Speaker 1 (00:00.908)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt.
Salut tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Cet été, je vous propose de redécouvrir cinq conversations marquantes de temps d'arrêt avec Coach Frank. Pour moi, c'est des épisodes qui ont touché notre communauté des coaches, professionnels et qui méritent d'être entendus à nouveau. Mon intention avec temps d'arrêt reste le même durant l'été, c'est à dire déconstruire l'art et la science du coaching pour créer un meilleur monde du sport pour tout le monde. Athlètes, coachs, dirigeants et parents.
Mais là, pour l'été, j'ai aussi besoin de vous. Premièrement, on veut faire grandir notre communauté parce qu'on veut rejoindre encore plus de monde qui sont impliqués dans le sport pour faire encore une plus grosse différence. Alors, si le podcast t'apporte quelque chose, ben non, abonne-toi de deux, évalue le podcast sur ta plateforme préférée et surtout, partage avec tes collègues, tes athlètes et tes amis. Ça prend 30 secondes et ça fait toute la différence et ça va faire une différence.
Deuxièmement, on a besoin de tes témoignages. Quels épisodes t'ont marqué depuis le début de temps d'arrêt? Écris-nous sur les réseaux sociaux, à rebars coachfrankphd dans un mot ou abonne-toi à notre infolettre sur coachfrankphd.com pour nous le faire savoir. Donc, t'as une anecdote, t'as un témoignage, il a un épisode qui t'a marqué, on veut le savoir. Là-dessus, je te dis bonne écoute et je te souhaite surtout un excellent podcast.
Épisode 112, réaclétisation, collaborer avec des spécialistes, gestion de la récupération, interaction entre kinésiologues et physiothérapeutes et évolution de la science du sport avec Alain Delorme. Pour l'épisode d'aujourd'hui, si tu es une kinésiologue ou un kinésiologue ou que tu t'intéresses à la place de la préparation physique dans ton équipe comme entraîneur ou que tu cherches à maximiser la collaboration avec les différents spécialistes et entre les différents spécialistes,
Speaker 2 (02:09.695)
et bien l'épisode va être pour toi parce que Alain, avec sa grande humilité et ses différents témoignages de toutes ses expériences accumulées à travers le temps, sa perspective est très riche, c'est le moins qu'on puisse dire. Au début de la conversation, on va s'attarder particulièrement à l'état de la kinésiologie, préparation physique au Québec. Par la suite, on enchaîne la conversation plutôt vers la gestion de la récupération, la réaclétisation et vers la fin, on touche à plein de petites merveilles à gauche et à droite.
dont l'importance de bien gérer tes gros cailloux. vous laisse écouter le podcast pour en savoir plus et on parle de tout ça parce que mon invité, c'est Alain Delorme. Alain Delorme est préparateur physique en chef de l'Institut national du sport du Québec. Il cumule plus de 40 ans d'expérience en préparation physique dans des milieux sportifs de rayonnement régional, provincial, national et international. Sa carrière a été axée sur la réadaptation, la réacrétisation, l'évaluation.
et le développement des qualités physiques et motrices ainsi que le travail d'équipe concertée et ça je peux en témoigner de ramener plusieurs personnes autour de la table et de les amener à collaborer c'est clairement une des spécialités et un des intérêts de Alain. Passionné par la santé des athlètes il privilégie une approche interdisciplinaire Alain Delorme incarne l'excellence en tant qu'intervenant chevronné dans la séance du sport contribuant au succès des sportifs de tous les niveaux depuis Belle-Lurette. Là-dessus tout le monde?
vous dis un gros merci d'être avec moi dans l'aventure Tandarè et je vous souhaite un bon pas de casse et une bonne conversation entre Alain Delorme et moi-même, Coach Frank. Tu sais, as dit l'état de la préparation physique au Québec, puis tu sais, tu en es où par rapport à ça? Comme toi qui a quand même, je dire, quelques années, on pourrait dire quelques décennies d'expérience, tu me permets de le dire, fait que je vais le dire.
J'ai une topo.
Speaker 1 (04:03.982)
de la Je viens de l'époque où la profession n'existait pas. On était émergents. Quelques-uns au Québec quand j'ai débuté. Il y avait Jean Laroche, Alain Marion, sur la région de Gatineau, Ottawa. Il y avait quelques noms qui se démarquaient. Juste avant nous, y avait Charles Poliquin. Sur Montréal, il André Couletcha.
peu de gens qui appuyaient le potentiel du développement physique des athlètes, autre que d'être développés à la la discipline, dans cette époque-là. Ça fait qu'on a émergé à cette époque-là avec peu de moyens, peu de connaissances, beaucoup de gros bon sens, beaucoup d'exploration. Aujourd'hui, on se retrouve dans un Disney World technologique avec une accessibilité à de l'objectivation de la mesure, avec...
des publications à chaque jour. fait, chaque jour, j'ai l'impression d'en savoir moins parce que ça va beaucoup plus vite que ma capacité d'absorber ça. Alors, on se retrouve complètement à un autre endroit. Et puis, je dirais que le défi aujourd'hui, c'est de voir clair là-dedans, de voir qu'est-ce qui sert à les objectifs, qu'est-ce qui sert à agir sur les problématiques que vivent les athlètes, que vivent les entraîneurs dans leur quotidien.
Le défi, c'est de ne pas sombrer dans le côté sexy de la nouveauté, du nouveau gadget, de la nouvelle façon de créer un environnement d'entraînement qui peut être très intéressant au niveau de la motivation, de la rétention et tout ça. C'est ce que font beaucoup les centres fitness pour pouvoir maintenir leur membership. Ils amènent de la variété et tout ça. Mais dans un créneau d'excellence sportif, oui la motivation, oui les...
le changement, puis la créativité, puis changer la routine, puis éviter la monotonie, mais sans perdre au passage l'objectif de performance de point, puis s'assurer que ce qu'on fait sert la cause, sert un transfert dans l'excellence, puis s'assure qu'on agit vraiment sur les enjeux que la prépresique est capable d'adresser. Je dirais qu'on n'aste à cette...
Speaker 1 (06:16.558)
de vie là en préparation physique où les opportunités sont exceptionnelles en accessibilité aux infrastructures, aux équipements et tout ça. en même temps, tout ça, amène beaucoup de brouillard, beaucoup de zones de prise de décision qui sont peut-être moins claires qu'avant.
Et que tu dis, moi, ça me fait penser à l'importance du jugement professionnel. Ou est-ce que, oui, il fallait du jugement professionnel aussi dans les débuts à une autre époque, ou est-ce que justement il avait peu d'informations, il fallait peut-être créatif faire beaucoup avec peu. Mais je pense que dans toute la surcharge d'informations d'aujourd'hui, dans toutes les opportunités qui arrivent, dans toutes les nouvelles tendances qui arrivent,
Puis comme je parlais avec un de mes collègues kinésiologues il a quelques années, on disait souvent, tu les gens aiment beaucoup plus s'intéresser à leur micronutriments qu'à leur macronutriments. Parce que là, j'ai pris tant de milligrammes d'Oméga 3 puis de vitamine D puis de tissis puis de ça, mais en bout de ligne, tu tu es bien t'es macro, t'es déjà pas mal en business, mais c'est pas sexy parler des macronutriments. Puis le parallèle un peu que je fais avec ce que tu viens de dire, c'est de dire qu'il faut pas tout le temps se laisser aller, puis c'est un peu ce que tu disais, se laisser aller dans les dernières tendances.
et prendre le temps que oui, il une nouvelle tendance, et des fois, on est mieux peut-être de dire, OK, on prend un temps d'arrêt pour ne faire une mauvaise blague, et puis justement dire, OK, est-ce que ça vaut la peine de s'investir dans cette direction-là? Puis là, allez, allez.
Si je peux rebondir là-dessus, je ne suggère pas d'être tout le temps en mode veille scientifique, il faut être curieux et faut vouloir épouser cette évolution-là. On en a un peu actuellement, le mot sexy du jour présentement, c'est intelligence artificielle, mais ça va avoir un impact sur nos procédures, notre façon de chercher l'information, notre façon d'articuler des pistes de solution. faut rester ouvert.
Speaker 1 (08:03.36)
tout en faisant ce chemin-là, il faut rester connecté sur pourquoi on est là. On est là pour accompagner des athlètes, les guider, pour accompagner des entraîneurs, offrir un support à cet univers-là, ce daily training environment-là. C'est ça qu'on est appelé à faire et non pas d'aller simplement parce qu'on a un fort intérêt à y aller.
et à explorer des choses qui sont intéressantes, mais qui sont peut-être pas utiles pour les raisons pour lesquelles on nous embauche. Ça, je trouve ça important. Le deuxième point, c'est que la chose qu'on oublie presque tout le temps, et ça, c'est tous les scientifiques compris pas juste après physique, c'est qu'on oublie qu'on une limite dans nos capacités d'action. On n'a pas plus que 24 heures dans une journée. On a déjà... est dans la cuisine, encadré, supervisé, interagir, être dans le côté humain de la démarche. Et là...
On s'ajoute une nouvelle technologie qui va nous demander de la maîtriser, de s'approprier des nouvelles mesures, de les interpréter, de les contextualiser, de les intégrer à l'ensemble, par la suite d'avoir quelque chose d'intelligent à dire par rapport à ça, d'influencer la prise de décision et tout ça. C'est tout un chemin qui demande une capacité. Si tu n'as pas de support, peut-être que tu juste pas le temps de l'approprier. De penser à la finalité de ça, pourquoi je m'en vais là, à quoi ça va me servir.
est-ce que j'en ai la capacité? Et si je ne l'ai pas, est-ce qu'il a des solutions qui pourraient m'aider à supporter cet aspect-là pour que je puisse maintenir moi ma pratique? À tout cas, le mot capacité, c'est un mot qui revient beaucoup présentement dans les réflexions au sein des équipes où je suis impliqué parce qu'on a plein de bonnes idées et quand on se demande, oui, mais qui va faire quoi? Puis qui va s'intéresser à quoi? Puis comment ça va influencer la prise de décision de l'entraîneur en bout de chemin qui est déjà saturé avec plein de choses dans son assiette?
c'est une question importante avant d'avancer vers une nouvelle piste de solution.
Speaker 2 (09:55.886)
est-ce que c'est un peu le même enjeu que les statistiques avancées, le sens qu'il plusieurs spécialistes des données, scientifiques des données qui vont récolter plein d'informations, mais jusqu'à un certain point, puis je mentionnais justement ça à mes étudiants, puis mes étudiantes lundi, de dire, OK, vous allez faire des tests physiques, vous allez faire des évaluations. Lundi on parlait des tests en laboratoire, des tests en conditions de laboratoire, des tests sur le terrain. suis comme, OK, dépendamment du nombre d'évaluations que tu vas faire, est-ce que les évaluations que tu vas faire, tu pouvoir réellement te servir?
et est-ce que les données que tu veux récolter vont vraiment être utiles et servir à prendre des décisions? Et mon message était de dire, si l'information ne te sert pas à prendre une décision ou ne t'informe pas dans ce que tu vas peut-être construire avec tes accolettes, pourquoi tu le fais? C'est un peu ça ton message?
ça, puis sans dire que ça doit du jour au lendemain être efficace, significatif et tout ça, tu peut-être que tu donnes une période tampon pour arriver à ce niveau de maturité-là dans l'implantation de cette nouvelle addition-là à ta lecture, tu sais, à ce jour, les coaches vont utiliser beaucoup la question, hey, comment ça va aujourd'hui? Puis ils vont partir là-dessus avec l'œil d'expert, le nom verbal, comment ils agissent sur le plateau technique, puis ils vont avoir tout leur repère à eux.
qui repose sur l'art d'interpréter l'information. L'objectivation de données va juste appuyer ou contredire ou enrichir, mais elle est extrêmement utile, mais se l'approprier, de venir compétent à l'utiliser, souvent c'est énorme. Puis nous-mêmes, l'équipe de soutien qui tente de marcher ça puis de rendre des visuels puis mettre le bon poids sur ce qui est mesuré par rapport à l'influence que ça a sur la piste de décision, c'est un chemin qui n'est pas tout le temps si simple que ça.
On est chanceux où je travaille à l'INS. On a des gens qui s'intéressent spécifiquement à ça, entre autres Sylvain Godette qui suit la donnée, qui s'assure que le visuel va répondre à une information qu'on cherche à extraire. Là, je te dirais qu'on est à l'étape de dire OK, entre ça, puis le pont à faire dans le quotidien de l'entraîneur, puis quelle information est utile pour sa prise de décision.
Speaker 1 (11:58.894)
Parce qu'on regarde toujours ça en aval déjà quand les choses sont faites, on commence à regarder en amont pour voir comment on devrait faire mieux les choses. On est là. Je ne dirais pas qu'on est bon à faire ça. Mais on est conscient qu'il faut devenir bon à faire ça.
Puis qu'est-ce que ça prendrait justement pour devenir bon à faire ça à tes yeux?
ça passe nécessairement par l'intérêt de l'entraîneur, la conscience de l'entraîneur, la connaissance d'entraîneur de l'importance que ça apporte à sa prise de décision qui donne un espace en temps, intellectuellement, un intérêt et ça prend nécessairement la personne qui va vulgariser l'information, c'est peut-être un peu gros, mais qui va s'intéresser justement à être ce point d'ancrage à partir duquel l'entraîneur va pouvoir...
accélérés son... l'acquisition de cette façon de faire, je dirais, cette maîtrise-là. Cet accompagnement-là, nous, présentement, on le fait à l'intérieur d'une équipe scientifique, médicaux scientifiques, on s'intéresse à ces données-là. Ça nous influence dans notre décision. Mais le pont entre ce que nous, on en fait et ce que ça devrait amener comme information additionnelle au coach, il est encore à réfléchir puis ça part par la pleine conscience que le coach a de ce que ça peut apporter de plus.
sans lourdir son quotidien. Parce que, tu sais, à la base, moi, je viens du coaching. L'environnement dans lequel j'ai grandi initialement, c'est le coaching. Puis, à moment donné, tu as tes priorités, tu tes gros cailloux que tu vas adresser en premier avant de commencer à regarder avec, tu l'expression nice to must, tu ces choses-là. Avant de dire que je vais laisser un espace dans mon quotidien qui est déjà bien rempli, il faut que ça soit vraiment...
Speaker 1 (13:40.906)
Il faut que ça soit gagnant, faut que ça soit quelque chose qui va vraiment avoir un impact sur ma façon de guider ce groupe sportif-là. ça, bien, cette boule-là, pense qu'elle n'est pas bien compris et ou bien expliquée et ou bien fait. Je pense que nous, notre côté, a nos devoirs à faire pour revoir comment on peut mieux faire ce boule-là.
chemin-là. Avant de te relancer, as dit approche Nice to Must. J'ai bien compris.
Non, must do. Non, mais tu sais, dans tout ce qu'on... je l'ai mal sorti, comme toujours, mais tu sais, il y a plein de choses qu'on peut faire. Il y a plein d'initiatives puis plein de pistes de solutions qu'on peut réfléchir. Mais il y en a que certaines qui s'intéressent vraiment à ce qui est important. Alors les must do, les choses qu'il faut vraiment adresser.
les nice to, c'est intéressant de les considérer, mais on ne les met pas en avant des choses les plus importantes. À ce jour, je considère qu'aujourd'hui, on avance encore avec une canne blanche pour savoir si chaque individu qui est en train de, sous notre leadership, s'approprie pleinement ce qu'on lui propose comme opportunité de développement. On part d'études, on part de...
de ce qu'on analyse, comme devenir ça, mais est-ce nos hypothèses se vérifient dans l'adaptation de la clé dans son quotidien? Et c'est ces données-là qui nous guident pour savoir qu'un tel, un tel, un tel, absolument. Celui-là, ça dépend, puis celui-là, pas du tout. Et quelque part, ça nous amène à investiguer si ça appartient à XYZ, la raison pour laquelle l'adaptation est pour rendez-vous. Puis c'est là où tout ça devient des plus intéressants.
Speaker 1 (15:26.958)
de se donner une chance de regarder de façon objective comment quelqu'un évolue dans le temps pour pouvoir avoir un regard critique sur ce que l'on propose comme opportunité de développement.
Très bien du sens, je pense que tu trop sévère envers toi-même parce que c'est vraiment clair et c'est très éloquent de la façon dont tu présentes les choses. Ce que je comprends, admettons, Nice2 et Must Do, c'est que Nice2, ce serait le fun à faire si on a le temps, si on a la capacité. Must Do, c'est qu'on doit absolument le faire parce que ça a un impact direct sur les résultats qu'on cherche à obtenir. Et ça, pour moi, c'est particulièrement important parce que ça revient à ce qu'on disait tout à l'heure. Dans l'ère d'aujourd'hui, où est-ce que toutes les professionnelles...
qu'on parle de physiothérapeute, kinésiologue, qu'on parle de consultant en performance mentale, qu'on parle de nutritionniste, qu'on parle de directeur, qu'on parle d'entraîneur, qu'on parle de professeur, tu un enjeu de capacité. Justement en lien avec la surcharge d'informations dont tu proposais. Et là, quand tu parles de surcharge d'informations, tout à l'heure, tu utilisé l'expression vulgarisée. Oui, je pense qu'il un côté qui s'est vulgarisé et j'ajouterais à ça, synthétiser l'information parce que l'information qu'on amène à l'entraîneur, qu'on amène...
au client, qu'on amène à l'aclette, ça doit changer quelque chose. En anglais, on dit, à D &D &D, so what? Donc là, tu présentes cette information-là, est-ce que ça va vraiment faire une différence dans la motivation, l'intervention, la progression, le développement de la personne avec qui tu parles, que ce soit le coach, l'équipe, l'aclette, etc. Puis ça, je pense qu'on l'oublie souvent puis que justement, on revient au côté sexy. C'est sexy d'avoir 450 000 données.
Mais qu'est-ce que ça change en bout de ligne? C'est ma traduction québécoise francophone slash coach Frank de Adyadadadsowhat. Qu'est-ce que ça change en bout de ligne?
Speaker 1 (17:12.742)
on est à la place. C'est la bonne question à poser et heureusement, on se la pose. Je pense qu'on commence à voir un peu plus clair et je dirais que ça dépend de chaque organisation, la réponse. Mon mentor de toujours, Charles Cardinal, qui malheureusement n'est plus là pour m'écouter, blatterer tout ce qui se passe dans ma tête, mais Charles, il était vraiment sûr de...
de ceux qui croyaient qu'il fallait d'abord et avant tout être focus sur les choses importantes et avant de commencer à s'intéresser aux choses qui sont potentiellement tiles. Je vais te donner un exemple. Un sujet fort ici présentement, c'est la récupération. C'est beau entraîné, en quoi faut-il récupérer si on veut s'adapter et se recompenser, bon, c'est toutes ces choses-là. Et toutes les choses sexives, vêtements compressifs, électrostimulations,
Tout ce qui peut être favorable en ce moment, au taux de massage, il a un paquet de choses bien froides, la chaleur, il y a plein choses qui sont explorées, mais ils dorment-tu? Ils mangent-tu bien? Est-ce que l'organisation de son quotidien est favorable? Faut-tu qu'ils fassent quatre heures de route à chaque fois pour venir à l'entraînement à l'INS? Est-ce que tout ça, c'est ça qui compte d'abord?
On regardera après. Je dis pas qu'on peut pas en parallèle faire des petits teasers, puis c'est intéressant, mais entendons-nous que, hey, je porte mes vêtements compressifs, oh, je me sens tellement plus récupéré. Mais t'as un écran, t'as un soleil dans le visage jusqu'à 1 heure et demie du matin, ou t'es un adepte du gaming, ou peu importe, puis ça fait que tes heures de sommeil, ou bien l'organisation du sport fait que t'es dans le bassin à nager à 5h30 du matin.
Il a des gros morceaux et des petits morceaux. Il a des choses très, très importantes. a des choses qui sont intéressantes à considérer. Des fois, parce que c'est sexy ou que ça attire l'intérêt de l'athlète ou du coach parce que c'est quelque chose qui semble miraculeux, ça va prendre l'ascendance sur les choses vraiment importantes.
Speaker 2 (19:22.926)
ou la parure en public, voulant dire que si tu prends ton bac de récupération bleue, et que tu mets de l'eau dedans, tu mets de la glace, tu sautes dedans, tu envoies une photo ou une vidéo sur les médias sociaux, ça paraît donc que tu t'occupes de ta récupération au compartiment aux autres. Mais comme tu dit, tu peut-être game jusqu'à 1 heure du matin, tu écoutes un film jusqu'à 1 heure du matin, tu un écran bleu, te couches, dors 6 heures. Pourquoi investir dans le bain d'eau froide quand tu ne pas chercher tes heures de récupération, et tantôt quand tu as des heures de semaine?
Et puis, quand tu as dit ça, j'ai ri un petit peu parce que moi et mes amis proches, on aime ça expérimenter avec des méthodes d'entraînement, puis des bains d'eau froide, puis d'eau point d'aller gasser à la glace, puis d'essayer voir comment ça va se sentir, puis tout ça. Et puis bref, on rentre pas tout dans une tangente personnelle, mais le point avec ça, c'est qu'on en parlait, puis on dit justement un peu en lien avec les macronutriments et les micronutriments tout à l'heure, ou est-ce ça vaut vraiment la peine d'investir, de faire, mettons, 20 minutes d'auto pour aller dans un lac.
sauter dedans, passer, mettons, 10 minutes dans l'eau froide à 35°F, peut-être 3-4°C, qui est vraiment froid, revenir chez vous une heure et demie quand, ben, tu je veux m'améliorer, je améliorer ma condition physique, mais après ça, tu ne dors pas assez parce qu'il faut que tu te réveilles de bonne heure pour X raison ou tu te couches trop tard pour X raison, tu n'as pas le temps de faire, mettons...
toutes les minutes d'activité physique ou d'entraînement que tu as besoin de faire, puis tout ça. Je pense que ça revient tout le temps à dire, est-ce que ça vaut la peine, Saint-Évê... cet investissement-là de temps que tu vas faire? Je pense qu'on se pose pas assez la question dans le sens que, en administration, il a un concept qu'on appelle le coût de l'opportunité. Mais ça, fait un lien avec le coût de l'opportunité. L'opportunité de... 80 minutes que ça te prend d'aller faire ton brin d'eau froide dans un lac, est-ce que ces 80 minutes-là, aurais pu l'investir autrement?
dans ton entraînement puis s'arrêter plus rentable. Parce que ce n'est pas vrai que tu peux juste ajouter des choses. À toutes les fois que tu investis à ton heureux plaisir, j'imagine, une heure de conversation avec François Rodrigues, bien, OK, là, on sait qu'il a le coût de l'opportunité. Il a pas vraiment le coût parce que c'est la chose que tu veux probablement faire ce matin. Mais tu aurais pu faire d'autres choses. Mais je pense qu'on ne se pose pas assez cette question-là. C'est quoi le coût d'opportunité, la méthode de récupération que je vais utiliser ou de la nouvelle chose sexy dans laquelle je vais m'investir?
Speaker 1 (21:38.734)
Il faut partir de l'objectif. L'objectif d'aller dans le lac faire l'expérience, machin et chouette, peut être juste une activité, ça va être cool, on va s'amuser. Et ton objectif, c'était ça justement. C'est beau, c'est pas la recul. C'est d'avoir amené du bonheur, du fun, puis ils en parler pendant 20 ans, puis on fait 100 gangues, c'est 10 sur 10. Mais c'était ça ton objectif. C'est pour devenir une approche qui est chronique dans le temps, puis qui pourrait être utile dans un stupide moment.
ça s'intéresse-tu à la bonne fatigue ou est-ce que, au contraire, ça va inhibir les gains que tu tentes d'aller développer parce que as foutu une approche qui est conflictuelle par rapport au type de récupération que tu veux favoriser, etc., etc. Puis le coût que ça apporte, tu un bel exemple de ça dans un univers dans lequel j'ai travaillé, on travaillait avec Nicolas Berryman de l'UQAM qui a justement réfléchi cette question-là puis qui a mis du poids sur chacune des approches de récupération.
Le coût que ça engendrait dans le temps, l'organisation, dans l'espace-temps qui libéraient les athlètes pour pouvoir vivre leur vie personnelle en parallèle avec l'engagement sportif. On a décliné ça jusqu'au moment où on a dit, bien voilà, sur l'ensemble des opportunités, on va prioriser un et deux. That's it. Les autres, on y touche plus. Essentiellement, c'était nutrition puis hydratation qu'on a privilégiée. parce qu'on avait cette opportunité-là, on a favorisé massothérapie.
l'organisation de la vie, puis le rigueur, puis l'engagement de l'équipe à vraiment s'abandonner à ça. On a réduit à peu près 12, une liste de 12 opportunités à deux choses et ça a nettoyé l'espace. J'ai un de mes collègues, Perry Kazaris, qui physiologiste, qui disait « the noise ». Coupe le bruit, cut the noise. À l'approche des compétitions, il a une période où tu exploites toutes ces choses-là.
Tu t'intéresses à voir si l'aclette s'adapte bien à ça. Des fois je peux te dire que j'ai eu bien plus d'aclettes qui ont mal réagi, qui ont bien réagi à ça. Donc tu développes ton coffre à outils. Bien sûr, mettons sur un cycle de quatre ans, un cycle olympique, rend un, t'explores, t'essais, tu notes, tu documentes. an et tu découvres que cet aclette-là, le meilleur coffre à outils, semble reposer sur ces pistes de solutions-là. Parfait. Après ça, code de « noise ça veut dire, vote en pas n'importe où, reste sur ce qui fonctionne.
Speaker 1 (23:58.764)
bien, c'est un peu la logique qu'on essaie d'amener à cette réflexion-là.
C'est intéressant, tu sais, l'approche que t'amènes dans sens que, hey, il a une phase d'exploration, puis après ça, il a une phase, va dire, soit consolidation ou de maximisation, optimisation, c'est-à-dire que, OK, là, t'as exploré peut-être pendant un an ou deux, puis après ça, là, tu vas te concentrer vraiment sur que tu disais. Puis je veux revenir sur le point de nutrition et de traitations que t'as mentionné, que vous aviez identifié avec Nicolas Berryman, qui est rendu à l'Université de Bishop, d'ailleurs, si je ne m'abuse. Lucas maintenant, OK, parfait. Et puis, bon, bien, à Lucas maintenant. Puis mon point avec ça...
T'as Lucas.
Speaker 2 (24:31.598)
C'est-à-dire que justement dans une conversation que j'ai eue lors de mon voyage en Angleterre avec un directeur de Nucuree de Formula 1, directeur du bien-être de tous les employés, donc incluant les pilotes, mais au-delà de juste les pilotes, puis il disait que dans leur bulle de récupération pour eux, c'était les deux choses prioritaires, c'était nutrition et hydratation. Parce qu'ils ont tendance à mal manger, puis à pas s'hydrater, puis là on parle autant des... ben clairement que les acclètes, les pilotes, quand ils sont dans la bolide, ça peut être un gros défi, mais il parle aussi des ingénieurs.
Ils sont en arrière de l'écran, puis ils vont faire des chiffres de 12 heures, puis ils vont coller ça ou ils vont travailler de nuit, puis des choses comme ça. Mais pour eux, c'était justement nutrition, hydratation, puis après ça, on enchaînait dans le sommeil, puis après ça, on enchaînait dans toutes les autres méthodes parce que pour eux, c'était ça. Mais là, tu as dit un petit commentaire ou une petite note que je vais investiguer. Tu as mentionné s'intéresser au bon type de fatigue. Qu'est-ce que tu veux dire par là?
Si je fais un entraînement qui favorise le développement de la force maximale, des entraînements qui favorisent une adaptation au niveau vitesse, puissance, versus un entraînement qui développe des aptitudes d'aérobie ou travail au niveau énergétique, c'est pas... Ça a taxé le système d'une façon distincte. C'est-tu articulomusculaire? C'est-tu par la répétition du geste? C'est-tu système nerveux central et périphérique, par l'intensité du geste?
c'est-tu la durée de l'effort, c'est-tu l'accumulation de l'effort dans la journée, dans le temps? À titre d'exemple, un classique, c'est que les camps d'entraînement qui sont planifiés souvent sont d'une richesse d'agenda de stimuli que le corps peine, la biologie humaine peine à s'adapter à. Puis les gens arrivent pas tous dans ces camps-là avec le même niveau de forme, que certains passent à travers sans problème, d'autres, après trois jours, sont sur la table du physio. Ça fait que tout ça fait que...
tu vas réfléchir à des pistes de solutions au niveau de la récupération qui va bien sûr reposer d'abord sur les bases, la nutrition, le sommeil bien sûr, mais tu vas aussi t'intéresser à est-ce que le bain froid va être utile ou pas et dans quel contexte et à quel moment. Est-ce que au contraire la chaleur peut être utile et dans quel contexte et à quel moment. Est-ce que au contraire les exercices de respiration, de relaxation, de récupération centrée sur un relâchement.
Speaker 1 (26:54.414)
est-ce qu'on va regarder toutes ces avenues-là? Mais il va être vraiment en lien avec le type d'efforts qui est effectué, le type d'adaptation qu'on espère obtenir de ce stimuli-là. Et on n'ira pas mettre, exemple, un benfoi à un moment où on pense, en tout cas que la littérature actuellement suggère que si tu fais ça, back-to-back, après, mettons une force max, que ça risque d'avoir un impact d'inhibition des gains. Bon, c'est là, ça change la science, on s'intéresse.
Le bar était pas bon à une époque, il est revenu, il est reparti, etc. Mais n'empêche qu'on est obligé de se reposer sur nos connaissances contemporaines récentes pour pouvoir guider ça. Puis nous, a la grande chance à l'INS d'avoir notre directeur scientifique, François Bueusen, qui est... une majeure pour lui le côté sommaire récupération et il nous guide et il guide toute l'équipe dans cette prise de décision-là. Puis c'est lui qui nous a éveillé au fait que...
c'est pas toujours bon d'opter pour telle mesure selon le type d'effort et le moment dans lequel tu... tu sais, des fois tu veux juste laisser le corps s'adapter même s'il est très fatigué de lui-même avec la nutrition, le sommeil et tout ça parce que c'est le type d'adaptation que tu veux privilégier dans cette période-là. Je sais pas si c'est clair comment je te l'explique, mais c'est pas juste dire, hey, on a accès à des benfois, on a acheté la technologie australienne, high-cool, tout ça, c'est écœurant, ça, c'est sous bord de la piscine.
J'ai déjà vu ça Camo, le club ici à Montréal, qui ont acquéris ça, c'est merveilleux. Mais quand, pour qui, suite à quel effort, dans quel contexte, c'est-tu un camp d'entraînement, c'est-tu une période de développement, c'est-tu une période de pré-compétition, compétition, on veut qu'il soit au sommet de sa forme, est-ce que ça s'intensifie? Il a toute une réflexion à y avoir avant que tout ça, ça devienne utile.
le coût d'opportunité, comme tu l'as sous-entendu dans les derniers jours que tu as dit, le coût d'opportunité, c'est oui, on a parlé du TAAL tout à l'heure, mais c'est aussi tes ressources financières. sens que comme si tu as 5 000 $ à investir dans un bain d'eau froide, d'automatiser avec tous les jets, etc., potentiellement que c'est un 5 000 $ qui est investi c'est pas ailleurs. Et puis là, y a deux fourches que je veux prendre. Il en une, je veux certainement qu'on s'attarde à la collaboration avec les spécialistes. viens y faire référence avec François Buzen, avec d'autres collègues justement à l'INS.
Speaker 2 (29:07.95)
Mais une chose que je m'en voudrais de ne pas toucher, puis je veux qu'on le fasse tout de suite parce que tu l'as touché tout à l'heure, pour moi c'est important. Puis je pense, puis c'est important dans le sens que mon collègue André Lachance m'en a parlé souvent. Puis je pense aussi qu'en tant que jeune homme de 34 ans, il faut davantage reconnaître qu'il y eu des choses avant nous, puis qu'il des gens qui ont passé avant nous. Et en fait, mon baccalauréat à l'Université d'Ottawa.
J'ai entendu et j'ai côtoyé François Gravel qui est un ami proche de Charles Poliquin. C'est sûr que Charles Poliquin a un gros rôle et un aura dans ce bac-là parce qu'il a passé là et puis ça a été une sommité mondiale pendant des années, un personnage très coloré dans tout ce qu'il allait dire et tout ça. Puis il revenait régulièrement à Gatineau. Je ne jamais rencontré mais bien entendu il faisait partie du folklore un peu de nos conversations. Et puis folklore c'est le bon terme et c'est à tout respect que j'ai dit ça parce que ce qu'il a bâti c'est évidemment puis il a aidé à...
défricher le terrain pour plusieurs kinésiologues, préparateurs physiques. Mais ce n'est pas de lui que je veux parler, c'est de Charles Cardinal. J'ai cru comprendre justement que Charles Cardinal avait un grand impact sur ton parcours. Parle-moi un peu de ce qu'il a représenté justement pour toi dans toutes les expériences. Peut-être que les gens qui n'ont pas réalisé ou qui réalisent pas aujourd'hui peut-être l'impact que Charles Cardinal a eu.
J'en ai entendu à quelque part à travers toi, Martin Roy à l'Université de Sherbrooke avec André Lachance, je l'ai vu présenter à deux reprises, puis tout ça, mais je serais curieux de savoir qui parlait un peu de ce qu'il a représenté pour toi.
Wow! Écoute, on aurait pu faire l'entrevue au complet là-dessus, Charles a d'abord été un mentor, puis un ami avec les années. Une personne centrale, même déterminante dans ce que j'ai été, les opportunités que j'ai eues, puis aussi la façon dont j'ai développé mon sens critique, puis ma prise de décision dans le temps. Ça a été une personne qui m'a, comme il l'a faite, a tellement le monde du milieu sportif.
Speaker 1 (31:12.91)
qui a su accompagner, donner confiance, donner une direction sans imposer, sans exiger, en laissant le libre cours à ta réflexion, mais en guidant comme une boussole. Ça que pour moi, a été d'abord un pilier sur lequel je me suis appuyé, une boussole pour me guider, un classique. À mes débuts, j'ai travaillé avec Volleyball Canada à Winnipeg puis je me souviens, chaque fois que je revenais de là-bas, je...
Il n'existait pas, j'avais la loi de téléphonique en sortant de l'avion. Je me mettais 30 ou, puis ça doit être plus cher aujourd'hui. Puis j'appelais Charles pour lui dire, il qu'on se voit, j'ai vraiment besoin de ton aide. Puis Charles m'accueillait avec sa conjointe André généreusement, maison de campagne, la table était là. Là, j'y déballais pendant trois quarts d'heure tout ce qui tournait dans ma tête. Et lui, réagirait général en une phrase, il venait de recadrer tout ça et je quittais avec ma direction.
Donc quelqu'un qui avait le talent de simplifier puis de ramener à l'essentiel une réflexion complètement brouillon de plein d'éléments clés que tu essaies de saisir comme un puzzle que tu lancé dans les airs et que essaies de reformer l'image. Il y avait ce talent-là pour rapidement cerner l'essentiel de ton disco puis te guider vers ce qui était important d'agir dessus. Alors c'est ce qui a été pour moi... Tu sais, il a des réflexions que j'ai avec des...
collègues incroyables qui... Moi, j'ai la chance d'être entouré avec plein de monde plus intelligent que moi. Fait que quand j'ai un problème, j'ai toujours quelqu'un qui va m'aider dans solution ou qui va me créer des questionnements additionnels. Quand je quittais une rencontre avec Charles, j'étais non seulement clair dans ma tête, mais j'avais déjà une idée du chemin clair que je devais suivre. Puis, j'avais la confiance surtout. sais, c'est une personne que quand tu le quittais...
plus confiant que quand tu... au début de la rencontre. Ça, c'est un talent incroyable. C'est le gars qui disait, mis sur tes forces. Tu sais, dans notre domaine, souvent, on va regarder les lacunes, les gaps, gap analysis, on va essayer d'agir là-dessus, puis c'est important. Mais oublions pas au passage que t'as des forces, t'as des choses qui te démarquent. T'as peut-être même des choses que t'es le meilleur à faire. Mise là-dessus aussi. Assure-toi que ton ADN à toi est respecté dans ton évolution globale.
Speaker 1 (33:34.04)
Donc Charles avait... Ouais, c'était ça. Je sais pas à quel point il est encore... qu'il est connu de la jeune génération, mais c'est vraiment la personne, une des personnes au Canada qui accompagne le plus d'entraîneurs dans tout ce qui est du PNCE, les fédérations au niveau de leur plan entraînal. C'est incroyable. Moi, j'ai eu la chance dans les derniers temps de travailler avec lui dans un programme de formation qui s'appelle Paysack.
qui est une formation qui est dédiée aux entraîneurs africains. J'ai eu la chance de voyager avec lui en Afrique, donc d'être très proche de lui dans des moments plus intimes. Moi, j'ai été chanceux. J'ai gagné à 6,49, je pense.
D'avoir un mentor, une mentore qui va prendre la peine de t'encadrer d'une façon humaine pour t'amener, puis des fois juste te rédiriger, t'informer, puis te guider, c'est tellement important parce que justement dans les différentes expériences qu'on a, des fois je pense que c'est confondant, puis c'est normal, ça fait partie de l'apprentissage, d'être confondu, mais en même temps, je pense que c'est...
c'est pas toutes les personnes qui vont avoir une approche humaine. Et moi, ce que j'ai entendu du moins de mes contacts personnels, justement, c'était ça, le côté humain de Chara Cardinal. Et si on parle au niveau de l'entraînement, puis au niveau de la planification, c'est quoi son plus grand leg pour la communauté sportive, à tes yeux?
Réalité contextuelle. Toute bonne idée doit être contextualisée à la réalité dont tu fais face. Tu étudies une étude, une nouvelle technologie, tu entends dans une conférence une bonne idée de ça, oui, mais dans ton milieu, dans ta capacité à toi, dans le niveau de rayonnement avec lequel tes acclets s'inscrivent, etc., etc., est-ce ça fit? Est-ce que tu essaies de rentrer
Speaker 2 (35:03.95)
...
Speaker 1 (35:31.55)
un cylindre dans une forme de triangle comme des fois je voyais mon jeune enfant il a très longtemps essayer de faire mais non il était bon.
Et moi, il y a trois jours, je te dirais... John était encore à ce point-là à moment-là. C'est comme, ok, ben, si je trappe plus fort, ça va rentrer.
Et puis Charles aurait dit à ton enfant, lâche pas, maintenant il va soit prendre la forme du triangle ou tu vas passer à la... Mais bon, tu il y a bien des choses que je pourrais dire là-dessus, tu mais je pense que Charles avait cette façon-là d'imaginer les choses, puis il rendait ça très simple pour moi, avec le joueur de foot, quand il a eu sa tête, fait que là que ça soit...
Hé toi aussi! » Faut que ça soit simple. tu sais, Charles était dessus, qui aimait bien dire « C'est pas le nombre de briques que t'as qui compte, c'est comment tu vas les agencer. Et c'est simple, mais ça dit ce que ça dit. Tu veux bien avoir plein d'expertise qui t'entoure, puis plein d'équipement technologique, puis plein de tout ça, la meilleure... En cours, faut-il que tout ça soit harmonisé, intégré?
que ce soit concerté. Tu parlais tantôt des experts du monde scientifique dans lequel je bagne en ce moment. C'est pas juste d'expertise de pointe puis de bonnes personnes qui connaissent bien leur domaine. Ce sont tous des gens qui ont un souci d'articuler leur contribution pour que ce soit tout cohérent, que la main droite sait ce que la main gauche fait, puis que l'action qui va suivre soit harmonisée, soit planifiée.
Speaker 1 (37:06.99)
Charles, c'était ça. C'était son angle d'attaque. En fait, c'est de loin la personne que je connais qui... C'était d'abord un coach. Il a commencé en coachant le volleyball, mais ça toujours été un coach. Ça a été un coach de coach. Ça a été un coach de préparateur physique. Ça a toujours été une approche de coaching tout le temps. Puis le respect pour la profession de coach...
la compréhension du rôle que le coach joue dans le processus a toujours été centrale. me souviens pas d'un seul échange où il a repositionné le rôle et responsabilité. Parce que des fois, nous autres, en équipe scientifique, on pense qu'on arrive avec la vérité. Il a un donné, tu te rends compte, time out, C'est parce que le responsable de ce groupe-là, c'est le coach. Et c'est ce qui m'a amené à développer. Moi aussi, je viens du monde du coaching. Puis...
trouve centrale cette relation-là entre le coach et un ou deux experts qui l'entourent. Au lieu que ce soit le confort que le coach aura, plus le confort que le rendez-vous chez le coach à s'approprier ça pour sa prise d'édition plutôt que de se sentir en conflit ou en opposition ou menacé par ça. dirais menacé, peut-être le meilleur mot.
Le jour où l'entraîneur ne se sent plus menacé par tous ces diplômes-là qui l'accompagnent autour de la table, mais qui voient plus des gens qui essaient d'aider dans sa prise de décision, puis amener à mieux faire puis à des meilleures pratiques. Ce jour-là, je pense qu'on peut ouvrir une bouteille pour Charles et célébrer parce que c'est sur ça qu'il a tenté d'amener son influence toute sa carrière.
Puis, tu ça me parle beaucoup ce que tu dis, parce que justement, quand j'ai des projets plus longétudiales avec des entraîneurs, la première étape, c'est quasiment le premier mois, si on veut, quand je suis là de façon plus régulière, c'est juste de rentrer dans l'univers du coach, de comprendre, un, si j'utilise tes termes, la réalité contextuelle, mais de deux, de faire descendre les gardes puis de comprendre que je suis là juste pour aider. Puis une fois qu'on est rendu là, aussi que le coach sente...
Speaker 2 (39:13.078)
que tu respectes son expertise sportive, son expertise technique ou tactique, mais aussi son rôle d'expert dans l'intégration de toutes les sciences du sport dans le développement de l'athlète, je pense justement que c'est là que tu as réussi à bien te positionner pour pouvoir aider et créer une différence dans cet environnement-là. Je pense que ça, on l'oublie souvent.
à ça aussi, François, il a un rythme. La capacité de s'adapter, moi, dans la dernière année, elle nous a quittés maintenant, mais j'ai travaillé avec Amélie Soulard, qui était notre chef en psychologie, puis elle m'a vraiment accompagné dans une meilleure compréhension de ce que ça veut dire, s'adapter, s'adapter aux changements, en quoi ça a un impact sur la santé mentale puis aussi sur le...
la confiance et tout ça. ça, on applique ce mot-là, s'adapter à ce qu'on discute en ce moment. Il y a un rythme à ça. Tu ne prends pas un coach qui vient d'être mis dans une position d'être en chef d'une équipe qui a toujours travaillé de lui-même, a toujours résolutionné les problèmes par lui-même. Là, soudainement, on lui offre huit experts. C'est « out ». Il a peut-être un rythme auquel les choses doivent être réfléchies pour que...
l'adaptation, l'aisance, le confort, que tout ça reste positif, soit bien inimplanté.
Tout ça fait référence à l'importance d'une approche humaine. Tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, comme brièvement, mais autant avec les coachs, autant avec les kids que tu as accompagnés, tu as mentoré de dire, « Je suis une personne, je vais t'accompagner, je vais t'aider, et toi, tu as tes propres forces, ta propre identité, et tout ça. » Le but de ma question, je le préfère juste pour que tu m'aies compris de mon intention, c'est de je me demande si c'est assez valorisé. Parce qu'à mon sens, à moi,
Speaker 2 (41:01.582)
Des fois, pense qu'on met beaucoup d'accent sur les connaissances, on met beaucoup d'accent sur les réalisations de la personne, mais on ne pas assez d'accent sur justement l'approche humaine, la façon dont tu vas approcher les entraîneurs, la façon dont tu vas approcher les autres spécialistes et tout ça. Est-ce que tu penses qu'on, tu sais, avec toute l'expérience que tu les projets dans lesquels tu as été impliqué, est-ce tu penses qu'on manque peut-être le bateau à ce niveau-là? Moi, des fois, je me dis, ça semble que ça pourrait être mieux puis on pourrait valoriser ça davantage que...
T'sais, toute le pédigri un petit peu ou comme, ok, oui, il une connaissance pointue dans tel aspect de la biomécanique, par exemple, puis c'est un scénario fictif. Moi, je trouve qu'on devrait mettre plus d'accent justement sur ce volet-là particulièrement. Puis oui, je parle pour les coachs, mais je parle aussi pour les préparateurs physiques, les kinésiologues, les consultantes en performances mentales. T'sais, tout ça, c'est quand même vital.
c'est central. Je crois par contre que la sensibilité à ça, elle est là. Elle est présente dans certains milieux, moins dans d'autres. Je crois que ça dépend beaucoup aussi de ton statut au sein de l'entraînement quotidien, à savoir, il a des gens qui sont déjà là sur une base permanente, qui sont sur le même toit, une facilité de dialogue, de discussion. Puis souvent, à ce niveau-là, c'est fluide, ça va dans cet esprit-là. Puis tu as l'expert qui amène un ajout très pointu par son expertise.
dans cette évolution-là qui, lui, doit être bien intégrée, bien accompagnée, quelque part que le coach non seulement voit ça comme vraiment de valeur ajoutée, épouse la démarche, s'intéresse à la démarche, l'intègre dans sa planification. Puis c'est quand tout ça n'est pas coordonné, que c'est juste quelque chose qui se rajoute sur le tas sans avoir été réfléchi dans un tout cohérent, que des fois, c'est comme un coup d'épée dans l'eau. C'est une excellente mauvaise idée.
C'est une bonne mauvaise idée. Je crois que c'est central ce que tu apportes. crois que la plupart, en tout cas dans les discussions que j'ai, et particulièrement avec notre directeur François Buzen et des gens comme Nicolas Burel qui s'est joint à l'équipe dans la dernière année, qui est extrêmement centré sur ce que tu as nommé comme enjeu. Les gens de terrain, ceux qui sont dans le quotidien du coaching, ils sont là où tu dis.
Speaker 1 (43:13.998)
Ceux qui sont plus en périphérie, puis appelés à seconder ici et là pour des enjeux pointus, eux, méritent d'être bien accompagnés là-dedans, bien intégrés, mais c'est un souci qu'on a puis une conscience qu'on a qu'il faut mieux faire par rapport à ça. Puis ça rejoint notre thématique du début par rapport à l'évolution de la préparation physique puis les données, les mesures et tout ça. Ça rejoint à peu près le même défi.
En lien, tu as parlé de plusieurs spécialistes autour. Ça fait près de six mois maintenant qu'on collabore régulièrement avec un des projets qui s'appelle Aventages Québec, chapeauté par l'Institut national du sport du Québec. On pourra rentrer dans les détails d'Aventages Québec à un autre moment. Mais à travers ces mois de collaboration-là, j'ai cru comprendre que la co-création du plan d'intervention avec le patient slash client slash acclète était vraiment rendu important pour toi.
Mais ça semblait être une réalisation récente à force de travailler justement avec d'autres pays. Tu dis « hey, de co-créer le plan d'intervention comme c'est important ». Est-ce que tu peux m'en dire un peu plus justement sur ce qui t'a amené à faire cette réalisation-là
Je crois que je dois beaucoup à Félix Croteau qui est un physiothérapeute remarquable qu'on a dans notre quotidien à l'INS. C'est autant un homme de science qu'un physiothérapeute qui a fait son doctorat sur l'étude de l'épaule. C'est une personne très curieuse scientifiquement. Il est comme assis sur deux chaises. est au temps des meetings du groupe scientifique qu'il est dans l'influence qu'il apporte dans son quotidien au médico-sportif. Je crois que...
Il y a deux choses en tout cas pour moi qui ont évolué. La première, c'est l'écoute. Ça va paraître banal, mais écouter ce que l'athlète a à dire sur le processus. Moi, j'ai toujours fait partie... j'ai du coaching de football. J'ai presque tout le temps été dans une position de coach en chef. Puis c'est très militarisé. En tout cas, à mon époque, c'était très...
Speaker 1 (45:18.158)
puis au bout de la chaîne alimentaire, a le joueur qui exécute. Mais tu sais, quelque part, surtout dans le travail que j'ai fait en collaboration avec Félix, il m'a amené à m'ouvrir à T'en penses quoi? » On a des options à t'offrir au niveau du plan de traitement. » « Y a-t-il un chemin où tu te sens confortable? » Puis ça l'a vraiment... Moi, j'ai vraiment adoré. Tu ça l'a ouvert.
pas juste le côté humain d'écouter tout ça, on l'avait déjà, mais dans la prise de décision, la planification, on était plutôt autour des experts qui connaissent ça. L'aclete et le coach ont beaucoup à apporter, surtout dans les phases finales qui favorisent un retour durable et sécuritaire. À la performance, c'est souvent les éducatifs que le coach va nourrir, qu'on va retrouver là-dedans ce qui nous intéresse, ce qui va vraiment assurer qu'on réduit l'écart entre les capacités et les exigences.
Alors ça, c'est une chose qui... Je pense que je réponds, mais... À côté de ta question peut-être?
Ben non, pas du tout. Pas besoin d'être aussi savants. Des fois, les choses les plus intéressantes, c'est les tangentes puis les histoires, justement. Mais oui, c'était parfait ça.
en train de m'en aller. Mais il y a ça qui fait partie de ta question qui est bâtir ensemble. Tu sais, quelque part, on tente beaucoup dans les dernières années de mettre à l'index de travailler en silo puis de juste parler d'interdisciplinarité. Ça prend les deux. Tu dans ce qu'on fait, toi et moi,
Speaker 1 (46:45.422)
On s'intéresse à quelque chose de commun, mais il a un bout que tu fais, je fais, Félix fait, les gens qui nous entouffent. Maintenant, on fait un tout cohérent, puis on intègre, puis là, on fait notre travail, notre exercice d'interdisciplinarité. Ça prend les deux. Bien, c'est un peu comme ça. Dans ma pratique en préparation physique, que je reconnais qui est très classique, c'est qu'il a un niveau de communication, un, je... qui pas tout le temps là, mais qui est que je vais aviser mon collègue de ce que je fais, puis il va m'aviser de ce qu'il fait, puis on va...
On va être conscient de ce qu'on fait, mais ça reste là. Il y a le niveau 2 dont tu parles qui est de dire, oui, mais attends, on va tout partir de la problématique, puis ensemble, on va discuter du plan, puis ensemble, on va organiser la semaine, puis on va décider quelle approche on a au niveau des alternances de tâches, l'évolution du volume et tout ça. Puis ensemble, on va déterminer des mouvements à clés qu'on veut valoriser à l'entraînement. Là, on est deux, on est trois. En même temps, à réfléchir à ça, on n'est pas en train de se partager nos plans.
peut-être de dire, ah, en passant, je le fais déjà dans mon plan, ça, peut-être qu'on devrait faire attention de ne le multiplier. C'est déjà énorme faire ça. Mais nous, a, dans certains contextes, pas tous les milieux, mais dans certains milieux où on a une présence sous le même toit, où on se côtoie régulièrement, on peut s'offrir ce temps-là, bien, on est à cette étape-là de dire qu'on construit ensemble le brouillon. Après ça, on pourfine ça individuellement.
Et ça a deux avantages. Le premier, c'est que c'est vraiment concerté, c'est vraiment une direction commune. Le deuxième, c'est que la clé est pas mise dans une position où il doute de... parce qu'un a dit de faire ça, l'autre a dit de faire d'autres choses, que tu retournes dans une situation où il doit faire un choix entre deux experts qui lui ont conseillé quelque chose de distinct. C'est... puis nous, on a la chance de pouvoir faire ça parce qu'on se côtoie dans le quotidien.
beaucoup plus compliqué à faire, même peut-être impossible de le faire. On parlait de capacité. Si les intervenants sont issus de différents pôles d'intervention distincts, le niveau 1 serait déjà fantastique.
Speaker 2 (48:47.822)
et où que chacun ou chacune des intervenants sont là comme une ou deux heures par semaine. Ça crée des problèmes où est-ce que tu veux favoriser l'interaction. Puis justement, vivait ça avec une académie qui est quelque part au Québec. C'était comme, oui, on veut bien les amener à collaborer, mais avec le budget qu'on a, je peux pas vraiment les forcer d'être ici à tous les lundis, de midi à trois heures pour parler de tel tel enjeu de planification. J'ai un exemple X. Puis ça, ça se repart.
Est-ce que ce que tu viens de décrire représente beaucoup ton approche au niveau de la réaclétisation? Parce que quand je me préparais pour la rencontre, j'ai parlé à deux ou trois personnes qui te connaissent depuis 10, 20, 30 ans, même certains, puis ils me disaient que ça avait quand même joué un rôle important, côté réadaptation, réaclétisation. Je ne savais pas justement avant de faire mes recherches parce que je pensais à toi, je pensais à préparation de la performance et tout ça, mais ça semblait avoir comme...
la réaclétisation, la réadaptation, ça va prendre un gros rôle dans ta pratique, grosse place dans ta pratique. Je suis curieux de savoir, est-ce que c'est un peu ça l'approche que tu as dit, puis si non et si oui, comment tu attaques ça? Parce que j'ai peut-être une étude de cas pour toi par la suite. Il a quand même plusieurs personnes qui s'intéressent à ça, puis je pense que le quid a peut-être plus de place qu'on à la base. Le préparateur physique a plus de place qu'on pense à la base par rapport à ça, parce qu'on pense à retour au jeu, quand on parle de réaclétisation, puis tu vas aller plus en détail que moi là-dessus.
On parle souvent à physiothérapie, mais des fois, je pense qu'on saute l'étape préparateur physique, entraîneur, kinésiologue, tu ça, il a un rôle à jouer. Puis je veux vraiment t'entendre là-dessus parce que ça, on va prendre une place prépondérante, justement, dans ta pratique pendant plusieurs années.
Oui, mais tu as raison. Tu très tôt dans ma carrière de prép physique, je me suis questionné sur le chemin qu'on faisait vivre à un athlète suite à une blessure. Je trouvais qu'on passait dans un milieu clinique, un milieu spécifique, il manquait des étapes. Il me semblait qu'il manquait une forme de progression. En fait, il manquait de progression, c'est clair. En fait, la logique, c'est un peu comme ça dans le milieu du travail, c'est qu'il revient d'autres travails quand il soit apte à travailler alors que...
Speaker 1 (50:55.79)
bien, les tendances sont beaucoup plus à utiliser le milieu de travail pour feindre les adaptations, pour qu'il une adaptation spécifique à la tâche et progressive. Mais c'est un peu la même chose au niveau du sport. Il a quelque chose qui venait me chercher dans ce que j'observais, sans pouvoir nécessairement comprendre quoi. Mais il me semblait qu'on pouvait faire mieux. bien, grâce à mes enfants, je me suis retiré du milieu sportif parce que c'était des horaires de fou. Puis je me suis retrouvé dans un environnement de...
de clinique en recherche appliquée sur la douleur chronique. Donc, c'est un centre de recherche qui a été mis de l'avant par l'Université de Sherbrooke, par Dr. Loisel et Patrick Loisel à l'époque. je me suis impliqué en tant que kin et éventuellement en tant que chef d'équipe au sein de cette communauté-là qui marchait de façon interdisciplinaire, qui se rencontrait, qui réfléchissait. Et c'est probablement le moment où j'ai été le plus...
d'une imprégnée de cette idée-là qu'on fait mieux ensemble que seule dans sa cour. Par la suite, suis passé, on m'a demandé de m'impliquer au sein d'un groupe en neurotraumatologie qui était un peu dans le même concept, encore une fois, pour favoriser le travail d'équipe, ergothérapeute, physio et tout ça. Puis je suis revenu dans le monde sportif par la suite, mais là, je venais de vivre quelque chose qui me disait voilà ce que j'avais en tête quand je voyais qu'il y avait un problème. Et de là est venu tout cet intérêt-là à influencer une pratique beaucoup plus intégrée.
beaucoup plus communes, d'arrêter... comment je pourrais le dire, de l'espèce de discours de ça, ça m'appartient, ça, t'appartient, les tapis roulants, c'est moi qui m'en occupe, toi, tu t'occuperas des boss ou des ballons. Il y avait une espèce de pensée que non seulement en compétence, en expertise, mais en gestion d'équipement, de stimuler tout ça, c'était... c'était de dire, bien non, c'est pas ce qui compte, c'est l'athlète.
il a une problématique, c'est quoi qui est de mieux pour lui, puis comment ensemble on peut développer un plan, puis qui va prendre en charge le leadership de ce plan-là. Et avec le temps, puis bon, j'ai parlé de Félix tantôt, puis Félix a été un accélérateur de ce point de vue-là. On a convenu que dès le jour 1, il y a des joueurs clés, du moins du côté musculo-squelettique, locomotion, c'est le coach, le physio et le préparateur physique.
Speaker 1 (53:17.454)
dans la beaucoup si psychologie, nutrition et tout ça, mais si on parle de remettre la personne en mouvement et dès le jour 1 à l'INS, pour la plupart des sports, on tente d'être dès le début ensemble. Le coach n'arrive pas dans l'équation quand il est rendu à tel ou tel... Non, non, dès le début, il est conscient. Dès le début, on va essayer d'utiliser le milieu adapté, spécifique pour pas déconnecter l'athlète de son environnement du quotidien. il y tout ça. Il a des plus, il des moins, a tout ça,
On est très sensible à cette idée-là. Au début, le physio est leader, et graduellement, le kin va prendre la relève au niveau du leadership, et éventuellement, le coach va prendre le leadership, mais sans exclure les deux autres de l'équation. C'est un continuum, l'évolution du leadership selon où est rendue l'acquête par rapport à ses incapacités, ses capacités au niveau des exigences qu'on lui donne, versus ce qu'il attend dans son retour dans une pratique, dans un volume régulier de travail.
Alors c'est comme ça qu'on réfléchit la piste de solution. Non pas je fais mes affaires, il fait ses affaires et éventuellement le coach, on va y passer le PUC. Mais vraiment dès le début réfléchir à tous les éducatifs qui sont adaptés, qui permet à l'acclate d'accélérer son retour. Mais surtout d'éviter qu'au lendemain d'un retour sans restriction, on soit confronté aux mêmes problématiques.
Dans tout ce que tu dit, tu es revenu souvent sur l'idée des attentes et des exigences. Où est-ce que l'athlète est en ce moment? C'est quoi les exigences sur le terrain? Et comment est-ce que nous, peut accélérer la récupération jusqu'à ce niveau-là, si on veut, ou la réathlétisation? Et qu'est-ce qui le plus important à considérer à tes yeux? Mettons qu'il des préparateurs physiques, des entraîneurs, des préparatrices qui nous écoutent. Qu'est-ce qui le plus important à considérer dans ce processus-là à tes yeux?
ça prend un leader, ça prend quelqu'un qui porte le dossier, qui va s'assurer qu'il a une rigueur, organisation, des fois c'est moi, des fois c'est Félix, des fois... ça dépend avec le collègue que je travaille. Puis la chose où on l'échappe le plus en mon avis, c'est la dernière phase, celle du retour dans la pratique spécifique sportive, où si on n'a pas bien planifié le retour de façon progressive, si on ne se donne pas des indicateurs pour s'assurer que...
Speaker 1 (55:27.23)
mentalement, physiquement, l'aclette est au bon endroit, il s'en aptaise, tout ça. Je ne pas combien d'aclettes, je vais prendre l'exemple du scalpin, qui ont une reconstruction ligamentaire du genou, qui ont fait toutes les étapes cliniques qui disent qu'il est fit to go, mais lui, il n'était pas safe sur ses skis, puis il a été retourné sans restriction, sans égard à un retour progressif au niveau des difficultés, des exigences.
Quand on fait un plan, on part toujours de la finalité du plan. C'est quoi la grosse semaine d'entraînement qui l'attend? C'est quoi la grosse séance d'entraînement qui l'attend? Ça présente quoi en volume? Mettons que c'est dans le monde aquatique, en volume de nage, en volume de scie, en volume... On part de ce qu'il de pire. On regarde où il est. On essaie de construire non seulement à travers ce chemin-là, mais même au-delà.
l'entraîneur. Elle va tout être dans la complicité entre l'entraîneur et les gens qui ont amené à aller jusque-là. Et le coach n'arrive pas soudainement dans le portrait. est tout au long du processus informé, interpellé, voire même questionné sur ses idées qui pourraient être mises de l'avant. Et très souvent, ce qu'on va faire dans le milieu spécifique a été fortement influencé par ce que le coach pense de...
des pistes de solutions à apporter.
Un exemple que j'aurais de ça, c'est un peu la problématique qu'on voit, du moins en Amérique du Nord, beaucoup au niveau du retour au jeu. Et puis je vais utiliser un exemple de hockey. Je l'ai vu autant l'Inde nationale de hockey, l'Igle américaine, l'Igle junior majeure, puis on le voit dans les rangs encore mineurs, encore plus. C'est de dire que hockey, a un athlète, on a un défenseur numéro un qui joue en moyenne 25 minutes par match. Et là, il se blesse, problème mal achevé, problème au genou, peu importe. Revient au jeu deux mois plus tard, boom, première game.
Speaker 2 (57:17.262)
27 minutes de temps de jeu par match en moyenne. Ça contraste beaucoup et ça m'amène à l'étude de cas que je voulais te partager. Quand tu parles à des experts de la préparation physique en Europe, ou même dans le milieu du soccer, c'est complètement différent comme approche. Où est-ce qu'on va parler souvent du fitness de l'athlète et on va dire que l'athlète revient au jeu avant de faire jouer un match complet. On va y faire jouer seulement les 30 premières minutes du match et après ça on va le retirer.
où on va l'entrer sur le terrain à la 60e minute de jeu, puis il va jouer les 30 dernières minutes de jeu. Ça, pour moi, pense qu'il y a un gros manque à gagner pour les entraîneurs de bien considérer cet aspect-là et de travailler en collaboration avec le préparateur physique, entraîneur, kinésiologue, peu importe comment vous voulez l'appeler. Pour moi, ça, c'est...
important de dire, OK, il considérer ça, que tu ne pas juste revenir au jour le lendemain. Il a été éclairé médicalement, donc le médecin physio a mis le crochet sur le dossier. Parfait, ça veut dire qu'on est au même statut qu'on était il deux mois. Et ça, c'est un enjeu très important. Puis justement, dans un de mes cours la semaine dernière, tu vas dire, il se passe beaucoup de choses dans mes cours, effectivement, se passe beaucoup de choses dans mes cours. de façon... On essaie. Je peux pas dire si je le fais, tu parleras aux étudiants, aux étudiantes, j'essaye.
J'pense qu'ils les stimulent, c'est chier.
Speaker 2 (58:33.958)
Dans une de cours, une étudiante qui originaire de la France, qui a une spécialité justement dans... Elle veut se spécialiser en préparation physique de joueurs de soccer féminin, donc de joueurs de football féminin. En ce moment, elle accompagne une athlète de 18 ans qui est sur le point de rentrer dans le niveau professionnel. Et puis, cette athlète-là a subi une blessure au genou, un repos de six mois, commence à pouvoir reprendre l'activité et avise à atteindre les rangs professionnels justement l'été prochain.
Puis, une des choses que cet étudianteur m'a mentionné, c'est qu'elle avait d'ailleurs exprimé que la clé a perdu significativement de la masse musculaire dans sa jambe droite. Puis moi, ma question, puis là je sais que ça prendrait 46 000 informations plus, fait que va jusqu'où que tu es capable d'aller. Mais un, j'aime tout temps ça poser des questions qui rend le service à l'auditoire. De deux, moi, ça pique ma curiosité là-dessus. Par où est-ce que tu commences?
on commence par vraiment bien connaître l'athlète. Souvent, suite à une blessure, surtout si était persistante ou même répétitive, il y a des mécanismes d'inhibition qui rentrent en jeu. Puis finalement, ça va trouver une façon de générer le mouvement, autrement. Ils ne recrutent plus aussi bien ici, ils recrutent plus là. Tu vas voir aussi au niveau de l'hypertrophie comment ça s'est décliné, cette hypertrophie-là. La première chose, c'est de se donner une tête sur...
Aujourd'hui, en ce moment, la capacité de la clé et la façon qui génère le mouvement se déclinent comment pour pouvoir adresser de la bonne façon les choses. C'est sûr que pour moi, le fondement numéro un, puis je pense Félix me confirmerait, on dirait la même chose, c'est la force. C'est OK, on peut travailler, c'est appui, la proprioception, la mobilité, tout ça, c'est toutes des choses importantes. Mais à la base, est-ce que les fondements en force, en force max sont là, sont présents?
pour s'assurer que ça s'actualise éventuellement dans l'accélération, le freinage, le changement de direction, tous les pivots, puis tout ce que ça va engendrer comme stress. Ça, je dirais que la première étape, c'est vraiment d'avoir une pleine compréhension de la capacité puis de comment elle s'inscrit dans la reprise du mouvement. Par la suite, je te l'ai un peu dit tantôt, bien moi, en tout cas, ma façon de fonctionner, c'est de commencer par prêter une grande attention sur...
Speaker 1 (01:00:47.246)
qu'il attend dans son club professionnel au niveau de la fréquence d'entraînement, le type d'entraînement, le type de tâches à l'entraînement. Ça peut être très influencé par le type d'entraîneur qui est sur place, d'équipe de soutien et tout ça. Si on part de là et qu'on a un bon portrait des exigences qu'il attend pour avoir un retour, je répète, sécuritaire, durable et performant. Sécuritaire, durable et performant, c'est toute une coche.
Il va falloir dans le processus, quand on sent que l'évolution au niveau des gains fondamentaux sont là, il falloir graduellement la stimuler dans les tâches qui l'attendent là-bas. Et éventuellement, quand ces tâches-là sont réappropriées au niveau des skills, au niveau des habilités, tout ça, qu'on challenge au niveau de la fatigue et de l'endurance. Parce que ce qu'on remarque, ça, quelque chose j'ai découvert à l'époque où je travaillais avec Ski Alpin, à l'époque, le classique, c'était de faire un test sur Biodex ou Contrex.
comparer le segment post-chirurgie avec le segment qu'on appelle sain, etc. là, ce que ça révélait souvent, c'est que le membre qui a été opéré, le genou, le ligament qui a été reconstruit, cette jambe-là, souvent dans l'expression de la force sur un contexte, après peu de temps, il y avait à peu près une scimitrie entre les deux. Mais si tu pousses l'effort à de la fatigue, puis... Mais donc, au lieu de ton effort, soit de 15 secondes, soit de 60 secondes, et check la courbe.
Tu vois vraiment qu'il un impact incroyable sur la symétrie entre les deux segments, la capacité de générer une force dans le temps, de maintenir un mouvement. Puis c'est là souvent qu'on les échappe. quand je te disais que la transition entre la reprise spécifique puis celle qu'on faisait en clinique, souvent on l'échappe. Toi tu as relevé un bel exemple de reprise à 27 minutes de jeu dès le début.
bien, c'est justement, que dans cette accumule de fatigue-là, soudainement, le segment qui été réadapté, il répond plus, il... Tout commence à relâcher, proprioception décalée, la perception de l'amplitude du segment dans l'espace décalé, il écoute tous les mécanismes qui visent à protéger d'une blessure, il commence à flancher un après l'autre, simplement parce qu'il a une fatigue qui s'installe particulièrement localisée à l'endroit où il y a eu blessure, fait que...
Speaker 1 (01:03:11.683)
Je sais pas si je vais...
Ça répond et en t'as répondu à toutes les questions que j'avais en lien avec ça parce que la prochaine c'était les pièges mais t'as parlé justement un petit peu des pièges vers la fin pour moi ou est-ce que... Ok oui, des fois on va évaluer justement pis tu lors de l'épisode je pense 34, il avait un invité qui nous parlait de l'importance ou est-ce que la différence entre les deux membres inférieurs était... aidait significativement à prédire les blessures. C'est-à-dire que si t'es vraiment fort de la jambe droite, t'es vraiment pas fort de la jambe gauche.
bien justement, puis tu as ça, le déséquilibre entre les deux membres, peut amener à des blessures, puis ça on est capable de le présenter. Mais là, ce que tu as amené justement, c'est de dire comment est-ce que, OK, oui, on peut faire un effort peut-être de force maximale ou de puissance maximale, de dire OK, là on est revenu à une symétrie des deux jambes, mais toi ce que tu nous mentionnes, c'est qu'OK, mais regarde peut-être qu'après trois, quatre, cinq, soixante secondes, l'expression que tu as utilisée, ça se peut que la symétrie, elle revienne. Et donc là, de l'évaluer selon plusieurs modalités, c'est ce que je comprends en bout de ligne.
a fait tout à fait, tout à fait, puis toujours en reconnaissance à ce qu'il attend. J'aurais entraîne un plongeur dont l'action est très quadrée dans un pas d'appel. Il fait du 3 mètres, il attaque le tremplin, il va exécuter sa tâche, il va faire son entrée à l'eau, that's it. Il a une, deux minutes, trois minutes de pause. C'est pas la même chose que déballer une pente de ski sur un effort de 45 secondes, une minute et plus.
où là tu répètes des mises en charge, des tensions, des changements de direction, recherche d'équilibre et tout ça, la performance du deuxième tiers, du troisième tiers, du parcours d'un point de vue musculoskeletique, il risque d'être décliné en fonction du type de réentraînement que l'on a favorisé. Je pense que le milieu est conscient de ça. Je suggère pas qu'il pas conscient de ça, mais c'est un piège. C'est un piège de prendre des repères qui s'intéressent, qui est sensible à une variante.
Speaker 1 (01:05:05.91)
Mais la réalité qui attend cet a-clette-là, c'est dans d'autres variants, dans d'autres repères.
Les gens peuvent être conscients, mais en même temps l'oublier par certains moments. Des fois, c'est bon qu'il y ait une personne d'expérience, comme un certain Alain Delombe, qui vient et qui nous le rappelle et qui dit « OK, il porter attention à ça parce qu'on a beau avoir les meilleures intentions en même temps, et ça revient à la capacité, au jugement professionnel, il y a tellement de choses qui se passent que des fois, il des détails qui nous échappent. C'est le but des conversations qu'on a justement.
qu'on peut aller jusqu'à un certain point dans la stimulation clinique. Quand je dis clinique, ça peut être une salle d'entraînement, un gymnase, tout ça, où l'athlète est très centré sur sa tâche, très centré sur comment se comporte son genou, puis que, oui, tu peux stimuler des éducatifs qui sont plus réflexes, puis que t'es obligé de concentrer sur des stimuli parallèles, puis arrêter de penser à ton genou, puis arrêté. Ou on peut tout faire à ça. Mais il rien qui remplace à revenir dans son environnement.
avec tout le côté social que ça amène, toute la distraction que ça amène, puis le focus qui t'amène peut-être beaucoup plus vers la tactique qui est en place ou qui est travaillée ou la technique spécifique du geste que tu es en train de générer, tout ça. Et là, oublie ça, t'es plus repère, genou, repère, posture, attention, tiens-toi bien. Tout ça doit devenir réflexe.
c'est plus ton centre d'attention. Alors, il quelque part, le continuant de la réadaptation, quand t'es rendu là, t'es encore en réadaptation. Mais t'es en adaptation spécifique à la tâche et c'est pas le temps aux physios de sortir et aux préparateurs physiques de sortir. Au contraire, il n'y peut-être plus le meneur au niveau des éducatifs puis l'encadrement des éducatifs, mais il doit être encore très sensible à comment la quête répond à ces types d'efforts-là d'un point de vue réadaptation.
Speaker 1 (01:06:51.406)
L'autre chose, dirais, c'est que c'est pas le bon chemin de dire, ouais, on a une pratique d'organiser, puis on va adapter ici et là la pratique organisée de façon générique pour tous, en reconnaissance avec la situation de la clé. C'est souvent la façon de faire, puis c'est pas nécessairement une mauvaise façon de faire, mais ce n'est pas un plan de réadaptation. C'est un ajustement de l'entraînement régulier pour pallier aux incapacités de la clé.
un vrai plan de réadaptation, ce serait plus de dire c'est quoi l'entraînement aujourd'hui et là on va construire son plan d'entraînement où il a des opportunités puis avoir des tâches parallèles lorsque ces opportunités-là sont pas là. Ça change, c'est pas la même paire de lunettes que tu portes quand tu le fais comme ça, mais ça devrait être la façon de le réfléchir.
Tout à fait. Tout à fait. Là-dessus, Alain, c'est super riche, ce qu'on discute depuis déjà beaucoup de minutes, mais je m'en voudrais de ne aller dans les questions éclaires. Parce que j'adore ces questions-là, puis je pense qu'elles jouent un rôle important pour tout le monde, parce qu'elles nous permettent d'en apprendre un petit peu sur les personnalités qui viennent sur le podcast. Puis je sais des fois que les gens m'ont dit « je vais avoir une conférence on m'a relancé sur telle question que j'ai dit, puis telle affaire, puis ça stimule souvent des réflexions.
J'en ai mis deux extras pour toi, invité spécial là-dessus. Mais on va commencer par les traditionnels, puis on va terminer par les deux extras qui sont peut-être un peu plus ludiques.
de baisse.
Speaker 2 (01:08:21.39)
C'était pas mon intention de parler des Packers, je parle pas des Packers, je veux pas que tu parles des Eagles. En ce moment, on est pas dans une bonne place. Ça marche. Si tu veux retourner en arrière et te donner un conseil à toi-même quand t'avais 22 ans, donc on parle de 2003, 2004 à peu près, ça serait quoi?
la première chose que je remettrai en question c'est qualité versus quantité. Moi j'ai eu de nombreuses opportunités d'accompagner différents univers sportifs. À chaque fois j'étais excité par le projet, le défi puis au détriment de la qualité. un moment donné j'encadrais beaucoup d'acclètes. Je me suis entouré pour me seconder mais quand même c'était beaucoup de beaux défis. Aujourd'hui j'aurais définitivement un
pour pas faire un je veux pas faire un jeu de mots, mais un temps d'arrêt, j'aurais une petite pause. Puis une des personnes qui m'a aidé dans ça, dans cette réflexion-là, c'est mon ami Raymond Veillet, qui je pense c'était après la première bouteille de vin, je me souviens plus, là on a eu, tu il m'expliquait comment lui s'impliquait après, comment il accueillait une nouvelle athlète, comment il l'accompagnait, sur quelles bases, quels étaient ses critères. Je me suis rendu compte à quel point il était...
rigoureux en amont dans est-ce que les conditions sont là pour accompagner favorablement cette attaquette-là dans ma pratique alors que moi d'emblée je disais oui papa ça je découvrais ce que ça voulait dire alors je te dirais que c'est définitivement une chose que je prêterai attention reconnaître mes limites être humble par rapport à ce que je peux apporter pour guérir le cancer là j'ai une contribution amenée j'ai une façon de le faire reconnaître que ça là c'est limite puis que d'autres personnes aussi peuvent contribuer à la même problématique
Je te dirais aussi que j'aimerais... il faudrait que je sois mieux organisé. Ça, c'est mon ami Charles qui m'a dit un jour, Alain, construis-toi un meuble et mets dans des tiroirs les différents dossiers dont tu gères. Parce que moi, c'était avec un grand tiroir, tout mélangé, avec une fluidité. Je vous donnais une anecdote dans un de ces retours-là de Winnipeg, suite à deux semaines avec Volleyball Canada.
Speaker 1 (01:10:37.678)
j'appelle Charles, c'est clair que dans ma voix, a un ton d'urgence. Charles, j'ai besoin de toi, je veux parler. Aucun problème, Alain, ça va me faire plaisir de t'accueillir. Laisse-moi regarder mon agenda. demain matin, non, demain matin, je coupe le gazon. Puis là, c'était comme... C'est comme, suis moins important que le gazon, ça va pas bien. Mais derrière ça, y avait... T'sais, autant lui, il avait des tiroirs, il y avait...
pris un engagement face à sa conjointe, il ferait le gaffe, il faut dire qu'il y avait 20 000 pieds qu'il à couper. Mais le message qu'il me lançait, c'est un message qu'il me lançait, c'est regarde, organise tes choses, focus sur une chose à la fois, commence pas à avoir de la distraction puis mélanger toutes ces choses-là. C'est ce que je conseillerais aux jeunes de 22 que j'ai été, d'être beaucoup plus structuré, organisé, ricoureux, discipliné. Je vais te prendre un exemple.
le peu d'échanges qu'on a eu à ce jour, tu représentes ça à mes yeux. Tu as bien cerné les aspects dans lesquels tu vas t'impliquer dans ta carrière en ce moment. Tu les as bien organisés dans la semaine. Tu as une famille aussi à travers ça. Donc, de trouver l'harmonie à travers ça, c'est exactement ce que j'étais pas dans 20 ans. Je commençais à 6, je finissais à 11, puis je faisais du mieux que je faisais. Je pouvais sans nécessairement que ça soit bien organisé.
Merci du compliment. Je te retournerai la pareille dans le sens que ton deuxième point, disais plus d'humilité. Je pense que clairement aujourd'hui, on peut l'assentir. Ça ça, mission accomplie, mais ça fait aussi que ta perspective est très riche parce qu'on voit les nuances dans tout ça. Pour moi, ça, a beaucoup de valeur. Là, des fois, les gens qui ont une belle richesse au niveau des expériences, ça leur permet d'avoir un bon prognostic sur le futur. À tes yeux, qu'est-ce qui va devenir un avantage compétitif dans le monde du sport dans 10 ans?
Speaker 1 (01:12:33.166)
C'est une bonne question. Je crois qu'on baigne dans une multitude d'opportunités en ce moment technologiques au niveau du savoir, au niveau de l'expertise disponible. On est dans une époque où les infrastructures, je regarde l'équipement de l'INS puis je pense à ma première décennie dans ma profession où, mon souvenir, les bars olympiques étaient plus rouillés que ça.
Je crois qu'on est à un endroit où l'avantage compétitif, ça demande, oui, l'expertise, la connaissance de pointe et tout ça, mais c'est beaucoup, à mon avis, sur comment on l'utilise pour atteindre les objectifs et vraiment agir sur ce qui compte le plus dans l'évolution de cette... Je pense qu'actuellement, je reconnais plus de moyens, d'opportunités, de potentiels que d'habilité à...
optimiser ce potentiel-là dans la réalité du coach, dans les objectifs de performance que l'on se donne ou qui sont clairs ou des fois pas si clairs que ça, aussi partagés que ça. Alors je continue de penser à la petite phrase de Charles au niveau des briques. C'est pas combien de briques que t'as, c'est combien... bien, ça t'en prend quand même. C'est comment tu vois les agencés avec le mortier, tout ça, qui va faire une différence. Je continue de... être curieux.
faut toujours s'intéresser à ce qu'il de contemporain récent. Il faut tout le temps garder l'esprit ouvert, mais il faut aussi développer les compétences puis le savoir-faire dans l'habilité d'actualiser ça et surtout, focus sur le pourquoi on le fait. Je continue de penser qu'il y a là l'avantage compétitif.
plein de sagesse et ça fait un lien aussi avec le jugement professionnel qu'on parle depuis quelques instants. Si tu peux mettre une citation sur un Jumbotron dans un arena ou un stade, dans un stade de football peut-être, ce serait laquelle? Puis qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent?
Speaker 1 (01:14:32.43)
Ce ne sera pas « no pain, no gain ». Il peut avoir des avantages des fois à avoir ça. Ça pourrait être bien des choses, mais si j'ai à stimuler une curiosité, lui dirais « Coupe-toi de tes gros cailloux ». La semaine passée, c'est intéressant. a une jeune femme brillante, nouvellement au sein de l'équipe, Thalia, qui compose avec...
une maîtrise, une excellence sportive comme athlète dans le domaine du cyclisme, puis il l'INS, puis c'était un peu le brouillard par rapport à ce que je fais, comment j'organise ma semaine et tout ça. C'est le seul discours que j'ai tenu, l'idée de s'intéresser d'abord aux deux premières priorités, organiser sa semaine en fonction de ça. Puis c'était très banal ce que je lui ai dit, c'était très simple ce que je lui ai dit. Puis elle m'a réécrit avant-hier en disant « wow!
une clarté d'opinion, mon Dieu, ok? Mais c'est ça, dirais. Oupé vous de vos gros cailloux.
Tout à fait. Je pense qu'on l'oublie souvent. Des fois, les dictons simples, ça a une grande valeur et ça persiste à travers le temps parce que ça a une grande valeur et c'est significatif. Tu disais tout à l'heure que l'organisation va bien. C'est un défi continuel dans sens qu'il faut s'adapter aussi à travers le temps. À l'organisation, qu'il soit kinésiologue, c'est un enjeu. À chaque cinq, six mois, a tout le temps quelque chose qui arrive et il faut se réadapter. Il faut faire du mieux qu'on peut, mais prioriser les gros cailloux, pour moi, ça me parle beaucoup.
Et là, les deux questions plus personnelles. Personnelles dans la chasse, parce qu'on ne s'en va pas dans le personnel de qu'est-ce qu'Alaï boit le dimanche soir, si vous le partagez, t'es bienvenue. Mais deux questions qui m'intéressent particulièrement. La première, c'est plus avec, comme je te disais, ma gang d'amis, tout ça. On aime ça parler de l'entraînement, le fitness, ces choses-là. On écoute plein d'affaires, on discute de plein d'affaires. Puis, je l'ai formulé du côté du jeu, partant réserviste, coupé, start, bench, cut, qu'on utiliserait en anglais.
Speaker 2 (01:16:36.92)
Et parmi les trois options suivantes, laquelle serait partante, réserviste ou coupée pour vivre une belle vie active? On est des personnes dans la trentaine, on veut vivre une belle vie, et tout ça. Qui est partant? Qu'est-ce qui partant? Qu'est-ce qui est coupé? Qu'est-ce qui est réserviste? Un deadlift de 525 livres, un VO2 Max de 65.
ou cinq overhead squats complets sans douleur. Pour les gens qui se posent la question, je suis capable de faire aucune de ces choses-là en ce moment. C'est juste la fantaisie. Mais c'est quand même souvent dans le... On va dire pour le deadlift et le VO2 max, là on est dans le top 5, top 10 % par rapport à ton groupe d'art. Je vais juste t'écrire de savoir ta perspective par rapport à ça.
tu m'offres aucune teinte de gris, est-ce que je peux voir? Parce que, dans le fond, si tu mets pas des données sur ça, puis tu parles juste de la valeur de chaque chose, il y en aurait une. Si on parle santé, autonomie et tout ça, la force est hyper importante. Si ta vie active tourne plus autour des activités d'endurance et tout ça, la VO2 va avoir un impact important. Mais si on parle plus de façon fonctionnelle, de façon...
mobilité, stabilité, coordination, équilibre et tout ça, ben ton overhead squat gagne la panne. mon réflexe, pis à cause peut-être de mes influences de réadaptation, je mettrai comme partant l'overhead squat. suis tellement de l'univers de la force pis du système néromusculaire, fait que je vais mettre le deadlift en deuxième. Pis le VO2, j'aime pas courir.
intéressant ce que tu dis, un merci de ton honnêteté, mais deux en même temps de dire si je comprends bien, c'est comme les Over-Ed Squad sont peut-être plus une fondation pour tout le reste. tu l'élément, puis je trouve ça intéressant parce que je m'attendais à ce que le VO2Max soit peut-être plus élevé parce que ça a quand même un impact, on s'entend, les trois ont un impact, sinon ils feraient pas partie de la question. Mais il a un gros enjeu de blessures, tu quand tu arrives dans les personnes âgées, quand tu arrives à un certain âge, de dire si tu n'as plus de force, les blessures arrivent parce que tu as...
Speaker 2 (01:18:43.246)
Tu prenais une boîte ou tu prenais un pot qui était peut-être au-dessus de ta tête, puis là, tu n'es plus assez fort pour justement l'amener plus bas, puis là, ça fait que ton épaule, ton coude, n'importe ce qui se passe.
Tout ça a une valeur, une importance. Je reviens à tout ce que je t'ai dit à date, savoir c'est quoi les exigences du quotidien de cette personne-là. cette base-là, quelle sorte de vie active elle a. Une vie active, peut tirer dans tous les sens et ça va un influence. Est-ce que le deadlift c'est bon? Oui. Est-ce que le VO2 max c'est un indicateur clé? Oui. 65? 500 quelques livres? 500, quelques livres. Moi je peux te dire que...
plus jeune dans ma carrière, je me suis beaucoup intéressé aux personnes de 60 ans et plus. C'est quoi les indicateurs? C'est quoi les variables? Puis il y avait un homme qui pas là à l'époque, qui faisait beaucoup de recherche sur le domaine, puis qui avait clairement démontré que, hey, boy, il faut parler juste de l'aptitude d'aérobie et du VO2. Mais the name of the game, c'est la force au niveau de l'équilibre, au niveau de prévenir les fractures de la hanche, au niveau de l'autonomie. Ouvrez ton...
ton pot, qui à moment donné, t'es plus capable de l'ouvrir, puis tu t'ajoutes des outils pour compenser, mais quand même, la force musculaire dans le vieillissement de la population, d'un moment pour moi, une priorité absolue, t'sais, dans cette husser, «sure, name it».
Super. Je pensais que c'était important de en parler un par intérêt, mais deux, ce que tu viens de dire, pour moi, ça parle à tous les professionnels qui sont dans différents postes de dire, oui, vous êtes professionnels, oui, vous faites ce que vous avez à faire professionnellement, mais ce que vous occupez de vous-même ou aussi en bout de ligne, parce que si voulez avoir une carrière durable, c'est un élément important. » Dernière question. Je t'ai promis qu'on parlerait pas des Packers, donc les Packers seront pas un choix. Pour mettre les gens en contexte, les Packers de Green Bay sont une équipe de football dans la NFL qui font partie de la division de la NFC North.
Speaker 2 (01:20:32.534)
Et puis, j'essaye qu'il quelques personnes... on a dessus une casquette. OK, on une casquette qui vient ici parce que bientôt, Alain va être appelé à trahir son équipe. Je te renvoie le jeu Partant réservé scoupé. Parmi les trois options suivantes, laquelle des équipes serait partant réservé scoupé pour gagner le Super Bowl avant les Packers dans les prochaines années en provenance des NFC North? Si il a une équipe qui devrait gagner le Super Bowl puis que ça te dérangerait moins que les autres, ce serait laquelle parmi...
les Lions de Detroit, les Bears de Chicago ou les Vikings du Minnesota qui sont trois équipes rivales des Packers de Green Bay.
bien je vais aller du côté des Lyons, c'est sûr. Moi j'ai été témoin peut-être toi aussi des années de Barry Sanders, toute... bien en tout cas c'était de la magie à chaque action. Mais bon c'est une équipe, puis une population, des fans de toujours de football qui ont jamais laissé tomber leur équipe malgré l'absence d'un play-off, malgré l'absence de succès d'un play-off et qui enfin vit une année...
qui peuvent nourrir un peu leur passion puis qui peuvent enfin les faire triper au niveau du succès. On a présentement un corps arrière qui vit sa rédemption puis qui émerge après un passage, longue marche à travers le désert. On a un entraîneur qui a amené un enthousiasme, une énergie, un changement au niveau de la culture, d'être gagnant. Puis tu sens vraiment qu'il y a un humain derrière cette espèce de masse musculaire-là. Ça ne devrait pas être son ennemi.
Donc oui, les Lions, définitivement, c'est une équipe que je ne voudrais pas voir battre les Packers, mais qui me semble due à leur histoire puis due à toutes les actions qu'ils ont mises de l'avant pour devenir une équipe de pointe, mériter ce champ.
Speaker 2 (01:22:24.662)
Ça te dérangerait moins. Puis là, on veut savoir qui tu coupes. Est-ce que tu coupes les bears ou les vikings? Moi, je pense que je sais la réponse, mais je curieux de t'entendre.
Mais moi je coupe les Vikings.
les banquets ils comme oh! Il a une virement de situation, je pensais que ça allait les bears.
bien, c'est toutes des équipes qui... je pense qu'il des choses qui me plaisent, qui me plaisent moins. Je trouve que les Vikings ont changé, ils ont... la boussole a pas toujours pointé vers l'excellence, je trouve, au cours des dernières années. Je trouve dans leur choix, dans leur passion. je trouve remarquable cette année, pour ceux qui s'intéressent à ce sport-là, de voir qui a réussi le défi de remplacer leur partant en corps arrière suite à une blessure et qui n'a pas réussi. Les Vikings n'ont pas réussi, je pense.
pas à la hauteur de ce s'attendre. Les Bears se sont accrochés, c'est pas... ça a été compliqué leur chemin cette année, mais se sont accrochés à chaque jour. Et éventuellement, on commençait à émerger vers la fin de saison. Pas tout le temps agréable à regarder, pas tout le temps du beau jeu. Même des fois, t'as l'impression qu'on était en début de saison, dans les derniers matchs de la saison. moi, j'ai apprécié leur résilience, j'ai apprécié le fait que les joueurs sont restés dans la...
Speaker 1 (01:23:37.038)
l'engagement et la croyance que c'était possible jusqu'à la fin. Alors j'ai beaucoup apprécié cette... en tout cas la perception évidemment, regardes ça à la télé, je sais pas, mais de ce que je perçois du spectateur que j'ai été, j'ai apprécié ce côté-là.
Super. Alain, ça fait déjà un bon bout qu'on se parle. Merci beaucoup de ton temps. C'est un coup d'opportunité comme on le disait tout à l'heure. Merci beaucoup de nous partager tes expériences. Avant que je conclue ça de façon plus officielle, est-ce que tu aurais un mot de la fin pour l'auditoire, pour les personnes qui nous écoutent?
bien je dirais simplement que j'ai encore une belle vie mais je pense que j'ai été un des privilégiés. Lorsque j'ai fait de l'envie, j'ai eu plein et pourquoi je dis ça c'est parce que d'un, on me fait confiance dans plusieurs organisations sportives pour pouvoir avoir un, tenter d'avoir un impact puis une influence positive mais aussi j'ai croisé une multitude de personnes qui ont eu la générosité de me...
de répondre à mes questions, de m'accompagner, de faire partie de mes réflexions, de m'appuyer, de me soutenir. Alors, manifestement, la vie que j'ai eue à ce jour dans ce milieu sportif-là a été du bonheur absolu. Puis ça continue de l'être. Puis, bon, pour combien de temps, on verra bien. Mais en tout cas, pour l'instant, je constate que pour les gens qui ont un intérêt à aller là, c'est vraiment un milieu où il a...
ou pas de routine, c'est continuellement la résolution de problèmes, gros bon sang, la poursuite, la curiosité scientifique. y a beaucoup de choses qui font que c'est stimulant. L'enjeu numéro un, c'est que ton agenda, est... Mettons tu veux planifier à l'OTR, jeudi prochain, il va falloir que t'attendes tard avant de savoir si t'es disponible. Mais ouais, j'ai eu cette chance-là, puis j'ai eu la chance aujourd'hui de te parler, puis maintenant, depuis six mois, de te compter dans...
Speaker 1 (01:25:33.806)
dans mon réseau. Moi, chaque fois que je rencontre une personne qui amène une expertise comme la tienne ou dans d'autres domaines, puis qui m'amène à voir autrement, à réfléchir autrement ou à recadrer l'information autrement, comme on l'a vécu récemment ensemble, ou t'es parti d'un fonds d'écrit que j'ai fait, puis tu l'as repositionné, puis tu l'as simplifié, ça, bien moi, à chaque fois, c'est du bonheur. C'est le fun de faire partie d'une communauté.
qui a une générosité et qui est transparente à la partager. ça serait mon mot de la fin, je dirais quelle belle vie et je vous la souhaite.
Merci pour ce beau témoignage. Ce que tu dis me parle beaucoup parce que c'est de la co-création pur et dur. C'est vraiment riche dans n'importe quoi ce qu'on fait quand on peut être dans un mode comme ça de co-créer les choses. C'est le fun. On va plus loin d'un, mais c'est toujours plus le fun quand on fait ça en équipe. Là-dessus, Alain, merci beaucoup de ton temps encore une fois. Merci de nous avoir parlé de tes expériences. Pour tous les éditeurs et éditeurs de temps en arrêt, vous dis à la prochaine pour un autre podcast. Bye.
Salut tout le monde, c'est Coach Frank avec un petit rappel pour vous avant que vous partiez pour vos autres projets de la journée, que ce soit une pratique ou un entraînement. Est-ce que vous voudriez recevoir une petite réflexion de ma part par courriel? Est-ce que vous aimeriez ça vous faire challenger dans votre travail? Si oui, la réflexion du coach est pour vous. C'est quoi ça? C'est un petit courriel textuel qui partage les idées, concepts et débats qui anime mon esprit dans les dernières semaines.
C'est très court, 250 à 500 mots. Et donc, si vous voulez recevoir ce genre de courriel qui va susciter de la réflexion, bien, visitez le doctorcoachfrank.com dans la section contact et inscrivez-vous. Sinon, et bien, je vous dis à la prochaine et merci d'être avec moi dans l'aventure Tent d'arrêt.