Speaker 1 (00:00.96)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt.
épisode 138, ski acrobatique, Jeux Olympiques, transition d'aclettes à entraîneurs, maîtresse et limite et évoluer dans son coaching avec Audrey Robichaud. Bonjour tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec temps d'arrêt est de déconstruire tout ce qui touche à l'art et la science du coaching. Je m'intéresse à ça parce que ma mission est de créer une expérience sportive positive pour toutes les francophones en maximisant les bienfaits du coaching.
Avec Temps d'arrêt, je contribue à cette mission en questionnant le statu quo, en discutant avec des personnes expertes du sport et en partageant les dernières avancées scientifiques. Au quotidien, je contribue également à cette mission comme professeur en kinésiologie, en menant des recherches sur le coaching, le sport et le développement professionnel, ainsi que comme conseiller auprès d'entraîneurs et de professionnels. Si tu viens de découvrir Temps d'arrêt avec Coach Frank, abonne-toi et évalue le podcast sur ta plateforme préférée.
Pour nos fidèles auditeurs et auditrices, suivez-nous sur les médias sociaux, à rebars, coach Frank PhD, dans un mot, et partagez avec vos amis. Ça prend 5 secondes et ça va contribuer à ton développement ainsi que celui de notre système sportif. Pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invité est Audrey Robichaud. Audrey est une figure reconnue du ski acrobatique québécois. Après avoir chaussé ses premiers skis à 4 ans et découvert le ski acrobatique à 7 ans,
Elle a brillamment représenté le Canada pendant 13 ans au sein de l'équipe nationale, participant à pas un, pas deux, trois Jeux Olympiques. Suite à sa retraite sportive en 2018, a entamé une transition vers le coaching, tout en poursuivant un baccalauréat en intervention sportive à l'Université Laval. Elle a d'abord assumé le rôle d'entraîneur-chef dans son club régional pendant quatre ans, tout en contribuant au programme sport-études de la région de Québec.
Speaker 2 (02:02.126)
Depuis trois ans, Audrey met son expertise au service de l'équipe du Québec de Boss et vient de compléter sa première année comme entraîneur-chef de cette formation, transmettant ainsi son savoir-faire et sa passion à la relève du ski acrobatique québécois. Et quand on dit transmettre sa passion », on peut vraiment le sentir, un, en début d'épisode quand il nous parle de sa passion un peu pour son sport, mais particulièrement en toute fin d'épisode.
quand elle nous laisse avec un massage assez fort pour la communauté sportive et la passion et l'engagement qu'on doit mettre justement dans le sport, que ce soit le ski, le tennis ou autre. Donc, si tu es une athlète ou un athlète qui considère le coaching, un ou un jeune entraîneur qui vient de commencer à coacher, l'épisode va t'intéresser parce qu'Audrey révèle avec une énergie contagieuse tous les apprentissages de son parcours. Peut-être pas toutes, mais bref, beaucoup d'apprentissages.
Ensuite de ça, si tu cherches des façons de mettre tes limites dans ta vie professionnelle et de les communiquer, es aussi à la bonne place parce qu'on en parle pendant quand même un bon moment, Audrey et moi ensemble. Je pense que les deux, a eu cet enjeu-là et on doit le faire au quotidien. Ceci étant dit, cet épisode est présenté par Très Bon Point, une équipe avec les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins qui offre à la communauté sportive de l'accompagnement individuel, des ateliers de groupe et de la recherche appliquée à leurs enjeux. Là-dessus tout le monde, je vous souhaite un bon podcast.
Audrey, bienvenue à temps arrêt.
Merci beaucoup de me recevoir!
Speaker 2 (03:29.646)
Ben voyons, ça me fait plaisir, ça me fait surtout plaisir que tu prennes du temps pour venir partager un peu ton expérience, expertise. Donc, coach de ski acrobatique, moi j'étais curieux de savoir en premier, qu'est-ce que ça mange en été un coach de ski acrobatique?
Ça mange quand même du sciacrobatique, c'est ça l'affaire. Ça l'en mange un peu moins régulièrement parce que c'est sûr qu'il a pas de neige en été, mais on court quand même les opportunités d'entraînement. À mon niveau, fait, entraîneur de l'équipe du Québec, on s'entraîne toute l'année. C'est sûr qu'il n'y a pas de neige en été, ça qu'on doit un petit peu se réinventer. On fait d'autres entraînements qui vont avoir un lien avec notre sport, mais on s'entraîne.
tout le temps. J'entraîne tous le temps mes athlètes, qu'ils s'entraînent pas mal à l'année longue.
Puis là, pré-entrevue, pré-conversation, tu me disais que tu t'en vas un cours de trampoline aujourd'hui. Est-ce que c'est toi vraiment qui es en charge du cours de trampoline?
C'est ça, nous autres, en ski acrobatique, nous autres en boss, en fait. Il a pas juste la ski les boss, mais il aussi des sauts. Le trampoline, c'est une manière de pratiquer nos sauts de manière sécuritaire avant de le faire sur un ramdo, fait, puisqu'on s'entraîne aussi sur le ramdo, qui est fait un saut qu'on aterrit dans l'eau. Puis après ça, on va sur la neige. Le trampoline, c'est comme la première étape avant d'aller faire un nouveau saut, mettons sur la neige. Je comprends.
Speaker 1 (04:54.764)
Oui, on est en charge aussi des cours de trampoline. Ça fait partie de notre curriculum d'encadrer ces entraînements-là.
Super intéressant. là, on en a parlé un petit peu il a quelques instants, encore une fois après l'entrevue, tu me parlais un peu de la transition d'athlète entraîneur dont tu as une carrière, on va dire émérite avec des participations aux Jeux Olympiques. Tu prends ta retraite dans le coin de 2018, si j'ai bien compris, tu transitionnes à coach. Des fois, les gens vont dire qu'un athlète devient coach parce qu'il n'y a rien d'autre à faire et tout ça. Je rétulais un petit peu tes mots.
Mais là, toi, comment est-ce que tu en es devenu à devenir coach?
Ben honnêtement, ça a été un peu une réflexion au long terme, tu sais, j'étais en réflexion beaucoup en 2014, en fait. En 2014, c'était comme, je ne savais pas si je voulais continuer ou arrêter après les Olympiques de Sochi. Donc à ce moment-là, je me suis un petit peu tournée vers une conciére d'orientation. On salue Sophie Brassard de l'INS qui m'a en fait fait remplir des tests pis de voir, mettons, c'était quoi mes intérêts, pis tu sais, comme, tu sais, c'était quoi, mettons, par rapport à...
moi qui j'étais, qu'est-ce que je voulais faire un petit peu dans le futur, après ma carrière de ski. Quand on m'a sorti des programmes universitaires-collégiales ou des emplois, mettons futur, il avait comme infirmières physio, psychologues, puis elle m'avait sorti le baccalauréat en intervention sportive. Moi, honnêtement, je savais même pas que ça existait, ce bac-là. Moi, dans le fond, ce qui m'intéressait beaucoup, c'était la relation d'aide avec les gens qui feraient des liens.
Speaker 1 (06:37.234)
Dans le domaine de la santé, ce qui m'intéressait aussi c'est le sport. C'est vraiment la relation d'aide qui m'a cherché beaucoup. Elle m'a sorti, la Réunion d'environnement en sport, parmi d'autres programmes, plein d'autres affaires. En 2014, je savais pas si voulais continuer ou pas, j'ai fait deux ans, et là tu es rendu à la moitié de ton cycle olympique.
Tu vas continuer. Parce t'es rendu aussi loin, sais. Pourquoi pas? Fait que, au final, ma décision s'est arrêtée avec le bac à l'Oléan en intervention sportive en 2018. Sauf que, moi, j'ai arrêté de faire mon sport, en fait, quand j'ai arrêté d'être athlète, bien, en fait, j'étais un petit peu tannée d'être toujours dans mes valises, fait que j'étais comme, ben, moi, j'ai offert de l'administration du sport. Tu moi, c'était comme, je voulais comme me déposer à la maison.
Je voulais avoir un petit job, pas de bureau, mais un peu de même. Moi, je voyais plus la stabilité. Je m'en allais vraiment dans la direction plus administration du sport. Au final, dans le bac, c'est pas mal plus un bac dans le coaching. Ça nous apporte à faire trois stages dans notre bac. Mon premier puis mon deuxième stage. En fait, les trois stages, on peut les faire en coaching, mais le dernier stage, peut le faire en admins.
Mais moi, j'ai fait mon troisième stage en admins parce que ça me tentait d'explorer ça aussi. Mais bref, dans mon parcours de bac, j'ai dû faire deux stages en coaching. Puis en même temps, ma job d'étudiante, c'était de faire du coaching. J'étais coach en chef de mon club ici à Québec, au Centre de ski L'Orelais. Puis là, je me suis rendu compte, j'avais fait du coaching avant. J'avais fait du coaching que tu prends une athlète dans ta journée, puis après ça, après la journée, tu ne la revois plus, cette athlète-là, parce c'est comme des camps d'été.
Je faisais ça un peu sur le site pour me ramasser des sous quand j'étais acclète. Mais là, j'ai vraiment vu c'était quoi, mettons, la progression d'un acclète plus qu'une journée. J'en ai vécu, je les ai vus, mettons, atteindre leurs objectifs, avoir une progression, une évolution sur plusieurs fins de semaine, plusieurs semaines, plusieurs mois et années parce que là, j'étais coach dans mon club pendant quatre ans. Ça me fait...
Speaker 1 (08:55.906)
cette relation-là que je veux avoir, les liens que je veux utiliser avec les a-clets, bien, dans le fond, j'aime vraiment ça faire dans le coaching. Fait que c'est comme ça que j'en suis venue comme, OK, bien du coaching, peut-être que c'est accessible. mais bien, aussi un enjeu que je voyais dans le coaching, c'est que je connaissais pas beaucoup de femmes qui le faisaient aussi, tu pis pour moi, je savais pas si c'était possible nécessairement d'aller faire du plus haut niveau, mettons, en étant femme, parce que ça, on le voit pas beaucoup, tu c'est très rare.
Mais en tout cas, de fil en aiguille, je me suis dit, « hey, finalement, j'aimerais m'en encadrer des jeunes, de les voir évoluer, grandir, de les voir atteindre ces objectifs-là, puis de faire partir peu de leur cheminement. » C'est ça, en fait, qui m'a dit, « finalement, ma passion pour le sport, elle peut être mise en contribution. J'aimerais savoir cet impact-là avec les athlètes, comme mes entraîneurs l'ont fait avec moi.
sans ces entraîneurs-là, je ne me serais pas rendu où j'étais. Je me dis, ils ont tellement eu un impact important dans ma vie, ils m'ont tellement aidé, ils m'ont tellement apporté que j'étais comme moi, j'ai le coup de faire ça pour d'autres gens aussi.
Un, c'est inspirant ce que tu me partages. J'entends deux choses. La première, c'est que tu ne l'as pas faite par défaut, tu l'as faite vraiment de façon délibérée. La partie qui résonne le plus avec moi, c'est ce qui m'a fait triper. Quand j'avais commencé à coacher du football aux primaires, je était probablement à secondaire 1, secondaire 2 à l'époque, à Langouais-de-Saint-Georges-de-Bosse, pour mettre les gens en situation. Tu enseignes à un...
un aclète, je pas si on peut dire un aclète de quatrième ou cinquième ou de sixième année, Puis là tu l'enseignes, puis là tu vois finalement qu'il maîtrise l'habileté que tu as enseigné, puis là il l'a fait, puis il la met en exécution. Puis c'est petit déclic là quand tu vois que les séances ou le coaching qu'on a fait ensemble, le travail qu'on a fait ensemble, ça t'amène à maîtriser le skill. Je trouve que c'est tellement gratifiant, tu C'est-tu un peu ça qu'il vient de chercher justement dans la relation d'aide?
Speaker 1 (10:50.862)
Oui, tu sais, j'ai eu la chance de, quand j'ai travaillé au club ici, tu j'avais des athlètes. Tu sais, je veux moi, quand je suis rentrée dans le club, bien là, moi, j'étais nouvelle un peu dans cette, dans cette sphère-là. Fait que là, j'étais comme, moi, j'ai le goût de coacher tout le monde. Tu tous les nouveaux. Tu j'étais pas comme genre, donnez-moi les plus vieux, les meilleures. Tu sais, j'étais comme, donnez-moi ceux-là qui commencent, tu sais, donnez-moi genre les, petits six, sept ans là, que genre, faut que tu leur baisses la barre dans le chairlift avec eux autres. Tu tu j'étais comme, moi, ça m'a vraiment, j'aimais ça, tu m'occu
toutes sortes d'aclettes, puis de devoir m'adapter à leur réalité et à leur niveau. J'adorais ça. C'était vraiment le fun justement de voir. J'en ai coté des plus jeunes, puis je les ai vus évoluer dans mon club. je suis coach de l'équipe du Québec, ces jeunes-là sont comme bientôt sur mon équipe. C'est vraiment cool. C'est pour vrai de voir que tu as fait une petite partie de leur cheminement.
Un jour, va être des excellents skieurs, des très bons athlètes, mais que tu aies eu ce genre d'impact dans leur personne. Ça va être des bons citoyens, parce qu'ils ont appris à persévérer, ou ils ont appris à être gentils. y a ces valeurs-là que je suis contente d'avoir eu un impact sur eux. comme ça un peu. C'est comme ma drive aussi.
Juste leur apprendre le désir de se dépasser, de s'améliorer, de travailler, de pratiquer. Quand tu fais ça, tu peux atteindre aussi des objectifs dans un certain sens. Je pense que tu n'as pas répondu, mais je suis curieux d'aller encore plus loin là-dedans. C'est quand même particulier, je crois, parce que j'oserais dire, je n'ai pas de données scientifiques pour backer ce que je vais dire là, que la plupart des athlètes qui atteignent le niveau olympique, même le niveau professionnel,
veulent pas nécessairement retourner avec les jeunes. C'est quand particulier que tu décides de t'intéresser à ça. Puis je te lève mon chapeau parce que ça en emprunt. Puis je pense que dans plusieurs contextes, on devrait être encore plus soucieux de mettre les meilleurs coaches avec les plus jeunes justement parce que c'est là que ça repart en bout de ligne.
Speaker 1 (12:58.798)
Oui, puis tu sais, je veux dire, c'est la base de la pyramide, c'est en fait, sais, les plus jeunes leur apprendre les bases, tout ça. Ça, tu c'est super important, là, tu sais, quand je regarde, mettons, moi, je suis comme un peu plus haut dans la pyramide maintenant avec mes athlètes, les provinciales, mais tu sais, à ce niveau-là, au plus bas niveau, tu sais, c'est super important d'avoir des bons entraîneurs parce que c'est des entraîneurs qui vont donner la flamme. Tu sais, c'est ces entraîneurs-là qui vont...
donner la drive à ces athlètes-là de vouloir continuer. Moi, je me souviens encore de mes entraîneurs quand j'avais 7-8 ans. Je m'en souviens encore. C'est comme l'animateur de camp de jour que tu as eu quand tu étais au camp de jour l'été. Son nom s'est pirouette et tu t'es tripé sur lui parce qu'il était cool. C'est la même chose. Tu leur donnes tellement un environnement qui tripe, qui ont du fun, qui ont le goût de continuer à s'impliquer. Ça va faire en sorte que dans le DLTA, c'est ça au final. L'étape finale, c'est le sport pour la vie.
Au final, le but, c'est d'avoir des personnes qui vont rester impliquées et qui vont vouloir faire ce sport-là le plus longtemps possible, puis qui ont du plaisir à le faire.
Le plaisir, je suis sûr que tu es encore mieux placé que moi pour le dire, mais comme d'apprécier ton sport et d'avoir la flamme, ça te garde motivé, ça appente quand il fait moins 32 et que des fois tu n'as peut-être pas le goût de te pointer parce que c'est ta 46e séance d'entraînement consécutive. Ça, n'est jamais arrivé, je suis sûr que ça n'est jamais arrivé.
Ça serait peut-être un autre sujet, mais tu c'est sûr que des hauts pis des bas, peu importe dans n'importe quel super-entraîneur ou acclète, il y en a aussi, mais... Je qu'il faut souvenir des beaux moments!
Speaker 2 (14:33.421)
J'écoutais, fait, partant en libre, il en a des qui vont dire que je n'ai rien à faire, mais moi trouve ça super intéressant. J'explore un peu la philosophie stoïque, puis l'influenceur, je pense pas que dire ça, ça représente vraiment peu la qualité de ses interventions. Mais le point avec ça, il c'est comme, il faut que tu ailles les bas, il que ailles les frustrations pour apprécier les hauts, pour apprécier les joies, pour apprécier les réussites. Et si tu n'as pas la journée à moins 32, c'est tu 46 journées d'entraînement consécutif.
Tu peux pas apprécier la fois que tu as descente par une journée qui fait moins 5, c'est super beau, et que tu réussis le meilleur temps de ta vie ou le meilleur saut de ta vie. Mais parlant justement de ton parcours d'aclède et du développement au temps de l'aclède, la première question officielle de la conversation que j'avais pour nous autres, c'était par mot non plus du moment le plus mémorable de ta carrière. Que ce soit un voyage ou une compétition qui t'a vraiment le plus marqué.
Speaker 1 (15:27.833)
Il en a tellement de beaux moments, des trucs qui marquants. Je pourrais te parler de mes trois participations aux Jeux olympiques, je vais te dire qu'un point tournant dans ma carrière, a été quand je n'ai pas été aux Olympiques de Vancouver. Parce qu'on parlait justement de les journées à moins 30, puis dans le vent, puis il fait froid, puis ces moments-là qui sont un peu difficiles, bien ça fait...
Ça fait en sorte que oui, on apprécie les beaux moments, ça nous... Moi, en tout cas, ça m'a « drivée », ça m'a vraiment donné la motivation de continuer. Je ne dis pas que de manquer les Olympiques à Vancouver, c'est le fait séillant de ma carrière, mais ça a été vraiment un point tournant pour, mettons, être « skyrocket mettons. Ça a été comme, mettons, le... Je ne pas comment dire, mais ça a été la rampe d'une fusée, là. C'est comme, moi, pour moi, ça...
Ça m'a vraiment réveillé, puis je me suis dit, OK, bien les prochaines étapes, bien moi, j'ai encore à prouver, mettons, puis, tu sais, maïre les « back bien tu sais, moi, j'ai le goût de persévérer là-dedans, puis ça m'a donné la motivation nécessaire pour être une meilleure athlète, là, tu sais. Fait que c'est sûr que, tu sais, toutes mes Olympiques, il a de quoi que je peux en ressortir de chacun, tu sais. En 2006, quand j'avais 17 ans, je veux dire, je t'arrivais là avec comme un cheveu sa souple, tu sais, comme même moi, je savais pas qu'est-ce que je faisais là, tu sais. Fait que, tu sais, il y a comme...
un apprentissage à chaque cycle olympique, mettons, comme je peux les dire, qui sont saillants, mais qui ont fait en sorte que j'ai fait des apprentissages qui m'ont vraiment aidé un petit peu soit dans ma carrière d'athlète ou encore dans mon coaching. C'est sûr, les médailles, c'est ça que les gens se souviennent plus, toutes les participations aux championnats du monde et tout ça, mais je pense que les apprentissages...
qui vont plus marquer, c'est souvent quand je me suis planté et je me suis revu, ou quand j'ai eu un step back et il fallu que je persévère, des trucs comme ça. Mais il y a plein d'endroits magnifiques. Nous autres, on est des skieurs, on travaille dans les montagnes, nécessairement on va dans des endroits magnifiques. On est capable de vivre des cultures aussi. Aller au Japon, je ne l'aurais peut-être jamais fait, je n'avais pas eu ma carrière d'athlète.
Speaker 1 (17:46.91)
C'est des beaux endroits, puis je recommande tout le monde d'aller faire un peu de ski là-bas dans leur temps libre. Il y a vraiment plein d'endroits ou des moments qui font en sorte que c'est tout des faits seillants. Mais ce que je retiens aussi beaucoup, c'est les moments qui m'ont permis de grandir, puis les personnes avec qui j'ai partagé ces moments-là. Là, on parle d'entraîneurs. C'est sûr qu'il a des entraîneurs beaucoup, mais il beaucoup de coéquipiers ou des rivaux aussi dans d'autres pays.
des amis qu'on se fait à travers les années qui font en sorte que ça, vrai, c'est le vrai, le vrai, vrai, vrai, vrai, vrai point saillant. C'est les amitiés puis les personnes que tu rencontres dans ton cheminement, là, tu sais.
La vie, c'est le monde qui t'entoure, tu sais, en bout de ligne. Ça fait pas de sens, là, des fois. Puis il une de mes amies proches qui partage sur la citation, tu sais, en anglais, c'est « is only real when shared », ou quelque chose comme ça.
voulais dire la même chose.
Est-ce tu un shout-out à donner à un coéquipier, une coéquipière, un rival qui t'a marqué et qui un impact profond sur ta carrière?
Speaker 1 (18:53.018)
mais pour vous y en a t'sais, je pense que ça va l'air vraiment qu'il a taine ce que je dis là, mais t'sais, en ski de boss, plus spécifiquement, en ski acrobatique c'est un sport individuel, mais on s'entraîne ensemble, tout le temps. On voyage ensemble, on habite ensemble. Fait que les filles avec qui j'ai chambré dans les camps d'entraînement, les compétitions, c'est les personnes que
Mettons peu importe dans ta vie où tu vas être, ces personnes-là vont avoir tellement un rôle important, ou ils vont être là pour toi, parce que tu vas avoir vécu des épreuves avec ces personnes-là, des défaites ou des beaux moments, puis que tu partages ça ensemble. Quand tu es dans une chambre avec cette personne-là, vous n'avez pas le choix de parler, vous n'avez pas le choix de citer des liens. Ça serait dur de faire des shout-out à une personne, mais...
Il a des coéquipières avec qui je suis encore très proche, même 10, 15 ans après, justement parce qu'on a vécu des choses ensemble. C'est tellement fort et c'est tellement des liens serrés. On se dit que j'ai l'impression que ces amitiés-là ne se défront jamais.
Je te suis. Il a quelque chose au lien que tu bâtis avec une personne qui est probablement différente de toi à plusieurs niveaux, mais que tu partages le « grind » avec elle. Tu partages les descentes, déjà prendre des exemples dans ton contexte, mais les descentes à moins 32, les voyages que tu n'as peut-être pas le goût de faire pour différentes raisons, des bonnes et des mauvaises et tout ça, parce qu'on est en processus d'apprentissage et tout ça. Et puis, parlant du processus d'apprentissage, il a deux éléments que tu as partagés par rapport à un peu à ta carrière, sur lesquels je veux revenir. Le premier,
Tu t'as mentionné, je t'arrivais à 17 ans comme un cheveu sur la soupe, puis je savais pas vraiment ce que je faisais là. Qu'est-ce que tu veux dire par là?
Speaker 1 (20:46.318)
Bien, c'est que dans le fond, moi j'ai toujours rêvé des Jeux olympiques, mettons. C'est comme, quand j'étais plus jeune, je ne pas de quelle âge je suis, François, mais il avait des concours de dessin dans les commissions scolaires, dit quelque chose? Oui, oui. Moi, j'avais fait un dessin à moment donné, le cours de, bien pas dans le cours, mais en cours d'emplastique, mais ça a été comme le concours de dessin, plus je n'ai pas gagné. Je suis le meilleur en scie que je suis le en dessin.
Puis je m'étais dessinée en train de sauter par-dessus les Alles Olympiques. Moi, j'ai toujours trouvé ça vraiment cool. j'ai regardé les Olympiques, puis j'étais comme, « Waouh, c'est donc bien hot! Puis j'ai vu des filles compétitionnées dans les grands jeux, puis j'étais comme, « Waouh, c'est donc bien inspirant! Puis j'ai toujours voulu faire ça. Mais quand je suis arrivée, mettons sur l'équipe canadienne à l'âge de 16 ans, comme là, j'étais comme, OK, bien là, je fais des coups du monde! Puis un peu nonchalant, pas trop savoir.
ils m'ont donné un spot pour faire une coupe du monde, j'étais comme ah bien cool, tu sais pas trop penser plus que ça. Fait que là, ils donnent un spot pour aller faire parce que tu il que tu gagnes ta place pour les coups du monde, il tu gagnes ta place pour les Jeux Olympiques, fait que là tu fais des coups du monde, ah ça va bien, puis là l'année d'après, bien tu recommences l'année, mais là tu fais ta place pour faire tous les coups du monde. Là t'es l'année olympique, t'es comme ok, fait que là c'est comme vraiment comme peut-être réel là, tu sais. Moi je réalisais pas nécessairement que c'était tangible là, tu sais.
Quand je me suis qualifiée pour les Olympiques, j'étais l'avant-dernier spot pour y aller. À 17 ans, je me voyais pas là aussi tôt dans mon cheminement. Je sais pas où j'étais exposée, je m'étais pas posée la question plus loin que ça. Mais si j'étais arrivée là, j'étais comme, qu'est-ce que je fais là? Comment j'ai fait pour me rendre là? Mentalement, n'étais pas là nécessairement. Skills-wise,
Virage de gauche, virage de droite, saut, c'est comme double. C'est comme rien de spécial. Une piste de bas, c'est une piste de bas. J'en ai skié plein dans ma vie, c'est correct. Mais mes parents étaient pas prêts pour tout. Mes parents, genre deux semaines avant, OK, il boucler les billes à viande, on s'en va au jeu, on s'en va à Nitalie, t'sais, amener mon frère. C'était comme genre la grosse affaire. Puis moi, j'étais comme, je comprends pas, qu'est-ce qui se passe? Fait que, d'arriver là, c'est comme je t'ai dit, un cheveu, ça soupe dans le sens que j'étais là, m'a dit en espat de pas y aller. Fait que c'était une surprise pour moi.
Speaker 1 (23:12.322)
pas mal pour mon entourage. Et même quand je suis arrivée là, je me souviens d'avoir parlé avec le psychologue de l'équipe qui est là, qui nous a encadré. Puis j'ai comme fait, tu sais, un peu comme le... Je comprenais pas trop comment j'avais fait pour me rendre là. je comprenais pas comment ça pouvait bien aller si j'avais pas mis autant d'efforts. Parce que j'avais l'impression que j'avais pas fait autant d'efforts que mes quick-feet, parce que mes quick-feet, mettons, étaient beaucoup plus sérieux dans leur préparation. Puis moi, j'avais comme juste l'impression que...
Je faisais juste du ski. En même temps, c'est pas mauvais. C'est juste que moi, dans ma tête, j'étais rendue l'élite. Je ne m'étais pas fou l'entraîner comme l'élite. C'était plus ça. Mais le psychologue de l'équipe m'avait dit, toutes les chippes mènent à Rome, c'est juste que toi, as juste pris un shortcut. C'est ça qu'il m'avait dit. À ce moment-là, ça m'avait un petit peu rassuré dans sens que peu importe comment je me suis rendue là, en haut de la piste, j'étais là. J'avais ma place.
Ça, ce que j'allais faire, c'est du ski. Ça m'avait beaucoup rassuré parce qu'à ce moment-là, j'étais très insécure et j'étais comme, « Aïe, il me semble que c'est allé très vite. » Comme je t'ai dit, la compréhension de ce que ça prenait pour aller là, on aurait dit que je ne l'avais pas, mais au final, j'étais là.
C'est fou comment est-ce que quand tu dis que c'est comme si ton billet pour les Olympiques n'était pas légitime parce que n'avais pas mis autant de travail que les autres. Je pense que c'est une notion qu'il ne jamais oublier des fois qu'on n'est pas jugé, que ce soit à l'école, dans nos examens ou dans le ski acrobatique, sur la quantité de travail qu'on a mis. On est jugé sur l'efficacité qu'on a à répondre aux questions dans un examen à l'école ou bien à exécuter les techniques puis à descendre la pente le plus rapidement possible dans ton sport.
C'est super intéressant ce que tu as partagé. Ce qui m'intéresse encore plus, c'est qu'est-ce que tu en as appris, retiré, slash changé par la suite? Parce que j'imagine tu arrives à 17 ans, tu as une conception X, là tu ne te fais pas sélectionner pour les jeux de Vancouver, tu continues par la suite, tu retournes aux jeux. Qu'est-ce que tu as appris un peu de cette première expérience-là, que tu emmené dans ton baluchon justement pour la suite de ta carrière?
Speaker 1 (25:22.638)
C'est ça que, mettons, après cette première expérience olympique, je m'étais dit, ben là, je sais à quoi m'attendre. Parce que quand on arrive aux Jeux olympiques, c'est comme, toi, t'es 100 fois plus gros, ça arrive une fois aux quatre ans, t'as comme tout le spotlight sur toi, il y a une certaine pression qui vient avec ça. Mais après ces Olympiques-là, je me suis dit, ben là, je vais mieux me préparer pour les prochains Jeux olympiques. Mais je veux dire...
Quand je suis arrivée à Vancouver, c'est sûr que c'était les Olympiques à la maison, puis il y avait une énorme pression encore additionnelle du fait que c'était à la maison. C'était chez nous, c'était à Vancouver. Là, j'étais comme, ah, mais j'avais déjà fait les Olympiques, fait que là, c'était comme si c'était expected ou que je devais être là aux Olympiques de Vancouver. Fait que nécessairement, mes attentes envers moi-même étaient vraiment grandes. Puis, bref.
J'avais l'impression probablement que... C'était pas que je me suis assise sur mes lauriers, mais c'était comme les efforts étaient pas nécessairement à la hauteur que ce que ça aurait dû être. Mes performances n'étaient pas à hauteur que ce que ça aurait dû être parce que nécessairement quand tu vas aux Jeux olympiques, tu te bats contre... Oui, c'est sûr que dans la compétition, t'es comme les meilleurs dans les autres pays, mais la sélection pour les Jeux olympiques, te bats contre les athlètes dans ton équipe. Tu te bats contre tes amis, tu te bats contre tes coéquipiers, tu te bats comme des athlètes de d'autres disciplines.
Ça, je te dirais que c'est vraiment top, c'est un stress qui est vraiment plus grand que nécessairement la performance, la descente de ski aux Jeux olympiques. Une fois que es rendu là-bas, a rien là, honnêtement. C'est la manière la plus anodine. ça, allez me dire, elle prend ça vraiment à l'égard, mais c'est vraiment juste une descente de bas, comme tu en as fait plein de fois dans ta vie. La sélection pour les Jeux olympiques, c'est ça qui est le plus stressant.
Puis je pense qu'il y avait beaucoup de pression jusqu'à Vancouver qui ont fait en sorte que mes performances n'étaient vraiment pas à la hauteur que ça aurait dû être. C'est sûr que ça a été un défi pour moi après ça de dire qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce qu'il faut que je fasse, c'est quoi la suite des choses. Parce que moi j'ai vu ça comme... vrai j'étais très... Il avait beaucoup de pression puis j'avais l'impression que je laissais tomber beaucoup de personnes en n'allant pas aux Jeux Olympiques de 2010.
Speaker 1 (27:49.358)
Ça que pour moi, ça a été vraiment dur parce que j'étais comme... OK, ça que là, j'ai laissé tomber tout le monde, mais j'étais comme non, c'est pas ça. Après ça, je me suis rendu compte que c'était pas ça. C'était comme les gens qui sont fiers de toi vont être fiers de toi, peu importe qui arrive. Puis là, après ça, j'ai compris ça. Après ça, je me suis dit, those who mind don't matter ou those who matter don't mind. Faut promettre une traduction là-dessus, grosso modo en français. Mais tu c'est comme...
ta famille, tes amis, tes proches, que tu les fasses ou ne les fasses pas, les Jeux Olympiques, vont te supporter no matter what. Et ça, j'ai compris ça en 2010. C'est ça que j'ai compris. Ça m'a tellement aidé pour la suite parce qu'au final, me suis dit, je le fais juste pour moi. C'est comme, oui, j'ai la motivation, j'ai full motivation, mais au final, c'est moi, ma satisfaction à moi, c'est mon plaisir à moi, c'est pour ça que je le fais. C'est ça le plus gros shift que j'ai eu après les Olympiques de 2010, malgré la
je vais dire une défaite, mais de la déception en fait, c'est que ça m'a tellement drivé pour la suite que ça a été comme mettons mon... Bon, comme j'ai dit tantôt, ça a été une raquette que j'ai comme fait, OK, ben voici comment ça va se passer dans le futur, pis comme, on va faire tout en son possible pour que moi je m'éloigne pas trop de mon plaisir du sport.
C'est tellement intéressant comment est-ce que dans les moments difficiles de notre carrière, on reconnaît justement les gens qui sont dans notre coin. On parle analogie de boxe, c'est le monde qui sont dans ton coin peu importe. C'est tellement rassurant, tu te rends compte que le monde va être là pour moi, la terre va continuer de se lever, va continuer de tourner, le soleil va continuer de se lever, la terre va continuer de tourner malgré tout. Quand tu que ça a été ton tremplin pour la...
On va dire la deuxième partie de carrière, je ne pas si tu l'avais vu comme ça un petit peu, mais justement comme les deux Jeux Olympiques sub-séquents, comme avant qu'on plonge vraiment dans ta carrière de coach, qu'est-ce qui a justement le plus changé? Quand tu as dit tout à l'heure, je vais mieux me préparer. Ça veut dire quoi justement être mieux préparé dans les années sub-séquentes? En fait, avant d'aller là, un élément que je viens de retrouver dans mon esprit et qui renvoie un peu au début, c'est quand tu mentionnais la relation d'aide au départ. Je pense que...
Speaker 2 (30:03.208)
que les gens ne réalisent pas et que tu viens de nommer, c'est difficile d'être en compétition directe avec ta co-chambreuse. Tu me mentionnais que l'une des affaires les plus riches de ta carrière, c'est tes coéquipières. Mais en bout de ligne, c'est elle que tu as à battre ou non pour faire l'équipe. Dans certains pays dans le monde, dans certains sports dans certains pays dans le monde...
Faire ton équipe nationale, plus dur que de bien faire aux Olympiques jusqu'à un certain point. Puis là, on a des exemples au Canada que je ne nommerai pas parce que je veux pas rentrer dans les détails des situations privées. Mais ça peut être vraiment difficile. c'est crève cœur de dire comme, « Faire mon équipe nationale, c'est vraiment difficile. Et là, clairement, gagner une médaille aussi, c'est clairement difficile que tu aies pu passer. pour comprendre. Mais naviguer cette tension-là, c'est difficile aussi parce que c'est une tension qui quotidienne.
Tu partages la cafétéria, tu partages la pente, tu le vois à chaque fois que toi tu plantes et l'autre ne se plante pas et vice versa et tout ça. Tu vois les progrès qu'ils font, les manoeuvres qu'ils font, les variations qu'ils doivent ajouter à leur saut. Puis là, on est rendu pas mal à l'étendue de mes connaissances techniques en ski acrobatique. On se comprend, tu Puis ça, pense que de naviguer cette tension quotidienne-là, c'est quelque chose qu'on nomme peut-être pas assez souvent, puis qu'il faut peut-être davantage éduquer nos athlètes. Puis je pense à juste mon expérience d'athlète. Moi, la première fois quand je suis arrivé, il a un de mes coéquipiers.
qui était le numéro un. Moi, j'arrivais avec une recrue qui avait quand même bien performé au niveau collégial si on veut, destinée à prendre le spot à court moyen terme. Puis lui, était en train de me filer de l'info pour m'aider justement à mieux comprendre les stratégies. Puis là, je lui ai dit à m'en aller Mike. Il a dit, tu Mike, pourquoi tu fais ça? Oui, sais, Frank, que ça va bien des affaires, mais si tu sois, deviens meilleur, je deviens meilleur. Puis je vais toujours recoller, j'en ai encore des frissons aujourd'hui.
combien de vétérans partant numéro un auraient eu cette approche-là et auraient été capables de naviguer. Je pense que ça représente beaucoup la personnalité de Mike et les valeurs qui sont ancrées dans lui. Mais tout ça pour dire que, un, c'est pas tout le monde qui a l'approche, puis pas nécessairement parce que les gens sont méchants, parce qu'on est dans le sport parce que tu veux réussir, je pense que c'est mentionné. Puis de deux, c'est pas évident de naviguer ça pendant, dans certains cas, quatre, cinq ans, dans ton cas, comme de 2006, si mes mathématiques sont bonnes jusqu'à 2020.
Speaker 1 (32:13.23)
Je pense que ce qui est à retenir là-dedans, puis je pense que ce que je m'en rendais pas compte nécessairement quand j'étais athlète, c'est que le genre de compétition qui à l'intérieur d'une équipe, pis je veux dire, il en a que ça va être des conchambreuses, ça va être des coéquipières ou des rivales quasiment, c'est que quand on veut être meilleur, chacun de son bas en...
Comme c'est pas facile!
Speaker 1 (32:41.102)
Mettons, je m'entraîne sur un nouveau saut puis je veux vraiment le poufiner, mais moi, ça me donne le goût aussi d'être la meilleure version de moi-même. C'est comme si le groupe en tant que tel, même si on est un sport individuel, chacun ensemble va essayer de s'élever eux-mêmes, ça va élever le groupe aussi. Il y a vraiment de quoi aller chercher dans cette genre de quête, de quête de l'excellence en groupe que j'essaie aussi, mettons dans mon rôle d'entraîneur, de le faire avec mes a-clets.
C'est pas facile de mettre ça en place. C'est vraiment, vraiment pas facile. pense que c'est erreur peut-être aussi. Les athlètes ont beaucoup à avoir là-dedans aussi, mais moi j'étais là-dedans et je m'en rendais même pas compte. C'est comme si t'étais tellement dedans que tu veux juste être meilleur skieur, meilleur skieuse. En étant meilleur, ça rend ton coéquipier, ta coéquipière, meilleur.
Ensemble, en groupe, êtes meilleurs. C'est comme ça que je ne vais pas vanter le Canada en ce qui acrobatique, mais on a été vraiment bons vraiment longtemps parce qu'on avait des équipes qui étaient très fortes et on avait une belle unison dans le groupe aussi.
C'est beau à entendre. Puis justement, tu m'as fait une belle passe à la palette pour utiliser l'énergie du hockey, mais justement, si on rentre plus dans ta carrière d'entraîneur en tant que tel, c'est quoi peut-être le plus grand défi ou ta plus grande erreur dans ton parcours de coach jusqu'à maintenant?
c'est une bonne question. défi, je pense que... Un défi dans la vie... Plus récemment, mettons que je te dirais, ça a été de mettre mes limites. Quand j'ai commencé comme entraîneur, j'ai voulu beaucoup en faire, dire oui à tout, me mouiller, faire tout. Je voulais m'impliquer là, je voulais m'impliquer là. C'est pas parce que...
Speaker 1 (34:35.635)
parce que j'aimais ça, puis je voulais vraiment, je voulais en faire, puis je voulais comme gagner de l'expérience aussi, surtout à mes débuts, tu fait que, à un moment donné, bien tu ça l'épuise un petit peu, puis ça devient un petit peu fatigant, sais, mentalement et physiquement, de faire tout, parce que, il eu un temps quand j'ai commencé à être entraîneur, tu je travaillais dans une couple de, quelques structures différentes, fait que ça faisait en sorte que j'avais pas beaucoup de journées de congés, fait que tu sais, de mettre ses limites dans son travail.
que ce soit, mettons, bien, de prendre des congés, juste pour avoir un meilleur équilibre de vie, bien, pour moi, c'est un défi constant, mais que je deviens de mieux en mieux parce que je suis en train de lire, excuse-moi, écouter un livre audio en ce moment qui parle de ça, c'est Set Boundaries, Find Peace, je ne pas si tu en as déjà entendu parler. Non. Mais tu sais, pour moi, c'est un gros défi, là, tu puis c'est un défi que...
que j'ai depuis longtemps, mais que j'apprends à apprivoiser, je dirais. Mais pour moi, c'est important parce que sinon, si je dis oui à tout et que je ne me donne pas des limites ou que je ne communique pas mes limites, c'est que je vais en faire trop. Et un moment donné, que je suis très fatiguée et il faut que mon temps est important, mon temps de récupération aussi est important, comme il est important quand j'étais à Clète.
C'est ça mon défi, je me dis guillemets, parce que c'est... Je ne sais pas si c'est un défi ou c'est comme un... Comment je pourrais dire ça? Ce pas une erreur non plus, c'est vraiment un apprentissage en fait, c'est ça.
mais une tendance aussi. C'est intéressant, c'est un peu la malédiction des personnes qui sont altruistes ou tout ça. J'en ai quelques-unes des personnes qui pu ça dans mon entourage. Ils veulent aider, puis ils se rendraient malheureux à aider les autres jusqu'à un certain point. Mais l'affaire, c'est un peu ce que tu sembles vouloir dire. Je ne veux pas te mettre des mots dans la bouche, car c'est pas le cas. c'est dire qu'à un moment donné, si tu veux être capable d'aider les gens pendant ta carrière au complet, si veux pas le faire juste pendant deux ans, c'est important de mettre ses limites justement. Je parlais avec un...
Speaker 2 (36:44.609)
Un coach de water polo a succès aux États-Unis. Lui mentionnait que l'enjeu des coachs, c'est qu'ils veulent tellement aider qu'ils vont comme tout faire pour l'aclete. C'est comme, oui, il que tu fasses beaucoup de choses pour l'aclete, c'est ta job, puis ça nous fait plaisir, c'est gratifiant. Mais à moment donné, il faut que tu l'aides jusqu'à un certain point, parce que là, l'aclete, faut quand même qu'il fasse un pas. Un vers la solution, un pas vers l'alternative que tu as proposée. Parce qu'en bout de ligne, il ne pas que tu remplaces l'autonomie que l'aclete doit développer.
Et justement, tu lis ce livre-là, tu sembles y réfléchir quand même beaucoup. Je vais peut-être avoir une suggestion à te donner par la suite. J'ai adoré «Give and Take» d'Adam Grant par rapport à ça, parce qu'il parle comment est-ce que, en bout de ligne, les gens qui ont de succès selon sa définition, c'est des «givers». Des «givers», c'est des gens qui aiment donner de leur temps, donner de leur expertise, puis partager avec les autres. Il dit, le problème avec les «givers», c'est qu'ils vont souvent se brûler. Parce qu'ils donnent, ils donnent, ils donnent. Les gens en profitent. Il a des gens qui...
embarquent eux-ausses, puis là, ils soutiennent tout ce qu'ils ont. Fait que là, ils se brûlent dans un certain sens. Ou de l'autre, ils vont se rendre malheureux à donner tout le temps. Ce qu'ils mentionnent, qui résonnent fortement à ce que tu viens de dire, c'est de les givers qui ont du succès à travers leur carrière, c'est eux qui sont... Puis là, j'ai pas l'expression exacte, c'est les donneurs qui s'imposent des limites. C'est-à-dire, OK, regarde, ça va faire plaisir de participer à ton événement, mais voici un peu dans le cadre dans lequel je peux le faire, sinon, faut que respecte les engagements que j'ai déjà.
Je pense que ce qui est important aussi, c'est que je veux donner beaucoup à mes athlètes, à ma communauté, mais mettons si moi je suis fatiguée ou si je me range jusqu'au bout de mes limites et que je ne plus bien là-dedans, c'est qui qui va prendre soin de moi? Si moi je ne pas bien et que une fatigue accumulée, j'ai de la difficulté à entraîner mes athlètes ou à les encadrer.
de t'sais d'avoir la patience même de m'occuper d'eux autres, ben c'est que, c'est qu'à un moment donné, faut que moi, je sois capable de me dire ralenti pis pour prendre un break, pour que maintenant on te repose parce que moi, si je pourrais aller prendre soin de moi, je serais pas allé prendre soin des a-clettes. Pis ça, on oublie souvent ça pis c'est super important parce que au final, si t'as du plaisir dans ton... T'sais, t'es bien dans ton travail, dans ton coaching, dans ton...
Speaker 1 (39:00.59)
dans ta bulle, avec tes a-clettes, c'est sûr qu'en tout cas, on voit en dégoulé aussi un bien-être pour eux autres, tes a-clettes, puis aussi des meilleures performances.
Puis pour les entraîneurs ou les professionnels qui t'entendent, qui ont un peu le même enjeu de limite, puis je pense que c'est quand même assez prévalent dans le sport parce que tu rentres dans le coaching parce que tu aimes ça aider les autres, tu généralement, comment est-ce que tu t'y prends justement pour surmonter ce défi-là?
my God, c'est une bonne question parce que je ne pas que j'ai nécessairement la chose qui va faire en sorte que ça va régler tous les problèmes en termes de mettre ses limites. je pense que d'être capable de bien communiquer dans le fond, t'sais, mettons. ben moi, t'sais, c'est important pour moi de travailler dans des heures régulières quand je suis à la maison.
Donc, sais, d'avoir un aura, tu sais, juste d'être clair dans ce qu'on peut faire, tu sais. Parce que je pense qu'à un certain point, en tout cas personnellement, j'ai été très disponible dans le passé. n'y avait comme pas de limite à quand est-ce que je pouvais être rejoignable, mettons. Exemple, ça c'est vraiment juste un exemple. Donc pour moi, ça a été de communiquer mes heures où je veux travailler dans des...
dans des journées normales de travail. Mettons, quand je suis à la maison, je fais de l'administration sur mon ordi. Des heures normales travail comme une personne qui travaille à l'extérieur du coaching. Mais quand je suis avec vos athlètes en camp d'entraînement, c'est sûr que je suis rejoignante tout le temps. Je suis avec vos enfants. On parle de parents, mais mettons, je suis avec vos enfants. C'est normal que si il une urgence, vous pouvez communiquer avec moi. mettre des certaines limites par rapport au temps qu'on s'encreut au travail, ça, c'est vraiment important. Ça doit être communiqué.
Speaker 1 (40:50.41)
Et c'est comme accepter aussi d'être ferme aussi des fois. Moi, j'ai de la misère avec ça. D'être ferme dans mes demandes aussi, puis de comme être, comment je pourrais dire, comme d'être constante avec ça aussi, tu c'est comme, c'est important. Fait que j'ai pas de secret, tu je en apprentissage, comme je t'ai dit, puis essaye erreur un petit peu, puis je pense que d'être capable de communiquer nos besoins, c'est ça qui va faire en sorte que nos limites vont être un petit peu...
de communiquer nos besoins, aussi de pourquoi aussi on le fait comme ça. tu sais, de juste avoir un peu plus une compréhension de l'idée derrière tout ça, c'est quoi, tu sais? Ça revient à mon équilibre de vie, me recharger mes batteries, mettons. C'est toutes des raisons que peut-être il en a qui réalisent pas, mais qui sont importantes pour moi. En tout cas, c'est important.
bien un pour ta durabilité, puis deux en même temps, t'es sur une montagne avec 15 enfants, je sais pas si c'est ça exactement le contexte, mais à moment c'est que c'est important que ta batterie soit chargée, moi j'en ai trois à la maison à temps plein, puis je les adore, puis je les aime à l'amorée, littéralement, mais à un moment donné c'est parce que si ma batterie n'est pas pleine, c'est sûr que ça va avoir un impact sur ce que je fais, puis en fait, je ne diminuerai pas nécessairement ce que t'as partagé, je pense que c'est quand même des apprentissages qu'on doit retenir, puis il a quand même quelques petits...
diamants bruts là-dedans. Le premier, c'est que te fais un lien avec ce que Marilyn Langlois a mentionné. De ne laisser les noms dits. C'est comme, OK, il quelque chose, on le met clair. L'autre affaire que j'entends, que j'inviterais les gens à retenir, c'est que ça te prend probablement une politique contextuelle. Ce que je veux dire par là, c'est que tu une politique pour mes journées de travail de bureau, puis une politique sur la montagne. Comme Joseph, il tombe, il se casse la jambe ou il peut être pas. Je vais être disponible, je vais être réjoignable. Clairement que je ne pas...
faire attendre vos choses, je vous donner des mises à jour par rapport à ça, je donne quelque chose là-dedans. Puis l'autre aussi, c'est de savoir tes propres priorités. Je pense que des fois, ça devient difficile d'être capable de mettre ses limites si on ne pas nos propres priorités à soi-même aussi. Puis ça revient à ça, c'est comme si toi, ton objectif numéro un, c'est d'être une excellente coach, ben en bout ligne, pour faire ça, j'ai besoin de recharger mes batteries parce que pour être avec vos enfants, que j'adore, mais ça me prend quand même une batterie chargée pour avoir la patience que j'ai besoin d'avoir. Est-ce que ça fait du sens un petit peu, tout ça pour toi?
Speaker 1 (43:13.07)
Ça fait full de sens. C'est sûr qu'au début, ça peut être peu plus drainant puis challengeant, comme de mettre son pied à terre. Ça peut être vraiment comme... En tout cas, personnellement, ça m'a un petit peu perturbée, mais en même temps, au final, c'est super positif parce que ça fait en sorte qu'il y a comme une manière de fonctionner qui est beaucoup plus fluide, qui va faire en sorte que je peux bien plus me concentrer sur d'autres choses. En fait, sur d'autres choses, c'est...
les a-clettes, me concentrer plus sur le travail que je fais avec les a-clettes.
En bout de ligne, c'est de ne pas avoir peur de mettre ses limites. Deux, tu viens de le nommer là, c'est de connaître l'élément principal de ton travail, c'est tes athlètes. Regarde ce qui est le plus important, le plus important. Pour ça, faut que tu puisses te concentrer sur les athlètes. Là, tu as parlé de différents éléments justement de la vie de coach. Tu as parlé de patience. Tu as parlé de communication. C'est quoi les qualités essentielles qu'un entraîneur doit développer pour réussir dans le coaching d'aujourd'hui, selon toi?
Il en a tellement pour vrai, on pourrait passer trois heures à se parler back and forth de qualité ou juste de traits de caractère au final qui sont importants peut-être. Mais je pense que de centrer sa pratique sur l'aclete, c'est vraiment important. Et de ne voir l'aclete comme juste étant un scieur de boss. Il y a beaucoup d'aspects autour de l'aclete qui fait en sorte que, mettons, il a un enjeu dans sa vie personnelle, il un enjeu à l'école,
de voir plus que juste, mettons, sur la montagne de cette acclète-là. Fait que centrer sur la clète holistiquement, tout ce qui l'entoure, ça va être important, puis il faut reconnaître ça. Après ça, je pense que c'est important d'être un bon communicateur, juste être capable de communiquer, justement comme on disait tantôt, c'est limite, mais juste d'être capable de dire les bons feedbacks à la clète aussi ou les bonnes consignes, c'est super important.
Speaker 1 (45:11.662)
Je pense qu'il faut être aussi une personne qui est relativement bien organisée. Moi, je suis entraîneur en chef, j'ai deux entraîneurs adjoints qui sont avec moi, puis on a 18 à 20 athlètes ensemble. Il faut être quand bien organisé quand il à la logistique de voyager ou peu importe, des compétitions et tout. Il faut être ouvert d'esprit, il faut être à l'écoute aussi. Je pense qu'il faut être bienveillant aussi.
bien veiller avec ses athlètes, bien veiller envers les personnes avec qui on travaille, nos collègues de travail, nos adjoints ou peu importe, nous-mêmes aussi, il être bien veillé envers nous-mêmes. Puis je pense qu'il pas avoir peur de se planter. Oui, ne faut pas, bien pas littéralement, parce qu'on veut pas se planter en ce qui, mais il faut pas avoir peur de comme, genre, essayer quelque chose, peut-être avoir des embûches échouées.
reconnaître peut-être aussi ses erreurs. Mais je pense qu'il faut se lancer premièrement, puis ne pas avoir peur d'avoir des « step-back ou des enjeux ou des défis, parce que c'est ça qui va faire en sorte qu'on va être capable d'être meilleur et de travailler là-dessus.
C'est super intéressant parce que ça fait des liens avec les éléments de la créativité justement. Il ne faut pas avoir peur d'essayer. Est-ce que tu un exemple de quelque chose que tu as essayé peut-être dans les derniers mois justement, que ça peut avoir super bien marché ou ça peut avoir mal marché? Je te le laisse choisir parce que juste avoir un exemple comme ça en tête, c'est quand même te mettre on the spot.
Je vais te parler en fait d'un changement qu'il va falloir faire, que je n'ai pas eu encore la drap pour le faire. Mais tu sais, sais que ça s'en vient et il falloir que je le fasse. Ça va être intéressant de... Si on se repart dans une couple d'années, voir si ça a eu lieu. Mais je pense qu'avec les réchauffements climatiques et les changements climatiques, fait, ce ne plus possible de faire d'ici qu'en été. C'est juste parce que c'est la réalité que nos glaciers, que ce soit...
Speaker 1 (47:13.07)
Canada parce qu'il y avait encore il n'y a pas si longtemps des glaciers au Canada, en Europe ou en tout cas. en été ça va être de plus en plus difficile de s'entraîner pour nous sur la neige. Donc éventuellement il va falloir qu'il ait un changement dans la façon qu'on s'entraîne de mettons la fin de la saison qui est fait avril jusqu'au début de la saison de compétition en décembre. Donc de décembre à mai on a des compétitions. Donc tout le temps le off season il va y un shift.
là-dedans des cas d'entraînement et de la manière de s'entraîner.
Donc, c'est un work in progress, mais je pense qu'il va falloir qu'un moment donné, je dis je, mais je parle mon équipe et moi, il falloir qu'on tire la plume, puis qu'on soit innovateurs, puis qu'on change un petit peu la façon de faire, parce qu'on va être obligé un petit peu éventuellement avec les enjeux qu'on a par rapport à tout ce qui est l'accessibilité à la neige au mois de juin, juillet, même à août.
Et pour mettre les gens en contexte, je me rappelle plus si c'est l'année passée ou il a deux ans, mais il avait une compétition de ski, c'est le début de la saison si je me trompe pas en ski alpin, je pense que ça était censé avoir lieu en Finlande, puis il était au point où il fallait qu'il brise des glaciers je pense pour pouvoir étaler la neige dans une certaine hauteur et tout ça, puis on était comme, mais qu'est-ce que vous faites à un casser des glaciers comme laisser les là, on va trouver un autre moyen et tout ça, fait que là, il a comme une grosse remodulation un peu du fonctionnement du ski.
Alpine slash ski acrobatique si je comprend bien.
Speaker 1 (48:49.632)
Oui, tu sais, l'exemple que tu donnes, s'est fait à Zermatt en Suisse. Mais tu c'est un exemple en tant d'autres. veux dire, le début de saison normal de ski, d'habitude, c'est novembre, décembre, mais c'est de plus en plus tard. Il a des compétitions qui sont souvent annulées ou retardées ou changées de date à cause de ça. Moi, pense que dans mon rôle d'entraîneur, c'est que un an, il va vraiment falloir que je me...
donne un bon coup et que je dise « Hey, garde, là on fait les changements nécessaires parce qu'eventuellement, on va se retrouver de court et il va être trop tard nécessairement pour faire des changements. » Il faut se prendre un petit peu d'avance. Il nous reste encore des opportunités d'entraînement durant l'été, mais d'année en année, ça devient de plus en plus stressant de des camps d'entraînement sur la neige parce qu'on est beaucoup dans l'incertitude.
et il veut pas se déplacer à l'extérieur pour faire les camps d'entraînement, ça demande beaucoup d'argent aussi. Il a tout cet aspect-là aussi monétaire qui est quand même touché aussi, qu'il faut que je prenne conscience aussi de ça. surtout les opportunités d'entraînement à l'été, ça va être de plus en plus difficile. Pour moi, en tant qu'entraîneur, de planifier ces camps d'entraînement-là, c'est très stressant justement à cause de l'incertitude.
Et en fait, ça a probablement peu d'impact sur les Jeux olympiques, mettons, de 2026, mais quand on vient à 2030, 2034, puis assurément 2038, puis on parle des athlètes qui commencent à skier, ils ont 5-6 ans, les athlètes qui vont participer à ces Jeux olympiques-là, comme clairement que ça va avoir un impact. Puis justement, je veux peut-être pousser ta réflexion, puis justement, je peux vraiment bien voir comment est-ce que ça, ça va être un avantage compétitif.
La façon dont on va s'adapter au réchauffement climatique dans la planification annuelle de notre saison, comme clairement que ça va être un avantage compétitif, puis là bon, ok, il que tu prennes ton courage de deux mains pour y aller de l'avant avec ça. Mais comment est-ce que tu vois justement le coaching de ton sport évoluer dans les cinq prochaines années par rapport à ça spécifiquement? Qu'est-ce que tu vois comme changements qui sont à faire?
Speaker 1 (50:57.838)
Comme je le c'est sûr que dans la planification, va y un chiffre dans les cas d'entraînement. Ça, c'est clair. Dans un an, deux ans, trois ans, peut-être plus. Trois ans, cinq ans, c'est dur à dire. Ça, c'est sûr que ça va se passer. Moi, j'aimerais ça qu'on utilise la technologie, peut-être intelligence artificielle, je ne pas, pour calculer certains hauteurs de saut, des vitesses, tout ça, puis il va nous aider, nous, les entraîneurs, à mieux...
entraîner des athlètes sur certains aspects parce que tu sais, lorsqu'il acrobatique, boss, ben il aussi l'aspect mettons, la hauteur de tes sauts, la vitesse dans laquelle tu vas. Fait tu je me demande s'il a pas nécessairement des avancées technologiques qui vont pouvoir nous aider à ce niveau-là. Mais sinon, tu en termes de moi, mon coaching, comment que je vois ça, ben je pense que le mot là-dedans, c'est évolution, tu sais, parce que mon sport va continuer d'évoluer, ça c'est sûr. Les athlètes, ils vont aller plus vite, plus haut, puis vont être plus forts.
Fait que moi, il comme que je suis cette tendance-là aussi, sais. Pas nécessairement littéralement moi, mais tu comme dans mon coaching, tu sais, si mes athlètes, ils continuent d'évoluer, bien moi aussi dans mon coaching, il faut que je continue d'évoluer, tu sais. Ça, c'est sûr et certain, tu Je veux dire, même quand moi, je vois la différence entre quand moi j'ai pris ma retraite il y a 7 ans, puis là, où les athlètes sont rendus, pardon, je vois déjà qu'il une grosse évolution, tu sais. Fait que je sais que ça va continuer d'être de plus en plus fort, puis ça va être de...
les acclétes vont être de meilleur à meilleur, mais moi aussi, il faut que suis cette tangente-là. Puis je pense que, en parlant d'évolution, moi, une de mes craintes, c'est comme être stagnante, c'est comme d'avoir ce statu quo-là, genre de rester un peu dans ce confort-là, un peu de comme, je suis coach comme ça depuis quatre ans, je vais rester comme ça. Moi, c'est mon pire coachement. Moi, je veux comme ma pratique, je veux qu'elle continue à évoluer, qu'il ait une progression aussi dans...
dans mes approches, dans moi, dans les aspects techniques aussi des athlètes, je pense que le sport en tant que tel, il faut que ça matche aussi avec les entraîneurs, c'est pas le choix.
Speaker 2 (53:04.174)
Comment tu t'y prends pour assurer l'évolution entre ça?
Ben, tu sais, c'est sûr que... Tu moi, j'ai fait le bac en intervention sportive, puis j'ai fait la deuxième moitié de mon bac en COVID. Fait que maintenant que j'ai pas eu nécessairement la... On pourra parler longtemps, là, mais tu sais... Tout ce que... Tu mon bac, je l'ai vraiment aimé, mon bac, mais le bac en COVID, j'ai moins aimé. Fait que c'est sûr que, tu sais, les apprensages que j'ai faits au bac, c'était génial. Puis des fois, je me dis, ah, je pourrais continuer...
Je pourrais aller faire un certificat, tu sais, mais on dirait que je suis un petit peu traumatisée de l'école en temps de COVID, fait que je ne pas encore en paix avec mon apprentissage académique, mais j'aime beaucoup, mettons, lire, j'aime beaucoup écouter des livres audio, tu j'aime beaucoup lire des articles, tu sais, puis quand je vois des formations passées à gauche à droite, tu j'aime beaucoup participer, mais je pense que...
éventuellement, je vais peut-être retourner peut-être à l'école pour aller peaufiner une couple d'affaires, mais pour l'instant, on dirait que je suis comme... Ça m'a vraiment, comme je te dirais, pas découragée, mais ça m'a... J'ai trouvé ça plate, l'école en temps de COVID, là, fait que je ne suis pas encore remise de mon expérience COVIDeuse scolaire.
ça va
Speaker 2 (54:30.414)
Mais je comprends ça. Quand tu dis que tu écoutes des livres, que voler des articles, qu'est-ce que tu recherches en tant que tel? C'est-tu juste pour des idées qui vont être stimulantes et t'amener à penser à autre chose? Ou tu cherches des recettes ou des façons de faire? Je juste curieux de savoir.
Honnêtement, dépend. Des fois, je vais lire des livres qui vont sur certains sujets. Là, je suis en train de lire un livre sur le mindset. Ça m'intéresse le mindset, comment amener mes athlètes à avoir un mindset plus de growth en français. Mentalité de croissance, c'est ça. Comme là, je lis ce livre-là, mais j'essaie tout temps de couper mes livres de connaissances personnelles avec des livres...
de croissance.
Speaker 1 (55:16.942)
soit des histoires, des trucs policiers ou peu importe, ou bien aussi des biographies d'aclettes. Je trouve que ça vient nourrir une autre partie de moi qui est inspirante, qui veut être inspirée dans le fond. Ça dépend vraiment de mon mood, mais je te dirais que j'essaie de garder ça quand même assez léger. Comme là, suis plus dans le mindset parce que je me dis que dans mon coaching, j'aimerais ça apprendre un peu plus à mes aclettes.
ce genre de mentalité-là ou comme... tout cas, c'est vraiment plus le sentiment du moment, mais des fois, mettons, exemple, j'ai peut-être un enjeu avec un athlète qui a peut-être eu une réhabilitation du croisé du genou, mettons du croissant arrière ou encore, mettons, commotion cérébrale. Mais c'est sûr que j'aime ça aller lire là-dessus. Même si pas exactement mon champ d'expertise, moi, j'aime ça aller m'informer juste parce que je suis curieuse.
Oui. Et si ce n'est pas à d'intervenir sur le ACL, c'est quand même important de comprendre un peu ce qui se passe autour de ça, comme toi tu peux mieux adapter ta programmation. Et ça, je pense que c'est super important. Et quand tu parlais des biographies, comme il a deux jours, j'ai littéralement commencé une biographie d'Adrien Newey. Et Adrian Newey, peu de savent vraiment qui c'est, mais c'est en fait un aérodynamicien, si j'ai bien dit le mot, en Formule 1. C'est aussi l'aérodynamicien qui a eu le plus de succès.
Parce que lui, à chaque fois qu'il y eu des changements de règlement, il a réussi à concevoir une voiture qui gagnait le championnat. Puis on s'entend à la Formule 1, Jeux Olympiques, quand même au top de la pyramide, très compétitif. Puis c'est drôle parce que ce matin, dans le passage que j'écoutais justement, il disait que lui, la première chose qu'il fait à chaque début d'année, c'est qu'il va relire les règlements au complet pour identifier ce qui est possible de faire et ce qui est pas possible de faire et tout ça. Là, je suis pas en train de dire à tout le monde qu'on devrait feinter les règlements et tout ça.
Mais je trouve ça intéressant, des fois les biographies disent, « Hey, il a une personne qui a du succès dans un domaine X, ben comme ça, va, un, ça va t'inspirer, un peu comme tu le dis, moi ça me fait penser à quelque chose. » Tu vas faire des parallèles et tu te dis Hey, OK, on regarde un peu ce qui se passe ailleurs, parce que l'enjeu mettons en ski, ou en hockey, ou en football, c'est qu'on finit par parler à du monde de ski, du monde de hockey, du monde de football. Pis les biographies, ben un, ça peut nous inspirer, pis nous faire penser à d'autres choses qui est une façon différente de penser, qui est peut-être pas exactement pareil que dans notre domaine.
Speaker 2 (57:36.974)
Puis justement, ça fait un lien avec une de mes questions. Quelles sont vos ressources où personne n'a eu plus d'influence sur ta façon de coacher?
Aïe aïe aïe, ça c'est vraiment une bonne question. C'est sûr que j'ai lu le livre de John Wooden que pour vrai, veux dire, à chaque fois que je lisais quelque chose, j'étais comme, ok, c'est bon. Tu sais, comme je fais relate, je faisais beaucoup de liens avec lui ce qu'il disait. Mais sinon, en termes de littérature,
J'ai lu plein de livres, mais il en un qui m'a beaucoup rejoint, c'était GRIT. Oui, c'est ça. Ça fait longtemps que je l'ai lu, mais ça m'a beaucoup rejoint. Sinon, en termes de coaching, je ne pas qui m'inspire le plus, mais j'ai eu beaucoup d'entraîneurs dans ma vie qui m'ont inspiré. J'ai eu de la chance, en tout cas, on va dire que c'est de la chance.
Angela Ducourt.
Speaker 1 (58:42.958)
J'ai été capable d'avoir beaucoup d'encadrement différent. Il y avait beaucoup de bien là-dedans. Ça m'inspire à tous les jours d'une certaine facette. Je vais chercher un petit peu de chaque entraîneur. Je suis capable d'aller chercher des trucs que je suis comme « Waouh, ça c'était vraiment cool! ou « Soit j'ai vraiment apprécié, ou la façon que ça a été géré, c'est le fun. Je m'inspire beaucoup des entraîneurs que j'ai eu du passé pour...
bien, c'est sûr que je coacherai pas chacun de la même manière. ces entraîneurs-là, vont pas... La façon qu'ils m'ont entraînée, n'est pas exactement comme ça que je vais entraîner les athlètes avec qui je travaille. Mais c'est sûr que des petites choses qui vont être inspirantes, qui vont faire en sorte que ça, ça été marquant, ça, j'aimerais ça l'ajouter dans ma pratique ou peu importe, ça peut être une situation ou quoi que ce soit. Je suis vraiment vague, je suis désolée.
C'est correct, tu vas au bout de ce que tu as en tête. Et par exemple, au livre de John Wooden, est-ce que tu te rappelles de le nom?
Heuuu mon Dieu! Hé ça fait tellement longtemps que je l'ai lu!
pas plus grave que ça, on va le retrouver et puis on va mettre ça dans la description de l'épisode. je sais que des fois les gens écoutent le podcast puis ils m'en parlent, ça, puis des fois ils se disent « ok, je vais accrocher à telle ressource », mais on va le mettre dans la description.
Speaker 1 (59:59.022)
sa biographie à lui je sais pas comment qu'elle s'appelle mais sa biographie à lui je crois. Il doit avoir plusieurs livres lui c'est une légende.
C'est certainement seulement le coach du centenaire pour le centenaire de 1900 à 2000. Deux dernières questions, question éclair qui nous aide un peu à remettre toutes les choses en perspective puis à finir avec peut-être même des messages percutants. Si tu veux mettre une citation sur un Jumbotron, tu arrives au bas d'une pente, il a une foule, il des athlètes, il des coaches, il a un gros Jumbotron, un écran géant, ce serait quoi la citation? Et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent?
C'est pas tant citation parce que c'est juste peut-être une manière de penser ou peut-être comme un peu une philosophie en tant que telle, mais moi quand j'étais à Clem, puis je l'utilise encore, mettons dans mon coaching, mais je me dis « it's just skiing », c'est juste du ski. Ça te ramène vraiment à l'essence puis à la base de pourquoi tu le fais, dans le fond, c'est juste du ski. Quand tu te ramènes tout temps à ça, tu te rappelles pourquoi tu le fais, puis moi je le faisais parce que j'avais du plaisir, puis maintenant,
Quand je passe à travers des affaires qui sont un peu plus difficiles, je me dis « c'est vraiment juste du ski ». Fait que rappelle-toi de ça, c'est bien bien que ça.
Si tu avais à parler à des jeunes coachs qui débutent, qui retournent dans tes souliers en 2018-2019, ce serait quoi ton conseil principal pour un entraîneur ou une entraîneur qui débutent aujourd'hui dans ton sport?
Speaker 1 (01:01:31.39)
Euh... Bonne question. J'en ai parlé un peu tantôt, mais j'aurais le goût de te dire que c'est correct de te planter. Comme, c'est correct de faire des faux pas, pis c'est vraiment correct de... ce soit un peu dur, pis c'est correct de, comme, t'en relever. T'sais, comme, l'important, c'est que tu te relèves de tout ça. Ça va l'air vraiment quiétaine, là. Mais comme, y a rien de parfait dans la vie, mais t'sais, comme, apprends de tout ça, t'sais. C'est toutes les situations qui se passent.
Je pense que ça vient du légendeur John Wooden, il disait tout le temps que même si tu es hardcore, y a de quoi apprendre là-dedans. Peu importe ce qui arrive, tu peux te planter, mais tu apprends tout le temps de ça. Tu peux laisser tes ailes de se planter aussi, c'est correct.
Tant qu'il a une raison pédagogique, pas juste de rentrer dans un poteau pour rentrer dans un poteau, mais là on se comprend. Mais par rapport à ça, ça me fait penser justement. Avant de conclure, je m'en voudrais de ne parler de cet aspect-là. viens de réaliser que en ski, c'est pas comme au hockey ou au soccer où tu finis par gagner des games à toutes les saisons. Mais en ski, tu peux faire une saison complète sans gagner une course. Ça va quand même être particulier.
La façon d'ancrer ta motivation,
Oui, puis tu sais, c'est vraiment doublement difficile, puis je veux pas dire que c'est plus dur que n'importe quel autre sport, le scérobatique, c'est vraiment pas ça que je veux dire, mais on est un sport jugé aussi, sais. Fait que note, c'est ça, tu ce que je veux en venir là, c'est difficile parfois, puis je l'ai vécu en tant qu'aclète, mais c'est difficile pour parfois de faire comprendre aux acclètes que ton pointage ne définit pas ton effort, puis...
Speaker 1 (01:03:17.486)
de ne pas juste s'attarder à ton score, ton score sheet. Oui, c'est cool, peut-être que tu vas gagner et peut-être que tu vas avoir les meilleurs scores, mais ton effort, c'est ça qui le plus important. C'est vraiment dur, des fois, de voir au-delà de ça, parce que notre sport, c'est ça. C'est du jugement, tu descends, puis les juges vont te donner un score là-dessus.
Fait que c'est vraiment de se donner des objectifs qui vont être concrets par rapport à ton score sheet, ta performance sur la piste, pas nécessairement s'attarder sur quelque chose de très pointu sur ton score sheet. Ça va vraiment aider sur la motivation, ça c'est clair. Ça va faire en sorte que tu vas être beaucoup plus satisfait à la fin de ta journée quand tu le sais que tu as fait tout que tu avais à faire dans ta descente et que tu es fier de toi. Et advienne ce que tu pourras avec le score.
Ça, va vraiment t'amener beaucoup plus de satisfaction que si tout le temps, tu regardais juste ton pointage, juste ça.
C'est une bonne façon de finir la conversation. Audrey, un, merci de ton temps. Merci de nous partager ton expérience, autant comme athlète qu'en entraîneur. Trois, si les gens veulent te rejoindre ou ils ont des questions, comment est-ce qu'ils peuvent le faire?
Je suis rejoignée très facilement sur les médias sociaux. suis pas mal sur toutes les plateformes, mais celle que je préfère, c'est sûrement Instagram pis Facebook. Sinon, je sur toutes les autres plateformes, LinkedIn pis toutes les autres affaires. Je suis toute là-dessus, mais mes préférés, c'est probablement Instagram pis Facebook.
Speaker 2 (01:05:00.814)
on comprend que si on t'envoie un message le vendredi soir à 10h, bien ça se peut que tu ne nous répondes pas parce que tu tes propres limites à toi-même. Puis ça, c'est quand qu'il faut respecter ça.
Oui, c'est ça. À part quand c'est toi, puis là je me rends compte que je n'ai pas répondu à ton courriel trois jours plus tard, mais...
C'était en masse d'avance. Je te laisserai peut-être le mot de la fin. Est-ce qu'il a quelque chose que tu veux dire aux gens avant de quitter à retenir et tout ça?
Je sais pas. Je voudrais remercier toi parce que tu donnes la voix à du monde comme moi, de me partager leurs connaissances. Ça permet à des gens comme moi d'en apprendre plus sur d'autres personnes que n'avais aucune idée existait. Ce de belles découvertes pour moi. C'est probablement le mot de la fin. Merci à toi de mettre en place le podcast qui fait en sorte qu'on est capable de en avant des entraîneurs ou des enjeux que les entraîneurs peuvent vivre.
Je te fais un merci beaucoup, merci de participer, merci du beau compliment, je le prends vraiment de cœur. C'est ça un peu comme le podcast, c'est d'avoir une influence. J'aime pas le terme influence parce que ça donne une connotation, tu influenceur. Mais de dire, OK, on a même du monde intéressant, du monde qui ont des perspectives intéressantes, du monde qui ont fait des travaux inédits. Et comme on partage ça, ça peut influencer la conversation. Si ça fait que ça avance le coaching ou la recherche d'un...
Speaker 2 (01:06:22.83)
d'un mètre ou d'un pas à droite, puis d'un pas à gauche, puis d'un pas à droite, en bout de ligne, c'est le sport qui gagne. Puis si le sport gagne, c'est nos athlètes qui gagnent. Puis les athlètes comme toi, comme moi, qui ont pu avoir de belles carrières, il y en a d'autres qui vont pouvoir en avoir, puis ça va être expérience, peut-être encore plus positive, puis plus bénéfique que ce que toi et moi on a vécu, même si nous a apporté plein de bonnes choses, du moins si je me fie à ce que tu m'as partagé dans les dernières minutes. C'est vraiment ça l'idée. Je trouve que ton message à la fin, ça renvoie à ça. Je vais retenir ta citation parce que je pense que des fois on l'oublie.
Quand on ne put dans un arena ou dans un stade, comme c'est juste du ski. sais, comme c'est juste du sport. C'est important. Comme, tant qu'à être là, on va s'améliorer. On va mettre des efforts. On va essayer de gagner. Je ne pas que je ne veux pas gagner, j'adore la compétition. Mais en bout de ligne, si on gagne ou on ne gagne pas, c'est juste du sport. Puis on est capable de se relever le lendemain. Fait que, là-dessus Audrey, merci beaucoup. Puis tout le monde, vous dis à la prochaine pour un autre épisode de Tenteur. Merci d'avoir été à l'écoute de ma conversation.
Merci à toi.
Speaker 2 (01:07:21.426)
avec notre invité aujourd'hui lors de temps d'arrêt. Et j'ai deux petits messages pour toi avant que tu quittes. Un, je tiens à remercier l'Université du Québec en Outaouais pour rendre tout ça possible. Deuxièmement, à toutes les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votre prochaine pratique ou votre prochain projet. Est-ce que vous voudriez recevoir une fois par mois une petite réflexion de ma part par courriel qui inclut les épisodes de temps d'arrêt?
ainsi que quelques petits trucs et astuces pour le coaching en partant de la science du sport. Est-ce que tu aimes ça, challenger tes idées? Si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lètre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle je vais te partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées que j'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités qui sont pertinentes en lien avec le coaching. Je résume tout ça dans un petit courriel qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Puis si tu veux recevoir ça, visite
le site coachfrankphd.com dans un mot ou un de nos médias sociaux et ça va me faire plaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dans vos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je te dis à la prochaine.