Speaker 1 (00:00.526)
Bonjour tout le monde et bienvenue à Temps d'arrêt avec Coach Frank. Je suis votre animateur François Rodrigue. Comme je suis un docteur en coaching qui consulte pour des entraîneurs et des équipes de niveau junior, universitaire, professionnel et olympique, mon intention avec le balado est de déconstruire tout ce qui touche à la relations du coaching. Aujourd'hui, pour l'épisode de 139, on parle du système sportif québécois, la place de l'innovation dans les fédérations sportives, du leadership sportif, du transfert du talent,
et de l'avenir du sport au Québec. Vous allez voir, c'est un épisode intéressant, fertile en réflexion et même en critique constructive sur ce qui se passe en ce moment à travers la scène québécoise. Mais tout ça a été enregistré durant l'été 2025 parce que c'est ce que j'avais le goût de faire. C'est-à-dire que j'avais le goût de réfléchir et de décortiquer l'état du sport au Québec avec deux personnes qui n'ont pas peur de faire différent, de faire des critiques constructives, mais qui ont expérimenté. Parce que c'est une chose de critiquer, mais c'est une autre chose d'essayer de faire les choses mieux.
Alors pour l'épisode d'aujourd'hui, mes deux invités sont Francis Menard qui a tout récemment quitté son poste de directeur général à la Fédération de natation du Québec et Maxime Lamarche qui est directeur général à la Fédération de Baseball Amateurs du Québec. En ce qui concerne Francis, et bien c'est un ancien athlète de water polo devenu gestionnaire en 2016. Comme j'ai dit tout à l'heure, Francis dirigeait jusqu'à tout récemment la Fédération de natation du Québec. Il est aussi diplômé d'un DESS en management du sport du HEC Montréal.
et possède une certification universitaire en gouvernance de société de l'Université Laval. Il a aussi dirigé Water polo Québec et Parasport Québec et il prône une gouvernance saine et une culture d'intégrité dans le sport. En ce qui concerne Maxime Lamarche, c'est directeur général de Baseball Québec depuis 2014. Maxime était à l'époque ou a été un joueur à l'Académie de Baseball du Canada et a même joué quelques parties pour les Capitales de Québec.
sous cette direction, Baseball Québec a été reconnue comme l'une des meilleures fédérations sportives au niveau provincial et national grâce à ses stratégies innovatrices pour promouvoir la croissance du baseball dans un environnement sain. Et là, vous allez voir, durant l'épisode, on parle des fédérations comme rouages essentiels au niveau du développement des athlètes et du système sportif, la structure des organisations dans le sport québécois, et on se questionne sur l'efficacité actuelle des choses. On parle aussi de l'équilibre entre
Speaker 1 (02:25.886)
le désir d'innover et de faire les choses différemment, mais aussi le besoin de stabilité. Parce que ça peut être un défi pour les équipes à certains moments. On parle aussi maintenant du transfert du talent entre les sports. Donc on fait du pouce sur ce qui a été discuté lors de l'épisode 137 pour voir ce qu'on pourrait faire au Québécois. c'est à qui de jouer un rôle par rapport à ça. Et puis on finit par parler de la collaboration à InterSport, des calendriers ou l'arrimage des différentes fédérations sportives.
Donc si ce sont des sujets qui t'intéressent en d'ordre général, je t'invite à t'abonner au Ballado ou à l'infolettre via le site web à tous les auditeurs et toutes les auditrices fidèles. vous invite à me suivre sur les médias sociaux, à rebars coach Frank PhD dans un mot. Et avant de débuter, je précise que ce podcast est indépendant de mon rôle de professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais, comme je prends les conflits d'intérêts très au sérieux.
Je vous invite à consulter la page concernant mes politiques professionnelles sur mon site web le coachfrankphd.com pour en savoir plus. Autrement, merci de partager ma passion du sport et de l'excellence sportive et je vous souhaite un bon podcast. Qu'est-ce que tu veux dire que c'est un rouage important?
La vision large, souvent dans le sport, ce qu'on souhaite, c'est faire progresser les athlètes, que ce soit vers le mouvement olympique, que ce soit vers le chemin professionnel. Tout ce que va mettre en place la fédération en termes de formation, en termes de structure compétitive, va permettre, va donner une direction dans le développement de l'athlète.
Je pense pas qu'un entraîneur ou un club peut se dire, ah, moi j'ai la recette, pis la Fédé, sert à rien. Au contraire, ce que tu fais est fortement influencé par ce qu'ils ont mis en place, même si t'en es pas tout à fait conscient. Pis si t'en prends conscience, pis tu dis comment je peux leverage ça dans mon quotidien, pis fais en sorte que mes athlètes profitent de ce qui est mis en place par la Fédé, je pense que ça peut accélérer clairement le développement pis même ton développement professionnel comme entraîneur, mais aussi pour l'ensemble de ton club.
Speaker 1 (04:30.318)
C'est une affaire que je pense qu'il doit changer au Québec dans l'ensemble. Des fois, on aime ça chialer contre les enseignants, puis on a besoin d'enseignants engagés. On aime ça chialer contre les professionnels de santé, puis on a besoin de professionnels de santé. On aime ça chialer contre les fédés. On aime ça chialer contre les arbitres. Mais en bout de ligne, on a besoin de ce monde-là. Puis, tu sais, à force de chialer contre ce monde-là, ça les démote. Tu j'écoutais justement une entrevue, puis là, on débattrait pas de la situation politique dans une certaine ville du Québec, là c'est que ça brasse en ce moment. Mais c'est comme, on a des politiciens, des fois, qui veulent s'engager.
Mais on chiale tellement pour eux autres qu'on les démotive. Fait qu'on se ramasse avec les héros qu'on mérite, c'est-à-dire des fois pas tellement les héros qu'on voudrait avoir dans des postes qui sont importants comme l'arbitrage, tu sais, par exemple. De ton côté, Max, qu'est-ce qui t'a aimé qu'il ressorte du podcast?
Ben écoute, tu si on y va avec la stratégie du give and take d'Adam Grant, ben moi j'ai fait beaucoup de takes de tes podcasts. Dans tous les podcasts, j'en ai écouté et j'ai toujours pris des choses. Fait qu'aujourd'hui, c'est comme mon moment aussi de donner et souhaiter qu'est-ce que dans ce que nous trois on va discuter aujourd'hui, il a des petits bouts qui vont servir à d'autres, qui vont pouvoir leur permettre de voir les choses différemment ou d'amener des changements dans leur façon de faire, ça sera mon petit leg à ton podcast qui a énormément à pour moi.
Bien, tant mieux, puis merci de le dire, justement. Fait que Maxime, bienvenue officiellement à Temps d'arrêt. Après cinq ans et plus même de discussions, de collaborations, c'est la de t'avoir avec nous.
On en a eu des discussions ensemble. suis vraiment content d'être là aujourd'hui parce qu'il faut se le dire, on s'est parlé autant le soir, très tard que le matin, les lessons des enfants et tout, puis de comment on voyait le sport pendant la pandémie, avant, après. Je suis content qu'on ait cette discussion-là ensemble ici.
Speaker 1 (06:04.602)
Ça remonte près pandémie, la première conversation près pandémie. Francis, bienvenue à Temps d'arrêt. Oui, ça va, ça va. Donc, j'ai pensé commencer aujourd'hui une idée, le mandat que je me suis, nous suis donné, je ne sais pas si ça fait du sens en français, c'est vraiment de parler un peu de l'état du système sportif québécois, du sport au Québec, puis de potentiellement commencer à gratter un petit peu dans quelle direction on pourrait aller pour changer un peu les choses.
Bonjour, ça va ?
Speaker 1 (06:31.16)
Et l'idée de vous avoir avec nous, c'est qu'on a deux personnes qui sont des leaders dans les fédérations sportives québécoises, deux personnes qui ont écouté plusieurs épisodes du podcast si mes informations sont toujours bonnes, et deux personnes qui, pense, n'ont pas peur de brasser un petit peu les choses, mais positivement, pour faire changer les choses. Et parlant de vouloir faire changer les choses, Maxime, vous avez fait quelque chose de particulier avec Baseball Québec dans les dernières semaines, où tu reviens tout juste de là. Vous êtes allé au Japon? Oui?
P'tite fois, se stoppe.
Oui, oui, on est allé au Japon. fait, depuis quelques années, on a mis en place un programme de haut niveau pour les filles dans le baseball. On avait un programme de haut niveau depuis 30 ans pour les garçons et là, avec la montée en flèche du baseball féminin, il faut se le dire, on à peu près 15-20 ans. On avait 5-600 joueuses dans le Québec au complet et cet été, en 2025, on va dépasser 6 000. Donc, à un certain moment, il fallu s'adapter et se dire, bien, il a une clientèle qui rêve, qui veut se rendre à un autre niveau. donc, on a commencé à mettre en place des programmes de haut niveau.
Et à un certain moment, on s'est rendu compte qu'on était les seuls un peu en Amérique à faire ce type de programme-là, entraîner les filles à l'année. Et on s'est rendu compte que les filles se développaient rapidement. Puis, comparativement aux autres filles, disons des autres provinces du Canada, prenaient une longue heure d'avance. Fait que là, c'était de se dire où on peut aller jouer pour montrer à nos filles qui s'entraînent, à nos filles de haut niveau, c'est quoi le prochain niveau.
Le next level, comme on pourrait dire, est Patricia et moi. Patricia, qui est la directrice du programme, qui est entraîneur sur l'équipe nationale, qui a un beau bagage de véhicules, s'est promené partout dans le monde. On rêvait depuis un petit bout à zèle. Japon, pourrait être une option. là, quand les étoiles ont commencé à s'aligner, on a sauté là-dessus, puis on est parti au mois de mars, 12 jours au Japon, joués contre les meilleures filles de la planète.
Speaker 1 (08:18.062)
ça devait être quand même particulier. tu on en a entendu parler quand même beaucoup dans les médias dans les dernières semaines, fait que je veux pas nécessairement retourner dans la généralité. Mais moi, je me disais, quelqu'un qui veut mettre la même chose en place, qu'est-ce que ça y prend pour mettre ce genre de voyage-là en place? Comme c'est quoi les étapes ou les gros milestones que tu as eu besoin de franchir pour que ça se passe? Parce que je sais que des gens en attaération, en lutte, en hockey, qui voudraient faire le même genre de projet, mais qui ont pas nécessairement la chance de le faire ou qui savent pas trop par où commencer.
la première chose, il faut savoir oser parce qu'on va se le dire, tu t'embarques dans un projet très complexe parce que le Japon, c'est pas à côté. On organise beaucoup de voyages dans le sud des États-Unis, dans l'Amérique latine parce que le baseball se joue en grande partie dans ce coin-là du monde. Donc, on n'est jamais très dépaysé. La langue peut être différente, mais la langue reste quand même l'espagnol. Il a des points de repère qu'on a. L'anglais, la plupart de nos athlètes, nos gens le parlent couramment. Alors, d'aller en Asie, c'est très, très dépaysant.
un coup que tu dis « c'est-tu quoi, un, deux, trois, on le fait? » Ben là, il que t'aies des bons alliés sur place parce que ça, c'est un autre grand défi qu'on a d'aller dans un autre continent. C'est pas un voyage d'école, c'est pas un voyage tant structuré dans le sens où est-ce que c'est pas du tourisme, où est-ce qu'il déjà des circuits qui sont préparés à l'avance. Il faut que t'aies des alliés là-bas parce que c'est pas la même langue du tout. On conduit pas du même bar là-bas.
parler pour réserver des chambres d'hôtel, c'est pas super facile parce que leur capacité à parler anglais est beaucoup plus petite qu'on pensait. Donc, d'avoir des alliés sur place là-bas, c'est extrêmement important qu'ils sont passionnés, qu'ils sont dévoués parce que sinon, ça peut devenir rapidement un cauchemar. Mais un coup que tout ça est aligné puis qu'on a fait l'annonce après au FEE, tout le monde est comme parti dans une grande aventure. Puis on s'est dit, il y a des choses qu'on va apprendre puis qu'on va savoir là-bas.
Donc, savez-vous quoi, les filles? On va apprendre à vivre peu avec l'imprévisibilité. On n'aura pas le choix d'apprendre à s'ajuster sur place parce que même nous, il a des choses avant de partir qu'on n'était pas au courant. Comme moi, quand j'ai su qu'on allait jouer à Hiroshima, Hiroshima, pour moi, c'est une ville symbolique du monde, mais je ne savais pas que c'était en même temps comme une région administrative dans un coin de Japon. Donc, quand on me dit qu'on allait jouer à Hiroshima,
Speaker 2 (10:29.588)
On a dit, bien, on est dans la ville d'Hiroshima, mais finalement, on est à deux heures d'Hiroshima dans les montagnes qui fait partie de cette, entre guillemets, de cette région-là. Donc, on l'a pris sur le coup et on s'est adapté tout le long du voyage. un coup qu'on s'est dit, tout ne pas parfait, tout sera pas connu à l'avance, tout est devenu un peu plus léger, un peu plus facile. Puis, ça a mis la table pour un voyage exceptionnel.
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leurs équipements. Les produits en liquidation sont exclus de cette promotion. Puisque je retiens un peu de ce que tu viens de dire, il y a différents éléments. Un, comme ne pas avoir pas d'osé, mais pour... Quand tu dis osé, je pense que ça peut être vu comme une généralité à la base. Mais en réalité, ce que ça veut dire, c'est avoir des idées intéressantes qui sont différentes de ce qui se fait habituellement. Fait que t'sais, d'être capable de juste générer des idées, comment, où est-ce qu'on pourrait aller, qu'on pourrait observer les comportements, les façons de faire, qu'ils vont nous montrer un peu où est-ce que la fine pointe du sport...
Speaker 1 (12:47.022)
se produit dans notre sport par exemple. Mais le deuxième point qui est super important, c'est de se trouver des alliés. C'est là que je pense que quand on revient au comportement des innovateurs, puis on a parlé beaucoup ensemble, puis Francis a envoyé la balle aussi par rapport à ça, mais je pense que numéro un, ça fait un lien avec le fait d'observer, de vouloir aller voir ce qui se passe ailleurs. Puis, un des comportements des innovateurs, c'est d'observer. Donc pas d'observer de dire regarde Francis ou je regarde Maxime ou je regarde ce qui se passe dehors. C'est de regarder ce qui se fait ailleurs. Mais pour le faire, des fois,
On pense qu'avec YouTube puis les podcasts, on peut avoir accès à tout, mais d'aller voir sur place, comme ça c'est le numéro un. Mais un autre comportement des innovateurs, c'est de réseauter. Mais réseauter en dehors de son réseau, combien de fois on parle à des coaches de baseball, des coaches de natation, des coaches de hockey, puis ça reste à l'intérieur des coaches du même sport. Puis ça c'est super important de sortir. Mais là, moi, te renvoyer la balle avant de l'envoyer de ton côté, Francis, j'avais même pas pensé aux jeux de mots de papa que j'ai vus viens de mais j'ai le droit, j'ai le droit à trois par épisode, mais on le doit à trois chacun d'ailleurs par rapport à ça.
Mais qu'est-ce que tu as observé de particulier que tu penses qu'on doit absolument ramener chez nous?
La première chose, il y a plein de choses qui me sont venues à l'esprit. Puis ça reste que le baseball, c'est le baseball. On lance une balle, on frappe, mais c'est beaucoup en lien avec la culture. La chose la plus importante que j'ai remarquée, puis je dois quand même prendre un pas de recul parce que je me dis, on a amené une gang de filles dans un pays qui est complètement différent, pour la plupart qui n'avaient peut-être jamais voyagé de leur ville. Donc on part pas, on n'est pas à l'Auvermont dans un endroit très safe, on est parti à l'autre bout du monde dans une culture bien différente. Ça peut créer beaucoup d'insécurité, mais...
ça m'a sauté vraiment à l'esprit, l'autonomie et la responsabilisation des filles au Japon. Et après ça, avait été voir des gars aussi jouer au baseball, puis c'est un peu la même chose. On le voit dans leur body language, on le voit, fait partie d'eux. nous, a tendance, nous, puis je vais dire les Québécoises, mais les Québécois, puis probablement les Nord-Américains, à se décharger de responsabilités comme enfants, comme adolescents ou comme jeunes adultes.
Speaker 2 (14:44.59)
Je regardais nos filles jouer puis souvent les filles sont à la recherche d'une directive de leur coach. Souvent, elles vont se retourner pour voir c'est quoi la consigne. Et là, je parle des filles parce que c'était ça au Japon, mais je coache mes enfants aussi au baseball. Et à quel point l'entraîneur au premier but puis au troisième but, s'il n'est pas là, les jeunes restent figés des fois. C'est comme le jeune va se retourner pour le regarder. Et dans ce que j'ai vu, Frank, il m'excitait énormément. a quelque chose qui me sautait à l'esprit. Je suis à Osaka.
au Koshien, qui est le tournoi le plus grand, un tournoi d'école secondaire masculin. Il y a 42 500 personnes dans le stade pour voir un game de high school. Et là, j'apprends que c'est un tournoi single elimination. Donc tu perds une partie, t'es éliminé. Donc tout est fait pour... a pas de lendemain. Et là, je me rends compte, je suis à côté de la présidente de la fédération japonaise, puis je dis à Hiroko, je dis Hiroko, dis non, ben, à l'air jeune, le coach au troisième but.
Oh, oh, Max, it's not the coach, it's a player. » Il recome dit « c'est un joueur. Je Qu'est-ce tu veux dire, c'est un joueur? » « Oh yeah, yeah. » Pour qu'ils apprennent à être responsables, pis à prendre des décisions, c'est les joueurs qui coachent sur les sentiers. Fait que disais Attends peu, là, t'es en train de me dire, il a 42 500 personnes qui regardent la game présentement, c'est sur la télé nationale. Là, on était rendu genre en dernière manche, c'est deux à deux, a un coureur au deuxième but.
Et là, la balle va peut-être être frappée en jeu et c'est un adolescent qui va prendre la décision de l'envoyer au Marble. Ça que là, dit « Yeah! » Et là, pour moi, ça a été le moment marquant de dire « OK, dans leur culture, ces jeunes-là apprennent rapidement à se responsabiliser, à prendre des décisions et à ne pas attendre. » Après ça, évidemment, on a développé sur les coachs n'ont pas le droit de sortir de l'abri. C'est vraiment les joueurs, même quand il des changements de lanceurs. Mais toute cette partie-là autour de cette autonomie-là...
de cette prise de décision-là qui amène les jeunes à se responsabiliser, ça m'a vraiment frappé. Évidemment, j'élève avec ma conjointe trois jeunes enfants. La responsabilisation, c'est très important pour moi. Bien là, j'ai eu bon wake-up call sur ce que c'était réellement la responsabilisation.
Speaker 1 (16:54.497)
Des fois, pense qu'on est surpris, et là, je peux pas m'empêcher de faire un lien avec mes filles à moi qui sont un plus jeunes que tes enfants en tant que tels, mais des fois, quand on responsabilise ou on donne une situation où est-ce qu'ils ont la chance de s'autonomiser, si on peut utiliser ce mot-là, on est quand même surpris positivement du résultat. C'est là qu'il cet exemple-là, un, ça les responsabilise, puis quand tu donnes une responsabilité, gens sont comme « OK, ils sortent un peu le chess, puis d'un coup, ils prennent charge. Puis après ça aussi, leur intelligence sportive se développe, ce qui fait qu'après ça, quand ils vont être sur le terrain...
ils vont prendre des meilleures décisions comme à Clète où ils vont réagir plus rapidement au signal de l'arbitre au troisième but parce qu'ils ont déjà des... en quelques fractions secondes, ils avaient déjà commencé à comprendre que c'était peut-être ça la décision à prendre. Ah mais super, c'est vraiment intéressant, puis on va faire du coquelonne un petit peu dans différentes conversations, puis on va revenir là-dessus un petit peu tantôt, mais je t'envoyerai la balle tout de suite, Francis, tu comme ça fait... ça fait combien de temps que tu rentres officiellement en poste comme directeur général de la fédération? Presque quatre ans. Puis je pensais lancer le balle parce que comme... même si ça fait...
Absolument.
Speaker 3 (17:45.207)
Presque quatre ans.
Speaker 1 (17:51.608)
On va dire juste quatre ans, comparativement à Maxime, fait un petit peu plus longtemps. Maxime, ça fait combien temps? Dix ans. Déjà dix ans. Comme, as quand même brassé les choses positivement dans plusieurs domaines. Puis moi, suis reculé de savoir toi, quand tu es arrivé en poste, puis on a commencé, je pense, se parler quasiment au départ, justement, quand tu rentré en poste, à aujourd'hui, qu'est-ce qui a le plus changé, soit au niveau de la fédération et ou dans le sport au Québec, selon ce que tu as vécu, ce que tu as vu, ce que tu as observé?
déjà dit.
Speaker 3 (18:16.494)
Si je peux parler au niveau de la fédération, commencer, un des constats que fait mon directeur technique, Nicolas Azéri, c'est que dans les dernières années, la fédération est redevenue attractive pour sa communauté. C'est-à-dire, je dois donner un exemple très précis, les équipes du Québec...
Quand je suis arrivé, les programmes des équipes du Québec étaient vraiment pas intéressants, les athlètes étaient pas intéressés. Catherine Savard, Marie-Sophie Harvey, on les avait rencontrés quand je suis arrivé et ils disaient qu'on n'a aucun intérêt à aller sur les équipes du Québec, c'est vraiment pas intéressant. Les coachs, on n'offrait pas un produit intéressant. On a vraiment changé notre approche. On a rendu nos programmes intéressants, mais il y a du gear.
Il y a des entraîneurs vraiment de pointe. Il y a une équipe de soutien intégrée qu'on a placée autour. Donc, on a rendu ça prestigieux d'être sur l'équipe. Puis les jeunes qui viennent, retournent dans leur club puis sont fiers maintenant de le faire. Donc, et cette transformation-là, on en prend conscience quand on fait des activités communes, soit avec l'Ontario, où l'Ontario va dans des activités au Québec, puis regarde ce qu'on fait.
puis ils disent comme « nous, on est incapable de recruter un entraîneur pour venir sur les États-Unis de Québec » à un tel point que c'est le DG de la Fédé qui a coaché l'équipe ontarienne quand ils sont venus au Québec la dernière fois. ils sont vraiment comme « OK, qu'est-ce que vous avez changé? Puis tu sais, on n'a pas encore des résultats, comme on n'a pas plus d'athlètes que l'Ontario pour le moment sur les équipes nationales. On ne sait pas si on va finir en avant de l'Ontario au jeu du Canada. Sûrement pas. Mais on a...
Il y a eu un déclic qui s'est fait, il une transformation qui s'est fait à un tel point qu'il a un entraîneur qui n'a pas été sélectionné récemment, qui nous a appelés et qui a dit pourquoi je ne pas sur l'équipe? Il pensait... Il méritait tout à fait sa place. Mais maintenant, comme on a rendu un programme attractif, tout monde veut être là. Puis pour nous, c'est positif. Quelqu'un nous appelle puis à la limite, ils nous disent qu'il pas content de ne être sur l'équipe. Fait que cette transformation-là qui va amener des résultats, le souhaitons-le sportif, plus tard...
Speaker 3 (20:28.494)
C'est cette image positive qu'on dégage, puis cette image positive-là, le... Si je retourne un peu dans le passé, 2019, aucun athlète du Québec sur les équipes nationales aux championnats du monde, ni junior ni senior. Le creux de vague, si vous cherchez sur le web, c'est clairement le titre des articles. Le creux de vague de la natation québécoise 2019. Wake up call. On se réveille en septembre. Nicolas Azéri, était déjà directeur technique.
arrive au Congrès puis là fait un constat très détaillé des enjeux de la natation québécoise. Puis présente ça aux entraîneurs. comme, voici pourquoi ça marche pas, puis voici les enjeux, puis avec des résultats puis des chiffres. Ça n'a jamais été vraiment étudié de cette façon-là. Le directeur de performance, Jonathan Kinson, est aussi à notre Congrès en disant, il y a quelque chose au Québec là, il faut comme, qu'il ait des choses qui changent. La pandémie arrive, fait que là comme, d'autres enjeux. Mais...
Quand j'ai été embauché en 2021, c'était un peu ça. On m'a donné une mission, comme à la limite, sortons-nous du creux de vague. Qu'est-ce qu'il faut faire pour sortir du creux de vague? J'ai vraiment embrassé cette mission-là et Tahini, tu as été un élément central là-dedans. C'est-à-dire que dans mon entrevue d'en bas, j'ai dit qu'il faut se benchmarker. J'avais vu le rapport que Better Sports, à l'époque, avait fait pour le baseball.
J'ai parlé avec Maxime, j'étais comme OK, c'est un peu ça qu'il faut faire. J'en avais présenté à mon entrevue, puis quand j'arrivais, c'est là qu'on se parlait. dis OK, comme on peut avoir un mandat pareil, là. On va sortir l'argent, puis on va faire cette étude-là. Puis t'es embarqué là-dedans à 100 %, t'as recruté des gens compétents pour t'accompagner là-dedans. Puis quand tu parlais des comportements d'innovateurs...
On s'est mis complètement, j'allais dire à nu, mais on s'est remis en doute. On n'a pas parti avec des a priori. Puis on a dit, allons chercher des gens de l'extérieur pour venir étudier notre sport puis nous dire, OK, c'est quoi les enjeux? Qu'est-ce qui se fait de bien à l'extérieur? Qu'est-ce que la science dit? C'est quoi vos recommandations? Et évidemment, il a eu de la co-construction à travers tout ce processus-là. Mais ça a vraiment permis de jeter un regard en neuf sur le sport. Puis le sport en général,
Speaker 3 (22:44.846)
au-delà de la natation, qui est un milieu assez conservateur, qui est un milieu qui a de la difficulté à se remettre en question, à se mettre en doute, à faire, je dire, une autoréflexion ou une introspection. Là, nous, est dit comme non, non, on ouvre l'on livre, il faut que changer des choses, il faut partir sur une autre tangente avec 150 recommandations, qui allaient dans toutes les directions, justement.
Pour réussir à faire ça, tu oui, il a eu moi qui est arrivé avec une énergie. Je ne viens pas de la natation. Je viens d'un autre milieu. Je suis un athlète de waterpolo. J'ai travaillé avec le parasport pendant cinq ans. Donc, tu j'arrive avec une vision différente ou même, tu sais, avec au début peu de vision. Je me disais qu'il faut changer les choses, qu'il faut utiliser la science à notre avantage. Mais j'avais un directeur technique. Tu je reviens sur... Je vais parler souvent de Nicolas, mais c'est l'élément central dans cette transformation-là de la Fédé. Puis pour moi qui ne pas du sport...
le binôme le plus important dans l'ensemble de la fédération, c'est le directeur général et le directeur technique. Si on a une connexion entre nous deux, puis qu'on peut être créatif, puis que j'y fais confiance, puis qu'on va dans la même direction, comme Skye se délimite. Si la relation entre les deux n'est pas bonne, surtout moi qui... Maxime, il provient du baseball, il est limite pour être directeur technique, à un certain point.
de Sylvain Saint-Donc qui joue un rôle crucial à ce qui se passe à la Fédération de l'esport, l'équivalent, tu Puis moi, ce que j'entends là-dedans, c'est que tu as besoin de l'expertise sportive. Puis si tu veux, de ce que je comprends, tu vas avoir une influence spéciale à bien diriger ton sport, il faut clairement que tu connaisses ton sport. Mais t'as pas besoin d'être le DG qui connaît le sport, ça peut te prendre un DG qui va avoir une complémentarité administrative. Puis tu sais, ce que j'entends un peu de vos deux discours, puis ce que tu viens de dire souligne beaucoup à mes yeux, c'est oui, a le côté observé, mais il a le côté questionné. Questionné ce qu'on se fait, puis ce qu'on fait, puis de...
pas vouloir rester dans nos pantoufles, de vouloir faire les choses différemment. Quand tu parlais du coach tout à l'heure qui était pas content de faire l'équipe du Québec, bien moi, ça me fait penser aux joueurs qui sur le banc. Comme coach, si je mets un joueur sur le banc ou une joueuse sur le banc, je veux pas qu'elle soit contente d'être sur le banc. Si tu es sur le banc, tu devrais pas être content. Est-ce que tu devrais me chanter des bêtises et chialer après moi? Non. Tu as le droit de poser des questions, je te donne la rétroaction, je t'explique la situation. C'était super compétitif, il y avait 10 personnes pour deux postes par exemple dans ce cas-là.
Speaker 1 (24:59.918)
pis t'es sur le banc pis t'es pas content, c'est correct comme je veux ça, t'sais. On veut pas des gens qui sont complaisants pis qui sont comme contents d'être là-dessus, t'sais. Fait que t'as l'air en chérir.
Oui, mais j'allais compléter, tu sais, dans fond, l'élément central de votre rapport, pis de ce qui est devenu comme...
la colonne de ce qui s'en vient comme transformation. Parce que, on est au début de la transformation, en quatre ans, je ne pas partisan de tout changer du jour au lendemain. Il faut quand même une acceptabilité sociale dans ce qu'on fait. Puis là, on le voit qu'avec les résultats de l'équipe du Québec que j'ai parlé, le travail de fond qu'on a fait apporte des transformations. Si on avait du jour au lendemain tout changé sans avoir une adhésion, ça n'aurait pas autant fonctionné. Donc, ce que j'ai arrivé, c'est...
Une des vos principales recommandations duquel découle tout le reste, c'est le modèle de développement de l'athlète. Puis pourquoi que je veux en parler? Parce que en ce moment, tu soyons francs, à la natation, on a fait un modèle, mais c'est un document un peu vide. Il a pas eu de réflexion. Comment qu'on développe nos athlètes au Québec pour essayer d'en faire des athlètes performants ou juste des athlètes qui veulent rester dans le sport pour la vie?
On n'a pas ça. Donc nous, on a complètement délégué ça au club puis aux entraîneurs. Historiquement, c'était peut-être ça la bonne solution. Mais clairement, 2019 nous a démontré que la recette marche peu. Il faut la changer. Puis ces recommandations-là autour de retravailler un modèle d'élevement de l'athlète qui a amené ce qu'on appelle les projets synergiques, qui est un programme de subvention que le ministère a dit, les Fédérations, on veut que vous investissez en sciences, puis vous allez travailler avec l'INS et les universités pour...
Speaker 3 (26:43.06)
améliorer des choses dans votre sport. Et Maxime a fait des super beaux projets, ça a été médiatisé. là, nous, ce programme-là, on est en train de vraiment développer comment on va développer nos athlètes au Québec. c'est avec ça qu'on va pouvoir se tourner vers notre communauté, puis d'accompagner la formation de nos entraîneurs. On parle beaucoup de comment complémenter le PNCE, puis comment aller au-delà du PNCE. Bon, bien ça, je pense, ça va être notre base pour aller au-delà du PNCE en termes techniques.
d'aller dire, OK, au Québec, voici la sauce ou la recette avec laquelle on souhaite donner un cadre de développement de nos athlètes à partir de, je ne pas, peu près 8, 10 ans jusqu'en mon temps. Puis, fait que toute cette approche-là... Donc, on est parti d'une situation sur laquelle les gens surfaient sur une vague plus ou moins de succès, gros échec 2019, remise en question post-pandémie. On fait rentrer des experts qui nous recommandent de vraiment changer notre philosophie.
On fait de la recherche pour changer. Tout ce processus-là que j'étais décrit, pour moi, c'est de l'innovation. Quand je me retourne vers l'ensemble des fédérations, puis des fois, je peux être un peu critique, mais les choses, se professionnalise beaucoup, puis les choses changent beaucoup. quand je regarde ce dynamisme-là qu'on est en train d'instaurer, j'ai pas l'impression qu'on est 68 fédés à faire ça nécessairement, puis qu'à se remettre constamment en question. Puis moi, je me remets tellement en question que je me dis OK, c'est quoi les prochains?
dans cinq ans, ce qu'il faut, je peux pas dire comme là, on s'améliore, OK, on va surfer sur cette vague-là puis on va attendre les résultats, voir si ça va arriver, on peut pas faire ça non plus.
puis Max, je vais te donner la chance de rebondir là-dessus parce que je te vois prendre plein de notes puis je suis comme un peu... je suis curieux de savoir tout ça. Mais tu sais, tu dis que t'es critique, puis la seule défense que je vais faire, c'est que je pense que c'est correct d'être critique si tu fournis des solutions puis t'es en mode action. Parce que tu sais, quand je le faisais dans l'évaluation des a-clettes, je mettais tout temps un côté positivisme.
Speaker 1 (28:39.15)
Puis là, je me rappelle encore d'un linebacker de 6 pieds 4, 240 livres, qui a toute la statue que vous pouvez imaginer qu'un secondaire de ligne a au football. Puis ils me disaient «mais coach, c'est pas tout le temps rose, puis je pas qu'on va tout le temps les affaires roses, je suis bien d'accord avec toi, mon but c'est pas que tu vas tout le temps les affaires roses». Mon but, c'est que «ok, si tu chiales, c'est quoi la solution que tu fournis, ou si tu vois des bons coups, dis-le». Pour moi, c'est ça être positif. Puis je pense que si on critique puis qu'on amène des solutions, bien justement là on est capable de faire ça. Puis je pense, puis justement, tu ce matin...
J'écoutais un livre sur le stoïcisme parce que ça me fait réfléchir et puis des fois ça manque un petit peu, sais. Puis ils disaient comme, arrêtons de débattre, faisons, tu c'est comme... Tu quand t'es en train de débattre, t'es pas en train de faire. Fait que when you're debating, you're not doing. Puis je pense que des fois, on critique, on t'écrit, on t'écrit, on critique, on critique, on critique, mais on n'est pas en train de faire. Mais si tu critiques, puis que ça t'amène à dire, OK, comment est-ce qu'on va faire les choses différemment? C'est quoi les expérimentations qu'on va faire? C'est quoi les initiatives qu'on va lancer? À qui je vais parler pour essayer de faire changer les choses?
bien là, je pense que t'es pas en train de juste débattre pour débattre, t'es en train de débattre pour éventuellement faire des choses.
Mais ce que je voulais dire surtout, c'est dire comment on peut s'influencer entre nous. est très compétitifs. Quand je lis Radio-Canada, la presse, je vois baseball tout le temps, ça vient me chercher. Je me disais pourquoi ce n'est la natation? Pourtant, j'en fais des démarches aussi. je me dis... Oui, c'est ça, exactement. Je m'inspire de ce qui peut se faire dans d'autres fédérations. Je me suis inspiré de ce que baseball avait fait pour...
C'est pas hop, c'est carré. Comme la compétitivité, c'est bien.
Speaker 2 (30:02.67)
T-Rival
Speaker 3 (30:09.888)
tirer vers le haut notre fédé. Bien, s'il y en a d'autres fédés qui disent, OK, ce qu'ils font, c'est vraiment le coup, mais ils vont en profiter pour me tirer vers le haut. C'est ça l'objectif finalement de ce que je veux dire.
Oui, parce que les notes que je prenais autour de ça, je voulais amener aussi une nuance sur une des raisons pourquoi je pense que c'est difficile pour la société, le monde des fédérations, de rester dans l'innovation, c'est que remettre tout en question tout le temps avec l'idée d'être meilleur, de mieux faire, c'est usant aussi. C'est usant parce qu'à un certain moment, les gens ont besoin de stabilité, les gens ont besoin de prévisibilité. Et là, quand tu es tout le temps, tout le temps dans...
«Ouais, c'est-tu quoi? Peut-être qu'on pourrait faire encore un peu mieux, encore un peu mieux.» T'es toujours en train d'aller repousser la limite un petit peu plus loin au lieu de venir t'asseoir dans le divan pendant un petit bout. Des fois, on parle pas de s'asseoir avec ses pantoufles pis dire «on va le faire comme dans le temps», pis tu sais, même si c'est bon ou pas bon, des fois tu la trouves la bonne recette pis tu dis «Aïe, mon gâteau aux carottes, est vraiment bon, j'ai-tu vraiment besoin d'aller rajouter quelque chose de plus où je peux m'en contenter?» Et de toujours vouloir aller en chercher un plus pis améliorer, puis améliorer, ben...
Ça peut créer un environnement aussi qui est quand même usant parce que ça donne moins de repos psychologiquement, émotionnellement, physiquement. Je voulais juste amener cette note-là parce que moi aussi, je suis toujours axé là-dessus, mais je le vois aussi que mon équipe, des fois, peut être genre « peux-tu prendre un break? Ça va bien, pourquoi qu'on repousse encore? Pourquoi qu'on remet tout ça en question? On a des bons résultats, là? » Oui, mais il a ça qu'il faut prendre en considération aussi dans le dosage.
Ben, fait que justement, c'est quoi le bon dosage? Puis comment tu fais pour le trouver, le bon dosage? Ou quels sont les signes, en fait, que toi t'as peut-être reçu justement, pis tu dis OK, là on est peut-être rendu à avoir trop poussé.
Speaker 2 (31:48.536)
Oui, je pense que je n'ai pas encore la recette parfaite. Non, mais sans faire... Il faut que tu partes des bonnes valeurs puis il faut que aies des principes directeurs. Comme nous à Baseball Québec, un principe directeur, c'est qu'il faut mettre le jeune au centre de nos décisions. Si ce qu'on veut pousser ou l'idée qu'on pourrait avoir ou une modification qu'on veut apporter vient créer ça, le fait que l'expérience du jeune va être meilleure, on va avoir tendance à vouloir aller de l'avant.
Par contre, maintenant, ce qu'on ne faisait pas avant, et ce qui fait que probablement, on est peut-être, nous autres, l'équipe un peu plus fatiguée justement parce qu'on a tellement été dans l'innovation dans les cinq, six, sept dernières années. Maintenant, on s'est quand même fait une petite matrice, une matrice qui nous permet d'évaluer l'impact, les décisions ou les gestes qu'on va faire avoir versus l'effort que ça va demander autant aux employés qu'à la fédération.
parce que là, on peut parler de l'effort des employés pour mettre en place des programmes, mais après ça, pour l'implanter dans la communauté, puis tout ce que ça va générer dans notre communauté à travers nos clubs, nos associations de baseball. On essaie de créer un dosage, de rentrer un petit peu de... Moi, je l'appelle un petit peu mon mode des balles à moi, où est-ce qu'on rentre des stats pour essayer d'évaluer la pertinence de le faire, même si c'est une idée qui est exceptionnelle, mais de voir les angles morts avec ça.
Puis ce que tu dis là, me fait penser un chapitre de livre que j'ai corrégé avec deux auteurs, un de l'Angleterre, un de l'Australie-Irlande et tout ça, qui travaillent aussi avec des entraîneurs de différents niveaux, plus au niveau élite en tant que tel. On parle de la distinction entre la créativité et l'innovation. Puis une des choses qui ressort dans les articles qu'on a revus par rapport à la créativité, créativité voulant dire générer des idées, c'est qu'il faut la périodiser la créativité. Puis je pense qu'un article de, je pense, 2020, avec un...
chercheur du Danemark qui a travaillé avec un coach de soccer professionnel au Danemark justement, puis il dit que comment est-ce que des fois dans l'année, comme c'est pas un bon moment d'être créatif, puis c'est pas le temps d'inventer une nouvelle stratégie ou d'inventer un drill funky. Le lien avec ce que tu viens de dire là, c'est que probablement qu'il des périodes dans l'année où est-ce que là c'est le temps de challenger les choses, c'est là c'est le temps de proposer des nouvelles idées. Mais là aussi il faut faire la distinction entre la créativité puis l'innovation. Nous la distinction qu'on fait dans le chapitre, c'est que la créativité c'est générer des idées.
Speaker 1 (33:57.59)
Puis que l'innovation, c'est quand l'idée a été adoptée un peu par les personnes à qui l'idée est destinée. Fait que pense à l'innovation que c'est une idée dans le fond qui a été adoptée par les gens. Mais si on pense à ça, je pense qu'en tant que directeur d'une fédération, même directeur d'un club, coach, faut se poser cette question-là. Dire, OK, quand est-ce que c'est un bon moment dans mon cycle? Peut-être que c'est un cycle quadriennal si on est plus en lien avec les Olympiques. Peut-être que c'est un cycle annuel si on est plus en lien avec le sport professionnel. Mais de se dire, OK...
Quand est-ce qu'on est vraiment en mode, on gêne des idées, puis là après ça, ben on part avec nos idées, on regarde lesquelles qui vont peut-être avoir de l'attraction dans la communauté, puis là pendant trois mois, on perd, on prend ce luc, parce que justement, si on prend l'exemple du voyage au Japon, je pense pas que tu peux faire des voyages au Japon à tous les trois mois. Puis est-ce que si tu fais ça à chaque année non plus, un, c'est un erreur, mais deuxièmement, ça va perdre un peu de sa fraîcheur. Et peut-être qu'on est mieux d'aller ailleurs, puis de... j'ai juste le mot « staggered là, mais tu sais, d'intercaler probablement les différentes initiatives qu'on va mettre de l'avant, tu
Je sais pas si t'avais quelque chose à renchérir, Francis, tout à l'heure.
Non, mais quand tu parlais de ton équipe à la Fédé, puis que les gens peuvent être essoufflés, effectivement, tu c'est... ces cycles de changements-là ou les changements perpétuels, finalement, ou est-ce que c'est pas un long feuve tranquille ou est-ce que t'as pas le temps souvent de te poser finalement, parce que la charge est importante, bien, c'est là où tu sais, choisir les bonnes personnes avec qui on peut travailler est super important, tu sais, le profil des gens qui peuvent venir travailler à la Fédé puis qui sont prêts à prendre cette charge de travail, puis ce rythme-là est super important.
Donc, tout le team building qu'on va faire, comment les valeurs sont véhiculées au sein de l'équipe, comment cette équipe-là transmet les valeurs dans la communauté. On n'est pas... clairement pas, en tout cas, dans notre contexte, on n'est pas dans un milieu où ce que tu fais du 9 à 5, puis que tu sais ce que tu vas faire dans ta journée. Moi, mes journées, là, t'sais, comme il ne ressemble jamais à ce que j'avais planifié souvent. Puis il faut que trouve d'autres temps pour faire ce qui est nécessaire. Ça, c'est extenuant, puis je le vois, on le voit...
Speaker 3 (35:53.326)
On a eu comme de la rotation d'employés, pas tout monde est capable de supporter ce rythme-là. C'est difficile de trouver les bonnes personnes. Mais quand on les trouve, c'est souvent la perle rare, puis c'est eux qui vont nous permettre d'aller ailleurs. Fait que de bâtir, être capable de bâtir cette équipe-là, puis d'avoir la philosophie que partager au sein de l'équipe, c'est vraiment un enjeu important.
Tu mets l'accent sur la diade tantôt comme entre le directeur technique le directeur général, on l'impression qu'il y aura une complémentarité, mais que cette diade-là, je viens de penser à ça, elle est seulement potentialisée si tu as l'équipe qui a le dévouement et les compétences et la complémentarité en entour de cette diade-là, parce que tu vas avoir la belle diade qui a les belles idées et la belle chimie, mais si n'as pas l'équipe qui peut potentieliser le tout, comme ça ne se passera pas. Et puis, gênez-vous pas à renchérer. Et en fait, ce que tu me dis là, ça m'amène à penser un peu à l'épisode, parce qu'un des mandats que...
je vous avais donné en préparation, c'est que, je sais vous avez écouté beaucoup d'épisodes du podcast, merci pour ça, mais deux, c'était de réécouter ou de choisir peut-être certains épisodes qui vous ont marqué justement dans la dernière saison. Vas-y.
Juste me permettre, on a parlé un peu au début, tu sais, comme comment que le podcast Tendaret, tu a vraiment influencé. sais, quand tu as commencé à faire le poste, à faire cette balado-là, sais, semaine après semaine, je découvrais des gens au Québec qui travaillent, qui font de la recherche, qui s'impliquent dans le sport puis qui connaissaient pas du tout. Puis pourtant, j'étais DG de Fédé depuis déjà plus de cinq ans. Fait que je me disais, OK, il a une richesse au Québec, c'est fou, que je connaissais pas du tout, sur laquelle ça m'ouvre les yeux.
Ça a été comme mon premier constat de temps d'arrêt dans les débuts. Quand j'étais arrivé à la notation et qu'on commençait à travailler, comment on peut se projeter en avant? Puis là, j'écoutais dans mes oreilles le matin, je marchais au bureau. Là, j'arrivais et je m'assoiais avec Nicolas et je disais «Hey, je viens d'écouter ça. Comment ça peut s'appliquer dans notre milieu?» Ça tournait beaucoup autour du sport d'équipe, c'est correct, c'est Salut Québec.
Speaker 1 (37:45.438)
bien personnel. c'est mon bien personnel. C'est bien l'animateur.
Donc là, j'étais comme, OK, il a parlé de ce concept-là, il a parlé de ça, comment ça peut s'appliquer dans un contexte de sport individuel ou en annotation, tu Puis des fois, c'était une conversation qui venait peut-être à rien, tu puis ça changeait rien. Mais on avait une conversation, on essayait de réfléchir à des trucs. des fois, je dis, on s'aime des graines, là. Puis peut-être qu'on a eu une idée comme des mois plus tard, puis que c'était basé là-dessus. Mais cette trichesse-là, pour vrai, tu comme ton balado a vraiment une influence, ou du moins nous a influencé dans nos processus, puis il continue à le faire, parce que je t'écoute encore régulièrement.
Mais tu c'est important que les gens prennent conscience que temps d'arrêt
Merci de ce compliment-là. C'est un peu sur le but, tu sais, de semer des graines puis d'amener les gens à voir les choses différemment. Des fois, il a des idées qui ne pas s'accrocher, comme quand il a eu la suggestion dans l'épisode 90 que le sport, les sports études ou l'école devraient commencer à 10 ans. Je sais que ça a choqué beaucoup de monde, puis j'ai reçu des messages comme « oh non, ça ne fera pas, ça ne fera pas, ça ne se fera pas ». Bien, un, je pense qu'il faudrait peut-être être un plus ouvert d'esprit par rapport à ça, numéro un. Mais deux, c'est comme, bien, il en parler. Si on est capable de le faire, tant mieux. Des fois, ce sera pas toutes les idées qui vont...
qui vont passer, qui vont se réaliser, puis c'est correct comme ça aussi. Fait que, un, merci. Puis en fait, ça me déstabilise un petit peu parce que je veux aller dans le côté de la gouvernance. Mais en fait, moi aussi, puis, un affaire qui m'a beaucoup surpris depuis le début, c'est justement à quel point il a de l'expertise au Québec. Quand je pense... Puis pour moi, la révélation de ça, c'est François Gagné, je pense... Je vais dire épisode 95, je pense, François Gagné sur lequel on peut écouter. Si vous avez des enfants, allez voir ça.
Speaker 1 (39:19.31)
C'est un monsieur qui avait 82 ans à l'époque, je le salue. Si je peux être lucide comme lui à 82 ans, je le prendre dès demain. Puis cette personne-là, sur la douance et le talent, puis cette personne-là en bout de ligne, a inventé le mot douance en 1980. Puis ce que j'ai découvert en faisant ma préparation pour le podcast, c'est qu'il a des gens en Australie, que pour eux dans le système d'éducation, comme l'équivalent du ministère de l'Éducation en Australie, ils vénèrent les recherches de ce gars-là. Tu vas voir les présentations YouTube de ce chercheur-là.
t'avais juste les administrateurs australiens qui expliquaient comment est-ce qu'il se basait entièrement sur son modèle pour créer le système d'éducation. Puis t'es comme, c'est une personne qu'on a jamais entendu parler qui a un impact international, puis qui est au Québec chez nous.
On voit ça souvent, je sais pas, tu pourras mieux le savoir que moi, Frank, s'il a des recherches qui sont faites là-dessus, mais on a souvent la difficulté à voir ce qui est près de nous, puis voir le talent qui près de nous. Moi, dans notre milieu, je pense à André Lachance. André Lachance qui maintenant travaille au Cirque du Soleil, à un certain point, je suis comme, comment ça se fait qu'il n'est pas dans notre système sportif? André est une renommée à l'international, donne des conférences partout dans le monde, mais quand on vient au Québec, c'est comme...
parmi tant d'autres. En écoutant ton podcast, on se rend compte qu'il y a beaucoup de monde comme ça. À partir du moment où tu quelqu'un qui est extrêmement curieux, c'est là que tu te remets la question et tu te dis que tu l'amener chez toi. Mais là, c'est qu'il a beaucoup d'affaires à checker en même temps.
Puis tu quand le monde il dit « nul n'est prophète dans son pays, tu c'est un peu cette expression-là, puis je trouve ça un peu poche dans un sens, tu sais. Puis l'exemple que tu avec André, comme le comité olympique, je vais dire, norvégien, le fait venir peut-être deux, trois fois par année pour revoir la structure de compétition. Puis je ne pas trop rentrer dans les détails parce que c'est des choses qu'il a pu partager, des exemples dans les conversations privées, mais tu sais...
Speaker 1 (41:11.186)
Son mandat, c'est d'amener chacune des fédérations à challenger la façon dont ils structurent le système de compétition. Mais quand est-ce qu'on va avoir ce genre de challenge-up qui va être fait, un au Québec, puis deux après ça dans le reste du pays?
être capable d'entendre de se faire challenger parce que des fois, une claque dans la face, peut faire mal. Puis je vais continuer dans sens-là parce que André, cette histoire-là me fascine encore, donne une conférence à un certain moment, peut-être le 10, 15 ans, 15, 20 ans à Cuba. C'est Michel Laplante, l'ancien président des Capitales, qui m'a ramené cette situation-là parce que Michel est là-bas pour négocier avec Cuba, justement pour ses joueurs cubains avec les Capitales. Et André a une présentation à faire.
et expliquer un petit peu qu'est-ce qui est à faire pour que l'équipe nationale de baseball cubaine reprenne sa place au niveau mondial. Et André, pas gêné devant des centaines et des centaines de personnes, il dit, vous faites plus peur à personne. Les gens sont tous un peu vexés parce qu'il faut savoir que Cuba arrivait dans des compétitions internationales habillées en rouge au complet. Donc les pantalons rouges, le top rouge, la casquette rouge, c'était intimidant, ça faisait peur.
puis André leur dit tout simplement, vous ne plus peur à personne. Maintenant, vous voulez avoir le même style, le style nord-américain, les belles casquettes, les beaux coudes, les cils et ça. Il a plus personne qui a peur de vous sur la planète Terre. De dire ça devant Raoul Castro. Puis tout ce monde-là. Michel me disait, mon Dieu, je ne pas croire qu'André Lachance tout petit en avant avait été dire ça. Mais c'est quelqu'un qui a cette facilité-là à aller challenger le statico, mais toujours pour les bonnes raisons, en se disant, il a quelque chose derrière ça qui va améliorer le système.
en tant qu'organisation sportive, il a un livre qui est sorti par rapport à ça récemment, le livre Centennials. C'est une étude en fait qui a été faite, c'est en fait des auteurs qui ont fait une étude, je ne pas à quel point elle est scientifique, elle est rigoureuse, mais je sais pas si c'est dans l'université ou pas, sur les organisations qui ont du succès ou qui ont réussi à bien performer à travers 100 ans. Puis la mention qu'ils font là-dedans, c'est que tu as besoin d'avoir des adolescents dans ton organisation. Puis des adolescents, on le sait, mais là, moi je le sais pas encore, peut-être que tu sais plus que moi, Maxime, de ce que je me rappelle, les adolescents et les adolescentes.
Speaker 1 (43:12.59)
bien comme, vont venir challenger les règles, vont venir un peu challenger les moeurs. Puis le point avec ça, c'est que André, dans cette position-là, à Cuba, c'est un peu l'adolescent qui vient faire comme, bien, voici un peu la réalité. Comme vous le voyez pas vous-même, ben, Pat, comme, t'as l'air de ça, puis tu t'en rends pas compte. Genre, tu sais, c'est ça. Puis je pense que, puis c'est un peu ça qu'on a fait un peu avec le rapport, puis le mandat de recherche, puis moi, ce que j'essaie de faire justement avec les coachs, quand je travaille avec eux autres, c'est de dire, non, attends peu, moi je suis pas là pour te dire exactement ce que tu là pour te challenger, puis commencer à voir un peu les choses différemment, tu
justement dans les choses qui nous amènent à voir les choses différemment, bon, t'as mentionné le podcast, les épisodes, c'est un peu le mandat en préparation d'aujourd'hui, même si je me rends compte qu'on aurait pu ne pas se donner le mandat puis on aurait eu en masse de choses à parler quand même. Je t'envoyerais peut-être la balle un peu, Francis, comme dans la dernière saison ou dans les derniers, depuis l'épisode, 117, lequel épisode t'as marqué, c'est quoi un effet saillant, qu'est-ce que t'as retenu dans un des épisodes de la dernière saison?
Oui, il y a eu l'épisode avec Milena Parent sur la gouvernance parce que c'est vraiment un sujet moi que je trouve super important. Le fait de faire un épisode sur la gouvernance, pas spécifiquement, puis c'est sûr qu'on parlait de gouvernance de très grandes organisations. Oui, l'écriture, tout ça, je l'ai réécouté récemment puis c'était super intéressant. Mais reste que c'est tellement un enjeu important. Puis elle parlait, tu de le rôle de fiduciaire des administrateurs sur les clubs, puis elle disait
Je juste un petit peu...
Speaker 3 (44:37.27)
Moi, quand j'étais coach de patins, j'ai aussi été sur les conseils d'administration de clubs de patins, puis la gestion des conflits d'intérêts, c'était problématique. Puis, comment finalement faire en sorte qu'on travaille sur le développement du sport plutôt que juste sur comme la gestion des conflits d'intérêts et tout ça? Et c'est patent dans le sport québécois, tu comme de voir à quel point la gouvernance... Tu on a fait une grosse réforme des gouvernances des Fédés, ça s'améliore. Je pense que la prochaine étape, c'est...
la gouvernance des clubs. Il y a des fédéques qui ont été des novatrices ou qui ont pris les devants, je pense aux soccer entre autres. Mais moi, ça m'inspire beaucoup. Puis quand on parle d'enjeux d'intégrité, de relations employés-employeurs, là, t'as des parents bénévoles avec plein de bonnes volontés qui viennent puis là, qui se ramassent avec une entreprise à gérer finalement, une entreprise OBNL qui s'inscrit dans un système sportif qui peut être complexe.
Eh, ça peut prendre du temps, hein! » Tout ça en essayant de changer les valeurs et tout ça. Donc moi, cet épisode-là sur la gouvernance, m'a, tu ça m'a réitéré le fait que, c'est un enjeu important, qu'il faut continuer à travailler sur ça. Puis oui, le sport, c'est technique, le sport, c'est la passion, le sport, c'est comme plein de choses intéressantes, mais à la base, tu sais, si le conseil d'administration ne marche pas du club, bien, le club ne peut pas bien fonctionner. Comment, tu si la relation entre l'entraîneur et son conseil d'administration est pas bonne...
Personne ne va récemment convaincre qu'il peut arriver dans un bon état d'esprit sur bord de la piscine ou sur le bord du terrain, puis d'avoir comme la meilleure façon d'approcher les jeunes puis les impliquer, puis qu'il va être le meilleur coach, tu sais. Fait que tout ça, toute la façon qu'on peut développer nos athlètes, je pense tout ce qui est à l'arrière-scène comme ça, comme la gouvernance, c'est super important. Puis cet épisode-là, on mettait ça de l'avant.
Puis je vais te renvoyer un peu la base sur un peu comme c'est quoi les éléments clés que tu as retenus puis je pense qu'il faut mettre en pratique ou considérer davantage. Mais tu il un de mes amis, collègues, connaissances, je sais pas à quel niveau qu'on se situe, là on est proches, mais pas si proches que ça non plus, je vais pas faire des fausses croyances, qui est un conseiller politique de haut niveau. Puis à moment je parlais d'une situation qui me frustrait royalement dans mon quartier au niveau politique. Puis me dis, ben tu François, c'est comme ça dans la vie, c'est comme tout monde pense que la politique sert à rien.
Speaker 1 (46:51.724)
jusqu'à quand leurs projets n'avancent pas. Puis le lien que je fais avec ça, c'est que tout monde pense que le conseil d'administration, sert à rien, jusqu'à quand tes projets n'avancent pas puis que les choses changent pas. Mais en boulang que ton conseil d'administration, ta gouvernance, ta direction, ça a un impact sur le fait que les projets avancent ou non. Puis c'est là que, oui, c'est comme on en parlait, soit en préconversation, je sais plus trop depuis qu'on jase depuis tantôt, mais c'est comme, OK, c'est beau chialer, mais ces personnes-là, doit aussi les soutenir parce que ces personnes-là ont un rôle clé dans les projets et dans les changements qu'on voudrait voir. Ça fait que si on fait juste chialer après ça, bien, on se ramasse pas avec les gens qui vont avoir...
le pouvoir et le goût et l'énergie et les compétences pour justement faire changer les choses. Fait là, te renvoyer un peu les choses. C'est quoi peut-être les éléments clairs à retenir? penses que toi, en tant que dégé de fédération, on écoute des visites à mille apparens comme il faut mettre dans notre baluchon puis toujours l'amener avec nous.
À le parler de se former en gouvernance, à le parler de documenter ce qu'on fait. Moi, c'est ces deux éléments-là. Tu ne peux pas dire, OK, j'arrive sur le conseil d'administration d'un club en disant que je n'ai pas une volonté de me former pour être meilleur administrateur. On s'attend à des entraîneurs, c'est ça. T'embauches un entraîneur, tu souhaites qu'il continue à se former pour devenir meilleur. pense que l'administrateur devrait s'investir aussi cette mission-là, au-delà qu'il ait une job à temps plein, qu'il des enfants à gérer et tout ça.
Il fait un choix délibéré de venir sur un conseil d'administration. Ça vient avec une volonté de s'investir un petit peu. Ça je pense que cette volonté de se former puis de s'assurer que ce qu'on a devant nous, nos politiques, puis que le PV, ils sont tous à jour, est-ce qu'on fait en sorte qu'on laisse des traces puis qu'on s'assure que ça soit bien géré? Évidemment, comme Fédé, moi, je pense qu'on a un rôle à jouer là-dedans, que ce soit à travers des programmes de reconnaissance de clubs, des programmes de codes de gouvernance.
complémenté de modèles de politique et d'accompagnement dans la formation et tout ça. Mais je pense que quelqu'un qui sur un club et qui écoute ça ou qui est même entraîneur-chef d'un club et qui écoute ça, se dit « OK, on a aussi un rôle administratif, on a un rôle de gestionnaire. Et pour faire ce rôle-là, ça va me demander des outils et je pense que j'ai besoin d'aller chercher ces outils-là. C'est sûr que Milena était à très haut niveau et comme tu as parlé du programme de formation...
Speaker 3 (48:58.766)
du Comité olympique international. On n'est pas besoin d'aller jusque-là. Une formation de cinq heures offert ici au Québec de façon gratuite, des fois, c'est la base pour commencer. Puis souvent, demander ça en ce moment, t'as l'impression de demander la lune à certaines personnes.
Tu dis qu'on a besoin d'aller au niveau comme ça. Clairement que pour le coste d'administration d'un club peut-être plus régional, on n'a pas besoin de faire ça. Peut-être que pour les fédérations, a besoin. Mais est-ce qu'on a une personne au Québec qui a été justement à Mémos et qui a cette formation-là, qui pourrait justement influencer? Parce que je sais qu'il des chercheurs québécois comme Benoît Séguin, qui été mon superviseur de maîtrise, puis Mélène Apparan, a été sur mon comité de maîtrise, qui ont participé activement comme président au Mémos, donc qui est le programme de formation en management du Comité international olympique.
Mais on a-t-il une personne au Québec qui s'est faite
connais une, j'oublie son prénom, je connais pas, mais qui travaillait au comité olympique canadien, qui là, elle a quitté le sport. Je pense qu'elle continue d'être impliquée dans son club et tout ça, dans sa discipline sportive, mais qui en ce moment, son emploi est plus avec le comité. est-ce que... quand j'ai écouté, j'avais écrit à elle, j'ai dit comment je peux suivre cette formation-là, puis bon, j'ai compris que c'était quand même assez compliqué d'être sélectionné.
Speaker 3 (50:13.902)
Alors, c'est vraiment pas évident. Puis, il a toutes les années qu'il nécessairement des gens du Canada qui peuvent y aller. Mais moi, ça m'a tout accroché, puis je fais d'autres choses comme formation, puis je continue. Mais, tu oui, je pense que c'est un élément important. Puis, de soutenir cette gouvernance-là. Ça, c'est un épisode qui m'a marqué. Autre chose qui m'a marqué dans les derniers épisodes.
Avant d'aller au dernier épisode, donnerai peut-être la chance à Maxime de rebondir et je laisserai peut-être Yael qui se fait ça. En premier temps rebondir sur ce que Francis vient de dire et après son point.
Je pense que ce que tu as décrit du balado est assez complet, puis je pense que ça mérite d'être écouté. effet, où moi je vais aller, c'est où est-ce que ça m'amène à réfléchir. Parce que, maintenant que je suis directeur général, maintenant je comprends c'est quoi la gouvernance, je comprends à quel point c'est important. Par contre, il qu'on se retourne de bord, puis après ça on se dit, je plancher les vaches, comment ça se fait ça? Parce que la réalité, puis quand on parlait entre un modèle de développement de l'athlète avec Francis, puis...
Moi je coache maintenant mes enfants dans le 11U, dans le 9U, dans le 7U. On est dans le baseball communautaire. Je me rends compte qu'il a une certaine partie de nos athlètes de baseball qui sont là pour avoir du fun, s'amuser et qu'à chaque fois qu'ils sont sur le terrain, ils ne pas en train de faire des nièzes ailleurs. Tout ça pour dire que...
Il faut se dire aussi les vraies affaires. On a des bénévoles qui prennent en charge des associations de baseball mineurs chez nous, je veux dire, tiennent une assaut des fois de 500-600 joueurs à bras des airs parce que c'est eux qui sont responsables de commander les uniformes. C'est eux qui vont tous s'occuper du matériel, qui vont faire les horaires des parties, qui vont arriver en gymnase pour faire les sélections d'équipes, qui vont être en train de courir après des bénévoles pour coacher, puis qui vont probablement coacher en plus en même temps, puis qui vont être préfets de disciplines dans la ligue.
Speaker 2 (52:08.046)
Donc quand je parle puis je pense à la gouvernance, je me dis c'est sûr, c'est hyper important, mais où est-ce que je prends du temps dans ces gens-là? À quel moment je leur dis non non non, laisse faire de coacher ton autre équipe avec ton enfant parce que tu peut-être une formation sur la gouvernance. Puis quand je dis ça, je sais à quel point c'est important, mais tout ça pour dire que j'ai toujours cette réflexion-là et de dire qu'est-ce qui est applicable, c'est quoi les limites, c'est quoi la base qui est comme très nécessaire pour nos membres de suivre au niveau de la gouvernance.
d'autres choses qui sont peut-être des nice to have qu'on se reprend à mettre en place parce qu'on sait que leur temps est compté, puis que ça va être tough de passer à travers une année sans plus on en rajoute une couche. Puis l'autre chose aussi qu'il faut prendre en considération, c'est le taux de roulement de nos bénévoles. la gouvernance, c'est quelque chose qui prend un certain temps à maîtriser. fais pas juste une formation de quatre heures, puis s'en pratiquer, puis devenir un expert. C'est quelque chose, la gouvernance. Puis à partir du moment où est-ce que tu te mets pied là-dedans, les règlements généraux, faut que passes à travers, faut que tu les comprennes.
Et le deuxième défi, c'est de dire, OK, avec un roulement de bénévoles, où est-ce qu'à chaque année, un conseil d'administration va se renouveler peut-être à moitié, peut-être même un petit peu plus. Comment t'es capable d'aller en profondeur? Comment t'es capable de dire, il a quelqu'un qui va finir avec un baccalauréat s'il finit toujours après sa première année, puis il s'en va, puis on recommence avec quelqu'un à sa première année, puis il s'en va. Fait qu'il y a tout ça où est-ce que quand j'entends des épisodes comme celui-là, je me disais, ben oui, c'est super sensé, ça prend des politiques de ça, ça prend...
C'est nécessaire pour que le sport soit bien organisé, soit transparent, soit inclusif. Mais comment on est capable de l'amener dans la réalité des clubs, des associations locales, pas au niveau des fédérations, pas au des grosses régions. Ça, c'est le défi que je vois, qui m'ont défi tous les jours. Puis comment le rendre attractif sans que ça soit un frein pour nos gens.
Mais c'est là où est-ce que... Tu il un certain temps, je pose cette question-là, puis j'ai pas de réponse, puis je sais pas si on va trouver une réponse, mais est-ce qu'on a la bonne structure sportive au Québec? sais, on est complètement basé sur des OBNL, peut-être des OBNL dans plein de types de domaines, dont le sport. Excuse-moi. Est-ce que ça, c'est la bonne façon de structurer le sport? Tu sais, je pose la question, puis je dis pas que la réponse est non, puis qu'il faut que ça soit l'entreprise privée ou que...
Speaker 3 (54:23.246)
Il y a une réflexion, puis là, je fais appel aux chercheurs, puis t'sais, au milieu académique, là, t'sais, comment qu'on pourrait mieux se structurer comme système sportif pour réduire cette charge-là de gouvernance qui est très lourde, puis t'sais, les taux de roulement, comme tu dis, de 33 à 50 % et plus, c'est la réalité, là. Puis t'sais, c'est sûr que c'est un cheval de bataille sans fin.
tout en étant capable de continuer à soutenir dans le fond l'essence du sport, qui est le technique, qui est le plaisir des jeunes d'être là puis de se développer. J'ai pas de réponse, mais visiblement, il y a vraiment un élément qui fonctionne pas là-dedans. Puis là où est-ce que ça me saute aux yeux, c'est toutes les questions qui touchent l'intégrité, le safe sport, puis tout ça. C'est extrêmement lourd, c'est nouveau. C'est-à-dire, il a 10 ans, on en parlait très peu. Donc, avant, se...
tu fermais un peu les yeux puis on on gérait ce qui était gérable. Mais là, on est dans un autre paradigme de cette de cette notion là, puis c'est tout à fait positif. Je suis là dedans à 100 %. Mais c'est une lourdeur de plus sur les clubs. De rajouter ça à dire à des clubs maintenant, il est plainte, il faut que vous en prennez charge. Puis quand c'est des plaintes sérieuses, on s'attend à ce que vous soyez performants dans la gestion de ça. dérape. C'est là que ça dérape.
Ça va continuer en étant de plus en plus important cette question-là et ça va être une charge de plus en plus importante sur les clubs. Puis je le vois à les clubs où il a des fois un petit enjeu d'intégrité qui arrive. Puis ça prend de l'ampleur souvent parce qu'ils savent pas gérer ça au début. Ça devient un conflit, ça arrive à fédérer, puis là c'est le gros conflit. Puis là tu fais comme my God! » Puis là ça prend mon temps.
demande à des entraîneurs bénévoles, des parents bénévoles, de monter des dossiers légaux pour défendre des comportements qui ont fait des fois de bonne foi. Je ne pas rentrer dans des exemples spécifiques. Clairement qu'il a des cas qui s'enlèvent. On n'est pas en de dire ça. pense qu'il trop autour de la table. moi, pense qu'on... Puis en fait, je vais ramener la conversation plus large.
Speaker 3 (56:18.35)
Exact.
Speaker 1 (56:30.446)
Je suis tanné. Ça, ça commence depuis longtemps. Qu'on fait juste ajouter des choses, puis ajouter des choses dans l'assiette des entraîneurs, dans l'assiette des administrateurs sportifs.
tu as déjà une semaine pleine, juste à t'occuper de la direction du sport, on a la même chose au niveau des entraîneurs. C'est comme là, on ajoute des choses, on ajoute des choses, on leur amène ça, et là, c'est comme, OK, on n'est plus en train de se concentrer sur ce qui est important, le plaisir et le développement. Puis quand je parle du développement, je pourrais juste parler du développement à être capable de frapper à balles ou être capable de nager le crawl adéquatement. Je parle de le développement global qui doit se produire par le sport. En premier, est-ce qu'ils ont du plaisir? En deuxième, est-ce qu'ils se développent dans un bas-ange, bien entendu? Mais c'est comme la lourdeur de toute cette...
bureaucratie-là, de toutes ces choses-là, ça fait qu'on est plus en train de se concentrer sur l'essentiel. Puis à un moment donné, c'est là que les jeunes vont aller ailleurs. C'est comme oui, on veut les protéger, puis il faut les protéger, puis il faut rendre le sport sécuritaire, mais est-ce qu'on peut le faire sans ajouter 450 000 affaires? Puis moi, ça, en tant que personne externe qui fait de la recherche, qui peut se permettre de critiquer, je pense qu'il faut le faire. ça, bien, il faut être capable de le dire puis de repenser toutes les choses qui sont imposées aux entraîneurs.
puis dire « aux administrateurs de club », puis dire éliminé Comme dans notre productivité personnelle, des fois, la meilleure question à se poser, ce n'est pas « qu'est-ce que je dois faire c'est qu'est-ce que je ne devrais pas faire », tu sais. Je en train de dire, ici, je ne suis pas en train de dire qu'il faut pas s'occuper de l'intégrité, l'inclusivité, la sécurité dans le sport. Je en train de dire que ce n'est pas vrai qu'il faut rajouter 40 affaires pour être capable de régler ce problème-là. Ça fait un peu un lien avec ce que tu disais au départ. C'est comme, quand tu parlais de la recherche que vous avez eue, de ton côté aussi, on a fait une recherche ensemble début 2020, mais on disait OK
on va faire des changements significatifs, on va peut-être en faire moins, mais on faire des changements significatifs que quand on va se ramasser cinq ans plus tard, parce que j'ose penser qu'au moins une partie du voyage au Japon qui est inspiré un peu du challenge qu'on vous a donné au début 2020, ça va créer des changements significatifs. c'est vraiment facile, dans une posture externe, de chercheur, d'arriver à dire « Les administrateurs devraient faire ça, les coaches devraient faire ça, comme c'est facile. » Quand t'es dans les studios de coach, puis moi, c'est ce que je me suis promis de jamais oublier.
Speaker 1 (58:32.91)
C'est quoi être un coach? T'en as déjà 450 000 affaires à faire. T'en mets 450 000 là, c'est peut-être l'affaire qui va faire déborder le vase, qui va faire que tu te ramasses cet an plus tard, puis cette personne-là qui est un excellent coach, une excellente personne, va faire d'autres choses de sa vie parce qu'il est reprivé, puis il pourrait payer le double du salaire à travailler doublement moins.
Tu t'es fait... Mais... Mais, comme fédé, je vais être un peu obligé de mettre des éléments supplémentaires en place. Je vais rajouter un certain fardeau, puis je vais mettre en place un programme de reconnaissance du club. Je m'inspire beaucoup de Soccer Canada, puis c'est comme les fédés provinciales de Soccer ont réussi à implanter ça. Mais, tu ce programme de reconnaissance-là...
puis tout ce que ça va venir avec du côté administratif puis du côté sportif, là, dépendamment du niveau de l'abolisation qu'on va donner, etc. On va rajouter un fardeau dans l'espoir de rendre le milieu plus sain, sécuritaire, puis d'offrir un milieu beaucoup plus plaisant pour le développement de nos ateliers. C'est ça l'objectif qu'on a au bout du compte. même si on veut pas rajouter de la lourdeur, puis je remets en question la façon qu'on est structuré, en ce moment, dans ma position, je vois pas d'autre façon.
que finalement d'en rajouter, à un certain point. Fait que quand je dis que je me remets en doute constamment, hé là-dessus, je me remets en doute constamment. Tu puis la façon de gérer des cas d'intégrité, je me remets en doute constamment. Ça m'empêche de dormir souvent, mais j'essaye tout le temps de prendre la meilleure décision. Puis si c'est ça ma décision, mais tu je vais continuer à le faire même si... Hé, t'abandonnes, c'est pas facile.
C'est pas facile des fois parce que c'est des décisions qui sont pleines de nuances de gris. Après combien de temps peut-on se dire qu'on est excellent en dessin, en cuisine ou dans un sport? Comme vous le savez très bien, ça prend au moins dix ans à se former et à se perfectionner pour devenir un expert. C'est pourquoi je fais affaire avec Madar Amel quand il est question de décision financière. Madar Amel, c'est un cabinet d'assurance avec permis en fond commun de placement auprès d'Investia Services Financiers.
Speaker 1 (01:00:31.598)
Leur équipe a accompagné des centaines de personnes et gère 170 millions de dollars en investissement pour des particuliers et des organisations depuis plus d'une décennie. Par exemple, ils travaillent avec des dirigeants d'entreprise, des médecins et diverses organisations de partout au Canada grâce à leur licence de pratique dans plusieurs provinces. Mais, à mon avis, ce n'est pas juste leur expérience qui les rends excellents, c'est aussi le fait qu'ils agissent comme des coachs financiers.
Depuis 2011, j'ai vu cette expertise-là à l'oeuvre pour ma propre famille. Grâce à leur approche, nous avons pu acheter notre maison idéale en 2019 et réaliser un projet d'aménagement paysager majeur en 2022 tout en préparant solidement notre fonds de retraite. Mais au-delà des résultats, leur plus grande valeur, c'est le conseil et l'accompagnement dans la prise de décision. Comme un coach, il t'empêche de commettre des erreurs.
quand tu dois gérer tes émotions dans le feu de l'action, que ce soit quand ta vie change ou qu'il y a des fluctuations sur les marchés. Personnellement, ce que j'apprécie particulièrement, c'est qu'ils investissent vraiment pour les personnes avec qui ils travaillent. Leur slogan, c'est d'être des conseillers de vraie vie et je peux vous dire que c'est le cas. Ils prennent pas des clients juste pour prendre des clients, ils te prennent quand tu rendu là et puis qu'ils peuvent vraiment t'aider.
en faisant des analyses honnêtes de tes décisions financières. Et ça, pour moi, ça vaut beaucoup. Alors que tu veux acheter une maison, payer les études de tes enfants, structurer ton fond de retraite comme travailleur indépendant ou investir pour ton organisation, je t'invite à prendre ton premier rendez-vous gratuitement via le maddoramel.com et mentionner Coach Frank. Quand ton magazine de l'équipement de fitness sont faits souvent face aux mêmes dilemmes.
soit c'est abordable mais ça ne dure pas trop longtemps, c'est pas vraiment solide. Ou bien c'est de qualité mais ça coûte une fortune. C'est exactement le défi que je vivais quand j'étais co-propriétaire d'un centre d'entraînement pour acclète. C'est à cette époque-là que j'ai connu feo.ca, fitness l'entrepôt de l'Outaouais. Depuis près de 30 ans, ils ont trouvé la formule parfaite, fournir de l'équipement de qualité à prix abordable. Ils peuvent répondre à tous les besoins en équipement
Speaker 1 (01:02:54.958)
parce qu'ils nous opèrent avec une division commerciale et aussi une division résidentielle, offrant ainsi une gamme complète d'équipements de cardio, de musculation, de réhabilitation, de yoga pilates, de boxe, MMA et de suppléments nutritionnels. Justement, en 2017, en tant qu'ancien joueur de football, qui se respecte, je voulais m'acheter un rack à squat pour mon entraînement à la maison et mes critères étaient plutôt clairs. C'est-à-dire que ça me prenait un rack à squat,
qui était stable quand tu mettais 300 livres sur la barre, puis je voulais qu'il soit stable tout en étant durable et à un prix qui fait du sens. Puis justement le RAC que l'équipe de feo.ca m'a recommandé répond encore parfaitement à ces critères-là aujourd'hui, huit ans plus tard. D'ailleurs, leur expertise parle d'elle-même avec des partenariats établis avec la Défense nationale, 25 écoles et universités,
plus de 30 hôpitaux et des dizaines d'organisations gouvernementales qui ont tous choisi FEO pour leurs besoins d'équipement. Cette confiance par plusieurs institutions confirme qu'ils offrent le meilleur rapport qualité-prix du marché. feo.ca reconnaît aussi l'importance des premiers répondants en leur offrant des rabais spéciaux. Pour toutes les autres personnes, visitez feo.ca et utilisez le code promo COACHE pour profiter de 10 % de rabais sur
leurs équipements. Les produits en liquidation sont exclus de cette promotion. Maxime, l'épisode qui t'a peut-être le plus marqué, l'effet saillage que t'en as retenu?
épisode d'Olivier Doucet sur le leadership transformationnel puis tout le leadership partagé aussi. c'est quelque chose qui est venu vraiment me chercher parce qu'on est dans une fédération où il y a beaucoup beaucoup de monde, on veut pas à travers 150 clubs, travers pas loin de 40 000 joueurs, joueurs, t'sais. Et c'est quelque chose qui me parle beaucoup depuis un certain temps parce qu'on veut agir avec courage, on veut prendre, on veut innover comme on dit. Puis pour en arriver à innover, faut que les gens mettent en application les idées qu'on a.
Speaker 2 (01:04:58.284)
Puis on s'est rapidement rendu compte que, tu sais, les gens, pour s'engager, besoin de se sentir consultés, ont besoin de prendre une partie aussi, pas juste de la charge, mais de l'idée ou du concept. Donc, tout ce qui est de pas juste être la tête qui prend les décisions, puis là, je parle maintenant de Baseball Québec, mais de le partager avec les régions, de le partager avec les associations, bien...
Il a certains concepts là-dedans qui m'ont amené à réfléchir, revoir comment on pouvait le partager avec notre communauté. Donc, ce n'est pas aussi juste au niveau des employés de mon bureau ou avec la direction de Bays Bar Québec. C'est de dire, un coup qu'on est rendu sur le terrain, il que les gens aient un sentiment d'appartenance envers les décisions qu'on va prendre. Puis, le moyen d'y arriver, c'est de les amener à partager et à embarquer dans le plan dès le départ et de partager ce leadership-là, de mettre en place un peu les...
comme je disais tantôt, les principes directeurs de où on veut aller, c'est quoi notre rêve, c'est quoi notre direction. venez partager avec nous-ausses, venez travailler avec nous-ausses sur ce projet-là. Évidemment, c'est pas toujours facile parce que c'est impossible de faire plaisir à tout le monde, mais au bout de la ligne, si on repart après certaines rencontres, après certaines périodes de temps avec des gens qui retournent dans leur région, dans leur association avec un message qui est commun, bien pour moi, ça devient une multiplication des leaders puis de l'idée et de la mission qu'on veut se donner et qu'on veut partager à tout le monde.
Olivier, on l'avait déjà rencontré à Cachassé-Montréal, mais c'est des choses qui me fascinent beaucoup. Les cultures organisationnelles aussi, nous à Baseball Québec, on a une culture très clinique à un certain moment, mais ça m'a amené aussi à me rendre compte qu'il y avait des... il a pas juste du bon là-dedans, être très proche. Des fois, ça prend un pas de recul pour en arriver à dire à un employé, non, c'est à gauche qu'on s'en va, c'est pas à droite. Des fois, quand les relations sont rendues trop interpersonnelles, sont rendues trop proches, ça peut être un défi.
C'est une facette qui me stimule beaucoup depuis un certain temps.
Speaker 1 (01:06:46.798)
Ce que j'entends, c'est quand on est dans un processus de changement, quand on est en train de créer un nouveau plan, une nouvelle direction, une nouvelle vision, consultez les gens très tôt dans le processus. C'est ce que tu me
Oui, consulter puis leur donner la chance ou leur donner les outils ou les amener à prendre après ça le bâton du pèlerin pour eux autres devenir justement les porte-parole puis le leader.
Ok, super. Puis là, j'aimerais ça, avant qu'on tombe dans les questions éclairs, parce que ça fait déjà un bon bout qu'on se parle, messieurs, je veux absolument qu'on parle du transfert du talent. Donc, dans l'épisode 137, superbe conversation que j'ai adorée, qui déjà fait bien des remous dans le système sportif de ce que j'ai entendu, avec Daniel Fortin-Kichard, professeur à l'Université McGill, qui s'attarde principalement à l'identification du talent, la sélection, les biais dans les processus de sélection et tout ça.
On est parti sur une tangente dans la conversation où est-ce qu'on parle du transfert du talent. Si je peux récapituler, en bout ligne le transfert du talent, c'est quand on un athlète qui progresse par exemple en tennis jusqu'à l'âge de 16 ans, puis d'un coup de jour lendemain, il rentre dans la structure de baseball. Puis ce qu'il a mentionné, Daniel Fortin-Guichard, c'est que c'est une des stratégies de recrutement qui est les plus successives, qui a le plus haut taux de succès dans le recrutement. Ce qui m'a quand même surpris lorsqu'on a eu la conversation, ce n'était pas prévu pantoute qu'on parle de ça.
Puis là, je serais curieux de savoir. Puis en fait, je veux votre avis là-dessus parce que quand j'ai eu cette conversation-là avec Daniel, moi je me disais, mais les fédés ont un rôle à jouer. Parce que ça, m'a ramené au mandat qu'on a complété ensemble, 2020, où est-ce qu'on a créé une autoroute, puis ils disent, OK, voici l'autoroute, puis le chemin idéal, si on veut, pour qu'un athlète parte de U9 jusqu'à la Ligue des Baseballs majeure. Tu sais, c'est ce qu'on souhaite. Mais...
Speaker 1 (01:08:26.251)
tout au long de l'autoroute, une des choses qu'on avait faites, c'est qu'on a mis des entrées puis des sorties. Fait qu'en discussion avec André, nous on était comme, oui, on a une autoroute, mais on veut pas que l'autoroute, ça soit un peu comme l'écosystème de Apple, que les murs sont très hauts, pis si t'es avec Apple, tu peux pas sortir à André, tu peux pas aller sortir avec une autre compagnie, faut absolument que tu restes à Apple. On voulait que l'autoroute soit perméable. Fait qu'il faut qu'il des entrées puis des sorties. Mais là, ça, c'est comme, c'est le beau modèle théorique, c'est super intéressant comme recommandation.
J'étais comme, « Les fédés ont un rôle à jouer là-dedans, tu sais? » Puis là, moi, j'étais comme, Bien… » Puis là, je vais vous lancer des questions, puis je vais vous laisser répondre aux questions que vous voulez parmi celles-là que je vais lancer, mais c'est comme, « OK, on fait ça avec quel sport? Comment est-ce qu'on crée ces points d'entrée-là? À quoi ça ressemble? Est-ce qu'on s'associe avec un sport en particulier? Est-ce qu'on fait des camps ouverts? Est-ce qu'on fait comme des camps RBC mais plus propres à ça? Puis j'étais comme, « OK, mais à quel point que la natation peut faire ça quand on est rendu à 17 ans? À quel point on va être capable d'en trouver?
Donc je suis comme, ok oui c'est une belle idée, puis ça semble fonctionner selon les recherches qu'il a découvert et où étudié. Mais je suis comme, ok en pratique, il fait deux en rôles à jouer, puis je suis sûr que c'est si simple que ça.
Bien, je te dirais, il un gros frein culturel à ça. C'est-à-dire, c'est tellement pas commun. En tout cas, particulièrement peut-être en natation, tu me demandes quel est sport, où est-ce qu'on va pouvoir faire du recrutement. Je le sais pas, d'abord, mais je pas le gars de technique non plus. Mais il y a eu un frein définitivement culturel à ça. Comme coach, dis comme, OK, moi, je ne vais pas crosser ma marche, ce que je vais faire. Je vais faire du scouting dans le gym à côté, puis je vais aller voir d'autres types de sports, puis je vais aller pointer des athlètes potentialités.
Puis je te dirais, un des freins que je peux entendre, de ce que je comprends des conversations que je peux avoir avec des gens de notation, tu regardes, mettons, ça met un mécanetage, 14 ans, tu comme hyper performante. Ils disent comme, il faut que ça commence jeune. Il y a le contre-exemple de Catherine Savard, qui est plus arrivée à 14 ans, mettons, puis justement elle s'est développée un petit peu plus tard. Mais c'est pas un transfert directement de talent. Tout ça pour dire que je pense que la notation peut être un feeder pour d'autres sports.
Speaker 3 (01:10:30.528)
Waterpolo, sauvetage sportif. Le DG de la CEC de sauvetage, il m'en a parlé souvent. Vos nageurs qui décrochent à 17 ans parce qu'ils rentrent au cégep, tout ça, moi je l'ai vu à l'autre bord. C'est eux qui vont faire du sauvetage sportif, qui vont devenir sauveteurs, mais qui vont aussi pouvoir s'investir en sauvetage sportif. Ils ont toutes les esquisses nécessaires pour bien performer dans ce sport-là, même si n'est pas un sport olympique. Donc il y a des transferts qui sont possibles. En waterpolo, j'ai joué longtemps, moi-même en waterpolo.
Quand on voyait un nageur arriver, tu dis comme, il est rapide lui, sais, comme... OK, il tient pas le ballon, il sait pas vraiment comment faire. Mais il a le schisme de nager déjà, fait qu'il va avoir plus souvent le ballon pis il va apprendre un peu plus rapidement que les autres. Fait que tu mentalité-là pis quand je suis arrivé justement à la fédération de notation, j'avais... « Eh, ce jeune-là, tu veux pas l'envoyer à l'autre bord au club de Waterpolo? Ouais, mais non, tu comme... Fait que ce frein-là, je pense que c'est quelque chose d'important.
plus loin, moi je vais interjecter pour dire, mais vas-tu, le commentaire de l'entraîneur que tu as ressorti ou la personne technique que tu as ressorti, c'est comme si...
il avait un clivage, une dichotomie, une séparation. C'est comme, OK, soit qu'il commencer tôt ou qu'il faut permettre à des acclés plus tard. Mais je suis comme, non, les deux peuvent coexister. Puis je pense que c'était ça le modèle en bout de ligne. C'est comme, une autoroute, puis on veut que les Summers-McIntosh puissent se produire. Mais on veut aussi que les Laurents du Vernier tardifs puissent se produire, puis qu'ils arrivent tard au football, qu'ils pratiquent un peu moins, puis d'un coup, boum, ils se rendent dans la NFL, tu Puis c'est là que... Je sais pas...
Pourquoi? Le rôle de ta question, c'est quoi le rôle de la Fédé? Si nous-mêmes on intègre cette philosophie-là, si on veut, puis qu'on se dit, OK, on va le faire de façon délibérée. J'ai aucune idée de comment ça peut se faire de façon délibérée, mais il faut se poser la question. Il que mon directeur technique dise, OK, Francis, je pense que c'est quelque chose d'intéressant. J'ai deux, trois sports en tête. On va mettre un projet sur trois ans, puis on va voir si on est capable de développer quelque chose. Mais ça, quand je viens de penser, mettre ça en place, c'est quand même...
Speaker 3 (01:12:26.07)
structurellement lourd. C'est une nouvelle affaire parmi tout le reste. Cette nouvelle affaire parmi tout le reste qui peut être super pertinente, on n'est nécessairement comme système, comme sport, comme milieu encouragé à le faire. Mais tu as raison. Si la recherche le prouve, on devrait le faire. Je pense que l'étincelle pourrait partir définitivement défédée.
Mais là, faisons pas ce qu'on critique que les gens font, c'est-à-dire de parler de quoi pis dire, OK, faut le faire de plus. Pis, tu sais, je me dis, OK, est-ce que c'est le rôle de l'Institut national du sport du Québec de faire des camps dans OK, on va voir les Jeux du Québec, après ça, on identifie des personnes qui auraient des potentiels dans d'autres sports selon leur performance propre à un sport. Je vous donne un exemple X. Pis après ça, on fait un camp style RBC qui est chapeauté par l'INS. Pis OK, on donne une recommandation par rapport à ces athlètes-là. T'as 200 athlètes qui viennent pis ils disent OK, ben, tu peux aller à un potentiel dans tel sport. Pis là où? Dans le cadre des Jeux du Québec. Je donne un exemple.
on fait une olympiade à la fin des Jeux du Québec, les meilleurs athlètes par région qui participent à lancer quelque chose, un peu comme le défi triple jeu. Le défi triple jeu, comme tu pourrais prendre n'importe qui, puis là, je sais pas si ça s'appelle encore comme ça, moi c'est que j'ai fait à mon bâgeur, je sais pas si te rappelles, j'avais joué au baseball. Le défi triple jeu, moi je n'étais pas un gars de baseball à la barre, j'avais fini troisième de ma région par rapport à ça, mais c'est probablement que ça t'aurait permis de dire, quand il fait un tour de début, il court pas mal vite, puis finalement il est de lancer son relais super loin.
Est-ce qu'on aura des Olympiades à la fin des Jeux du Québec qui nous permettrait d'identifier? Chaque région envoie 10 acclètes qui sont là. Peut-être pas parce que les acclètes qui vont être performants dans ces Olympiades à la fin des Jeux du Québec, ça va être aussi des acclètes qui gagnent les médailles dans les autres sports. Il a-t-il moyen de créer quelque chose qui déjà intégré à la structure, qui nous permettrait d'identifier ça et créer un bassin provincial? Il faut aussi évaluer l'intérêt de l'acclète à le faire. On ne pas forcer un acclète. C'est là que je me dis...
Je pense qu'une des choses qui est inévitable, c'est qu'il faut l'arrimer à quelque chose qui est déjà en place, style Jeux du Québec, style Jeux du Canada, je pense.
Speaker 2 (01:14:27.662)
Écoute, j'ai pris plein de notes. J'aime voir comment quelque chose de théorique peut réellement se produire sur le terrain. Quand tu parles du rôle de la fédération, je pense qu'on est encore à la première étape de semer des graines. que tu as parlé de l'intérêt des jeunes, mais à un certain moment, si on veut avoir des jeunes qui sont prêtes à essayer d'autres choses...
faut les amener à être curieux et à vouloir développer d'autres sports. Donc, nous autres, pense qu'on a comme rôle aussi à vraiment prôner. Je reviens encore sur le multisport. Il faut prôner le multisport, il faut s'assurer ou trouver des façons que les horaires qu'on met en place dans nos sports permettent aux jeunes de faire d'autres sports sans que ce soit toujours déchirant, de dire « Hey, j'ai pas le choix, il va falloir que je manque une activité ou que je manque l'autre pour pouvoir continuer. » Parce qu'à la base, 90 % de notre sport, c'est...
C'est du sport communautaire, c'est du développement, c'est de l'initiation. Fait que, avant d'en arriver à dire, écoute-toi au football, ton plan B, ça pourrait être d'en arrière de bobsleigh puis pousser. C'est corréel ça. a des athlètes de l'équipe olympique. Absolument, mais je pense que la première étape, c'est de s'assurer que nos jeunes sont assez curieux pour que, si on réellement s'appelle là un jour, bien, ils aient envie de faire ça. Parce qu'un jeune qui joue au hockey depuis 10-15 ans,
J'ai Jame McNaughton, c'est ça.
Speaker 2 (01:15:47.406)
bien si il joué au hockey toute sa vie puis il fait juste du hockey, peut-être que son intérêt sera pas là. Comment on est capable de l'amener à ça? t'sais, une autre des choses qui est même assez importante, t'sais, il faut prendre en considération le moment où le jeune pique dans son sport, hein, parce que le baseball, c'est un sport à développement tardif. On le sait, les gars, la plupart du temps qui vont aller jouer professionnels ont passé par le circuit universitaire, donc on les garde dans notre structure long terme. On les garde avant, t'sais, je veux dire, la moyenne des joueurs dans les ligues majeures est à 21 ans, 22 ans, même peut-être.
Au hockey, c'est beaucoup plus jeune. À notation, c'est une autre chose. L'arrimage de tout ça peut être différent. Ça peut être quand même assez complexe, mais je pense que comme fédération, de continuer à semer les graines sur le multisport est hyper important maintenant dans le quotidien. Est-ce c'est compliqué? Oui, c'est compliqué parce qu'on en a parlé tantôt quand on parlait de gouvernance, qu'on parlait de clubs, qu'on parlait de notre structure, de combien qu'il d'OBNL. C'est des milliers et des milliers d'OBNL. C'est des milliers des milliers de gens qui ont des fois des entreprises et qu'il faut qu'ils fassent...
Il faut qu'il en rentre de l'argent pour que l'entreprise soit capable de survivre. Donc, il doit donner des cours de cils, des cours privés de ça durant une période de l'année qui n'est pas la même. Fait que arrimer tout ça est hyper complexe, mais dans le meilleur des mondes, si des enfants pouvaient faire du multisport, être curieux, découvrir, et là, on en arrive à... Ouais, on vient de se rendre compte que toi, tes jambes, il y a des fibres rapides là-dedans, puis ça, ça serait pas pire pour tel autre sport. Bien, on n'est-tu capable de s'assurer qu'ils répondent? Bien, c'est curieux, j'ai le goût de l'essayer. Pourquoi pas?
Tu fais mention de s'assurer que le jeune a de l'intérêt, que la famille a de l'intérêt là-dedans. Mais je te dirais, je reviens à l'élément culturel. Si tu au Code, ne veux pas te laisser aller à ce camp-là à fin des GQ Jeux du Québec, et toi tu veux y aller, comment tu vas gérer ce conflit-là? Comment tu vas faire en sorte que l'entraîneur soit ouvert et qu'il dise « allez, vas-y!
Aide-tu fun, là, pis t'sais, comme, si tu reviens pas dans Angers l'année prochaine, c'est pas grave, t'sais. T'es bon, là, mais si t'as plus de fun dans une... Juste dire ça, t'sais, comme, mets des entraîneurs de n'importe quel sport dans une salle, là, pis fais lever la main à ceux qui sont prêts à faire ça, comme d'emblée, là. Comme...
Speaker 1 (01:17:56.686)
pense qu'il en a plus qu'on pense, mais j'avoue qu'il y a arrêt la rédition. Je veux pas dire que 100 % des gens seraient pour, mais je pense qu'il en a quand même plus qu'on pense. Puis c'est là que la conversation doit être ce qui est le mieux pour l'aclette. Puis peut-être aussi en bout de ligne, quand justement on vous donnait l'exemple des calendriers de compétition, puis qu'André qui travaille beaucoup là-dessus, on dit tout le temps à maner, on veut que les coachs, on veut que les fédérations, on veut que les gens changent, bien, change de la structure, puis les gens vont changer. Donc si tu changes de calendrier de compétition, puis tu changes de pointage, bien en bout de ligne...
tu dis que le pointage, chaque coussure amène un point par exemple, ben les gens vont penser plus à faire des coussures que à faire des circuits. Je donne un exemple X pour te dire qu'il faut faire ça nécessairement dans un match de baseball, mais peut-être justement que ça prend plus une directive gouvernementale qui va nous dire « Hey, sport, vos championnats provinciaux, c'est dans telle période, pis tel sport, vos championnats provinciaux, c'est dans telle période, pis c'est comme si dans cette direction-là qu'on s'en va. Parce qu'en bout de ligne, c'est difficile pour vous probablement de le faire parce que là, vous avez pensé à vos propres intérêts en fonction des essais olympiques pis c'est pas propres intérêts dans un petit déguis, ça m'en est faux-comme.
tu veux bien servir et tu veux placer des gens sur l'équipe olympique, bien, il que tu te tames avec les essais olympiques, tu sais.
Je souhaiterais pas que ce soit le ministère qui nous dise ça. Je préférerais que ce soit des experts compétents qui... Bon, je dis pas qu'ils sont pas compétents, mais je dis que je préfère que ce soit André Lachance qui vienne étudier le milieu et qui dit comme Hey, moi, mon point de vue, basé sur la science, voici ce que je recommanderais à la Fédération X ou Y.
Une commandation indépendante informée si on veut.
Speaker 2 (01:19:14.638)
Tant qu'à lancer un pavé dans la mort, moi, je l'ai déjà fait, cette recommandation-là, à Marc Desjardins, l'institut national du sport, à dire, pour moi, je pense qu'il devrait y avoir, au Québec, un organisme qui s'occupe de développer le sport du début jusqu'à la fin, et justement de donner ces consignes-là et d'arrimer le tout. Est-ce que l'institut national du sport pourrait...
dans le futur, avoir cette mission-là, évidemment dans une structure différente avec probablement plus d'employés parce que présentement, ils sont axés sur le développement du haut niveau. Mais tu on va jusqu'à l'initiation puis justement, on va arrimer l'ensemble des sports, des 68 fédérations pour que ça fonctionne bien avec des directives qui sont souvent les mêmes dans le développement des athlètes, dans la sécurité des athlètes. Il manque ça au Québec puis ça, évidemment, ils sont en train de revoir leur planification stratégique. C'est pour ça que j'en avais fait la...
la recommandation. Je leur ai donné mon avis, mon opinion, c'est la manière de formelle. Mais que ce soit eux, que ce soit un autre organisme, je pense, et je pense qu'en France, il fonctionne comme ça, ce qui a des avantages et des désavantages probablement, mais avec une équipe de gens rémunérés, de spécialistes, de professeurs, de chercheurs, puis après ça de gestionnaires pour que le sport, dans tout son ensemble, soit organisé, structuré, un peu avec des lignes directives.
Parce qu'il a beaucoup de choses qui ne pas bien arrimées, que soit le civil, le scolaire, ce soit les caractéristiques compétition inter sport, puis des choses comme ça. Puis je pense que c'est un élément qui doit changer à court terme. C'est-à-dire qu'une plus grande collaboration entre les sports à tous les différents niveaux, entre les entraîneurs et les clubs, tout le temps gardant l'aclette au centre de ces choses-là. Puis je pense que ça, c'est super important.
Parce que que tu mentionnes, dans le fond, c'est de faire vivre une espèce de philosophie, une modèle de développement d'athlète. Au Canada, il Sport4Life qui a un peu cette mission-là, qui fait un congrès annuel, les Fédérations nationales y vont. Le PNTA est basé sur ce modèle-là. Puis on arrive au Québec, puis on n'a pas le même modèle. Mais il a personne pour le faire vivre, cet autre modèle-là. Puis ce que tu proposes, dans le fond, c'est de faire vivre un autre modèle sur notre territoire qui pourrait faire plus de sens dans notre contexte.
Speaker 1 (01:21:14.67)
sais pas si m'éprendre, comme il y a tellement d'initiatives, que ce soit le Pôle sport, l'équipe du domaine du loisir du sport et de l'activité physique, sais pas si c'est lequel le nom exactement, le DESSLAP, en tout cas avec le ministère, l'INS, les fédérations, il y a beaucoup de choses qui ont changé dans les cinq dernières années. Puis là, je pense qu'on est rendu au point qu'à mes yeux, avec ce que vous venez de dire, ça prend un projet de société pour le développement de la pratique sportive. Puis ça, je pense que des fois, c'est des choses qui manquent dans la société en général.
Je pense pas qu'on va changer le système de santé demain. Je pense pas qu'on va changer bien les choses. Mais si nous, peut juste avoir un projet, une vision commune qui va arrimer tout le monde pour le développement de la pratique sportive, je pense que ça fait un gros changement et ça aiderait beaucoup à faire avancer les choses. Ceci t'en dis. Mais ici, ça fait déjà un beau petit bout qu'on parle ensemble. Ce que je vous dirais, j'enchaînerais avec les questions éclaires. Je commencerais peut-être par toi, Maxime. On en a trois. Je vais te lancer la première. Après ça, je t'invite, Francis, à répondre à la première. Puis je vais enchaîner avec la deuxième.
Quel livre est-ce que tu as lu et que tu recommanderais le plus à ce moment?
J'ai juste de relire un livre que j'ai depuis 7-8 ans. C'est un petit livre de baseball qui s'appelle de Mateny Manifesto. Il faut savoir que Matt Mateny, c'est un ancien receveur des Cards de Saint-Louis et des Giants de San Francisco. Mike, à un certain moment, après avoir pris sa retraite, a été coacher ses enfants au high school, au baseball. Puis, après 3-4 ans au niveau secondaire avec ses enfants, est tombé directement gérant des Cards de Saint-Louis.
Et après ça, il a écrit ce petit livre-là où est-ce qu'il raconte ses philosophies comme coach, mais aussi, surtout dans ses philosophies avec les parents. Comment un parent devrait être un bon partenaire? Qu'est-ce qu'il peut faire? Qu'est-ce qu'il peut pas faire? Donc, c'est vraiment autour des valeurs d'une équipe high school, donc de baseball amateur. Et comment les gens doivent agir. Donc, lui, dans son livre, il dit, exemple, les parents, ça devrait être des silent partner. Tu dois être assis dans les estrades, là, puis sois fier de ton enfant, mais forme ta boîte, tu
Speaker 2 (01:23:14.206)
Et si tu décides d'encourager, ben t'encourages ton enfant comme t'encourages ton enfant à toi. Comme t'encourages le beau catch qu'il va avoir de l'autre côté dans l'équipe. là, évidemment, c'est début la saison, je commence à recoacher mes enfants sur le terrain à tous les soirs. Fait que j'ai dit, je vais me réinspirer, je vais regarder ce livre-là. Puis je trouve ça génial parce que ça nous ramène aussi à la réalité de ces enfants-là. Ils veulent avoir du fun. On peut bien participer à nous autres avec nos principes de développement.
de haut niveau, des amenées à performer, c'est super important, mais il n'y a rien de ça qui est possible s'ils sont pas heureux d'être au parc. Puis quand ils sont dans la voiture puis qu'ils s'en retournent à la maison, c'est ce que je peux en ayant été fier de ce qu'ils ont fait versus des fois se sentir stressé parce que j'ai entendu des commentaires de papa, j'ai entendu des commentaires de maman. Donc cet livre-là, je viens juste de le relire puis ça m'a fait du bien.
de pas oublier
Moi, ce que je propose, c'est plutôt un épisode de balado. La balado de Malcolm Gladwell, Twelve Rules of Life. Dans le fond, c'est autour du principe de pull the goalie. a une interview des gens de finance de Wall Street qui avaient fait une étude basée sur des statistiques qui démontraient qu'au hockey, quand tu tires de l'arrière et que tu veux gagner, il que tu retires ton gardien, mais pas quand il reste deux, trois minutes.
Il reste 15 minutes à la troisième période, tu t'es de l'arrière, tu plus de chances de gagner si tu retiens ton gardien à 15 minutes. Il a refait la démonstration. Son point avec ça, c'est de il pas avoir peur de prendre des décisions qui peuvent être contre-intuitives, qui peuvent aller contre le consensus social, mais qui sont basées sur les données et sur la science. Il donne une mille titres d'exemples comme ça ou des situations dans lesquelles, I pulled a goalie.
Speaker 3 (01:25:00.18)
Go, vas-y, fais les changements qu'il faut parce que t'as tout de ton côté. Même s'il a personne qui croit en toi dans cette situation-là, si toute la science puis les données te disent qu'il faut que t'aies dans cette direction-là, fais-le.
puis qu'en attendant, peut-être à 50 secondes, te garantis de pas te faire critiquer, mais tu as eu tes chances potentiellement de gagner.
Exactement. Il dit comme, la journée où est-ce qu'il a une game de hockey qui va se gagner alors que le goalie a été retiré à 15 minutes de la fin de la game, comme il va y avoir un changement. Il faut qu'il ait une première personne qui le fasse, puis ça n'est jamais arrivé. Mais statistiquement parlant, tu plus de chances de gagner si tu retires ton gardien à 15 minutes de
de la France.
Encore une fois, ça, n'était une autre démonstration qui était statistique, qui démontrait à quel point il y avait du succès, mais quand même arrêté, puis qu'il personne qui a continué à le faire.
Speaker 1 (01:26:13.006)
John Wooden aussi, le coach du centenaire, justement, il faisait ses lancers francs par en dessous à l'époque parce qu'il savait plus de succès. Mais c'est complètement disparu à cause de la norme sociale. Dernière question éclair pour chacun de vous. Je commence avec toi, Francis. Si tu peux mettre une citation sur un Jumbotron dans un stade, mettons le stade de Jean Drapeau, Parc Jean Drapeau, ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent?
Ça va être une anticitation. Quand les gens disent, parce qu'on a toujours fait ça comme ça. On le fera pas parce qu'on a toujours fait ça comme ça. Moi, c'est comme quand quelqu'un me dit, non, on ne pas. Quand quelqu'un répond ça ou me dit ça, dis, je viens de mettre le doigt sur quelque chose. Je dois... T'sais, comme un bout de vérité de fête parce que là, je viens de déranger. Tu pèles sur le bobo finalement.
Je pense que c'est quelque chose sur lequel il faut, quand on dit, il être autocritique puis se remettre en question, puis, tu faire de l'introspection. Mais ça, c'est un exemple. Quelqu'un dit ça, ou toi-même tu dis ça, tu te rends compte que tu disais « on peut pas faire ça, on a jamais fait ça ». Hey, le mot, ça vient me chercher. Je suis comme « OK, tu viens de me donner la motivation qu'il faut pour que je te démonte que non, faut changer ».
un livre sur Adrian Nui. Adrian Nui qui est l'aérodynamicien de Red Bull, il rendit à Castelmartin. Longue histoire, courte. L'aérodynamicien qui a eu le plus de succès en formulaire dans l'histoire, il a gagné à tout à fait toutes les générations. Avant de concevoir l'auto pour, je pense que c'est 2009, quand Red Bull a gagné quatre championnats consécutifs, il y avait un nouveau système de récupération d'énergie que je ne comprends pas au niveau ingénierie, mais il disait, moi, ça devrait se placer à l'arrière, pas en arrière du pilote. Puis il a parlé à tout le monde dans...
les curies puis tout monde disait c'est impossible de faire ça, c'est impossible, c'est impossible. Finalement, t'es allé voir le boss, il a fait le dessin de A à Z de comment ça se pouvait, ils l'ont fait et c'est en grande partie à cause de ça qu'on gagné quatre championnats consécutifs. Fait que tu des fois, on bloque des innovations par convention, mais il pas avoir peur de faire de différent, pis ça c'est un autre exemple. Maxime?
Speaker 2 (01:28:15.214)
Oui, je suis dans les stations bizarres, aussi. suis allé avec une station de Joe Madden, gérant du baseball majeur, quand il était avec les Cubs. D'ailleurs, les Cubs avaient gagné la Série mondiale après beaucoup d'années sans l'avoir remporté. La station va comme celui, « not to suck ». Je suis pas sûr je la mettrai sur le Jumbo-Chon à Oshaga ou quelque part d'eux-mêmes, mais je trouve qu'on est tellement dans une société qui a des attentes élevées constamment.
...
Speaker 2 (01:28:44.174)
qui met énormément de pression sur la perfection que cette citation-là me fait rire puis me ramène à la base, essaie de juste pas être mauvais. T'sais, c'est une manière aussi en même temps d'éliminer une certaine pression qu'on est capable de se mettre, mais en restant dans la performance, mais en gardant ça drôle. La première fois, j'avais entendu Joe Madden dire ça à Heavy Bites, « try not to suck », et que j'étais parti à rire, puis ça m'est resté en tête.
T'sais, c'est tellement de vrai. Un, ça fait un lien avec Jean-Paul Richard quand il disait Logum un petit peu, c'est comme, ben, faites ton mieux, puis regarde, ça sera ça. Mais aussi, des fois, moi pis mes collègues, quand on s'entraînait, t'sais, on disait tout le temps, les workouts les plus importants, c'est les jours que ça te tente pas. Si les jours que ça te tente pas, tu fais juste un workout average, ben, t'es probablement au-dessus de la grande majorité. Parce que c'est facile de s'entraîner quand t'es en forme, quand t'as bien dormi, quand t'as d'énergie, quand tu pètes le feu. Tout le monde est capable de faire ça. Mais quand ça va pas bien, si t'es capable de juste faire un workout average, ça va être de...
Tu te sens-tu sur l'effort? C'est ça que tu le contrôle de. Super, ouais, let's go.
parlant de choses qui ne pas « average ». Je pense que la conversation d'aujourd'hui s'est vraiment bien passée. Merci, messieurs. Je donnerai respectivement le mot de la fin. S'il en a qui ont des questions, qui veulent savoir un peu comment on fait les choses, Francis va de ton côté. Le mot de la fin et puis comment les gens peuvent te rejoindre.
Le mot de la fin, j'espère qu'on vous a donné une motivation, une compréhension de ce qu'on peut faire comme fédération, comme DG de Fédé. Si vous voulez devenir, vous dites « Hey, ça a l'air le fun d'être DG de Fédé. J'ai pas rêvé ça dans ma vie, c'est arrivé comme ça, mais clairement, j'ai beaucoup de plaisir à le faire. Si on a pu inspirer des gens à se dire « Ça a l'air cool d'une Fédé. C'est quoi une Fédé qui nous contacte pour mieux comprendre? » Je pense qu'on va atteindre un objectif.
Speaker 3 (01:30:23.15)
peux me contacter, réseaux sociaux, c'est plus simple. C'est le web de la Fédération de natation, mon courriel est là. Je suis assis ouvert, j'aime se discuter avec les gens, échanger sur mes expériences, parce que je sens que je vais apprendre aussi de la personne qui va me contacter, donc n'importe quand.
Parfait, Maxime.
Écoutez, moi, ce que je vais faire, c'est que vais en profiter pour remercier tout le monde qui est en train de nous écouter. Puis la raison pourquoi je vais le faire, c'est qu'il a quelque chose qui nous rallie tous, c'est qu'on a pris l'engagement puis on a décidé qu'avec le sport, on allait créer la société de demain. Puis quand je vous dis merci, c'est qu'à tous les jours, vous prenez de votre temps pour améliorer les choses, pour que ces jeunes-là, des fois c'est des très jeunes, des fois c'est des plus vieux.
bien, à travers le sport, vivre des moments inoubliables, apprendre des habiletés de vie, apprendre des choses qui vont leur rester toute la vie et qui après ça vont devenir des leaders de notre société ou du moins un bon père ou une bonne mère de famille. Donc, merci à tout monde qui écoute.
Super. Puis on va mettre les informations de chacun de vous dans la description de l'épisode si les gens ont des questions. Merci beaucoup d'avoir pris de votre temps pour venir un peu parler un peu de ce que vous faites. De 1, 2, challenger un peu les conventions, commencer à conceptualiser dans quelle direction on s'en va. Et puis pour tout le monde, je vous dis à la prochaine pour un autre épisode de temps d'arriere. À tous les auditeurs et toutes les auditrices, vous qui êtes passionnés par le sport et qui cherchez constamment à atteindre l'excellence, j'ai une invitation exclusive pour vous.
Speaker 1 (01:31:47.52)
À tous les mois, j'envoie une infolette que vous ne trouverez nulle part ailleurs. À l'intérieur, l'accès prioritaire aux conclusions de mes recherches, les articles les plus percutants que j'ai découvert récemment et mes réflexions inédites sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans le sport. C'est comme avoir une conversation privilégiée avec votre coach, mais aussi mes collègues, où je vous guide à travers les idées qui façonnent l'avenir du coaching et du sport avant que ce soit répandu.
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