#145 : Retour de la Grèce - Pourquoi le développement de ton personnel est la clé du succès dans le sport de haut niveau?

Baladodiffusion
December 1, 2025

Dans cet épisode, Coach Frank discute de l'importance du développement personnel dans le coaching, en se basant sur son expérience à la Global Coaches Conference 2025 en Grèce. Il aborde les enseignements clés de la conférence, notamment l'influence du Canada sur la scène internationale du coaching, ainsi que des pratiques efficaces pour les entraîneurs. Il souligne également la nécessité d'une approche collaborative entre chercheurs et entraîneurs pour améliorer le développement des athlètes.

Notes & sources

Notes de l'épisode :

00:00 Introduction au développement personnel dans le coaching
10:23 Retour sur la Global Coaches Conference 2025
15:42 Les enseignements clés de la conférence
23:09 Les pratiques efficaces en coaching
31:41 Réflexions sur l'avenir du coaching et des entraîneurs

Transcription

Speaker 1 (00:00.282)

épisode 145, Retour de la Grèce, pourquoi le développement de ton personnel est la clé du succès. Bonjour tout le monde et bienvenue à Temps d'arrêt avec Coach Frank présenté par Madore Amel. Je suis votre animateur François Rodrigue et mon intention avec ce balado est de déconstruire l'art et la science du sport, l'excellence dans le coaching, le coaching de long et en large. Parce que en tant que docteur en coaching, bien, j'ai la chance de travailler avec des entraîneurs professionnels et d'analyser la science à chaque semaine.

...

Ce podcast est donc ma façon de vous amener au cœur de mon travail pour décomposer la stratégie de ces entraîneurs-là ou bien même les conclusions des dernières études scientifiques. Aujourd'hui, on va discuter de mon séjour en Grèce pour la Global Coaches Conference 2025 déployée par le International Council for Coaching Excellence qui va nous amener à générer un premier brouillon de la réponse ou d'une réponse à la question suivante, comme j'ai dit dans le titre.

pourquoi le développement de ton personnel est la clé du succès. pense que c'est important d'en parler. La raison pour laquelle on a choisi ce sujet-là, Vincent et moi aujourd'hui, c'est parce que c'est une conférence qui est sur le développement des entraîneurs. Je me rends compte qu'il a beaucoup d'informations utiles qui est partagée lors de cet événement-là et des conversations autour, et que ce pas tout le monde qui a accès. Pour moi, c'est une façon de vous repartager un peu ce que j'ai appris là-bas et des constatations. Bien entendu, vous allez peut-être partager seulement 10 % là.

de ce qui est évête là parce que je peux pas assister à tout, je peux pas tout partager à l'intérieur de 40 minutes. Puis aussi parce que il a certaines des réflexions que je vous partage, ben ça vient de conversations privées. Ben ça, bien entendu, je garde ça au privé et je partage seulement ce qui peut être public et aussi ce qui vient du coeur de mes réflexions. Puis pour moi, cette conférence-là, c'est super intéressant parce que c'est vraiment un carrefour préacadémique, pour les moins académiques de la gang, préacadémique, c'est juste une expression que j'aime utiliser parce que ça veut dire pratique.

Speaker 1 (01:54.83)

Donc, la pratique et la science, donc être sur le terrain et être dans la recherche en même temps. C'est ce que j'essaie de faire parce que comme ça, je pense que tu as une bonne compréhension des deux milieux et ça fait que tu peux avoir une perspective vraiment intéressante. Donc, si tu veux en savoir plus sur ces sujets-là ou la complexité de la job d'entraîneur chef, je t'invite à t'abonner au Ballado ou à l'infolettre via le site web coachfrankphd.com. À toutes les auditrices et à tous les auditeurs fidèles, je vous invite à me suivre aussi sur les médias sociaux.

à rebars Coach Frank PhD. Avant de débuter, je précise que ce podcast est indépendant de mon rôle de professeur en kinesologie à l'Université du Québec en Outaouais, comme je prends des conflits d'intérêts très au sérieux. Je vous invite à consulter la page concernant mes engagements professionnels sur mon site web, le coachfrankphd.com, pour en savoir plus. Donc, autrement, vous allez voir votre caisse et je donne la parole à Vincent. Salut, coach!

ça.

Gros épisode d'aujourd'hui. Ça va être super intéressant de pouvoir revenir sur ton séjour en Grèce. Mais avant d'aborder le sujet, j'aimerais qu'on discute d'un article récent qui est sous-coupé du milieu scolaire, du sport scolaire. C'est intitulé «Gagner le bol d'or, mais à quel prix?».

de Jean-Nicolas Blanchet du Journal de Québec. Il porte sur le prix de la victoire chez les jeunes, principalement dans le football. Donc, peux-tu nous résumer le contenu de l'article pour nos éditeurs qui l'ont pas lu et nous dire qu'est-ce que tu en penses? Oui, je ne pas être en mesure de résumer l'article au complet parce que je l'ai feuilleté, ça fait de ça quelques jours encore. Mais tu en bout de ligne, l'argumentaire, c'est que, OK, les équipes qui vont gagner le ball d'or, donc au football secondaire,

Speaker 1 (03:43.662)

mais qu'à bout de ligne, il a des jeunes qui vont être cloués sur le banc toute l'année. Tu sais, honnêtement, puis j'en parle en plein avec un coach, je un peu mitigé par rapport à ça. Dans sens que, comme oui, je comprends qu'il faut qu'il ait du sport pour le développement, du sport pour la participation, puis que c'est bien plus intéressant. Mais à un moment donné, qu'un « kid » se sente humilié, puis que les parents en rajoutent, puis qu'un journaliste en rajoute, après que tu aies passé une saison sur le banc, qu'est-ce qu'on enseigne à nos enfants? Est-ce qu'on enseigne à nos enfants de persévérer?

Est-ce qu'on enseigne à nos enfants que, hey, pour avoir du succès et être partant, ben faudrait peut-être que tu travailles pendant un an et demi? Je donne mon exemple, qui est une anecdote. Moi, personnellement, je n'ai pas joué en secondaire 4. Ça a été difficile. Mais est-ce que ça a travaillé ma résilience? Est-ce que ça m'a enseigné à devenir plus persévérant? Est-ce que ça m'a fait comprendre que pour avoir du succès dans la vie, ben il faut que tu le mérites et que tu travailles fort? Ben oui, je n'étais pas de calibre à être un partant dans la Ligue Midget 3, au soccer, au football, en boss à l'époque.

Puis rendu à mon secondaire 5 ou à mon CGP1, je l'étais en mesure d'être partant. Mais je l'ai mérité ça. Puis moi, ça me dérange beaucoup qu'on mette encore une fois le fardeau sur les coachs qui veulent gagner. Comme ultimement, le jeune a une responsabilité. Puis en plus au football, il a une question de sécurité. Si tu sais pas ce que tu fais, tu peux te faire déchausser, déchausser littéralement. Est-ce qu'on rend vraiment service? Il y a plein d'arguments.

Ça contraste pour moi avec des articles qu'on voit d'Alexandre Pratt et de Martin Leclerc, qui prennent le temps de leur recherche, de citer les sources scientifiques, de décomposer le problème de long et en large. Je pense que c'est peu... C'est résumer le problème trop rapidement que de dire, Gagner le bâle d'or, mais à quel prix? Les parents, je pense qu'il faut qu'on enseigne à nos enfants à être persévérants. Donc, je suis métisier. La raison pour laquelle je suis métisier, c'est que...

Je pense qu'il faut faire quelques différences. Est-ce qu'on parle de la différence entre un sport participatif ou un sport compétitif? Si t'es dans une ligue compétitive, puis t'es à 16 ans, il a pas de question. On met les meilleurs joueurs ou les meilleurs joueurs sur le terrain. Donc ça, c'est le premier à faire. Si t'es dans le sport participatif, c'est une autre chose. Donc on veut favoriser le développement, puis ça, c'est compris. C'est là que quand on blâme les coaches pour ces éléments-là, nous, a fait, moi et mon collègue André Lachance, on avait fait une proposition il y a quelques années.

Speaker 1 (06:08.558)

à une ligue de football, on a fait quelque chose de similaire aussi à une ligue de baseball. La proposition a été refusée à chaque fois. Mais le but, c'était justement d'encourager la participation. La proposition qu'on avait faite, c'était pourquoi vous coupez pas le calendrier en deux. Je m'explique. C'est qu'on a une première moitié de saison, peut-être quatre, six, huit matchs, dépendamment du sport et de la ligue. Ou est-ce que là, tu as un classement. Mais ce classement-là, va comme se réétablir après la sixième et la huitième match. Bien entendu, je résume la suggestion très grandement en ce moment.

Puis là, on repart après ça avec une deuxième moitié de calendrier qui, elle, sert au classement puis à se préparer pour les séries des illuminatoires. L'idée avec ça, c'est que si ton classement veut rien dire dans la première moitié de saison, à part dicter le calendrier de la deuxième partie, tu peux te permettre de faire jouer des joueurs ou des joueuses qui ne sont pas aussi performants. On blâme l'entraîneur, on blâme les gens, mais en bout de ligne, est-ce qu'on est assez innovateurs dans les ligues sportives, dans le RSEQ?

dans toutes les différentes ligues qu'on a à travers le Québec ou la francophonie pour dire, hey, on va créer des calendriers qui vont faire, qui vont avoir un incitatif pour les gens de faire participer tout le monde. Mais si en bout de ligne, tu as huit matchs au football, puis que les huit matchs, tu as juste le top 4 ou le top 6 qui va participer aux séries inlunatoires, ben excuse-moi, mais dès la semaine 2, il faut que tu fasses participer à tes meilleurs acclets. Deuxième différence importante, on met 14-17 ans dans le même bateau. Là, c'est un autre problème.

Comme on le voit dans les travaux qu'on a faits en Finlande puis en consultant ce qui se passait en Finlande, même au Danemark, comme tu devrais être participatif potentiellement jusqu'à 15 ans, surtout dans un sport à développement tardif comme le football. Mais techniquement, est-ce que tu as besoin... À partir de là, oui, ça ne pas le même temps jeu pour tout le monde. C'est correct que les meilleurs jouent avec les meilleurs, donc à 16 ou à 17 ans. C'est là que peut-être qu'on devrait se poser la question.

Est-ce qu'on a du football compétitif, du football participatif, puis on est à quel âge? Football participatif, c'est dur d'être participatif au football parce qu'il a une question d'enjeux de sécurité personnelle aussi. Puis l'autre affaire qui va aller avec le calendrier, la dernière différence que je vais dire, c'est la différence entre le début puis la fin de saison. si on était en début de saison, c'est peut-être que oui, on pourrait davantage faire participer tout le monde, mais en fin de saison, clairement qu'on devrait être orienté un plus sur la performance. Mais comme rendu à 14 à 17 ans,

Speaker 1 (08:26.446)

dans une structure de sport compétitif, excusez-moi, mais particulièrement, le dirais, à partir de 16 ans, c'est normal qu'on priorise la compétition et la performance. Je pense qu'il a quelques raccourcis qui ont été faits là. C'est sûr qu'il a des personnalités publiques qui n'ont aucun incitatif à déconstruire ça. On dit « oui, on devrait faire partie de tout le monde », mais ce pas ça la réalité. Je pense que ça mérite d'être décortiqué plus scientifiquement du moins. C'est ma montée de l'ématinal.

Ben non, Frank, c'est exactement pour qu'on écoute ton podcast, pour décortiquer des situations comme ça.

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Speaker 1 (10:23.406)

J'aimerais maintenant passer au moment en fort du Global Coaches Conference 2025 en Grèce, que tu as eu la chance de participer dans la dernière semaine. Tu as passé une semaine complète en immersion à Athènes entourée d'experts internationaux. J'aimerais commencer par revenir sur ce qui t'as marqué le plus là-bas. Il y a plusieurs choses qui m'ont marqué. La première, c'est la place du Canada sur la scène mondiale.

Donc c'est la Global Coaches Conference de l'International Council for Coaching Excellence. Et la personne qui a été élue présidente, bien c'est la directrice générale de l'Association canadienne des entraîneurs. Après ça, a eu plusieurs présentations du Canada, autant de l'Association canadienne des entraîneurs, de mon laboratoire, de l'INS. Il y a eu aussi Own the Podium qui a présenté. Donc il y a vraiment eu plusieurs présentations du Canada. on peut voir que

le Canada est influent sur la scène du coaching international. Puis on peut être vraiment confiant dans les trous verts qu'on va faire. là, j'ai équipé des personnes parce que je peux pas nommer tout le monde. a Penny Wirtner de l'Université de Calgary, Diane Culver de l'Université d'Ottawa. Et puis on partage vraiment beaucoup sur la scène mondiale. Ça, pour moi, c'est quelque chose qui m'a marqué. On peut être confiant là-dedans. Ensuite de ça, une chose qui m'a marqué aussi, c'était le fun de voir que...

Ça faisait 6 ans que je n'avais pas été, la dernière édition était à Tokyo. Quand j'ai fait un doctorat sur le développement des entraîneurs d'autres performances, j'étais un coach d'équipe nationale, j'étais un coach professionnel, qu'est-ce qu'on peut faire pour t'améliorer? Tu fais un doctorat, tu te dis, il 314 pages en anglais avec du langage académique, combien de personnes vont lire ça réellement? On a peut-être 6, on a peut-être 12, on a peut-être 15, puis suis même pas sûr que c'est une exagération, c'est peut-être la réalité. Ceci étant dit, je pense qu'il y avait au moins 4 organisations qui ont...

citer ce que j'ai fait avec Pierre Trudel dans ma thèse de doctorat comme étant une source d'inspiration pour le modèle de développement des entraîneurs. Ça pour moi, c'est un beau pivoui, c'est toujours le fun d'avoir de la reconnaissance, mais surtout, tu c'est le même but que je fais avec le balado. C'est la même affaire que mon doctorat. Je veux des choses qui sont difficiles puis qui ont un impact sur le terrain. Mais tu me dis qu'il des organisations dans le monde qui prennent le modèle qu'on a suggéré puis qui prennent, puis qui partent avec ça, puis qui l'implantent comme mission réussie.

Speaker 1 (12:49.646)

L'autre chose qui m'a marqué, puis là je suis encore dans l'année de titres, on va aller probablement plus sur le concret pour les courses dans quelques instants, en discussion avec un professeur qui est en Angleterre pour rester quand même général, il me dit « Hey Frank, c'est vraiment bon ton podcast, mais tu parles juste anglais, de quoi tu parles? » Puis il me dit « Ben, c'est quoi, je veux apprendre le français, puis je voulais écouter quelque chose d'utile en même temps, fait que je me suis dit que j'allais écouter ton balado pour ça. Ça explique pourquoi on a des lessons en Angleterre et que j'avais aucune idée pourquoi.

Mais maintenant, ça l'explique. Ça, c'est quand même le fun aussi. dernier point, peut-être plus général, mais qui va en guise de faire un lien avec la suite, mais aussi peut-être éveiller les gens. Ce qui m'a frappé, de cette édition-ci, comparativement à 2019 à Tokyo, c'est qu'il y avait vraiment plusieurs organisations dans le monde, puis je vais dire en Belgique, en Norvège, en Angleterre, au Portugal, en Nouvelle-Zélande, qui utilisaient la science littéralement.

Fait qu'ils se sont dit, hey, comme c'est vraiment intéressant ce qu'on fait, mais on va utiliser la littérature scientifique, puis des professeurs universitaires pour nourrir ce qu'on fait sur le terrain. Puis pour moi, ça, c'est riche parce que... tu là, il a des débats là-dessus, puis je me cèpène. Il y avait même eu un débat entre des présentations. Moi, j'aime ça faire des présentations dynamiques appliquées. Puis là, il a des théoriciens dans la salle qui sont comme, mais là, c'est quoi ton cadre théorique, puis ils veulent pousser ça. Puis là, je suis remarqué, là, ça aide pas vraiment le monde. Au-delà de ma deuxième montée de lait pour ce matin.

Je suis très fier et pour moi c'est très important de faire de la recherche qui est appliquée, qui va sur le terrain. ça comme on le sent, on le sent, il des organisations qui sont comme ok, on collabore avec des profs sur une base régulière pour moderniser la façon dont on va apprendre à nos coachs à réfléchir. On a travaillé avec des théoriciens pour des professeurs, excusez-moi, pour travailler la façon dont on va bâtir notre modèle de développement pour le soccer à 9 ans, 11 ans, 13 ans.

15 ans puis avoir la progression. Ça pour moi, c'est une belle valeur. Ça montre que, tu sais, il a des gens qui vont dire qu'on est dans la tour d'ivoire de la recherche. Mais non, certains chercheurs et certaines chercheuses sont dans une tour d'ivoire et sont comme vraiment distancés. Mais non, quand tu vois cette convérence-là, puis ce que moi j'essaye de faire, puis les gens qui collaborent, c'est tout le temps que c'est comme, OK, on va s'informer de la science, on va être rigoureux dans notre analyse parce qu'à un moment donné, il faut pas juste faire n'importe quoi, mais on va voir à ce que ça sert sur le terrain. Ça, c'est vraiment un bon sweet spot.

Speaker 1 (15:15.79)

Moi, c'est une des choses. L'influence du Canada, numéro un, c'est vraiment... On fait vraiment des bonnes choses au Canada, puis il faut le savoir. Il faudrait peut-être un peu plus écouter davantage ce qui se fait. Dans ce cas-là, a des leaders, puis on a des penseurs qui vont faire des suggestions. Des fois, on aime se contester, mais comme... T'sais, il y a d'autres pays qui prennent ce qu'on fait, ben ça serait fun qu'on s'écoute nous-mêmes, t'sais, dans un sens. Fait qu'en gros, ça serait ça juste pour introduction à ta question. Non, c'est super intéressant, surtout que...

quelqu'un veut apprendre le français à partir du podcast, c'est quand même intéressant. Est-ce qu'il des sujets, des présentations qui t'ont le plus marqué lors de cette édition-là? Oui. Donc, une des premières qui peut être utile pour les coachs, c'est une équipe, je vais dire, du Royaume-Uni, parce que je ne suis pas sûr si c'est l'Écosse ou l'Angleterre. C'est une équipe de chercheurs du Royaume-Uni.

Tu je parle souvent du modèle mental partagé. Ceux qui ont écouté les 140 épisodes jusqu'à aujourd'hui m'ont entendu dire au moins 10 fois. Donc, modèle mental partagé, ce que les joueurs ont en tête, ce que les coachs ont en tête, plus c'est similaire, plus c'est partagé, plus c'est concret, plus t'as chances de gagner. Ceci étant dit, ça fait plusieurs fois que je le dis. Mais c'est une équipe de recherche du Royaume-Uni qui a comme poussé la note et qui a étudié seulement le modèle mental partagé de l'équipe de haute performance.

Fait que tu regardes les coachs puis les experts autour. Puis les experts autour, on parle de kinésiologues, physiothérapeutes, analyse de performance, scientifiques des données, préparateurs mentaux, etc. Puis en étudiant un peu ce qui se passait dans la dynamique, ils ont trouvé quelque chose qui détonnait à mes yeux. Ce que je veux dire par là, c'est que ils ont constaté dans une équipe de rugby professionnelle que la communication

Dans l'équipe au début de la saison, donc une équipe qui eu du succès évidemment, la communication était très fréquente. Donc si tu regardes là, puis tu mettais tout le monde sur un petit graphique, tu fais une toile d'araignée un peu où est-ce que tout le monde est, tout le monde est super proche puis tout le monde se parle tout le temps. Là tu disais, hey, si tu veux gagner le championnat, tu devrais garder tout le monde proche, puis tout le monde devrait continuer à se parler constamment pour gagner le championnat. Mais non. Ce qui se passe, c'est que plus le temps avance dans une équipe qui fonctionne bien, plus il a de la distance qui va se créer entre les gens.

Speaker 1 (17:32.242)

pour former des petits groupes qui vont être selon le besoin. Voulant dire que si toi, moi, le kinésiologue, le coach des avant, on sait que le coach des avant va faire sa job et qu'il a compris où on s'en va dans notre vision. Mais on n'a pas besoin de se parler tous les jours parce qu'on se comprend. Une équipe qui fonctionne bien va communiquer incessamment en début de saison. Plus le temps va avancer, plus il va se distancer et va juste communiquer aux besoins.

Donc là, tu vas avoir un petit cluster qui va se créer, donc une petite grappe de gens où est-ce que tu comme le département médical qui va se parler. Après ça, tu le département d'entraînement qui va se parler. as le département sportif qui va se parler. Là, après ça, au centre, les deux plus gros maillons de cette chaîne de communication, même si l'exemple est paragouiné, c'est le coach puis le GM. Donc tu as vraiment le coach puis le GM au centre qui sont deux cellules importantes. Puis il va y comme des intermédiaires qui vont être mis entre chaque. Mais l'enjeu que je vois moi dans les équipes que je côtoie,

c'est qu'on va commencer rapidement avec ce modèle-là. GM, coach au centre, après ça comme les intermédiaires pour chacune des équipes en périphérie. Mais ce que leurs études semblent suggérer, puis là a encore plein de travaux à faire là-dessus, c'est qu'en fait on devrait garder un petit peu tout le monde plus proche au départ, puis avec le temps on devrait créer de la distance. Puis justement, hier j'avais une réunion de mon laboratoire de recherche sur le coaching, là on n'a pas de nom encore officiellement, puis il a...

deux personnes qui sont des coachs sur le terrain, ont été à Haclet aussi, qui débutent dans la recherche, mais qui m'ont partagé un constat d'intéressé, on dit «Ouais, mais ça dépend pas de la grosseur du groupe». Je comme «Qu'est-ce que tu peux dire?» Bien, si t'es dans une équipe de volleyball, pis que t'es 15, comme c'est plus facile, tu sais, parler à tout le monde, pis éventuellement tu peux créer une... tu tu devrais probablement regarder tout le monde tout le temps. Mais si t'es dans une équipe de rugby, tu 40 potentiellement à Haclet, une équipe de football universitaire, professionnelle, tu vas de 50 à 90 à Haclet.

potentiellement que tu veux faire une communication à tout le monde plus souvent. Ce que je veux dire par là, c'est que comme il y a tellement de chances que ça diverge dans une équipe de football ou de rugby de 40 à 90 personnes, tu veux probablement faire une communication au groupe de façon constante. L'équipe de volleyball, les chances que ça diverge sont probablement plus faibles parce que tu vas croiser tout le monde plus souvent, juste parce que tu es 12, 15 ou 16. Donc tu devrais probablement, tu peux créer une division plus rapidement parce que c'est plus facile d'adresser au groupe. Ça pour moi, c'est une des...

Speaker 1 (19:54.03)

des présentations qui ont été super intéressantes et un lien de cette présentation-là avec les autres. Donc, il a un petit commentaire rapide dans cette présentation-là qui disait Oh, and the team was leading player-led sessions. » Player-led sessions. Ça veut dire qu'ils faisaient des séances d'entraînement, que c'était juste les acquêtes. C'est comme OK, on a une pratique aujourd'hui, c'est vous autres qui roulez la séance. » Là, je vois déjà des coachs, comme « Ça peut jamais, je vais faire ça. » En train de vous dire que vous devriez faire ça demain.

Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il trois présentations dont une présentation, celle-là c'est une plénière, je vais me partager de le dire, c'est du dirigeant du développement des entraîneurs pour la UEFA, donc l'organisation européenne du soccer, c'est le directeur du développement des entraîneurs. Lui surtout, était en Belgique jusqu'à cet été, puis il disait qu'eux aussi font des player-led sessions.

Ça veut dire des séances où est-ce que c'est les joueurs ou les joueuses qui dirigent complètement la séance. je comme, je vois déjà plein de coachs faire de l'anxiété juste avec ça. Je suis sûr qu'il en a qui nous écoutent à l'instant, qui en font. Mais là, OK, ce qu'on dit, c'est que c'est super bon pour l'autonomie, c'est super bon pour la responsabilisation du développement. Je le vois. Là, tu dis, OK, je fais jamais ça dans mon coaching. Pas besoin de commencer par ça tout de suite. Ce que tu peux commencer en premier, c'est dire OK, on va faire un player-led meeting, donc une réunion qui est menée par les joueurs.

Après avoir une réunion menée par les joueurs, tu peux peut-être faire un éducatif qui est mené par les joueurs. Donc, tu un drill d'avantage numérique de 10 minutes qui, lui, c'est comme « on a des enjeux sur l'avantage numérique, notre performance est à 13%, on voudrait qu'elle soit à 25. OK, les gars, les filles, vous êtes responsables de l'asséance de prochaine 10 minutes. Vous travaillez ensemble pour améliorer l'avantage numérique. Ça va peut-être être moins bénéfique à court terme parce que c'est sûr que si tu le coach expert en avantage numérique qui vient faire une recommandation précise, donc...

Tu devrais amener ça aux oreilles. Après l'avoir amené aux oreilles, tu la mets en arrière du net. Pourquoi ça, la ramènes en avant du net dans la personne qui va avoir fait une permutation. Bon, si tu fais ça, peut-être que ça va être plus rapide. Mais par contre, l'enjeu et l'avantage avec les player-led sessions, c'est que quand tu arrives plus tard dans la saison, vu que les acclés ont développé de l'autonomie, ils sont responsabilisés, ils sont meilleurs à résoudre les problèmes. Et ça, on en a parlé à quelques reprises. C'est d'ailleurs sorti du laboratoire de recherche en coaching hier. Où est-ce que...

Speaker 1 (22:10.318)

on parlait des « problem setters donc de définir des problèmes et de laisser les acclés de les figurer, bien ça c'est quelque chose qui fait un lien avec ça. Fait que cette présentation-là, puis quand je disais dans l'introduction, que je peux juste parler peut-être de 10%, c'est peut-être même 1 % de tout ce qui a été discuté. la conférence, c'est un peu ça parce que là, si les gens y ont perdu le fil, je viens juste de faire le résumé d'une présentation et tous les allemands qui ressortent de ça. Bien entendu, ce pas toutes les présentations qui sont intéressantes et dynamiques, mais pour celle-là, c'était vraiment le cas.

Tu n'as pas juste écouté des présentations, mais tu aussi animé un blog de présentation, lors de ton temps en Grèce, avec une série d'experts qui avancent vraiment la recherche en coaching. Un, est-ce que tu pourrais nous dire c'est qui les experts, mais aussi nous expliquer ce que vous avez présenté? Oui, donc ce que vous avez présenté, c'est plus ce qu'eux ont présenté, ce n'est pas moi nécessairement. J'ai suggéré justement de faire la modération d'un panel pour...

toujours à aider, c'est toujours le fun là-dedans. J'ai été vraiment choisi parce que c'était dans le fond une série de quatre présentations sur des pratiques efficaces en coaching. Honnêtement, j'ai assisté à plusieurs blocs. pense que c'était le meilleur bloc de tout le Congrès. C'était vraiment dynamique, quatre présentations de grande qualité. La première, c'était Antonia Schubert, est une entraîneur de volleyball allemande qui commence son doctorat. Elle parlait de l'importance du mentorat pour développer l'excellence.

que j'ai retenu de celle-là, c'est que, un, c'est toujours bénéfique d'avoir un mentor, autant formel qu'informel, pour des entraîneurs particulièrement haut niveau, ce qui fait un lien avec un peu ma thèse de doctorat que je parlais tout à l'heure. Par contre, on devrait avoir un peu plus d'ouverture par rapport à la fluctuation du format du mentorat. On a tendance à voir le mentorat, « Hey, on va se rencontrer de façon régulière, peut-être aux deux semaines, trois semaines, quatre semaines, peu importe », mais qu'en réalité, le format devrait changer en fonction des préférences. Je pense à un ancien client.

être à refaire, pense qu'on aurait condensé son mentorat, son coaching durant l'été. D'autres, peut-être qu'ils ont besoin d'avoir un 30 minutes aux deux semaines. Donc, il un coach olympique, on a travaillé avec eux, puis c'était ça, puis c'était 30 minutes aux deux semaines. Je pense qu'on va avoir plus de fluctuations. La deuxième, c'est probablement ma découverte justement du congrès, c'est Sveña Vaksmuth, qui a présenté sur le modèle de développement des entraîneurs pour la fédération allemande de soccer.

Speaker 1 (24:36.142)

Donc, ils travaillent avec la fédération de main en main, de façon intime, je ne pas si on peut dire ça comme ça. Piais, c'est une professeure en psychologie dans l'Université allemande qui travaille directement dans les entraîneurs. Ce qui a été vraiment intéressant pour moi, c'est comment est-ce que, ça fait un lien avec l'introduction, la fédération de soccer allemande a fait vraiment une intégration de la littérature scientifique et de la recherche. Donc, ils ont un processus en cette étape pour améliorer le développement des acclètes par le développement des entraîneurs.

La première étape, c'était de dire, OK, c'est quoi le problème qu'on veut cibler. Deux, ils travaillent de main en main avec cette professeure-là, d'autres mélangues doctorants et un autre professeur pour dire, OK, qu'est-ce que la littérature nous dit là-dedans. Après ça, ils travaillent avec des experts sur le terrain pour voir c'est quoi leur avis. Ils mettent ça ensemble puis ils vont créer un programme de développement et de formation pour améliorer l'enseignement des éducatifs par les entraîneurs allemands. Là, l'Allemagne au soccer, j'ai pas besoin de vous dire que c'est une très bonne fédération puis ils font bien les choses.

Et en fait, un des uns de mes regrets dans la vie, c'est de ne parler allemand parce qu'ils sont vraiment bons au niveau de science du sport et tout ça. Fait que pour moi, que la leçon à retenir, c'est que, encore une fois, le partenariat entre chercheurs et organisation, quand tu mets les deux ensemble, tu peux vraiment contribuer au développement de ton personnel. On revient à la question au thème, un peu de la conversation. La troisième présentation, c'était de Sergio Larabertial. Sergio Larabertial, il a pas besoin d'introduction.

C'est l'auteur, premier auteur sur tous les travaux qui ont été faits sur les Serial Winning Coaches. Il est super impliqué partout, il coache équipe de haut niveau également, de 16 ans et moins de basketball. Puis, dans fond, a étudié le cas de Pablo Lasso, qui est un entraîneur de basketball, qui a gagné plus de 10 championnats, je pense que c'est même peut-être 20 là, mais je ne pas sûr à 100%, 20 trophées, je pense que c'est l'expression exacte, avec deux équipes de basketball en Europe.

Et puis pour les coachs qui sont en transition de contrat, devrais dire, puis en action, j'ai peut-être deux trous verts. La première, c'est de future-proof ton coaching. Justement, hier dans le labo, on en parlait où est-ce qu'on disait, tu des fois, on va se baser sur nos expériences. Mais quand on se base sur nos expériences, on se base sur le passé. Est-ce qu'on devrait vraiment se baser sur le passé? Le passé nous apprend un peu certaines choses.

Speaker 1 (26:56.59)

Mais en réalité, on va toujours coacher dans le futur ou le prochain match. Et Pablo Lasso, cet entraîneur-là, j'ai invité à le googler. Un des principes directeurs de son coaching, c'est future-proof ton coaching. Future-proof ton système. Donc, prépare ton système à ce qu'il soit fonctionnel dans le futur, dans les prochains matchs. Et lui est toujours dans cette perspective-là. Et un des éléments qu'il veut enseigner aussi à ces accueils, donc dans le même point un peu, c'est le Reliantness Competitiveness.

que tu peux pas t'en sortir au plus haut niveau. Compétitif, je te dire à mort, on s'entend que c'est au sens figuré de la chose, mais relentless competitiveness, c'est comme, t'sais, d'être compétitif sans relâche, en bout de ligne. C'est ça que ça devient important que si tu as du succès au plus haut niveau. L'autre affaire qui est peut-être à retenir, donc Pablo Lasso, il a gagné plus de 20 trophées si je ne m'abuse, avec deux équipes, mais c'est quand même fait de congénie. Donc que tu le veux ou non, que tu gagnes les championnats ou pas, tu vas te faire congénie un jour. Donc ça, c'est la triste réalité, mais faut...

Un, comme entraîneur dans le plus haut niveau, il que acceptes ça. Généralement, les gens l'acceptent. S'ils jouent tous, la game que tu essaies de jouer quand tu es junior et que tu penses à monter au plus haut niveau. Mais l'autre affaire, c'est qu'il est entre deux jobs. Puis il a eu le succès, il attend. Il attend pour choisir la job qui fit avec ça. Puis ça, je pense que des fois, on a des entraîneurs, des directeurs généraux, directrices, entraîneurs-reux, qui sont un peu trop pressés de monter les échelons. T'es dans une bonne situation, reste dans ta bonne situation.

puis attendre voir une opportunité qui peut être vraiment bénéfique pour ton contexte, un contexte qui va être vraiment bénéfique pour ta carrière. Et la dernière, c'était la présentation de Liam McCarty, un ami, un collègue qui travaille avec la USC Tennis. Puis une chose qui est importante, je pense qu'il ressort de là, c'est qu'eux, ils établi quatre niveaux, quatre étapes de formation pour les entraîneurs.

Ils ont fait des changements majeurs depuis 2018, puis là, ils commencent à toucher les retombées. Donc écoute, je pas si ça bien saisi ce que je viens de dire, mais ils ont commencé à faire des changements majeurs en 2018, et commencent à récolter les retombées aujourd'hui dans leur développement des entraînements. Ça veut dire quoi, ça? C'est comme, il faut être patient quand on fait des changements de grande envergure dans une organisation, dans un système. On parle de USC tennis, c'est quand même très large, on s'entend. Et l'autre chose qui ressort de là, c'est l'importance de reframing.

Speaker 1 (29:20.014)

de recadrer les attentes. Là, ça va avoir l'air un peu philosophique, ce que je vais dire. Mais si vous y attardez, ça fait du sens puis c'est utile. Un des principes qui ressort de la présentation, c'est « what good looks like ». Je le dis en anglais parce que c'est ça qui a été dit littéralement à la présentation, puis je veux redonner à César ce qui revient à César. Je vous rappelle, je nomme les gens parce que je pense pas qu'il faut s'approprier le crédit des autres. Ce pas moi qui ai pensé à ça, c'est ces quatre auteurs-là. Puis « negotiate what good looks like », ça veut dire

C'est jamais exactement clair c'est quoi être excellent en formation des entraîneurs, mais aussi être un excellent entraîneur adjoint au hockey professionnel. Mais ce qu'ils disent, c'est comme, il faut que tu t'assois, puis que tu te dises, faire un excellent travail, ça ressemble à quoi comme entraîneur adjoint? Mais trop souvent comme organisation, donc on parle des directeurs généraux qui vont embaucher des coachs ou des coachs qui vont embaucher des entraîneurs adjoints, on va pas poser ces questions-là. On va pas prendre le temps de s'asseoir et dire, ok, voici...

je m'attends que c'est du bon travail. Après ça, on va avoir des frustrations qui vont s'accumuler parce que la personne ne pas un excellent travail. Mais as-tu pris le temps de négocier avec cette personne-là? Et négocier, ce n'est pas une négociation contre négocier, c'est une expression en apprentissage qui veut dire toi et moi, on en discute et on arrive à une entente, à un point commun sur ce ça représente. Mais en début de saison, est-ce que vous avez pris le temps avec votre staff, avec votre personne, de négocier, de recadrer c'est quoi faire du bon travail?

comme entraîneur, comme développeur de coach, comme entraîneur adjoint, etc. Ça, je pense que c'est vraiment une idée centrale que si on vient de terminer la saison, plusieurs équipes de football qui viennent de terminer la saison, en janvier, ça doit être quelque chose qui est fait. Pour l'entraînement des équipes de hockey, peut-être dans la pause des fêtes ou à d'autres moments, ça peut être aussi fait. Il n'est pas trop tard pour le faire, mais ça devient important pour dire que ça va éviter beaucoup de frustration, je pense, à court et surtout pour l'entraînement à moyen temps.

Est-ce qu'il des organisations qui t'ont inspiré avec leur approche dans la façon dont ils font leurs entraîneurs? Et est-ce qu'en même temps, je profite pour ajouter à la question, est-ce qu'il y a des organisations au Québec qu'on peut comparer comme un organisme innovateur, innovatrice? Oui.

Speaker 1 (31:41.95)

L'INS Québec fait certainement un travail de repenser les choses puis d'amener à défier les choses. pense qu'il faut regarder aussi en dehors du Québec. Il y a des bonnes choses qui se font au Québec. Un avec l'INS, tu peux avoir le Pôle Sport qui va faire certaine approches innovantes. Mais tu sais, des fois à cause qu'on est au Québec, on n'est pas conscient qu'il des excellentes choses qui se font ailleurs. Comme exemple à UBC ou à l'Université de Victoria. Même CSI, CSI Canadian Sports Institute West. Je pense que c'est du nom exact, mais qui dans l'Alberta.

en collaboration avec Penny Werthner par exemple, et des excellents travaux qui se font. Moi, il y en a deux qui m'inspirent beaucoup. C'est Sport Flanders, donc sport flanque, donc à partir du nord de la Belgique, où est-ce qu'ils intègrent vraiment le développement de la réflexion dans leur développement, le modèle de développement des entraîneurs. Puis aussi le comité olympique norvégien, où est-ce qu'ils investissent vraiment dans les personnes

Mais

pour après ça dire que ça va s'attendre à la performance. Et ça pour moi, là, c'est deux organisations clés, mais on va pas être gêné de ce qu'on fait, là, je veux dire, au Québec. J'ai pas eu autant conscience de ce qui se en France. J'ai parlé avec quelques personnes qui sont en France qui ont écouté le balado dans les dernières années. Je m'excuse si je ne nomme pas l'INSEP ou les autres, mais je ne sais pas exactement ce qu'ils font. Peut-être qu'on pourra voir ça davantage dans le futur. Mais pour l'instant, je pense qu'on peut être confiant de ce qu'on fait. Mais il a...

comme un alignement provincial qui me chicote au Québec, mais ça c'est peut-être plus pour un autre épisode, plus sur le développement des entraîneurs. Mais il a un alignement qu'on doit améliorer, je pense, au Québec, mais ça, sera pour une autre conversation. Puis t'as nommé Sportslanders. Qu'est-ce qu'ils font particulièrement et qu'on pourrait peut-être apprendre de nous autres ici au Québec ou ailleurs? Bien, c'est vrai.

Speaker 1 (33:32.142)

C'est vraiment le développement des compétences intra-personnelles. Donc ça, c'est la version académique de ce ça veut dire. Mais en bout de ligne, c'est de développer la conscience de soi des entraîneurs par l'analyse vidéo, par exemple, de soi-même. Ça peut être de former les entraîneurs à dire c'est quoi de la bonne pratique réflective, comment ça sert de se poser des questions. Puis ça fait un lien avec l'épisode 144. Dans l'épisode 144, je disais de l'entraîner l'intégégeuse artificielle pour te poser des questions plutôt qu'aller trouver des réponses.

un peu ça, pense. Si on peut travailler davantage avec les entraîneurs pour qu'ils comprennent bien c'est quoi des séries de questions que tu peux te poser pour faciliter ta réflexion ou de bâtir des outils, je pense que tu peux intégrer dans l'intelligence artificielle et que l'intelligence artificielle te renvoie. Je pense que c'est une bonne façon de le faire.

Après combien de temps peut-on se dire qu'on est excellent en dessin, en cuisine ou en sport? Comme vous le savez très bien, ça prend au moins 10 ans à se former et à se perfectionner pour devenir un expert ou une experte. C'est pourquoi je fais affaire avec Mador Amel quand il est question de décision financière. Mador Amel, c'est un cabinet d'assurance avec permis en fond commun de placement auprès d'Investia Services Financiers.

leur équipe a accompagné des centaines de personnes et gens à 170 millions de dollars en investissement pour des particuliers et des organisations depuis 2001. Par exemple, ils travaillent avec des dirigeants d'entreprises, des médecins et diverses organisations de partout au Canada grâce à leur licence de pratique dans plusieurs provinces. Mais à mon avis, c'est pas juste leur expérience pour vrai qui les rend excellent, c'est aussi le fait qu'ils agissent comme des coachs financiers. Depuis 2011, j'ai vu cette expertise-là à l'oeuvre pour ma propre famille honnêtement.

Grâce à leur approche, on a pu acheter notre maison idéale en 2019, réaliser un projet d'aménagement majeur en 2022 tout en préparant solidement notre fonds de retraite. Mais au-delà des résultats, plus grande valeur, je le disais, c'est comme être un coach, c'est le conseil et l'accompagnement dans la prise de décision. Comme un coach, il t'empêche de commettre des erreurs quand tu vas gérer tes émotions dans le feu de l'action, que ce soit quand ta vie a changé ou qu'il y a des fluctuations sur les marchés. Personnellement, ce que j'apprécie particulièrement,

Speaker 2 (35:41.262)

parce qu'ils investissent vraiment pour les personnes avec qui ils travaillent. Leur slogan, c'est d'être des conseillers de vraie vie et je peux vous dire que c'est le cas. Prenne pas juste des clients pour prendre des clients, ils te prennent quand tu es rendu là dans ta vie et qu'ils peuvent vraiment t'aider en faisant des analyses honnêtes de tes décisions financières. Alors que tu veux acheter une maison, payer les études de tes enfants, cocturer ton fonds de retraite comme travailleur indépendant ou travailleur à contrat, investir pour ton organisation,

Je t'invite à prendre ton premier rendez-vous gratuitement via le madoramel.com et mentionner Coach Frank. Quand on magasine de l'équipement de fitness, on fait souvent face au même dilemme. Soit c'est des prix abordables, mais c'est pas très solide ou fiable. Soit c'est de qualité, mais ça coûte une fortune. C'est exactement le défi que je vivais quand j'étais copropriétaire d'un centre d'entraînement au Raclette. C'est à cette époque que j'ai connu feo.ca, fitness, l'entrepôt de l'Outaouais, depuis près de ans.

ils ont trouvé la formule parfaite. Pour venir de l'équipement de qualité à prix abordable, c'est pas trop demandé, c'est exactement ce qu'ils font. Ils peuvent répondre à tous les besoins en équipement parce qu'ils opèrent avec une division commerciale et une division résidentielle, offrant ainsi une gamme complète d'équipement de cardio, de musculation, de réhabilitation, de yoga, de pilates, de boxe, de MMI et de supplément nutritionnel en veux-tu, en veux-là. Donc en 2017, en tant qu'ancien joueur de football, qui se respecte,

Je voulais m'acheter justement un rack à squat pour mon entraînement à la maison. Mes critères étaient clairs. Il que ce soit stable quand il y avait 300 livres à bord, puis que ça commence pas à shaker de partout, puis que ce soit durable à un prix qui fait du sens. bien, le rack que l'équipe de feo.ca m'a recommandé répond encore parfaitement à ces critères-là aujourd'hui, huit ans plus tard. C'est encore mon équipement de prédilection dans mon sous-sol. Un rack, barbell, de la fonte. On n'a pas besoin de plus que ça dans le lit.

L'expertise parle d'elle-même avec des partenariats établis avec la Défense nationale, 25 écoles et universités, plus de 30 hôpitaux et des dizaines d'organisations gouvernementales qui ont tous choisi FEO pour leurs besoins d'équipement. Cette confiance-là par plusieurs institutions confirme à mes yeux qu'ils offrent vraiment le meilleur rapport qui a été pris sur le marché. Feo.ca reconnaît aussi l'importance des premiers répondants en leur offrant des rabais spéciaux. Donc si ça vous concerne, allez-y.

Speaker 2 (38:03.47)

Pour toutes les autres personnes, visitez feo.ca et utilisez le code promo COACHE pour profiter de 10 % de rabais sur tous leurs équipements. Les produits en liquidation sont exclus de cette promotion.

Je suis convaincu que les auditeurs ont des milliers de questions sur ton séjour en Grèce, mais l'épisode sera à sa fin. J'aimerais quand même poser une question d'un auditeur qui s'appelle Félix. La job d'entraîneur est déjà très complexe. Maintenant que les joueurs ont des trainers privés, des agents, des skills coachs et bien plus, comment est-ce que les entraîneurs peuvent être mieux outillés pour jongler avec tout ça?

Speaker 1 (38:49.774)

Excellentes questions. Je peux voir que Félix est bien au courant de ce qui se passe en temps réel. D'ailleurs, je veux aussi dire merci à tout monde. J'ai reçu plusieurs questions depuis l'épisode 144. Une dizaine de messages positifs par rapport à l'épisode 144. On vous invite à le refaire. Pour répondre à la question, comment est-ce que les entraîneurs peuvent être mieux outillés pour jongler avec eux? Outillés qui est juste là, est-ce qu'il des outils qu'on peut leur donner pour résoudre ça? Je ne pas certain. Ce qu'on peut faire par contre...

ce qui devient important, ça revient à qu'on disait tout à l'heure. Negotiate what goods look like. Looks like. » Donc, d'être capable, donc il va avoir des agents, des « coaches et tout ce monde-là pour les aider à atteindre un objectif. Toi, en tant qu'expert hockey, expert d'une équipe, ça peut être important de t'asseoir avec l'aclette, puis de l'aider à comprendre où est-ce qu'il doit s'en aller. Donc what goods look like what good looks like », donc de définir avec lui c'est quoi sa version potentielle maximale.

L'autre affaire, fait un lien aussi avec la communication qu'on parlait tout à l'heure. ton rôle probablement en tant que coach, c'est d'avoir une communication constante régulière avec ces gens-là pour qu'il y ait un alignement puis un arrimage dans tout ça. Donc, je pense que la communication, ça devient important. Puis l'autre élément que j'ai dit a priori. Ensuite de ça, ça revient un peu à Anne Rickson et collègues 2025. Donc, une étude qui a été faite.

récemment sur des environnements de haute performance danois. Et puis, on parle de « the person ». Donc, on dit comment est-ce que les entraîneurs peuvent être mieux outillés pour jongler avec tout ça. Est-ce que c'est des outils où c'est d'amener l'entraîneur à cartographier un peu l'environnement de performance de l'athlète? Donc, le lien avec Erin Henriksen, ont utilisé l'environnement de performance des athlètes olympiques danois ou paralympiques danois dans ce contexte-là. Mais, est-ce que ça veut dire? C'était dans une équipe de hockey.

de prendre le temps de t'asseoir avec chaque acclète, de voir qui est là autour de toi, qui travaille dans ton quotidien, qui vient te soutenir dans ton quotidien, et après ça, dire orienter par rapport à tout d'orienter l'acclète par rapport à tout ça. Je pense que ça, c'est un élément important à faire. ça revient principalement à la communication, puis comprendre que ce que tu contrôles, c'est ce que tu contrôles aussi. Donc, vous l'en direz que ce que tu contrôles, c'est le travail sur l'avantage numérique.

Speaker 1 (41:11.982)

travail sur le désavantage numérique, le travail dans ton équipe. Je prends l'exemple de Félix parce que je que Félix est dans le hockey. Je pense que c'est vraiment l'élément important. Donc, il a quelques éléments à retenir. La communication, peut-être cartographier toutes les personnes qui sont autour de l'aclette aussi en tant que tels. Super. C'est ce qui m'a fait l'épisode d'aujourd'hui déjà. Si vous avez mis les discussions, envoyez-nous vos questions pour les prochains épisodes. Ça va me faire plaisir de les prendre en note.

et de les répondre pendant les prochains épisodes. Tout à fait. On est rendu avec une bonne banque de questions. Ça a vraiment rentré beaucoup depuis le dernier épisode. Je vous invite à continuer à le faire. Et puis, merci tout le monde d'avoir été à l'écoute. Retenez qu'il faut négocier qu'est-ce que c'est la meilleure version de nous-mêmes ou qu'est-ce qui fonctionne bien. Il faut choisir son contexte également, que la communication elle varie à travers la saison, mais que n'est pas nécessairement juste elle doit augmenter à travers la saison.

ça dépend vraiment de ton niveau de performance. Je reviens au début de l'épisode. Donc, merci tout le monde d'avoir été là. Et je vous dis à la prochaine pour un autre épisode de Tendard.

toutes les éditrices et tous les auditeurs, merci d'avoir été là. Et vous qui êtes passionnés par le sport et qui cherchez constamment à atteindre l'excellence, j'ai une invitation exclusive pour vous. À tous les mois, j'envoie une infolette que vous trouverez nulle part ailleurs. À l'intérieur, avez l'accès prioritaire aux conclusions de mes recherches, aux articles les plus percutants que j'ai consultés récemment, à mes réflexions aux idées avant-gardistes que j'explore, que ce soit sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans le sport, dans le coaching.

ou bien dans les nouvelles méthodes d'enseignement et de pédagogie. C'est comme avoir une conversation privilégiée avec moi et mes collègues qui produisent du bon stock où je vous guide à travers les idées qui façonnent l'avenir du coaching et du sport avant que ce soit répandu. Plus de entraîneurs, readers sportifs, dirigeants et consultants en performance reçoivent déjà ces réflexions exclusives. Alors si les conversations de temps arrêt vous inspirent et que vous voulez rester à l'avant-garde,

Speaker 2 (43:16.692)

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