Speaker 1 (00:00.75)
Épisode 146, intégration de la préparation mentale, diversité de personnalité et leadership des entraîneurs féminins dans le sport de haut niveau avec Amélie Boyer, PhD. Bonjour tout le monde et bienvenue à temps d'arrêt avec coach Frank présenté par Madore Hamel. suis votre animateur François Rodrigue et mon intention avec ce balado est de déconstruire la réellation du sport et plus particulièrement l'excellence dans le coaching.
En tant que docteur en coaching, j'ai la chance de travailler avec des entraîneurs professionnels et d'analyser la science à chaque semaine. Donc, le podcast, c'est un peu ma façon de vous amener au coeur de mon travail préacadémique pour décomposer la stratégie de ces entraîneurs-là ou même les conclusions des dernières études scientifiques. Et aujourd'hui, on s'attarde aux travaux de recherche et au travail professionnel d'Amélie Boyer parce que pour moi, c'est important de parler.
de l'intégration de la préparation mentale. Et puis, j'ai eu la chance de découvrir Amélie lors de mon séjour en Norvège lors de l'été 2025. Et non seulement elle a de l'expérience en préparation mentale avec des équipes de haut niveau, mais elle parle aussi de la place des femmes dans le sport de haut niveau. Et quand on parle, on pense au Jessica Kimball, Amélie Castonguay, Sijon Mabeuse et Catherine Reich. On voit un peu que c'est plus présent. Puis j'étais comme curieux d'en savoir un peu plus là dessus. Comment est ce qu'on peut bien le faire et où c'est quoi les impacts de ça?
Donc pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invité est Amélie Boyer de l'Université Lyon 1 et de la Fédération française de cyclisme ainsi que du Labo VIS. Amélie Boyer est doctorante en psychosociologie à l'Université Claude Bernard Lyon 1. Son parcours l'a mené de l'aclétisme de haut niveau vers l'entraînement et la préparation physique, notamment avec le rouge et or de l'Université Laval. Aujourd'hui, préparatrice mentale pour la Fédération française de cyclisme
conseillère pour égal action, ses travaux de recherche portent sur la diversité de genres en sport et l'épanouissement des athlètes. Elle conçoit le système sportif comme un ensemble de facteurs de métiers et de personnes interconnectées où la santé et la performance sont indissociables. Si ce sont des sujets qui t'intéressent ou tu veux juste réfléchir par exemple à la job d'entraîneur chef, bien je t'invite à t'abonner au balado ou à l'infolettre via le site web coachfrankphd.com
Speaker 1 (02:26.078)
toutes les auditrices et tous les auditeurs fidèles, vous invite à me suivre sur les médias sociaux, à rebasse, Coach Frank PhD dans un mot. Avant de débuter, je précise que ce podcast est indépendant de mon rôle de professeur en kinesiologie à l'Université du Québec en Outaouais. Comme je prends les conflits d'intérêts très au sérieux, je vous invite à consulter la page concernant mes engagements professionnels sur mon site web le coachfrankphd.com pour en savoir plus. Autrement, vous dis merci d'être à l'écoute.
et je vous souhaite un bon podcast. Amélie, bienvenue à Tendaré.
Merci, merci d'être invités.
Ça me fait plaisir. Ça fait quelques mois que ça se trame parce que depuis qu'on s'est rencontré à Oslo lors de la Cluster for Research et Coaching Conference, moi je voulais t'avoir à bord. Je pense que les gens vont apprendre de ta perspective un peu et tes expériences également. Dans les échanges, comme justement avant la conversation, tu me parlais un peu de...
C'était comme important qu'on repense un peu le système sportif comme un ensemble de facteurs, de métiers, de personnes. Veux-tu nous dire un petit peu de où est-ce que ça sort, puis qu'est-ce que ça mange en hiver pour prendre l'expression québécoise?
Speaker 2 (03:37.134)
Terrible, ouais, en plus c'est une bonne première question. Je pense que je suis comme plein de gens dans le mouvement sportif depuis toute petite, jeune en tant qu'athlète, en tant que pratiquante loisir et puis on en discutera peut-être mais j'ai fait plein de métiers dans le système sportif, différents, dans la préparation physique, l'entraînement, la préparation mentale, la recherche aujourd'hui scientifique et en fait à chaque fois je me suis dit que tout le monde était vraiment différent et que les angles d'attaque étaient différents.
Et c'est un peu ce que je disais à travers nos courriels, mais j'ai vraiment cette impression qu'il faut le repenser en n'essayant pas d'individualiser une sorte de performance, une sorte de personne, une sorte d'entraîneur, une sorte d'acquête. Un petit peu, j'extrapole un peu pour imager. Et bien plus qu'il a des dimensions qu'il faut prendre en compte. Et je pense que moi, je l'ai vraiment ressenti et mis en avant par toutes mes expériences.
Qu'est-ce que tu veux dire par induiser une personne », un type d'expérience?
Dans le sens où quand on travaille au service de la performance, est plutôt moi mon cas pour le coup, je au moins dans... Alors je vais être dans le développement de l'athlète aussi avec des jeunes, mais quand on travaille plutôt au service de la performance et qu'on voit l'activité physique comme de la performance en tout cas, ou on essaye de le chercher, j'ai plutôt l'impression qu'on va avoir... Tout monde va se mettre à ce service-là, le staff, les athlètes, les règles comme nos athlètes, être à l'heure. Et un peu comme si des fois on oubliait la personnalité, mais et les athlètes, personnalité, éducation, socialisation et des membres du staff.
Et par exemple, au congrès de la recherche qu'on a participé tous les deux à Oslo, moi j'adore parce que c'est super nourrissant et j'ai trouvé ça intéressant parce qu'il y avait plein de perspectives différentes. Mais dans ces perspectives, parfois, infiner, c'est vraiment pour maximiser la performance. Tu vois, quand on regarde un petit peu le « infiner », on est sur cette idée de maximiser la performance et pour moi, des fois, c'est juste prendre du recul et se dire « OK, en fait, il a plein de gens différents dans ce monde-là
Speaker 2 (05:19.648)
et l'entraîneur ou le pépé ou la préparatrice mentale ou la préparatrice physique d'ailleurs, peut-être qu'elle fonctionne de cette façon et c'est pas mal pour autant et on n'est pas obligé de tous se mouvoir de la même façon dans ce système-là. Je sais pas si tu vois où je veux en venir et comment je l'explique.
Oui, vraiment. Puis j'ai deux angles à prendre. Puis avant d'aller encore plus profondément, parce qu'on est déjà rendu au moins trois, quatre pieds dans le tuyau en ce moment. C'est super. Puis c'est ça qu'on veut. Puis c'est ça le but de la façon dont c'est structuré. Mais là, tu parlais que tu as eu une expérience de métier, tu pour des gens qui n'ont peut-être pas entendu parler, qui connaissent un peu moins ton background. Comme, tu je sais, moi, je l'ai vu un peu dans nos conversations, mais je voulais entendre, quelles sont toutes les jobs que tu faits un peu dans le monde du sport?
Alors dans le monde du sport, ben athlète je pense que ça a été mon premier job parce que j'ai été professionnelle donc du coup ça a été en tout cas je l'ai considéré comme une part de ma carrière professionnelle au début quand j'étais plus jeune. J'ai été entraîneur dès mon plus jeune âge donc à 16 ans j'ai commencé à entraîner, entraîneur en badminton, je faisais de l'athétisme donc j'ai entraîné en athétisme donc j'ai passé mes diplômes. Après très vite j'ai été diplômée pour l'athérophilie et la préparation physique donc j'étais préparatrice physique au Québec dans des salles d'ailleurs à une salle.
Un Outilus Plus, je pas si j'ai le droit de dire ça, mais en tout cas j'ai travaillé à Outilus Plus en tant qu'entraîneur dans des gyms. Après j'ai été entraîneur de badminton dans le sport étude Rouge et Or, entraîneur d'athlétisme Rouge et Or. Après ça j'ai été, quoi, prêt par attresse mentale, j'ai fait un master d'entraînement sportif et aujourd'hui de la recherche. Et en fait, en ayant été aussi dans des continents différents, tu vois, en ayant vu des perspectives différentes et en étant athlète j'ai eu la chance aussi évidemment de, bah finalement, de rencontrer énormément d'entraîneurs. Énormément d'entraîneurs, énormément de staff, énormément d'athlètes.
Et c'est là où je me suis rendu compte que la diversité était riche en fait de se dire, wow, en fait il a plein de métiers, plein de gens qui gravitent autour de nous. Et parfois les caméras, le sport, c'est un ou une athlète. Mais c'est bien plus que ça. Et c'est bien plus que juste une performance. C'est là où ça m'a amené mes réflexions, même dans ma posture et ma profession.
Speaker 1 (07:13.422)
En fait, c'est une des raisons pour laquelle tu es là, plus le volet aussi. sais, un, c'était agréable jusqu'à ce s'est rencontré à Oslo, mais numéro deux, d'avoir eu l'expérience des deux côtés de l'Atlantique, ça pour moi, c'est riche. Mais encore plus, c'est comme si on fait un lien avec les travaux de David Epstein, et là, je pointe le livre même si tu le vois pas. Mais c'est David Epstein qui parle de la valeur des généralistes. Puis tu en boule ligne avec ton expérience d'athlète, un, deux entraîneurs, badminton, athlétisme, après ça, préparation physique, préparation mentale.
comme tu as vraiment touché à plein d'aspects du monde sportif, ce qui n'est pas tout le temps le cas. Puis justement, en ce moment, je pense que tu fais du travail en préparation mentale également. C'est bien ça?
Oui, tout à fait. ce moment, je réalise ma thèse, le sujet de recherche dont on va sûrement parler. Et à côté, je suis préparatrice mentale. Donc je travaille avec, en collaboration avec certains athlètes en individuels, des hommes et des femmes. Et puis je suis à temps plein avec l'équipe de France de vélo route, les juniors femmes. Donc c'est de l'âge entre 19 et à peu près 19-21 ans. Ça, fait trois ans maintenant que je suis avec cette équipe là. Et en plus, j'ai quelques athlètes aussi individuels, dont une québécoise d'ailleurs.
C'est quoi, Abboton, justement, dans ton rôle avec la Fédération française de cyclisme? C'est quoi le plus gros défi que tu rencontres au quotidien? Puis je pose la question parce que je sais que plusieurs personnes, soit qui sont psychologues en recherche en psychologie ou même préparatrices ou préparateurs mentaux ou consultants en performances mentales, je ne pas me faire taper sur les doigts pour ceux et qui écoutent ou qui comprennent le débat canadien. Mais pour aller au-delà du débat canadien pour le rôle et la position en tant que tel, c'est quoi le plus gros défi que tu rencontres au quotidien?
C'est une excellente question. Je suis privilégiée, privilégiée, immensément d'avoir un entraîneur, donc c'est un homme qui croit profondément à la préparation mentale et qui venu me chercher. Et du coup, qui m'a fait intégrer son staff en disant « t'es all-in, carte blanche ». Pour moi, c'est une dimension qui est très importante, la dimension mentale. En plus, il avait une sensibilité parce qu'il avait passé des diplômes en préparation mentale. Et presque, je suis privilégiée de te dire que j'ai pas de difficultés et pas d'enjeux. Alors ensuite, il va y des enjeux.
Speaker 2 (09:20.81)
évidemment avec les athlètes, d'adaptabilité, de problématiques, d'enjeux de facilitation, peu importe, et ça on va en discuter sur la mise en place de la préparation mentale. Je pense sincèrement des expériences que j'ai pu vivre ou des témoignages que je peux avoir et je pense que même scientifiquement c'est un peu ce qui ressort. L'approche de la préparation mentale, elle n'est pas si évidente que ça. Pour l'instant dans le monde sportif, elle est beaucoup vue, beaucoup questionnée. Il a des personnes qu'on questionne sur comment ils font de la préparation mentale.
Il a des personnes qui sont vues comme des sauveurs aussi. il y a vraiment toutes ces épicés d'être en jeu que vous avez au Québec sur en fait régir ça à partir à quel diplôme, quelle loi, comment se déclare préparateur ou préparatrice mentale. Et moi, c'est pour ça que là, quand t'as posé la question, j'ai pensé à ça directement. J'ai pas d'enjeux parce que je suis arrivée, on m'a dit t'es all in, fais un petit peu ton planning, tape aux potes comme on dit chez nous. Dans le Sud, tape aux potes, fais tape aux potes et puis je te fais confiance. Et là, ça fait trois ans qu'on travaille vraiment de pair.
ensemble et pour moi du coup c'est en tant que préparatrice mentale c'est choyé, je suis choyé quoi.
J'aimerais prendre une petite pause pour reconnaître notre partenaire-titre MADOR-AMEL. C'est un cabinet d'assurance avec permis d'investissement chez Investia-Services Financiers. Ma famille leur fait confiance depuis 2011 pour notre planification financière et cette relation nous a permis de critiser plusieurs projets importants dont l'achat de notre maison idéale en 2019 et le financement d'un projet paysager majeur en 2022. Leur plus grande force, c'est le conseil humain.
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Speaker 1 (11:17.87)
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mais la popote de vous deux ensemble. la question vient, est-ce que j'ai assisté une présentation il y a quelques jours. Dans la présentation, ils parlaient un peu de la gestion des équipes sportives et de voir comment est-ce que chacun ou chacune des professionnels se positionne là-dedans. Et moi, je fais que savoir peu jusqu'où tu veux aller. Mais ça ressemble à quoi un peu votre fonctionnement? Et là, j'ai noté le mot synergie quand tu as mentionné ça. Mais c'est quoi votre popote à vous deux? Parce que c'est toujours un enjeu de voir justement, quand tu parlais de la...
la personne en performance mentale qui est elle, va être la sauveur, sais, bien comme, c'est comment peut-être que vous avez configuré un peu votre fonctionnement ensemble? Parce que ça c'est toujours un enjeu de moi, que ce soit un entraîneur, un directeur des sports, quand je pense à ce moment-là, ils sont jamais certains un peu du format optimal, du positionnement optimal de ces deux acteurs-là.
Super bonne question. Mais ça va être très intéressant tes questions parce que même moi ça va me faire verbaliser ma popote. vois, donc c'est super. Comment ça fonctionne ? Est-ce que tu connais un peu le vélo route, le fonctionnement du vélo route ?
connais un petit peu le fonctionnement du road route, mais je suis limité.
Speaker 2 (12:49.07)
tu sais que c'est sport individuel mais collectif. fait, alors moi je vais parler des filles et aux féminins puisque je suis dans un staff et avec une équipe fille. Elles courent ensemble, donc à chaque fois on désigne une personne qu'on veut faire gagner sur une course et toutes les autres sont équipières et vont faire en sorte finalement qu'on arrive à faire gagner cette fille-là. Donc en fait tout monde c'est vraiment collectif. Donc il y a déjà une dimension immensément collective. Donc dès le début de la saison, l'entraîneur sélectionne des athlètes qu'il y a en France.
Il fait son équipe de France. Directement ensuite là, nous on commence à collaborer. On fait passer des tests psychologiques, on envoie des questionnaires, j'ai les bilans sur les tests psychologiques avant même de les voir. En amont déjà ça fonctionne comme ça. En fait, a un profil sur cette année, on aura 12 filles, tant de filles, tant d'athlètes et puis le profil c'est un petit peu ça. Après ça, moi je me base pas forcément que sur ça, on est là comme. Ensuite de ça, on a les premiers stages et donc nous on a quatre rassemblements dans l'année. Donc quatre rassemblements de stages pendant une semaine où les filles sont toutes ensemble avec tout le qui naît.
préparateurs physiques, il y a plein de monde autour de nous. Et nous, avec l'entraîneur, on va mettre en avant des dimensions qu'on aimerait travailler suivant le stage. Par exemple, on est sur un stage, je te dis un exemple, montagne. On sait qu'on va travailler la dimension descente, gestion de la descente, peur en descente. Donc moi, je vais mettre en avant des ateliers tout au long de la semaine, fait, tous les après-midi sur, les envoie le matin et elles, roulent et ensuite elles sont avec moi l'après-midi.
des ateliers de gestion des émotions en descente, visualisation, etc. Si on est sur un autre stage, le premier stage, on va travailler intégration, cohésion et donc comment ça s'articule vraiment vraiment bien et désolé je vais dans tous les sens parce qu'il a immensément de choses. Le matin, elles font une sortie, l'après-midi je les ai en groupe, ensuite je les ai en entretien individuel et ça recommence tous les jours pendant une semaine. À la fin de ce stage-là, je fais un bilan avec l'entraîneur, bilan de je ne pas forcément dire parce que ça c'est un enjeu en préparation mentale, qu'est-ce que je dis, qu'est-ce que je ne pas.
la confidentialité, la neutralité, est-ce que les entraîneurs veulent avoir tout ? Qu'est-ce que je peux dire ? Moi, je me permets de rien dire, dans la mesure de dire les grandes lignes. Par exemple, s'il me dit, cette course-là, j'aimerais bien sélectionner telle et telle fille, et moi, je lui mets une alerte rouge sur une fille mentale, début de sur-entraînement, début de symptôme du burn-out, je vais me permettre de lui dire en disant, à ce moment-là, aujourd'hui, à ce jour, je ne pas certaine à 100 % qu'elle pourrait être propice pour sa santé mentale, qu'elle fasse une grosse course.
Speaker 2 (15:10.07)
Par exemple. Sinon, fait, je parle juste de ce qu'on a jasé dans les entretiens, rapidement. Tu je reste vraiment dans les grandes lignes.
pour ne pas révéler justement les détails individuels. C'est super intéressant. Mais je trouve ça, en fait, fascinant. en tout cas, c'était super intéressant ce que tu viens de mentionner là. En fait, au contraire, c'était facile à suivre. Continue dans cette direction-là. Mais je trouve ça intéressant comment est-ce que vous avez bien arrimé le volet mental et le volet sportif. Ce que n'ai pas l'impression qu'il toujours fait. Je sais qu'il plusieurs personnes en préparation mentale qui sont conscientes de l'importance de ça. Peut-être que le le.
Le shortcoming appartient plus aux entraîneurs ou aux directions des sports. Mais de bien arrimer les deux ensemble, ça c'est important, de dire que, OK, c'est pas juste faire la préparation mentale à côté, faire la visualisation, les deux vont ensemble, puis le volet technique, puis le volet tactique est là.
Là pour moi c'est vraiment, je ne me verrai pas faire de la préparation mentale et je ne concevrais pas faire de la préparation mentale, hors préparation intégrée dans le sport. Parce que pour moi c'est comme si tu disais, je fais de la préparation physique mais jamais avec des mouvements spécifiques ou en balle, je fais juste des squats mais je fais jamais des squats-jumps en faisant un semblant de shoot. En fait pour moi la préparation mentale elle se travaille d'abord sur un volet plutôt descendant, exercice dans un temps plus calme mais ensuite tous les matins on fait de la préparation mentale intégrée. Si je peux te faire une image par exemple...
Si on va parler avec une athlète l'après-midi de, justement, de peur de la gestion de la descente, peur en descente. Je reprends cet exemple parce que j'en ai parlé avant. Si on n'en parle après-midi, le lendemain on a descente, le lendemain je vais être là dans la voiture, parce qu'on est sur la voiture et je vais avoir le micro, peu importe. Et en fait, on va faire des exercices de PM qu'on a mis en place intégrés à sa sortie. Et si on ne fait pas, alors moi pour moi on perd un potentiel d'action.
Speaker 2 (16:52.231)
immense, cognitivement parlant et mentalement parlant et ça va pas être, ça va être décorrélé alors que pour moi ça va ensemble. Ça va complètement ensemble. Je pourrais pas faire ça. Pas.
tu vas être sur le micro pendant la randonnée. Est-ce qu'on parle d'une étape officielle ou on parle toujours dans l'entraînement ou même les deux?
Alors non, dans les étapes officielles c'est l'entraîneur. Moi ça arrive que je sois dans les voitures mais c'est plutôt rare parce que ça aussi on parlait de la relation de dépendance entre les PM et les athlètes. Je vais pas sur les courses. Je vais pas, rarement, suis allée sur une course en trois ans tu vois et en tant que supportrice finalement. J'ai pas envie de créer cette relation de se dire il a l'APM, ça va mieux. il y a l'APM donc je vais lui poser des questions. Mon but c'est de les rendre autonomes dans leur gestion des émotions. Donc moi je vais pas sur les courses, c'est pas du tout moi qui ai le micro. Par contre sur les entraînements,
Ça peut arriver effectivement. Il faut s'imaginer qu'on fait des longues sorties. Le matin, elles font quasiment quatre heures de sortie, cinq heures de sortie parfois. Donc il a des pauses dans ces sorties. Moi, je suis dans la voiture, donc je change, je voir les athlètes, on discute, on se met des petits mots clés qu'on s'est dit la veille, on se reprend, on se fixe des objectifs. Si je vois qu'il a une émotion quelconque, je suis là pour parler, pour discuter, pour mettre en place des choses. Mais le résultat, je ne les suis pas. Donc c'est vraiment sur les randonnées, comme tu as appelé ça, sur les sorties, nous on dit.
sur les sorties où je suis plus là et des fois, oui effectivement, en descente j'ai le micro et parfois je te dis, je suis très sincère avec toi, quand je me rends compte qu'elles ont roulé 5 heures et qu'elles n'en peuvent plus, là j'ai un aspect social et je dis juste des bêtises au micro. Parce que là, à ce moment-là, j'identifie que le besoin, c'est juste au bout d'un moment de se décontracter et qu'on l'ait fatigué et donc c'est toujours finalement un petit peu faire arrimer sa posture, sa posture au bien-être de l'athlète et au bien-être et la perf.
Speaker 1 (18:31.022)
Puis j'ai parlé avec un de mes clients qui est dans le cyclisme aussi, puis justement il me disait, tu à toutes les fois qu'on sort, mettons qu'on est à 6 heures, puis là je vais donner une place que plusieurs équipes vont pour pas révéler l'identité, mais mettons que tu viens de randonner 6 heures à Ténérit, tu qui est une place de montagne reconnue en Europe, que toi tu la connais mieux que moi, mais elle à un moment donné, ça fait 6 heures que t'es sur un vélo, t'as envie de dire des niaiseries, tu dirais à moment donné, faut passer à autre chose, parce ça se passe tellement de temps ensemble qu'il faut déconner un petit peu, tu sais. Puis justement, là, comme tu parlais un peu de ton rôle en préparation mentale,
Puis une chose que tu as soulevée dans nos échanges en préparation du balado, c'était la force de l'adaptation comme outil à la performance. Bon là, je l'ai mal dit, mais si je l'avais dit, c'est comme en boule ligne, qu'est-ce que tu veux dire un petit peu par la force de l'adaptation comme outil à la performance? Parce que tu sais justement de le souligner, tu parlais d'adaptabilité et tout ça, puis je suis quand même curieux de savoir ce que tu veux dire par là.
Et ça fait un peu écho à mon petit monologue du début du podcast sur la diversité, le fait qu'on soit tous et toutes différents, tu vois, et des personnalités. En PM, il a quatre, cinq grandes lignes sur la visualisation, l'imagerie, le pouvoir de la concentration, la motivation, la fixation d'objectifs. Tu as des grandes lignes un petit peu comme ça. Au début, j'étais très protocolaire et je suis toujours, parce que c'est mon empreinte scientifique. Donc je suivais, je suivais vraiment des outils scientifiques qui sont toujours là.
Au plus j'ai et j'étais sur
Et en fait, de plus en plus, à chaque fois que j'ai un ou une athlète, c'est un constat changement. Ça va avec son éducation, sa socialisation, sa personnalité. Et moi, en fait, je me vois un peu comme tu vois une facilitatrice. Une personne qui doit s'adapter, qui doit avoir un paquet d'outils dans son sac à dos et qui doit sortir toujours des outils différents, des postures différentes, des attentes différentes, des besoins différents, tout en tout cas. Moi, j'ai l'impression vraiment de tous les jours avoir une journée différente. Tous les jours. Alors que finalement, c'est des thématiques qui pourraient être...
Speaker 2 (20:51.061)
semblable.
Oui, ça me parle beaucoup ce que tu viens de dire là. Bref, je faire un long détour, mais je pense que tu vas me suivre, puis j'espère que les gens vont me suivre aussi. Mais comme dans ma thèse de doctorat, ce qu'on a fait, c'est qu'on a développé, là, dis on, c'est avec mon superviseur, parce qu'on a tout été co-créé, puis tout est co-créé jusqu'à un certain point dans la vie. Mais on a co-créé une méthode de développement pour les entraîneurs de haute performance. Et puis comme on a un protocole à suivre, évidemment, parce que c'était une intervention, puis ça...
est publié dans les articles scientifiques. Donc, même si le protocole était flexible, il y a quand même des étapes à suivre, puis a quand même une séquence à suivre. Puis là, justement, j'étais à un congrès il a quelques semaines, quelques jours, et puis à ce congrès-là, il plusieurs personnes qui ont utilisé le modèle qu'on a mis de l'avant. Puis ils disent, Remontons Roderick 2019 », puis là, mieux, il y en a qui ont combiné même avec des recherches qui ont été faites par des chercheurs de Leeds Bucket University.
Puis au-delà de pomper mes tires en parlant que les gens utilisent mon modèle, c'est toujours le fun parce que quand on fait une thèse au doctorat, on veut que ça sert à quelque chose. Mais je n'étais pas sûr dans les dernières semaines à quel point je devrais suivre le protocole que j'avais établi en 2019. Ça, c'est première fois que je le dis officiellement, là, sur la place publique. Puis le lien avec ce que tu viens de dire là, c'était que, oui, mais OK, ici le coach, lui, qu'il besoin, c'est d'un boot camp de trois mois, puis qu'on condense tout en trois. Puis là, je parle juste de la durée parce que généralement, prenait, moi je disais au moins six mois.
10 mois, mettons 10 mois à 12 mois, dépendamment. tu sais, comme, bien, pourquoi c'est pas le bootcamp de trois mois? Mais aussi, autre affaire, c'est que s'il y en a un autre, que l'entraîneur, lui, il veut qu'on jase, puis on jase autour d'une café, dans un café, évidemment, bien, comme, c'est peut-être ça. Puis là, je parle juste du format, mais aussi au niveau du contenu en tant que tel. Puis c'est là que je disais, student, puis ce que je disais, student, comme entraîneur, puis là, les gens qui ont écouté tous les épisodes de balado, c'est au moins la 43e fois que je le mentionne. Mais quand je coachais au football, là...
Speaker 1 (22:42.976)
On a au football américain, donc que tu as connu, au football canadien probablement avec tes jours à l'Université Laval, tu quand même un bon programme de football, on pourrait dire ça. Quand tu un play calling sheet, as une feuille avec tous les appels que tu vas faire durant le match. Et moi, ce que je me l'étais rendu compte avec le temps, c'était que c'est pas tant la feuille de ton plan de match qui est important, c'est le fait de préparer ta feuille qui fait que tu vas être un bon coach, puis après ça tu peux improviser. Et là, le long des tours, puis le lien avec ton commentaire, c'est que c'est un peu ça dans mon approche de coaching.
ou est-ce que je me prépare peut-être quatre, cinq sujets, trois, quatre formats différents, puis je suis prêt à chacune des rencontres, mais là je pars, puis en fonction de où est-ce que l'entraîneur est, bien là on va aller dans une direction, va prendre un certain format, on va prendre un certain sujet. Puis ce que tu viens de dire, pour moi c'est ça. C'est dire en bout de ligne, puis il a une expression en anglais qui m'échappe en ce moment, donc je vais dire juste la version française, c'est « de rejoindre l'entraîneur où il est, de rejoindre l'aclette où il est ». C'est un peu ça que tu mentionnes, est-ce que je me trompe, c'est un peu ça dans lequel tu t'en vas?
100%, 100 % et c'est un peu ce que je disais. Des fois, en plus, ça aussi, quand on parle d'adaptabilité, on n'arrive pas forcément avec un plan de match parfait. Tu vois, par exemple, quand l'entraîneur, il m'a dit, bon, tu vas suivre l'équipe de France, qu'est-ce que tu vas faire ? Mais comment je peux savoir ? Je connais pas les athlètes. Tu vois, moi, j'avais un côté de me dire, je vais arriver et je vais te quelque chose. Et c'est ça aussi que je disais un peu et c'est ce que je te rejoins là-dessus. Des fois, on peut dire que l'adaptabilité, c'est pas forcément bon parce qu'il faut avoir un cadre. On n'est pas en train de dire qu'il a pas de cadre.
On n'est pas en train de dire qu'il a pas d'enjeux parce qu'attention il y a énormément d'enjeux même quand on s'adapte parfois il faire attention à sa posture il y a plein de choses qui sont remises en question et ça souten plein d'autres sujets qui sont très intéressants pour moi ceci étant dit en fait c'est comme dans des suivis en préparation mentale des fois il en a qui sont là et qui vendent des suivis pendant six mois mais qu'est que j'en sais je ne te connais pas qu'est ce que j'en sais qu'il va falloir que je te suive six mois tu vois et en fait c'est un peu ça c'est un peu la posture que j'ai et en fait tout le temps sans cesse pour tout
Mais pour tout, j'essaie de poser sur là vraiment, moi c'est vraiment quelque chose que j'ai à en prendre, même dans ma recherche scientifique, dans mon enseignement, je me pose toujours ces questions en me disant, attends de voir ce qui ressort et adapte-toi en fonction de ce que tu connais, ce que tu as, tes savoirs faire, tes savoirs être et tu sauras le faire. Il faut se faire confiance parce que c'est pas facile de s'adapter. Parfois il en a que ça challenge de s'adapter.
Speaker 1 (24:58.206)
Certainement. En fait, c'est de l'incertitude également parce que tu ne pas exactement comment la séance va aller. C'est normal, des fois en début de carrière, où si on aime avoir le contrôle des choses, on ne pas avoir cette perspective. Mais je pense qu'en réalité, ça ne veut pas dire qu'on improvise ou comme on dirait en anglais, qu'on wing-it. Ça ne pas dire ça nécessairement. Ça veut juste dire qu'on a des outils prêts, parfait, on va en sortir. C'est là que de faire du travail en amont devient important. Ce que tu soulignes à mes yeux,
Dans un des cours que j'enseigne à mon université, on met l'accent sur le professionnalisme. On pense que c'est super important. Quand on parle des professionnalistes, ça renvoie automatiquement aux professions. sais, qu'on parle de psychologue, médecin, tout, penser à une profession. Mais une des caractéristiques, selon la littérature qu'on utilise durant le cours, du professionnalisme, ou en fait des professions, je devrais dire, c'est de ne pas encourager la dépendance à ces services. Puis de dire, OK, je vais absolument utiliser les six mois, les un an, puis ces choses-là.
c'est comme de ne pas faire exprès que tu dois absolument me voir. Ça renvoie à deux éléments que tu as dit, le dernier qui est juste là, de dire qu'est-ce que j'en sais de ce que tu vas avoir besoin dans six mois, dans un an. Mais tout à l'heure, tu aussi parlé de l'importance de développer des acclétes autonomes. Ça, c'est quelque chose dans lequel je crois beaucoup. Personnellement, comme tu le très bien, je travaille davantage avec des entraîneurs, mais moi, je n'interviens jamais avec les acclétes. Il a un coach à un moment donné qui m'a demandé de le faire, et j'ai dit non parce qu'il dit que si je te remplace et que je parle de leadership à ta place,
Quand tu vas être rendu, je vais te une ville X, à Windsor en Ontario, comme je ne serai pas là avec toi à Windsor-Ontario parce que c'est beaucoup trop loin, mais de façon plus sérieuse, comme je serai pas là pour intervenir. Donc, je veux que toi-même tu maîtrises les notions de leadership duquel on parle et que tu le mettes à ta sauce. Et ça, je pense que c'est important parce que oui, peut-être que, puis tu je suis confiant, puis juste de façon dont je t'ai vu agir à la conférence, je suis convaincu que tu peux aller devant un groupe d'athlètes, devant des entraîneurs, puis comme, animer ça de main de maître.
Puis la même chose pour moi, mais des fois, on va les remplacer puis là, ils vont dépendre de nous. Puis peut-être qu'ils gagneraient l'étape une fois de plus si t'étais sur le micro pendant la course. Mais là, après ça, est-ce que tu vas être là toutes les courses, tu
Speaker 2 (27:05.71)
En fait, j'ai une partie de moi où je suis contente que tu partages et que tu dises ça parce que c'est quelque chose que je pense mais qui est inhérent quand même à la pratique sportive, la notion de dépendance. Même outre nous la préparation mentale en termes entraînement, des entraîneurs, il a une relation proximale dans tous les cas avec les athlètes qui est parfois, et je pense qu'on y viendra aussi, parfois un réel enjeu dans cette relation-là proximale de qu'est-ce qu'on fait, est-ce qu'on est service des athlètes mais à quel point finalement on enlève leur besoin d'autonomie. Parce que si tu réfléchis et tu dézoomes,
infinés, à quel moment les athées sont autonomes ? A quel moment même les entraîneurs sont autonomes ? On leur dit leurs heures d'entraînement, on choisit leurs tenues d'entraînement, on choisit leur match le week-end, les heures de leur match au week-end, on choisit leurs posts, on leur pose pas la question de quel poste tu es, quel poste tu es pas, quand tu fais du, je sais pas, du football, du soccer, peu importe. On choisit leurs moments de vacances, leurs moments de récupération, leur temps de vacances. Puis en fait finalement je me dis, bien forcément qu'il y a une création de ce service-là de...
tu es finalement un petit peu pas mon maître et c'est mal dit parce qu'en fait, ils regardent souvent les entraîneurs avec des yeux un peu de... Bah, il a cette relation de dépendance. T'es remplaçant, tu joues. T'es sur la ligne au moment partant, t'es pas sur la ligne au partant. Et moi, j'essaye vraiment d'avoir cette posture autre qu'en plus si moi, je suis là et je te parle dans l'oreillette et je suis là dans ta gestion des émotions. Et avant ta course, il a encore quelqu'un qui vient. Mais à quel moment ils sont eux et elles ? À quel moment ils peuvent s'exprimer, outre que sur le moment de la créativité de la game ?
À quel moment ? Et en fait moi c'est pour ça que dans mon ADN de préparatrice mentale c'est très important. Outre, et j'espère qu'on en parlera aussi, les enjeux qui se disaient à cette création de dépendance et notamment après tout ce qui peut se passer dans certaines violences, verbales, physiques etc. qui peuvent arriver, on le sait, qui sont enclins à finalement avoir plus de violences, c'est justement à les engendrer, mais à cette posture de, il faut que ces personnes-là soient outillées. Il faut qu'elles soient outillées à être autonomes, comme toi dans ton balado.
Si on te disait tout le temps, c'est à telle heure, c'est toi qui fais ça, tu utilises tel micro, tu poses telle question, c'est fatigant, tu vois, c'est fatigant. Et moi, j'ai vraiment cette posture d'essayer tout le temps de dire, toi, tu veux faire quoi ? Toi, tu veux parler de quoi ? Des fois, j'arrive à un entretien individuel et je leur dis, toi, alors que moi, j'ai une idée de que j'avais à de questionner, mais je leur dis, toi, alors, que tu as envie de parler aujourd'hui ? On parle. Et pour autant, pour moi, c'est pas du tout antinomique de la compétence. Au contraire, je me sens pas moins compétente. Je me sens justement en train de...
Speaker 2 (29:28.48)
pour une fois leur donner un petit peu les besoins qu'ils ont envie et ensuite on apportera le contexte, le cadre, les outils et tout le reste qui viendra par l'après finalement tu vois.
Après combien de temps peut-on se dire qu'on est excellent en dessin, en cuisine ou en sport? Comme vous le savez très bien, ça prend au moins 10 ans à se former et à se perfectionner pour devenir un expert ou une experte. C'est pourquoi je fais affaire avec Mador Amel quand il est question de décision financière. Mador Amel, c'est un cabinet d'assurance avec permis en fond commun de placement auprès d'Investia Services Financiers.
leur équipe a accompagné des centaines de personnes et gens à 170 millions de dollars en investissement pour des particuliers et des organisations depuis 2001. Par exemple, ils travaillent avec des diriges en entreprise, des médecins et diverses organisations de partout au Canada grâce à leur licence de pratique dans plusieurs provinces. Mais à mon avis, c'est pas juste leur expérience pour vrai qui les rend excellent, c'est aussi le fait qu'ils agissent comme des coachs financiers. Depuis 2011, j'ai vu cette expertise-là à l'oeuvre pour ma propre famille honnêtement.
Grâce à leur approche, on a pu acheter notre maison idéale en 2019, réaliser un projet d'aménagement majeur en 2022 tout en préparant solidement notre fonds de retraite. Mais au-delà des résultats, plus grande valeur, je le disais, c'est comme être un coach, c'est le conseil et l'accompagnement dans la prise de décision. Comme un coach, il t'empêche de commettre des erreurs quand tu as géré tes émotions dans le jeu de l'action, que ce soit quand ta vie a changé ou qu'il y a des fluctuations sur les marchés. Personnellement, ce que j'apprécie particulièrement,
parce qu'ils investissent vraiment pour les personnes avec qui ils travaillent. Leur slogan, c'est d'être des conseillers de vraie vie et je peux vous dire que c'est le cas. Prenne pas juste des clients pour prendre des clients, ils te prennent quand tu es rendu là dans ta vie et qu'ils peuvent vraiment t'aider en faisant des analyses honnêtes de tes décisions financières. Alors que tu veux acheter une maison, payer les études de tes enfants, clôturer ton fonds de retraite comme travailleur indépendant ou travailleur à contrat, investir pour ton organisation,
Speaker 1 (31:28.75)
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ils ont trouvé la formule parfaite. Pour compliquer, pour venir de l'équipement de qualité à prix abordable, c'est pas trop demandé, c'est exactement ce qu'ils font. Ils peuvent répondre à tous les besoins en équipement parce qu'ils opèrent avec une division commerciale et une division résidentielle, offrant ainsi une gamme complète d'équipement de cardio, de musculation, de réhabilitation, de yoga, de pilates, de boxe, de MMI et de supplément nutritionnel en veux-tu, en v'la. Donc en 2017, en tant qu'ancien joueur de football, qui se respecte,
voulait m'acheter justement un rack à squat pour mon entraînement à la maison. critères étaient clairs. que ce soit stable quand il y avait 300 livres à bord, puis que ça commence pas à shaker de partout, puis que ce soit durable à un prix qui fait du sens. bien, le rack que l'équipe de feo.ca m'a recommandé répond encore parfaitement à ces critères-là aujourd'hui, huit ans plus tard. C'est encore mon équipement de prédilection dans mon sous-sol. Un rack, barbell, de la fonte. On n'a pas besoin de plus que ça dans le vieux. D'ailleurs,
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Speaker 1 (33:37.454)
Ça me parle vraiment ce que tu dis là. là, tu as utilisé le terme... Et tant que je me trompe, sais pas si j'ai bien entendu. Est-ce que tu bien utilisé le terme «infiné» ou «infiné» quelque chose comme ça?
Infiné, ouais.
Est-ce que tu peux me définir ce terme-là? personnellement, c'est la première fois que je l'entends. Puis si c'est la première fois que je l'entends, pas que je connais tout loin de là, je me dis qu'il y peut-être quelques personnes qui eux ou elles n'ont aucune idée de quoi tu parles, justement.
« Infiné ça veut dire « au final », mais comme si c'était « au final, quand on englobe tout, quand on regarde tout, au final, qu'est-ce qui se passe » Au final mais comme je disais, c'est quoi notre posture ? Au final, c'est quoi notre rôle ? » Infiné qu'est-ce que je fais dans cette pratique-là ? C'est quoi ce moment-là Ça veut dire ça, mais je pense que peut-être plus un terme français, du coup. Je pas, l'épistéologie, je vais chercher, si tu veux.
Moi je me demandais en fait si c'était un jeu de mots avec le terme «personnalité» puis au lieu d'avoir des personnalités très carrées puis très définies, peut-être qu'on disait comme «hey, il une infinité de personnalités» puis on laissait une flexibilité aux gens d'être qui ils veulent, tu
Speaker 2 (34:40.115)
Écoute, on peut prendre cette définition, ça me va, ça me correspond, on invente.
Merci Amélie vraiment pour tes perspectives et ton éducation juste par rapport aux mots hallucinés. Juste ça, je viens d'en apprendre un petit peu. Mais là, départ, vu que je remonte quasiment au début de la conversation, j'ai noté une citation de toi en temps réel. Dis-moi ce que j'ai pu noter. C'était que la diversité, c'est riche. Ça ressemble à quelque chose comme ça. C'est une affaire qu'on parlait aussi en préparation du balado. Je pense que la force de la diversité, ça donne place importante pour toi.
tu m'en parlais, comme qu'est-ce que tu veux dire par la force de la diversité?
Déjà, je t'en parlais un petit peu au début par rapport à la force de toutes ces personnes-là que j'ai pu côtoyer, moi, dans mon expérience personnelle, déjà. Les entraîneurs, les amis, les mentors, peu importe. Et ensuite, en fait, j'ai été amenée à travailler dans mon mémoire de maîtrise, puis aujourd'hui dans ma thèse sur le sujet de la place des femmes à des postes d'entraîneurs, des postes d'entraîneurs élites. Donc on parle vraiment des entraîneurs de haut niveau, soit des équipes nationales, donc équipes de France, soit finalement des équipes de première division française.
donc en sport civil, puisque nous on n'a pas de sport universitaire en France. Et quand j'ai été amenée à travailler là-dessus, me suis rendu compte, déjà j'ai beaucoup lu, je me suis rendu compte de cette sous-représentation, puisque en fait c'est un phénomène mondial où il a 12 % environ des entraîneurs qui sont des femmes mondialement, et en France on est sur 10%. Encore plus quand on est à haut niveau, parce que plus on monte finalement, au moins elles sont représentées. Et au plus je lisais pour ma thèse les revues de littérature, au plus je me suis renseignée sur la force de diversité, donc bizarrement...
Speaker 2 (36:16.488)
étrangement j'étais déjà convaincue en amont par rapport à ce que je te disais sur la force des personnes, la force d'avoir du potentiel de réflexion différente. Et puis on va sûrement parler un peu plus précisément après du leadership en lien avec l'entraîneur de haut niveau qui est sujet de ma thèse sur la diversité. Et puis au plus je me disais évidemment que c'est obvious je vais dire, qu'au plus on a un potentiel de réflexion qui est différent, donc avec des expériences différentes, des croyances différentes. Au plus on peut répondre à chacun et chacune des athlètes de manière différente.
Et si toi et moi, là, on pensait exactement la même chose, est-ce que notre corps en sasua serait intéressante ? Pas sûr. Et si finalement dans un staff où les entraîneurs que vous proposez aux athlètes de haut niveau sont toujours les mêmes, avec les mêmes formations, les mêmes éducations, le même genre, la même ethnie, importe, finalement, dans ce potentiel de réflexion et d'apport qu'on peut apporter humainement, scientifiquement et plein de choses, parce qu'on s'approprie la science évidemment avec notre identité, forcément, la performance serait toujours les mêmes et on répondrait toujours aux mêmes individus.
Et en fait, c'est là où plus on joue avec ça, plus on comprend la force de la diversité, plus c'est intéressant. Et pour finir là-dessus, parce que je ne pas être trop longue, mais souvent quand je présente mon sujet thèse, je présente quand même un sujet qui va être potentiellement pour certaines personnes délicat, parce que je parle de la place des femmes et donc forcément, des fois, je suis face à des auditoires où il a 80 hommes, par exemple, et des fois, ça vient un peu potentiellement les chercher. Et puis finalement, on me pose souvent la question, est-ce que c'est dur ?
Parce que c'est dur de venir présenter là-dessus, de dire qu'il a pas de femmes devant des dirigeants. Et je dis bien sûr que c'est dur, mais c'est le public qui m'intéresse. Parce que si je vais parler avec des gens qui sont convaincus, alors pourquoi je parle ? Entre guillemets. Donc évidemment que c'est dur, mais évidemment que c'est important aussi de convaincre des gens de... En tout cas, je devrais même pas les convaincre de les éveiller à cette diversité-là et à cette force-là. Donc il a le premier enjeu de diversité, ce potentiel de la diversité.
Il a plein d'études en plus qui ont été réalisées dans des lycées par exemple où ils ont augmenté le nombre de diversité, ne serait-ce qu'éthnique ou peu importe. En fait, ils ont augmenté le bien-être des étudiants, le bien-être, la performance des étudiants lors des épreuves de cégep justement. Et il a plein d'études qui ont été faites ça. En augmentant ça, a un potentiel. Ça s'est prouvé scientifiquement depuis déjà pas mal d'années. Et au-delà de ça, l'enjeu de la diversité ne serait-ce qu'en lien avec les droits. En fait, c'est un droit formel. On paye nos impôts, il se passe plein de choses, on représente 50 % de la population mondiale.
Speaker 2 (38:35.192)
Et il a quelque chose finalement où, ne serait-ce que ça, on devrait se questionner, c'est-à-dire pourquoi il en a pas ? Et c'est où qu'il a un problème pour le fait qu'il en a pas ? Parce que l'argument de dire finalement, il n'y a pas de femmes coach parce qu'elles ne veulent pas, il a plus d'actualité, il a été prouvé scientifiquement que depuis des années dans plein de domaines, le domaine entrepreneurial, peu importe, n'y avait plus ça où c'est juste qu'elles ne voulaient pas et c'est surtout parce qu'il y avait des barrières, donc il y en a évidemment qui ne pas, c'est propre à elles, mais qu'il avait énormément de barrières finalement.
qui prouvaient ça et moi quand j'ai commencé cette édition je me suis dit pour moi c'est riche je me suis dit le potentiel de la diversité et le droit presque à la diversité c'est passionnant pour moi c'est passionnant
Comme tu dis là, ça fait un lien avec ce que tu disais tout à l'heure. Je ne suis pas surpris nécessairement. Un, il y a le droit d'avoir des opportunités égales. Ça, c'est une chose. Mais quand tu disais le potentiel, pour moi, ça revient aussi quand tu disais avoir plusieurs personnalités dans un environnement. Ou est-ce qu'on se demande tellement des fois, ou des fois on amène tellement les gens à vouloir dire, tu dois fitter dans la culture. Tu dois fitter dans la culture. En plus, on dit que ton horaire, sur le vélo, sur la route, dans les entraînements, il être pas.
Mais comme de laisser les gens au-delà de ça va être aussi un peu... Là, moi, je vais utiliser le thème relaxant parce que clairement, je suis moins létri que toi sur ce sujet-là. Mais le relaxant, où est-ce que tu te fais permettre d'être toi-même? Tu sais, c'est comme, y a tellement d'éléments où est-ce que t'es comme ça, tu sais, comme que t'es dans le cadre. Puis là, si tu peux avoir une personnalité différente, bien, ça te permet d'être toi-même. Puis là, ça mène tout le monde à relaxer parce que tu vois qu'il des gens autour qui sont différents. Mais là, l'affaire aussi, c'est que t'as moins cette capacité à relaxer là. Puis encore une fois, ce n'est pas un concept scientifique, c'est juste moi qui pense à ce que tu viens de dire en arrière.
Si Si t'as
Speaker 1 (40:41.422)
qui ont différentes personnalités, donc ça peut être des femmes dans ce cas-ci, comme dites, des diversités de pensées, mais là après ça, ça fait probablement que les gens vont pouvoir plus relaxer et ça va devenir moins contraignant et lourd l'environnement sportif. Est-ce que je complètement enchant avec ça ou comme ça fait du sens un peu avec ce que toi tu as aussi?
Non, tout à fait. là, tu m'as fait penser à deux choses. Donc je vais essayer de pas oublier les deux choses. La première chose, c'est quand t'as dit la diversité de personnalité, en plus moi là, je viens vraiment parler de la diversité de genre. Et en fait, on essaye de ne pas supposer que le genre a une personnalité. Donc c'est pas parce qu'on a une femme qu'il faut attendre une personnalité de cette femme là. Donc il faut faire attention à cette nuance là et à cette différence là. Et notamment, après, va en parler, je pense, sur le leadership féminin.
quel est-il et lequel on doit attendre, est-ce que du coup on doit attendre des personnalités et des caractéristiques des femmes. Et c'est ça qui se passe un petit peu donc à pas confondre mais même dans la diversité de genre, c'est vraiment aussi de cette diversité simplement vraiment au regard de la société comme on disait d'avoir finalement un potentiel différent de réflexion en général en lien avec notre socialisation, notre éducation de genre sûrement. Et deuxième chose parce qu'on en a parlé tout à l'heure c'est toi donc c'est moi qui rebondis cette fois sur toi, c'est moi d'un coup qui fais l'interview avec toi.
C'est moi qui te pose des questions. avais parlé du leadership au début, d'être un peu plus autoritaire et de fitter un peu, sais, et puis de se dire « après on peut s'adapter ». Mais en fait effectivement, c'est un peu ce que tu dis, c'est pour ça que je rebondis. Au début, quand on commence à entraîner, à faire de la préparation mentale, et quand on est dans un staff, club qui régit à la performance ou une identité de club, en fait on se moule, on se fit, de la même manière que les athlètes se fit à leur sport. Et du coup, souvent dans l'intérêts scientifique, c'est assez prouvé qu'au début, quand on entraîne, on a plutôt un leadership qui va être autocratique.
descendant, vulgariser descendant, parce qu'en fait on a l'impression que tout monde fait ça, on a vécu ça en tant qu'athlète et puis on se dit, il faut faire ça pour se faire respecter. C'est comme ça qu'on se fait respecter, c'est comme ça qu'on entraîne. Et au fur et mesure, c'est pour ça que je te disais tout à l'heure que c'est pas facile non plus de s'adapter. Ça demande de relativiser, ça demande d'avoir confiance en soi, ça demande d'être sûr de ses capacités, de ses compétences, même si on t'en fait douter parfois par ce système-là. Donc forcément, après, ça dit que au fur et à mesure des années et donc des expériences, le leadership peut changer.
Speaker 2 (42:42.126)
ta personnalité peut changer, tu deviens davantage toi. Mais un peu comme tu sais le concept de la vallée de la compétence, au début tu te sens compétent, moins compétent, puis ensuite tu sais que tu sais rien, mais tu sais que tu sais des choses. Bon, mais c'est un petit peu pareil, mais ça me faisait penser à ce que tu viens de dire des athlètes qui veulent fitter dans un moule. Les entraîneurs, veulent et elles veulent fitter dans un moule. Et nous, on veut fitter dans un moule et moi, je me bats pour que ce moule soit plus large. Et en tout cas, qu'on réfléchisse autrement.
Ben, parle-moi justement un petit peu des idées en jeu du leadership féminin.
Alors L'un
On s'est dit il y a beaucoup de barrières, donc des barrières micro, méso, interpersonnelles, interrelationnelles, macros, en lien avec la société et la culture. Et en fait quand j'ai commencé ce doctorat et cette recherche scientifique, je me suis dit, outre les barrières, et au lieu de blame it, sais, vraiment regarder en fait les femmes, c'est quoi leur problème, je vais essayer de rajouter des variables, comprendre autre chose, pourquoi ça continue de coincer. Parce que pour les arbitres, c'est en train d'augmenter, pour les dirigeantes, c'est en train d'augmenter la place des femmes, pas des postes d'entraîneurs. Et c'est là où j'ai voulu en fait lier le leadership.
et questionner le leadership et me dire est-ce qu'on a des attentes sur le leadership à haut niveau des entraîneurs et est-ce que ces attentes elles font en sorte qu'il toujours en fait pas de femmes. Donc tu vois ça a été là à moi ma question de me dire est-ce qu'il a un lien entre le leadership et le genre de l'entraîneur. Et là où je questionne en fait c'est de savoir est-ce que les athlètes ont une attente sur le leadership des entraîneurs de haut niveau et est-ce que ce leadership est associé à des caractéristiques dits masculins. Dis masculins encore une fois.
Speaker 2 (44:31.918)
qui ferait en sorte qu'il a toujours pas de femmes entraîneurs parce qu'on leur octroie moins, en lien avec la société, les caractéristiques d'un ou d'une leader et du leadership. Donc quand on parle du leadership féminin, fait, c'est pas, si tu veux, c'est pas... Moi, je ne parlerai jamais de leadership féminin. Je vais parler du leadership qui est employé par des hommes.
par des femmes, il a des formes de leadership, tu dois les connaître toi dans la littérature scientifique, il a d'ailleurs un tas de formes, des formes on peut se questionner sur toutes ces formes là de leadership, mais c'est pas forcément féminin ou masculin, le leadership c'est plus se dire, elles utilisent quelle forme et c'est quoi qu'ils font qu'elles utilisent ces formes là. Et est-ce que le genre est aussi une variable à prendre en compte sur le fait qu'elles utilisent cette forme de leadership là ? Et en ce moment, moi je suis en train de, parce que du coup j'ai étudié des hommes et des femmes et je suis en train de mettre en avant qu'ils utilisent probablement tous la même forme de leadership qui paraîtrait être
dans le modèle théorique que j'ai utilisé, il a un tas de modèles, mais plutôt transformationnels, démocratiques. Donc tu vois, dans, finalement, rendre l'athlète indépendant, le stimuler intellectuellement et plein de choses comme ça dans ce leadership plutôt, finalement, horizontal, on va dire, pour le rendre simple et facile. Et en fonction du genre, ils utiliseraient tous le plus propice à la performance, à la santé des athlètes, qui est le démocratique. Pour autant, ils ne l'ont pas construit de la même façon. Et c'est là où il a plus d'expérience des femmes qui va être un plus en jeu et pour avoir ces postes-là un peu plus difficiles.
plusieurs choses à déconstruire, super riche, Amélie. On va aller dans la différence dans la déconstruction, mais là, tu as dit que tu as parlé à des hommes et des femmes, tu as utilisé des hommes et des femmes, le style de leadership qu'ils allaient avoir, qui avaient des tendances qui ressortaient pour le leadership démocratique slash transformationnel. Est-ce que c'est bien ça? Puis peut-être juste nous dire, quel genre pour les gens qui n'ont aucune idée de l'étude que tu fais en ce moment? On parle de quel type d'entraîneur, quel niveau, quel âge, quel pays?
Alors du coup, je suis restée exclusivement en France. Je suis allée au Québec cinq ans, m'a... Je t'ai dit, j'avais besoin de chaleur maintenant. Donc vraiment, ma population et le participant, c'est en France, avec des clubs professionnels uniquement, donc première division française dans les sports collectifs, parce que je suis partie par acquis que la notion de leadership, donc tu sais, là, je vais pas te faire la définition, mais donc l'influence d'une personne sur un groupe pour atteindre l'objectif. Je te fais quand même la définition. Donc les postes de leadership, c'est vraiment un lien avec cette idée-là de groupe collectif pour moi.
Speaker 2 (46:52.512)
Donc je suis restée en sport collectif parce que la relation individuelle one-on-one sport individuel c'était différent pour moi. Ça ne pas dire qu'il pas de leadership. Et ensuite je suis allée vraiment dans le sport professionnel, donc équipe de France, seniors, juniors, espoirs peu importe et des entraîneurs en première division française.
Donc on parle d'entraîneurs qui sont au plus haut niveau, on parle des hommes et des femmes. Et là, Talente, tu me parlais justement de différences de la construction du leadership. Donc ils ont tous sensiblement un peu le même style de leadership, donc démocratique, transformationnelle, comme tu l'as mentionné, mais qui avaient des différences dans la façon dont ils le construisent. Qu'est-ce que tu veux dire par là?
Alors plein de choses. Pour l'instant, je n'ai pas publié ma thèse, donc il semblerait qu'ils utilisent tous, au vu de mon cas théorique démocratique transformationnelle. Et comment ils le construisent ? J'ai questionné à ce moment-là le genre, c'était très intéressant. Je leur ai demandé est-ce que le genre avait une influence sur leur leadership ? Est-ce qu'ils avaient l'impression qu'être un homme avait facilité leur carrière ? Est-ce qu'elles avaient l'impression qu'être une femme avait facilité leur carrière ? J'ai utilisé exactement la même grille, le même protocole, les mêmes questions exactement pour venir questionner leur forme de leadership, leur construction et le genre.
Donc vraiment c'est exactement la même chose. Les hommes ont pas forcément eu de barrière en lien avec leur genre. Et quand je dis genre, on parle vraiment pas du sexe, mais vraiment ce processus-là qui fait qu'il des attentes, des rôles en fonction justement de notre genre. Et les femmes, absolument toutes, donc j'en ai questionné, il m'en reste encore un peu, mais quasiment 55 des entraîneurs et je suis allée aussi sur une prétude, sur des centres de formation. Donc des sports études, autant pour moi, pour le Québec. Et pour le coup,
Tout avait vécu des choses avec leur genre. Du sexisme, des violences, des propos, peu importe. en fait, c'était marrant parce qu'il y avait vraiment deux petit peu cas. Alors marrant, c'est pas le bon mot, c'est un peu un lapsus, mais il y avait deux cas. Soit elles étaient conscientes de ces barrières, mais du coup elles étaient un peu dans le « on veut, peut ». Et en fait, elles les avaient tellement intériorisées, elles comprenaient que ça faisait tellement partie finalement de cet écosystème sportif-là et culturellement ce milieu masculin qu'elles s'étaient dit ben j'ai pas le choix ».
Speaker 2 (48:54.638)
Donc en fait, maintenant quand tu parles à ces femmes-là, c'est des femmes qui ont la tête dure, qui savent ce qu'elles font et qu'elles ont tout passé. Donc en fait, quand tu leur parles du genre est-ce que ça a été une barrière ? Non. Évidemment non. Non parce que j'ai réussi, non parce que finalement aujourd'hui j'en ai plus. Et les autres, il y en avait qui étaient donc ce qu'on appelle la conscientisation finalement, toutes ces barrières-là et qui disaient, je l'ai vécu, mais pour autant, toutes elles sont passées au-dessus. Et en fait, moi c'est là où je viens questionner ça, c'est que du coup, en tant que femme...
On va vivre, et là je m'identifie au genre féminin, on va vivre forcément des choses et en fait il faut une capacité soit de résilience, soit de persévérance, peu importe, pour atteindre ces postes-là. vois ? Alors qu'à la merde, les hommes, aucun d'eux m'a mentionné que ça avait pu être, ça avait pu être à un moment donné compliqué, délétère ou une barrière à leur carrière. À aucun moment donné, tu vois ? Et c'est là la différence, donc du coup cette construction de la forme de l'héterchie, c'est que forcément, je te donne un exemple beaucoup plus concret, quand elles commencent souvent, quand elles arrivent sur les bords des terrains,
Personne leur sert la main pour leur dire bonjour parce que tout monde pense que le physiothérapiste par exemple, le kiné par exemple, c'est l'entraîneur en chef. Et à ce moment-là, ça leur arrive assez souvent un mème au bout d'un moment quand elles ont une carrière, elles disent il faut que je m'impose, donc je me montre. Donc forcément, je vais être plus autocratique à ce moment-là parce qu'en fait, faut regarder moi.
Regardez-moi, en fait, je suis là, je suis une femme et je suis en train d'avoir un châve-tombe. tu vois, moi c'est tous ces biais-là que je suis venue questionner, tous ces questions, tous ces attentes aussi, ce modèle sportif que je viens questionner au sens large, finalement.
Oui, tu ça me fait penser ce que tu viens de dire à une collègue qui est en médecine du sport. Puis elle s'est pointée pour la première fois dans l'enceinte d'une équipe de hockey de haut niveau, tu sais. Puis elle se pointe. Puis là comme le coach, il ne dit même pas salut, tu puis tout ça. Puis clairement que la personne est, tu sais, compétente et tout ça en étant médecin, elle a au moins des capacités minimales pour fonctionner, tout ça. Puis c'est quand un rôle important pour la sécurité des athlètes. Puis c'est comme, il a fait comme deux, trois tours des affaires, puis il n'avait jamais pensé que ça pouvait être elle.
Speaker 1 (50:50.382)
la personne responsable de la médecine du sport pour cette partie-là. Puis là, c'est comme, ah, c'est toi le médecin? Ah, OK. Ah, finalement, plus c'est comme finalement mis à s'intéresser à qui elle était, de par son statut, était là. Mais elle n'avait pas pensé que ça pouvait être elle parce que c'était une jeune femme qui peut avoir l'air que... Elle était peut-être 27, 28 ans, mais qui en réalité, elle pouvait avoir l'air d'avoir 20, 21 et tout ça, tu Donc, tu vois que là, ça fait... Puis je pense à ça en raison de l'épisode dont tu parlais pour la poignée de main, tu sais.
Exactement, et puis vœu, vœu, pas quand on regarde maintenant où sont les femmes. sont quand même, alors oui elles sont dans les instances sportives de haut niveau, mais elles sont à des postes qui sont encore dit féminins, médecins, physiothérapistes, psychologues, préparatrices mentales. Donc ce n'est pas des postes de gros leadership. y a une espèce, tu sais, de l'idée de ce plafond vert de, on a l'impression qu'elles ont accédé, on a un équipe de France, on travaille avec ces sports-là. Pour le coup, ce quand même pas des postes avec grosse définition du leadership et en tout cas grosse possession de cette forme de leadership.
Oui, tout à fait. Ou est-ce que c'est même peut-être plus attendu justement que ce soit des personnes qui s'identifient aux genres féminins. Et là peut-être deux questions avant de tomber dans les questions éclaires. Merci beaucoup Amélie pour ton temps et tes réflexions. Première chose, dans ta présentation justement à la Cluster for Research into Coaching Conference à Oslo cet été, tu parlais de la double contrainte. Qu'est-ce que c'est concrètement ça, la double contrainte?
Concrètement, alors ça c'est vraiment sur la forme de leadership. Pour les femmes, absolument pour les femmes, des hommes peuvent le livrer. Encore une fois, je pense que je n'ai pas besoin de préciser que mes propos sont généralisés, c'est pas le cas de tout le monde, tous et toutes évidemment. Pour les femmes, la double contrainte, c'est l'idée finalement de... Qu'importe la forme de leadership qu'elles prennent, c'est pas la bonne. Donc je vais donner un exemple, je suis une femme, je vais prendre un leadership plutôt autocratique. Donc transactionnel dans le modèle, full range modèle leadership. Transactionnel, je suis jugé comme trop autoritaire. Parce que je réponds pas finalement à ce qu'on attend de moi en tant que femme.
Donc en fait ça fonctionne pas. Et si je prends un leadership beaucoup plus transformationnel, démocratique, je correspond à ce qu'on attend de moi en tant que femme, à l'écoute, empathique, bienveillante, mais je correspond pas à ce qu'on attend d'un leadership finalement autoritaire pour la performance. Donc quoi qu'elle fasse, et là pour le coup je l'ai questionné dans ma thèse et ça répond positivement à cette corrélation, quoi qu'on fasse en fait forcément ça ne pas et quoi qu'elle fasse elles n'ont pas la bonne posture. Et ça, la théorie de la double contrainte, c'est une des théories qu'elles vivent. Mais là on pourrait faire un podcast de 5 heures sur toutes les autres dimensions et théories.
Speaker 2 (53:10.19)
qu'elles vivent et qu'elles expirent un lien avec leur leadership.
on fera une partie numéro deux. Moi, c'est la seule solution que je vois à ce problème-là. C'est intéressant, et c'est à fois aussi que je comprends bien, c'est « you're damned if you do and you're damned if you don't ». Fait que si tu fais un indiché autoritaire, bien, s'il a un peu des irritants par rapport à ça, puis si tu fais pas ça, bien, il a des irritants par rapport aussi en même temps. Ce qui rend un peu comme ça. Est-ce que vous commencez à explorer un peu les solutions par rapport à tout ça? Parce que est-ce que c'est juste une question de changer le système? Est-ce que c'est une question de changer la posture féminine?
Parce que c'est quand même, la façon où j'y réfléchis en temps réel, j'ai clairement pas réfléchi à ça autant que toi. Je me dis quasiment que la seule solution, c'est qu'il faut que notre système, notre structure sportive change.
Là, tu poses l'une des grandes questions du moment, et dans la recherche scientifique, et dans le monde politique. C'est vraiment l'une des grandes questions de qu'est-ce qu'on fait ? On sait que ça se passe maintenant, on peut plus être ignare de tous ces sujets-là parce qu'on sait que ça se passe. Mais effectivement, qu'est-ce qu'on fait avec tout ça ? Ça a éclos évidemment depuis les dix dernières années, je pense que tu dois savoir énormément de formations sur leadership au féminin. Et tu sais, c'est un petit peu le terme que tu as utilisé au début, leadership féminin, leadership féminin. Je questionne sur fait de, est-ce qu'il des formations sur leadership masculin
I don't know, je n'ai pas connaissance de ça, qu'est-ce que veut dire le leadership féminin ? Et du coup, vraiment, est-ce que dans ces formations-là, on vient pas répondre encore une fois à les formater à une forme de leadership qui correspond aux caractéristiques dits du genre féminin ? Tu vois, c'est ce que je te donne. Dans ces solutions, moi, n'est pas forcément les solutions que je vais trouver les plus propices en lien avec ce que je peux voir dans la science. Pour autant, pour autant, du coup, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on fait ? Et effectivement...
Speaker 2 (54:51.24)
La plupart des barrières, la plupart des enjeux que les femmes vivent sont au niveau du système, à son systémique et à son culturel aussi. Donc c'est plutôt à ces enjeux-là qu'il faut répondre. Venir éveiller pour moi, c'est un peu ce que je te disais quand je fais des présentations devant finalement des membres du système sportif qui sont, des fois des hommes, des fois des femmes, venir éveiller ces membres-là, venir ensuite les outiller sur comment avoir un système plus sain.
plus inclusif aussi, c'est quoi les stratégies ? y a énormément de stratégies par rapport à ça qui ont été mis dans le monde de l'entreprise, parce que dans le monde de l'entreprise, ce sont plutôt pas parfaits, mais un exemple dans ces domaines-là, et là tu vas pouvoir piocher des solutions. Par contre, là où je suis convaincue, c'est qu'il faut arrêter de regarder des solutions sur les femmes, mais plutôt de regarder des solutions sur le système. Et ça fait une vingtaine d'années qu'on a des solutions sur les femmes, des recherches scientifiques sur les femmes, et qu'on n'est pas en train de se questionner sur quelles sont les solutions pour le système. Et je te donne un autre exemple, par exemple, mettre des
garderies dans les entreprises ou dans les clubs sportifs pour que les femmes entraîneurs puissent déposer leurs enfants. Pourquoi il n'y a pas mis des garderies sur les hommes, pour les hommes entraîneurs depuis 40 ans ? Encore une fois, ça voudrait dire que c'est la femme qui doit s'occuper. Tu vois, il faut faire attention à nos solutions. Souvent, les solutions sont stéréotypées, genrées. Et en fait, pour moi, elles continuent d'accroître cette différenciation et ce traitement différent.
C'est intéressant vraiment ce que tu dis, Amélie. Tu mets des mots sur une réflexion que j'ai plus larges par rapport au système. Je pense que je vais juste dropper ça pour l'instant. Tu pourras rebondir et on ira dans les questions éclair par la suite. Mais où est-ce que j'ai comme une croyance qui est une croyance vraiment juste par mon expérience dans des milieux je vais dire buticulturels.
Parce que les endroits où est-ce que j'ai coaché puis j'ai joué, des gens de tous les ethnies, de tous les milieux, de tous les backgrounds socio-économiques. Puis quand tu parles de mettre leadership féminin, quand tu parles de dire, OK, y a tels endroits, bon, pour les femmes, il faut faire ça. Il a comme un entre-deux, il faut donner des opportunités, puis clairement valoriser les gens, puis dans mon cas, moi, être un allié, c'est ce que je tente de faire par différents moyens, tout le temps en ayant en tête un peu, ça va être quoi dans lequel le monde, mes filles vont vivre dans 20 ans.
Speaker 1 (56:58.446)
pense beaucoup à ça. Peut-être que j'aurais dû me réveiller avant d'avoir trois filles. ça, on fait ce qu'on peut. Mais le long des tours, pour dire que j'ai l'impression que des fois, en marginalisant les choses ou en les mettant tellement distinctes puis discrètes, puis dire « OK, c'est pour les noirs, ça c'est pour les femmes. Je ne suis pas sûr que des fois on intègre les choses. Il a un des entraîneurs avec qui j'ai eu le plus de fun à coacher, comme c'était un entraîneur qui était originaire d'Haïti.
il n'y avait pas de distinction entre les deux. C'était comme juste, on était deux coachs. Tu comprends ce que je veux dire? C'est comme, il n'y avait pas cette distinction-là. Mais autant, en même temps, je suis conscient que faut faire la distinction pour justement favoriser les opportunités. Mais en même temps, en forçant puis en mettant tout le temps les paramètres sur la distinction, je ne suis pas sûr qu'on favorise comme la diversité slash l'inclusion parce que c'est juste comme, OK, oui, tu es né à Haiti, mais tu une personnalité, mais ça va au-delà de où est-ce que tu né. C'est juste, bien, toi, tu as une personnalité, puis Amélie a une personnalité, puis Frank a une personnalité, puis c'est là que ça revient à ce que tu disais tout à l'heure.
que si on est juste plus ouvert à toute différencié de personnalité, dans le sport où est-ce que moi je viens, qui le football américain, ça peut être des fois très militaire, évidemment très homme blanc malgré que les personnes de tous les milieux peuvent venir dépendamment de où est-ce tu vas jouer. Je ne pas sûr qu'en mettant tellement des barrières et en mettant tellement des étiquettes justement qu'on se aide vraiment en bout de ligne. Mais je comprends qu'il fallait en faire un pour arriver potentiellement à l'autre. Mais bref, ça c'est mon...
Une opinion très naïve et pas au quidement scientifique. Je pense qu'elle est un peu réfléchie, mais principalement expérientielle par rapport à ce que tu viens de soulever.
T'aurais pu faire la conclusion. J'ai limite envie de laisser le podcast là-dessus, c'est parfait. C'est parfait. Et après, c'est vraiment cette nuance-là. Encore une fois, et je pense que tu l'as compris, ça s'est vu dans mes propos, pour moi, on n'est pas binaires, c'est pas ça ou ça. Il faut faire un choix. Pour moi, c'est un entre-deux de tout, finalement. Et je pense que tu l'as compris dans tout ce que je te dis, même en préparation mentale. Et l'idée, là, est de dire que ces solutions qui sont proposées, c'est pas que ce pas les bonnes.
Speaker 2 (58:57.23)
pas qu'elles sont mal adaptées ou justement inefficaces. Elles ont pu être adaptées, elles peuvent apporter du soutien pour des femmes, elles peuvent apporter de la compréhension, de l'éveil, plein de choses. Donc elles sont bonnes ces solutions-là. C'est juste que pour moi, les recherches scientifiques sur les barrières des femmes, elles sont excellentes et heureusement qu'elles ont été là parce que moi, elles ont envié des questions chez moi et de me dire est-ce que je vis ça ? Donc c'est excellent d'avoir ça et est-ce qu'il faut continuer ? Ça, j'en sais rien, je ne pas experte dans ces domaines-là pour dire qu'il faut continuer. Je dis juste qu'il faut au bout d'un moment aussi mettre sa paire de lunettes ailleurs.
et se dire que maintenant qu'on a apporté des solutions à l'échelle individuelle, qu'est-ce qu'on fait à l'échelle collective ? Et c'est là où les questionnements doivent être des enjeux prémordiaux, où j'ai l'impression que les instances, pour être honnête, instances commencent à se questionner, commencent à essayer mettre des choses en place. La question de comment on fait après, est différente. Et là, je vais faire une grande passe décisive à l'association Égal Action au Québec, qui permet justement de réfléchir à ces enjeux-là.
permet de faire des formations, une évaluation et un diagnostic de son système sportif et plein de choses comme ça et c'est là où il falloir chercher des outils et des gens compétents compétentes dans ces domaines-là pour des solutions plus système pour moi.
Oui. Puis si les gens, tu ils viennent d'écouter les dernières parties, puis comme genre, je soutiens ce que tu viens de dire, puis juste pour aller un petit peu plus loin, si les gens se questionnent, tu sais, concrètement, OK, qu'est-ce qu'on fait? Moi, je pense que la première chose, tu c'est que j'essayais de dire, pense, avec mon commentaire, puis que tu viens de remarteler d'une différente façon, c'est d'avoir une culture dans ton équipe ou dans ton recrutement d'entraîneur, de personnel, ou même dans la façon dont tu le lides, de permettre davantage de personnalité. Puis je pense que ça, c'est comme, ça fait un lien avec ce qu'on parlait au début, mais c'est la première étape.
que si toi tu es un entraîneur chef en ce moment, ou une entraîneur chef, tu es un directeur des sports, une directrice des sports, bien juste d'accueillir une plus grande diversité de personnalité, laisser les gens être eux-mêmes tout en comprenant quand il a des enjeux par rapport au sport, comme il faut que ça, va être une belle première étape pour aller financièrement vers un système qui va être plus permissif, puis en bouline tout le monde va y gagner.
Speaker 2 (01:00:53.026)
Oui, vois exactement ça. la force de la diversité qu'on a discuté et de cette pluralité de personnalités, d'ethnies, de genres, etc. à tous dont on a parlé. Se questionner. Qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que vous faites ? Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que mes comportements, est-ce que finalement dans mes biens conscients, dans ma culture, en fait je ne pas en train de finalement confirmer ces stéréotypes-là, confirmer ces traitements-là. Donc vraiment se remettre en question. Moi, pense que c'est vraiment la clé de le faire tout le temps. Et troisièmement, faire attention à ne pas essentialiser.
Souvent c'est prouvé pareil dans la littérature scientifique qu'on convoque des femmes à des postes de leadership importants, notamment dans les entreprises quand c'est des situations de crise. Parce que, en tout cas, c'est pas apparemment, c'est prouvé que finalement dans la gestion de la crise on serait meilleure, dans la gestion des stress, des émotions on serait meilleure, mais on pourrait répondre. fait, finalement, on continue vraiment de rendre très binaire la forme de leadership des femmes, la forme de leadership des hommes, ce qu'on attend d'un bon leader, ce qu'on attend d'une bonne. Et donc faire attention à quand je convoque ou en tout cas je recrute une femme.
pas attendre qu'elle soit forcément dans des stéréotypes dit féminins, pas attendre qu'elle un leadership bienveillant, pas attendre qu'elle ait un leadership empathique et à l'opposé, pourquoi ce ne pas les hommes qui pourraient avoir aussi cette forme de leadership. Donc faire attention aussi à ne essentialiser. Très important.
Vraiment, vraiment. On pourrait en parler encore longtemps avant de raccrocher au sens figuré. Peut-être une question éclair pour que les gens apprennent davantage à connaître. Si tu pouvais mettre une citation sur un Jumbotron dans un arena ou dans un stade suncar par exemple, ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent?
bien, tu m'as posé cette question, je crois, dans un mail juste avant, dans un courriel juste avant. Je n'ai aucune réponse. Je n'ai aucune réponse. J'y ai pensé avant. Je me suis dit, mais qu'est-ce que je pourrais dire ? Et puis finalement, ça a fait sens que je n'ai aucune réponse. Parce que je me questionne tellement tout le temps. Je suis tellement dans cette force de comprendre que je n'ai pas du ce truc qui me drive. Ce qui me drive, c'est de jamais savoir. Ce qui me drive, c'est toujours questionner. Ce qui me drive, c'est toujours apprendre des autres. Ce qui me drive, c'est toujours me dire, OK, là, j'ai changé d'avis.
Speaker 2 (01:02:55.214)
J'ai changé d'avis, j'ai changé ma posture même. Et en fait, la citation que j'avais l'année dernière, c'est plus la bonne bonne. Ça y est, elle fait plus sens. donc, en fait, tu sais, quand j'ai réfléchi à cette question, j'ai même pensé ce matin, je me suis torturée, c'est un mot. Je me suis dit, j'ai rien, j'ai rien, j'ai pas d'idées, j'ai pas de solution. Donc ce que je vais faire, c'est que je vais te poser la question. Quelle serait ma citation au vu de ce que tu viens d'entendre ? Ça se trouve que je te lance un piège. Qu'est que tu dirais qui serait ma citation ?
Hmm, quand je me fais renvoyer les questions par les invités, j'adore tout le temps ça. De façon plus sérieuse, dirais que je pense que... Je dirais avec une diversité de personnalités, tout le monde y gagne. C'est peut-être pas parfait, mais ce que je retiens vraiment, moi, c'est... Je pense que si on était plus flexible sur les personnalités dans notre environnement sportif, puis qu'on acceptait davantage l'individualisme...
et pas d'individualiste dans sens de faire des choix égoïstes sur le terrain de jeu, soit quand tu maîtrises le ballon en plein milieu de terrain ou quand tu maîtrises la rondelle. Je pense que tout le monde y gagne. C'est pour ça que je jouerais un peu avec ces deux-là. Je pense que j'irais avec ça.
C'est ça, on peut le mettre dans tous les gyms de France et du Québec, tu peux se passer.
Parfait. Donc avant de raccrocher, je te laisse peut-être le mot de la fin. Est-ce qu'il quelque chose que tu veux dire à l'auditoire, une chose que les gens devraient retenir de notre conversation?
Speaker 2 (01:04:20.974)
Déjà, je voudrais dire à toi merci d'invitation. Premièrement, très apprécié, très apprécié tout le travail que tu fournis et que tu fais. Donc déjà, c'est vraiment la première chose que je voudrais dire. Et deuxième chose, c'est juste de ne pas penser qu'il qu'une façon. C'est vraiment ce que je retiens, même dans la profession. Parce que je connais plein de personnes qui vont pas dans le monde du sport en profession aussi parce qu'ils et elles se disent que ce pas pour elles, parce qu'ils ont une forme ou une façon de faire ou une personnalité qui ne sont pas adéquates au milieu. ne pas penser à ça et je n'ai pas envie que ça sorte comme un discours de quand on veut, on peut ».
et méritocratique parce que c'est pas du tout ce que je pense. pense qu'on a bien compris ça aussi. Mais juste de se dire et d'essayer de se questionner sur peut-être que je peux et en tout cas ça prend du temps évidemment, ça prend du temps de pouvoir être soit dans ces modèles là et de pouvoir s'adapter dans ces modèles là. Mais j'espère vraiment que ça pourrait amener des questions pour les gens qui sont dans ce système là et pour les gens qui ne le sont pas et qui voudraient l'être.
bien super. Donc, merci pour ce mot. Merci pour les remerciements également. Ça me fait plaisir. Disons que j'ai pas eu besoin vraiment de vous poser une question. Puis c'était facile pour venir, pour enchaîner justement, comme de bien expliquer tes pensées. Donc, merci beaucoup d'avoir participé Amélie. Puis c'était super facile puis agréable de discuter avec toi. Là-dessus tout le monde, je vais vous dire merci et je vous dis à la prochaine pour un autre épisode de Tend l'arrêt.
toutes les éditrices et tous les auditeurs, merci d'avoir été là. Et vous qui êtes passionnés par le sport et qui cherchez constamment à atteindre l'excellence, j'ai une invitation exclusive pour vous. À tous les mois, j'envoie une infolette que vous trouverez nulle part ailleurs. À l'intérieur, avez l'accès prioritaire aux conclusions de mes recherches, aux articles les plus percutants que j'ai consultés récemment, à mes réflexions aux idées avant-gardistes que j'explore, que ce soit sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans le sport, dans le coaching.
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Speaker 1 (01:06:37.236)
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