#143 : Impacts répétés, commotions cérébrales, charges cognitives, et encadrement médical au hockey avec Mathieu Falbriard, Ph. D.

Article
November 3, 2025

Durant cet épisode, Coach Frank discute d'impacts répétés, de commotions cérébrales, de charges cognitives, et d'encadrement médical au hockey avec Mathieu Falbriard, Ph. D.

À propos de Mathieu :

Mathieu a débuté comme informaticien avant d'obtenir son doctorat en génie électrique à l'EPFL en 2020. Spécialiste des capteurs portables pour l'analyse du mouvement, il a co-fondé Bearmind en 2021. L'entreprise développe des casques intelligents qui détectent les impacts cérébraux en temps réel pour protéger les athlètes.

Notes & sources

Notes de l'épisode :

00:00 Introduction au Podcast et à la Thématique des Commotions Cérébrales

03:14 Parcours de Mathieu Falbriard et Son Expérience dans le Hockey

10:00 Technologie et Capteurs dans le Suivi des Athlètes

18:59 Mesurer les Commotions et les Impacts Répétés

21:41 Analyse des capteurs et leurs limites

23:38 Évolution des connaissances sur les impacts répétés

28:38 Mesurer les impacts répétés et leur effet sur la performance

34:22 Charge cognitive et performance des joueurs

40:53 Résultats de l'étude sur les commotions et leur détection

45:59 Validation Scientifique et Entrepreneuriat

46:52 Différences entre Joueurs et Joueuses

48:37 Importance de la Mesure des Impacts Répétés

51:38 Gestion de la Charge de Travail

54:07 Technologie et Commotions dans le Sport

57:01 Solutions de Bear Mind pour le Sport

01:02:56 L'Avenir de la Technologie dans le Sport

Transcription

Speaker 2 (00:01.174)

épisode 143, impact répété dans les sports de contact, commotion cérébrale, charge cognitive et un encadrement médical au hockey avec Mathieu Falbriard, PhD. Bonjour tout le monde et bienvenue à Temps d'arrêt avec coach Frank qui est présenté par Madar Amel. suis votre animateur François Rodrigue et mon intention avec le balado, c'est de déconstruire la relation du sport, du coaching de l'excellence sportive.

En tant que docteur en coaching, j'ai la chance de travailler avec des entraîneurs professionnels et d'analyser la science à chaque semaine. Donc, le podcast est un peu ma façon de vous amener au cœur de mon travail pour décomposer la stratégie de ces entraîneurs-là ou bien les conclusions des dernières études scientifiques. Et aujourd'hui, la question qui motive l'épisode, c'est comment peut-on utiliser la technologie pour suivre les commotions cérébrales?

ou la charge cognitive des athlètes, particulièrement en sport collectif. Donc, le podcast va être intéressant pour toi situé dans l'encadrement médical d'une équipe sportive ou dans un sport de contact. Ou même si tu un entraîneur ou un gestionnaire d'organisation, peut être intéressant aussi parce qu'on parle vraiment du suivi avec Mathieu Falbriard. On va parler des impacts répétés, que ce n'est pas juste des gros coups qui vont amener à des commotions. On va parler de l'étude auquel il a participé.

avec une centaine de joueurs de hockey en Suisse et des tests qu'on peut faire à la suite d'une commotion pour voir si l'athlete est en mesure de revenir au jeu. Et puis moi, j'ai trouvé ça particulièrement intéressant d'entendre la perspective de Mathieu, un, de par son parcours d'ancien joueur qui a fait un séjour appliqué dans son travail, qui l'a mené éventuellement à un doctorat sur l'analyse des mouvements, il l'écrit un petit peu dans l'épisode. Puis j'ai particulièrement adoré entendre un peu les nuances qu'il va amener et voir un peu la portée.

de ce qu'ils ont réalisé, donc je trouve ça super intéressant. Et on parle de ça avec Mathieu, a un PhD en génie et qui est entrepreneur et co-fondateur de Bear Mind, qui va de l'avant pour améliorer la sécurité dans les sports de contact. Mathieu a débuté d'abord et avant tout avec un diplôme en informatique pour poursuivre au doctorat en génie électrique à l'EPFL en 2020.

Speaker 2 (02:19.598)

C'est un spécialiste des capteurs portables pour l'analyse du mouvement et il a cofondé BearMind en 2021. L'entreprise développe des capteurs qui détectent les impacts cérébraux en temps réel pour protéger les acclètes et il décrit. Le but de la conversation, c'était pas nécessairement de parler de sa compagnie. Vous allez voir, on en parle tout juste à la fin, peut-être pour même juste cinq minutes. On s'est vraiment intéressé à l'utilité des capteurs, l'encadrement médical qui va autour de ça, les impacts répétés, les particularités.

dans le suivi des joueurs et des joueurs de hockey, par exemple. En général, si ce sont des sujets qui t'intéressent, bien, je t'invite à t'abonner au Ballado ou à l'infolettre via le site web du Ballado. À tous les auditeurs et auditrices fidèles, je vous invite à me suivre sur les médias sociaux, à rebasse Coach Frank PhD dans un mot. Avant de débuter, je précise que ce podcast est indépendant de mon rôle de professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais.

Comme je prends les conflits d'intérêts très au sérieux, je vous invite à consulter la page concernant mes engagements professionnels sur mon site web, thecoachfrankphd.com pour en savoir plus. Et c'est aussi là que vous pouvez vous abonner au Ballado, à l'infolettre et accéder à toutes les différentes plateformes. Autrement tout le monde, vous dis merci de vous avoir écouté et je vous souhaite un bon podcast. Mathieu, bienvenue à Tendary.

Merci, merci pour l'invitation.

Merci à toi de prendre du temps. J'ai vraiment hâte qu'on puisse parler de charges cognitives, d'impacts répétés, commotion, les suivis, ça. pense que c'est quelque chose qui est super important à discuter pour l'avenir du sport en tant que tel. Mais avant d'aller là, comme je pense que c'est un peu, c'est nécessaire de mettre les gens en contexte. Si mes recherches sont bonnes, t'as joué au hockey pendant 15 ans. Comme à quoi a ressemblé ta carrière un petit peu? Puis qu'est-ce que t'as aimé le plus de ta carrière de hockeyeur?

Speaker 1 (04:09.912)

Oui, c'est juste que j'ai joué pendant pas mal d'années. J'avais 4 ans, je viens de région en Suisse qui est très haute sur glace. Donc j'ai commencé tôt, j'ai été gardien, puis ensuite j'ai continué toutes mes classes jusqu'à finalement l'équivalent de sport études. Et puis quand je suis arrivé à 20 ans, c'est là que je jouais justement avec le niveau en Suisse qui s'appelle Junior Elite. Alors ce n'est pas comparable à ce qu'on peut voir en Ciel, mais c'est une des meilleures ligues finalement junior en Suisse.

Et malheureusement, en Suisse, il a pas forcément de structure lorsqu'on part aller à l'université pour continuer le hockey sur glace. Donc il un peu un gouffre là. Et c'est pour ça qu'à l'époque, c'était un peu soit tu partais à l'université, soit tu continuais le hockey. J'avais pour être honnête, repoussé aussi un peu, je dirais, le départ à l'université pour pouvoir continuer le hockey. vrai que j'ai eu un cursus assez particulier. J'ai fait un CFC en Suisse, donc j'ai appris un métier. Je n'ai pas fait le cursus directement vers l'université.

Et puis ensuite, j'ai fait encore quelques années de hockey et puis finalement, au moment où je n'ai plus trop le choix, c'est là que je suis parti à l'université.

pense pas que tu es la première personne et que es le premier invité à avoir changé son parcours académique pour jouer plus longtemps au sport. Moi, j'ai fait un an de plus au Cégep. Je pense qu'on fait bien de prendre le temps qu'il faut pour profiter de notre carrière sportive parce qu'on a tout le reste de notre vie pour travailler en bout de ligne.

Exactement. puis au final, quand je réfléchis maintenant au cursus, ces années où j'ai fait ce qu'on appelle un sciences, donc où j'ai appris un métier, je pense vraiment que c'est des années qui m'ont énormément servi. Ça m'a amené une perspective dans les études que peut-être d'autres personnes qui ont appris la filière toute tracée universitaire très académique n'avaient peut-être pas. Et je pense qu'aujourd'hui, ça a vraiment été une force pour moi. c'est aussi un avantage à ce niveau-là.

Speaker 2 (05:57.934)

Qu'est-ce que tu veux dire? Qu'est-ce que ça t'a amené concrètement? Tu dis que ça t'a amené une perspective différente un peu que des personnes qui ont plus le parcours linéaire.

En fait, le parcours traditionnel en Suisse pour aller l'université, c'est passé par une maturité. Donc tout de suite après l'école obligatoire, on va faire une maturité. Donc on reste derrière les bancs d'école finalement. Et puis ensuite, après ça, on part à l'université. Et puis le fait de... Moi, j'ai pas fait ce passage-là, ce qu'on appelle le high school finalement. Moi, je suis passé directement pour apprendre un métier. Donc là, c'est très...

Il y a toujours une partie école, mais finalement on est confronté à des problèmes vraiment du terrain. C'est-à-dire qu'on fait des installations, moi j'ai fait informatique, donc j'installais des ordinateurs, voilà, quelque chose de très pratique. Et ce côté très pratique, très réalité du terrain, m'a servi dans mes études parce que lorsque j'étudiais quelque chose, je pouvais me souvenir de comment c'était appliqué sur le terrain.

Et puis ça, c'est important de le garder avec soi. Ce que tu dis là, me fait penser à deux choses, premièrement. L'importance d'être un généraliste, puis de connaître plusieurs choses, fait que tu meilleur souvent pour analyser les tendances. Puis le deuxième, c'est le terme « in the game ». D'avoir été sur le terrain, ça fait que tu es conscient de ce qui se passe sur le terrain. Ça fait que quand tu essaies de résoudre des problèmes dans ta recherche, tu te dis « OK, mais c'est quoi l'impact ultime que ça va avoir sur le terrain? Puis je sais que moi, ça m'a…

J'ai tout temps transporté ça avec moi dans les rencontres de laboratoire. Et je disais, ok, mais ultimement, on jase de ça. Mais comme, on pèle-tu des numages ou ça va-tu vraiment aider les coaches? Ça va-tu vraiment aider les équipes? Puis je pense qu'il des fois, comme... Tu j'adore le milieu académique, je suis encore là évidemment, mais il faut pas l'oublier ça. Puis c'est important de garder un pied sur le terrain. Puis je pense que c'est ce que tu dis un peu en bout de ligne.

Speaker 1 (07:37.794)

Exactement. Et garder les pieds sur terre. Moi, pense que les gens les plus ingénieux que j'ai connus, c'est des gens qui sont sur le terrain depuis 30 ans. Ils n'ont pas forcément des titres d'ingénieur. Par contre, ils ont un espèce de savoir-faire, d'avoir fait et refait, de retrouver des solutions, etc. J'ai eu la chance d'avoir pas mal travaillé avec mon père, qui lui-même avait une petite entreprise où j'ai grandi. Je pense que c'est une des personnes les plus ingénieuses que j'ai connues de ma vie. C'est-à-dire que de n'importe quel problème, même de mon grand-père.

C'est des gens qui savaient tout réparer. C'est quelque chose que je trouve vraiment une valeur. Et parfois, à l'université, parfois dans l'académie, on est un peu dans des sphères un petit peu plus... Comment dire ? Je ne trouve pas le moment où parfois on se déconnecte peut-être un peu de la réalité et de garder les pieds sur terre et d'avoir un point de vue concret. C'était une vraie valeur.

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avec les ressources d'une institution des ligues majeures. Pour prendre votre premier rendez-vous gratuitement, visitez maloramel.com et mentionnez Coach Frank. L'épisode d'aujourd'hui est aussi soutenu par feo.ca, spécialiste en équipement de fitness depuis près de 30 ans. Quand j'étais copropriétaire d'un centre d'entraînement, on avait besoin d'équipement durable et de qualité et c'est ce qu'on trouvait chez fitness, l'entrepôt de l'Outaouais. Que ce soit pour la musculation, le cardio ou l'équipement spécialisé,

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Speaker 2 (10:00.302)

que les gens apprennent à te connaître un peu ce que tu fait, puis comment cette qui t'est arrivée justement à cofonder Bare Mind. Mais là, dans le fond, tu as fait ton parcours sportif, joué hockey pendant 15 ans comme gardien de but. Ensuite de ça, comme tu arrives dans les études, as parti de l'informatique, comme tu disais tout à l'heure, pour aller jusqu'au doctorat. Et puis là, tu t'es attardé comme... Mais en fait, dans ton sujet de thèse, pour les gens qui ne pas trop familiers un peu avec tes travaux, qu'est-ce que tu as étudié dans ta thèse, puis comment est-ce que tu en es arrivé là? Si j'ai bien compris, tu as analysé ou étudié...

Bon, les capteurs portables, mais ça, donc peut-être juste parler un peu de comment t'es arrivé à ta thèse au doctorat, justement.

C'est vraiment une constante de ma vie. Quand je suis arrivé à l'université, vu que j'avais plus le hockey, je me suis retrouvé derrière les bancs d'école la première année à faire que ça. Et très rapidement, je me suis rendu compte que ça n'irait pas. Si je n'avais pas quelque chose, si je n'avais pas un échappatoire, ça n'allait pas être possible. On ne pas passer de cinq entraînements par semaine plus match à rien. Il fallait que je comble un peu ce manque-là.

Quand j'ai commencé l'université, j'avais un ami qui venait de Nouvelle-Zélande, qui m'a parlé du rugby, puis qui allait s'entraîner au rugby. Un jour, il me dit « viens essayer ». J'ai fait un entraînement de rugby et je suis jamais reparti. J'ai commencé le rugby quand je suis à l'université. Un des joueurs de l'équipe de rugby, c'était un Irlandais, qui lui faisait son doctorat au laboratoire d'analyse et mesure du mouvement. Quand il m'a parlé de ce qu'il faisait, pour moi, tout de suite, a été une révélation.

J'avais pu travailler dans un domaine qui a la fois allié le sport et l'ingénierie. C'est absolument tout ce que j'aime. Et grâce à lui, j'ai pu postuler pour mon projet de master. Donc, j'ai commencé par un projet avec une start-up à l'époque qui s'appelait GateUp, qui était très intéressant parce que j'ai aussi pu voir ce que c'était que de créer une start-up. Quand j'ai fait mon projet, start-up, y avait quatre personnes. Ensuite, elle a été vendue par Benoît Mariany, qui lui-même faisait sa thèse. Donc, j'ai pu baigner un peu là-dedans.

Speaker 1 (11:59.616)

Et puis lors de mon projet, il a réussi à obtenir un financement pour un doctorat. C'est lui qui m'a proposé. C'est lui qui m'a dit, écoute, si c'est toi, si ça t'intéresse, ce serait toi le candidat pour ce projet-là. Parce que pour être honnête, je n'avais jamais réfléchi à l'idée de faire une thèse. J'ai eu un parcours plutôt atypique, donc je n'ai jamais eu ce truc de me dire, je vais faire une thèse, je vais être professeur. Quand il m'a proposé ça, j'ai même un peu hésité. Ça veut dire que je reste un petit peu encore dans l'académie, etc.

Mais vu que c'était tellement un sujet qui me passionnait, de travailler dans le monde du sport, l'optimisation, comment l'ingénierie peut être utile dans tout ça, c'est comme ça que je me suis retrouvé dans le laboratoire sous la supervision du professeur Kamil Armigna. Et à ce que je t'ai pris pour expliquer ce que le laboratoire faisait, c'est que quand moi je suis arrivé, il y avait deux principales segments, un segment qui était très clinique, donc utilisation de capteurs portés, axéloromètre, gyroscope, etc.

...

Speaker 1 (12:56.728)

Ils sont finalement des petits boîtiers de la taille parfois d'une pièce de monnaie qui viennent enregistrer le mouvement des membres du corps. plus on en met sous le corps, plus on est capable de capter le mouvement des différents membres. Et puis, il des applications cliniques. Donc c'était l'application principale du laboratoire qui était beaucoup dans l'analyse de marche sur différentes populations. il y a des personnes âgées, des populations plutôt avec certaines pathologies où là, y a énormément de travaux qui ont été publiés.

De plus en plus vers la fin finalement du laboratoire, sur les dernières années, il y a eu de plus en plus de projets dans le sport. Ça a commencé avec forcément en Suisse, il a eu une composante de ski, mais ensuite il y eu de la course et il y a pas mal de projets qui commencé à venir parce qu'on s'est rendu compte de la possibilité qu'il avait avec ces capteurs dans le monde du sport. Donc à la fois pour les blessures, mais à la fois pour les performances. Donc c'est à ce moment là que je suis arrivé dans le laboratoire et pour moi ça a été des années absolument exceptionnelles.

Donc le timing était excellent, si je comprends bien. Puis qu'est-ce qui est particulièrement intéressant, là, tu disais qu'il y avait des possibilités, des opportunités qui ont comme été ouvert par ces capteurs-là, c'est à cause de la dimension, c'est à cause de la technologie, la précision des données. Comme qu'est-ce qui fait que les opportunités, comme justement, s'ouvraient à toi et au champ de recherche quand tu es arrivé justement dans ce laboratoire-là?

C'est un peu tout ce que tu dis. fait, y a plusieurs... Il y a deux vecteurs principaux. Le premier, c'est tout ce qui est hardware. Le fait que, dans le point de vue électronique, ces capteurs venaient de plus en plus petits, les batteries pouvaient durer de plus en plus longtemps. Le premier capteur porté que le professeur Amignon utilisait dans son laboratoire, c'était une boîte qui faisait quasiment la taille d'un iPhone. Donc imagine avoir ça sur la main, sur le bras. C'était gros. Il fallait un sac pour enregistrer les données. Donc c'est clair que certaines activités n'étaient pas possibles.

Puis plus ça allait, plus ces data loggers sont devenus petits, et plus ça permettait justement d'aller dans des applications dynamiques. Donc c'est vraiment ça. Et puis l'autre vecteur, c'était les algorithmes. Sur ces dernières années, il a beaucoup d'algorithmes qui ont été améliorés, où on pouvait utiliser toutes les puissances de calcul, que ce soit des filtres de Kaltmann, petit à petit le machine learning, les neural networks et tout ça, c'est arrivé en parallèle du hardware qui venait de plus en plus petit.

Speaker 1 (15:13.336)

Et on avait de plus en plus de possibilités d'un côté software et c'est ça qui faisait que c'était un moment ultra excitant.

Donc la convergence du software puis du hardware ensemble qui faisait que le matériel que j'avais à ma disposition me permettait d'en faire mieux avec plus de précision. en même temps, on avait l'analyse de données ou l'interprétation des données qui pouvaient se faire en parallèle. Puis là justement, mais comme là, je le sens déjà puis je le vois pour les gens qui regardent pas nécessairement la version vidéo, qui écoutent la version audio, c'est du balado. Tu parles de tout ça puis t'es souriant puis on voit que t'es vraiment engagé là-dedans. Mais qu'est-ce qui a fait que t'étais aussi engagé et ça te passionnait? Est-ce que c'est le fait qu'il y avait des...

des irritants que tu avais vus dans ta carrière sportive et tu disais comme ça va régler des problèmes. Moi, je suis juste curieux de savoir qu'est qui fait que tu as décidé de plonger et tu maintiens encore la passion aujourd'hui. Parce que ça, ultimement, c'est ce qui t'a amené à cofonder Bare Mind éventuellement. C'est-à-dire, il a quelque chose qui te drive et qui te dit OK, ça c'est tellement intéressant, il creuser ça. C'est là un peu tard, je voulais pas couper ton élan, j'ai arrêté. Mais est-ce que c'est plus l'optimisation de la performance? Est-ce que c'est la sécurité des a-clettes?

Qu'est-ce qui te chicote pis tu te dis « OK, là, je veux en savoir plus tout le temps à chaque fois.

Je pense que je suis nature extrêmement curieuse. c'est un peu des deux. finalement, cette technologie permet de faire tellement de choses, il faut bien l'utiliser. C'est un peu là où parfois c'est compliqué, c'est que... voit certaines fois des acteurs de maître ou des capteurs de mouvement qui sont utilisés de manière inappropriée et les conclusions de ces études peuvent être plutôt négatives, peuvent devenir une mauvaise pub pour cette technologie. Mais je dis souvent, c'est un peu comme...

Speaker 1 (16:49.902)

tu utilises un marteau avec une vis. Normalement, le marteau c'est un super outil, mais si tu l'utilises avec une vis, ça ne pas. C'est vraiment la même chose, c'est le potentiel est gigantesque, mais il faut l'utiliser de manière correcte et puis surtout, il faut l'utiliser avec des algorithmes appropriés. Pour moi, c'était clairement la capacité de travailler dans le monde du sport. Comme je l'ai dit en introduction, j'ai toujours baigné là-dedans, que ce soit le rugby, le hockey. Je suis à d'une famille qui est fan de sport.

Et cette idée de pouvoir optimiser, d'aller chercher plus loin, d'avoir des données, parce que finalement sans données, fait que... On estime, on peut observer d'autres choses, mais là on pouvait mesurer. Finalement mesurer, il a quelque chose d'assez magique, c'est-à-dire qu'on transmet des choses qu'on observe dans le monde physique, dans le biomécanique, à des valeurs, à des signaux qu'on peut analyser, et puis à partir de ces signaux, on peut changer, on peut améliorer, on peut aller plus loin. D'où ça vient exactement, je ne pas, peut-être que la Suisse en a ses...

aussi ce côté très métrologique, les montres à mesure, peut-être qu'il aussi quelque chose qui va dans cet ordre-là, je ne pas, mais pour moi, c'est une... il y a quelque chose d'extrêmement fascinant de pouvoir comprendre ces choses qu'autrement, tu ne pas vraiment voir.

C'est sûr que la culture a un influence, comme tu viens un peu de le dire, mais aussi ton héritage familial, je comprends bien, comme des patenteux en série de ton père à ton grand-père, mais là on n'est pas là pour faire ton archéologie, mais en tout cas, bref, ton cheminement de ton âme, ton âme généalogie. Donc on n'est pas là pour ça, là, justement, parfait. Mais justement, tu disais, il y des choses qu'on peut mesurer. Tu bagnes dans milieu du sport,

tu as joué, as gravité là-dedans, as étudié plusieurs sports avec différentes choses de technologies comme tu sais, ben, brièvement là, comme tu sais, tu dis, il a des choses qu'on doit mesurer. Est-ce que tu as justement des recommandations ou rapidement des choses que... OK, je suis un coach, je une équipe, on a des accolettes, on devrait absolument mesurer ces choses-là, comme quelque chose qu'on devrait mesurer. Puis tu penses que là, la technologie est rendue vraiment bonne parce que tu disais tantôt, il y a des choses qu'on veut peut-être pas mesurer ou on peut prendre un marteau pour frapper sur un tournevis.

Speaker 2 (18:59.392)

comme ça peut fonctionner, mais c'est un peu boiteux, si je comprends bien l'analogie. Mais là, comme qu'est-ce qu'on devrait mesurer, puis c'est quoi les choses à laquelle on devrait s'attarder selon ce que tu as étudié et selon ce que tu as expérimenté sur le terrain?

Je pense que je peux faire le lien entre les choses sur lesquelles j'ai travaillé pendant ma thèse. J'ai travaillé sur des projets à la fois d'analyse de course, d'analyse de marche sur un projet où on a développé une nouvelle prothèse de pied. Donc là, on est plutôt dans une analyse qui est de l'ordre d'une analyse clinique. Mais moi, comme je dit, voilà, ce que je voyais sur le terrain qui me frustrait le plus, c'était vraiment les commotions. J'en ai moi-même fait une ou deux. J'ai des amis qui en ont fait à répétition.

On discute autour d'une table, des amis qui commencent à avoir des petits problèmes liés aux symptômes qui peuvent se déclarer plus rapidement que ce qu'ils devraient. puis, à l'époque, j'étais aussi président du club de Rugui et j'assistais à la manière dont les gens géraient les commotions. Je voyais comment c'était géré et il y avait un côté extrêmement dérangeant de se dire que finalement, la semaine, je ne travaillais qu'une technologie.

peut apporter une partie des réponses à ce problème-là que je vois le week-end. Et c'est un peu suite aussi à une conférence que j'ai assistée à Calgary, où j'avais vu les prémices de certains travaux qui se faisaient avec des accéléromètres, où à nouveau j'étais un petit peu dans cette salle, puis je voyais ce qui était présenté, je voyais les conclusions, puis je me disais, je me souviens, j'étais cette personne dans la salle qui posait que des questions aux présentateurs, parce que je me disais en fait, il a tellement de potentiel, c'est tellement une belle idée, il y a vraiment une belle approche.

mais il y a des choses qui peuvent être mieux faites. C'était un peu là où je suis rentré de cette conférence, ça correspondait plus ou moins avec la fin de ma thèse, donc j'ai soumis ma thèse et puis j'avais vraiment en tête de me dire ok, je vais lire la littérature, je vais regarder ce qui monte, je vais regarder ce qu'on peut faire mieux et puis je vais écrire des demandes de financement, de projets de recherche pour lancer des études. À la base c'était...

Speaker 1 (21:05.6)

presque même avant de penser à Bear Mind, avant de faire une entreprise, c'était vraiment de dire, je vais continuer à pousser la recherche sur cette question-là, sur mesurer des impacts répétés, mesurer des risques de commotion et qu'est-ce qu'on peut aller chercher de plus grâce à ces capteurs que j'ai utilisés dans ma thèse.

qu'est-ce qui te chicotait justement par rapport à ce qui était un petit peu mal fait, mais qu'est-ce qui te chicotait justement par rapport à l'utilisation des capteurs, des accéléromètes et les impacts répétés, slash les commotions dans le sport? Il avait quelque chose qui te chicotait qui semblait comme que ça ne se faisait pas et tu disais ok, faut en savoir plus, il faut aller plus loin là-dedans.

Exactement. Ce qui m'embêtait, c'est que je trouvais que l'analyse, je peux parler en tout cas de cette conférence là, l'analyse plutôt basée sur l'output des capteurs. C'est-à-dire qu'on allait dire, on voit l'output des capteurs, on lit qu'il a un pic où il a une valeur maximum et on s'arrête là. Et en fait, nous, tout ce qu'on faisait au laboratoire, c'était de dire, on va prendre ces signaux, on va les modifier, on va les baser sur des modèles biomécaniques parce qu'il a des valeurs qui n'ont pas de sens.

Ces capteurs, ont des limites, ils ont des erreurs. Et là, parfois, j'ai l'impression que ce qu'ils lisaient comme une valeur absolue, c'était en fait du bruit du capteur. Donc la conclusion qu'ils disaient, ça marche pas parce que c'est trop bruité. Oui, c'est trop bruité parce que les signaux ne pas corrigés correctement. Donc c'était un peu là où je me disais, on peut faire beaucoup mieux, peut aller plus loin, peut chercher d'autres choses. Donc je suis vraiment ravi de rentrer de cette conférence avec... J'ai encore mon bouquin avec toutes mes notes, je crois.

Toutes les choses où je me disais on peut faire ça, on peut changer ça, on devrait essayer ça.

Speaker 2 (22:42.094)

Et puis justement, qu'est-ce que vous avez trouvé depuis? Puis j'ai l'impression que tu me parlais de la valeur maximale. Bon, là tu me disais que c'était un enjeu de, probablement, de ne pas avoir les bons termes, mais filtrer un peu les données qui sont données là. Mais bon, tu parlais de la valeur maximale, mais tout à l'heure tu me parlais aussi d'impact répété. Fait que moi, ma question, c'est en bout de ligne. Donc, tu allé à la conférence, tu as vu ça, et là les choses ont évolué depuis. Donc là, à quoi tu t'es attardé? Puis qu'est-ce qui a évolué depuis? Puis qu'est-ce que les gens devraient comme...

être conscient parce que là tu me parles beaucoup d'impacts répétés, puis je pense que c'est une chose, si j'ai bien compris, puis corrige-moi si c'est le cas. On attend beaucoup au oui, ok, il les contacts violents, mais il a l'enchaînement puis la répétition des contacts aussi qui peut avoir un enjeu là-dessus. Moi qui est un ancien joueur de football américain slash canadien, peu importe la version, on entend de plus en plus parler justement que les impacts répétés ont un impact pour pas faire un mauvais jeu de mots. Donc justement, qu'est-ce qui a le plus évolué de...

sur le moment que la Calgary est jusqu'à aujourd'hui dans le tracking que vous en faites, que les gens devraient porter attention et que justement vous allez promen à faire.

Il y en a plusieurs. fait, y a clairement le côté... Je pense que une des erreurs qui a pu être fait dans la recherche avant, c'était d'avoir un système qui soit un objectif diagnostique. C'était très noir ou blanc. C'est-à-dire qu'il voulait, grâce à ces capteurs, souvent des accéléromètres, vous venez voir l'accélération de la tête, on voulait être capable de dire, ben, un seuil de 10G, 20G ou 420G, c'est une commotion. Et ça, je pense que c'est...

ça ne marche pas, très franchement, et je pense que la littérature le montre. C'est que juste se baser sur cette valeur-là, y a énormément de variables qui font que dans certains sports, ça va être 80G, pour une joueur, bref, ce pas possible. pour nous, tout ce qu'on a fait, il y avait deux vecteurs. C'était déjà de dire, OK, on va déjà s'assurer que ce qu'on mesure en laboratoire sur des impacteurs, donc là, on a vraiment une machine qui vient frapper un casque où on compare ce qui est mesuré par le casque et...

Speaker 1 (24:46.624)

ce que des capteurs à l'intérieur d'une tête instrumentée peuvent donner. Et on regarde la partie du signal à laquelle on peut faire confiance. C'est-à-dire qu'on sait qu'au début du mouvement, la corrélation entre le mouvement du casque et le mouvement de la tête est très bonne. Par contre, a une réalité qui est que, et tu le sais certainement, les casques ils bougent, donc normalement le mouvement du casque n'est pas forcément celui de la tête. Donc toute la question c'est de dire, OK, à partir de quand est-ce que je peux plus faire confiance au signal ?

Et au moment où je ne plus faire confiance au signal, est-ce qu'il y a d'autres capteurs qui me permettent de récupérer ce signal que j'ai perdu ? Et c'est là où je pense que Bear Mind a été le plus avancé, c'est qu'en fait, au lieu d'uniquement utiliser un accéléromètre, on a ajouté d'autres capteurs, typiquement des gyroscopes, qui viennent nous donner des informations sur les rotations pour améliorer justement les signaux. Pour te donner un exemple, je veux un peu rentrer dans la biomécanique, mais lorsqu'un accéléromètre mesure une accélération,

on va mesurer une accélération linéaire. Mais si la tête bouge, s'il a un mouvement de la tête avec la nuque, on va se retrouver à avoir une accélération tangentielle, une accélération sur trompette. Et ça, c'est quelque chose, en connaissant la rotation, on peut les recréer, on peut les retrouver. Et c'est un peu tout ce travail qui a été fait sur ces dernières années à Bearmind, c'était déjà en laboratoire. Est-ce que si on mesure quelque chose, est-ce qu'on le fait bien ? Ça, c'était pour nous la base. Et puis ensuite, c'est dire bon, maintenant qu'on a ces algorithmes là, on va faire des études sur le terrain.

on va mettre les capteurs sur les casques des joueurs et puis on va faire un projet de recherche qui inclut aussi finalement des valeurs de référence. Et pour nous, les valeurs de référence, c'est est-ce qu'il a commotion, quels sont les types de symptômes, est-ce qu'il a commotion diagnostiquée par le staff médical, mais parfois il a aussi des joueurs qui peuvent te donner des informations sur leurs symptômes. Le staff médical ne va pas forcément dire que c'est une commotion, mais il a tout un spectre.

qu'il a, qu'il peut y avoir entre pas de commotion et commotion, il y a tout un spectre ici au milieu qui pour nous avait de l'importance. Donc ce qu'on a fait, c'est exactement ça. C'est-à-dire qu'on a soumis un projet de recherche, on a travaillé avec plusieurs équipes professionnelles ici en Suisse et tous les joueurs avaient des scans SMRI du samouraï en début de saison, pendant la saison, après la saison. Ils avaient des tests cognitifs, ils avaient des tests cognitifs instrumentés, des tests de marche.

Speaker 1 (27:09.422)

Ils portaient des capteurs tout au long de la saison et nous ça nous permettait de mesurer tous ces impacts répétés et lorsqu'il avait un impact conséquent, voir si cet impact-là avait donné lieu à une commotion ou pas. Donc c'est tout ce travail qu'on a fait et c'est un peu tout cet écosystème qu'on a dû construire pour être capable de faire ça. vois, par exemple, pour le staff médical, ça veut dire qu'il faut une plateforme web où ils peuvent rentrer les symptômes, ils peuvent rentrer les commotions. Pour les joueurs, ça veut dire qu'il faut développer une app.

pour qu'eux-mêmes puissent faire du journaling et puis rentrer les informations sur comment ils se sentent, est-ce qu'ils ont bien dormi ? Parce que dans ces informations-là, c'est des informations proxies, mais c'est quand même une information. Un joueur qui dort pas bien depuis plusieurs matchs, qui a un peu mal à la tête, tu as dit tout à même, as joué le matin où tu as mal à la tête, il en a beaucoup. Donc pour nous, ces informations-là, sont importantes parce que ça nous permet de regarder justement ces impacts répétés.

C'est là où vraiment on veut amener la discussion, c'est de dire aujourd'hui on qu'être fréquemment exposé à des impacts petits, moyens, pas forcément des sévères, tout ça, s'accumule et qu'il a une charge qui associe à tout ça. Pendant plusieurs années, on a travaillé sur des charges plutôt physiologiques. On a travaillé sur le workload avec des capteurs pour éviter les risques de surentraînement. On a défini des modèles pour faire tout ça. Et quand je dis on, c'est la recherche.

Mais finalement, assez peu de personnes s'est posé la question, mais on a assez peu cherché sur c'est quoi les conséquences ? Ça veut dire quoi être constamment exposé à des impacts répétés sur les risques de blessures, sur la diminution de performance ? Et nous, ce qu'on a montré avec notre recherche, c'est que si on prend au hockey sur le glace les cinq joueurs les plus exposés au début du match, on prend les saisons, prend un span de deux semaines, puis on dit qui sont mes joueurs qui ont reçu le plus d'impact à répétition sur ces deux semaines

Mais on sait que les cinq joueurs les plus exposés, correspondent, ce groupe là correspond à 85 % des commotions diagnostiquées. Maintenant, le mécanisme exact qu'il y a derrière, au niveau des neurones, niveau même, on pourrait imaginer l'assimilation d'un morphine du cerveau. y a de la recherche qui se fait, il en a beaucoup. On ne pas exactement ce qui se passe. Il plusieurs universités qui proposent plus différents modèles, mais il a quelque chose qui se passe. C'est vraiment ça le message pour nous, c'est, ces impacts là,

Speaker 1 (29:36.494)

qui, sans capteur, on ne peut pas voir, eh bien maintenant on est capable de les mesurer, on est capable de les prendre en compte. Et finalement, ce qu'on peut voir parfois sur le terrain, c'est que ça peut être vu comme quelque chose de contraignant. Tu dis « ah ben voilà, mon joueur ne veut pas pouvoir jouer, etc. » Mais en réalité, c'est une opportunité. C'est une opportunité pour les clubs de se dire « en fait, c'est quelque chose que je peux venir optimiser ». Peut-être que mon joueur qui a pris beaucoup la tête, sa capacité à prendre des décisions rapidement,

sa vision périphérique, est peut-être moins bonne, sa temps réaction est peut-être moins bonne. Je n'ai pas un intérêt de moi, même d'un point de vue compétitif, à ce qu'il joue, à ce qu'il elle joue. Et en fait, c'est ça qu'on amène, c'est cette capacité à désirer tout ça. Je suis peut-être parti un peu loin, mais c'est un peu le message qu'on a, c'est oui, il regarder les gros impacts, oui, il regarder les commotions, mais c'est extrêmement important de considérer tous les impacts à répétition, le volume.

que nous on appelle le Brain Load, tout ce volume là auquel les joueurs sont exposés.

Mais en fait, t'es pas parti très loin, t'as fait la jump à ma place, t'es allé directement où est-ce que je voulais aller après la dernière question que je t'ai posée, qui je me rappelle même plus c'est quoi la question que j'ai posée, fait good job pour ça. Puis si tu me permets, je vais peut-être revenir en arrière pour déconstruire quelques éléments qui sont à mes yeux, comme très important de bien comprendre. Premièrement, t'as mentionné que si les cinq joueurs les plus exposés donnaient 85 % des commotions.

C'était peut-être pas le mot de données au milieu, mais les deux expressions, je pense qu'ils sont exactes. Moi, ce qu'on doit définir, c'est ce que tu veux dire par les cinq joueurs les plus exposés. On parle de ça. Je pense pas que c'est ça, mais je donner des exemples pour voir un peu la question. C'est-tu les joueurs qui ont le plus de temps de glace? C'est-tu les joueurs qui ont le plus de contact? Qu'est-ce que tu veux dire par les cinq joueurs les plus exposés?

Speaker 1 (31:28.958)

Ce qu'on entend par les joueurs les plus exposés, c'est qu'on va prendre tous les impacts, donc les petits, les moyens et les plus sévères. Pour chaque impact, on a un score de sévérité qu'on a défini avec notre base de données. Et puis lorsqu'on accumule, c'est vraiment une somme, une somme où on prend en compte forcément la valeur de cette sévérité. Et si on prend en compte toute cette somme-là, ça, ça nous permet de faire un ranking dans l'équipe, de dire qui est la personne qui a eu le plus d'impact à la tête.

et en prenant en compte la sévérité. Et si on prend les cinq les plus exposés, les cinq aux l'accumulation la plus élevée, bien ce qu'on a vu, c'est que sur les trois dernières années, 85 % des commotions qui ont été diagnostiquées par le staff médical, 85 % de ces commotions sont arrivées sur ces joueurs qui au début du match étaient dans le top 5. Donc, c'est un peu une manière de montrer qu'il a un phénomène qui se passe et qu'il faut prendre en compte.

parce que ces jours-là sont plus à risque.

Donc on donne un score qui n'est pas arbitraire, qui est mesuré, mais on donne un score, puis moi je vais donner un exemple arbitraire, un score de 1, de 2, de 3, et puis là on additionne le nombre de hits, pas le nombre de hits, mais le nombre de scores pour chaque impact qui était là. Et avant le match, on a un ranking de tous nos joueurs. Le top 5 a plus de chances d'être en commotion. Ça, l'amène avec un dicton. Il y souvent des entraîneurs, plus dans le NFL, qui vont dire, si tu peux me dire...

le jeu d'avant qu'un joueur à laisse blesser sur le prochain jeu, je pense au football américain, c'est Bill Belichick qui disait souvent ça, je le retirerais du terrain avant ça. Je sais que toi ce que tu dis, c'est pas de retirer automatiquement le joueur, mais moi ce que je trouve intéressant là-dedans, c'est que tu peux te permettre de faire un tracking. Puis un peu t'as parlé de charge cognitive, de brain load qu'on peut traduire en français avec la charge cognitive. Moi c'est quelque chose que je parle régulièrement à mes entraîneurs depuis, je vais te dire, des années en fait. Première conversation que j'ai avec un coach par rapport à ça, ça devait être 2017-2018. J'en disais, tu

Speaker 2 (33:25.632)

Oui, il y a la charge physique, et ça je sais que toi tu le sais, mais je pars plus dans ma réflexion par rapport au coach. C'est de dire, bien oui, il la charge physique, mais tout le système de jeu que tu implantes, ben là, ça nous en compte avec l'universitaire, tout le reste, ça a un impact. Donc la charge cognitive, donc le brain load, le mental load, a un impact aussi sur la performance, parce que ce n'est pas vrai que la performance sportive, est seulement la physique. Clairement que le physique est important dans un sport comme l'aclétisme. La charge physique, c'est ce qu'il de plus important, mais quand on arrive dans un sport technique ou tactique,

qu'on parle de football, qu'on parle de rugby, qu'on parle de hockey, qu'on parle de basketball, qu'on parle de soccer, bien, le physique doit marcher avec le mental parce que la quantité de prises de décisions qui sont à prendre dans ces sports-là, elle est incroyable. Mais là, tu as amené justement le côté de charge cognitive, brain load. Est-ce que c'est quelque chose que vous pouvez suivre? Puis justement, est-ce que les impacts répétés, bien, tu peux transférer ça en charge cognitive justement?

Speaker 1 (34:22.797)

C'est exactement ce qu'on fait à travers nos projets de recherche. C'est-à-dire qu'on mesure toute cette information, on est capable de les donner. Après, aujourd'hui, ce sur quoi on se concentre, c'est les risques de commotion. on est en train de regarder aussi quel est l'effet de ce groupe le plus exposé, quel est l'effet sur les performances. Quel est l'effet sur les performances du joueur, quel est l'effet sur d'autres capacités que le joueur a. Et c'est souvent ce qu'on dit finalement, c'est un peu redire ce que tu viens de dire, mais tout part du cerveau. Pour nous, c'est vraiment ce point de vue, c'est de dire...

toute la performance, oui, elle est physique, mais si ton cerveau n'est pas capable d'avoir des réactions rapides, de prendre des bonnes décisions, je veux dire, tu peux être en forme physiquement, si la tête n'est pas là, les performances ne pas là. Et je trouve que finalement, c'est quelque chose qui me manque aujourd'hui, de dire, on voit la performance où on essaie d'optimiser la nutrition, on essaie d'optimiser les capacités physiologiques, on essaie d'optimiser le sommeil. Et finalement, on n'est pas en train de se dire combien on serait capable d'optimiser.

si on s'attaquait à l'exposition aux impacts répétés. ce qui est intéressant, c'est qu'il y a des études maintenant dans le rugby qui commencent à sortir où là ils utilisent des protégeants instrumentés, qui est une technologie similaire, où ils sont capables de montrer que la perception des joueurs sur la charge d'entraînement, ils ont tendance à percevoir un entraînement comme étant plus difficile lorsqu'ils ont eu beaucoup d'impact. Et là, c'est même pas la charge, la quantité de kilomètres parcourus, etc. C'est vraiment

combien d'impacts ils ont pris, ils en prennent, plus ont l'impression que la charge a élevé. Donc c'est aussi dire, c'est lié tout ça. C'est lié et peut-être qu'il nous manque une partie du puzzle et cette partie du puzzle qui nous manque, surtout pour l'espoir de contact et la réptition, c'est de prendre en compte ces impacts-là.

Tout à fait. Et ça, ça m'amène à un autre point. Donc, si on ajoute à ça comme la perception des joueurs sur la demande d'un entraînement est reliée au nombre d'impacts, comme tu l'as mentionné. Mais moi, peux rajouter à ça aussi qu'il d'autres études qui démontrent que la perception de la difficulté d'un entraînement par les entraîneurs, que, mettons, les entraîneurs perçoivent l'entraînement à être un 6 sur 10. Ben, les joueurs, en réalité, ils perçoivent ça être un 7 sur 10. C'est toujours un point plus élevé. Après combien de temps peut-on se dire qu'on est excellent en dessin?

Speaker 2 (36:37.294)

en cuisine ou en sport. Comme vous le savez très bien, prend au moins 10 ans à se former et à se perfectionner pour devenir un expert ou une experte. C'est pourquoi je fais affaire avec Mador Amel quand il est question de décision financière. Mador Amel, c'est un cabinet d'assurance avec permis en fond commun de placement auprès d'Investia Services Financiers. Leur équipe a accompagné des centaines de personnes et gens à 170 millions de dollars en investissement pour des particuliers et des organisations depuis 2000.

Par exemple, ils travaillent les diges en entreprise, des médecins et diverses organisations de partout au Canada grâce à leur licence de pratique dans plusieurs provinces. Mais à mon avis, ce n'est pas juste leur expérience pour vrai qui les rend excellent, c'est aussi le fait qu'ils agissent comme des coachs financiers. Depuis 2011, j'ai vu cette expertise-là à l'oeuvre pour ma propre famille honnêtement. Grâce à leur approche, on a pu acheter notre maison idéale en 2019, réaliser un projet d'aménagement majeur en 2022 tout en préparant solidement notre fonds de retraite.

Mais au-delà des résultats, plus grande valeur, je le disais, c'est comme être un coach, c'est le conseil et l'accompagnement dans la prise de décision. Comme un coach, il t'empêche de commettre des erreurs, qu'en soit gérer tes émotions dans le feu de l'action, que ce soit quand ta vie a change ou qu'il y a des fluctuations sur les marchés. Personnellement, ce que j'apprécie particulièrement, c'est qu'ils investissent vraiment pour les personnes avec qui ils travaillent. Leur slogan, c'est d'être des conseillers de vraie vie et je peux vous dire que c'est le cas. Prenez pas juste des clients,

pour prendre des clients. Ils te prennent quand tu es rendu là dans ta vie et qu'ils peuvent vraiment t'aider en faisant des analyses honnêtes de tes décisions financières. Alors que tu veux acheter une maison, payer les études de tes enfants, cocturer ton fonds de retraite comme travailleur indépendant ou travailleur à contrat, investir pour ton organisation, je t'invite à prendre ton premier rendez-vous gratuitement via le madoramal.com et mentionner Coach Frank. Quand on magasine de l'équipement de fitness, on fait souvent face aux mêmes dilemmes. Soit c'est

abordable mais c'est pas très solide ou fiable soit c'est de qualité mais ça coûte une fortune c'est exactement le défi que je vivais quand j'étais co-propriétaire d'un centre d'entraînement au raclette c'est à cette époque que j'ai connu feo.ca fitness l'entrepôt de l'Outaouais depuis près de 30 ans ils ont trouvé la formule parfaite. Pour compliquer, pour venir de l'équipement de qualité à prix abordable c'est pas trop demandé c'est exactement ce qu'ils font

Speaker 2 (39:02.062)

ils peuvent répondre à tous les besoins en équipement parce qu'ils opèrent avec une division commerciale et une division résidentielle, offrant ainsi une gamme complète d'équipements de cardio, de musculation, de réhabilitation, de yoga, de pilates, de boxe, de MMI et de supplément nutritionnel en veux-tu, en veux-là. Donc en 2017, en tant qu'ancien joueur de football, qui se respecte, voulait m'acheter justement un rack-a-squat pour mon entraînement à la maison. Mes critères étaient clairs. fallait que ce soit stable quand il y avait 300 livres à bord, puis que ça commence pas à shaker de partout.

puis que ce soit durable, à un prix qui fait du sens. bien, le RAC que l'équipe de feo.ca m'a recommandé répond encore parfaitement à ces critères-là aujourd'hui, huit ans plus tard. C'est encore mon équipement de prédilection dans mon sous-sol. Un RAC, une barbelle, de la fonte. On n'a pas besoin de plus que ça dans l'hôpital. D'ailleurs, leur expertise parle d'elle-même avec des partenariats établis avec la Défense nationale, 25 écoles et universités, plus de 30 hôpitaux et des dizaines d'organisations gouvernementales qui ont tous choisi

FEO pour leurs besoins d'équipement. Cette confiance-là par plusieurs institutions confirme à mes yeux qu'ils offrent vraiment le meilleur rapport qui a été pris sur le marché. Feo.ca reconnaît aussi l'importance des premiers répondants en leur offrant des rabais spéciaux. Donc si ça vous concerne, allez-y. Pour toutes les autres personnes, visitez Feo.ca et utilisez le code promo COACHE pour profiter de 10 % de rabais sur tous leurs équipements. Les produits en liquidation sont exclus de cette promotion.

Donc là tu me parlais aussi, si je reviens en arrière de l'étude avec, me trompe pas, a comme bon, vous avez suivi une centaine de joueurs de hockey en Suisse, tu me parlais des cinq joueurs les plus exposés, 85 % des commotions. Est-ce qu'il a d'autres choses qui ressortissent justement, qu'est-ce qui ressortit un peu de cette étude-là autre que ça?

Il a ressorti pas mal de choses. pense qu'une des choses qui est aussi très claire, c'est que c'est très difficile pour le staff médical qui est là pendant le match de voir toutes les commotions. Et pour plein de raisons valides, finalement, ils ont beaucoup de choses à faire. Ils peuvent être en train de soigner un joueur et puis peut y avoir un autre impact de côté de la glace qu'ils ne pas. Mais ce qu'on a observé, c'est qu'aujourd'hui, quasiment 71 % des commotions ont été diagnostiquées. Le joueur a continué la partie. Le joueur a fini le match.

Speaker 1 (41:22.222)

qu'il n'a pas forcément été enlevé tout de suite. Alors qu'on sait qu'il peut y avoir des conséquences avec un deuxième impact qui peut être très grave. Et d'où l'importance d'aider le staff à ce moment-là pour lui fournir de plus d'informations et puis lui dire, attention, là il a un impact, tu l'as peut-être pas vu, mais c'est un impact suffisamment sévère pour que ça mérite ton attention. Donc ça, c'était déjà aussi quelque chose qui était intéressant pour nous, non seulement ce n'est pas les impacts les plus spectaculaires qui donnent lieu à des commotions, du coup très difficile de voir. Ça peut être juste un coup au niveau de...

au niveau de la mâchoire qui donne une grande rotation de la tête et puis ça peut donner une commotion, ce qui rend très difficile à voir. En plus de ça, le staff médical a plein de choses à faire. Ils sont pas forcément toujours beaucoup sur le banc et parfois, là, il manque ces événements-là. Ça pour nous, c'était déjà assez intéressant parce qu'après on s'est dit, comment on peut les aider ? Comment on peut faire grâce aux mesures qu'on a pour les aider, pour leur fournir des informations à ce moment-là pendant le match ? Donc ça, c'est une première chose.

Et puis l'autre chose, c'est assez intéressant parce que là c'est d'où je viens au laboratoire, c'est que le laboratoire où j'ai fait ma thèse, comme je disais au début, a beaucoup travaillé sur l'analyse de marche, l'équilibre, etc. Et puis pendant pas mal d'années, ils ont travaillé sur le développement d'algorithmes pour faire l'analyse d'un test qui s'appelle le double test de double th, qui fait vient faire une tâche motrice, en l'occurrence marcher ou être en équilibre, et une tâche cognitive.

une fois de manière séparée, ensuite on les fait ensemble. Lorsqu'on les fait ensemble, normalement quand le cerveau va bien, on peut le faire. Par contre, quand le cerveau fonctionne un peu moins bien, comme le cas d'une commotion, c'est là où fait on est obligé de donner une priorité. C'est-à-dire qu'on va se concentrer sur la tâche cognitive et du coup la tâche motrice va être un peu moins bonne. Ce temps on va se concentrer sur la tâche motrice et la tâche cognitive va être moins bonne. Et quand on a commencé le projet, il y avait ces algorithmes.

pour être étudié, ces personnes âgées, etc. Puis on s'est dit, pourquoi pas essayer de voir ce que ça va donner sur la commotion. Donc ce qu'on a fait, et ça a pris pas mal de temps logistique, c'est qu'à chaque fois qu'il avait une commotion, quelqu'un de l'équipe de recherche allait, sous 48 heures, faire un test de double tâche. On en avait fait un en début de saison, donc on a fait plusieurs baseline. Puis on retournait lorsqu'il avait une commotion, après 48 heures, jusqu'à ce que le joueur soit prêt à retourner au jeu tous les deux jours, trois jours, etc.

Speaker 1 (43:46.092)

pour vraiment construire cette base de données et puis voir quels sont les paramètres, s'il y en a, quels sont ceux dans la marche, dans l'équilibre, dans le test cognitif, qui sont sensibles à la commotion. Donc là aujourd'hui, a quasiment 800 tests qu'on a faits qui nous permettent de créer des modèles. Alors au départ, c'est un modèle pour une population générique parce qu'on a surtout travaillé avec des hommes adultes professionnels. De plus en plus, on a la chance de collecter des données dans des projets de recherche.

avec des joueuses de hockey sur glace qui nous permet de voir si les mécanismes sont différents. Et puis, depuis cette année, on a des projets de recherche sur des populations plus jeunes qui vont jusqu'à 14 ans, 13, 14 ans où là, peut voir, est-ce que le test cognitif qu'on fait est toujours adapté à cette population ? Est-ce que ça marche, est-ce ça marche pas, etc. Donc, c'était assez chouette pour moi, finalement, de pouvoir retourner en quelque sorte au début de ce que le laboratoire faisait, l'analyse de marche.

et puis d'amener cette dimension-là d'ascrématalisation d'un test qui n'était pas jusqu'à ce que finalement on ait cette étude. Donc vraiment, la manière très concrète dans sa marche, c'est que le même capteur qui sur le casque, on vient de le placer sur le bas du dos le plus proche possible. Pourquoi le bas du dos ? C'est pour être le plus proche possible du centre de masse. Et puis on demande aux gens de faire une tâche de marche pendant une minute. marchent pendant une minute. On leur demande de tenir en équilibre. Alors maintenant, on est en tandem. Et puis pendant une minute, ils font une tâche cognitive qui est là de

de compter en soustrayant 3 le plus vite possible. C'est un exemple, va dire tu vas compter à partir de 100, puis ils vont nous dire dans le 7, dans le 4, dans le T1, etc. Ils font ça de manière simple, toute seule, puis ensuite on va leur dire, bah maintenant tu vas marcher et compter. Ou maintenant tu vas être en équilibre et compter. Et les capteurs vont analyser est-ce qu'ils marchent bien, est-ce qu'ils sont bien en équilibre, de manière très fine, des choses qui sont impossibles de voir lorsque c'est un clinicien qui regarde, bon il marche pas bien, bon il est pas en équilibre. Là on est capable de voir des petites variations.

Et en plus de ça, on est capable d'analyser la tâche cognitive avec tout ça. ça, c'est le terrain des outcomes et aujourd'hui, on a publié les résultats, que ce soit les résultats du terrain, mais aussi les résultats double tâche, pour montrer quels sont les paramètres qui sont les plus sensibles à la commotion.

Speaker 2 (45:59.8)

Oui, puis ça, justement, c'est quelque chose que je révisais ce matin. Donc, c'est publié dans un journal reconnu scientifiquement, donc qui a été révisé par les parents. Puis ça, pour moi, je trouve ça riche parce que là, t'es dans l'entrepreneuriat, puis oui, vous travaillez à construire un produit qui va répondre à un problème dans le monde du sport, mais en même temps, vous avez la validation scientifique qui va ensemble par rapport, du moins, à l'analyse de la double tâche. Puis ça, c'est intéressant parce que, bon, bien, on le voit... Bref, je trouve ça juste...

intéressant en soi. Et là, tu me parlais des joueuses, tu me parlais des jeunes. Je ne pas si tu as la réponse. Je n'avais pas prévu cette question-là, mais je le faire quand même. Ça te fait bien à l'aise de me dire comme, regarde, on n'a pas la réponse. Mais est-ce que vous commencez déjà à voir des différences, entre les joueurs adultes, les joueuses adultes et les jeunes? Vous êtes rendu jusqu'à 13, 14 ans, j'ai bien compris, de talent.

Pour les jeunes, c'est quelque chose qui a commencé cette année. Ce qu'on s'est rendu compte, c'est qu'il y avait premièrement une nécessité de peut-être expliquer un petit peu plus longtemps le test et d'y rassurer. Est-ce que c'est parce qu'ils sont dans les années où ils sont encore à l'école et qu'ils ont l'impression que le fait de compter, ce sont des thèses de maths et que ça leur rappelle des mauvais souvenirs, peut-être. Mais on voit qu'ils... Jusqu'à 13 ans, va. En dessous, même, j'irais déjà partir de 13 ans, on sent que pour certains, c'est compliqué.

Donc est-ce qu'il faut adapter le test ? Est-ce qu'il faut qu'à partir d'un certain âge, au lieu de leur demander de compter, on peut leur dire, ben cite moi tous les mots auxquels tu arrives à penser qui commencent par la lettre A. Donc ça serait peut-être une tâche cognitive un petit peu plus légère, mais qui quand même permettrait de faire le test. Et ce qui est important avec ce test, c'est de s'assurer que ce qu'on vient mesurer, ce pas la difficulté de faire la tâche cognitive, mais c'est la capacité de faire deux tâches en même temps. Donc si une des tâches est trop difficile, finalement, c'est ça qu'on vient mesurer et pas...

pas la nuance entre la tâche simple et la double tâche. Maintenant pour les jouesses féminines, c'est quelque chose qu'on a depuis deux ans maintenant. Malheureusement, c'est la réalité du hockey, c'est un petit peu plus difficile de trouver des équipes féminines que des équipes masculines. Je n'ai pas encore de réponse. On sait par contre dans la littérature que le mécanisme de dungotage peut être un peu différent chez les fans que chez les hommes. Donc là, on essaie de rester très humble encore sur ce qu'on est capable de dire. On est encore vraiment dans une phase de collecte de données.

Speaker 1 (48:19.776)

De plus en plus, dans les cas sévères de commotion, on voit que nos modèles fonctionnent quand bien. Donc le modèle d'utilisation chez les hommes fonctionne bien. Par contre, la grande question, c'est maintenant pour le retour au jeu, ce des variations qui sont plus subtiles. Est-ce qu'on est encore juste ou pas ? C'est à peu près où on n'a rien aujourd'hui.

Donc moi ce que j'entends là-dedans, c'est qu'il a encore du travail à faire particulièrement chez les jeunes pour bien calibrer le test, si je peux utiliser le terme calibrer. Pour les joueuses, il semble avoir cette différence, encore du travail à faire. Alors ce que je retiens, c'est l'importance de mettre un capteur quand on fait le test de doubletage. Je peux juste le faire à l'œil parce qu'il peut y des subtilités. C'est là que je trouve ça intéressant. Puis là, je viens de voir finalement le lien entre la thèse de doctorat et justement le test, c'est que tu as utilisé les patrons de marche, les...

le mouvement des pieds ou peu importe en tant doctorat et là on voit vraiment le lien entre les deux. Une dernière question avant que je parle plus de Bear Mind en soi, mais tu disais tout à l'heure que c'est important de mesurer, de prendre en compte les impacts répétés. Je pense que tu l'as brièvement mentionné tout à l'heure, mais pour moi c'est important qu'on le nomme parce que comme tu le sais très bien, j'ai à coeur les coachs, j'ai à coeur la gestion des a-clettes, plus dans volet de gestion justement, comme pourquoi c'est particulièrement important de le mesurer.

puis de faire un suivi de ça, puis de prendre en compte les impacts répétés.

Ça revient un peu à ce que je disais avant, finalement, on sait que déjà rien que les impacts sévères, on ne voit pas forcément sur la glace. Donc demander à un coach de voir des petits impacts et des moyers impacts, c'est quasiment impossible, c'est voir même complètement impossible. Et c'est assez intéressant parce que souvent on nous dit, mais moi, les joueurs les plus exposés de mon équipe, je peux te dire qui c'est. Et souvent on leur dit, ok, dites nous. Et je crois que je jamais eu un cas où en effet, ça marchait ou ça correspondait à ce que nous on mesurait. Parce que souvent, on s'imagine aussi, on se dit, bon ben.

Speaker 1 (50:08.078)

Les joueurs un peu plus solides, ceux qui vont donner des impacts, ce seront eux qui seront les plus exposés. Ou ce sont ceux qui jouent plus. Ce pas forcément le cas. En fait, on voit que l'athlète qui va donner un impact, lorsqu'il donne son impact, il est prêt. Donc il a une préactivation musculaire au niveau de la nuque. Et la masse qu'il amène dans l'impact, c'est la masse de tout le corps. Les pires impacts, c'est ceux souvent que les joueurs ne pas arriver, que ce soit un peu caché.

où là on a une grosse rotation de la tête, où finalement toute l'énergie est absorbée par la tête. C'est un peu ça qu'on amène, c'est dire, en fait, ces gros impacts, même parfois les spectaculaires où t'as les cannes qui volent, c'est clairement pas ceux où on observe les temps les plus dangereux. Et donc, si on reste à une observation comme ça, ça marchera pas. Il faut aller plus loin. Donc c'est pour ça qu'il faut le mesurer. C'est vraiment cette maitriter, mesurer le, prenez-le en compte et surtout, soyez proactif. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,

Grâce à ces données, on est capable de au lieu d'attendre la commotion et puis de dire, OK, maintenant on va mettre en place le meilleur protocole possible pour que l'athlète puisse retourner au jeu le plus rapidement possible, on est capable d'être proactif et puis de dire, ça, c'est mes athlètes les plus aris. Avec eux, ça va pas dire qu'ils vont pas jouer le prochain match, mais avec eux, cette semaine, pendant que les autres vont avoir des impacts, ils vont travailler la technique. Et c'est des choses très simples où ils vont porter un maillot d'une couleur différente parce qu'il faut pas les frapper.

Tout ça, c'est tout des petites choses qui permettent déjà de réduire cette quantité de charges positives.

Puis ça revient à la gestion de la charge de travail. Tu on parle de la modulation de la charge de travail. Puis là, je sais que c'est un concept qui est débattu dans l'illiterature. Je ne pas débattre de ça nécessairement aujourd'hui, mais il y a des ratios qui ont été établis sur la distance à court sapis. Fait qu'on va parler des fois du 1.2, du 0.8. Et donc, si tu as augmenté de plus de 20 % ta charge chronique, bien là, ça peut augmenter les risques de blessure. Peu importe le débat sur est-ce que c'est 20 %, 50 % ou 10 %, on y reviendra. Mais est-ce que ça devient...

Speaker 2 (52:07.214)

Et puis moi, ce je trouve qui est crucial dans la gestion de la charge de travail physique, et ce que tu viens de dire là, c'est qu'en boulelingue, ça fait partie des choses qu'on doit comptabiliser dans la gestion de la charge de travail. Fait que oui, c'est le côté de la distance que tu as parcourue, peut-être si on est au... Je sais qu'aux soccer, ils vont utiliser la distance parcourue, au football, vont plus utiliser un peu plus les accélérations, au baseball, ça va être lancé. Il a moins de commotion bien entendu au baseball, même si il en a. Mais le point avec ça, c'est que ça, c'est une autre variable qu'on doit mettre à l'intérieur. C'est-à-dire, hey...

comme la gestion des impacts, fait partie de la charge de travail du load management qu'on entend si bien parler dans la NBA. Puis l'exemple que tu donnes là, par rapport au dire « Nomme-moi les joueurs que tu penses qui sont le plus exposés », en bouling, c'est le biais de l'attention. Ça renvoie à ce que Joel Guérette nous mentionnait dans l'épisode 125, où est-ce qu'il a plein de biais qui sont présents, puis c'est le biais de « On pense que les personnes qui sont les exposées, c'est les personnes à qui on donne notre attention. » bouling, ça, juste le biais de l'attention. Puis moi, tant qu'ancien joueur de football, donc longue histoire courte,

J'ai joué en offensive tout mon secondaire, rendu au cégep et à l'université, j'ai joué en défensive. Et ce que tu disais là, ça me parle tellement parce que les gens regardent un match, tu as un match, des fois les gens me revolent des heures et tu entends le « paouf » d'un plaqué. « Ah mon Dieu, ça a dû se faire mal! » Et moi, tu t'attends à leur dire « Pas tant, non. » Souvent, le hit » qu'on voit spectaculaire, ça fait pas tant mal. Et moi, j'en ai reçu, mon avis, de prendre une pause en plein milieu du trafic, de se faire frapper dedans, et j'en ai donné quelques-uns, même si n'étais pas le joueur le plus violent.

j'avais d'autres qualités au football. Mais le point avec ça, c'est justement ce que tu dis. Ce qui est perçu comme étant violent et sec est souvent pas le hit qui fait le plus mal parce que tu le sais quand ça s'en vient, les joueurs sont prêts, on est des pros, on a pratiqué, on pratique comme tu disais tout l'heure, cinq fois semaine avec un match, par exemple. Mais en réalité, c'est les coups qui sont les plus sournois. C'est ceux-là, probablement que c'est là que les capteurs deviennent utiles parce que c'est ceux-là qu'on a de la misère à capter pour pas faire un mauvais jeu de mots. suis un papa, j'ai le droit.

Tu sais, comme devoir, c'est de se faire... Tant de choses là. Puis ça, c'est crucial. Puis ça, je trouve ça super intéressant.

Speaker 1 (54:07.246)

Mais ce que tu dis, c'est très juste. C'est exactement ce biais-là où on essaye aussi d'éduquer en disant, écoutez, on montre des vidéos, on dit bon, ben, cet impact-là est impressionnant, mais pas de commotion. Au moment des impacts impressionnants, on dit pas de commotion. Puis ensuite, on montre un impact où fait, personne n'a vu. La commotion la plus longue qu'on a observée dans le projet de recherche, qui était quasiment trois mois et demi pour que le joueur puisse revenir au jeu, personne n'a vu au moment du match. Et nous, quand on regarde nos données, c'est une rotation de la tête à une vitesse.

quasiment un outlier dans nos données et c'est la commotion qui a duré plus long. Donc c'est aussi une manière de dire, c'est un système qui là pour vous aider. On n'est pas là, on va pas vous dire commotion par commotion, on n'est pas là pour remplacer les médecins, pas du tout. Il faut être réaliste, il y a une limite dans ce qu'on peut voir et il a un biais. L'exemple que tu viens de donner avec le baseball, c'est super intéressant parce que le pitch count finalement, ils avaient énormément de problèmes d'épaule, de coudes au baseball pour les lanceurs.

il avait une charge sur eux qui était trop élevée. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? mis un piche-count. Peut-être qu'un jour, il va falloir avoir quelque chose qui dit voilà, il une exposition au maximum parce que ces impactes de créativité, ils ont des conséquences. Ils créent le micro-traumatisme. Ils ont des conséquences sans même rentrer dans leur cherche qui est aujourd'hui avec la CITI, etc. sur les maladies neurodéminatives à plus long terme. Mais on le sait que tout ça, c'est...

Et encore récemment, une étude qui est sortie dans Nature sur des groupes contrôle, un groupe qui a été hautement exposé, puis un groupe où Citi a été diagnostiqué. Il a un moment où on peut faire l'autruche pendant encore quelques temps, mais de plus en plus, sa recherche, elle est là. Il a de plus en plus de groupes qui font de super travaux à ce niveau-là. Donc c'est comment on gère ce problème. C'est vraiment ça la question. Est-ce qu'on continue de fermer les yeux ?

où est-ce qu'on se dit bon, il a la technologie et qu'on peut faire mieux. Finalement, je trouve ça absurde de dire qu'en 2025, il des gens qui réfléchissent à aller sur Mars, il des voitures qui conduisent toutes seules, mais on s'occupe toujours des commotions de la même manière. Comment tu sens et qu'est-ce que tu as mangé à midi ? C'est absurde. c'est vraiment ce qu'on essaie de changer.

Speaker 2 (56:22.766)

Ce qui m'encourage, c'est que d'emblée, les milieux, il quand eu une évolution, mais c'est vrai qu'il encore certains milieux que ça peut être un peu à retardement. Et ce que tu viens de dire là avec le pitch count, ça me fait penser peut-être qu'on devrait instaurer un hit count. Juste faire le tracking à la base, puis ça, ça me donne quelques idées dans la gestion de la charge de travail, de penser à ça avec les entraîneurs. Fait que là, tu me parles de tout ça, des études, puis juste pour bien contextualiser, comme on ne s'est pas rassemblé aujourd'hui pour parler que de ça, mais je veux quand même en parler. Donc, comment est-ce que Bear Mind, la compagnie dont t'es le CEO, comment est-ce que...

vous aidez justement à résoudre le problème, comment est-ce que vous venez intervenir dans les équipes ou dans les organisations sportives?

C'est marrant parce que c'est quelque chose qui s'est fait de manière assez graduelle. C'est très lié à nos projets de recherche finalement. Ce que sont nos produits aujourd'hui, c'est vraiment lié à ce qu'on a observé, dans ce qu'on était sur le terrain et puis qu'on voyait des manques. Et à nouveau, peut-être que ça revient à cette information un peu particulière, mais à cette volonté d'être toujours sur le terrain et de dire, est-ce c'est utile, est-ce c'est pas utile, etc. Donc dans les grandes lignes, ce qu'on fait, c'est que...

Aujourd'hui, on a la capacité de signaler en live pendant le match au staff médical lorsqu'il des impacts qui sont sévères, où le risque de commotion est relativement élevé. Mais on ne pas biaiser leur diagnostic. On ne pas leur dire 80 % de chance de commotion, etc. Parce que dans ce cas-là, on peut les mettre dans des situations compliquées. La seule chose qu'on vient faire, c'est qu'on va dire, eh, tu n'as peut-être pas vu l'impact qui était là-bas. Mais selon nous et selon les impacts similaires qu'on a déjà observés, il y a quand même une probabilité assez élevée.

ça donne mieux une commotion. l'idée c'est de dire est-ce qu'on donne tous tous tous les impacts ? Dans ce cas là tu as 50 alertes par match donc ça sert à peu près à rien ça devient du bruit. Donc où est-ce qu'on trouve le seuil qui fait qu'on n'a pas trop d'alertes mais qu'on couvre quand même la plupart des événements d'enjeu et le seuil qu'on a trouvé aujourd'hui c'est qu'en moyenne on a deux à trois alertes par match et on sait qu'avec ça on est capable d'envoyer une alerte pour 87 % des commotions qui ont été diagnostiquées. À nouveau c'est pas un diagnostic.

Speaker 1 (58:26.222)

Mais on sait quand même que dans 87 % des cas, notre système a envoyé une alerte et a dit, et cet impact là, ça vaut la peine que tu jettes un nœud. Donc ça, c'est la partie en live pendant le match. Puis ensuite, il y a tout un dashboard, toute une plateforme web où là, on leur donne toutes les informations sur les impacts. Pour chacun des impacts, qu'ils soient petits ou modérés, ils peuvent avoir la biomécanique, comment la tête a bougé. Et puis utiliser ces informations pour des choses parfois autres que l'accommodation, dire bon, il a mal à la nuque.

Je vais voir comment la tête a bougé pour mieux comprendre et être capable de comparer l'exposition des joueurs. Donc, c'est le graphe sur qui sont les joueurs les plus à risque. Tout ça, c'est donné sur cette plateforme. Et ça, ça leur permet d'être proactifs. Elle permet de non seulement avoir une conversation avec les joueurs, de dire, cet impact là, en effet, c'est un impact sévère. On va regarder, on va faire attention et être plus attentif si jamais il a des symptômes qui viennent se déclarer. Et à nouveau, c'est ce que je disais avant.

Si t'es un joueur qui arrive le lendemain dans match, et tu dis « ah ouais, j'ai pas bien dormi, un petit peu mal à la tête », et que tu vois dans les données, parce que t'as reçu des informations qui te « ah ces joueurs-là, il a une exposition qui élevée, mais en plus hier il a pris un gros impact », tu seras plus susceptible à regarder « lui je vais avoir un petit peu plus d'attention sur ce joueur-là, je vais être un peu plus fin ». Et c'est vraiment là où on aide le staff médical. Et la troisième chose, c'est le test cognitif, finalement ce test de double tâche.

Avant, c'est nous qui allions faire les tests. Aujourd'hui, on a mis ça sur une app, donc une app que le staff médical peut avoir, où ils peuvent faire le test eux-mêmes. Donc ils font le test de match, ça les guide, c'est tout enregistré et toutes ces données sont en soi et chez nous. Nous, on analyse et puis à partir de là, on est capable de dire par rapport à la baseline qui était faite en début de saison, on voit que la capacité à faire ce test de double tâche, elle a diminué de 25%. Est-ce que ça veut dire que je serais prêt à retourner sur la glace ou non

Ça, pas nous qui le disons. On n'est pas encore là. n'est pas encore là. Ça, faudrait être un médico-device. Et très honnêtement, pense que ça va prendre un peu de temps. Par contre, on sait. On sait, le joueur, est 25, 25, 25, 30%, 50 % en dessous. C'est une information. Et ce qui est intéressant avec ce test, c'est qu'on voit de plus en plus, c'est que lorsque les symptômes du joueur ont disparu, donc finalement, selon la méthode typique qui serait préarcte dans nos jeux, alors ce qu'on fait un test de double tâche,

Speaker 1 (01:00:51.798)

instrumenté, on se rend compte dans certains cas que ce n'est pas le cas. On est encore 30 % en dessous des capacités à se faire ce test, donc de l'évaluation cognitive, et que c'est trop tôt. C'est trop tôt de retourner. L'absence de symptômes ne veut pas dire que tu prêt à retourner. Et parfois, c'est le cas. Parfois, l'absence de symptômes, matche avec... C'est à nouveau fournir des choses un petit peu plus fines que certains tests dont on sait aujourd'hui qu'il y a quand même une certaine mythe.

Donc ce que je retiens de ça, je pense que c'est vraiment valable pour le staff médical un peu, ce que tu viens de mentionner là. Donc le tracking en temps réel, ça juste là ça peut être bien. Après ça tu peux même t'en servir pour potentiellement mettre un gilet différent à tes a-clettes pour dire « aujourd'hui, dans le football il va y avoir ce tempo-là, il va le walker aussi. Mais on va dire, des fois c'est vert, si on a full contact, Il en a d'autres qui vont être jaunes, ce joueur-là, s'il y un dessort jaune, on fait juste passer à côté au lieu de le plaquer alors que les autres on va plaquer. Là on un exemple X.

puis après ça faire le suivi du retour au jeu pour voir si les symptômes concordent justement avec son exécution du double tâche. Super, c'est très clair Mathieu, merci de nous fournir ça. Si les gens ont des questions comme où est-ce qu'ils peuvent te rejoindre ou...

sur notre site et directement. a la capacité de nous contacter depuis là. Sinon par LinkedIn, on a une page sur laquelle on nous contacte de temps en temps. On essaie de répondre au plus vite sur que ce soit des questions de recherche, que ce soit des équipes qui veuillez essayer le système, etc. Donc c'est le plus simple.

On va mettre ça dans la description de l'épisode. Et moi, ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, c'est de voir un peu les nuances, mais surtout ta réflexion par rapport à la portée des choses, puis où est-ce qu'on est rendu dans la littérature. Comme je trouvais ça super intéressant de l'entendre. Et dernière question avant qu'on termine pour aujourd'hui. Quand tu regardes un peu où est-ce que la technologie s'en va, bon, tu as les deux mains dedans littéralement, où est-ce qu'on s'en va avec la technologie dans le sport dans cinq ans ou dix ans?

Speaker 2 (01:02:49.624)

c'est qu'est-ce qui va devenir un avantage compétitif au niveau technologique à tes yeux?

Speaker 1 (01:02:56.526)

C'est excellente question. Il y a tellement d'approches différentes aujourd'hui et c'est, comme je disais, c'est une période tellement excitante, dans l'idée de se dire, on a des capacités techniques qu'on n'avait pas il y a même cinq ans, que ce soit le computer vision, que ce soit les capteurs portés, que ce soit parfois même des biomarqueurs, que ce soit la miniaturisation du capteur qui fait qu'on peut mettre plus, qu'on peut les mettre à des endroits où on ne pouvait pas forcément avant. Donc il y a beaucoup de choses, mais je pense que...

Parfois, qui est un petit peu dommage, c'est c'est encore une approche beaucoup en silo. C'est-à-dire que, bon, on va faire du computer vision. On va dire, ce problème-là, ne que le résoudre avec du computer vision. On ne peut que le résoudre avec des biomarqueurs. Alors qu'en réalité, la vraie force de tout ça, c'est si ça travaille ensemble. Il y a des choses que le tracking, le computer vision fait très bien, mais qu'il ne pas faire, alors que des capteurs portés peuvent faire. Il y a des choses que les capteurs portés ne peuvent pas faire.

sont très simples à faire avec du Copy Revision ou avec des biomarqueurs. Je pense que le challenge qu'il y aura maintenant avec ces technologies, c'est finalement de faire du multidisciplinaire et de réussir à faire des produits qui ne pas en silos, mais qui viennent combiner, que ce soit à travers des partenariats entre entreprises ou une compagnie qui fasse tout, me paraît compliqué, mais c'est devenu tellement pointu que le savoir-faire, je pense que c'est quelque chose qui maintenant, c'est plus trop à travers des partenariats, mais il faut les faire.

Il faut les faire et il faut être très clair sur qu'est-ce que chaque technologie fait bien et où sont les limites, où est-ce qu'une autre technologie est meilleure. Et si une autre technologie est meilleure, alors il travailler avec ces gens. Et c'est dans la combinaison de ces données-là que je pense qu'on sera capable de faire des choses qu'on ignore encore aujourd'hui dans notre capacité d'analyse de la performance ou des risques de blessures.

C'est super intéressant Mathieu, merci de me partager ta perspective. Ça l'amène déjà à la fin et je pense que c'est un bon moment pour terminer. te dis un gros merci pour toutes les nuances. On a dépassé le temps qu'on s'était prescrit pour ça, mais ça, je pense que c'était particulièrement riche dans la deuxième moitié. Est-ce que tu as peut-être un mot de la fin pour la auditeur avant qu'on termine pour aujourd'hui?

Speaker 1 (01:05:11.694)

Non, le mot de la fin c'est peut-être dire qu'on travaille depuis maintenant une année et demie, bientôt deux ans, avec des clubs au Québec. Donc on a ouvert finalement un bureau à Montréal. Je suis pas mal amené à venir découvrir le Québec. C'est toujours un grand plaisir de voyager dans votre région et que c'est quelque chose que j'espère continuer aussi sur ces prochaines années, que le Québec finalement pour cette technologie.

deviendra notre emploi. C'est vraiment ce qu'on souhaite. Dans la Q, c'est l'Armadash, la Chambourg, qui vraiment été les premiers clubs à agir. On aimerait vraiment que ces technologies à travers le Québec puissent rayonner et ensuite partir sur d'autres régions du Canada et des États-Unis. C'est un peu mon message de dire que chaque fois, l'accueil au Québec a été pour nous particulièrement bon. Et finalement, Bear Mind a un lien très fort avec le Québec.

Et puis merci beaucoup pour l'invitation. C'est un vrai plaisir. Ça fait toujours plaisir de pouvoir parler de quelque chose qui nous est aussi cher. Donc, merci beaucoup.

Merci à toi de ça. Je trouve ça vraiment intéressant de voir comment est-ce qu'il y avait un intérêt organique de ta part, puis comment est-ce que tu t'es venu graduellement à plonger là-dedans. Comme on en parle souvent, le livre des E-Myth le dit souvent, le mytre entrepreneurial, c'est des personnes qui voulaient absolument se partir en entreprise, mais non, c'est souvent des gens qui sont passionnés par le côté technique de la chose, qui finalement arrivent en entreprise et se ramassent à être à la tête d'une entreprise qui essaie de...

changer les choses puis de faire progresser le tout. Donc là-dessus Mathieu, je te dis un gros merci et pour toute l'éditoire, je vous dis à la prochaine pour un autre épisode de Tent l'Arrêt. À toutes les éditrices et tous les auditeurs, merci d'avoir été là. Et vous qui êtes passionnés par le sport et qui cherchez constamment à atteindre l'excellence, j'ai une invitation exclusive pour vous. À tous les mois, j'envoie une infolette que vous trouverez nulle part ailleurs. À l'intérieur, avez l'accès prioritaire aux conclusions de mes recherches, aux articles les plus...

Speaker 2 (01:07:09.87)

que j'ai consulté récemment à mes réflexions aux idées avant-gardistes que j'explore, que ce soit sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans le sport, dans le coaching ou bien dans les nouvelles méthodes d'enseignement et de pédagogie. C'est comme avoir une conversation privilégiée avec moi et mes collègues qui produisent du bon stock où je vous guide à travers les idées qui façonnent l'avenir du coaching et du sport avant que ce soit répandu. Plus de entraîneurs

leaders sportifs dirigeants et consultants en performances reçoivent déjà ces réflexions exclusives. Alors si les conversations de temps d'arrêt vous inspirent et que vous voulez rester à l'avant-garde, rejoignez ce groupe select de leaders sportifs. Pour vous inscrire, rendez-vous sur coachfrankphd.com ou suivez le lien dans la description. Merci d'être avec moi dans cette quête de l'excellence sportive et on se retrouve au prochain épisode.

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