Speaker 1 (00:00.206)
épisode 140, leçon de la Norvège, devenir un expert en coaching, développement, formation et environnement des entraîneurs. Bonjour tout le monde et bienvenue à Temps d'arrêt avec Coach Frank. Je suis votre animateur François Rodrigue et mon intention avec ce balado est de déconstruire l'art et la science du sport parce que, bien, en tant que docteur en coaching, j'ai la chance de travailler avec des entraîneurs d'élite de différents niveaux puis d'analyser la science aussi à chaque semaine. Donc, le podcast pour moi,
c'est ma façon de vous amener au coeur de mon travail pour décomposer la stratégie de certains entraîneurs ou de décomposer les conclusions des dernières études scientifiques, soit par moi-même ou en ayant des invités de marque. Aujourd'hui, on parle de mon voyage d'affaires en Norvège durant l'été 2025 et des réflexions qui sont ressorties de la Cluster for Research into Coaching Conference 2025, donc la conférence du CIC en 2025 qui avait lieu à Oslo en Norvège. Et donc,
Pour les différents sujets, on va parler des leçons clés de mon voyage en Norvège, que ce soit de parler avec des collègues qui étaient à la conférence ou bien même avec des collègues qui étaient pas à la conférence mais qui travaillent dans le sport de haut niveau en Norvège. De aussi peut-être faire un retour sur les tendances internationales en coaching qui va faire un lien inévitable avec le développement et l'accompagnement des entraîneurs. On va ensuite terminer avec un nouveau segment où est-ce qu'on va toucher à de nouvelles approches, soit pédagogiques, technologiques.
puis on va voir si le segment revient, puis comment on va l'appeler un jour. Si ce sont des sujets qui t'intéressent, bien je t'invite à t'abonner au Balado ou à l'infolettre via le site web. À tous les auditeurs et auditrices fidèles, je vous invite à me suivre sur les médias sociaux, @coachfrankphd. Avant de débuter, je précise que ce podcast est indépendant de mon rôle de professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais, comme je prends les conflits d'intérêts très au sérieux.
Je vous invite à consulter la page concernant mes engagements professionnels sur mon site web, coachfrankphd.com, pour en savoir plus. Autrement tout le monde, je vous souhaite un bon podcast et je dis, bienvenue à Vincent. Vincent, bienvenue.
Speaker 2 (02:06.23)
Merci Frank
Merci à toi d'être là. Avant qu'on lance le bal et qu'on tombe dans le vif sujet, pour la première fois, seulement pour la première fois, on va le faire. J'aimerais peut-être expliquer aux gens un peu ton rôle dans le podcast d'aujourd'hui.
Oui, je suis beaucoup impliqué dans la production du podcast, mais ce n'est pas juste ça mon rôle. Mon rôle, c'est vraiment de donner une voix au coach et aux personnes qui écoutent les épisodes en te posant des questions sur différentes pratiques, différents enjeux dans le monde du sport, la séance de coaching pour les aider autant professionnellement que personnellement.
Excellent. Et oui, effectivement, je trouve ça super intéressant. l'idée, c'était de rendre ça un peu plus dynamique. Donc en étant deux, parce que je voulais faire un retour en arrière dans les retours aux premiers épisodes un peu du balado. Est-ce que je décomposais la science? Je parle un petit peu de mes réflexions. c'est un petit peu... Ça pourrait être monotone ou c'est plus dynamique, en fait, si on a une personne qui est là pour poser des questions. Mais aussi, je pense que ça te permet de donner une voix à l'histoire. ça, moi, c'est la clé là-dedans. Donc, s'il a des gens qui ont des questions
qui veulent qu'on parle de quelque chose, on répondra pas dans les commentaires. Mettez-les dans les commentaires sur les vidéos, mettez-les dans les commentaires sur YouTube, envoyez-nous un courriel à Vincent, donc info à arrabascoachfrankphd.com et puis on va les ramener dans l'épisode à un moment opportun. Donc, je pensais que c'était vraiment la valeur d'avoir Vincent avec nous. ça va être animé par moi, mais Vincent va nous aider à garder le fil conducteur pour aider le monde qui sont sur...
Speaker 2 (03:39.33)
Ouais, dans le fond, je suis vraiment content d'être ici. Super content d'être ici. De un, ça me permet d'aider la communauté francophone, mais aussi, de mon côté, j'apprends à chaque fois que j'écoute les épisodes. Donc, c'est un privilège de pouvoir co-ennemis avec toi. Mais là, juste avant qu'on embarque dans les questions un petit peu plus spécifiques, tu me dis que tu as recommencé le karaté? Oui.
Oui, tout à fait. oui, oui. J'ai recommencé karaté il a quelques semaines avec ma plus vieille fille et puis moi, c'est comme un retour en arrière. Puis, je trouve ça le fun de recommencer un sport organisé que j'ai déjà fait dans le passé parce que là, t'as une perspective complètement différente. Pour mettre les gens en contexte, j'ai fait du karaté jusqu'à l'âge de 13 ou 14 ans. J'ai obtenu ma Sainture Noire en karaté à l'époque. Et puis, j'aime beaucoup la discipline, la spiritualité qui vient avec les arts martiaux. Mais ce qui peut peut-être être plus intéressant pour les gens qui écoutent,
C'est un, c'était quand particulier parce que je suis un des seuls parents qui est là dans le cours avec une gang d'enfants de 6 ans, mais ça c'est une autre histoire. Mais c'est toujours important, je pense, de garder la perspective d'Aklet. Parce que savoir c'est quoi se faire coacher. il a quelque chose qui m'a frappé dans le dernier cours justement, le sensei qui est un jeune garçon de 18 à 22 ans probablement.
Là, je veux préfacer ce que je vais dire par il y a une super attitude, il a une super approche, il est vraiment diplomate, il trouve le bon équilibre entre être autoritaire avec des enfants de six ans, mais comprendre que tu peux pas demander des enfants de six ans de marcher au pas militaire, tu sais. Mais c'est fascinant à quel point des fois on peut être un athlète, puis on écoute le coach, puis on se fait souvent dire qu'est-ce qu'il faut pas faire. Puis avec des enfants, des fois, ils ont de la difficulté à saisir justement, comme qu'est-ce qu'il faut pas faire.
Puis je pense que ça, moi, ça me rappelle l'importance du langage. Donc, on on doit, hey, on ne veut pas commencer à danser. Mais qu'est-ce que tu penses que les enfants font par la suite? Ils se mettent à danser puis à pousser leur hanche de gauche à droite. Après ça, OK, il faut pas avoir les jambes en dessous de nous. Mais voici qu'est-ce que tu penses que les enfants, les les enfants mettent leurs jambes en dessous de nous. Puis moi, l'élément que j'ai trouvé important, c'est que, un, j'aime revenir aux sources du karaté, donc la spiritualité, la discipline qui vient avec ça.
Speaker 1 (05:53.358)
le respect aussi également de son adversaire à la personne qui travaille, en plus de passer du temps que ma fille est née. Mais ça me replonge dans l'importance du langage en tant qu'entraîneur. C'est un de nos outils les plus importants ou en fait plus importants qu'on utilise le plus. Là, oui, j'ai donné un exemple avec des enfants de 6 ans, mais ça, là, si tu coaches une équipe et que tu as des athlètes pro, autant au football qu'au hockey, qui ont 18, potentiellement jusqu'à 43 ans, là.
cet exemple-là fonctionne également, c'est-à-dire de pas dire qu'est-ce que tu veux pas voir aller. Fait que moi, le message que, un, je vraiment content, numéro un, mais deux, je pense que cette expérience-là m'a ramené à l'importance de dire ce que tu veux plutôt que de dire ce que tu veux pas. Ça semble simple, et souvent on en parle dans les premiers cours de coaching, dans les premières formations, du moins au Canada, pour sûr que sur le reste du monde, bien là, je n'ai pas le référent nécessairement, mais c'est tellement important de dire ce qu'on veut plutôt que ce qu'on veut pas. Puis ça, donc...
Si on veut que le point soit tourné à l'horizontale, on dit point tourné à l'horizontale, dit ne pas le point à la verticale. De garder ces exemples-là, comme je pense que c'est clé.
Ouais, non, absolument. C'est vraiment intéressant que tu as recommencé le karaté, je suis content pour toi, Frank. Moi, je juste savoir, c'est quoi qu'on peut s'attendre du podcast pour la nouvelle saison?
Pour la nouvelle saison, je pense qu'on va revenir à nos sources et puis on va vraiment s'investir dans la vision à long terme que j'ai depuis des années qui date de 2015-2016, la première fois que j'avais écrit sur papier. Et c'est l'idée de Better Sport. Donc, Better Sport, en français, je traduis comme « Père du sport, monde meilleur ». C'est pas vraiment une traduction qui sonne aussi bien à mes yeux, mais l'idée, c'est de développer le sport au sang large avec temps d'arrêt.
Speaker 1 (07:39.052)
Oui, bien entendu, on avoir un penchant vers le coaching, un penchant pour aider les entraîneurs. Mais si tu un coach et tu es un leader sportif, ça peut être un dirigeant, ça peut être un directeur technique, ça peut être un entraîneur, ça devrait te concerner. Mais on va viser à développer le sport, puis profiter de toute l'indépendance qu'on a, parce qu'on ne pas partie d'une grosse boîte, on fait pas partie d'une forme de consultation, on fait pas partie d'une grosse institution. Mais comme profiter de cette indemnisation-là pour mieux servir le tutoir, puis aller défier le statu quo, un peu comme on l'a fait dans l'épisode 139.
Puis moi, je ça important de parler justement à Maxime puis à Francis parce que ça nous permet d'explorer des pistes qui sont vraiment intéressantes. Avant d'enchaîner dans le prochain sujet qui est la conférence, on va prendre un petit moment pour écouter un mot de nos commanditeurs.
Et cette relation nous a permis de critiser plusieurs projets importants dont l'achat de notre maison idéale en 2019 et le financement d'un projet paysager majeur en 2022. La plus grande force, c'est le conseil humain avec les ressources d'une institution des ligues majeures. Pour prendre votre premier rendez-vous gratuitement, visitez www.malloramel.com et mentionnez Coach Frank. L'épisode d'aujourd'hui est aussi soutenu par feo.ca, spécialiste en équipement de fitness depuis près de 30 ans.
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Speaker 1 (09:42.414)
Re-bienvenue tout le monde. Et là, on rentre dans le vif du sujet, c'est-à-dire mon voyage en Norvège à l'été 2025. Et puis, bon, on pensait, tu comme... L'idée de base, c'est de partager les grandes conclusions de ce que j'ai vécu durant cet été-là. Puis pour moi, je pense que c'est important que vous compreniez, que tout monde comprenne pourquoi je suis allé là. Puis la raison de laquelle je suis allé en Norvège, c'est qu'un, moi, je crois fermement, comme François Gagné l'a dit lors d'épisode 95, que...
Pour être dans les meilleurs, tu dois apprendre des meilleurs. Moi, je ne pas un coach en tant que tel, c'est pas une question de moi devenir meilleur, mais c'est en allant parler avec les meilleurs chercheurs au monde, en allant voir les meilleurs dans le monde, c'est-à-dire un des pays qui performe le mieux, donc les Norvégiens, en parlant de mes collègues qui sont là-bas, qui sont impliqués dans le développement des entraîneurs avec le comité olympique norvégien. Ça me permet d'avoir une idée des dernières tendances, puis de savoir un peu où est-ce qu'on s'en va. Parce que le lien avec ce que François Gagné disait, c'est pour devenir une personne talentueuse.
bien, ultimement, ça va mieux si tu passes du temps avec des personnes talentueuses. Mais l'autre affaire qui est importante, parce qu'il a 40 000 conférences à laquelle on peut assister comme chercheur, c'est que c'est une des conférences les plus rigoureuses en termes de coaching. Donc, c'est vraiment difficile de pouvoir présenter à cette conférence-là. C'est aussi haute qualité, critique. Donc, c'est vraiment un groupe de recherche qui se distingue. Donc, il a un peu moins de monde, il y a moins de monde à la conférence, mais on a un gros accent sur la qualité.
Ce qui est le fun, Vincent, avec les conférences comme ça, c'est que c'est là que tu entends parler du bon stock avant que le stock sort sur le marché. En français, qu'est-ce que ça veut dire? C'est que les gens font des études, mais avant de publier l'étude scientifiquement dans un journal reconnu, c'est là qu'ils vont en parler. Fait que soit tu vas avoir une conversation de corridor à ce sujet-là, ou bien tu vas pouvoir écouter la présentation qui parle des premières conclusions de l'étude avant que ce soit mis là. Fait que là, tu as une idée de ce qui s'en vient en réalité.
Tout ce qui est sorti en 2025 dans cette conférence-là va être publié probablement en 2026 ou en 2027. Si tu choisis bien des conférences, là. J'invite toutes les personnes qui nous écoutent à garder ça en tête. Donc d'aller à ces événements-là, c'est quand même intéressant.
Speaker 2 (11:52.27)
C'est vraiment intéressant, j'ai eu la chance de participer à un sommet sur la recherche l'année passée et d'écouter la perspective des différents chercheurs. Parfois on parle d'un même sujet, mais on a différentes opinions du même sujet. Serreur, c'est une expérience enrichissante et de pouvoir discuter avec les gens aussi, c'est vraiment le fun. Je suis content que tu aies eu un beau temps là-bas.
Avec ça, y a-tu des termes, des termes des ateliers qui sont marqués un petit peu plus que d'autres pendant la conférence?
Tout à fait. là, moi, j'aime ça faire un debrief complet de chacune des conférences. Fait que non seulement, tu je prends des notes durant chaque présentation, après ça, j'essaie de donner un sens à tout ça. Donc, je crée une carte conceptuelle, là. Fait qu'il faudrait simplement toutes les conclusions. Puis si je me penche un petit peu sur cette carte conceptuelle-là, comme je pense qu'un des thèmes principales de la conférence, c'était l'expertise. Puis on va revenir à l'expertise pour l'entraîneur. Mais une des trouvailles ou un des termes que j'ai entendus pour la première fois, là...
puis je sais pas si d'autres personnes l'ont entendu, c'est le terme cercle d'expertise. Ça, je vais citer le nom de la personne parce que je crois sincèrement que c'est important de redonner le crédit à César ou donner à César ce qui revient César, comme le dicton le dit. Mais c'est un collègue Williams, Sean Williams et ses collègues qui ont partagé un peu cette idée-là. L'idée d'un cercle d'expertise, ça vient du travail qu'ils ont fait avec une équipe cycliste de haut niveau. on parle de haut niveau, on parle du world tour. Je sais pas c'est laquelle les équipes, puis ils peuvent pas nous dire, puis c'est bien correct. Mais l'idée, c'est que...
chaque athlète avait autour de lui son cercle d'expertise. Cercle d'expertise peut-être au Québec, au Canada, on entend plus le terme équipe de soutien intégrée. L'équipe de soutien intégrée, ça peut être nutritionniste, ça être physiologiste, biomécanicien, ça peut être psychologue sportif, ça peut être consultant en performance mentale, kinésiologue, etc. On en a beaucoup, on comprend ce que je veux dire. Donc là tu dis, OK, mais qu'est-ce ça change de équipe de soutien intégrée, que tu veux me dire là? La grande nuance, c'est que dans son contexte, c'est des athlètes professionnelles de haut niveau qui ultimement signent des contrats.
Speaker 1 (13:57.336)
et qui sont responsables de leur propre carrière. Quand on est là, c'est pas à l'équipe nécessairement de dire, ben là tu devrais passer du temps avec l'administrationniste, c'est ça, c'est comme ben, t'sais, arrange-toi, pis si jamais tu fais pas la job, ben dans un an, on va juste te mettre dehors pis on va aller pogner une autre personne. Là, c'est moi qui dis ça, c'est pas mon collègue, c'est ma compréhension en parlant avec du monde d'un peu c'est quoi la game au plus haut niveau, t'sais. Et là, le lien que je fais avec ça, pis que je pense qui est intéressant pour les gens qui écoutent le podcast, c'est de dire, ben je pense que c'est ça notre rôle dans le sport professionnel.
ou même quand tu es une organisation de haut niveau comme le Cirque du Soleil, par exemple. C'est-à-dire que tu des acclétes, tu mets des personnes autour d'eux et d'elles disponibles de qualité. vas dire, regarde, nous, là, on nous fournit nutritionnistes, blablabla. Puis, ultimement, toi, bien, qui as accès à ça, c'est à toi de t'en servir selon ta préférence. Mais là, toi, en tant justement que... conseiller, directeur, peu importe le rôle que tu as là-dedans, tu es responsable un peu de cadrer ça.
Ton rôle, c'est de dire, OK, je vais parler avec l'acclète, on parle de Jonathan ou Valérie, on parle avec Jonathan, Valérie. Jonathan, dans tout ça, tes performances dans les derniers temps, comme OK, ça va super bien, tel niveau, tel niveau, c'est lequel qui est le facteur limitant là-dedans, puis quelle spécialité pourrait t'aider? Je pense que là, ça devient intéressant. Mais après ça, moi, j'ai repensé à ça, puis j'étais comme, OK, mais t'es un coach, Est-ce que tu as ton propre cercle d'expertise? As-tu ton expert de ton sport qui va t'aider à améliorer ta compréhension ou...
l'actualisation des systèmes de jeu. As-tu ton expert en coaching qui va s'assurer que ton langage est adéquat, qui va s'assurer que tes méthodes de planification sont adéquates? As-tu ton expert sur peut-être ta propre santé personnelle, donc ton consultant en performance mentale, ton psychologue sportif qui s'assure de ton bien-être? Puis je parle de ces trois aspects-là parce que datant de 2020, les travaux qu'on a fait avec certains collègues pour une fédération sportive, on parle d'un modèle en trois dimensions. Le modèle en trois dimensions, c'est que ton sport, tu as...
la performance, puis après ça, as ton bien-être et ton côté humain. Si on fait le parallèle avec le coach, je trouve ça super intéressant. j'ai travaillé avec un client de hockey de 2020 à 2024. Lui, sais, je faisais partie de ce rôle-là pour être comme l'expert, l'expert-mentor comme planification, coaching qui était avec lui. Mais de son côté, lui, il avait son expert de hockey. Il était là pour le challenger sur ton système de jeu. Il faisait juste comme l'appeler.
Speaker 1 (16:22.35)
Et était là. Il avait un autre plus sur son côté humain qui avait vécu un peu la même carrière, qui était plus comme son ami. Ce n'est pas nécessairement tous des experts que tu payes nécessairement. Mais je pense que ça d'avoir comme ton cercle d'expertise autour de toi, c'est vraiment important comme professionnel numéro un, mais deux après ça, de dire, OK, est-ce que je l'offre à mes athlètes? Dans le contexte professionnel, je pense pas que tu peux obliger les athlètes à dire, OK, tu vas contrôler avec notre consultant de performance mentale. Il y a d'autres enjeux si on rentre dans ce côté-là. Mais...
tu peux leur dire que, minimalement, tu dois te servir peut-être de deux experts qu'on met à ta disposition par année parce qu'on assume qu'il devrait y au moins deux aspects que tu as besoin de travailler. Le point avec ça, c'est l'idée de cercle d'expertise et de le faire sur demande parce que je parlais avec deux personnes dans le milieu médical de haut niveau. On s'en va vraiment vers des équipes de soutien intégré individuel dans le sport professionnel. En bowling, on l'a vu avec les histoires de Kevin Durant qui a son propre médecin et qui a ses propres trucs.
mais on ne pas tant imposer les spécialistes de l'équipe, mais ce qu'on peut faire, c'est de les mettre à disposition. Ça m'amène à un autre point. Quand on parle de l'environnement des entraîneurs aussi, si on est un directeur général, si on est un directeur des sports dans une université, qui est-ce que tu mets à disposition pour tes entraîneurs dans ton environnement quotidien? Ce qu'on sait, et que mes travaux ont démontré, c'est que tu ne pas obliger un coach à travailler avec un mentor. Tu peux pas obliger un coach à travailler avec...
un accompagné à l'heure, puis ça c'est vrai pour moi, puis n'importe quelle personne, tu peux pas. Mais par contre, tu peux mettre des gens à disponibilité avec différents types de compétences, avec différents types de personnalités. Et là après ça, le coach, il va peut-être le demander puis solliciter les besoins de cette personne-là. Ça, je pense que c'est vraiment important. Puis ça pour moi, c'était une conversation les plus intéressantes. Ça a d'ailleurs été la première, tu pendant que j'étais sur les Ispo pour la conférence. Mais d'être assis là, puis d'avoir ce débat-là, puis ce qui était intéressant, c'était un atelier. Ça, c'est ce que j'aime.
Quand tu un atelier, tu avais des personnes, un du comité olympique norvégien qui était là, tu en avais qui était de la fédération de soccer de la Norvège. Je pense que avais des personnes de la Suède également. Puis tu avais aussi plein de chercheurs. C'était quand même vraiment un bon melt-in-put de débats et de challenge par rapport à cette idée-là en général.
Speaker 2 (18:38.542)
Super intéressant, Frank. J'ai l'impression que tu vraiment apprécié cette recherche-là. Y avait-tu d'autres recherches? On parle de cercle d'expertise, puis d'essayer d'améliorer certains aspects de nos pratiques. Mais de ton côté, est-ce y avait plus de recherche, d'autres recherches qui t'ont invité à revoir certains de tes pratiques en coaching ou en formation?
Oui, tout à fait. y a un de mes collègues, puis c'était ma découverte un peu de cette conférence-là, puis c'est un de mes collègues, Edward Hall, qui est en... je crois en Angleterre, je ne pas exactement la géographie de ça, je où l'Angleterre, mais je sais pas si c'est en Angleterre ou au pays de Galles, je pense en français, je ne sais ça de la section exacte, mais je sais qu'il est au Royaume-Uni, on va dire ça comme ça. Puis il a fait une présentation sur le temps. Puis juste pour dire comme en thèse qu'on parle pas assez du temps.
Là, dis OK, le temps, tu m'apprends rien, le temps, c'est le temps, tu sais. Mais ici, on prend pas assez le temps pour faire un mauvais jeu de mots, je dois une joke de papa, je parle de trois filles. Mais ceci étant dit, on parle pas assez de l'importance de ce qu'on fait et le temps que ça prend. Là, encore vague ce que je viens de dire là parce que je suis encore en train de digérer un peu de ce qu'il a dit. Mais l'idée, c'est que le meeting de 13,8 minutes que tu prends.
est-ce qu'il vaut les 13,8 minutes? Et quand tu parles, tu dans le monde de l'ingénierie, si on veut, un exemple qui pourrait ressortir, c'est, OK, tu as un meeting avec 6 ingénieurs. Mettons que les 6 ingénieurs, pour faire des mathématiques simples, ils sont payés 100 $ d'heure. Ton meeting dure 1 heure. Mais ce meeting-là, t'as 600 piastres. Mais si t'es dans la LCF, donc la CFL, t'es dans la NHL, le meeting va clairement coûter plus que 600 piastres si tu fais un meeting d'1 heure avec tous les gens qui sont en place. OK? Donc, assumons ça, mais revenons à l'exemple de 600 $.
Mais est-ce que le 600 $ que tu as investi pour l'heure que tu as mis vaut vraiment le 600 $ sur la performance ultimement de ton équipe? Ça, n'était pas nécessairement le point de mon collègue, Edward Hall, du Royaume-Uni, mais c'était de dire que quand on est dans le coaching, puis particulièrement dans sport de niveau, on veut tellement gagner qu'on est prêt à passer beaucoup de temps dans nos bureaux. Et son point, c'est qu'on ne pas assez du temps. Qu'est-ce qu'on peut faire pour que les athlètes
Speaker 1 (20:58.478)
et les entraîneurs soient davantage engagés dans un meeting ou une rencontre et dans le fond que le meeting aille l'air de passer plus vite. Parce que tous les meetings durent une heure mais ce pas tous les meetings qui ont l'air de durer une heure. Il en a qui ont l'air de durer trois heures, il en a qui ont l'air de durer quinze minutes. La question 1 c'est pourquoi, ça c'est bien, ça c'est pour le coach et au monde du terrain de répondre à cette question-là mais ça donne le genre de question. Et l'élément numéro 2 par la suite, c'est de ok, mon meeting de 13,8 minutes, est-ce qu'il a été optimisé et ça a été vraiment un bon investissement de temps?
puis est-ce que je devrais rallonger tout ça? Puis un autre de mes collègues qui parle souvent de l'idée, puis là moi aussi j'en parle beaucoup, je dis OK, avant de faire un meeting d'une heure et quart, fais donc un meeting de 15 minutes efficace. Quand tu auras un meeting de 15 minutes efficace, ben là enchaîne avec un meeting de 30 minutes. Je pense qu'il a bien des gestionnaires qui pourraient apprendre de ça.
Non, absolument. pense que ce que je retiens de ce que tu viens de dire, c'est trop ce qu'on me passe. Donc, c'est essayer de un juste équilibre et de rendre chaque rencontre utile. Est-ce qu'il y avait des apprentissages concrets? oui, oui.
Si ça me permet, je ferai une autre tangente sur ça. J'ai oublié un élément que je voulais dire. Une autre présentation que j'ai trouvé super intéressante, c'est celle-là sur l'expertise de mon collègue Michael Ashford, est également au Royaume-Uni. Dans le fond, vous mettre en contexte, je pense que c'est relativement public, il a travaillé avec des entraîneurs des académies de soccer de la Premier League. Donc, on parle de très haut niveau encore une fois. Généralement, pense que c'était comme le le.
Ça, c'est dans mes mots à moi, mais c'était la prochaine génération. Donc, des entraîneurs qui sont tout juste en dessous de la Premier League, qui sont comme dans les dernières années des Académies, des équipes justement européennes, donc anglaises dans son cas à lui. Puis l'idée, c'était que l'expertise d'un coach, eh bien, c'est situationnel et c'est contextuel. Là, qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que c'est pas à cause que t'es un expert au soccer en Angleterre, que t'es un expert au soccer au Québec ou au Canada ou en France.
Speaker 1 (23:02.594)
parce que le contexte n'est pas le même. Les moeurs, la compréhension, le langage n'est pas le même. contexte, c'est tout ce qui est autour un peu du sport et qui a une influence sur la compréhension du sport. Ça, c'est quand même vraiment important. Situationnel, c'est que tu être un expert dans un certain rôle comme entraîneur adjoint dans une équipe de la première ligue pour les rentrées de touche. Mais ça se peut que tu ne le sois pas si tu un entraîneur des rentrées de touche dans un niveau de l'académie. Donc ça, c'est important. Mais là,
l'élément là-dedans qui était super intéressant, tu disais, ben tu sais, ton expertise et les coproductes, c'est-à-dire que toutes les personnes qui deviennent expertes généralement, ne sont pas juste devenues expert en silo. Il y avait du monde autour, ce qui fait un lien avec le concept de cercle d'expertise que je parlais il a quelques instants, puis que cette progression-là de l'expertise se fait en trois étapes. Parce que, pas nécessairement trois étapes progression d'expertise, mais ta progression comme entraîneur va se faire comme en trois grandes étapes. La première, quand tu rentres en poste,
dans une académie de la Premier League ou dans une équipe de la Premier League selon ses conclusions, c'était que tu vas commencer par te préserver. Avec la première étape, c'est je m'auto préserve. Puis pensons-y, je sûr que c'est... écoute ce que je dis en ce moment, puis comme t'as été coach au niveau médiète, si ils ne me croient pas, donc pour les moins de 17, 18 ans, tu rentres, tu veux juste faire ta job puis t'arranger que tu peux garder ta job pour la prochaine année. Donc t'essayes juste de survivre. Donc la première étape, c'est l'étape de survie. La deuxième étape...
C'est là qu'une fois que tu as survécu, tu sais que tu es capable de ta place, tu ton contrôle, tu vas continuer. Ben là, c'est comme, il parle de l'attrape d'apprentissage obsessif. Donc, t'apprends, t'apprends, t'apprends, t'essayes d'accumuler des connaissances. Donc, il a plein du monde qui écoute la conversation en ce moment, qui sont au draine là-dedans. Puis là, le troisième, c'est là que quand t'es rendu assez avancé dans ta carrière, puis que sais que tu fais un bon travail, tu peux comme flipper, puis vraiment devenir, tu là pour soutenir tes accès. Fait que là, concrètement, ce que les gens devraient garder en tête, puis moi, je leur envoie comme question, c'est de dire, où est-ce que tu
tu en train de survivre, tu en train d'apprendre de façon obsessive ou tu es rendu au point de vraiment t'améliorer pour mieux soutenir les athlètes. C'est correct, avant d'être vraiment 100 % focus sur les athlètes, tu veux t'assurer de garder ta job. Il y a tellement de pression dans le coaching de haut niveau que c'est normal que tu le vives là et que tu penses à survivre. Si tu le fais au prix des autres, donc ça il a des gens quand ils sont dans situation de stress, ils vont comme tellement survivre qu'ils vont essayer de...
Speaker 1 (25:28.582)
ils vont créer du dommage aux autres, ça c'est un autre enjeu. Mais je pense qu'il moyen de survivre puis d'apprendre sans créer de dommage aux autres et surtout, surtout aux athlètes.
Absolument. Et lors de la conférence, avait-tu différence d'apprentissage concret que tu aimerais que nos auditeurs retiennent de ton expérience?
Oui, je pense qu'un collègue qui a parlé beaucoup de garder ses adjoints imputables, que ça devient vraiment important. Donc, c'est-à-dire que quand tu fais une activité, de toujours avoir un loop-in puis un loop-out. Fait que loop-out, c'est de finir l'activité que tu fais avec tes adjoints, puis de leur dire, OK, qu'est-ce que tu vas mettre en pratique à partir de ce qu'on a discuté. Mais là après ça, si tu dis OK, la prochaine fois que tu parles, tu fais des rentrées de touche.
Je veux que tu utilises juste un langage positif. On revient à l'exemple de Karaté tout à l'heure. Là, tu fais le loop-out, tu l'amènes à dire qu'est-ce que tu vas faire avec ça. Ensuite de ça, quand il revient, la prochaine fois, dis OK, comment ça a été le langage positif la dernière fois? Fait de toujours tenir tes adjoints et tes adjointes, imputable de la façon, en faisant un loop-in puis un loop-out. Fait que loop-out, c'est que tu prends le matériel, tu le sors à l'extérieur du meeting, puis un loop-in, c'est que tu prends le matériel puis tu le ramènes dans le meeting. Fait que toujours faire ça, ça peut être bien.
Rapidement, la novage, c'est souvent cité comme un modèle dans le monde sport et le développement des entraîneurs. Si tu peux me donner différentes pratiques que tu observées sur place qui pourraient inspirer nos entraîneurs ici, puis comment ils peuvent appliquer ces leçons-là?
Speaker 1 (27:05.23)
Je ne pas si j'ai tant de pratique de mes conversations que j'ai eues. que j'ai réalisé là-bas, puis tu sais, j'ai réalisé qu'ils ont un peu le même problème que nous. En fait, ils ont les mêmes problèmes que nous, que ce soit niveau de l'administration, de la pression psychologique. Ça, c'est quand même intéressant, sais, comme ils ont des problèmes de... Peut-être que je n'ai pas entendu autant de commentaires sur le harcèlement psychologique, mais de ce que j'ai entendu, il y a une grande pression de performance.
Et donc, pression de performer vient avec une pression psychologique, bien entendu. Et ça, c'est du monde qui veut le gagner et qui est très fier de gagner les Jeux olympiques d'hiver. Bien, c'est ça. L'autre affaire que j'ai remarquée, puis ça, serait peut-être pour un autre épisode. Mais ce que j'ai senti aussi, c'est que le monde écoute la fédération. Le monde écoute les leaders. Le monde écoute les experts.
C'est comme dans la région de l'Outaouais, dans les derniers jours, ils ont fait un changement de règlement au niveau du hockey mineur. Je me rappelle plus exactement ce qu'est le changement de règlement. Mais à bout de ligne, c'était comme ça a été basé sur des études qui ont démontré que ça a fonctionné. Avant de faire le changement, a eu des projets pilotes. Donc ils l'ont essayé avec les fédérations sportives ici et ailleurs dans d'autres pays. Ça fonctionne. Là, on le met en place, puis le monde est fou. T'as peur là? T'as des études? T'as des experts?
tu as des expériences qui te montrent que ça marche. Puis ton premier grand-père, c'est comme, là, ils nous ont pas consulté, nous, les parents. Je comprends, là, que les parents ont un rôle, mais on peut s'écouter les gens de la fédération puis les gens qui ont développé une expertise. Puis là, ça fait un lien avec le dernier commentaire. Mais je pense qu'il faut se poser des grandes questions sur le système de compétition au Québec, au Canada, dans la francophonie. Est-ce que nos systèmes de compétition sont propices à tout ça?
Avant d'enchaîner pour le prochain segment, pense que ce serait, on va se rédiriger vers un petit mot de nos partenaires de cet épisode de Tandar. Après combien de temps peut-on se dire qu'on est excellent en dessin, en cuisine ou en sport? Comme vous le savez très bien, ça prend au moins dix ans à se former et à se perfectionner pour devenir un expert ou une experte. C'est pourquoi je fais affaire avec Madar Amel quand il est question de décision financière.
Speaker 1 (29:22.742)
Maloramel, c'est un cabinet d'assurance avec permis en fond commun de placement auprès d'investisseurs services financiers. Leur équipe a accompagné des centaines de personnes et gens à 170 millions de dollars en investissement pour des particuliers et des organisations depuis 2001. Par exemple, ils travaillent les diges en entreprise, les médecins et diverses organisations de partout au Canada grâce à leur licence de pratique dans plusieurs provinces. Mais à mon avis,
c'est pas juste leur expérience pour vrai qui les rend excellent, c'est aussi le fait qu'ils agissent comme des coachs financiers. Depuis 2011, j'ai vu cette expertise-là à l'oeuvre pour ma propre famille, honnêtement. Grâce à leur approche, on a pu acheter notre maison idéale en 2019, réaliser un projet d'aménagement majeur en 2022 tout en préparant solidement notre fonds de retraite. Mais au-delà des résultats, plus grande valeur, je le disais, c'est comme être un coach, c'est le conseil et l'accompagnement dans la prise de décision. Comme un coach,
Il t'empêche de commettre des erreurs, quand tu vas gérer tes émotions dans le feu de l'action, que ce soit quand ta vie a change ou qu'il y a des fluctuations sur les marchés. Personnellement, ce que j'apprécie particulièrement, c'est ce qu'ils investissent vraiment pour les personnes avec qui ils travaillent. Leur slogan, c'est d'être des conseillers de vraie vie. Et je peux vous dire que c'est le cas. Prenez pas juste des clients pour prendre des clients. Ils te prennent quand tu es rendu là dans ta vie et qu'ils peuvent vraiment t'aider en faisant des analyses honnêtes de tes décisions financières.
Alors que tu veux acheter une maison, payer les études de tes enfants, facturer ton fond de retraite comme travailleur indépendant ou travailleur à contrat, investir pour ton organisation, je t'invite à prendre ton premier rendez-vous gratuitement via le madoramal.com et mentionner Coach Frank. Quand on magasine de l'équipement de fitness, on fait souvent face au même dilemme. Soit c'est des prix abordables, mais c'est pas très solide ou fiable. Soit c'est de qualité, mais ça coûte une fortune. C'est exactement le défi que je vivais
quand j'étais co-propriétaire d'un centre d'entraînement pour raclette. C'est à cette époque que j'ai connu feo.ca, fitness l'entrepôt de l'Outaouais. Depuis près de 30 ans, ils ont trouvé la formule parfaite. Pas compliqué pour venir de l'équipement de qualité à prix abordable. C'est pas trop demandé. C'est exactement ce qu'ils font. Ils peuvent répondre à tous les besoins en équipement parce qu'ils opèrent avec une division commerciale et une division résidentielle, offrant ainsi une gamme complète d'équipements de cardio, de musculation.
Speaker 1 (31:44.366)
de réhabilitation, de yoga, de pilates, de boxe, de MMI et de supplément nutritionnel en veux-tu, en veux-là. Donc en 2017, en tant qu'ancien joueur de football, qui se respecte, je voulais m'acheter justement un rack à squat pour mon entraînement à la maison. Le microteur était clair. Il que ce soit stable quand il y avait 300 livres à bord, puis que ça commence pas à shakier de partout, puis que ce soit durable à un prix qui fait du sens. Eh bien, le rack que l'équipe de feo.ca marque.
répondent encore parfaitement à ces critères-là aujourd'hui, huit ans plus tard. C'est encore mon équipement de prédilection dans mon sous-sol, un rack, une barbelle, de la fonte. On n'a pas besoin de plus que ça dans l'arbre. D'ailleurs, leur expertise parle d'elle-même avec des partenariats établis avec la Défense nationale, 25 écoles et universités, plus de 30 hôpitaux et des dizaines d'organisations gouvernementales qui ont tous choisi FEO pour leurs besoins d'équipement.
Cette confiance-là par plusieurs institutions confirme à mes yeux qu'ils offrent vraiment le meilleur rapport qualité prix sur le marché. Feo.ca reconnaît aussi l'importance des premiers répondants en leur offrant des rabais spéciaux. Donc si ça vous concerne, allez-y. Pour toutes les autres personnes, visitez Feo.ca et utilisez le code promo COACHE pour profiter de 10 % de rabais sur tous leurs équipements. Les produits en liquidation sont exclus de cette promotion.
Donc maintenant, va passer au segment qu'on appelle Innovation pour l'instant, mais qu'on va trouver un nouveau nom éventuellement. Comme c'est la première fois qu'on fait ce segment-là ensemble, le but sera de parler des dernières expérimentations, de répondre aux questions de notre histoire, de parler de l'actualité, de différents enjeux dans le sport, dans science du coaching. Donc, Frank, on a une question de l'histoire que je trouve très intéressante. Si j'avais un abonnement à prendre?
lequel des logiciels est-ce que ça serait
Speaker 1 (33:38.03)
même pour mettre en contexte si on parle bien des logiciels d'intelligence artificielle.
Oui, excuse. Oui, absolument. tout ce qui est intelligence artificielle pour... Qu'est-ce qu'on devrait tout dire, pour commencer?
Donc premièrement, avant de rentrer dans le sujet, on a décidé, et moi, qu'on parlerait régulièrement des choses artificielles. Je ne pas qu'on veut s'engager à dire qu'on va en parler à chaque épisode, mais ça fait partie d'actualité. Il y a beaucoup de gens qui se posent des questions par rapport à ça. Donc oui, on va en parler, mais je n'ai pas la prétention de dire que je suis un expert sur le sujet et que je suis à l'avant-garde de la société par rapport à ça.
Je participe à un projet de recherche sur la légion sociale, un projet de recherche sur l'utilisation de la réalité virtuelle également. Mais ce que je vais vous dire là, c'est davantage par rapport à mes lectures et mes expérimentations parce qu'il y a un de mes collègues proches qui m'a dit, tu comme on commence par où dans tout ça? Donc, ce n'est pas la même personne qui a posé la question. Mais juste préfacer de dire ça, que je n'ai vraiment pas la prétention d'être comme un expert mondial, mais avec vous, avec toi comme...
On va expérimenter, on va lire, puis on va trouver une solution qui peut être utile pour n'importe qui qui dans le monde du sport. Ceci étant dit, maintenant, si j'avais un abonnement à prendre lequel les logiciels d'intelligence artificielle est-ce que j'utiliserais? Moi, personnellement, j'utilise Claude parce que comme Diane Colver l'avait mentionné dans un épisode il a plusieurs temps, Claude est vraiment bon pour faire une analyse du texte, prendre le sens de la conversation si tu transmets une transcription ou des choses comme ça.
Speaker 1 (35:17.614)
puis il est vraiment bon pour mettre une séquence. C'est ce que moi je trouve. Donc pour le texte et pour le codage, c'est excellent. Quand je parle de comparer, tu dis cette question-là, moi, la personne, elle voulait comme une intelligence artificielle générative, donc une intelligence artificielle, un IA qui peut t'aider pour plein de tâches dans le quotidien, je crois. Donc il en a trois gros, principalement. Il en a d'autres, il y en a plein, dérivés d'intelligence artificielle, mais il a Claude, Gemini de Google, puis ChatGPT de OpenAI.
Claude, super intéressant quand tu le cadres par les projets, mais tu atteins rapidement ta limite de demande. chaque fois que tu fais une demande dans une intelligence artificielle, ça utilise de l'énergie, des tokens, donc des jetons, et bien, un certain point tu les utilises, puis plus tu en utilises, plus ça demande de ressources à la compagnie qui a bâti ton intelligence artificielle. Donc eux, ils vont monétérer ça adéquatement. Claude.
se atteint la limite rapidement même avec la version payante, mais il est excellent pour tout ce qui est codage, tout ce qui est analyse du texte. Donc, si tu as beaucoup à travailler dans ce domaine-là, je pense que c'est intéressant. De l'autre côté, on Gemini et ChatGPT qui sont plus similaires dans sens que ces deux intelligences artificielles, selon mes expériences, qui sont très très polyvalentes. C'est-à-dire que tu peux leur demander de générer un plan d'affaires, puis il va te donner un plan d'affaires qui a de l'allure. Tu peux leur demander de générer une image, puis ils vont le faire. Puis même avec Gemini de Google,
Tu peux même aller vers la version qui s'appelle Notebook et l'amener à générer une vidéo. Une fois que as ça, tu vois que Gemini est très puissant. Moi, si on veut davantage comprendre la société et que tu veux dire, analyse les tendances sur le web ou quelles sont les langages utilisés par les jeunes de 22 ans et moins, tu es préoccupé par ton langage comme entraîneur, comme je le parlais dans l'exemple au début de l'épisode, je pense que Gemini peut être plus utile parce que
ça vient de Google. Google veut aussi dire invasion de la vie privée, c'est-à-dire, récolte toute l'information que tu peux pour bien connaître le monde, pour après ça vendre la meilleure pub et faire de l'argent avec les pubs. Je rappelle, Gemini est très puissant. Si tu l'utilises, il que sois conscient que c'est sûr que Google utilise son information pour entraîner ses modèles, entraîner ses modèles de publicité pour après ça devenir meilleur. Si pour toi, l'enjeu de la vie privée, t'es peut-être mieux d'aller vers un cloud de ce monde parce que...
Speaker 1 (37:39.862)
ChadGPT est pas exactement la même chose, leur modèle est complètement différent de Google, mais ChadGPT est très polyvalent. Donc nous, on s'est servi de ChadGPT dans l'écriture d'un chapitre de livre pour faire une étude de cas, donc présenter ce qu'un des coachs avait vécu. Et on s'est servi de ChadGPT pour le faire selon un protocole standardisé reconnu par la science. On veut toujours faire un protocole rigoureux. On pas juste dit ChadGPT, écrit une histoire, même si ChadGPT pourrait très bien le faire. Et puis ChadGPT était vraiment créatif. Donc quand tu parles de créativité,
quelque chose de plus artistique, moi j'irais vers TchadGPT, quand tu plus parler de tendances et tout ça. Donc si tu un entraîneur, tu fais des plans parce que Gemini peut être plus intéressant, plus facile aussi à relier que les dossiers, même si Claude, tout récemment, Claude vient d'avoir la fonction de créer et d'éditer des documents comme des Excel puis des documents Word. Ça peut être très intéressant pour des entraîneurs. Fait que moi, je vais rester avec Claude pour l'instant pour la majorité de mes tâches.
Mais j'utilise Geminai et ChatGPT au besoin. prends les abonnements gratuits. Puis j'invite les gens à faire de même parce qu'une règle qui est aucunement scientifique, mais qui est quand même valable à mes yeux, c'est de dire que il que passes 10 heures dans un nouveau logiciel ou dans une matière pour avoir une idée un peu de comment ça fonctionne. Fait que tu sais, gosse dans un de ces trois-là pendant 10 heures et éventuellement, je pense que ça peut quand même être intéressant.
Oui, donc ce que je retiens, c'est d'expérimenter et de voir ce que tu préfères selon tes besoins à toi en tant qu'entraîneur, dirigeant sportif ou autre. Mais ça a l'air tout beau, ça a l'air beau tout ça, ça ne doit pas toujours être parfait l'intelligence artificielle. Donc, est-ce qu'il des effets parvers?
Tout à fait. Je me suis amusé, comme j'ai dit, dans les dernières semaines, à jouer avec des transcripts. J'ai accès à des fiches de contenu sur Internet. J'ai révisé les transcriptions de certains de mes épisodes. Je t'ai voir à quel point c'est bon pour synthétiser l'information. J'ai fait la même chose avec des articles scientifiques. Puis, on peut voir qu'il des erreurs. Je te dirais que pour faire une job moyenne, ça fait une bonne job moyenne. Mais si tu as besoin de précision, puis d'être sûr à 100 % de ce qui a été fait,
Speaker 1 (39:48.91)
comme il faut vraiment faire attention. donner un exemple concret. L'épisode 137 de temps d'arrêt, quand tu demandes de faire un résumé, va, en tout cas le résumé que moi j'ai fait faire là, comme tu, il va te parler de bio-bending. Fait que bio-bending là, c'est une stratégie qui est utilisée dans le développement des acclètes, c'est-à-dire au lieu de se fier à l'âge, on se fie à la poussée de croissance de l'acclète pour savoir il va être dans quel cas il des gouttes. Longue histoire coûte, quand tu fais un contrôle F, la transcription de l'épisode 137, contrôle F, on recherche les mots qui ont été dit.
Tu vois le mot bio-bending une fois. Une fois. Sauf que quand tu demandes un résumé à Chad GPT ou à Claude, c'est comme si bio-bending, ça avait été au cœur de la conversation avec Daniel Sartling-Shaw. Alors que c'est pas le cas. Et ça, pour moi, c'est révélateur. Ça veut dire que, faut... Oui, il a des fonctions intéressantes, mais je suis pas encore sûr que la fonction résumé ou d'interpréter, c'est si valable que ça parce qu'il y a des conversations qui vont être détournées et tout ça.
Il faut comme faire attention puis s'assurer de le filtrer. Puis on va en parler un peu plus dans un prochain épisode parce que je pense que ça vaut la peine de plonger dans l'intérêt scientifique. Mais la fonction d'édition, de vérification, ça devient très important. Je pense qu'il faut être critique par rapport à ça. C'est pour ça que moi, en tant que chercheur et scientifique du coaching, si on peut dire ce terme là, je ne peux pas juste me fier aux résumés qu'ils vont faire. Tous les articles que je vais citer dans mes travaux, dois les avoir lus parce que...
Il a des affaires qui vont être twistées ou insérées juste parce que le but de l'IA, c'est de prédire le prochain mot. Et ça, quand ils prédisent le prochain mot, il y a quand même certaines erreurs. On comprend pas encore tous les mécanismes avec la nouvelle génération de CHPT-5. Mais en tout cas, c'est les effets pervers. Donc, ça permet de résumés qui sont biaisés, des interprétations qui sont erronées. Un autre affaire, j'ai demandé à un intelligence artificielle qu'on appelle CITE-AI. Le point intéressant, je pense, pour les entraîneurs puis les dirigeants.
revue de littérature rapidement. Puis tu lui demandais, mettons, qu'est-ce qui se passe au niveau de la cohésion des équipes ou qu'est-ce qu'on peut faire maximiser la cohésion des équipes? Puis moi, je prends ça pour les gens qui se posent la question, pour m'orienter dans mes lectures. Ça me part avec un résumé, ça me dit, Rivet et collègues 2025 ont fait une étude, je vais aller lire l'étude de Rivet et collègues. Je ne pas me pour du cash à ce qu'ils disent. Puis le point avec ça, puis la preuve qu'il faut pas se fier pour du cash, il disait, ben tu sais...
Speaker 1 (42:10.574)
Pour maximiser la cohésion d'une équipe, tu pourrais participer à des événements. Je dis comme, OK, je vais aller voir ça. Qu'est-ce que ça veut dire participer à des événements? Mais c'était une étude qui avait été faite en administration du sport, puis qui disait que dans une organisation sportive, il faut faire des événements, puis que de faire des événements, fait que c'est bénéfique pour l'organisation. Là, on n'est pas dans maximiser la cohésion d'une équipe de hockey ou une équipe de football. On parle de sport management, on parle pas de coaching.
Ça, si tu vois qu'il encore des défauts puis que des extrapolations qui sont faites, donc on part d'un sujet, d'une étude, puis on l'amène à vouloir dire quelque chose qu'elle veut pas dire en bouclé.
Oui, puis je pense que super intéressant. Puis l'intelligence artificielle donne vraiment beaucoup d'opportunités. Mais tu l'as dit, il faut pas tout prendre pour du cash. Je pense qu'il expérimenter puis faire des essais-erreurs, mais n'essayez pas trop de d'erreurs non plus. Parce qu'à la fin de la journée, on a une équipe à diriger, on une équipe et des athlètes à aider.
Il faut vérifier nos affaires.
Ben, absolument. l'épisode tire à sa fin, coach. Mais là, par le temps que nos auditeurs vont écouter cet épisode-là, la semaine des entraîneurs va être terminée. Mais je pense sincèrement que c'est une opportunité pour nous de dire merci à nos coachs. Donc est-ce que tu avais un mot là-dessus?
Speaker 1 (43:30.606)
Ben tout à fait. oui, on va dire beaucoup merci aux entraîneurs, mais moi j'aimerais ça qu'on dise merci à tous ceux et celles qui aident à créer un sport meilleur. Donc je fais un lien avec Better Sport, ma mission centrale à ma vie en dehors de ma famille, parce que je crois qu'un sport meilleur amène un monde meilleur, puis un sport qui est bien fait. Puis il a plein de monde qui sont là autour des entraîneurs pour les aider. Donc merci à tous les conseillers au développement des entraîneurs, à toutes les personnes ressources du PNCE.
Merci à Sport Québec, l'Institut national du sport du Québec, l'INSEP en France, Coaching Association of Canada. Merci à tout le monde qui est là pour soutenir les coachs. Puis je pense qu'on devrait aussi parler des conjoints, puis des conjointes, des entraîneurs qui ont à tolérer le rythme de vie du coaching qui est vraiment difficile ayant vécu moi-même. Donc je veux dire merci à tout ce monde-là. Puis certainement, merci aux entraîneurs également. Là-dessus, tout à fait. Donc j'invite tout le monde, ça met un terme à l'épisode.
Et puis j'invite tout le monde à s'abonner bien entendu au podcast si vous avez aimé la conversation d'aujourd'hui. Si vous voulez en savoir plus puis avoir des primaires sur mes lectures, les idées que je gratte ou que j'approfondis. Donc je vous invite à vous abonner à l'infolettre sur le site web et ainsi à me suivre à coachfrankphd sur tous les médias sociaux. Merci à tout le monde d'avoir été là pour un autre épisode de temps d'arrêt. Et puis on se dit à la prochaine. À toutes les éditrices et tous les auditeurs, merci d'avoir été là.
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Speaker 1 (45:53.646)
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