Speaker 1 (00:01.094)
épisode 142, prise de décision résiliente, impact de la fatigue, co-créer les pratiques et water polo avec Lily Dong et H.D. Bonjour tout le monde et bienvenue à temps d'arrêt avec coach Frank qui est présenté par Madore Hamel. Je suis votre animateur François Rodrigue et mon intention avec ce balado, c'était de déconstruire l'art et la science du sport. En tant que docteur en coaching, j'ai la chance de travailler avec des entraîneurs professionnels et d'analyser la science à chaque semaine.
et ce podcast, c'est ma façon de vous amener au coeur de mon travail pour décomposer la stratégie des entraîneurs qui ont du succès ou bien les conclusions des dernières études scientifiques qui sont en lien avec le sport de près ou de loin. Aujourd'hui, on s'attarde principalement à l'entraînement de la prise de décision. Puis en boulangue, la question qui a comme « drive » la création de l'épisode, c'est comment peux-tu incorporer les principes de chaos dans l'entraînement de ton équipe?
parce que, on va reparler un peu plus de le chaos, une approche holistique basée sur les contraintes pour surmonter les stresseurs dans l'environnement, c'est une approche qui nous permet d'améliorer l'entraînement de la prise de décision dans les sports d'invasion, sport technique ou tactique. Ici, on parle par exemple de hockey, soccer, rugby, basketball, football, tennis. Donc si tu es un entraîneur d'un de ces sports-là, ça va vraiment être pour toi. Moi, j'ai été titillé dès que j'ai vu le titre de sa thèse.
passer sur les médias sociaux, comment développer la prise de décision résiliente chez les athlètes. C'est vraiment clé et ça fait partie de tous ces sports-là. Donc, les différents thèmes aujourd'hui, pour ceux et celles que ça intéresse, c'est l'impact de la fatigue sur la prise de décision, comment est-ce qu'on peut utiliser l'approche chaos pour faciliter la prise de décision et quels sont les exercices qu'on peut faire pour inclure les athlètes et ou les spécialistes dans l'entraînement de la prise de décision. Et vous allez voir juste dans les 15 dernières minutes de notre conversation.
Moi, j'ai retiré cette action concrète que tu peux faire comme entraîneur d'une équipe sportive ou d'athlète pour faciliter tout ça. Donc, on a parlé de ça parce qu'aujourd'hui, mon invité, c'est Lily Dung, qui docteur en service du sport, gradué de l'Université du Québec à Montréal et qui a réalisé un projet en collaboration avec l'Institut national du sport du Québec. D'abord et avant tout, Lily a complété un bac en kinésiologie à Western University en Ontario.
Speaker 1 (02:24.462)
et une maîtrise en biomécanique à McGill pour ensuite poursuivre au doctorat. Au doctorat, elle a été co-dirigée par Nicolas Berryman de l'UQAM et Thomas Roméa à l'Institut national du sport du Québec. Ses travaux de doctorat portaient sur l'avancement de la performance sportive en comblant le fossé entre la recherche et la pratique, en explorant par exemple les thèmes comme la cognition et la prise de décision, la charge d'entraînement et la fatigue et le design d'entraînement représentatif.
Son équipe de recherche a notamment utilisé une approche mixte et de co-création avec Waterpolo Canada pour aborder des enjeux de performance comme la prise de décision. Donc aujourd'hui, si c'est des sujets qui t'intéressent, la prise de décision, les sports d'équipe, le développement d'une équipe de haut niveau, bien, on t'est à la bonne place. Puis si c'est des sujets qui t'intéressent en général, je t'invite à t'abonner au Ballado ou à l'info-lettre via le site web, le coachfrankphd.com. À tout
les auditeurs et toutes les auditrices fidèles, je vous dis un gros merci et je vous invite à nous suivre sur les medias sociaux, www.arabascoachfrankphd.com sur toutes les plateformes et envoyez-nous vos questions. Comme avec l'épisode 140, on va répondre à davantage de questions de l'auditoire au fur et mesure de la saison. bien, c'est votre chance de le faire. Donc, avant de débuter, je précise que ce podcast est indépendant de mon rôle de professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais, comme je prends les conflits d'intérêts très au sérieux.
Je vous invite à consulter la page concernant mes engagements professionnels sur mon site web le coachfrankphd.com pour en savoir plus. Autrement, je vous souhaite bon podcast. Lily, bienvenue à temps d'arrêt.
Merci beaucoup, j'apprécie d'être là avec toi aussi.
Speaker 1 (04:06.51)
bien merci à toi de prendre du temps. Puis on veut parler de la prise de décision, la co-création d'initiative dans un sport d'équipe. Mais là, avant de rentrer dans le vif du sujet, puis de parler de ça, comme moi je veux savoir un petit peu de où tu viens, puis je pense que c'est important que les gens le comprennent. Si mes recherches sont bonnes, tu as été entraîneur de natation artistique pendant presque six ans.
Qu'est-ce que tu aimais le plus du coaching dans le temps que tu étais impliqué plus directement dans la natation artistique?
Pour moi, pense que c'était vraiment le partage de l'amour du sport. Fait que être impliqué dans le sport compétitif, ça m'a formé beaucoup en tant que personne. Puis je pense pouvoir partager cet amour, puis de pouvoir contribuer dans cette même façon avec les autres athlètes en sens que...
On les aide à trouver et à dépasser leurs limites, à être créatives, à former des liens vraiment spécials avec leur co-occupier, avec les coachs. Et puis de découvrir une passion et un amour pour le sport en général qui pourrait continuer pour toute la vie, je pense que vraiment spécial.
Quand tu parlais de dire « On va dépasser nos limites et on les amène à dépasser leurs limites », il a vraiment quelque chose de gratifiant dans le coaching. Tu accompagnes un athlète, tu accompagnes Lily, tu accompagnes Vincent, tu travailles avec eux-autres jusqu'au point où ils dépassent leurs limites. Qu'est-ce que tu avais trouvé le plus gros défi dans ta carrière de coach?
Speaker 2 (05:44.301)
le plus haut défi...
Je pense que c'est qu'on ne pas tout faire. Je pense qu'en tant que coach, il y a mille une choses qu'on peut faire et on veut toujours en faire plus. Il a plusieurs façons dont on peut intervenir. Il y a trop de choses à essayer. Je pense qu'à un moment donné, faut dire que c'est tout ce que je peux faire à ce point-ci.
Draw the line, dirait, comme, nous limiter un peu parce que c'est pas possible de tout faire. je pense que ça, c'était le plus grand défi pour moi.
Et puis comme on voudrait tout faire, mais on ne pas. Puis c'est hard bowling, c'est ce que tu dis, c'est plus vite on le réalise, plus vite après ça on peut dire ok, stratégiquement on choisit nos priorités, puis on figure c'est quoi la priorité justement dans tout ça. Et là, tu es parti de ton coaching en tant scientifique pour te ramasser au doctorat. c'est la raison pour laquelle tu es là aujourd'hui, comme moi je suis super intéressé. La co-création, c'est quelque chose qui fait partie de mes travaux depuis la maîtrise. J'étais un gars qui a été dans le sport d'équipe.
autant au baseball, au football qu'au basketball à différents niveaux et à différentes implications ici. Puis tu parles dans ton doctorat, en fond, tu étudies la prise de décision, je vais dire un petit peu la co-création de la prise de décision justement avec les athlètes, pour mettre les gens en contexte. Est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu as fait concrètement dans ta thèse de doctorat?
Speaker 2 (07:19.192)
Oui. Donc l'origine de ma thèse, c'était une question qui venait du terrain. On avait des coachs de Waterpolo qui avaient observé que lors des matchs, on observait une prise de décision, une qualité de prise de décision qui semblait diminuer avec le temps. Fait que leur hypothèse au début, c'était que la fatigue a des effets négatifs pour la prise de décision.
Donc, d'un autre côté, on s'est tourné vers la littérature scientifique et on a trouvé que ce n'était pas suffisant pour répondre à cette question. Ce n'était pas clair comment intervenir pour répondre à cet enjeu. Donc, on s'est déclenché un doctorat. Puis concrètement, on a essayé de créer et de valider un test basé sur des vidéos.
pour évaluer la prise de décision. On a examiné la performance cognitive pendant l'exercice simultané. On a tenté de résumer ce qu'on sait en général sur les effets de la fatigue, sur la performance perceptive ou cognitive. Puis d'une façon plus spécifique, on essayé aussi de voir comment la prise de décision
évolue au cours d'un match de voire terpolo. Puis au final, c'était de voir comment on peut utiliser ces connaissances-là pour co-créer avec l'équipe des designs représentatifs d'entraînement pour améliorer ou travailler sur la prise de décision.
Ok, ben ça justement, comme moi je veux en parler parce que c'est une problématique qui fait partie de mon travail à toutes les semaines. Comment est-ce qu'on peut co-créer un environnement pour la prise de décision? Mais là, avant, je suis vraiment intéressé par la genèse un peu justement de ta thèse de doctorat. Tu voulais répondre à une question, comment est-ce que la fatigue évolue, influence la prise de décision parce qu'il avait comme un problème sur le terrain. Mais là, tu as dit un mot-clé. Je pense que ça relate et ça peut être pertinent pour les coaches dans tous les sports.
Speaker 1 (09:34.356)
de prise de décision tactique, les sports technicaux tactiques si on veut. T'as dit que la prise de... voir comment, si je me mabeuse, voir comment la prise de décision, elle évolue durant un match et durant un tournoi de water polo. justement, comme... moi, t'as renvoyé la question, comme qu'est-ce que vous avez trouvé ou comment est-ce que la prise de décision, elle évolue au cours d'un match? Parce que dans tous les sports, on a cet enjeu-là de dire, OK, bien là, on fonctionne d'une certaine façon en première période, on fonctionne d'une autre façon en troisième période, comme pourquoi? Puis en fait, je suis curieux de savoir...
Si peut déconstruire des mythes, où est-ce que vous allez trouver? Comment est-ce que la prise de décision évolue au cours d'un match?
La réponse courte serait que la prise de décision évolue. Point. Donc, on voulait voir, en fait, l'hypothèse si c'était un effet de fatigue, on verrait que la qualité diminue au cours d'un match. Mais ce qu'on avait vu avec nos analyses, c'était que c'est pas si simple. Il y a beaucoup de fluctuations au cours d'un match.
quand on compare les matchs aussi. Ça que n'est pas une augmentation dans la probabilité de prendre une mauvaise décision. Il n'y avait pas une relation simple avec le temps et ce risque. Ça nous a permis de dire que ce n'est que la fatigue, parce que c'est sûr que la fatigue va augmenter au cours de match.
au cours d'un tournoi. Mais puisque cette relation simple n'existe pas, il a d'autres facteurs qu'il faudrait considérer. ceci... Déjà, on avait des idées que ce n'était pas que la fatigue, il y a aussi l'anxiété, la pression, les émotions, l'accérité psychologique. Mais c'était une façon plus quantitative avec des vraies données.
Speaker 2 (11:35.53)
du terrain, de pouvoir appuyer cette idée de considérer plus holistiquement la prise de décision et les facteurs qui vont l'influencer.
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Bon, t'as dit les émotions, t'as dit l'anxiété, tout ça. Mais ce qui est intéressant quand t'as dit il a de la fluctuation à mes yeux, c'est que c'est pas aussi simple que de dire, au début du match, on prend les bonnes décisions, puis on arrive en fin de match, puis en fin de match, on prend les mauvaises décisions. C'est pas aussi simple que ça. Puis quand tu parles des fluctuations, comme qu'est-ce que tu veux dire par fluctuations, as-tu des exemples?
Speaker 2 (13:33.326)
Oui, la façon dont on a fait l'étude, c'était on a codé chaque prise de décision offensive avec le ballon. Donc c'était à peu près 350 par équipe, match. On a examiné six matchs en total, donc 12 fois ce chiffre-là. C'était à peu près 4 500 prises de décision analysées.
Comme? Oui. Donc, avec ces données-là, on a effectué des analyses d'événements récurrents. Donc, on a pu calculer un risque, donc un risque de mauvaise prise de décision, c'est-à-dire la probabilité de prendre une mauvaise décision à un moment donné au pool or match.
et on a pu visualiser ce risque dans le temps. Ce qu'on voit, ce n'est pas une ligne linéaire qui commence à zéro et augmente avec le temps. C'est vraiment un zigzag qui n'est pas identique entre les matchs. Chaque match avait un profil différent, chaque équipe aussi.
C'était vraiment pas quelque chose qui était constant ou identique entre les matchs.
Est-ce qu'il y avait certaines tendances qui ressortaient de tout ça? Comme il y avait certains patterns? Non? Ok, pas pantoute.
Speaker 2 (15:16.888)
Oui, bien c'est sûr qu'on avait seulement six matchs. Donc peut-être si on a 100 000 matchs, ça pourrait être une histoire différente, avec ces 12 profils, donc encore six matchs fois deux équipes, on n'a pas vu qu'il y avait une tendance qui ressortait.
Qu'y vois-tu? Je vais t'amener après ça dans la fatigue. Mais ce que tu dis là, ça vient de me faire une éclair ou comme ça vient de m'allumer quelque chose. Quand je parle à des coachs, je leur dis souvent comme dans un match, faut-tu jouer un peu au ping-pong avec l'attention des joueurs. Là, c'est une façon très imagée de simplifier quelque chose. C'est-à-dire, tu des fois, tes a-clés durant le match, ils vont prendre des décisions parce que leur attention sont sur l'arbitre ou leur attention sont sur le fait qu'ils sont frustrés d'avoir manqué leur chute. Donc toi comme coach,
Faut que ramènes. L'idée de ping-pong, c'est que tu ramènes la balle, tu ramènes l'attention d'un bord ou de l'autre. Mais si on prend pour acquis que ce que tu dis s'applique à tous les sports, et je sais que ton étude se concentre seulement au water polo et c'est match, mais tu dis qu'il pas de pattern. Pour moi, ça renforce l'importance que le coach observe. Tu observes en temps réel ce qui se passe. Les coachs, ou du moins ceux-là avec qui je travaille, ils vont observer, « OK, là, il n'a pas pris la bonne décision sur sa passe.
ou il n'a pas pris le bon shot. Ok, oui, ça, c'est la décision qui a été mal prise. Mais c'est quoi le pattern général de ce match-ci? Parce que si on prend pour acquis que tous les matchs sont indépendants, sont différents, c'est vraiment important d'observer et de dire, ok, c'est quoi les patterns qu'on voit de rédivise, de vraiment être actifs là-dedans. Mais là, moi, tu as renvoyé la balle, puis si tu veux rajouter quelque chose là-dessus, je t'invite à le faire. Je ne veux pas partir sur un monologue. Mais bon, tu as parlé que la fatigue avait une influence. Qu'est-ce qu'on sait justement, tu m'as dit que c'était pour si simple que ça, mais...
Mais moi, la première question que j'avais en fait en banque, c'est qu'est-ce qu'on sait à propos de l'impact de la fatigue sur la prise de décision?
Speaker 2 (17:14.766)
Pas tant, en fait. Tu vois, dans la littérature scientifique, c'est vraiment un peu partout. On a justement fait un revue de la littérature sur l'effet de la fatigue sur les performances perceptives et cognitives, donc une habileté qui supporte la prise de décision. Puis ce qu'on avait trouvé, c'est que parfois, la fatigue...
à des effets négatifs, parfois ça a des effets positifs, parfois il n'y a aucun effet. Donc, on ne sait pas trop. C'est difficile à conclure les effets de la fatigue sur la prise de décision. Je pense intuitivement, on dirait qu'il a des effets négatifs, mais dans le contexte du sport, de la performance, il y a tellement d'autres variables, d'autres facteurs que...
c'est pas aussi simple qu'il y a un effet négatif. Parfois, la motivation, ça peut aller « counteract » la fatigue. Donc, même s'il y avait un effet qu'on pense pourrait être négatif de la fatigue, on pourrait être hyper motivé. Quelque chose peut arriver dans le match qui nous donne un boost d'énergie. Donc, ce n'est pas ce qui est difficile à mesurer aussi.
Donc, oui, c'est ça, on n'a pas une réponse simple aujourd'hui.
Et puis ça renvoie le commentaire, j'apprécie vraiment la nuance de ce que tu viens de mais ça renvoie mon commentaire un petit peu de dire, il n'y a pas de pattern simple de la présédition durant un match, comme coach selon ce que tu viens de dire, si on extrapole, tu dois observer commenta réel ce qui se passe et être capable de moduler tes interventions en fonction de ça.
Speaker 2 (19:07.598)
Oui, puis je pense aussi, on avait trouvé qu'il n'y pas un pattern dans nos six matchs, mais ça se peut qu'un coach va savoir, OK, quand notre équipe joue cet adversaire, on a un certain pattern. Je pense que c'est difficile avec des chiffres, des données quantitatives. Si on est limité à des données quantitatives, parfois on parle de ces patterns plus nuancés que... que l'expert veut...
quelqu'un comme un coach va voir. Donc, je ne voudrais pas dire non plus qu'il n'y jamais un pattern, que c'est tout le temps un peu random, mais je pense que juste difficile à quantifier. Et je ne pas minimiser la perspective du coach ou d'autres membres de l'équipe qui peuvent parfois voir que dans certaines situations, dans certains contextes, on a des comportements qui se...
Je répète.
Je pense que plusieurs personnes vont être contents de ce que tu viens de dire. L'analyse qualitative est importante. Moi qui fais de la recherche au place de la BLA, je vais être content là-dessus. Mais ça renforce à l'art et la science du coaching. J'en parle depuis des années. L'art du coaching a sa place. C'est que tu viens de Par exemple, on pourrait être peu plus systématique dans tout ça.
dans l'éducation, le coaching justement de la prise de décision. Et là, c'est quelque chose que tu as fait dans ta thèse. Donc, travailler avec une équipe de niveau national, donc de Waterpolo, pour travailler à améliorer la prise de décision. Est-ce que tu peux expliquer peut-être un peu, pour mettre les gens en contexte pour la deuxième partie un peu de ce que j'ai lu de ta thèse du moins, qu'est-ce que vous avez fait concrètement comme intervention avec l'équipe? Parce que le but, si j'ai bien compris ta thèse, c'est une fois qu'on voit qu'il pas trop de pattern.
Speaker 1 (21:02.862)
Puis là, je le simplifie grandement, puis corrige-moi si je dis des choses qui pas tout à fait exactes. Une fois qu'on voit qu'il a pas trop de pattern, comment est-ce qu'on peut travailler pour améliorer justement la prise de décision? Un peu, qu'est-ce que vous avez fait justement pour tenter d'améliorer la prise de décision?
Oui, donc après ces travaux plus traditionnels, je dirais, une des conclusions c'était que ce n'est pas que la fatigue, bien que la fatigue est pertinente, il a d'autres facteurs. Puis nous en tant qu'équipe scientifique, on n'a pas assez de connaissances pour pouvoir proposer une solution.
C'est sûr que oui, on a certaines expertises, mais c'est les coachs, c'est l'équipe qui va avoir des connaissances ou des perspectives qui vont faire en sorte que la solution qu'on crée est vraiment faisable et pertinente à leurs objectifs. Donc, notre stratégie, c'est de créer ce qu'on a appelé chaos.
« Constraints-led holistic approach to overcoming stressors ». Donc, c'était basé sur un framework théorique » utilisant des contraintes pour créer des situations ou des « designs d'entraînement ». Puis, on avait aussi un focus sur la représentativité de ces designs d'entraînement ». C'est-à-dire qu'on voulait avoir des designs d'entraînement » qui représentaient
l'environnement de performance pour pouvoir favoriser ce transfert d'habilité. Puis, je dirais aussi l'aspect holistique, c'était qu'on voulait considérer les exigences physiques, aussi cognitives et émotionnelles de la performance. Donc, avec cette approche, l'idée, c'était d'impliquer les entraîneurs, l'équipe de soutien intégrée,
Speaker 2 (23:15.15)
puis les athlètes aussi, puis avoir les perspectives de tout le monde, de connaître c'est quoi vraiment les enjeux, c'est quoi les objectifs de l'équipe, puis comment est-ce qu'on peut construire des designs qui prend tout ça en compte, puis qui appliquent en même temps ces principes théoriques. Donc vraiment une combinaison du côté théorique-scientifique avec les enjeux et les priorités terrain.
C'est vraiment riche, puis là, on va le déconstruire. que ce que je veux faire, honnêtement, je trouve ça tellement riche ce que tu viens de dire là pour les coachs particulièrement dans les sports d'équipe, le technique ou le tactique. Puis je pense que vraiment comme c'est une mine d'empitie. Tu en bout de ligne, le problème que tu me décris là, ou si on retourne à la base, c'est qu'on passe tellement de temps à enseigner la prise de décision à nos athlètes.
que tu sois au water polo, au hockey ou au football. Puis on arrive au troisième quart, on arrive en fin de saison, on arrive au premier match de saison. Il a toujours de la prise de décision qui est comme, mais d'où est-ce qu'elle sort cette prise de décision-là? Puis en boule ligne, ce que vous avez travaillé, puis c'est pour ça que je pense qu'il a une grande valance, c'est de dire, hey, comment est-ce qu'on peut travailler en équipe pour améliorer la prise de décision? Comme ça, c'est super. Puis là, tu as dit plusieurs éléments. Le premier que tu bien pas le premier que tu parlé, mais le premier qui m'intéresse, de parler de la représentativité.
Qu'est-ce que tu veux dire par représentativité? Parce que moi je suis comme, ben oui, mais je veux dire, si on fait un drill, pis on est, il y a cinq, on est au football, cinq receveurs, pis il six demi-défensifs, on part pis on fait des tracés de passes, c'est c'est représentatif, c'est ça qu'on fait dans un match. Parce que là, de vouloir parler de représentativité, pour moi tu me dis, ben dans fond c'est pas toutes les drills qui sont représentatifs. Qu'est-ce que tu veux dire par représentativité?
Oui, simplement, c'est la façon dont le drill ou le design d'entraînement va représenter ou être comparable à l'environnement de la performance. c'est vrai que faire des scrimmages ou des joueurs en espace réduit, ça peut être représentatif, mais parfois, tu comme tu as leur coach sur leur ball qui va donner des directives à l'équipe.
Speaker 2 (25:32.312)
ou vraiment prescrire le type de mouvement. Parfois, c'est fait en water polo et en basket d'autres sports. Il a un shock lock. Si on le fait sans shock lock, est-ce que c'est moins représentatif parce qu'on enlève cette pression du temps, time pressure? Puis on peut penser aussi, lorsqu'on est en compétition, il y a une certaine pression aussi.
Donc, on peut augmenter la représentativité si on essaie en fait d'ajouter de la pression lors des entraînements. ce n'est pas qu'il a aucune représentativité qui existait, mais c'était comment est-ce qu'on peut optimiser la façon dont on introduit la représentativité en ligne avec les enjeux spécifiques de l'équipe. Puis, penser encore une fois de manière holistique, pas que physiquement.
Oui, l'intensité peut-être, l'intensité qu'on va rencontrer lors des matchs, mais est-ce qu'il y a cet élément cognitif? Est-ce que cette imprévisibilité qu'on a lors des compétitions est aussi un peu introduite lors des entraînements? Est-ce que les mêmes émotions sont rencontrées lors des entraînements? La frustration, la pression? Donc, prendre une approche holistique.
une approche délibérée aussi. Pas juste augmenter ou maximiser la représentativité, mais faire d'une façon vraiment en gang, encore une fois, avec les objectifs et les priorités de l'équipe et de ce qu'ils travaillent en ce moment.
C'est vraiment riche ce que tu viens de dire. Je combinerais ça, c'est comme si je combine un peu ta réponse, c'est la représentativité holistique délibérée. Puis ça, en lien avec ma question, c'est pas juste mettre le bon nombre de joueurs ou de joueuses dans la bonne surface, à la bonne grandeur. C'est le holistique, c'est les émotions, c'est la pression qui est là, c'est après ça l'intervention du coach qui a touché brièvement au début de ta réponse. Mais des fois, on va avoir un éducatif, un drill.
Speaker 1 (27:47.054)
Là, tu vas faire un drill, puis là, le coach, il intervient régulièrement. Mais dans le match, les acclètes, faut juste qu'ils figure-it-out. Il faut juste qu'ils figurent par eux-mêmes, par elles-mêmes. En bout de ligne, là, on enlève la représentativité. Puis j'imagine qu'il faut se poser la question après ça, à quel point on veut que ce soit représentatif. Il des fois qu'on veut que ça le soit un peu moins, des fois on veut que ça le soit un peu plus. Est-ce que je me trompe, puis ça fait du sens un peu?
Oui, tout à fait. Ce n'est pas qu'on veut enlever les directives complètement ou leur dire que c'est un free-for-all, mais c'est en utilisant les contraintes qu'on peut un peu leur guider vers la solution. Donc, les contraintes, c'est n'importe quelle caractéristique, condition, exigence qui va peut-être limiter ou restreindre certaines options. En même temps,
encourager d'autres. Donc, on peut faire en sorte que certaines options sont plus attrayantes. sans dire explicitement qu'il faut faire X, Y, Z, on leur encourage avec la façon dont on met en place le drill ou le design. Puis l'autre point, c'était quoi le dernier point que tu avais dit?
Ah ben là, tu m'as perdu parce que tu m'as amené déjà dans trois autres directions que je veux explorer. Fait que garde-la en tête, puis au pire on y reviendra. Mais juste avec ce qui te dit là, comme il a plusieurs choses à dire. Avant, je vais faire un petit recap de Chaos. Fait que là, moi je suis un coach, je me dis, je vais améliorer la prise de décision. Je peux adopter l'approche Chaos ou voir ça de cette façon-là. Si je le traduis en français, c'est l'approche holistique basée sur les contraintes.
pour surmonter les stresseurs dans l'environnement sportif. Là, traduction libre de moi-même. Mais bref, holistique basée sur les contraintes pour surmonter les stresseurs, c'est ce que je comprends, puis c'est les mots clés. Avec ça, on prend en considération la représentativité holistique délibérée. Donc va délibérer, inclure un peu tous les aspects de la performance, le mental, l'émotionnel, le physique, le tactique. Puis on veut que ce soit représentatif. Mais là, tu justement parti puis tu as fait la job à ma place, amené ça à la contrainte, puis c'est là que je voulais aller.
Speaker 1 (30:01.646)
tu as parlé qu'il y avait plusieurs types de contraintes. Pour quelqu'un qui n'est pas habitué d'entendre parler de ce terme-là, contrainte, est-ce que tu as des exemples à donner? Ça peut peut-être être des exemples justement de ce que tu as fait à Croix-Dupolo, mais des fois, dis OK, on veut jouer avec les contraintes, mais des fois, quand je parle à des courses, ils comme OK, mais par où je commence? Qu'est-ce qu'on veut dire par contrainte? Est-ce que as des exemples concrets?
Oui, donc souvent on catégorise les contraintes en contraintes de l'environnement, de la tâche et de l'individu. Je peux donner des exemples pour chaque type. Pour l'individu, ça peut être aussi simple que l'anatomie. pour quelqu'un qui a des bras très longs, je peux mettre la tasse sur l'étageur le plus haut, comme exemple simple.
ou quelqu'un qui est capable d'effectuer certaines tirs, cette option va se présenter pour eux, mais pas forcément pour d'autres personnes. les contraintes vont aller... ce sont les contraintes qui nous donnent les opportunités pour l'action. Des contraintes de la tâche.
dans un design, un drill d'entraînement, peut être les règles. Disons que chaque tire effectuée de cette distance-là, c'est cinq points, au moins un point. Donc, ça fait en sorte que cette option-là devienne plus attrayante sans qu'on enlève les autres options. Ça peut être aussi le nombre de joueurs sur le terrain, c'est un contrainte aussi. Puis avec l'environnement, ça peut être...
Est-ce qu'il y a une présence d'une foule? Est-ce que c'est très bruyant? des conditions ou des caractéristiques de l'environnement qui vont, encore une fois, restreindre certaines options puis encourager d'autres.
Speaker 1 (32:05.358)
Ok, vraiment intéressant. Juste de bloquer certaines options. Comme t'as dit par exemple, certains types de tir, certaines personnes ont pu permettre, d'autres n'ont pas le permettre. Après ça, les tâches de donner un certain nombre de points à quelque chose qu'on veut, par exemple. On pourrait dire, ok, si on fait une passe transversale, au wallopolo si ça s'applique bien, au basketball aussi, au hockey aussi, si on fait une passe transversale, puis tu réussis marquer sur le tir suivant à la passe, ça va être trois points. Donc là, t'encourages justement à ça. Mais là justement,
Tu parles d'encourager, et tantôt, si je ne me comprends pas, c'est de ne le dire nécessairement explicitement. On fait juste modifier le jeu, puis là on dit, OK, ça, ça vaut 5 points. Je veux pas si les athlètes sont compétitifs, puisque la majorité des athlètes sont, je dirais, du moins au niveau avec lequel de travailler. C'est quoi justement la valeur de ne pas le dire explicitement? Parce que c'est quelque chose que tu mentionné tout à l'heure. On ne veut pas nécessairement le dire explicitement, mais pourquoi on ne voudrait pas leur dire clairement, comme, faites ça, ça, c'est valable.
On peut leur dire explicitement si c'est un objectif d'équipe, de travail sur une telle tactique, mais c'est plus, je dirais comme, après que l'idée est partagée ou transmise aux athlètes, quand c'est le temps de l'effectuer sur le terrain, c'est juste, parfois c'est pas possible d'intervenir dans le moment. Pis aussi parfois on veut que
Les athlètes, eux, ils s'adaptent à utiliser l'information qui présente dans le jeu pour le matcher avec leurs actions. On parle souvent de l'interaction, de la perception avec l'action. Donc, comment est-ce qu'on utilise les informations présentes pour guider les actions appropriées? Donc, c'est vraiment en consolidant ces
ces aspects-là en strengthening, ce lien entre la perception et l'action qu'on va aller travailler la prise de décision. Parce qu'au final, la situation peut être complètement différente lors d'un match, comme dans la vraie vie, disons. Mais c'est la façon dont on utilise ces infos pour bien prendre une décision ou pour bien...
Speaker 2 (34:30.973)
effectuer une passe ou faire un tir. C'est vraiment un cycle. Nos actions vont aussi influencer les informations qui se révèlent ensuite. pense enlever cet aspect explicite, les directives explicites, on essaie de laisser les athlètes avoir… d'accéder directement aux informations sur le terrain.
et de comprendre comment utiliser ces infos-là pour prendre la bonne décision.
C'est tellement intéressant ce que tu viens de parce que si on prend le temps de le décortiquer, je pense que mettons une des plus grosses erreurs que je faisais dans ma vie de coach, puis là ça date quand même de quelques années maintenant, bientôt huit ans. Mais c'est qu'on disait l'information que l'aclette avait besoin de le faire. Mais si j'extrapole ce que tu viens de dire, c'est ce que je comprends, c'est créer un éducatif qui va faire que les athlètes vont être obligés d'aller chercher l'information. Puis une fois qu'ils déchauché l'information, ils doivent modifier leur action. Par exemple, si tu leur dis que...
tu veux que tu sois plus conscient, mettons, la distance à laquelle ils font leurs tirs. Que ce soit au basketball ou au waterpolo ou ça, ben tu dis, OK, on met à partir de telle ligne ou de tel périmètre, ça, va être un tir de 5 points versus 1 point, je donne un exemple X. Ben là, eux, nécessairement, doivent aller chercher l'information, dire, OK, où est-ce que je suis en termes de profondeur par rapport à ça? Là, c'est juste un exemple de tir pour que ce soit simple à l'audio. Mais je pense que c'est vraiment de la valeur. Puis le lien que je faisais avec le football, c'est que nous autres, leur disait le down and distance.
Mais on leur dit le down and distance, je sais même pas comment le dire en français, la distance à faire pour gagner le premier jeu. Mais en même temps, comme en bout de ligne, en leur disant, plutôt qu'en donnant des points ou en renforçant certains comportements selon le down and distance, bien là, ils auraient fini par le regarder eux-mêmes. Ça a l'air gnaiseux, mais souvent au football, il un problème qui a. C'est que les athlètes ne vont pas tant porter attention au down and distance alors que le sport est ancré là-dessus.
Speaker 1 (36:35.47)
Donc, le long des tours pour dire, créons un éducatif qui amène les athlètes à aller chercher l'information par eux-mêmes parce que pour réussir l'éducatif et à réussir à établir la tâche, ils doivent avoir cette information-là. Et là, tu renforces un comportement potentiellement qu'ils vont représenter ou vont faire par eux-mêmes durant le match.
Oui, exactement. Donc, n'y a jamais une seule façon d'entraîner quelque chose ou d'enseigner. Mais on voulait juste qu'on ait une clé où on pense aussi au fait de laisser les athlètes créer eux-mêmes ces liens entre l'information et leurs actions. Donc, c'est jamais juste, OK, il ne faut que faire des éducatifs qui sont comme un peu moins.
mais c'est juste qu'il ne faudrait pas ignorer l'importance de ces entraînements-là.
En tu me parlais de le créer avec les acclets en début d'entrevue. Dans ta thèse, on parle de co-conception du chaos, du chaos. On parle aussi de Game Storming, est un jeu de mots entre brainstorming, donc un remue-ménage, et un jeu. Je commencerais peut-être à ça parce que là, on a parlé, on comprend c'est quoi le problème. On a une idée un peu de qu'est-ce qu'il faut faire, de représentativité holistique délibérée. Maintenant,
comment est-ce qu'on fait ça. Dans la thèse, tu as fait la co-conception du chaos. Est-ce que tu peux me partager un peu les grandes lignes, puis tu peux aller autant en détail que tu veux. Je pense que les gens aiment ça avoir le concret. Qu'est-ce que vous avez fait, puis ça a été quoi l'impact? Parce que même au début, tu me parlais de... Si je regarde un peu mes notes, tu me parlais d'intégrer les athlètes dans tout ça. Tu me parlais de collaborer. Quand on parle de...
Speaker 1 (38:32.746)
co-conception du CAO ou co-conception du design pour amener le CAO, comme qu'est-ce qu'on fait et c'est quoi l'impact de faire ça?
Pour nous, on a commencé avec une collecte de données, mais en vrai, c'est juste une autre façon de dire qu'on voulait avoir les perspectives de tout le monde. Donc, on a utilisé des questionnaires autorapportés lors des compétitions et lors des entraînements pour essayer de comparer les charges perçues des athlètes lors des deux types d'environnement.
Puis on a aussi, on a fait des discussions de groupe avec les athlètes et les entraîneurs et l'équipe de soutien intégré séparément. Puis c'est de voir, ben quels sont les enjeux que vous voyez. Comment est-ce qu'on peut améliorer les entraînements? Qu'est-ce qu'on veut voir lors de la compétition? Puis vraiment, c'est de voir de façon qualitative, nuancée.
de leur perspective, ce qu'il manquait. Donc, à partir de cela, on a eu des meetings avec l'équipe de coachs, d'entraîneurs. Un des objectifs, c'était de leur partager ses résultats. Voici ce qu'on a trouvé avec ces approches quantitatives et qualitatives. On a aussi partagé un peu la base théorique. Puis ensuite, c'était
OK, ben quelle sorte de chose est-ce qu'on peut faire avec vous? » On a travaillé ensemble pour générer des exemples de manipulations, de contraintes dans un entraînement de waterpolo. C'était juste pour commencer à penser d'une façon de... Comment on peut utiliser les contraintes pour...
Speaker 2 (40:41.294)
vraiment viser les objectifs et les priorités de l'équipe. Puis après, c'était avec l'équipe scientifique, on a essayé de proposer certains designs et suivis par des discussions avec les entraîneurs. C'était vraiment un processus itératif de profiner ces designs-là, s'assurer que ça visait vraiment leur priorité tactique, que c'était faisable.
que ça faisait du sens avec le sport et l'environnement disponible lors des entraînements. Pour tout le processus, c'était vraiment collaboratif. C'était de mettre en valeur l'expertise de tout le monde présent. Ce n'était pas que les entraîneurs, que l'équipe scientifique.
On incluait aussi les athlètes. Pour nous, c'était vraiment important de savoir, bien, pour elles, c'était quoi les enjeux. Parce qu'on peut essayer de deviner les problèmes ou comme les causes de certains enjeux de performance, mais c'est elles qui le vivent. oui, de co-créer les connaissances, mais aussi de co-créer...
les designs proposés à la fin, puis ensuite de les essayer.
Lili, c'est super intéressant ce que tu me dis. Là, quand tu me parles de ton meeting avec les athlètes, de quoi vous avez jasé avec les athlètes? Je suis un coach et je me dis OK, je veux enjaser avec les athlètes, je veux prendre leurs feedbacks, je les inclure dans la création d'éducatifs représentatifs en fonction de créer le chaos. Comme vous jasé de quoi avec eux autres?
Speaker 2 (42:34.774)
Bien la première chose, je pense que c'était cool que moi j'étais comme une partie neutre avec les athlètes. pour elle c'était, elle savait qu'il n'y avait rien qu'elle allait dire que j'allais partager de façon non anonyme avec les coachs. Donc je pense que c'était vraiment un safe space dans sens qu'elle pouvait tout dire, puis vraiment tout partager sans...
sans avoir peur que ça allait affecter leur statut sur l'équipe. Donc, on avait commencé... Effectivement, on avait dit que c'était du game-storming. Game-storming, c'est juste une façon d'utiliser des outils ou des jeux pour faire des remus ménages qui sont un peu plus dynamiques ou inclusifs dans sens que...
Parfois on a des brainstorms qui sont un peu sans direction, où c'est que un ou deux personnes qui parlent. Donc, particulièrement dans une grande goûte, ça permet d'avoir la perspective de tout le monde, puis un peu de guider la discussion. Donc, pour nous, on avait commencé avec une activité où on voulait comparer
l'entraînement normal avec la compétition, puis voir dans quelle façon est-ce que ces environnements ont dû faire. Ça peut être dans l'intensité du jeu, mais aussi le fait qu'on partage une chambre d'hôtel à chaque nuit avec un coéquipier. Donc, j'ai demandé à tout monde de générer les idées possibles sur des post-its.
puis on les a affichés sur la mur, puis ensemble on a les groupé dans des clusters, des catégories, pour voir, c'est quoi les idées principales qui ressortent. C'était juste pour avoir une idée de, c'est quoi qu'elle voit comme les différences principales entre ces deux environnements-là. On a ensuite parlé de... Chacune a partagé une expérience où elle se sentait...
Speaker 2 (44:58.214)
extrêmement bien préparées pour la compétition. Puis une autre expérience où elle se sentait vraiment pas préparée. Donc on a trouvé beaucoup de points en commun en fait entre les athlètes. Puis des points qui étaient pertinents aussi pour la préparation de cette équipe spécifique. Puis j'avais l'impression que c'était peut-être la première fois que les filles se parlaient entre elles de ces expériences-là.
Donc c'était cool de voir, OK, en fait, vous êtes à la même page pour ces besoins, puis c'est peut-être pas des besoins qui sont fulfilled à ce point-ci. Donc, dans certaines façons, c'était un genre de team building, un peu. Puis on a aussi parlé de... y avait une autre activité qui était... ça s'appelle Plus Delta. Donc dans des groupes...
Chaque groupe avait un grand papy. Dans un ball, c'était plus, donc des choses qu'on ajouterait à ce qu'on fait déjà. L'autre ball, c'était delta, des choses qu'on changerait. Ça leur a permis d'un même générer des idées de qu'est-ce qu'on pourrait faire en plus ou qu'est-ce qu'on pourrait changer. Après la présentation de chaque groupe...
J'ai tenté de résumer ces différentes idées sur un seul papier. Et les filles, en sachant qu'on ne pas tout faire, ont fait un genre de sticker voting. Elles avaient des autocollants, je pense trois ou cinq, chacune. Et elles pouvaient, en utilisant leur autocollant, voter pour les points les plus importants. Donc, ça permettait aussi à prioriser les points. Parce que c'est une chose de générer des idées, mais concrètement, qu'est-ce qu'on...
devraient prioriser en sachant qu'on a des ressources limitées, on a le temps limité. Donc c'est une façon de mieux comprendre les perspectives de tout monde, de générer des idées ensemble, puis aussi de prioriser ensemble ce qu'on voudrait faire. Donc vraiment inclure tout le monde dans cette prise de décision.
Speaker 1 (47:21.37)
C'est vraiment riche ce que tu viens de dire. là, plusieurs points d'action concrets. Comparer les pratiques versus les compétitions, de juste amener les athlètes à le faire. L'activité de Plus Delta, donc de noter ce qui est bon, de ce qu'on fait déjà, qu'on veut continuer à faire. Puis Delta, donc le triangle, vous direz c'est quoi la variation, les choses qu'on veut modifier. Après ça, tu as parlé du sticker voting. Ça, c'est quand même intéressant. Donc ça, on peut rechercher ça. Mais à la base,
tu as commencé à me parler de l'anonymité slash d'avoir une personne neutre. je pense que, dépendamment de ton style de leadership comme coach, tu peux dire, OK, est-ce que je peux le faire moi-même? Il a des entraîneurs que j'ai côtoyés qui sont carrément capables de le faire, de dire, je veux aller chercher du feedback puis les athlètes vont se sentir à l'aise. Si t'es pas sûr que t'es à l'aise, moi, que je t'entends, ce qu'on vient de discuter en ce moment, comme coach, te dis, mais peut-être que tu as besoin d'une personne neutre qui vient faire cet exercice-là pour toi.
puis qu'après ça, elle, va pouvoir récolter ce feedback-là puis te le redonner. Mais il a des coaches qui se regardent le faire. Mais là, justement, tu fait un exercice de voir, tu le plus Delta, voir ce qui était différent. Comme, t'as-tu des exemples un peu de qu'est-ce qui était différent, puis qu'est-ce que les athlètes avaient noté comme différent? Parce que peut-être un coach se dit, il entend ça, puis dit, ben, ah, il y a rien de différent. Je sûr que c'est pareil comme les compétitions. Mais finalement, les athlètes, voient des choses des fois qu'on voit pas.
Oui, juste avant, j'ajouterais que c'est vraiment juste une très petite sélection des jeux qui existent dans le GameStorming. En fait, il a un site web, c'est GameStorming.com, où il y a plein d'idées, plein de ressources gratuites pour justement faire votre propre séance de GameStorming. Il a vraiment comme des dizaines, peut-être pas des centaines, mais vraiment des dizaines de jeux. Donc, les exemples que j'ai donné, c'est vraiment une très petite sélection.
Et c'était en ligne avec les objectifs au début de la séance d'essayer de comparer les entraînements versus la compétition parce que notre focus était sur la représentativité. Mais si les équipes ont d'autres objectifs, même pas en lien avec la représentativité ou la prise de décision, je pense qu'il y a d'autres...
Speaker 2 (49:45.77)
d'autres objectifs qui pourraient être visés avec ce genre de game-storming.
Je t'entends. Super, on va le mettre dans la description de l'épisode. Puis là, de Thera, bien, ne t'as pas rappelé, mais tu as dit. Si on retourne à des exemples justement de qu'est-ce qui était différent.
Pour nous, une des choses qui ressortait, c'était ce qui est différent entre les entraînements et la compétition. Et c'était en ligne, ça matchait aussi leur réponse de sentiment d'être bien ou pas bien préparé pour la compétition. C'était beaucoup l'incertitude et l'imprévisibilité de l'environnement de la compétition. Quand on est dans l'environnement,
de l'entraînement de tous les jours. C'est beaucoup plus prévisible. On sait ce qui va arriver la plupart du temps. On est habitué à cet environnement-là. Dans les environnements de compétition, tout est différent. C'est un environnement différent de la la nourriture. Ce n'est pas notre lit. Ce n'est pas nos adversaires.
C'est ce n'est pas nos coups de pierre. Et parfois, les situations qu'on rencontre pendant les matchs, va être différent aussi. Donc, ces points principaux d'imprévisibilité, d'incertitude, on trouvait des points à prioriser dans nos designs de chaos. Comment est-ce qu'on peut
Speaker 2 (51:31.214)
travailler sur les priorités tactiques de l'équipe tout en gardant cet aspect d'incertitude. Donc, exemple, c'était un des jeux qu'on a créé, on l'appelait Roulette. Donc, l'idée c'était qu'on prétende qu'on joue contre un certain adversaire. Fait qu'on divise notre équipe en équipe Canada et équipe l'OP.
Puis on sait que l'autre pays a certaines tendances. Dans telles situations, elles vont toujours faire X. Mais ce n'est pas dans toutes les situations. Ce n'est pas à 100%. Ce n'est pas 100 % garanti qu'elles le fassent. a... brèvement, c'était que peut-être 6 ou 7 fois sur 10, l'équipe va répondre dans la façon dont on...
d'attente, mais les autres fois, ça va être dans une façon complètement différente. Mais l'équipe du Canada, disons, ne sait pas quand elles vont répondre dans la façon prévisible, puis quand elles vont répondre dans une façon complètement random. Ça leur permet de travailler. OK, on s'habitue aux tendances de l'équipe adversaire parce que souvent, je pense que c'est assez souvent qu'on travaille sur
ou c'est pertinent de connaître les tendances, le style de jeu de l'équipe adversaire, mais c'est aussi maintenir la flexibilité de comment est-ce qu'on réagisse quand elles ne pas cette chose prévisible ou quand elles ne suivent pas leur style de jeu habituel. Donc c'est vraiment très simple comme exemple, mais c'est juste une façon de maintenir une certaine incertitude tout en travaillant.
C'est simple, mais je pense que c'est vraiment concret. Moi, je vais l'appeler la roulette tactique, qui est dans le fond inspirée de la roulette russe, si on veut, ou si avoir un jeu de roulette, en fait, je devrais dire. Mais c'est de bâtir une flexibilité tactique avec des athlètes. C'est-à-dire que les athlètes, oui, comprennent que dans ton cas, toi, puis là, c'est pas les pays, je me rappelle pas les pays que t'as parlé, moi, je vais nommer des pays fictifs. Maintenant que tu joues contre l'Espagne, l'Afrique du Sud ou l'Australie, bien, tu sais que l'Australie peut-être qui ont un style plus agressif. Je connais pas les tactiques de Juan De Palau nécessairement.
Speaker 1 (53:56.374)
Mais ça se peut qu'ils jouent pas tout le temps le style de défensive agressive. Fait que de créer une incertitude puis dire OK, sept fois sur dix, puis trois fois sur dix, vous devez en choisir une autre. Et pas nécessairement que ce soit toujours la répétition huit, neuf et dix, que ça peut être la répétition deux. Exact. Bien, ça développe une flexibilité tactique chez les athlètes qui après ça, lorsqu'ils arrivent ou elles arrivent dans un moment de compétition, puis là, ils reçoivent quelque chose qui a l'air de sortir du champ gauche. Bien, ne pas jetés à terre. C'est ça.
ils sont capables de fonctionner quand même. pense que ça, c'est important si on veut bâtir du « Resilient Decision Making », la prise de décision résiliente, qui était un peu le thème de ta taille, tu sais. Mais non, c'est très bien. Puis là, le Gamestorming on va inviter les gens à aller voir sur le site Web. Ensuite de ça, peut-être comme justement, on arrive déjà plus vers la fin, je veux qu'on pense un peu à l'application, puis au futur.
dans le titre de ta thèse, puis c'est ça qui m'a accroché, le « decision-making quand j'ai vu ça passer sur les médias sociaux, j'étais comme « OK, je veux en savoir plus là-dessus ». Comme, qu'est-ce qu'on doit retenir de tes travaux, là C'est que si je suis un coach, je un leader d'une équipe sportive, comme, qu'est-ce qu'on doit retenir ultimement de toutes tes travaux doctoraux ? Il t'a passé des années à réfléchir à ça, qu'est-ce qu'on retient, puis à quoi on doit penser si on est sur le terrain au quotidien
Je pense que les deux points clés pour moi seraient de prendre une approche holistique et collaborative. Holistique, je veux dire qu'on ne devrait pas penser qu'au aspect physique. pense souvent qu'on pense, OK, il faut s'entraîner pour matcher l'intensité physique. Mais il aussi les exigences cognitives, émotionnelles.
qui font la performance. Donc, s'habituer à s'entraîner, ces aptitudes, ces capacités-là sont également vraiment importantes. Et de le faire d'une façon collaborative. pense que la force de nos travaux, c'était qu'on a impliqué tout le monde, l'équipe scientifique, mais aussi les entraîneurs, l'équipe de soutien intégrée, les athlètes.
Speaker 2 (56:15.872)
C'est en reconnaissant que tout le monde va amener des perspectives qui ont de la valeur. Puis au final, si on veut créer quelque chose qui est pertinente pour l'équipe, qui fait sable avec les ressources disponibles, puis qui va être à laquelle on va adhérer, il faudrait inclure vraiment tout le monde. Ouais.
Je pense que ça résume bien l'idée d'une approche holistique et collaborative.
Tu parlais de questionner les acclets. Je pense que c'est tellement important parce que des fois, parce qu'ils ont une perspective et ce eux qui le vivent au quotidien en même temps. Donc de les inclure là comme ça a vraiment une belle valeur dans tout ça. Puis là, si on parle un peu plus du futur, comme où est-ce qu'on s'en va avec la prise de décision? Qu'est-ce qui va être un avantage compétitif dans le futur? C'est quoi un peu la suite de tes travaux puis les choses qu'on devrait encore plus gratter puis essayer de comprendre, d'analyser puis d'observer?
Je pense que un point de vue de terrain.
Je vais peut-être faire un parallèle avec la préparation physique. Je pense que dans le passé, c'était l'entraîneur qui faisait tout, qui gérait tout, mais de plus en plus, on inclut des experts. Dans la salle de musculation, on a un préparateur physique qui va designer les programmes, qui va intervenir. Je pense que pour la prise de décision aussi, consultez avec des experts.
Speaker 2 (57:55.214)
Il y a des professionnels, des experts en skill acquisition, accession des compétences, qui ont un background dans la prise de décision, dans l'apprentissage. Puis je pense que c'est pas juste pour attendre à ce que les entraîneurs savent tout, qu'ils restent au courant de toutes les dernières recherches. Donc pouvoir...
Oui, consulter avec quelqu'un pour lequel leur job c'est de connaître les dernières recherches, pense que ça représente un avantage, je dirais. Puis de plus en plus.
Comme je dis, les contraintes ou des designs plus représentatifs, d'être plus délibérés dans le design des entraînements, puis de considérer que la prise de décision...
Ça ne passe pas dans un environnement isolé et froid, disons, que dans la vraie vie, lors des matchs, c'est vraiment extrêmement dynamique, imprévisible, il y a beaucoup d'émotions. Donc, comment est-ce qu'on peut amener ces variables à l'entraînement pour mieux préparer les athlètes?
Ben t'sais, l'approche que t'as utilisé c'est chaos, pis je veux dire, dans les sports d'invasion, water polo, hockey, football, ben football un peu moins, rugby, basketball, c'est chaotique. Comme oui, il a certain contrôle, mais juste qu'il a un certain point. Pis ce que tu mentionnes là, pour moi ça fait un lien avec un des commentaires que j'ai fait dans l'épisode 140, où est-ce qu'on parle de cercle d'expertise? C'est quelque chose que j'avais retourné, j'avais pris un peu de mon voyage en Norvège, pis on parlait comment est-ce que...
Speaker 1 (59:49.87)
un entraîneur ou un athlète doit avoir un cercle d'expertise autour et d'être capable d'aller chercher les personnes aux besoins. Et moi, je mettais le commentaire. T'as-tu un mentor formel ou informel de water polo, de hockey, de football, de rugby, de soccer? Ou t'as-tu un expert dans ton coin pour parler de planification de la performance, développement des habiletés, ces choses-là? Peut-être quelqu'un qui est dans ton coin pour aussi prendre soin de ta santé et ta stabilité émotionnelle comme coach.
Je pense que ce que tu dis là, tu parles vraiment d'avoir un expert, planification de la performance, développement des habiletés qui va être là. Super intéressant. Après combien de temps peut-on se dire qu'on est excellent en dessin, en cuisine ou en sport? Comme vous le savez très bien, ça prend au moins 10 ans à se former et à se perfectionner pour devenir un expert ou une experte. C'est pourquoi je fais affaire avec Madar Amel quand il est question de décision financière.
Maloramel, c'est un cabinet d'assurance avec permis en fond commun de placement auprès d'investisseurs services financiers. Leur équipe a accompagné des centaines de personnes et gens à 170 millions de dollars en investissement pour des particuliers et des organisations depuis 2001. Par exemple, ils travaillent les diges en entreprise, des médecins et diverses organisations de partout au Canada grâce à leur licence de pratique dans plusieurs provinces. Mais à mon avis,
C'est pas juste leur expérience pour vrai qui les rend excellent, c'est aussi le fait qu'ils agissent comme des coachs financiers. Depuis 2011, j'ai vu cette expertise-là à l'oeuvre pour ma propre famille honnêtement. Grâce à leur approche, on a pu acheter notre maison idéale en 2019, réaliser un projet d'aménagement majeur en 2022 tout en préparant solidement notre fonds de retraite. Mais au-delà des résultats, plus grande valeur, je le disais, c'est comme être un coach, c'est le conseil et l'accompagnement dans la prise de décision. Comme un coach, il t'empêche de commettre
des erreurs quand tu vas gérer tes émotions dans le feu de l'action, ce soit quand ta vie a change ou qu'il y a des fluctuations sur les marchés. Personnellement, ce que j'apprécie particulièrement, c'est ce qu'ils investissent vraiment pour les personnes avec qui ils travaillent. Leur slogan, c'est d'être des conseillers de vraie vie et je peux vous dire que c'est le cas. Prenne pas juste des clients pour prendre des clients, ils te prennent quand tu es rendu là dans ta vie et qu'ils peuvent vraiment t'aider en faisant des analyses honnêtes de tes décisions financières.
Speaker 1 (01:02:07.98)
Alors que tu veux acheter une maison, payer les études de tes enfants, cocturer ton fond de retraite comme travailleur indépendant ou travailleur à contrat, investir pour ton organisation, je t'invite à prendre ton premier rendez-vous gratuitement via le madoramel.com et mentionner Coach Frank. Quand on magasine de l'équipement de fitness, on fait souvent face au même dilemme. Soit c'est des prix abordables, mais c'est pas très solide ou fiable. Soit c'est de qualité, mais ça coûte une fortune. C'est exactement le défi que je vivais
quand j'étais copropriétaire d'un centre d'entraînement pour acclète. C'est à cette époque que j'ai connu feo.ca, fitness l'entrepôt de l'Outaouais. Depuis près de 30 ans, ils ont trouvé la formule parfaite. C'est compliqué, pour venir de l'équipement de qualité à prix abordable, ce n'est pas trop demandé, c'est exactement ce qu'ils font. Ils peuvent répondre à tous les besoins en équipement parce qu'ils opèrent avec une division commerciale et une division résidentielle, offrant ainsi une gamme complète d'équipements de cardio, de musculation.
de réhabilitation, de yoga, de pyrathe, de boxe, de MMI et de supplément nutritionnel en veux-tu, en veux-là. Donc en 2017, en tant qu'ancien joueur de football, qui se respecte, voulait m'acheter justement un rack à squat pour mon entraînement à la maison. Mes critères étaient clairs. fallait que ce soit stable quand il y avait 300 livres à bord, puis que ça commence pas à shaker de partout, puis que ce soit durable à un prix qui fait du sens. Eh bien, le rack que l'équipe de feo.ca m'a recommandé répond encore parfaitement à ces critères-là aujourd'hui, huit ans plus tard.
C'est encore mon équipement de prédilection dans mon sous-sol, un rack, une barbelle, de la fonte. On n'a pas besoin de plus que ça dans l'hôpital. D'ailleurs, leur expertise parle d'elle-même avec des partenariats établis avec la Défense nationale, 25 écoles et universités, plus de 30 hôpitaux et des dizaines d'organisations gouvernementales qui ont tous choisi FEO pour leurs besoins d'équipement. Cette confiance-là par plusieurs institutions
confirme à mes yeux qu'ils offrent vraiment le meilleur rapport qui a été pris sur le marché. Feo.ca reconnaît aussi l'importance des premiers répondants en leur offrant des rabais spéciaux. Donc si ça vous concerne, allez-y. Pour toutes les autres personnes, visitez Feo.ca et utilisez le code promo COACHE pour profiter de 10 % de rabais, surtout leurs équipements. Les produits en liquidation sont exclus de cette promotion. Lili, ça fait déjà un bon bout qu'on se parle. Le temps passe vite.
Speaker 1 (01:04:30.126)
Tu sais, peut-être j'aurais deux questions éclair pour toi. La première, quel livre est-ce que tu as lu et que tu recommanderais le plus en ce moment?
y a un livre qui s'appelle Think Again par Adam Grant. C'est vraiment un très bon livre pour nous encourager puis montrer la valeur de pouvoir repenser nos idées, de reconsidérer nos perspectives, puis les liens entre cette capacité, mettons la créativité, l'innovation. Donc je pense...
surtout dans ces temps-ci. C'est une lecture patinante.
Adam Grant est toujours riche de ce qu'il nous partage. Dernière question éclair, si tu peux mettre une citation sur un Jumbotron dans, on dire, stade de Waterpolo, un arena de Waterpolo, ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent de cette citation?
Ok. Je mettrai une citation par Trisha Hersey, crois, une poète américaine. C'était « To rest is to resist the myth that we are only as valuable as our productivity. » Puis je pense, je l'aime parce que ça nous pousse à penser, à réfléchir.
Speaker 2 (01:05:59.444)
à notre identité, à l'extérieur de notre productivité et qui suis-je? est-ce que, bien oui, on a plus de valeur que notre productivité et l'importance de prendre du repos. Je pense surtout dans le monde du sport, c'est... grind.
pas tout le temps la meilleure chose pour nous. Est-ce qu'on peut prendre un pas de recul et penser, bien c'est quoi les autres aspects de mon identité qui ne sont pas liés à ma productivité ou à mon travail?
C'est fort ce que tu dis là. Je disais justement un article cette semaine de Wilson & Kerr 2022 qui parlait des athlètes qui avaient été aux Jeux Olympiques et qui avaient gagné des médailles. Une athlète qui a été interviewée, elle disait, le fait que je faisais autre chose. Donc, elle a commencé à faire un nouveau diplôme dans l'année des Jeux Olympiques. Puis, elle a commencé à faire plus de bénévolats dans l'année des Jeux Olympiques. Puis, elle dit que de faire ça, ça l'a aidé à gagner une médaille.
parce qu'elle était comme, je suis plus que juste mes médailles, puis j'ai du fun dans vie à faire autre chose que juste mon entraînement. Le fait que ça l'a comme libéré, puis dis-moi je pas juste ça, ça lui a comme permis de performer plus librement quand ça comptait. Très fort, Lili. Pour les gens qui auraient des questions, qui veulent en savoir plus sur tes travaux, qui veulent peut-être avoir ton avis justement, comment est-ce que les gens peuvent te rejoindre?
Probablement par courriel ou LinkedIn. Par courriel, c'est dong.lily à commercial courrier.ucam.ca. Puis c'est Lily Dong, c'est LinkedIn.
Speaker 1 (01:07:48.628)
Parfait, on va mettre ça dans la description de l'épisode. Merci beaucoup, Lily. Avant de dire bye à tout le monde, je te laisserai peut-être le mot de la fin. Qu'est-ce que tu que les gens retiennent ou est-ce que tu as un dernier mot à dire à tout le monde qui nous écoute?
D'abord, merci beaucoup à toi, François. Ça fait un plaisir. Je répéterai ce que j'avais dit avant, c'est de prendre une approche holistique et collaborative. On sait souvent que c'est le travail d'équipe qui va être le plus fort, et je pense que ça applique dans tout, en fait. Donc, comment intégrer les experts qui nous entourent.
tout en sans oublier les athlètes qui sont eux aussi des experts dans ce qu'ils font, dans ce qu'ils vivent et expérient.
c'est les experts d'être athlète à ce niveau-là. Donc, merci beaucoup, Lily. On retient ça pour la suite des choses. Puis moi, je ressors de la conversation. Juste dans la dernière partie, dans les dernières 15 minutes, j'ai une, deux, trois, quatre, cinq, six actions, sept actions concrètes à faire. Donc, pour ceux et celles qui cherchent des modifications concrètes à faire à leur coaching, bien, on en a eu aujourd'hui. Je te dis un gros merci de ta contribution. Bravo pour la complétion de ton doctorat et...
avoir passé des années à te questionner là-dessus, c'est super intéressant. Pour tout le monde qui est à l'écoute, je vous dis merci de être avec nous et on se dit à la prochaine pour un autre épisode de Tent l'Arri. À toutes les éditrices et tous les auditeurs, merci d'avoir été là. Et vous qui êtes passionnés par le sport et qui cherchez constamment à atteindre l'excellence, j'ai une invitation exclusive pour vous. À tous les mois, j'envoie une infolette que vous trouverez nulle part ailleurs. À l'intérieur, avez l'accès prioritaire aux conclusions de mes recherches.
Speaker 1 (01:09:38.728)
aux articles les plus percutants que j'ai consultés récemment, à mes réflexions aux idées avant-gardistes que j'explore, que ce soit sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans le sport, dans le coaching ou bien dans les nouvelles méthodes d'enseignement et de pédagogie. C'est comme avoir une conversation privilégiée avec moi et mes collègues qui produisent du bon stock où je vous guide à travers les idées qui façonnent l'avenir du coaching et du sport avant que ce soit répandu. Plus de 500 entraîneurs
leaders sportifs dirigeants et consultants en performances reçoivent déjà ces réflexions exclusives. Alors si les conversations de temps à ré vous inspirent et que vous voulez rester à l'avant-garde, rejoignez ce groupe select de leaders sportifs. Pour vous inscrire, rendez-vous sur coachfrankphd.com ou suivez le lien dans la description. Merci d'être avec moi dans cette quête de l'excellence sportive et on se retrouve au prochain épisode.