Speaker 1 (00:00.302)
épisode de 141, développement global de l'enfant, lié entre l'activité physique et le développement des personnes ayant un TDAH, jeux actifs et jeux interactifs comme le jeu CogniActif avec Laurie Simard, PhD. Bonjour tout le monde et bienvenue à Temps d'arrêt avec Coach Frank qui est présenté par Madore Amel. Je suis votre animateur François-Rodrigue et mon intention avec ce balado est de déconstruire l'art et la science du sport.
En tant que docteur en coaching, j'ai la chance de travailler avec des entraîneurs professionnels et d'analyser la science à chaque semaine. Donc, le balado, c'est ma façon de vous amener au cœur de mon travail pour décomposer la stratégie des entraîneurs dans le domaine du sport ou bien des conclusions des dernières études scientifiques en lien avec le développement du sport. Et aujourd'hui, on fait une petite tangente un peu avec le développement du sport pour aller se concentrer sur le développement global de l'enfant.
Vous allez voir au début de la conversation avec Laurie, on fait une bonne tangente sur le développement des personnes avec un TDAH et l'impact que l'activité physique peut avoir dans leur développement. Et j'ai décidé de m'intéresser à ça parce que me disais, ben tu es en bout de ligne là, tous les athlètes, tous les sportifs sont des enfants d'abord et leur développement comme enfant, ben a ultimement un impact sur leur performance comme athlète, même si on ne pas du tout performance aujourd'hui, mais aussi des athlètes et les personnes qu'ils sont plus tard. Donc,
Si tu es un entraîneur qui travaille avec des personnes qui sont plus jeunes, à la petite enfance ou même à l'enfance, ou tu es un enseignant au primaire ou au secondaire, qui est un intervenant qui veut informer les parents plus adéquatement, plus justement, ou que tu es un parent tout simplement, même s'il a rien de simple à être un parent, cet épisode-là va être pour toi. Parce que mon invité, c'est Laurie Simard. Les recherches de Laurie portent sur les effets de l'activité physique sur le développement global de l'enfant.
avec un intérêt particulier pour les fonctions exécutives et la motricité. Elle s'intéresse aussi à l'utilisation du jeu sérieux comme outil pédagogique afin d'intégrer l'apprentissage physiquement actif en classe et favoriser la participation d'enfants ayant des besoins particuliers dans ces contextes inclusifs. Elle est également présidente fondatrice du Studio Execo, une entreprise dérivée de la recherche dont la mission est de faire bouger les apprentissages en créant des solutions.
Speaker 1 (02:24.622)
éducatives innovantes. Si ce sont des sujets qui t'intéressent en général, je t'invite à t'abonner au Ballado ou à l'infolettre via le site web. À tous les auditeurs et éditrices fidèles, vous dis merci et je vous invite à nous suivre sur les médias sociaux, à rebars, Coach Frank PhD dans un mot sur toutes les plateformes. Avant de débuter, je précise que ce podcast est indépendant de mon rôle de professeur en ecclésiologie à l'Université du Québec en Outaouais, comme je prends les conflits d'intérêts très au sérieux.
Je vous invite à consulter la page concernant mes engagements professionnels sur mon site web lecoachfrankphd.com pour en savoir plus. Autrement, merci de partager ma passion du sport et de l'activité physique pour aujourd'hui et je vous souhaite un bon podcast.
Merci François, merci pour l'invitation. plaisir d'être ici, j'attendrai avec toi. Toujours agréable de discuter avec toi dans notre cadre, plus formel à L'UQO comme collègue, j'ai hâte d'avoir cette discussion-là avec toi dans cadre de ce balado.
Je te renvoie l'appareil. C'est toujours agréable de discuter avec toi également. J'ai vraiment l'impression que chaque discussion, c'est une co-création de plein d'idées. On se relance la balle, on va dans plein de directions. Ce que je suis content, mais un peu gêné en même temps aujourd'hui, c'est que c'est la première fois que je vais vraiment prendre le temps de me pencher sur les travaux de tes études de doctorat. J'aurais peut-être dû le faire avant. Je suis vraiment content de le faire parce que...
J'ai la chance dans les derniers jours justement de lire la discussion de ta thèse au doctorat, lire aussi un article en préparation. Puis on va parler du développement des enfants, c'est ton dada, c'est ton expertise. Mais avant ça, je pense que c'est important de mettre en contexte un peu de où est-ce que tu sors. Donc là, après avoir grandi comme au Lac-Saint-Jean, ça fait maintenant plus d'un an que tu as le pied à terre en Outaouais. Parle-moi un peu de comment tu as vécu la transition.
Speaker 1 (04:22.656)
du Lac-Saint-Jean, du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans son ensemble, à ici, puis comment ça se passe dans ta région d'adoption.
C'est une bonne question d'intro, François. Ça se passe super bien. fait, la transition s'est faite vraiment, je pense, tout en douceur. L'Outaouais, pense que j'ai appris à découvrir une région que j'adore pour le moment. En fait, il y a tellement d'occasions de bouger, que ce soit les sentiers, le réseau cyclable, les parcs qui sont autour. l'offre nature pour moi est vraiment là.
me m'a conquise. peux dire ça comme ça. les collègues, ne pas si tu te rappelles des discussions qu'on avait eu à mon arrivée, mais on me disait que Yacineau c'est un peu comme un grand village, mais c'est un petit peu comme ça que je me suis sentie. Je retrouve l'essence qui est un peu au Lac-Saint-Jean dans sens où les gens sont accueillants, les gens sont ouverts, donc je m'y sens très bien. Merci de...
Il a quelque chose à propos du monde de région, que ce soit la Poste, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, comme l'Outaouais, l'espèce de proximité qu'on a un peu avec nos voisins, puis tout ça, puis c'est toujours le fun. Puis si avais peut-être un fait saillant, depuis ton arrivée à l'Utaouais, comme d'activité qui t'a vraiment marqué et puis que tu recommanderais à tout le monde qui écoute la conversation aujourd'hui.
un fait saillant, tu me prends là. Bon, je ne sais pas nécessairement un fait saillant, mais tu que je recommande à tous ceux qui arrivent ici, c'est peut-être d'enforcer leur vélo puis d'aller voir tout l'étendue du réseau cyclable qu'on a ici, que ce soit à Gatineau ou la facilité d'accéder au réseau qu'il a Ottawa. Je pense qu'il y en a pas mal. Tous les niveaux, on peut voir un peu de tout, peut se challenger, mais ça peut être aussi une petite balade bien tranquille pour découvrir le coin. je pense que c'est ce qui m'a permis de découvrir le coin, je pense.
Speaker 1 (06:13.166)
Le réseau sclable comme tu mentionnais de talent, il est vraiment comme, je dirais pas méconnu parce qu'une fois que tu dans région, c'est impossible d'être dans région et ne pas le connaître, mais a vraiment beaucoup d'options. Mais là justement comme, oui tout à fait. Puis avant d'arriver justement dans la région, bon, tu as évolué pour la majeure partie de ta vie au Saguenay-Lac-Saint-Jean, as complété un doctorat comme à l'Université du Québec à Chicoutimi. Est-ce que c'était toujours dans les...
comme de compléter un doctorat, comme comment t'en es-tu venu à t'inscrire justement au doctorat à l'Université du Québec à Chikoutimi?
C'est une bonne question aussi de faire une réponse courte sur la question, mais non, ce n'était pas dans les plans, je te dirais, que ce soit pendant que j'étais au baccalauréat en kinésiologie à l'Université Laval ou même au début de ma carrière. Je n'envisageais pas du tout de faire un doctorat. Je suis vraiment une fille de terrain, d'action. J'ai toujours voulu travailler en réadaptation ou en prévention secondaire avec les gens qui ont des maladies chroniques, et c'est ce que j'ai fait.
plusieurs années, donc j'étais responsable d'un programme de maladies chroniques. J'adorais ça, j'étais sur le terrain avec les clients. Mais ce qui m'amenait vers les études, tout à l'heure, et non pas le doctorat qui était pas envisagé à ce moment-là, c'est la piqûre que j'avais eue pendant mon DESS en kinésiologie clinique pour l'enseignement. j'aimais, j'avais été impliquée dans l'enseignement, j'avais vraiment aimé ça, puis je m'étais dit, la maîtrise va me permettre de pouvoir avoir des charges de cours en parallèle de mon travail de kinésiologue. Donc c'est comme ça que ça a commencé.
Mon projet initial, c'était encore avec la maladie chronique, fait, de suivre un groupe de personnes qui ont une maladie pulmonaire obstructive chronique, suivent par télémétrie à domicile pour rendre ce service-là accessible dans les régions plus éloignées. Donc, ça me parlait beaucoup, mais faire fi des embûches qu'on a vécues au niveau technologique et au niveau administratif, mais j'ai décidé de mettre ça de côté des choses que je contrôlais pas, puis finalement, décider de vouloir mettre fin à...
Speaker 2 (08:12.782)
à la maîtrise puis souvent des gens significatifs dans notre vie qui apparaissent. À ce moment-là, c'était Tommy Chevret, qui était mon directeur à la clinique universitaire. Il Laurie, je peux pas t'essayer de ça. Je vois le potentiel que t'as en recherche que tu vois peut-être pas toi-même, mais moi je le vois. Puis il dit, je le changement de direction, je serais ton directeur, je te donne un an, je te donne un jeu de données sur des jeunes qui ont été DH pour évaluer la motricité des jeunes qui ont été DH, je te donne un an pour finir. Quand il m'a dit ça?
Je te dirais que j'ai eu la curiosité qui est embarquée, mais en même je suis comme Tommy, j'ai des enfants, le TDA, c'est complètement à l'opposé de ce que je fais avec les gens en plus âgés qui ont des maladies chroniques. Mais la curiosité a pris le dessus et puis mes discussions avec Tommy aussi, puis j'ai décidé d'aller de l'avant dans ce projet-là. Puis te dirais que c'est là la clé qui fait en sorte que j'ai continué au doctorat, c'est que j'ai ouvert une porte que je ne connaissais pas, mais qui m'a vraiment plus intéressée. En fait, les résultats qu'on avait obtenus,
à la maîtrise, c'est que les adolescents qui ont un TDAH avaient des habiletés motrices. C'était vraiment moins que les adolescents de même âge sans TDAH, sans conditions, quelconque. Donc, il y avait vraiment un écart. Pourquoi Tommy m'avait amené à m'intéresser à ça, c'est que dans la littérature, il y avait des données sur les enfants qui ont un TDAH. C'était bien documenté qu'il y avait des lacunes au niveau moteur. Puis, quelques années avant qu'on s'intéresse à cette question-là, il y avait sorti un gros papier
une étude de neuroimagerie qui montrait que le cerveau des jeunes qui ont été DH, principalement le cortex préfrontal, où est-ce qu'il des fonctions exécutives, entre autres l'inhibition qui est très liée aux symptômes d'inattention et d'impulsivité chez les jeunes qui ont été DH, mais immature, ils se développent plus tardivement, donc quelques années plus tard dans cette zone-là spécifique. Donc on se demandait, est-ce que...
la motricité va se normaliser avec la maturation parce que les fonctions exécutives, la mémoire de travail, être capable d'inhiber ses comportements, ce qui est auto, d'être capable d'avoir une certaine flexibilité mentale, c'est hyper impliqué. On en a besoin quand on fait un geste moteur. Donc on se dit si ces fonctions-là maturent, est-ce que la motricité elle aussi va maturer ou se normaliser? Puisqu'on observé, c'est pas ça du tout, c'est un écart qui s'est creusé.
Speaker 2 (10:36.654)
Ce qu'on observait chez les adolescents, l'école, les habiletés ou le déficit étaient plus grands que ce qu'on avait chez les enfants. bien entendu, on n'avait pas un haine ou un nombre de participants qui étaient énormes, qui disent qu'on peut généraliser. Mais moi, c'était suffisant pour m'allumer une petite flande, puis dire « On n'entend pas parler de ça, personne ne parle des problèmes moteurs avec la motricité chez les TDAH. Donc j'avais décidé de pouvoir poursuivre au doctorat pour essayer de trouver une solution concrète.
Le projet évolué, éventuellement, je ne suis pas concentrée juste sur les jeunes qui ont été de H, mais sur le niveau d'activité physique des enfants et le développement global de façon générale, aura l'occasion d'en reparler. Mais c'est vraiment ça que fait en sorte que j'ai décidé de mettre mon travail de côté et de plonger dans l'aventure qui est un doctorat. J'y voyais un peu l'aspect concret, l'aspect terrain que je pouvais y amener. Au départ, quand j'étais au bac, moi, la recherche était un sarau, c'était du fondamental et ça ne parlait pas.
Donc, j'ai vu une occasion de rendre ça concret et de faire une différence.
C'est quelque chose des fois qui est méconnu ou qu'on pense pas que la recherche peut être très concrète. Dans le cas où ce que tu as fait, ça l'est. juste avec ce que j'ai lu par rapport au doctorat. Mais là, tu ouvert une porte. Avant de finir, revenir au doctorat, veux t'ouvrir une porte sur les habiletés motrices des adolescents qui ont un TDAH versus le reste de la population, si on peut parler comme ça. Il y a plusieurs personnes dans mon entourage qui étaient vraiment intéressées que je te parle et qu'on profondise un peu ce que tu dis là. Certaines des personnes qui étaient intéressées, qui ont des enfants avec un TDAH et qui en ont un.
elle-même, ces personnes-là. Et là, si j'ai bien compris ce que tu me dis, c'est qu'il y a une écart des habiletés motrices chez les enfants qui ont un TDAH, puis ça semble, selon ce que t'avais, les données que t'avais sous la main, s'agrandir ce fossé-là, donc jusqu'à l'adolescent, pour les raisons que tu viens d'expliquer. Donc si j'ai bien compris, là, moi, ma question par la suite, c'est, OK, t'es un parent, t'es quelqu'un qui connaît tes parents qui ont des enfants avec le TDAH ou tu connais des adolescents qui ont un TDAH, conne.
Speaker 1 (12:34.638)
qu'est-ce que tu peux faire pour pallier à ça? Parce que si c'est un major, tu me dis ça, moi je vais te dire, il y a-tu une de mes filles qui est potentiellement sujette à ça? Ok, qu'est-ce que je peux faire pour aider puis pallier à ça justement? J'aimerais prendre une petite pause pour reconnaître notre partenaire-titre Madar Amel. C'est un cabinet d'assurance avec permis d'investissement chez Investia Service Financiers. Ma famille leur fait confiance depuis 2011 pour notre planification financière.
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Avant d'aller vers les solutions, j'ai parlé des fonctions exécutives, mais il a d'autres aspects qui peuvent venir expliquer ça. La dopamine, elle recapture souvent la dopamine dans le cerveau des jeunes qui ont un TDAH. C'est l'objet thérapeutique généralement qui est visé. Mais la dopamine est très impliquée dans les mécanismes.
Speaker 2 (14:33.726)
de la motricité, si on peut dire ça de façon assez simple. il y a là une cause explicative, puis aussi tout le niveau comportemental, justement, que les jeunes qui ont été dégagés ont souvent plus de difficultés à s'investir ou à maintenir un intérêt, un engagement dans une tâche, ce qui de la pratique d'une tâche motrice. Il y a plusieurs causes explicatives, autres que les fonctions exécutives. Mais pour en revenir à ta question, puis justement, c'est là où est-ce que je me suis dit, on peut peut-être faire quelque chose, c'est que
Ces résultats-là qu'on avait obtenus, qui encore une fois, je regarde toujours un petit soupçon en disant, on ne peut pas généraliser, mais on observé une tendance. J'ai présenté ces résultats-là dans un congrès des enseignants en éducation physique et à la santé. Donc, j'avais une présentation par posteurs, c'était des enseignants en éducation physique, pendant un moment, circulait où les posteurs venaient me voir. Puis là, j'ai eu cette discussion-là avec, je pense, quasiment une centaine d'enseignants en éducation physique.
ils venaient me voir, puis là je présentais les résultats, je voyais, ils avaient tous la même réaction, les yeux qui venaient grands, avait quand une élimination. Leur discours, c'était pas mal tout le même, ils c'est vrai, là oui, on s'est jamais fait dire ça, on l'a jamais lu nulle part, mais ce que tu me dis, ça me fait réfléchir que dans mes groupes, c'est vrai que les jeunes qui ont un TDAH, ils ont plus de difficultés. Puis là, la plupart, pas tous, mais beaucoup me disaient « mais ça marche pas tout le temps, comment ça? » Bien, j'ai un enfant qui un TDAH, puis il est super habile.
Et c'est ce bout-là de discussion avec les professeurs dans l'éducation physique qui m'a dit, qui m'a fait comprendre ou du moins poser une hypothèse en disant, il y a probablement quelque chose à faire. Parce que les enseignants en éducation physique, dans leur valeur, leurs habitudes de vie, a une pratique sûrement élevée d'activité physique, peut-être plus grande que dans la population générale, mettre l'accent là-dessus, donc probablement stimuler beaucoup leur enfant, puis malgré les embûches, peut être...
à continuer de valoriser ça. Moi, que ça me disait, c'est OK, ils observent ça, mais potentiellement que si on stimule plus et on stimule adéquatement, une possibilité de venir augmenter les habiletés avec le temps. Moi, c'est ce petit bout-là qui me dit OK, on y va, on essaie de faire quelque chose pour les faire bouger plus, leur donner le goût de bouger pour faire en sorte que malgré les défis, plus avoir des habiletés motrices, une littératie physique qui va faire en sorte que... va leur donner les chances d'avoir un mode de vie actif.
Speaker 2 (16:58.766)
parce que c'était un peu l'inquiétude que j'avais. Si on parle un petit peu de littératie physique, pour pouvoir s'engager dans une activité physique, s'engager à long terme dans une activité physique, tu dois te sentir compétent dans tes habiletés. Donc, tu dois avoir un minimum d'habiletés. Là, c'est là qu'on avait mesuré que les habiletés étaient peut-être plus basses. On doit aussi avoir une confiance qu'on est capable de bouger, qu'on est capable de faire la tâche, le sport, l'activité qui est proposée. On doit avoir une motivation aussi.
Les corps qu'on voyait qui se creusaient entre les enfants et les adolescents qui ont été déâchés, moi, l'une des hypothèses que j'avais, c'est bon, on se sent moins compétent, on pratique moins, on moins confiance, moins de motivation, plus ça va en vieillissant, plus il un déclin de l'activité physique, donc les habiletés, au lieu de continuer de se développer, stagnent ou ils déclinent. l'objectif, puis ça reste encore à prouver cette théorie-là et cette hypothèse-là, mais je suis encore convaincue que si on stimule...
On offre des variétés qu'on permet aux jeunes de bouger puis d'aimer ça. On peut venir qu'à développer des bonnes habiletés motrices chez les jeunes qui ont un TDAH. Donc, si t'as un TDAH, t'auras pas de compétences motrices. C'est juste que t'as une vulnérabilité peut-être plus grande ou un risque plus grand de moins bien développer les habiletés motrices. Mais ça peut être réversible en bougeant.
Tout à fait. Puis là tu m'envoies dans mille directions que je veux approfondir. Mais la première que j'approfondirais c'est est-ce que justement c'est le défi au niveau de ces fonctions exécutives là qui fait que lorsque l'enfant se projette ou commence à être impliqué dans des activités, comme il va se sentir justement moins compétent puis là il va avoir un fringue parce que tu j'ai l'image en tête d'une jeune fille ou d'un jeune garçon de cinq ans qui voit comme
qui a un TDAH, qui a des défis à peu près à ce niveau-là, des vulnérabilités comme tu si bien dit, versus un enfant qui ne l'a pas, les deux se mettent à danser en regardant le film Incanto ou pas importe le film qu'ils regardent. Puis là comme, bon, en plus de défis, là tu te sens un peu moins bon, fait que là tu dois avoir moins temps de le pratiquer, puis là ça s'exacerbe à long terme, c'est un peu ça que tu me dis en boule ligne.
Speaker 2 (19:05.902)
Effectivement. Tu t'en vas dans la bonne direction. Sans aller très loin dans les fonctions exécutives, prenons plus les symptômes qui sont liés, disons, à une attention chez un jeune qui va avoir un TDAH. Quand tu mentionnais de danser en écoutant une vidéo, s'il se passe quelque chose et que l'attention décroche, tu n'es plus en train de suivre ce qui se passait. Même chose quand tu pratiques une habileté sportive, tu en train de dribbler avec un ballon.
pas tous les ballons de tout le monde qui circulent, tu la difficulté à te concentrer sur la tâche que tu as à faire. Au-delà de ça, il a aussi d'autres théories explicatives, l'aversion du délai. fait, les gens qui ont un TDAH, de façon générale, quand on parle, une aversion, d'avoir un délai entre ce qu'ils font, une tâche, puis la récompense qui peut venir. Donc, si je prends par exemple, toi, François, qui pas de diagnostic de TDAH, c'est ce que je suppose.
On dit par exemple, si tu attends cinq minutes, je vais te donner une petite récompense. Mais si tu es capable d'attendre quatre heures, tu vas en avoir une plus grosse. Et si tu attends demain, tu vas en avoir vraiment une plus grosse. Peut-être prendre dessus toi, puis attendre le temps qu'il faut pour avoir la grosse récompense. Typiquement, les gens qui ont un TDAH, ils attendront pour prendre la petite récompense tout de suite. Mais ça, c'est imager.
Mais quand on fait une activité, toute la dopamine qu'on reçoit, un peu notre récompense aussi. Il y a cette aversion-là qui fait que quand on pratique une activité, si on n'a pas de rétroaction tout de suite, si on n'est pas bon tout de suite, si on n'a pas tout de suite une récompense qui vient avec, on a de la difficulté à persévérer dans la tâche qu'on est en train d'apprendre. Donc en persévérant moins dans une tâche qu'on est en train d'apprendre, on la développe moins aussi. Donc comme je te disais, c'est multifactorial.
Ce qui pourrait faire que certaines activités, je pense aux jeux vidéo, je pense aussi à certains types de sport, pourraient probablement être plus propices ou plus intéressantes pour ces personnes-là parce que si tu fais une course à pied de 42 km, donc un marathon, la récompense que tu as au fur et mesure est un peu moins immédiate que si tu joues au hockey et au hockey tu fais une passe, tu l'as manqué, ou tu fais une passe, tu l'as réussi, tu fais un tie. Ou au basketball, exemple, où est-ce tu peux réussir plusieurs paniers dans un match. La rétroaction est un plus immédiate, c'est vraiment plus facile pour ces personnes-là.
Speaker 1 (21:27.726)
de rester engagé dans certaines activités versus d'autres.
dans l'intervention à faire aussi justement, tu le sweet spot, la délicieuse incertitude, on peut dire ça comme ça, de mettre le niveau suffisamment difficile, mais quand même challenger, mais peut-être l'adapter à ces jeunes-là, mettre une rétroaction qui est peut-être un petit peu plus fréquente de faire vivre des réussites peut-être un peu plus fréquentes aussi, donc de s'ajuster. Il y a des voies, mais ce que je veux qu'on a ressorte, c'est que oui, ils sont plus propices à avoir des difficultés motrices.
Je pense que si on stimule, on encore et qu'on donne les occasions de bien se développer, il a une possibilité. Il reste la recherche à faire dans ce domaine-là. Je pense que c'est encore peu étudié, mais moi je suis de ceux qui voient le vert à moitié plein, non pas à
C'est seule option. pense que c'est de voir le vert à multiplayer, justement. Mais là, dans ce qui a été trouvé jusqu'à date, dans ce qu'on connaît, dans ce que tu as vécu dans tes études de cas, dans ton intervention, dans tes interventions cliniques, comme qu'est-ce qui possible de faire? suis un parent qui a un enfant qui a un TDAH. Je suis quelqu'un qui veut soutenir ces personnes-là. Je dans une éducation physique. Comme qu'est-ce que je peux faire? sais, de bouger plus, de bouger mieux. Tu parlais de variété aussi également, si je me rappelle bien. Ma mémoire, t'as l'écrité qui oublie. C'est une certitude.
Mais donc, qu'est-ce qu'on peut faire justement pour peut-être justement mieux les soutenir et pallier à ça, jusqu'à un certain point?
Speaker 2 (22:54.99)
Je pense que c'est de donner des occasions, des occasions de bouger. Si on suit un peu aux résultats qu'on a obtenus dans les études qu'on a mises en place, on regarde l'effet du mouvement, l'effet de l'activité physique sur les symptômes de stédiage, donc sur l'inattention, sur l'hyperactivité. Après 10-15 minutes d'activité physique, on obtient une diminution des symptômes d'hyperactivité physique.
qu'une inattention. Oui, chez les jeunes qui ont un TDAH, mais aussi chez les jeunes qui n'ont pas de TDAH. Parce ce pas parce qu'on n'a pas de diagnostic de TDAH qu'on ne peut pas être inattentif. Donc, ce que nos études nous montrent jusqu'à maintenant, c'est que l'activité physique va aider justement à peut-être canaliser l'énergie et à faire en sorte que les jeunes ont plus d'inattention puis moins de superactivité. ça devient en plus d'être un...
un moyen de bouger, de développer les habiletés motrices, mais ça peut être aussi un moyen supplémentaire qu'on a pour venir aider à réguler ou à agir les symptômes, en plus de tous les autres outils thérapeutiques qu'il peut y avoir.
seulement 10 à 15 minutes, si j'ai bien compris, c'est aussi peu que ça dans une journée, ça peut faire une différence.
Oui, puis encore une fois, je fais toujours attention dans la généralisation de nos résultats. On n'a pas des cohorts énormes pour pouvoir le dire, mais dans ce qu'on observe, puis c'est ce qu'on a mesuré quand je juste à 10 à 15 minutes parce que l'intervention qu'on a mise en place en des classes durait ça, 10 à 15 minutes d'activité physique. en fait, c'est mesuré par les enseignants après quelques semaines. Donc on ne le mesurait pas de façon systématique après chaque petit bout de 15 minutes.
Speaker 2 (24:39.118)
Mais ce qu'il nous disait, c'est qu'après avoir fait ça pendant un certain nombre de semaines, il avait répondu à des questionnaires des corners, qui sont des tests qui sont utilisés justement dans le dépistage du TDAH. Ce qu'il avait évalué avant, puis ce qu'il a évalué ensemble dans les jeunes après, quand on compare, on voit une diminution dans les groupes chez qui on a mis une intervention en activité physique qui était courte, versus les groupes dans lesquels ils ont tout simplement continué de faire leurs activités en classe sans ajouter d'activité physique.
Donc ça n'a pas besoin d'être long pour voir une répercussion. Et même à court terme, on n'a pas été capable encore. On travaille là-dessus dans nos collègues de données actuelles et dans les futurs, on essaie de mesurer concrètement ça a un effet plus direct. Mais on l'a eu en plus en qualitatif, en entrevue avec les enseignantes. La première fois qu'on a mis justement un jeu d'apprentissage physiquement actif dans les classes qui faisait bouger les jeunes 10 à 15 minutes. L'ensemble des enseignantes nous mentionnait que l'heure après...
ou la période qui suivait, il y avait plus l'attention des enfants, ça lui permettait de passer, d'enseigner du contenu qui était plus difficile. C'est une des raisons qui a fait en sorte qu'on aura peut-être l'occasion d'en reparler du projet Cognit Actif, mais c'est la raison, fait, pense, de l'être motif qui a fait en sorte que ce jeu-là qu'on développait tout simplement dans le cadre de mon doctorat, on a décidé d'aller de l'avant, de poursuivre, de faire des demandes de financement, puis de le faire évoluer en...
en jeu sérieux aujourd'hui, c'est pour ce que les enseignantes mentionnaient et les élèves, c'est qu'il a une efficacité qu'on sent. On voit que c'est un outil qui nous aide dans notre quotidien, dans notre travail, pour avoir plus l'attention des élèves.
Puis on va certainement revenir à Cognit Actif. Puis si je peux me permettre de citer les éléments qui sont partis de l'article qui a été publié, je pense à laquelle tu fais référence. C'est comme, c'est une traduction libre de coach Frank, de moi-même. Donc les élèves apprenaient plus rapidement, ils étaient ré-entrainés plus facilement, particulièrement pour les concepts de mathématiques. On dit que la salle de classe, selon ce qui été reporté, était plus calme. Les étudiants, donc les élèves étaient plus engagés dans l'apprentissage, comme c'est gros comme impact quand même.
Speaker 1 (26:44.984)
Et là, moi, maintenant, on me dit « OK, j'ai un enseignant qui vit de temps en temps à dire ça, donc un enseignant, une enseignante ». Par mot d'un, un peu du déroulement de l'intervention. Comme, t'es arrivé dans la classe, puis comme, on se sent en arrière de l'bureau, puis on commence à faire des exercices. Par mot d'un, un peu du déroulement, comme, de A Z, de façon synthèse, parce que je sais qu'on n'est pas dans la standard, on n'a pas besoin d'avoir la métallurgie complète. comme, je serais curieux de savoir de quoi ça avait l'air concrètement dans la salle de classe.
Concrètement, comprendre, savoir que c'est un outil techno-éducatif qu'on avait développé avec des enseignants, avec les élèves, avec des conseillers pédagogiques aussi. L'objectif, quand on a approché le Centre de services scolaires, c'est de trouver une façon, une solution pour faire bouger davantage les enfants en milieu scolaire. Si veut les faire bouger plus les enfants, on peut mettre le stress davantage sur les parents. Donc on veut trouver une solution avec les enseignants pour ne mettre le fardeau sur eux.
Puis on veut briser le cycle de la sédentarité, où les enfants sont assis, puis justement les faire bouger plus. On est arrivés dans un centre de scolaire, le centre de service scolaire du Lac-Saint-Jean, que c'était dans leur mission, c'était dans leur corps, dans leurs objectifs. Donc ils ont embarqué à deux piéjons, là-dedans. Puis plusieurs enseignantes qui ont levé la main pour collaborer avec nous. Donc on a développé avec elles, ces enseignantes-là, puis avec des enseignantes d'éducation physique aussi, des capsules vidéo. C'est un jeu d'apprentissage physiquement actif.
Ils voulaient pas perdre leur temps à faire bouger des enfants, si on peut dire ça comme ça. Donc, on combinait de la matière importante qui avait été ciblée par elle, donc en mathématiques, puis en français. On a ciblé de la matière qui doit être révisée souvent pour être mémorisée, donc des tables de mathématiques, la conjugaison par exemple. Et on a combiné ça avec de l'activité physique. Puis bon, que ce soit simple, puis un peu clé en main pour l'enseignante, on avait fait des capsules vidéo.
avec un avatar qu'on avait fait créer par un artiste poids-dés et des animations. Les jeunes étaient dans la classe derrière leur bureau, gardaient ce qui était projeté à l'écran, donc y avait un personnage animé, puis ils répondaient à des questions de mathématiques et de français tout en bougeant, en variant de haute intensité, basse intensité. C'était sous forme de Tabata, donc 20 secondes plus intense, 10 secondes moins intense.
Speaker 2 (29:00.59)
C'était deux séries de quatre minutes. C'était ça le programme de Cognit Actif au départ, 24 capsules vidéo comme ça. On le mit dans des classes. D'autres classes ne le vivaient pas pendant six semaines. Après les six semaines, on interchangait puis on évaluait à trois reprises les différents tests, justement les tests des corners remplis par les enseignants, remplis par les parents, des questionnaires aux élèves. Puis un volet qualitatif parce qu'on avait des focus groupes, donc on discutait avec les classes.
les entrevues avec les enseignantes, est-ce que tout me rapportait, c'est ce qui a été dit par les enseignantes ou ce qui a été dit par les élèves. Elle nous mentionnait justement, les élèves disaient qu'ils n'avaient pas l'impression d'être en train d'apprendre, ils plus l'impression d'être en train de s'amuser. Les enseignantes ça leur plaisait parce qu'ils avaient une notion d'engagement et de plaisir, mais elle, savait qu'il y avait une intention pédagogique qui était derrière. Puis en plus, n'est pas nécessairement le temps dans lequel ils étaient en train de réviser ces concepts-là qui se trouvaient payantes, c'était plus...
des minutes qui suivaient, ou est-ce que là ils rentraient dans d'autres contenus et ils sentaient que le groupe était plus apaisé. Donc depuis ce temps-là, ça a évolué. Cognit Actif, c'était rendu une programmation informatique dessus. C'est un jeu maintenant, un jeu qui est projeté sur le tableau blanc interactive. Mais on continue de le développer avec les enseignantes, pour les enseignantes, puis on continue d'essayer d'aller prendre des mesures qui nous aident, pour essayer d'objectivement le mesurer. Donc on est là-dedans présentement.
C'est super intéressant ce que tu mentionnes Laurie. Puis là, comme tu as parlé du Tabata, donc 20 secondes d'efforts, 10 secondes de repos, deux séries de quatre si on veut et de ça. Mais c'est quoi les exercices que les enfants font? C'est-tu des squats? C'est-tu des push-ups? C'est-tu des jumping jacks? Qu'est-ce qu'ils font concrètement comme exercices?
Quand on a développé le programme pour le côté exercice, on s'est basé sur ce qui avait déjà été fait dans la littérature au départ. Il y avait différents programmes aux États-Unis, aux Pays-Bas, ailleurs, qui justement combinaient les apprentissages, combinaient l'apprentissage, soit mathématiques, la langue ou autres, avec le mouvement. Donc on est allé lire ce qui avait été fait. On a pris le bon, puis on a pris aussi peut-être les obstacles ou les enjeux. Donc ce qu'on savait, c'est
Speaker 2 (31:12.83)
de faire attention si le niveau d'intensité physique est trop élevé, que le niveau cognitif demandé est élevé aussi, on rentre dans un meu. Il faut avoir un équilibre entre ce qui demandé en termes d'exigence cognitif, que ce soit révisé les tables de mathématiques ou les conjugaisons, la charge aussi qui est demandée de faire les mouvements, que ce soit dans sa complexité, la coordination qui est demandée ou l'effort physique en tant que tel. Au début, la première version,
J'ai parlé qu'on avait fait créer un avatar qui était un petit raton laveur. Puis il y avait 10 à 12 mouvements d'animés seulement. Puis les mouvements qu'on avait, justement c'était des jumping jacks, tu l'as nommé, c'était des sauts, c'était des squats. Principalement, il y en avait quelques-uns d'autres. Puis il y avait pour la basse intensité, de la marche, des exercices d'équilibre, mais c'était quand même restreint.
Puis on arrivait à jongler avec ça entre haute intensité, moyenne intensité puis plus basse intensité dans laquelle les enfants avaient à répondre au contenu pédagogique. On s'est fait dire beaucoup aussi par les enfants dans les retours, dans les focus groupes, qu'il manquait de diversité dans nos mouvements, que la marche, elle revenait souvent. Donc ils aimaient ça, mais ils trouvaient ça redondant un peu.
On est rendu ailleurs, on est rendu à la troisième version du jeu sérieux. Donc quand on a décidé d'en faire un jeu sérieux et d'aller de l'avant avec une programmation informatique pour rendre ça plus facile d'ajouter, de modifier du contenu, on a créé un autre personnage qui est un petit robot présentement. Il s'appelle VO2, puis l'objectif c'est de charger sa batterie par la pratique de l'activité physique. Vo2, on l'a fait créer à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue par des artistes là-bas.
Puis on est allés dans leur studio de mocap, donc de captation de mouvement, un peu comme dans les films d'animation, et on a capté 200 mouvements. Donc on s'était fait une liste avec des professeurs en éducation physique avec notre compétence en kinésiologie et autres. Une liste d'activités de faible intensité, une liste d'activités plus modérées, une liste d'activités plus intense, des mouvements plus dynamiques, plus ludiques, des animations même un peu plus...
Speaker 2 (33:28.43)
pour mettre une histoire autour, donc peinturer, hacher. on est allé chercher vraiment une gamme de mouvements beaucoup plus grands pour éviter justement de se faire dire que c'était redondant, que le jeu soit engageant à long terme, mais avoir aussi une certaine diversité, puis pouvoir jongler entre niveau plus facile, niveau plus difficile. Donc il y a différents mouvements, puis ce qu'on a en tête quand on les a captés, c'est d'être capable de les capter dans un quatre pieds carrés environ.
les enfants, quand ils jouent dans une classe, ils arrivent derrière leur chaise. Il a pas une classe de fait pareil, donc a différents styles en fonction de l'enseignant. Mais l'objectif, c'est d'être capable d'avoir une petite place, de bouger, de ne pas accrocher l'élève qui est devant ou à côté. Donc, c'est tous des mouvements qui sont sur place. On peut en faire une fois. On a dit sauter, ça peut être boxer, ça peut être faire semblant de monter dans une échelle, ça peut être sauter en grenouille. Il y a différentes façons de bouger sur place. Donc, on est allé vers ça.
Il y a toujours la contrainte que parfois dans les écoles, il y a une autre classe en dessous, donc il a la notion du bruit. Dans le jeu, on a mis un tag des mouvements qui sont plus bruyants, qui cognent. Si la professeure, par exemple, a une classe de maternelle en dessous, elle peut retirer les mouvements qui sont plus bruyants pour aller vers ceux qui ne pas bruyants. Mais on a aussi dans le choix de mentionner aux élèves d'essayer de faire ça avec le moins de bruit possible pour respecter l'environnement des autres classes qui sont autres.
C'est intéressant, puis c'est un fin équilibre à trouver dans la composition des exercices, dans la programmation si on veut, puis de respecter l'environnement. Donc là, tu as mentionné brièvement, parce que pour moi, pense que c'est crucial pour les gens qui écoutent, comme tu mentionné faire semblant de monter dans une échelle, tu parlé de boxer, as parlé de faire des squats, on a parlé des jumping jacks. Est-ce qu'il en a peut-être trois autres que tu voudrais dire, des go-to, que ça fonctionne généralement?
courir sur place, différentes danses qu'il voit dans des jeux vidéo, boxer, aime beaucoup ça, a l'air de faire du karaté. Le mouvement en tant que tel n'a pas énormément d'importance. Ce qu'on veut, c'est d'aller chercher justement qu'il soit actif, qu'il soit en train de bouger. Après ça, il a avec son imagination, sa créativité.
Speaker 2 (35:39.493)
Dans le cas où on est dans une classe, c'est plus restreint. la maison, peut y avoir un petit peu plus de mouvement qui est fait. Notre objectif principal, c'était justement d'amener de l'activité physique, d'amener du mouvement dans la salle de classe pour briser les cycles de sédentarité, faire en sorte de donner à chaque jeune une occasion de bouger un peu plus, qu'il un TDAH ou qu'il en ait pas. Parce que souvent, il une offre d'activité physique ou autre qui est faite, ce qu'on remarque, c'est c'est souvent les mêmes.
s'inscrire, ont l'intérêt, qui y vont. On se dit comment qu'on peut faire pour faire bouger les jeunes qu'on a de la difficulté à faire bouger. C'est une des raisons pour laquelle on est allé vers la classe. Dans la classe, ça devient l'intention pédagogique. Puis quand on remarque, c'est qu'ils bougent. Ils aiment ça bouger finalement. Il n'y a pas de notion de performance. Il y a personne qui dit tu bouges bien, tu bouges mal. On regarde pas la façon. On veut que tu bouges, puis t'aies du plaisir à le faire.
Puis ça, développe l'intéresse physique, puis ça fait un lien avec ce que tu disais au départ. Tu juste le fait de bouger, ça va les amener à plus tard à avoir plus confiance, avoir plus de compétences, puis ils vont pouvoir en pratiquer un petit peu plus. Puis ce que je trouve intéressant, c'est que tu dit, tu as utilisé le terme des quatre pieds carrés. Puis des fois, je pense qu'on sous-estime l'impact, puis j'en parlais justement aux personnes étudiantes cette semaine, on sous-estime l'impact de l'environnement. Puis comme, bien, si t'habites dans une petite ville avec un...
avec un gros terrain parce que ça coûte pas cher à avoir un gros terrain puis un gros parc à aller chez vous. C'est pas mal facile aller avec tes enfants ou aller avec tes amis justement au parc de jouer, de bouger, de développer une intéresse physique de façon un peu involontaire. Tandis que tu habites dans un appartement, dans un centre-ville, à Montréal, Toronto, Ottawa, Hull, Québec, peu importe la ville, c'est un plus difficile. Mais là ce que j'entends et ce que je trouve qui est peut-être encourageant, quand on parlait de voir le vert à moitié plein, c'est que tu as besoin de quatriq pieds carrés.
Comme ça n'a pas besoin d'avoir beaucoup d'espace. Et 4 piqm, c'est suffisant pour avoir dans le projet que vous avez fait seulement. On ne pas généraliser trop loin. Moi, je peux me prendre l'offre avec mon animateur et c'est pas ma recherche. Mais comme ça permet d'avoir un impact significatif sur l'enfant. au pire, dans le pire des cas, et c'est ce que je dis tout temps pour l'actualité physique, dans le pire des cas, vont avoir eu du fun et vont partir du temps avec son parent ou son enseignant, qui seraient peu plus dynamiques. Si dans le pire des cas, c'est ça que ça, ça reste quand même dans la balance des avantages et des inconvénients, ça reste quand même un net positif. Et ça, moi, j'aime bien ça.
Speaker 1 (37:56.75)
Parle-le-ce-parle-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-de-
C'est juste pour faire du pousse, excuse-moi. J'ai juste fait du pousse, que tu mentionnais. justement, sans n'effet, c'est la réalité de certains où l'espace est pas là ou est moins là pour pouvoir faire bouger, mais ça me fait penser un peu, juste la danse ou un Just Dance qui était à la télévision. va peut-être parler d'écran un peu plus tard. Parfois, ça peut être une façon de faire bouger les jeunes aussi.
Quand on parle des enseignantes qui étaient impliquées dans les projets, je regardais un peu leur façon de faire, qu'est-ce qu'ils font, qu'est-ce qu'ils faisaient avant. Puis justement dans la contrainte d'espace, puis dans la contrainte de devoir réfléchir à comment faire bouger, certains mettaient des vidéos de danse, puis simplement, OK, on a cinq, dix minutes, on lâche notre fou, on danse, on n'a pas besoin d'avoir un gros espace pour pouvoir être en mouvement. Des idées comme ça, peut y en avoir plein, pas besoin d'avoir...
Beaucoup d'espace, il pas avoir beaucoup de matériel non plus, que les jeunes soient actifs.
pis ça prend pas grand chose. T'as pas besoin de faire plus que 10 minutes pis ça peut avoir un effet ou ça peut aussi... T'sais moi, je le fais personnellement avec mes trois filles. Des fois on va juste mettre un... Je vais pas forcément faire de la publicité pour une chaîne YouTube parce que j'ai pas validé son contenu scientifiquement comme toi tu l'as faite. Mais comme t'sais, y'a une chaîne YouTube, y'a du super beau yoga, c'est tout animé avec des thématiques un peu propres pour les enfants. Ben t'sais, comme ils bougent, ils pratiquent leur équilibre, ils font des différentes manoeuvres. Là, parlant justement de comme d'animation et de jeu, t'en as parlé brièvement.
Speaker 1 (39:27.054)
Mais je veux m'assurer qu'on le nomme là, comme donc, toi, c'est quelque chose que tu développes dans ta recherche. fait partie de ta programmation de recherche de développer Cogni Actif. Donc qui est le programme dont tu parlais tout à l'heure avec les deux ans d'application, les 200 exercices, excuse-moi. Et puis, donc là, comment tu souhaites que les gens s'en servent, puis vous êtes rendu où un peu dans le développement de Cogni Actif?
Dans le développement, comme je le mentionnais, on a trois itérations du jeu de fait, puis tester en classe, essayer à heures de test. On vient de terminer une grosse collègue de données justement où est-ce que les jeunes, ils jouaient au jeu pendant six semaines, en raison de quatre fois par semaine, donc on est dans l'analyse de ces données-là. Et là, on vient d'obtenir un important financement du ministère de l'Économie, d'Innovation et de l'Energie pour faire maturer le jeu, principalement l'architecture.
pour s'assurer de répondre aux normes de sidaire sécurité du ministère de l'Éducation. L'objectif étant éventuellement de pouvoir le déployer ou l'offrir du moins comme outil technologique, techno-éducatif, ou jeu d'apprentissage physiquement actif pour les enseignantes qui voudront bien l'utiliser. Donc c'est un jeu présentement qui est pour le deuxième cycle du primaire, donc troisième et quatrième année. Donc on est dans une vague de développement pour les deux prochaines pour justement s'assurer
de rendre ce jeu-là cyber-secure et d'ajouter aussi de la ludification. Mais entre-temps, a toujours un jeu, le jeu qu'on avait qui est fonctionnel, qui nous permet de continuer de faire des collègues de données et de le bonifier. Donc, on est dans le volet recherche, on est dans le volet maturation pour éventuellement qu'il puisse être déployé.
Pour le déployer à la grandeur de la province, prend clairement l'infrastructure numérique. Tu dit architecture, je vais utiliser ça, mais l'architecture numérique justement pour pouvoir administrer, gérer tout ça. Si moi je suis une enseignante ou un enseignant qui s'intéresse aux jeux, qui voudrait rentrer dans ma classe, comme c'est-tu possible? Est-ce que je t'écris? Y a-tu des projets en cours? Y a-tu moyen de faire rentrer ça dans classe? Parce que j'en connais une enseignante qui serait vraiment intéressée à faire rentrer ça dans sa classe.
Speaker 2 (41:33.358)
Oui, présentement, on n'a pas de collègues de données en cours, mais c'est sûr que s'il a un intérêt, j'invite les gens à m'écrire, puis éventuellement, on va revenir vers eux quand on sera prêt à mettre en place à plus grande échelle. Absolument, ils peuvent m'écrire.
Je cherche mes mots, fait, parce qu'on est comme dans un entre-deux où est-ce qu'on termine une étude, on va en lancer une autre, puis entre-temps, on est dans le développement, mais on ne pas perdre les gens qui sont intéressés. Donc, on va trouver un moyen de pouvoir rendre le jeu accessible et peut-être ouvrir à ce qu'il de plus d'enseignantes qui peuvent nous donner leur input aussi ou plutôt leurs commentaires sur comment on peut faire en sorte que ce jeu-là répond à leurs besoins. Donc, on a travaillé avec une certaine groupe au Centre des services scolaires du Lac-Saint-Jean.
Notre prochaine visée, c'est d'élargir l'ensemble des centres de services scolaires, mais on n'a pas encore ficelé toutes les cordes au niveau éthique. C'est pour ça que dans ma réponse, j'ai une petite réserve, mais c'est vers là qu'on s'en va éventuellement, effectivement. Et éventuellement, c'est un jeu qui sera commercialisé. Donc présentement, on a le billet de la recherche pour pouvoir l'essayer, mais c'est un jeu qu'on vise à commercialiser dans sens où là, a des sous qui rendent comme subventions de recherche.
Mais il faut savoir que pour les mises à jour, pour pouvoir maintenir le jeu, il faut assurer une structure qui va faire en sorte qu'il des développeurs et une équipe qui pourra continuer de l'alimenter en termes de contenu.
Certainement, je connais des enseignantes et des enseignants qui vont être intéressés. Donc, si vous êtes intéressés, moi, ce que je comprends, c'est écrivez un coup de à la Lorie. Lorie va dire, il faut attendre un petit peu, je vous mets sur une liste d'attente en fonction de où est-ce qu'on est rendu dans les projets. Mais moi, pense que signaler votre intérêt, partir de là, Lorie, pourra décider si c'est le temps ou pas, et puis d'être sur la glace. Sinon, moi, je connais des parents qui vont être certainement intéressés parce que je veux dire, si je peux avoir accès à ça, tu mets ça la télé dans le salon. Comme tu fais le jeu avec les gens, avec tes enfants, peux même le faire toi-même là-dedans.
Speaker 1 (43:31.566)
Puis revenons justement un peu à ton expertise, si on veut, qui est le développement de l'enfant, le développement global de l'enfant. Dans ta discussion de thèse de doctorat que j'ai lu, comme j'ai dit tout à l'heure, il a clairement un message ou un ton ou de la place qui est donnée aux jeux actifs et à l'activité physique dans le développement global de l'enfant. Pourquoi c'est si important que ça?
Est-ce c'est principalement pour les bienfaits physiques et moteurs qu'on connaît tous, c'est un peu comme la littératie physique, ou c'est plus large que ça? Parce que je sens vraiment qu'il y a comme un message plus global là-dessus, mais je ne suis pas sûr de bien saisir pourquoi c'est comme c'est crucial, puis c'est vraiment essentiel dans le développement global de l'enfant.
Oui, bien tu as saisi le bon message. Je m'intéresse beaucoup au développement global de l'enfant. En fait, l'enfant va se développer par les expériences qu'il va vivre, l'environnement qui va le stimuler autour. Puis à la petite enfance, puis même durant l'enfance, c'est par le jeu principalement que l'enfant va se développer sur les différents plans.
Donc le jeu, c'est un peu le travail de l'enfant, si on veut dire ça comme ça, c'est de cette façon-là qu'il se développe. Donc quand on parle de jeu actif, c'est un jeu, oui, qui est ludique, mais qui une certaine forme de mouvement, de dépense énergétique, que ce soit par courrier, qu'on implique la course, le saut, la manipulation d'objets ou autres, on est dans un jeu qui est actif. Donc bien entendu, le jeu actif va avoir un impact sur le développement physique et moteur de l'enfant.
Donc, j'utilise mon corps, j'utilise ma motricité, on peut s'attendre facilement, pas besoin d'avoir étudié très longtemps pour comprendre que j'utilise les habiletés puis je les développe. Mais ça va au-delà de ça les bienfaits du jeu actif sur le développement global de l'enfant. Donc, le développement global de l'enfant, c'est quoi si on le modélise de façon assez simple? C'est cinq grandes sphères qui sont interrelées. Donc, on a le domaine physique et moteur, les habiletés motrices,
Speaker 2 (45:39.854)
on a aussi le domaine cognitif, donc les habiletés cognitives, les fonctions exécutives, les fonctions exécutives qui vont se développer. On a le volet social de l'enfant, on a le domaine affectif, puis on a le domaine langagier. Donc, la petite enfance, pendant l'enfance, l'enfance développe tous ces domaines-là à caractère des habiletés. De par le jeu, on va venir aller à stimuler l'ensemble de ces domaines-là. De un, on a dit qu'ils étaient interreliés.
Mais ça va au-delà de ça. Donc, si par exemple dans un jeu, je vais avoir, par exemple, si prends un jeu qui est plus moteur, pour faire la tâche motrice, comme je te le disais tantôt, je vais avoir besoin de la planifier, ma tâche motrice. Donc, j'aurai besoin d'une fonction cognitive dans mon cerveau qui m'aide à planifier les mouvements que je vais faire. Je vais avoir à garder en mémoire certaines informations pour garder le jeu actif que je suis en train de faire.
Devoir être capable d'avoir une certaine flexibilité mentale pour passer d'une torche à une autre. Donc en jouant, point de vue, puis en bougeant. stimule aussi mes fonctions cognitives, donc j'aide à les développer. Dans un jeu, il va aussi y avoir certaines règles à suivre, où je vais jouer avec d'autres, avec des pères. Donc je vais devoir développer des habiletés ou mettre en œuvre des habiletés pendant ce jeu-là avec d'autres.
J'ai de voir gérer mes émotions aussi. Des fois, je ne peut-être pas contente ou content. Donc, le volet affectif va aussi se développer. Donc, le jeu aide dans différentes façons à ce que l'enfant se développe sur l'ensemble de ses pas. Là, on parlait plus de jeux actifs, mais ça, amène vraiment la notion d'activité physique qui dit faire un peu, mais en activité physique, ça se ressemble. J'aime amener la notion peut-être un peu d'intensité aussi dans l'effort. dans un jeu où est-ce que...
J'amène un certaine notion d'intensité, mais il va y d'autres bienfaits qui vont s'ajouter pour les différents domaines. je t'explique. Quand tu es actif, soit tu vas avoir une augmentation de ta fréquence cardiaque, tu vas avoir une distribution de ton sang aussi, de ton flux sanguin. Donc pendant que tu vas être actif, une intensité modérée ou élevée, tu vas avoir un plus grand apport sanguin au niveau du cerveau. C'est la même chose chez tes enfants, chez tes filles.
Speaker 2 (47:57.934)
Donc, ces bouches, elles sont actives en augmentation de leur fréquence cardiaque. Plus de sang au niveau du cerveau, donc plus d'oxygénation. On amène les nutriments aussi. Puis, ce qu'on voit aussi, que certaines zones clés du cerveau lesquelles on va avoir meilleure oxygénation, meilleure circulation du sang, entre autres au niveau du cortex préfrontal ou des régions qui vont être stimulées. En ajoutant encore de l'intensité, maintenant un peu plus intense, on a aussi une libération de neurotransmetteurs qu'on appelle
des BDNF, ce des facteurs qui aident à la plasticité du cerveau, à créer des nouveaux liens, des nouvelles synapses, des nouvelles communications entre les neurones, sont les cellules du cerveau. Donc en amenant une notion d'intensité, on fait comme s'assurer de mettre en branle dans l'environnement du cortex les nutriments, l'oxygène, les facteurs nécessaires à la plasticité pour que le cerveau puisse bien se développer, donc l'activité physique.
n'ont pas seulement un lien direct sur le développement physique et moteur de l'enfant et ses habiletés, mais viennent optimiser ou favoriser aussi le développement cognitif. Puis là, on parlait de jeux physiques, d'activités physiques, et si t'amènes à ça la notion aussi de sport, de sport d'équipe ou autre, on parle encore de règles, d'apprendre à jouer avec d'autres, d'apprendre à jouer avec des pères ou contre une autre équipe, donc une gestion d'émotion, tu vois que par...
le jeu, l'activité physique, le sport, on touche aux différents domaines de l'enfant. Donc en augmentant la variété de jeu, la variété d'activité physique, on lui permet d'être stimulé de différentes façons. On optimise sa trajectoire de développement.
C'est fou, parce que, tu sais, si tu disais aux gens « Hey, j'ai une pilule » qui te permet d'améliorer ou comme une intervention X qui te permet d'améliorer le développement de l'enfant, de ton enfant dans les cinq domaines identifiés ou catégorisés, ben comme, t'avouerais-tu, tout le monde va dire oui. Et on en a une, c'est le jeu actif. Mais là, moi, tu as relancé la question maintenant parce que c'est beau, OK, on le sait ça, mais comment tu fais pour prévoir, promouvoir le jeu actif?
Speaker 1 (50:06.83)
Des fois, est-ce que tu te retournes dehors et tu dis « OK, ben là, les enfants, allez jouer », tu sais? Comme c'est aussi simple que ça ou est-ce qu'on devrait le faciliter? Parce qu'une fois de dire que le jeu actif, c'est important, mais le promouvoir et de dire « OK, on va pas juste faire par exemple du dessin, à la limite qu'il une activité motrice, tu une habileté motrice, mais c'est quand même plus limité que ce que tu m'as décrit tout à l'heure ». Moi, ma question après ça, c'est vraiment comment peut-on le promouvoir, nous, soi intervenant avec des enfants ou bien même comme juste tout simplement, alors que c'est loin d'être simple.
Panetapara.
C'est une bonne question. La réponse n'est pas si simple, je pense que ce que je souhaite livrer comme message, c'est que chaque occasion de bouger qu'on ajoute, c'est des gains de plus ou des occasions de se développer qu'on donne à l'enfant. Ça peut être le parent, ça peut être l'entraîneur, ça peut être de par l'enseignant. Il y a différentes occasions dans une journée qu'on peut donner à l'enfant de bouger.
Je pense qu'il différentes façons de le voir, mais avant de voir différentes façons qu'on peut se donner pour mettre les enfants en mouvement ou en jeu actif, il qu'on fasse peut-être un petit retour sur c'est quoi les recommandations en termes d'activité physique chez les enfants, puis on en est où. Donc en termes d'activité physique chez nos 1 à 4 ans, donc dans la petite enfance, les...
les règles ou les directives, plutôt que je préfère dire les directives, que ce soit par l'OMS, donc l'Organisation mondiale de la santé, ou encore les lignes de réputés canadiennes qui en découlent. Les jeunes, la petite enfance, devraient être actifs. On parle de 180 minutes par jour. Donc on parle environ trois heures par jour où les jeunes devraient être actifs. Mais là, on n'est pas dans une notion d'intensité. Dans une notion où est-ce qu'ils bougent puis ils servent de leur cas justement de jeu actif réparti dans la journée.
Speaker 2 (52:01.39)
Si on en remonte un petit peu chez nos plus vieux, chez les 5 à 17 ans, on parle de 60 minutes, un minimum de 60 minutes par jour, ou est-ce qu'on a une intensité modérée et élevée? Donc là, on vient chercher une notion un petit peu plus d'intensité. Où est-ce qu'on en est dans le portrait présentement? Encore une fois, ça va dépendre de comment on a mesuré pour faire les statistiques et autres, mais de façon générale, on parle environ de 20 à 30 % des jeunes qui atteignent les recommandations.
Ces recommandations ou ces cibles-là de bouger, d'être actifs, n'ont pas été émises pour rien. En fait, c'est un niveau qui doit être visé pour atteindre un développement optimal ou viser, de favoriser la santé. Donc, c'est seulement 20 à 30 % des jeunes qui atteignent, sur une base quotidienne, ces recommandations-là. Il en a qui vont les approcher, puis il en a qui vont être plus loin un peu de ces normes-là. Donc, l'objectif qu'on a...
C'est-à-dire, OK, mais chez ces 70 ou 80 %-là qui ne bougent pas suffisamment, comment on peut s'y prendre pour essayer d'augmenter le niveau d'activité physique en essayant de viser la cire? Mais comme je disais, chaque tippe qu'on fait pour s'en approcher, c'est des bienfaits supplémentaires qu'on vient chercher pour leur santé et pour leur développement. Comme je te mentionnais, il a différentes façons de le voir. Souvent, on va penser à activités structurées.
d'activité sportive, diriger, de l'inscrire dans un cours deux, trois, quatre fois par semaine, c'est une façon d'y rendre. Ce que je veux te mentionner, c'est que ce pas la seule façon non plus de l'atteindre. Ça s'est bien fait, ça peut en avoir, mais ça peut aussi amener parfois une contrainte ou un stress sur le parent de gérer cet horaire-là, mais sur l'enfant aussi, qui a déjà une horaire d'école, le service de garde, go go go. Ça que le go go go trois, quatre fois par semaine, ça peut être beaucoup aussi.
Le jeu libre, qu'on appelle, peut être tout aussi efficace sinon plus, même dans la petite enfance, on recommande beaucoup le jeu libre. L'enfant, normalement, si on le met dans un environnement, on éteint les écrans, on en reparlera peut-être, une des problématiques qu'on a, qu'on fait en sorte que les cibles sont difficiles à atteindre, c'est peut-être le temps qu'on passe sur des écrans. Prends un enfant, met pas d'écran, met-le dans une pièce qui est vide ou qui a un peu de matériel, qu'est-ce qu'il va faire naturellement? Il va bouger.
Speaker 2 (54:26.322)
Il va se trouver de points à faire et il va se mettre en action. Il a certaines études qui ont été faites justement dans des CPE ou autres. Plus la pièce était vide, moins il y avait de matériel et plus les enfants étaient en mouvement et en activité. Donc de jouer dehors, d'aller au parc, d'éteindre la télé et de laisser un moment. L'enfant, au début, c'est normal, il saura pas quoi faire. Surtout, s'est habitué d'avoir des directives.
lui laisser le temps de s'ennuyer un peu. Puis quand l'ennui va passer, puis on se rend compte que oui, on est là, puis on s'occupe de lui, mais que on lui laisse le temps de trouver son activité, puis il va finir par éventuellement se mettre en mouvement, du moins la plupart du temps. Donc on peut aussi s'enlever ce stress de faire bouger plus les enfants, c'est de s'imposer un stress de plus, de courir à un cours supplémentaire par semaine. Oui, c'est une option, mais c'est pas une option qui rentre dans la routine de tout le monde. Parfois, d'aller au parc avec,
de le laisser libre au parc avec les amis, on n'est pas obligé ou non plus comme parents de toujours tout structurer. On va développer sa créativité et son autonomie en jouant seul puis en trouvant à quoi jouer.
Après combien de temps peut-on se dire qu'on est excellent en dessin, en cuisine ou en sport? Comme vous le savez très bien, ça prend au moins 10 ans à se former et à se perfectionner pour devenir un expert ou une experte. C'est pourquoi je fais affaire avec Mador Amel quand il est question de décision financière. Mador Amel, c'est un cabinet d'assurance avec permis en fond commun de placement auprès d'investisseurs services financiers. Leur équipe a accompagné des centaines de personnes et gère 170 millions de dollars en investissement pour des
particuliers et des organisations depuis 2001. Par exemple, ils travaillent des diriges en entreprise, des médecins et diverses organisations de partout au Canada grâce à leur licence de pratique dans plusieurs provinces. Mais à mon avis, ce n'est pas juste leur expérience pour vrai qui les rend excellents, c'est aussi le fait qu'ils agissent comme des « financiers ». Depuis 2011, j'ai vu cette expertise-là à l'oeuvre pour ma propre famille, honnêtement. Grâce à leur approche, on a pu acheter notre maison idéale en 2019.
Speaker 1 (56:35.916)
réaliser un projet d'aménagement majeur en 2022 tout en préparant solidement notre fonds de retraite. Mais au-delà des résultats, plus grande valeur, je le disais, c'est comme être un coach, c'est le conseil et l'accompagnement dans la prise de décision. Comme un coach, il t'empêche de commettre des erreurs quand tu vas gérer tes émotions dans le jeu de l'action, que ce soit quand ta vie a change ou qu'il y a des fluctuations sur les marchés. Personnellement, ce que j'apprécie particulièrement, c'est qu'ils investissent vraiment pour les personnes avec qui ils travaillent.
Leur slogan, c'est d'être des conseillers de vraie vie et je peux vous dire que c'est le cas. Prenne pas juste des clients pour prendre des clients, ils te prennent quand tu es rendu là dans ta vie et qu'ils peuvent vraiment t'aider en faisant des analyses on-night de tes décisions financières. Alors que tu veux acheter une maison, payer les études de tes enfants, cocturer ton fonds de retraite comme travailleur indépendant ou travailleur à contrat, investir pour ton organisation, je t'invite à prendre ton premier rendez-vous gratuitement via le madaramale.com et mentionner Coach Frank.
Quand on magasine de l'équipement de fitness, on fait souvent face au même dilemme. Soit c'est des prix abordables, mais c'est pas très solide ou fiable. Soit c'est de qualité, mais ça coûte une fortune. C'est exactement le défi que je vivais quand j'étais co-propriétaire d'un centre d'entraînement pour raclette. C'est à cette époque que j'ai connu feo.ca, fitness, l'entrepôt de l'Outaouais. Depuis près de 30 ans, ils ont trouvé la formule parfaite. Compliqué?
pour venir de l'équipement de qualité à prix abordable. Ce n'est pas trop demandé, c'est exactement ce qu'ils font. Ils peuvent répondre à tous les besoins de l'équipement parce qu'ils opèrent avec une division commerciale et une division résidentielle, offrant ainsi une gamme complète d'équipements de cardio, de musculation, de réhabilitation, de yoga, de pilates, de boxe, de MMI et de supplément nutritionnel en veux-tu, en v'la. Donc en 2017, en tant qu'ancien joueur de football, qui se respecte, je voulais m'acheter justement un rac-a-squat pour mon entraînement à la maison.
Mes critères étaient clairs. que ce soit stable quand il y avait 300 livres à bord, puis que ça commence pas à shaker de partout, puis que ce soit durable à un prix qui fait du sens. bien, le RAC que l'équipe de Feo.ca m'a recommandé répond encore parfaitement à ces critères-là aujourd'hui, huit ans plus tard. C'est encore mon équipement de prédilection dans mon sous-sol. Un RAC, une barbelle, de la fonte. On n'a pas besoin de plus que ça dans le RAC. D'ailleurs, leur expertise parle d'elle-même avec des partenariats établis avec la Défense nationale, 25 écoles et universités.
Speaker 1 (59:01.286)
de 30 hôpitaux et des dizaines d'organisations gouvernementales qui ont tous choisi FEO pour leurs besoins d'équipement. Cette confiance-là par plusieurs institutions confirme à mes yeux qu'ils offrent vraiment le meilleur rapport qui a été pris sur le marché. Feo.ca reconnaît aussi l'importance des premiers répondants en leur offrant des rabais spéciaux. Donc si ça vous concerne, allez-y. Pour toutes les autres personnes, visitez Feo.ca et utilisez le code promo COACHE.
pour profiter de 10 % de rabais, surtout leurs équipements. Les produits en liquidation sont exclus de cette promotion. De laisser l'enfant s'ennuyer, c'est ce que je retiens un peu de ce que tu viens de dire. Puis pour moi, ça me parle parce que, tu sais, on parle souvent. Puis moi, le premier, parce que je pense que c'est pas une nouvelle pour personne. J'adore le sport, tu comme tous les sortes de sport. Mais ça peut aller plus loin que ça. Puis des fois, quand on inscrit...
un enfant de ce que moi j'ai vu, donc tout à fait anecdotique, en sport, ben là on se dit, ok, il fait son heure de karaté. ben, comme pas besoin de rien faire d'autre. Mais tantôt, t'as utilisé le terme, t'as dit le chiffre 180 minutes par jour. Donc là, c'est par cause que t'as fait ton cours de 45 minutes que t'as coché la cause nécessairement pour ça. Fait que de le laisser s'ennuyer, ben un, ça va simuler sa créativité comme t'as dit, mais de deux, c'est comme, ben tu vas potentiellement avoir un engagement plus soutenu, plus durable, qui va peut-être aller rencontrer l'objectif que tu as mentionné tout à l'heure. Fait que...
notamment tu as répondu à la question comment promouvoir le jeu actif, bien laisser l'enfant s'ennuyer, mais ce que j'entends aussi, qui peut être un défi par moment, de désencombrer les pièces, de désencombrer les environnements. Parce que tu as mentionné qu'il semble y avoir des études qui disent que si c'est désencombré, on est, les enfants vont bouger plus. Alors qu'on va, t'enlances, puis moi le premier, dire ok, bien là ça va prendre tel jeu de société, ça va prendre tel jeu, tel jeu, tel jeu, mais finalement quand on a trop de choses, tu sais, a un peu l'effet contraire.
Speaker 2 (01:00:56.478)
Oui, effectivement, c'est ça. Souvent, je pense qu'on s'impose un certain stress à ce qu'il ce qu'il faut puis qu'il ne s'ennuie pas justement. Je pense que j'ai envie d'aller vers un autre projet qu'on a mis en place qui justement exprime ça un peu. Le projet EcoMove qu'on a mis en place avec des jeunes de CPE, puis avec des élèves de la sixième année avec un troupe du langage. fait, le programme EcoMove, c'est quoi la base?
L'objectif, c'était de se créer une banque de matériel libre et polyvalent issu des déchets, des rebuts ou de ce qui allait être recyclé à l'UQO. Donc un matériel libre et polyvalent, qu'est-ce que c'est? C'est que c'est un objet dans lequel il a pas d'intention particulière, puis ça peut devenir tout et n'importe quoi. Donc on avait des bouts de bois, des bois de carton, des bouts de tissus, des anciennes banderoles de papier, des bouteilles, des contenants de plastique. Puis on a mis ce matériel-là à la disposition.
Puis ce qu'on souhaitait faire, c'était deux séances avec chacun des groupes séparés. La première séance, c'était du jeu libre. On le mettait en matériel, c'était dehors, puis on le laissait 30 minutes voir ce qu'il allait se passer. On les laissait jouer, autant nos tout petits, les quatre ans, que nos grands-carmènes de sixième année. Et la deuxième séance qu'on faisait avec eux la semaine d'après, on allait dans du semi-structuré, on lui mettait une petite histoire.
autour d'eux, on créait un peu un scénario et on les laissait aller par la suite. quand on a présenté ce projet-là à l'enseignante de sixième année, elle était hyper enthousiaste et en même temps hyper anxieuse. Donc, je me dis que c'était comme, oui, j'ai de la misère, j'ai peur que mes élèves ne fassent rien. J'ai peur qu'on soit là à les regarder pendant 30 minutes et qu'il se passe rien.
Donc, j'ai questionné pourquoi tu as peur qu'il ne passe rien. quand ils ne pas sur leurs ordinateurs ou qu'il pas un jeu quelconque, ils ont toujours la difficulté à trouver quoi faire, quoi jouer. C'est tout le temps un défi d'arriver à leur faire faire quelque chose. Donc, on dépend. était comme, OK, puis c'est quoi ton aisance si il se passe rien? Puis est-ce que tu nous permets d'aller jusqu'à 30 minutes si il se passe rien? Parce que dans les faits, s'il ne se passe rien, c'est malaisant.
Speaker 2 (01:03:20.524)
Mais en même temps, on n'est pas en train de créer de préjudices, de risques. Il n'y a pas de conséquences à part qu'on peut peut-être se sentir mal à l'aise de laisser là pendant 30 minutes à rien faire. Je dis, si tu vois que tu vraiment pas bien et que c'est ça qui se passe, on arrêtera ou on interviendra. Elle beau qu'on arrive avec ce matériel-là, on est à disposition. Et, grande surprise, il a fallu freiner les élèves au départ parce que...
Pour mettre en contexte ces séances de jeu-là, on les filmait à des intentions pédagogiques pour nos cours en kinésiologie pendant l'éducation. Et on a mis le matériel, on les a dit, faites ce que vous voulez, soyez créatifs. Ils sont partis et on les dit, oh, faut partir de la caméra, elle n'est pas prête. Et là, l'enfégnant était hyper surprise, même nous, c'était au-delà de ce qu'on s'entendait. Ça n'a pas pris, je vous dis, 30 secondes qui étaient déjà en action. Ils ont pris le matériel.
Chacun a comme parti dans différentes directions. en a qui se sont associés deux, trois. Certains sont restés seuls. Et chacun a créé des trucs avec lesquels on ne s'attendait pas du tout. Puis ils ont impressionnés. Je prends l'exemple d'un jeune, il a pris une boîte de carton, il a fait des trous, il y avait des petits cubes de glace en plastique qu'on peut mettre au congélateur. Il a fait un jeu de poche. Et là, avec son jeu de poche, fait, c'est qu'au-dessus de chacun des cases, il pris son doigt, il a pris de la terre, puis il écrit des chiffres.
Il a inclus une notion peut-être de mathématiques même à travers ça dans lesquelles on pouvait faire des points puis les compter. Il en un autre qui pris un ancien Roll-Up de Lucas pour faire un aller de quay. Il a mis des contenants, puis s'est pris un grand contenant de plastique, puis là il l'a tiré vers les contenants, puis il ne tombait pas parce n'était pas assez lourd. Donc il a pris le reste du matériel puis il a rempli son grand contenant, puis il l'a rempli jusqu'à temps qu'il soit suffisamment lourd pour faire tomber. Puis tout ça, sans qu'on fasse rien, on s'est mis à l'écart, puis on le regardait et on était comme « wow ».
Donc la prof en revenait juste pas, sais, de comment on donne de l'espace, qu'on donne du temps. Ils ont trouvé quelque chose à faire puis ils vont bouger. C'est ce qui s'est passé.
Speaker 1 (01:05:25.614)
Des fois, le pire ennemi de l'enfant, c'est l'adulte. On le voit dans le sport, puis on le voit à ça. Pas l'adulte nécessairement parce que l'adulte est mal intentionné, mais dans sens que l'adulte prend trop de place. Juste de se retirer comme ça. C'est tout un beau problème. fais un projet éducatif, c'est tout à fait de la recherche. Puis comme, t'as comme des données trop vite. C'est comme, OK, ben ça, c'est un beau problème à avoir dans un sens. Mais c'est super intéressant. Ça, ça fait un lien avec le concept d'avoir des histoires interactives. Je pense que c'est vraiment quelque chose de bien que tu fais. Puis moi, j'ai eu la chance, puis je vais le dire, pour les gens.
comme j'ai eu la chance de te voir à l'œuvre. dans ce que j'ai vu à l'œuvre justement, comme t'es capable de mettre le monde en scène. C'est comme là, dans la vidéo justement, il l'idée de comme, OK, c'est comme un navire de pirates. Tu ne me demandes pas où il a un navire qui s'est échoué ou quelque chose comme ça. Si tu peux juste me partager l'exemple que tu avais en tête pour peut-être des gens qui disent des fois, ça prend pas grand chose pour qu'on soit capable de partir justement le jeu ou de stimuler la créativité des enfants.
Oui, il en faut faire référence à la deuxième séance qui était semi-structurée, les jeunes de 6e année, ce qu'on avait ficelé comme histoire. On leur a mentionné qu'ils venaient d'arriver sur une île déserte et ils ont échoué là avec leur navet. Et il y avait 30 minutes avant la tombée de la nuit. Donc il y avait 30 minutes pour se construire un abri pour passer la nuit, pour se construire un bateau pour pouvoir partir le lendemain et potentiellement un feu imaginaire pour pouvoir se réchauffer.
on s'est mis de côté et on les a laissés aller. Et encore une fois, a vraiment pas pris le temps. Puis là, il y avait un objectif derrière parce que justement, devaient avoir une certaine cohésion, certaine communication entre eux pour construire des différents items qui se sont séparés des tâches. Et là, l'enseignante était hyper ravie parce que quand ils construisaient le bateau, ils amenaient leur notion de mathématiques. C'était comme est-ce qu'on fait un angle obtu, est-ce qu'on fait un angle aigu, qu'est-ce qui va tenir le mieux? Donc là, elle se contenait plus.
Mais puis, on voyait également la communication entre eux. Et on se rappelle que c'était une classe qui avait des difficultés de langage. Donc, en les mettant dans un jeu plus ludique, ils avaient aussi des intentions pédagogiques qui ont été complétées, si on peut le dire, dans lesquelles ils ont communiqué entre eux. Ils ont utilisé leur langage, ils ont utilisé leurs stratégies. Ils ont mis en branle un plan qu'ils ont rendu effectif. Puis ils étaient fiers à la fin de ce qu'on...
Speaker 2 (01:07:47.739)
qu'on trouvait, et qui ressortit le plus, c'est la fierté dans le visage des enfants de nous présenter ce qu'ils avaient fait et ce qu'ils avaient réalisé.
Speaker 1 (01:07:58.398)
C'est génial pour vrai. Je voudrais relancer dans 40 000 directions avec ce que tu viens de dire, mais j'aimerais sûr qu'on transicienne, c'est déjà un bon petit bout qu'on se parle. Dans les questions de l'histoire, question aussi éclair là, on va aller voir comment on a eu le temps. Question d'un collègue qui impliqué dans le développement du sport, puis on l'a touché je pense brièvement tout à l'heure, mais mettons que si on compare à il a quelques années, est-ce que les jeunes sont plus actifs aujourd'hui ou sont moins actifs? Et en lien avec ça, est-ce qu'ils font plus ou moins de sport organisé selon...
les données auxquelles tu as eu accès.
Son micro ilague un petit peu, de ce que j'ai compris, c'est est-ce que les jeunes sont plus actifs ou moins actifs, ou est-ce qu'ils font plus ou moins de sport. C'est une bonne question. Il y a effectivement des études qui le rapportent. On a des études au niveau mondial, au niveau canadien, puis au niveau québécois. Ça se ressemble majoritairement quand même tous au niveau mondial, je pense.
Tu en es parlé tout à l'heure, une étude de l'OMS en fait chez les adolescents, 11-17 ans. qu'il y avait c'est environ 80 % des jeunes qui n'atteignaient pas les recommandations d'activité physique. Mais là, toi, ce que tu me parles, c'est comment ça évolué? Donc, comment ça évolué? On a eu une étude qui a été publiée de l'N17 justement qui s'était intéressée à la tendance de l'activité physique chez les enfants. C'est une grosse étude qui a été menée à travers
vraiment plusieurs pays, puis c'est entre 2001 puis 2016. Puis ce qu'on voit entre 2001 puis 2016, c'est que parfois, certains pays ont des légères améliorations, d'autres ça détériore, d'autres c'est stable, mais la variation n'est pas très grande dans cet intervalle-là qui est quand même court d'une quinzaine d'années. Donc puis si on regarde au Canada dans cette étude-là, on a une petite courbe qui est presque stable, ça a monté un peu un an et après ça, ça a redescendu.
Speaker 2 (01:09:55.886)
mais on n'a pas une évolution qui est majeure. Si on regarde davantage les statistiques qu'on au niveau canadienne puis au niveau québécoise, ce n'est pas le portrait de comment ça a évolué, mais on a le portrait global qui... Ce qui nous mentionne, c'est que présentement, la majorité des jeunes ne pas suffisamment actifs. En fonction des études, ça varie entre 20, 30 ou 39 % environ qui atteignent les recommandations. Mais ce qui est le plus pertinent aussi, puis ce qu'il faut...
S'y intéresser davantage, il y a un déclin en fait qu'on observe en l'enfance puis l'adolescence. Donc en vieillissant, les jeunes décrochent davantage. Donc ces chiffres-là, rentrent en pire. Donc on perd des jeunes qui bougent beaucoup moins à l'adolescence. Et il a une bonne différence aussi entre comment les garçons bougent et comment les filles bougent. Les garçons bougent plus que les filles. Donc le portrait général, il est pas mal là. Les jeunes bougent pas assez.
Il y a un déclin, donc en vieillissant, ils vont bouger moins. Les jeunes filles sont encore en train de moins bouger en vieillissant aussi. Mais en termes de tendance, une étude qui est super intéressante, c'est pas sur le niveau d'activité physique en soi, mais c'est sur le déclin de la condition physique des enfants. Donc ça, hyper intéressant, bien intéressant, non, mais alarmant, plus qu'intéressant, c'est que depuis 1982 jusqu'à environ les années 2020 environ,
on a eu un déclin d'à peu près 20 % du VO2 max chez les enfants. C'est une étude au niveau québécoise, mais y en a une au niveau international qui arrive pas mal aux mêmes conclusions. Donc le VO2 max des enfants va chuter dans les 40 dernières années d'environ 20 %. Le VO2 max, c'est un indice justement de la condition cardiovasculaire, de l'endurance cardiovasculaire qui est lié à la performance, mais au-delà de ça, c'est aussi lié à la longévité.
au risque de maladies cardiovasculaires. Donc, si les enfants qui ont un VO2 max plus bas, moi, je pense à ma clientèle avec qui je travaillais au début, qui étaient les personnes âgées avec des maladies chroniques, des maladies cardiovasculaires. Mais là, on a un vaccin de jeunes qui risque avec le temps d'avoir encore plus d'incidence, plus de risque s'il arrive avec une condition cardiovasculaire qui est plus basse. Si on n'a pas développé comme il faut la littératie physique, qu'on ne lui a pas donné envie de bouger.
Speaker 2 (01:12:19.576)
on va avoir des ados qui sont sédentaires, des adultes qui sont sédentaires aussi à plus long terme. Donc l'objectif, en donnant le goût de bouger et en permettant aux enfants d'essayer différentes disciplines, d'apprendre à glisser sur des skis, d'apprendre à jouer avec des sports de raquettes, de jouer avec des ballons, d'apprendre à courir, à danser, cette diversité-là de sport ou d'habileté, ça peut faire aussi en sorte qu'à l'adolescence.
À l'âge adulte, on risque d'avoir une population qui plus active. Parce que si par exemple, dans ton jeune temps, j'ai un exemple, tu as joué juste au hockey et les seules habiletés que tu as développées, c'est liées au hockey. Si nous savons pour être au tennis ou au football, peu importe. Puis tu arrives à un âge adulte, tu n'as jamais skié, tu jamais fait du sport de raquette, tu n'as jamais fait du sport de lancer. S'il a une ligue à ton travail, dans un sport que tu maîtrises pas, tu n'as peut-être pas la motivation, la confiance dans tes capacités d'y jouer.
s'est invité par un collègue à aller jouer au tennis ou avec un ami. Donc plus on équipe ou plus on donne les outils en bas âge de développer différentes habiletés, on optimise le développement global de l'enfant, mais on fait aussi que plus tard dans sa vie, on lui donne des outils pour être plus actifs plus tard aussi. Idéalement, avoir une meilleure condition cardiovasculaire plus jeune, mais l'important, je pense, c'est de développer des gens qui vont être actifs longtemps.
Laurie, merci pour cette réponse éloquente, dirais même inspirante par rapport au rôle ou à le développement des enfants, particulièrement à l'activité physique quand tu parlais du VIO2Max et tout ça. Ça fait déjà un bon bout qu'on se parle, je pense même qu'on n'a pas vu le temps passer, toi et moi. Probablement que ce sera partie reprise, je sais pas dans quel format, mais clairement qu'on va continuer parce que j'ai plusieurs questions en banque, puis je sais qu'il plusieurs personnes de l'auditoire qui ont des questions pour toi.
Mais là-dessus, t'inviterai peut-être à le mot de la fin. Puis si les gens ont des questions, justement, comment est-ce que les personnes peuvent te rejoindre?
Speaker 2 (01:14:16.046)
premièrement le merci effectivement, on n'a pas vu leur passer ces bons signes, c'est que c'était agréable comme discussion. Mots de la fin, en fait, je pense que le message que je voulais porter, c'est d'offrir aux enfants des occasions de bouger, puis de ne se mettre une pression avec ces occasions de bouger-là, une foule de façons de faire bouger les enfants, puis d'avoir un impact significatif sur leur développement. L'objectif qu'on a, c'est de les faire aimer ça, c'est d'essayer de rendre ça ludique, puis dans le plaisir. Donc, pour me joindre...
Le meilleur moyen, pense que c'est par courriel, donc à mon adresse de LUCO, que tu pourras rendre accessible François.
Tout à fait, on va mettre ça dans la description de l'épisode. À mon tour de te remercier, Lerie. Un, c'est un plaisir d'être collègue avec toi à l'Université du Québec à Ottawa. Deuxièmement, c'était un plaisir d'avoir cette conversation-là aujourd'hui. Et tout monde qui était à l'écoute, vous dis merci d'être avec moi pour l'aventure de temps d'arrêt. Et je vous dis à la prochaine pour un autre épisode. À toutes les éditrices et tous les auditeurs, merci d'avoir été là. Et vous qui êtes passionnés par le sport et qui cherchez constamment à atteindre l'excellence, j'ai une invitation exclusive pour vous.
À tous les mois, j'envoie une infolette que vous trouverez nulle part ailleurs. À l'intérieur, avez l'accès prioritaire aux conclusions de mes recherches, aux articles les plus percutants que j'ai consultés récemment, à mes réflexions aux idées avant-gardistes que j'explore, que ce soit sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans le sport, dans le coaching, ou bien dans les nouvelles méthodes d'enseignement et de pédagogie. C'est comme avoir une conversation privilégiée avec moi et mes collègues qui produisent du bon stock.
où je vous guide à travers les idées qui façonnent l'avenir du coaching et du sport avant que ce soit répandu. Plus de 500 entraîneurs, leaders sportifs, dirigeants et consultants en performances reçoivent déjà ces réflexions exclusives. Alors si les conversations de temps taré vous inspirent et que vous voulez rester à l'avant-garde, rejoignez ce groupe select de leaders sportifs. Pour vous inscrire, rendez-vous sur coachfrankphd.com ou suivez le lien dans la description. Merci.
Speaker 1 (01:16:19.116)
d'être avec moi dans cette quête de l'excellence sportive et on se retrouve au prochain épisode.