Speaker 1 (00:00.908)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt.
Salut tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Cet été, je vous propose de redécouvrir cinq conversations marquantes de temps d'arrêt avec Coach Frank. Pour moi, c'est des épisodes qui ont touché notre communauté des coaches, professionnels et qui méritent d'être entendus à nouveau. Mon intention avec temps d'arrêt reste le même durant l'été, c'est-à-dire déconstruire l'art et la science du coaching pour créer un meilleur monde du sport pour tout le monde. Athlètes, coachs, dirigeants et parents.
Mais là, pour l'été, j'ai aussi besoin de vous. Premièrement, on veut faire grandir notre communauté parce qu'on veut rejoindre encore plus de monde qui sont impliqués dans le sport pour faire encore une plus grosse différence. Alors, si le podcast t'apporte quelque chose, ben non, abonne-toi de deux, évalue le podcast sur ta plateforme préférée et surtout, partage avec tes collègues, tes athlètes et tes amis. prend 30 secondes et ça fait toute la différence et ça va faire une différence.
Deuxièmement, on a besoin de tes témoignages. Quels épisodes t'ont marqué depuis le début de temps d'arrêt? Écris-nous sur les réseaux sociaux, à rebars coachfrankphd dans un mot ou abonne-toi à notre infolettre sur coachfrankphd.com pour nous le faire savoir. Donc, t'as une anecdote, t'as un témoignage, il a un épisode qui t'a marqué, on veut le savoir. Là-dessus, je te dis bonne écoute et je te souhaite surtout un excellent podcast. Steve?
Bienvenue à Temps d'arrêt. Merci à toi de prendre du temps. Médecin d'urgence, papa, athlète à temps partiel, c'est pas rien. Et particulièrement, Strava me dit, parce que oui, c'est là qu'on se suit le plus sur les médias sociaux, Strava me dit que tu as récemment complété un 300 km de vélo.
Speaker 1 (01:42.83)
Merci.
Speaker 1 (02:00.174)
Oui, merci de le souligner. On a eu vraiment du plaisir cette journée-là. C'est un objectif d'un petit bout avec deux bons amis. Fait que souligner Anne-Sophie et Fred avec qui on a roulé. Super expérience, fantastique journée. Ça a permis de repousser les limites, un peu être dans l'inconfort. Fait que vraiment tout ce qu'on recherchait de l'expérience.
l'inconfort, je pense que t'aurais pu être inconfortable après 70 km. sais pas, comme à 300 km, c'est encore plus qu'un inconfort, mais qu'est-ce qui t'a amené à vouloir faire un 300 km de vélo?
Ah, franchement, je que je suis inconfortable à 30 km. Tu peux t'imaginer que la journée était longue. Mais pour répondre à ta question, c'est toujours un peu de de dépasser, voir la limite et où aussi. Puis tu j'avais essayé ça auparavant avec mon frère il y a déjà deux, trois ans, puis on n'avait pas été capable. On aime toujours essayer de se mettre des défis comme ça qu'on réussit pas toujours. Je pense que ça fait partie de trouver la limite et où. Puis il a un certain plaisir à ça pour nous, c'est sûr.
OK, puis tu t'as dit que tu n'as pas réussi à prendre avec ton frère. Tu en as fait pour combien avec ton frère? t'es rendu jusqu'à où quand vous avez essayé il trois ans?
Ah oui, c'est clair, je me suis rendu avec mon frère parce que écoute, c'est un boulet, il fallait que le prenne. Non, c'est pas vrai. C'est le plus en forme des deux. Tu pourrais regarder son strava d'ailleurs comme que tu l'as mentionné plus tôt. Mais on a fait, je pense, le 2 tiers du voyage. C'est une journée fantastique aussi. On a vu plein de belles gravel roads dans le coin de l'Estrie, là, d'où ce qui vient. écoute, c'était juste un trop gros objectif pour le temps. Ça que cette fois-là, ça n'avait pas marché, mais super expérience encore.
Speaker 2 (03:18.958)
Puis l'inconfort, ressemble à quoi? sais, comme dans le 150, 300 km. Tu sais, on va parler davantage de la santé à long terme, de l'activité physique, l'importance du VO2, toutes ces choses-là, tu dans les prochaines minutes. C'est une histoire qui était importante pour toi. Tu voulais qu'on en parle, puis on va y revenir, tu sais. Puis là, disclaimer, avertissement pour tout le monde, on n'est pas en train de vous dire que vous avez besoin tous de faire un 300 km. C'est pas ça le point. Mais je trouve ça intéressant de dire que comme, tu as décidé de faire un 300 km de un props. Moi, juste 70, j'ai les genoux qui sont fendus en de...
de bord en bord. Mais ceci étant dit, comme ça ressemblait à quoi l'inconfort de 150 à 300? Pour moi qui n'a jamais exploré cette zone-là, va peut-être l'explorer avec toi en trois ans, je ne pas, mais comme je suis curieux de savoir.
Je pensais que cet après-midi, on allait faire ça après le podcast. Quand on sera pas l'heure de nos plans, ça l'air qu'on était pas sur la même page. Blague à part pour revenir à ton point, ces expériences-là, moi, qui m'amène, c'est que je trouve que l'inconfort est variable. Puis souvent, je trouve qu'on commence, puis on se sent déjà inconfortable, il y a peut-être un peu de nervosité. Puis ce qui est drôle, c'est que des fois, le kilomètre 250, il est moins pire que le 200e. Puis là, le 215, c'est une grosse problématique, gros inconfort. Puis tout ces hauts, puis ces bas-là, finissent partout, ça aplatit dans le temps. Puis je trouve que ça s'applique beaucoup à la vraie vie, ça dans les défis.
qu'on peut vivre ou les obstacles qu'on vit dans la vie. Ça fait que c'est une belle leçon pour moi qui se transpose de dire, tu quoi, t'es peut-être dans une phase difficile, mais les choses vont passer, vont s'améliorer, vont changer. Il juste « in there si on veut.
Qu'est-ce que tu veux dire par les défis saplatistes?
Speaker 1 (04:44.686)
Ça dire que pense que quand on prend la vue de recul, tout a l'air un peu plus plat. Je pense que les hauts et les bas, les vallées et les montagnes, quand on est dedans, sont très hauts puis très bas. Mais c'est un peu le cognitive reframing de prendre la vue de 30 000 pieds. Quand on regarde ça après ou d'une perspective plus haute, tout paraît un peu moins pire dans le passé.
C'est intéressant parce que ce matin en route, justement, vers le studio pour enregistrer le podcast, j'étais en train d'écouter le livre audio de Inger de Alex Hutchinson, qui été recommandé par Myriam Paquette, pense, épisode 58-57, pour les gens qui cherchent spécialistes en entraînement par intervalle. Mais le lien avec ça, c'est que dans le chapitre 6, ou en fait le chapitre 5, qui discute de la douleur, il parlait comment est-ce que si tu... Là, je... Je paraphrase ce qui a été dit, là, je vous invite à lire, là, tout le monde.
il parlait que si une personne court 100 000, là on parle de courir 100 000, donc 160 km, puis une personne court 200 000 sur une période de temps, parce qu'il des courses comme le trottier du Mont Blanc, c'est comme 170 km, des choses comme ça, peut-être ton prochain défi. Mais le point avec ça, c'est que la douleur perçue de la personne à la fin du 100 000, donc 160 km, elle est plus basse que la personne qui court un 200 000 km. Puis là, c'est...
une question de durée, probablement une question d'intensité, je ne pas aussi, c'est peut-être à cause de la framing, mais pour moi, c'était quand même intéressant de dire qu'il rendu à certains points, comme à cause que c'est tellement long, c'est comme si ça faisait partie juste du quotidien, puis la douleur perçue, est juste plus basse. Ce n'est pas vrai de dire que, mettons, le kilomètre 270 dans ton 300 km est nécessairement plus difficile que le kilomètre 70, par exemple.
Exactement. des fois, es un peu faim, ta nutrition n'était pas super bonne, tu as un peu un down, mais ça finit par passer. Puis si j'ai bien compris ton point du livre, c'était de dire qu'une course plus longue était perçue comme moins douloureuse qu'un événement plus court peut-être. Oui, Exactement, je pense que ça résume bien la situation.
Speaker 2 (06:34.784)
Et en même temps, on s'entend le 100 000, donc 160 kilomètres, 200 000, donc si mes mathématiques sont bonnes, c'est 320 kilomètres. Comme ça reste très long les deux, on est dans le lieu de la transurance, mais comme c'était des gros défis. là, on parle de 300 kilomètres. Puis justement, en préparant la conversation, pour mettre les gens en contexte, souvent, la plupart du temps, quand on parle de différents sujets comme on va parler aujourd'hui, de l'activité physique, de l'entraînement, de la santé à long terme, de la recherche en tant que telle, parce que tu fais un peu de recherche en design à côté de ta pratique de médecine.
On était en train de rouler, on était en train de courir, il y a tout un activité. Puis là, c'est plutôt rare qu'on s'assoie puis qu'on prend temps d'en discuter, tu de façon formelle. Mais tout ça pour dire qu'on avait comme 15 sujets en tête qu'on pouvait discuter. Puis on s'est finalement arrêtés sur les principes et les fondements de l'activité physique, qui peut sembler être un sujet simple, connu par tout le monde. Mais on s'est arrêtés là-dessus. Puis, principalement parce que c'était important pour toi de parler de ça. Puis moi, la première fois qu'il m'intrigue, puis je te l'ai pas posé,
dans la préparation justement parce que ça m'intriguait puis je voulais le garder un peu pour comme la conversation en temps réel ou la conversation officielle, comme pourquoi c'est vraiment important pour toi qu'on prenne le temps puis qu'on s'attarde à discuter des principes puis des fondements de l'activité physique.
Je peut-être partager une histoire, c'est-tu correct? C'est très correct. C'est que j'avais partagé quand j'avais présenté là-dessus à l'hôpital devant mes collègues sur un sujet similaire. Puis je leur avais raconté l'histoire de mon père durant la pandémie, où est-ce qu'il a vu un rendez-vous avec son médecin de famille. Puis en passant, mon père était, OK, est-ce qu'on partage cette histoire-là aussi? J'ai que je peux me permettre de vous la partager. Puis il avait eu des résultats de tests qui démontraient qu'il avait un prédiabète. Puis mon père, c'est quelqu'un vraiment en santé. prend pas vraiment de médicaments, pas de maladies chroniques.
C'est un peu un choc d'entendre ça. C'est vraiment différent à son habitude de toujours se faire dire que tout était beau.
Speaker 1 (08:26.944)
Puis
Il joué dans le sous-sol. Puis là, il trouvait ça vraiment le fun. Puis là, il bougeait une demi-heure par jour. Puis là, maintenant, c'est rendu qu'il a un élitique, il fait du vélo aussi. Puis là, la plupart des journées, il a fait sa demi-heure d'activité physique, même que ça y prend. Puis quand il bouge pas, il se sent moins bien. Il a un peu constaté les bénéfices de l'activité physique pour lui. Puis ça, c'est une histoire qui me frappe beaucoup, qui me rappelle l'importance de l'activité physique puis de voir les bienfaites. Je pense que mon père en retire de l'avoir intégré à sa routine. Puis ça me rappelle un peu une
notre enfance ou est-ce que... En fait, je parle de l'activité physique que mon père a intégré ces dernières années dans sa routine, mais ça me rappelle que, tu depuis qu'on est jeunes, c'est grâce à mes parents, je pense qu'on fait toujours de l'activité physique. Ils nous ont inscrit à tellement d'activités soirées, fin de semaine, à nous conduire ici. Et là, j'ai joué au badminton beaucoup quand j'étais plus jeune. C'était grâce à eux, investissement de temps, surtout de nous amener aux pratiques, tournois, etc. Puis je me rends compte que ça a toujours été quelque chose de vraiment important pour moi à travers les différentes périodes de ma vie. Ça que je pense que c'est pour ça que c'est un sujet qui me passionne autant.
que ça fait partie de ta vie depuis le début, c'est ce que tu me disais il a quelques instants, mais en même temps, tu quand ça touche quelqu'un qui t'a donné ces valeurs-là, puis que ça peut avoir un impact sur sa santé, ça touche encore plus, tu sais, personnellement. Puis je pense que le défi là-dedans, c'est que, tu qu'on soit un médecin d'urgence, qu'on soit un spécialiste de l'informatique, qu'on soit un directeur d'une fédération, qu'on soit un coach, pour mille raisons, qui peut aller de la famille à d'autres responsabilités professionnelles, le désir de passer d'assistant de directeur général à directeur général d'une équipe.
on va mettre l'activité physique de côté alors que ça fait partie de notre vie depuis le début parce que c'est ça qui nous a amené dans le sport, dans la santé, dans différents éléments. Puis c'est tellement important. Puis c'est drôle parce que dans un sens, quand tu parles de l'histoire de ton père, c'est lui qui t'a comme poussé vers l'activité physique, mais au prix de la sienne peut-être pendant un certain temps de sa vie. Puis là, ça l'a amené à avoir un diagnostic de prédiabète. C'est fou comment est-ce que, tu des fois, ce que je veux dire par là, c'est...
Speaker 2 (10:54.243)
Ça vient nous chercher. On sait que c'est important, mais on va pas prendre le temps de le faire, on va pas prendre le temps de bloquer du temps dans notre ride, c'est pour ça.
Je vois vraiment un parallèle avec beaucoup des activités ou bien des comportements conseils qui sont bons pour notre santé. Ça prend beaucoup de discipline, je pense, pour l'intégrer. Et ça revient beaucoup un peu aussi à une question d'identité. Tu qui je suis, pourquoi c'est important pour moi de faire ça. Puis à ce moment-là, je pense que le changement devient plus facile à effectuer.
Donc moi, c'est une des raisons pour laquelle je tenais aussi à ce qu'on en parle, c'est que je pense que pour toutes les professionnelles, parce qu'à un certain point, on va être loin du coaching sportif, c'est-à-dire le coach du football, le hockey, le basketball, aujourd'hui. Mais je pense que c'est vraiment important que les gens en entendent parler pour deux raisons. La première, c'est, je pense que prenez soin de votre santé, puis vous allez être capable de mieux soin des personnes qui sont autour de vous, que ce soit des athlètes, que ce soit des employés, que ce soit des patients.
faut d'abord prendre soin de sa santé, un peu comme la maman qui doit mettre son masque d'oxygène sur son propre visage avant de le mettre sur celui de son enfant quand il a une catastrophe qui arrive dans un avion. Mais prendre soin de sa santé, c'est ça que c'est. Puis ce que tu souligné d'ailleurs aussi, c'est il y a des bienfaits physiques, mais il des bienfaits mentaux. Jouer au ping-pong, c'est une activité physique, mais je sûr que ton père, après ça, il se sent mieux puis plus heureux dans sa journée. Puis moi, je le vois avec des personnes autour de moi, ma conjointe, une ancienne joueuse de hockey, comme...
Quand elle revient du hockey, elle a comme un petit pep qu'elle a pas nécessairement habituellement. Elle a toujours du pep, elle est toujours stimulée, puis ça va super vite dans son esprit. Mais il y a comme un petit pep, en fait, je devrais dire supplémentaire, qui arrive dans ces moments-là.
Speaker 1 (12:25.336)
100 %! Puis on le voit dans nous aussi, hein. Je pense qu'on peut définitivement résonner avec cette expérience-là. Puis je le vois dans toi, comme des fois t'es vraiment bête quand t'es bougé dans ce pas vrai.
Ça arrive jamais même quand on dort cinq heures de sommeil. Mais c'est si tendu, tu une des affaires qu'on veut discuter, c'est les bienfaits, les recommandations de l'activité physique. Puis l'affaire qui me frustre un peu là-dedans, dans laquelle je baigne un peu dans les derniers mois en préparation pour le cours de physiologie de l'exercice à l'Université du Québec en Itaouais, c'est qu'il y a plein de messages qui sont envoyés à gauche puis à droite sur les médias sociaux, que ce soit comme Bill Billichick dirait sur InstaFace ou Face.
face chat ou des choses comme ça, puis je fais exprès de mal les phraser. Donc les recommandations d'activité physique ont été un peu éparpillées, sérieusement. Puis j'aimerais peut-être que tu nous aides à faire un topo de qu'est-ce qui en est. Tu sais, on parlait en pré-entrevue du 150 minutes, on en est où par rapport à ça? Comme, peut-être, je pense qu'on a un disclaimer à faire en premier, puis après ça, on commence par où en termes de recommandations d'activité physique? Je veux prendre soin de ma santé, je veux pas me ramasser avec un pré-diabète, je veux être confortable pour prendre soin des gens autour de moi. On commence par où?
de la question.
Je pense que c'est important parce que l'activité physique, c'est plus large. le fond, c'est n'importe quel mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui nécessitent une dépense d'énergie. Puis l'exercice, c'est une sous-catégorie de cette activité physique-là, qui est un exercice, une activité physique structurée et exercée sur l'amélioration et le maintien de la condition physique. Donc, une petite différence, mais important quand même parce qu'on peut se rendre compte que pas toute l'activité physique nécessairement, c'est des choses comme
Speaker 1 (14:33.908)
s'entraîner à l'OGM courait, exemple jardiner ou marcher, par exemple, ou juste demeurer actif dans sa vie tous les jours, fait partie de l'activité physique aussi. Je me permets aussi de localiser notre discussion d'aujourd'hui parce que l'activité physique, peut être très vaste. On peut parler d'activité physique comme d'entraînement musculaire, de résistance, d'activité physique cardiovasculaire. Il aussi une composante qui est importante au niveau de la mobilité et l'équilibre. Puis je pensais aujourd'hui qu'on se centrait surtout sur l'activité physique aérobique pour limiter un peu le corps de la discussion. Puis on pourrait parler à d'autres moments, je pense,
c'est juste que c'est des sujets tellement différents qu'il faut explorer, pense, chacun dans son temps parce que sinon on peut se perdre dans la vie.
Certainement. C'est déjà arrivé quelquefois, soit en vélo ou de façon plus décontractée. Puis pourquoi l'actuité physique cardiovasculaire particulièrement?
Je pense en y un que j'ai passé plus de temps dernièrement à réfléchir dessus. C'était aussi le sujet de la présentation qu'on m'avait demandé d'effectuer à l'hôpital pour tous nos collègues aussi. Puis comme que tu avais mentionné au début de ta question, par rapport aux recommandations des lignes directrices, les 150 minutes aussi, je pense qu'il a de recommandations autour de ce type d'activités physiques-là, puis d'aider à le dimystifier ou à en parler un peu plus pour offrir nos connaissances à ce sujet-là. Je pense que c'est important.
Et puis qu'est-ce qu'on veut dire par le 150 minutes? Plongeons là-dedans directement. Est-ce que c'est exact? Est-ce que c'est coupé au couteau? Dans le fond, il que bouge 150 minutes par semaine. C'est assez, 150 minutes de randonnée, c'est good. On en est où par rapport à ça officiellement?
Speaker 1 (15:55.886)
Bonne question. Est-ce que tu me permets une dernière définition pour les gens qui écoutent à ma consulence?
Juste avant là-dedans, comme des fois quand on entend des gens dire « Hey, on se lance dans des définitions », comme il a des gens qui vont banaliser ça un petit peu. Puis j'en avais parlé, je pense, avec Martin Descaro, là, je me demande si c'est pas l'épisode 44 où on retourne un peu plus dans les premiers épisodes de « Tendary ». Mais c'est important de définir des choses parce que tu des fois, on a des arguments avec des gens autour de nous, que ce soit notre partenaire à la maison, notre famille, nos amis, peu importe. Puis en réalité, quand tu t'attardes à la conversation, tu te rends compte que...
On faisait juste pas parler de la même chose. La définition est importante juste pour être sûr qu'on s'entend. Qu'est-ce qu'on veut dire? Quand tu disais acte de physique, c'est plus large. Puis exercice, c'est quand on s'engage dans quelque chose qui est un peu plus structuré, si on veut. C'est ma façon de vulgariser. Mais c'est important de le faire parce que comme ça, si on parle d'un chat, on sait les deux qu'on parle d'un chat. n'est pas en de parler d'un félin à quatre pattes parce que ça pourrait être autre chose qu'un chat si on prend cette définition-là. Go, vas-y pour ta définition.
Il m'a dit, il faut que mette l'emphase sur l'importance d'avoir le même mental model. Ça, ça partie aussi de quelque chose qu'on parle souvent dans mon milieu de travail quand il a de la confusion autour de la communication. Ben écoute, là on prend une tangente, mais on...
Qu'est-ce que dites par modèle mental?
Speaker 2 (17:07.694)
C'est très accepté.
Une bonne exemple de mental model, par exemple, c'est quand on a un patient malade dans situation d'urgence chronodépendante, etc., puis on verbalise quelque chose comme, donc le patient a un sepsis qui est une forme d'infection sévère. Mais de partager à voix haute notre mental model peut faire en sorte que deux de nos collègues avec qui on travaille dans cette équipe à ce moment-là disent, non, non, attends peu, c'est un cas cardiaque, qu'est-ce que tu veux dire? Donc j'aime beaucoup ton analogie avec les définitions parce qu'en verbalisant nos définitions ou notre mental model dans ce cas-ci, on peut permettre de mettre les pendules à l'heure puis s'assurer qu'on parle bien de la même chose.
c'est tellement important parce que justement, a une étude qui a été faite avec, je pense, aux championnats du monde de netball quelque part dans les années 2015-2016 qui parle que le résultat des équipes était relié à la congruence du modèle mental partagé par l'équipe. Fait que, voulant dire que si, mettons, tu pensais que le système de jeu allait dans une direction, plus ce que les joueurs ou les athlètes pensaient du système de jeu était congruant, était la même chose en bout de ligne.
que ce que les coachs pensaient, plus il avait de chances de finir dans le haut du classement. Puis en bout de ligne, ce que tu viens de c'est ça, la réanimation en salle d'urgence, le traitement d'un patient dans une crise en salle d'urgence ou dans le sport, bien, c'est un sport d'équipe. Tout le monde a son rôle à jouer, tout le monde a sa contribution à faire. Fait que tout le monde soit un peu dans la même direction, qu'une façon, modèle mental partagé, c'est une façon scientifique de dire tout le monde est dans la même direction puis il la même chose, bien, ça devient important.
Il a des études qui backent la performance et les résultats dans les sports d'équipe, tendent vers les équipes qui ont plus de succès, qui ont le même modèle mental partagé, ça fait plein de sens.
Speaker 1 (18:43.79)
Ça résonne vraiment avec moi. On peut parler de ça pendant la prochaine heure.
On peut certainement
Je qu'il qu'on parle de METS. La METS, c'est une mesure d'énergie. C'est l'énergie qu'on dépense en restant assis au repos. C'est l'équivalent de 1 METS. Pour ceux qui s'intéressent un peu plus, 1 METS correspond à 3,5 millilitres d'oxygène consommé par kilogramme de poids corporel par minute. Définition très scientifique. La raison que j'en parle, c'est que beaucoup des études qu'on va explorer, Frank, aujourd'hui, définissent l'activité physique en termes de METS parce que c'est une manière plus précise de déterminer l'activité
qu'on effectue plutôt que de dire j'ai marché, j'ai couru, tu qu'est-ce que ça veut dire vraiment. Je pense qu'on a besoin de s'en servir dans notre quotidien pour le commun des mortels non plus, mais ça va être important pour comprendre un peu la quantité d'activité physique qui est décrite dans certaines études qu'on va parler.
un mètre, je suis assis, je fais rien ou presque rien. Dans le fond, c'est l'énergie, ce que j'ai besoin, c'est l'oxygène que j'ai besoin si je fais rien, assis.
Speaker 1 (19:43.257)
et
Exactement, très bien décrit. Ça, c'est la première définition. Puis avec ça, on enchaîne avec l'activité physique, on dit qu'il léger, modéré ou bien intense. Puis finalement, c'est une définition de mètres. Léger, comme tu as bien mentionné, quand on est assis, on est à 1 mètre, comme on a mentionné. En passant, la sédentarité, c'est quand on fait une activité qui est inférieure à 1,5 mètres. Donc, on va y venir plus tard. Quand on marche, par exemple, ici, j'ai à 4 km heure sur une surface là, juste pour donner un référentiel, on est encore dans du 3 mètres, avec une activité qui dit légère. Puis pour vous donner quelques exemples, quand on parle
d'activités modérées, on parle de faire du yoga, faire du vélo à 16 km heure sur du plot par exemple pour devenir un référentiel, ou je sais que tu t'intéresses aux watts, fait que je vais faire à 100 watts de puissance, on parle d'une activité qui est modérée, 3 à 6 watts. Puis dans l'activité vigoureux, donc au-delà de 6 watts, on parle à ce moment-là de faire du jogging, trail running, du vélo à une vitesse plus rapide, dans les 25 km heure par exemple.
Puis l'exemple de 16 km heure de vélo, elle me parle particulièrement parce que, tu sais, des fois j'ai des amis ou des collègues qui s'en vont en vélo puis ont l'impression, sais, mettons que je m'en vais avec une gang de gars, tu faire du vélo ou je m'en vais avec toi, tu généralement la vitesse sur le plat c'est comme 28-30 km heure, tu puis honnêtement après un certain temps, je roche encore, probablement que vous allez me dire que j'ai peut-être quelques livres en trop, puis effectivement vous avez raison, mais le point avec ça c'est que tu me dis, tu sais, 16 km heure, on tombe dans l'activité physique modérée.
C'est pas si vite que ça. Ça peut être vite pour certaines personnes, c'est bien correct, dépendamment de notre niveau. Mais tu à cause des gens qu'on autour de nous, des fois notre perception, c'est que pour que l'activité physique en valent la peine, faut que je roule à 25 km heure. Puis je suis allé avec une personne, tu il a un an à peu près, puis on roulait à 18 km heure avec cette personne-là. Puis là, elle sentait mal, puis elle sentait qu'elle avançait pas assez. Puis je suis comme, ben non! T'es en train de faire du vélo, on est dehors, c'est super bénéfique. Puis là, tu me dis, 16 km heure, on est dans une activité physique modérée quand même, tu sais. Ça veut dire que...
Speaker 2 (21:31.203)
le seuil pour ce rend-là-là, c'est pas si élevé que ça, c'est accessible, en fait, serait la meilleure façon de le dire.
de l'activité physique et comment ça l'impact. Et on va voir que le plus grand bénéfice, en fait, c'est de passer d'une personne inactive à 0 à 10 par semaine. Puis ça, je prends un peu d'avance, mais on parle de faire du vélo, par exemple, à une intensité modérée, que tu viens de souligner, deux heures par semaine, ça serait l'équivalent de 12 Donc, on serait au-delà de cette recommandation-là. Ça que c'est intéressant parce que, comme tu dit, faut qu'on retienne. Je pense que c'est accessible puis que ce qu'on pense en termes d'exercices très structurés, souvent très intenses, c'est
à distinguer de l'activité physique, puis toute activité physique est importante pour tous les bienfaits qu'on va parler aujourd'hui.
OK, pis qu'est-ce tu dis, mettons 12 mètres par semaine? Peux-tu juste clarifier un peu ce que tu veux dire?
Merci de me reprendre. Quand on a décrit certaines activités, puis que je vous ai dit par exemple que faire du vélo à 16 km par heure pour reprendre un exemple, c'est 6 mètres. Donc si on fait ça une heure par semaine, on a fait 6 mètres heure semaine. Si on fait cette activité de 6 mètres 2 heures par semaine, donc on comprendra qu'on est à 6 x 2, 12 mètres heure semaine.
Speaker 2 (22:34.222)
Et puis ça c'est une recommandation qui est un peu plus précise, un peu plus adéquate que peut-être le 150 minutes.
Oui, parlons-en. Mais je pense que c'est moins pratico-pratique. Fait que relançons tout de suite dans les recommandations. Tu l'as souligné à plusieurs reprises. Je pense que ce qu'on entend souvent dans les recommandations, c'est que 150 activités physiques modérées par semaine, c'est la recommandation. On dit souvent maintenant aussi que d'aller jusqu'à 300, évidemment, il a pas de plafond puis les bénéfices continuent. Mais c'est vraiment le chiffre, je pense que les gens retiennent le plus. Du moins, moi, après ma formation verticale, toutes ces années-là, c'est la seule chose que j'avais retenue.
J'étais à la journée de la recherche du CISO, donc du CI3S de l'Outaouais, puis il y avait un recherchant justement qui est venu à l'avant et qui a dit, 150 minutes, c'est encore là qu'on est, c'est la recommandation numéro un ou la plus étoffée. pense que comme ça qu'il a parlé. Puis un élément qui amenait, c'était que ce n'est pas important qu'on fasse 150 minutes dans une journée ou 150 minutes réparties à travers la semaine. Ce que je comprends bien, le 12 m par semaine, il peut être fait...
en une journée de deux heures, tant qu'on va, mettons deux heures à 16 km par exemple. Il pourrait être réparti à travers la semaine en demi-heure aussi par exemple. Le point avec ça, j'ai perdu un peu l'idée originale, mais on devrait parler un peu plus de ça.
Oui, 100 %. Puis, on va essayer de s'éloigner des lignes directrices, parce que je pense que les lignes directrices sont mises en place puis définies pour toutes sortes de raisons, dans sens qu'on veut que ça soit quelque chose qui est accessible, que ça n'apparaisse pas trop loin. Mais au lieu de se concentrer peut-être juste sur renforcer les lignes directrices, regardons un peu c'est quoi les évidences derrière l'activité physique puis les bienfaits sur la santé. Bon, parlons-en. Je pense que, écoute, pas perdre de temps à tes auditeurs.
Speaker 2 (24:06.847)
C'est quoi les évidences derrière ça?
Speaker 2 (24:13.752)
Ouais, la t'histoire, les histoires, la titresse, comme tu veux.
Parfait, merci de me reprendre. Parlons tout de suite du plus grand impact. C'est-à-dire l'excité physique, elle a un bénéfice sur la mortalité. En termes d'études scientifiques, il n'y vraiment rien de mieux qu'on aime, que ce soit à l'urgence ou en excité physique, de voir qu'un impact ou une intervention peut diminuer ta mortalité. On a dit ça patient-oriented, rien de mieux. Personne veut mourir, je pense. C'est une excellente chose à étudier. Puis, plus importante étude, encore une fois, on parlait de ça, on va partager les références dans les notes. C'est une de Dujama en 2015, écrite par Aram et All. Puis, il montre une très belle association entre la quantité d'excité physique
que l'on fait, puis la mortalité qui diminue. Puis je prends un peu d'avance, on va en parler plus en détail de l'étude, mais le graphique principal des résultats démontre que plus que l'activité physique augmente, donc plus que le nombre de mètres, heures, semaines augmente, plus la mortalité diminue. Puis il semble pas avoir un effet plafond loin de ça à partir du 150 minutes semaine d'activité modérée qu'on décrit souvent. Ça, pense que c'est important à souligner.
Et puis qu'est-ce que tu dirais aux personnes qui ont vu un TED Talk, exemple moi, qui ont vu un TED Talk qui parle qu'il une relation en U inversée entre la... non pas U inversée, en fait une relation en U entre la quantité de kilomètres de course que tu fais par semaine puis les incidences de maladies cardiaques, le cimémo, sont adéquats, voulant dire que si mettons que cours trois kilomètres par semaine...
bien, tu as plus de chances d'avoir une maladie cardiaque ou une crise de cœur qu'une personne qui court 16 km par semaine, un exemple. 16 km par semaine, même si pense que c'était jusqu'à 25 km par semaine, tu diminues le plus possible les incidences de maladie cardiaque, si je me rappelle bien ce vidéo-là. Mais là, si tu cours à peu près 75 km par semaine, c'est comme si tu augmentais tes chances justement d'avoir de la maladie cardiaque. Qu'est-ce que... Parce que là, si je me rappelle bien, je pense que c'est... tout cas, bref, les principes généraux sont exacts.
Speaker 2 (26:03.16)
Ça semble un peu détonné avec ce que tu viens de dire parce que ce que tu viens de dire c'est comme on peut quasiment en faire autant qu'on veut puis le plus on en fait, bien mieux c'est en réalité.
Très bonne question, Frank. Je vois que je ne m'en sortirai pas avec tes questions allumées. Je pourrais pas te passer de sapin ici. J'arrivais à ta question. Vraiment, politicien, j'ai peut-être juste souligné un point avant pour ne oublier. Ce que je veux souligner du graphique que vous pourrez voir dans l'étude qu'on va vous montrer, c'est que le plus grand bénéfice sur la mortalité d'aceté physique se situe de passer de 0 mètre heure semaine à 7,5. Encore une fois, on parle de, par exemple, donner un exemple, le fait d'un heure de vélo à 16 km heure répartie sur toute la semaine, par exemple. Si on passe de rien faire à l'équipe
le plus grand bénéfice de la mortalité, vient de l'atteindre. Fait qu'on voit comment que j'aime comment que tu mentionnais au début, de rendre ça accessible, de ne voir ça comme quelque chose d'immense, de faire de l'activité physique, si c'est très intense ou très long, ça n'a pas besoin d'être ça du tout. On passer d'être inactif à 7,5 mètres par heure semaine, on a le plus grand gain en mortalité, en activité physique.
Et d'autres exemples peut-être de 7.5 parce que là j'entends des personnes me dire, ok là c'est beau vous parler de vélo, peut-être que toi Steve pis toi Frank vous aimez ça le vélo, moi j'en ai rien à foutre du vélo. Fait que ce serait quoi, as-tu un équivalent autre que 7.5 mecs par semaine?
On dit que marcher c'était trois par exemple, dit yoga, on est comme dans du cinq, six selon le type de yoga qu'on fait. Puis je pense que quand on parle de pratiques aux pratiques, j'apprécie que tu le ramène à ça, j'oublierais les maths. C'est juste de donner l'équivalent de dire que par exemple si on marche, si on joue badminton, tennis, ping-pong, n'importe quoi qui nous allume, c'est probablement une activité physique qui est d'intensité au moins modérée à intense. Puis pour ceux qui veulent les chiffres, le plus facile c'est de googler. Il y a toutes sortes d'études maintenant qui démontrent exactement la quantité de maths. Si ça vous intéresse vraiment de dire, bien moi ce qui m'allume c'est le ping-pong, je suis curieux de savoir
Speaker 1 (27:46.448)
combien de mètres pour avoir une idée un peu de comment ça correlle. J'inviterais à regarder.
Toi qui s'est attardé au ping-pong avec ton père, est-ce tu le sais? C'est combien le Je ne pas. Je pas regardé. Mais moi je vais prendre les exemples parce que je pense que c'est quand même important d'en partager quelques-uns. Ben tu l'exemple, tu dit la marche. Si la marche, mettons, modérée, c'est trois mètres, ben ça veut dire en bout de ligne qu'il faut que fasses deux heures et demie peut-être pour te rendre à 7.5, ou en fait probablement que c'est exact. Fait tu de faire deux heures et demie, trois heures de marche par semaine, c'est les plus gros bénéfices. Après ça, l'autre exemple que tu as donné que j'oublie pour l'instant.
Mais le yoga, donc le yoga c'est à 5 ou 6 à peu près, mais ça veut que faire une heure, une heure et demie de yoga par semaine, probablement que tu vas atteindre ça. Puis ce que je trouve le plus intéressant là-dedans, c'est que je pense que la première chose à faire en bout de ligne, c'est de trouver ce que tu aimes faire. Pas de partir de dire, j'ai besoin de faire 150 minutes. Non, c'est comme, qu'est-ce que tu aimes faire? C'est à peu près quoi l'équivalent au niveau du défi? Puis après ça, dis, OK, bien avec ça, il au moins que j'en fasse, mettons, une heure et demie par semaine.
Je prends l'exemple de la personne qui aime ça jouer dans une ligue de hockey récréative, les beer leagues, les ligues de bière comme le monde me dirait. En bout de ligne, tu dis que 1h de jouer au hockey, intensité modérée, c'est peut-être mon 7,5 mètres, ce qui est probablement plausible, 1h par semaine, au moins c'est ça. Tu sais après ça que ton minimum dans ta vie, c'est ça. C'est là que tu sois médecin en urgence, que tu sois professeur universitaire, que tu sois directeur d'une fédération sportive, que tu sois coach, que tu sois physiothérapeute-propriétaire.
Ça, devrait être ton minimum en bout ligne de trouver, « hey comment est-ce que je peux rentrer mon 7.5 et potentiellement peut-être me rendre à dos justement?
Speaker 1 (29:19.31)
C'est tellement bien dit. J'apprécie que tu le soulignes comme ça parce que je pense qu'on a une discussion aujourd'hui qui va être plus scientifique sur les études pour nous permettre de le comprendre. Puis on parle de termes de maths et tout, mais quand on parle de « change ou comment intégrer l'activité physique à notre vie, puis qu'on est un professionnel qui a ces discussions-là avec des patients, des clients, absolument, il faut avoir la discussion un peu avec un de recul, un peu sorti. C'est quoi ton identité? C'est quoi ta vision? Qu'est-ce qui t'allume? Puis c'est là qu'on amène un changement plus durable. Puis là, je sais que je parle dans tes cordes avec ton expertise de coach.
Puis là, finalement, si on revient à la relation en U inversée, comment est-ce que tu réconcilies un peu ces deux modèles-là? La progression linéaire, étais rendu à 7,5, puis le fait que moi j'ai entendu parler de la relation en U inversée entre, mettons, la distance que tu cours par semaine, puis, il que j'arrête de dire en U inversée, la relation en U entre les kilomètres que tu cours par semaine, puis l'incidence de maladies cardiaques ou de problèmes cardiaques.
Bonne question. J'espérais que tu oublies la question. Le point est valide. Et je te tout de suite que selon l'expert à qui on parle, pas tout monde a la même opinion. C'est la première chose à dire. Je pense qu'on dans une zone d'incertitude. C'est important de le souligner. Je peux pas dire avec certitude que j'ai la réponse par rapport à ça. Quelque chose par contre au niveau de cette relation-là en U, ou le J-curve qu'on décrit avec la mortalité, pour être très spécifique, si vous regardez l'étude que je vous ai citée de JAMA 2015, on voit que quand on augmente le nombre d'activités physiques de 15 à 20 mètres à 40 mètres, là encore une fois, il a pas de J encore.
C'est-à-dire que la mortalité fait que diminuer. À ton point, Frank, quand on arrive dans des extrêmes, plus que mètres heure semaine. Le petit calcul mental, on est rendu dans assez d'activités physiques par semaine. On voit effectivement que la mortalité augmente. Qu'est-ce qu'il faut souligner de cette courbe en G, c'est qu'elle n'est pas présente dans toutes les études. C'est-à-dire qu'il des études qui la démontent et des études qui ne la démontent pas. Puis dans les études où est-ce qu'on voit ce phénomène de courbe en G inversée, par exemple celle que je vous parle encore une fois de 2015 dans le JAMA,
de confiance de cette mortalité-là qui est en augmenté sont très larges. Pourquoi? Parce qu'évidemment, c'est une population beaucoup plus restreinte. Il a pas beaucoup de gens qui font tant d'activités physiques que ça. Puis ça rend les résultats moins crédibles. Ça veut pourquoi quelqu'un aurait eu une mortalité dans ce petit groupe-là? Mais s'il a juste trois personnes, j'exagère, quelqu'un aurait eu un accident d'autour, mais là, la mortalité semble très haute. Mais c'est ça, à cause de l'activité physique, on ne pas. Donc, on a moins de certitude dans les résultats.
Speaker 2 (31:31.854)
Puis avant d'aller plus loin, comme juste pour rendre des choses concrètes, 75 mètres à une semaine, c'est bien le chiffre que t'as dit. Ça veut dire 25 heures de marche relax, si j'ai bien compris, parce que trois fois 25, ça fait 75. Je vous demande à tout monde de vérifier parce que mes mathématiques ne pas toujours les meilleures. Et puis, sinon, si on parle encore de faire du vélo à 16 km à heure, ce qui était 6 mètres si je me rappelle bien, on est à peu près à 12, 13, on est à 12 à 13 heures de vélo à 16 km à heure.
Donc c'est quand même beaucoup d'activités. que pour que tu rentres 13 heures de vélo à 16 km heure, comme dans ta semaine quand on est un professionnel puis qu'on n'est pas en route vers le de France ou etc., ça devient difficile. Mais c'est là ça m'amène à une hypothèse. Est-ce que donc... Parce qu'une des hypothèses que j'ai, c'est que basé sur des lectures à gauche puis à droite de ce genre de présentation-là, ce genre de conversation-là, moi j'ai comme croyance que les athlètes du Tour de France et les athlètes d'ultra-endurance,
raccourcissent leur espérance de vie. Est-ce que ça serait faux ou ça serait une extrapolation qui est loufoque ou l'extrapolation que je fais par rapport à ça est pour être probable et ça semble tendre vers ça.
J'ai pas la réponse à ta question. Je sais pas la réponse, mais aussi, je me dirais que c'est multifactoriel dans sens que c'est probablement, si on accepte ton hypothèse que l'hospitale de vie est réduite, c'est-tu juste à cause du volume de la cité physique ou c'est-tu à cause que tu ils sont à la fine pointe des suppléments, puis il peut-être des choses détrimentales qui prennent des fois, tu on a vu les scandales de doping, etc. En cyclisme?
Je vous remercie.
Speaker 1 (33:01.71)
Donc je me demande toujours comme au bout du compte si leur mortalité n'est pas dans le meilleur range par exemple, si c'est qu'un effet de lactité physique qui est trop important ou ils sont un peu intenses dans beaucoup de sphères de leur vie, je pense que c'est peut-être dur de démêler les cartes à ce niveau-là. Si tu me permets d'enchaîner par contre, des choses que je trouve intéressantes juste pour finir la discussion sur la mortalité, c'est que ce qu'on voit...
que la
la fin de la réaction.
oui! Puis là, juste pour clarifier, VO2Max, donc si on parle à un kin, on parle à un médecin, on parle à des gens comme dans des sports d'endurance, on s'entend tous de quoi qu'on parle. Juste pour clarifier brièvement, c'est quoi le VO2Max?
Bonne question. Si on revient à la définition de mètres qu'on a dit plus tôt, essentiellement, c'est le maximum de quantité de mètres que vous êtes capable de maintenir pour une activité physique de trois à huit minutes, souvent qui est l'intervalle pour le VO2 max. Une autre manière de le définir, c'est la quantité maximale d'oxygène que des muscles sont capables de consommer à une activité de cette intensité-là.
Speaker 2 (34:23.882)
plus haut il est, dans le fond, plus ton VO2 max est élevé, plus c'est OK. Tu es capable d'être intense pendant un exercice qui est plus long que trois minutes en général.
3 à 8 minutes, sinon on tombe dans d'autres tilières énergétiques. Ça, c'est ton expertise.
Je voulais plus le simplifier pour... En fait, je voulais le clarifier pour tout monde pour qu'on s'entende à dire, c'est le plus fort, le plus vite que tu peux aller pendant un exercice qui est de trois à huit minutes, comme tu disais. Donc c'est vraiment ta capacité maximale de ce que tu es capable d'exprimer quand il l'heure d'être en anérobie. Quand tu fais du vélo, quand tu fais de la course, quand tu montes une montagne, des choses comme ça. Donc c'est super important. Puis justement, Maxime Sainton, j'en parle un petit peu, de dire que, hey, faut-il avoir un certain point, parce que notre vie en général nous demande...
de faire des activités, que ce soit de monter des escaliers, tu comme tu es à l'université, tu as besoin de monter trois, quatre étages, tu au bureau, as besoin de monter trois, quatre étages, ça peut être très taxant. Puis c'est là que ton VO2 max va être challengeé, puis peut-être même ton année Robin, mais ça c'est pour une autre conversation. Puis là, tu me parlais de la relation donc linéaire, je vais dire négative, c'est-à-dire que plus ton VO2 max est élevé, moins ton incidence, ton taux de mortalité va être élevé. Est-ce que c'est
Exactement. Et pour ceux qui sont intéressés pour la référence de cet étude-là, c'est une étude qui est partie encore dans le JAMA en 2018, c'était par Mann, Sager et Hall. Donc je vous laisse la référence pour aller voir le graphique, mais on voit qu'il pas de relations inversées. C'est-à-dire, plus haut est ton VO2max encore une fois, meilleur est ta survie. Pas de relations inversées ou est-ce qu'un trop haut VO2max devient détrimental sur ta survie.
Speaker 2 (35:46.638)
Fait que toi avec cette information-là, si on ramène ça mettons à ton père, est-ce que tu dirais que la priorité numéro un c'est de les mètres 1, de faire le 12 mètres ou le 2a de vélo à 16 km heure qu'on parlait tout à l'heure ou le 4h de marche à 3 mètres ou tu dirais comme fonce dans le VO2 max en premier? Tu irais où?
Mais là, il faire attention. là, je pense que quand on parle de patient individuel, il faut voir un peu où il se situe. Puis il aussi des risques à commencer de l'activité intense sans nécessairement avoir progressé. Ça, va parler plus tard dans les risques cardiovasculaires, même de l'activité physique. Mais là, je mets un peu le chapeau de coach, puis tu me corrigeras si ça ne pas de sens ce que je dis. Je dirais, ce qui t'allume. Ça que j'aurais plus une discussion de qu'est-ce que tu trouves fun, qu'est-ce qui est fun pour toi de faire, voir ce qui est intéressant comme activité physique ou exercice qui allume la personne. Puis on part là.
Bien en fait, je ne pas si j'irais avec ça parce que oui, il le côté le fun, mais tu peux faire le côté le fun en durée ou tu peux le faire en intensité. Tu mettons, on prend l'exemple de jouer au ping-pong, malgré que le VO2 Max, je sais pas à quel point il est challengeé au ping-pong, ça dépend contre qui tu joues. Si il joue contre toi, le VO2 Max va être challengeé. S'il joue contre moi, peut-être qu'il ne pas challengeé justement. Mais l'idée, c'est de dire, tu parce qu'un certain point, avant de pouvoir te challenger puis aller à ton maximum, il que aies une capacité de base.
je me dirais, fais ton deux heures de vélo à 15 km heure et peut-être justement la capacité de base que tu as besoin avant de pouvoir pousser la machine. il y peut-être plus de risques parce que tu y a nécessairement plus de risques à pousser ta capacité au maximum que de juste prolonger la durée de ce que tu déjà capable de faire.
Absolument. Puis on va en parler quand on parle de risque cardiovasculaire, de l'activité physique, mais c'est là qu'arrivent les événements cardiaques qui sont très rares, mais souvent très catastrophiques. C'est quand on est dans des hautes intensités puis souvent on n'a pas le background, on n'a pas progressé adéquatement aussi. Encore une fois, je souligne que l'émission, l'information qu'on donne aujourd'hui, ce n'est pas une consultation médicale, c'est ça que c'est important de suivre avec un professeur de la santé. Mais il faut faire attention avec l'activité intensive physique. Je pense que ça prend un background, ça prend une progression adéquate. C'est pour ça qu'il des professionnels qui sont là pour nous accompagner.
Speaker 2 (37:42.286)
Bien tout à fait. Puis là, tu justement, tu me parles de VO2Max comme un terme, bon, tu sais, mettons ta capacité maximale de puissance aérobique entre trois à huit minutes, c'est ce qu'on disait depuis tout à l'heure. Mais un autre affaire qui très populaire sur les internets, comme me dirait mon oncle, comme c'est le concept de zone 2. Puis ça fait un peu un lien avec le fait qu'on parlait d'endurance. Puis c'est un terme qui est rendu très populaire récemment. parlait, on devrait faire de l'entraînement de zone 2, tu devrais faire ton zone 2, puis il faut que tu fasses du zone 2 avant de faire autre chose. Un, c'est quoi?
Et deux, t'en es où par rapport à ça et peut-être aux recommandations?
Je suis content que tu en parles parce que à la présentation que j'avais donné initialement, on avait parlé de juste activité physique cardiovasculaire comme un tout. Mais tu as raison que quand la discussion devient plus granulante, pense que le VO2max est important pour l'étude qu'on vient de discuter avec la mortalité. Mais ce que tu as décrit comme étant la zone 2 ou une activité aérobique de plus faible intensité est aussi très importante pour d'autres raisons, notamment la santé métabolique.
Ben oui, blanche là-dedans tout à fait parce que, en fait, moi l'idée là-dedans c'est de dire, bon, ton VOD Max a une incidence sur ta modalité, une incidence positive, donc ça réduit les risques. Après ça, on a comme un débat de dire, hey, on devrait-tu faire plus d'endurance ou plus d'intensité? Mais il y a des courants de pensée, puis il a des gourous sur les Internet qui vont dire non, non, laisse faire à l'intensité, fais que du zone 2. Puis je sais pas, tu j'aime pas justement les Internet pour cette raison-là.
C'est pas noir ou blanc, là. Comme il y a plein de nuances de gris et il a une valence là-dedans. Puis juste pour clarifier, quand on parle de zone 2 au niveau scientifique, ben c'est qu'on est en bas de ton premier seuil lactique, si je ne m'abuse. Ça veut dire que ça commence pas à brûler, ça commence pas trop à chauffer, en dessous. Mais pour le commun des mortels, la façon dont nous on le juge quand on part en vélo ou on part courir, c'est on est-tu capable de jaser avec des phrases courtes? Fait que si en bout de ligne on est en train de faire du vélo, on est capable de parler.
Speaker 2 (39:30.365)
généralement, on est en zone 2. Tu parles et tu n'es pas trop soufflé. Dans ton cas, tu es probablement en zone 1 quand moi je suis en zone 2 et peut-être même en zone 0, en voulant dire que c'est trop facile pour toi de me suivre. Mais on parle généralement de ça. Mais on en est où par rapport justement à la zone 2 et l'équilibre entre les deux? Parce que c'est un débat de dire, moi là, qui ai une santé à long terme, puis la raison pour laquelle je m'entraîne, puis je dis ça parce qu'il a d'autres professionnels qui vont écouter la conversation aujourd'hui, que la raison pour laquelle je s'entraîne, ils aiment ça, mais c'est pour...
ils ont compris et ils ont intégré le fait qu'être en santé, ça va avoir un impact positif sur ma vie professionnelle, sur ma vie familiale. Puis là, ils se demandent de la question. Puis je le sais parce que j'ai posé plein de questions à plein du monde avant qu'on se parle aujourd'hui de dire, je devrais-tu être intense trois fois semaine? Je devrais-tu être en zone 2 toute la semaine? Parce qu'on était parpillés et ça revient un peu au thème principal de ma première question, c'est ça. Là, je te ramène la balle après un baragouinage semi-coherent, de dire comme, on en est où par rapport aux zones 2?
Je suis content que vous aillez définir la zone 2 pour moi parce que je vais m'assurer de ne pas me tromper, mais je suis d'accord avec toi, c'est le premier seuil lactique comme tu as bien décrit. C'est où est-ce que la majorité de l'énergie est produite par la frustration oxydative au niveau des mitochondries. C'est évidemment, vous comprendrez ceux qui ne voient pas que je suis en train de lire parce que je ne me rappelle pas de ces gros mots-là. Mais ce qui est important de comprendre, c'est que si une zone de basse intensité comme tu as souligné, où est-ce que la majorité de notre énergie est produite au niveau des mitochondries. La zone 2, si on peut voir ça avec cette analogie-là, c'est un entraînement qui renforce notre système de mitochondries. La santé de notre mitochondrie, c'est très important.
et c'est associé avec plusieurs maladies chroniques quand que ça devient problématique ou détrimental. Fait si je peux me permettre de continuer peu là-dessus, une des choses principales pour laquelle on veut que nos mitochondries soient en santé, c'est pour notre santé métabolique.
santé métabolique qui est pathologique à l'extrême, c'est ce qu'on appelle le diabète. Le produit final d'une pathologie ou d'un système métabolique qui ne fonctionne pas très bien, c'est un diabète de type 2. Et ça, typiquement en médecine, encore une fois, il que lise parce que ta conjointe première corriger, ce n'est pas quelque chose qu'on fait souvent à l'urgence, mais le diagnostic de diabète se fait quand notre taux de sucre dans notre sang arrive au-delà d'une certaine valeur. Je pense que les chiffres ne pas trop importants. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que quand on va voir un médecin dans notre système de santé typique, tant que ce sucre ou cette valeur de
Speaker 1 (41:36.912)
le
Et là où je veux en venir, c'est que l'entraînement de zone 2 que tu as souligné, puis la santé métabolique, va favoriser la sensibilité à l'insuline. Donc ça va faire en sorte que ça va prendre moins d'insuline pour maintenir le sucre à un même niveau, qui peut être, entre guillemets, normal, mais que pour un même niveau de sucre, quelqu'un qui a une insulin beaucoup plus basse a une santé métabolique qui est supérieure finalement.
Donc, si j'ai bien compris, faire plus de zone 2, c'est comme un médicament qui prévient le diabète. Est-ce qu'on peut dire ça? Est-ce c'est une bonne extrapolation ou c'est trop vulgarisé?
Écoute, je pense que l'analogie est bonne quand même. Les médicaments, ça me fait toujours tourner quelque chose dans ma tête, parce qu'il différents médicaments, différents mécanismes. Je ne pas que le mécanisme est exactement le même. Mais pour bâtir sur ce que tu viens de dire, l'exercice physique, c'est une manière que les cellules sont capables d'amener les récepteurs qui vont internaliser le glucose dans les cellules, souvent d'un mécanisme qui est indépendant à l'insuline. C'est pour ça que, grosso modo, la conclusion, c'est que pour un même taux d'insuline circulant, notre glycémie va être plus basse, ce qui est optimal.
Fait tu une personne, puis moi je trouve ça super intéressant parce que oui c'est scientifique ce que tu viens de dire, oui on a les éléments de la théorie, tu sais on parle des mitochondries puis ces choses-là, mais en bout de ligne je me dis, si je sais que dans ma famille il a du diabète généralement, parce que si je me trompe pas, il a un côté héréditaire au diabète, que ce soit génétique ou comportemental, parce qu'on adopte les comportements de nos parents qui peut-être peuvent augmenter les chances qu'on ait du diabète, bien...
Speaker 2 (43:30.254)
Après ça, peux me dire, à partir de ce que tu dit, je te reformule ça parce que j'aimerais tu valides ou invalides ce que je vais te dire, ben, hey, peut-être que je devrais incorporer davantage d'activités physique de zone 2 si je suis le genre de personne que, hey, il du diabète dans ma famille, mais moi, ce que j'aime faire, c'est jouer au flag football une fois semaine, qui est pas nécessairement une activité de zone 2 qui est plus intense parce que tu sprints pendant comme 10 secondes, peut-être 60 fois durant le game, ben, je devrais peut-être incorporer davantage de zone 2 dans ma vie de tous les jours, c'est-à-dire de l'exercice, soit ce que...
Je pars, je suis capable de jaser pendant que je le fais. Puis ça, ça va peut-être aider à retarder l'apparition du diabète ou même peut-être le prévenir quand je vais arriver à l'âge peut-être de mes parents ou l'âge de ma famille. Ou est-ce que ma famille traditionnellement avait le diabète? Est-ce que c'est faux? Est-ce que c'est valide un peu comme extrapolation?
100 % je pense que c'est important d'engager dans ce type d'actifs physiques-là. Puis ça me ramène à quelque chose que tu avais dit plus tôt que je voulais re-souliguer, où est-ce qu'on était très noir ou blanc, on comme, est-ce que c'est le VO2 Max, la haute intensité, mais la basse intensité, la, entre guillemets, zone 2 qu'on décrit qui est importante. Il voir ça un peu comme les deux le sont. La zone 2, c'est un peu la pyramide, la base de la pyramide qui bâtit le fitness cardiovasculaire, puis le VO2 Max étant la fine pointe, mais sans une bonne fondation, si on veut, tu sais, c'est difficile d'amener le top de la pyramide très haut aussi. Ça fait qu'il a une certaine relation entre les deux aussi, mais ces
composantes qui sont importantes pour les raisons qu'on a discutées, un, la santé métabolique, la base d'intensité, mais aussi l'association entre le VO2 max et la mortalité. Je pense pas qu'on peut se permettre d'en ignorer.
Puis ça revient un peu à ce qu'on dit tout à l'heure quand on avait le débat, de dire, tu posé la question, moi ma pyramide ressemble à quoi? Est-ce qu'elle est large? Donc, si elle est large, ça dire que, j'ai une bonne capacité d'endurance, je suis bon à faire de la zone 2, mais le haut de la pyramide est pas très haut, donc je devrais peut-être chercher à l'agrandir. Fait que de se poser la question, est-ce que je une personne plus endurante ou est-ce que je suis une personne qui a une plus grande puissance? Puis après ça, voir en fonction de la réponse à cette question-là, bien, est-ce que je dois élarger ma pyramide ou je dois...
Speaker 2 (45:21.537)
augmenter la hauteur de la pyramide en tant que tel. Puis c'est là que, en fait, je serais curieux de savoir, toi, je sais que dernièrement, dans nos différentes conversations, tu as commencé à t'attarder davantage à ton propre VO2 max. Est-ce que c'est un peu en lien avec cette réflexion-là ou c'est quoi la raison pour laquelle tu as dit, « Hey, comme vraiment, ma priorité numéro un ou mon focus, si j'ai bien compris, puis corrige-moi ce n'est pas le cas, c'est vraiment d'augmenter ma capacité horibique maximale?
Oui, c'est une bonne question. Je pense que c'est un peu de tout. Puis quand on commence à lire sur ces sujets-là, ces dernières années, on a eu beaucoup de discussions aussi. Ça vient piquer ma curiosité aussi. Ça fait qu'il a un peu un degré de curiosité aussi. Puis en dessous de ça aussi, je pense que c'est de se dire, bon, bien écoute, si j'ai X nombre d'heures d'accérosis par semaine, est-ce qu'il a manière d'optimiser ça tout en rendant ça agréable aussi? Puis ce que je me suis rendu compte, c'est qu'il y a beaucoup de... En fait, avant de regarder ça, je faisais beaucoup juste de base intensée. J'avais beaucoup de fun juste à sortir dehors, à aller dans le bois, trail run ou faire du vélo, mais je portais pas vraiment attention à l'intensité.
Le temps qu'à sortir, je me dis bien écoute, c'est fun des fois aussi de pousser un peu plus, puis là je retrouve un plaisir là-dedans. Puis en plus, je vois que ça amène une distribution d'entraînement qui est peut-être plus optimale pour des bénéfices à sortir à long
OK, je te suis. Je te suis. Puis là, ça m'amène à penser à comme, il un de mes anciens joueurs avec qui je parlais il peut-être un mois. Puis lui, il me disait comme qu'il sort le mardi soir, tu juste pour prendre une marche, juste pour les bienfaits au niveau de la santé mentale parce qu'il s'est rendu compte que ça lui fait du bien. Tu ça marche le du soir. Puis je dis le mardi soir parce que je pense que c'est toujours le mardi soir, puis s'il capable, il en rentre d'autres. Mais est-ce que ça marche du mardi soir à contre comme une activité de zone 2 où c'est... ça correspond un peu aux critères?
Le message que je veux que les gens retiennent, c'est que le plus important, c'est de bouger pour ce qu'on a dit au début. Il faut pas trop s'embourber dans les chiffres. Bon, maintenant, je sais que tu es un fan de Peter Attia aussi, qui rentre très en détail là-dedans. Pour revenir à la définition physiologique de la zone 2, c'est quand le lactate, dans le fond, augmente, mais il demeure juste sous un seuil de durent, qui démontre que nos mitochondries sont capables de l'utiliser comme énergie pour faire la phosphorylation oxylative, qu'on a décrépée plus tôt, etc. Donc, on voit qu'il faut quand même avoir une certaine intensité pour arriver à cette zone 2.
Speaker 1 (47:21.712)
Donc, si quelqu'un était absolument intéressé à s'assurer que les marches étaient en zone 2, je pense qu'il faudrait utiliser peut-être certains marqueurs, par exemple, « rate of exertion comme tu as bien mentionné, c'est-à-dire on peut parler, mais en phrase courte parce qu'on reprend un peu notre souffle, ou bien si on connaît bien nos chiffres aussi, la fréquence cardiaque peut être utilisée aussi pour estimer. Certaines personnes utilisent le lactate, ils font des finger pricks pour voir le niveau de lactate, je ne pas que c'est ce qui intéresse la majorité.
nécessaire, je pense, pour avoir les bienfaits. Puis je pose la question parce que c'est important, parce que avec ce que tu avais dit, je pense pas j'avais réalisé à quel point, avant que tu l'expliques il a quelques instants, que, tu d'en faire, ça peut potentiellement être un outil pour prévenir le diabète et ou le retarder, tu l'exercice de zone 2. Mais tu si je suis une personne qui entend ça, moi je me dis, ben parfait, je vais aller faire de la marche pour être sûr de me faire mon exercice de basse intensité. Puis mon point, c'était de dire attention, dans sens que oui, il faire de l'exercice de basse intensité.
Mais il faut quand même aller chercher un niveau minimal où est-ce qu'on est capable de parler, mais par courte phrase comme tu as dit, c'est difficile, pour aller chercher les bénéfices. C'est pas à cause qu'on marche comme 6 heures par semaine à 2 km heure, puis je fais exprès de dire 2 km heure, c'est pas très rapide, donc à 2 km heure que c'est suffisant pour aller chercher ça. Pour certaines personnes, peut-être que 2 km heure, ça l'est, mais...
pour la moyenne des gens, c'est une très grosse généralisation, que moi je me permettre de la faire, toi tu ne la feras pas comme médecin, mais dire que il prendre un 3, 4, 5 km à l'heure, peut-être même un 6 pour aller avoir ça, fait que la référence devient toujours dire, si vous voulez chercher, si vous voulez faire de l'activité physique pour prévenir slash retarder le diabète, il faut quand même aller chercher une intensité minimale qui fait que des fois on a de la misère à faire des longues phrases parce que là clairement de la façon dont on parle, on est loin du zone 2 en ce moment.
J'entends ce que tu fais. Si je comprends bien, le but, c'est de rendre ça concret, pas faire des recommandations. Oui, pense que la meilleure manière, c'est exactement ce que tu as souligné, ça serait être capable de parler, mais en phrase courte, parce qu'on reprend un peu notre souffle, là, on situe probablement dans une zone 2, versus pas être capable de enligner les mots, probablement que l'intensité est un peu trop élevée.
Speaker 2 (49:25.422)
Puis là, les gens qui vont se lancer là-dedans, qui entendent ça, qui sont dans différents rôles, puis disent « OK, je veux rentrer mes 1m, mon 12m heure ou mon 7.5 ou le 150 minutes ou même le 300 », avec ce qu'on vient de discuter, ça fait quelques fois que tu fais allusion aux risques. C'est quoi les risques puis les dangers qu'on devrait garder en tête justement par rapport à ça? Parce que là, on parle que plus je suis en forme, plus mon royaume démax est élevé, moins j'ai des risques pour ma santé. Je peux me rendre jusqu'à 75m heure, c'est-à-dire 25 heures de marche.
à peu près à trois mètres, donc pas très, bien, à une vitesse normale avant d'aller au bout de la relation angi que tu décrivais tout à l'heure. Comme c'est quoi les risques, puis où est-ce qu'on devrait commencer à faire attention?
Oui, c'est une bonne question. Avant de parler de risque, je vais juste souligner, puis on peut y revenir tantôt, s'il veut que les bénéfices, on a parlé un peu de mortalité, santé métabolique, mais tu parlé de santé mentale brièvement tantôt, tu on des données là-dessus, santé cardiovasculaire aussi, santé métabolique, on l'a souligné, prévention et traitement pour améliorer la mortalité au niveau du cancer aussi. Donc, je juste glisser ces mots-là aussi qu'on n'a pas besoin d'explorer en détail aujourd'hui, mais pour dire que les bénéfices, il les voir vraiment larges, puis c'est dans tellement de sphères différentes des bénéfices de la gestion physique que c'est très, très large.
Et une fois qu'on comprend qu'il tous ces bénéfices-là, bien là, absolument, on peut se tourner sur les risques. Puis quand je pense dans mon modèle mental de les risques associés à l'activité physique, y en a trois vraiment. Ça se situe autour des blessures musculosquelettiques, le risque cardiovasculaire qui est paradoxalement augmenté souvent quand on commence l'activité physique en début d'entraînement dans les hautes intensités, puis au niveau des arrêtements cardiaques qui peuvent se développer. OK. Peut-être avant de se lancer là-dedans, Frank, quand on parle de risque, une chose que j'aime, un modèle que j'aime utiliser, c'est un que des guides de montagne ont utilisé, que j'ai vu dans mon expérience,
quand on faisait des voyages guidés. Puis ils pensent souvent de risques comme des risques qui décrivent objectifs ou subjectifs. Puis des risques objectifs, par exemple, c'est un risque qui est inhérent à l'activité. Il n'y a rien qu'on peut faire pour le contrôler. C'est, écoute, si tu fais cette activité-là, le risque est là.
Speaker 2 (51:20.192)
comme, mettons, tu fais une randonnée alpine l'hiver, les avalanches.
Exactement. Merci de rester dans le thème de guide de montagne. Par exemple, c'est ça, on va en alpinisme, écoute, il a des crevasses ou bien il des roches qui peuvent décrocher de la montagne puis tomber. On ne pas vraiment prévoir ça. C'est un risque qu'il faut juste assumer avec l'activité. Maintenant, l'exemple n'est pas parfait parce que quand on parle d'avalanche, évidemment, c'est important à know before you go. s'éduquer, il prendre des cours, il prendre des bonnes décisions. On qu'on peut mitiger le risque. C'est peut-être pas purement objectif, mais je pense que tu bien compris avec ton exemple que ça fait partie de l'activité, c'est inhérent à l'activité. Les risques subjectifs, c'est des risques qu'on peut mitiger.
dire comme qu'on va voir, a des risques qui sont associés avec l'activité physique, mais il a moyen de mitiger ces risques-là pour les minimiser. Puis je pense que tous les risques qu'on va décrire associés à l'activité physique, a moyen de les mitiger avec une bonne progression, avec un entraînement qui est adapté, puis en s'entourant de professionnels compétents quand on s'engage dans l'activité physique. On se lance dans le premier risque.
Oui, ça fait tout à fait du sens, Certainement. Bien, en fait, je peux te dire, d'un fond, le deuxième, c'était quoi, les maladies cardiaques? Puis le troisième, c'était quoi? Arrhythmie. On se serait peut-être par ça, les deux derniers, en fait.
Parle aussi de maladies gardées.
Speaker 1 (52:26.446)
Parfait.
5 participants par 1 million quand on regarde des courses ou des gros événements d'endurance. Puis c'est pas juste isolé aux courses. exemple, je que je me rappelle bien, il y avait une étude en France qui avait été faite, je regarde là juste pour confirmer à l'instant. Puis ils ont regardé toute la population qui était en France qui s'engageait dans la cité physique. Puis c'est une statistique similaire. On parle d'à peu près 4 cas par 1 million de participation à la cité physique où il y avait un événement cardiaque sévère, arrêt cardiaque, attaque de coeur avec arrêt cardiaque, quelque chose de vraiment sévère qui se produit. Donc premièrement, il mettre en perspective que c'est extrêmement rare.
comparativement à tous les bénéfices qu'on a décrits plus tôt. Puis là, maintenant, je veux souligner l'aspect du risque qui est subjectif, comme qu'on a discuté. Donc, ça, c'est intéressant parce que un des docs qui nous présentait au diplôme de sports medicine, Dr. Schwalness, a fait une étude fantastique où est-ce qu'il regardait l'impact de faire un prerace medical screening sur le nombre d'événements cardiaques sévères. Puis je pense pas que les chiffres sont importants, mais c'est de démontrer que lors de ces courses-là, il a toujours évidemment des événements cardiaques, malheureusement. Souvent, c'est des gens, des fois, qui sont pas assez entraînés ou qui avaient des malades
la dite duquel qui était pas au courant puis que ça devient évident lors de la course. Puis en envoyant des questionnaires aux gens avant l'événement pour les éduquer sur c'est quoi les risques, c'est quoi les symptômes cardiovasculaires, est-ce que vous avez des symptômes? Peut-être que vous devriez voir votre médecin avant de participer à la course. Ils ont réduit de beaucoup le nombre de ces incidents-là. Donc le risque cardiovasculaire est pas inexistant, il existait encore, mais il peut définitivement être mitigé avec une approche progressive puis quand on s'entoure de professionnels compétents pour être capable de progresser au niveau de l'activité physique puis minimiser vraiment les chances qu'on ait un événement cardiaque,
alors qu'on participe à l'activité physique.
Speaker 2 (54:28.654)
Donc, si je suis, par exemple, un dirigeant de la fédération d'aclétisme, puis j'organise une course d'endurance ou que je suis impliqué dans l'organisation du marathon d'Ottawa, marathon de Montréal, je devrais envoyer un questionnant comme ça pour la santé des participants. Est-ce que c'est un peu l'extrapolation qu'on peut faire? que ce que j'entends, moi, c'est dire, OK, juste amener les gens à réfléchir à ça, ça peut potentiellement éliminer les cas. Ça, c'est l'action concrète que je me demande si on devrait la faire. Mais ce que je trouve intéressant aussi, c'est dire...
Spacos qui est un événement cardiaque dans le marathon d'Ottawa, qui arrive probablement à tous les marathons, j'imagine de ce que j'ai compris entre les branches, j'ai pas de données sur ça. Ça veut pas dire que faire du marathon, c'est dangereux et participer au marathon, c'est dangereux pour tout monde parce que c'est 5 cas sur 1 million comme t'as mentionné tout à l'heure. Puis aussi, on est biaisé, si je fais un peu référence au podcast avec Joel Guérette qui a été publié récemment, on a un... Il y a plein de biais dans la prise de décision, il a plein de biais dans l'organisation. Bien, un des biais souvent, c'est que comme...
Il y a une personne qui a eu une crise de cœur pendant le marathon, c'est dangereux de faire des marathons. C'est pas ça le point, là. Je pense que c'est un peu ça le message. Fait qu'il est en deux temps de dire comme, faisons attention à nos biais. Quand on regarde un cas, c'est pas à cause qu'on voit un cas que là, à cause que c'est récent, ça nous reste à l'esprit qu'on dit c'est dangereux. Mais en même temps, moi, je me demande comme organisateur, leader d'événements sportifs, est-ce que c'est une pratique qu'on devrait justement intégrer justement dans l'organisation de notre course?
Oui, c'est une bonne question. J'aime que tu parles du Recall bias » quand ces événements arrivent à cause de sont catastrophiques. C'est souvent des jeunes qui fonctionnaient bien. Évidemment, ça nous impacte beaucoup au niveau émotionnel. Et pour ta deuxième point, je pense que oui, le titre de Dr. Schwalness, puis je peux vous la souligner, c'est « Pre-race medical screening and education reduce medical encounters in distance road races » publié par Schwalness et All démontre que son intervention diminue le nombre de cardiaques significatifs catastrophiques qui ont lieu durant la course. Je pense que ça serait quelque chose d'intéressant
à intégrer. J'ajouterais aussi qu'un autre cours qu'on a eu durant cette formation-là qui était fort intéressant aussi, c'est de démontrer que le nombre de gens qui participent dans ces événements-là aussi d'endurance ou bien d'actes physiques assez intenses ont beaucoup augmenté dans les dernières années. avant, je pense que les sports étaient comme ça, c'était beaucoup moins populaire. C'était que les gens qui faisaient des marathons, c'était probablement des gens qui s'entrainaient sur une période de, cinq, dix, quinze ans. Puis, ce doc-là, quand il présentait, lui, c'était un marathonien aussi, il dit, moi, j'aurais jamais couru de marathon avant un bon trois, cinq ans d'entraînement. Puis maintenant, il
Speaker 1 (56:48.016)
Il y a beaucoup de programmes qui viennent à l'esprit comme « your first marathon in 16 weeks », ces choses-là. Je pense que si on ne pas la courbe et on laisse pas le temps au corps de s'adapter pour développer les adaptations nécessaires pour performer dans un environnement ou bien un événement assez intense comme courir un marathon, par exemple, c'est là qu'on voit que les complications ou le risque de complications augmente.
Bien oui, et puis ça c'est tellement un élément important, tu qui est sous-estimé. Je pense que c'est comme rendu populaire.
de
la progression de la force ne concorde pas avec l'adaptation du système musculoskeletique. Tu vas peut-être déliver 800 livres, mais tout le reste de ton corps, c'est pas adapté au fait que tu délivres 800 livres parce que ta progression délivre a été fulgurante un petit peu. Ça devient un élément important, ce qui fait un lien avec la première composante qu'on a évitée tout à l'heure, les blessures musculoskeletiques. C'est-à-dire, en bout de ligne, si tu viens pour te lancer dans un marathon, bien, c'est correct que tu cours un 10 km.
puis qu'après ça, l'année prochaine, tu fasses un 21 km, puis l'année d'après, tu cours un marathon. comme c'est correct de faire une progression, puis dans l'année, bien tu devrais probablement te donner une période de repos de quatre à six semaines où est-ce que, hey, là, sais, tous tes tendons qui sont sollicités pendant tes 100 km de course par semaine, tu ils ont le droit de se reposer aussi puis ils permettent leur de récupérer. Tu sais, c'est des éléments importants où est-ce que des fois, je trouve que justement, oui, les intentions sont bonnes. Puis c'est ça un peu qui est frustrant parce que je veux pas décourager les gens de le faire parce qu'ils se disent, hey, je fais rien.
Speaker 2 (58:40.002)
je vais faire un marathon, let's go. Je suis all in, let's go. Tu veux faire un 300 km, fais-le. Mais ramenons justement ton exemple tout à l'heure. La première fois que tu fait un 300 km, tu n'as pas réussi à le faire. Puis, alors que je connais tes habitudes d'activité physique, comme tu fais du vélo, tu fais du sport, tu fais quasiment de l'activité à tous les jours quasiment pour des bonnes durées de 45 minutes à 7 heures, je niaise un petit peu, je n'exagère à peine. Mais le point avec ça, c'est que probablement que la raison pour laquelle tu as réussi dans le 300 km, probablement que...
le fait que tu étais avec deux amis plutôt que ton frère et probablement qu'il y avait un environnement plus supportif que l'autre qui devait te décourager. J'agace la compétition être un frère, dont ton frère était bien correct. Mais le point avec ça, c'est que tu étais probablement plus adapté au niveau de l'ensemble de ton système musculoskeletique que la première fois que tu as tenté de le faire, qui était, si je comprends bien un peu le timeline, juste un an après la pandémie, qui a amené plein de défis pour tout le monde au niveau de la pratique d'activité physique.
J'aime beaucoup le point que tu fais sur la progression de l'activité physique. Ce n'est pas mon champ d'expertise, mais c'est pour ça qu'il des experts qui font ça, les kinésologues, les experts de la physiologie de l'exercice aussi. Je pense qu'il faut avoir peur de s'entourer de gens compétents pour progresser de manière adéquate parce que pense que tout monde, quand on a ces beaux objectifs de faire du sport, souvent derrière l'objectif, en fait, ce n'est pas nécessairement d'accomplir cet objectif-là, mais c'est souvent la santé à plus long terme aussi. Quand on voit le big picture ou l'objectif à long terme, c'est important de dire, aller peut-être plus lentement, mais pour des objectifs plus durables.
sans se blesser.
Tout à fait, tout à fait. Puis là, dans fond, juste peut-être pas boucler la boucle, mais nécessairement, est-ce qu'il y avait d'autres choses sur les deux derniers types de risques avant qu'on rentre plus dans le musculoskeletique?
Speaker 1 (01:00:17.164)
Oui, bien quand on parle d'arythmie, c'est un peu différent. C'est-tu intéressant qu'on rentre parler d'arythmie, penses?
Bien, je pense que oui, parce que, un, puis deux, j'invite les gens aussi à se référer à la conversation qu'on a eue pour l'épisode, je vais dire, 119, je crois, avec François Smarr, qui est un cardiologue sportif, qui avait travaillé avec le Barcelona AFC, qui lui est un spécialiste un peu des problèmes cardiaques à l'effort. Mais j'aimerais quand même ça entendre ton avis comme médecin en général sur l'activité physique, qu'est-ce que les gens devraient considérer, parce que...
J'ai l'impression qu'il a des personnes qui vont écouter la conversation aujourd'hui qui vont se dire, « Hey, OK, je vais commencer à bouger plus, je vais commencer à faire attention à mon VO2 max, faire attention à ma zone 2, faire plus de 1 semaine, allez chercher ça. Mais là, je me dis, avant de plonger dans la conversation avec François Simard, ce serait peut-être bon qu'il ait une aperçu juste générale de c'est quoi un peu les dangers au niveau de la rythmie, justement.
J'aurais aimé dire que j'avais écouté l'épisode pour être sûr que c'est pas redondant, mais...
La redondance, c'est pas grave. Les gens l'écouteront l'autre, puis ça va juste faire un bon refresh.
Speaker 1 (01:01:11.374)
OK, parfait. Ça va définitivement être beaucoup plus simple que la discussion que tu soulignes aussi avec Dr. Simor, à t'en donner mon manque d'expertise dans le domaine. Mais la fibrillation auriculaire, c'est souvent un sujet qui est mêlant quand on parle d'activité physique. Ça que si on parle de fibrillation auriculaire, on parle d'une arrhythmie cardiaque, ça veut dire le coeur qui a un battement irrégulier. Puis essentiellement, la fibrillation auriculaire, c'est une arrhythmie qui est assez fréquente, qu'on voit souvent apparaître avec l'âge, mais aussi chez des athlètes. Puis on sait que le risque, ou on entend souvent que le risque de fibrillation auriculaire est augmenté avec l'activité
des activités physiques. Des fois, y a un peu une crainte ou un point d'interrogation autour de ça. Quand je recherchais le risque de fibrillation auriculaire pour la présentation initiale l'année passée auprès de mes collègues à l'hôpital, c'était très malin pour moi parce qu'on voyait que d'un côté, il des études qui démontraient que des gens avec des facteurs de risque cardiovasculaires, plus des gens de la population générale, chez qui faire l'activité physique diminuait le risque de fibrillation auriculaire. Puis d'autre part, beaucoup de gens vont être amis avec des études où est-ce qu'on voit que le risque de fibrillation auriculaire augmente plus qu'on fait des activités, surtout dans du range.
des gens qui sont en forme, des athlètes aussi. Ça que c'est un peu paradoxal, puis ça peut être dur de démêler. La meilleure manière que je peux me l'expliquer, c'est je pense que ça dépend un peu de la population. Il a comme deux fibulaçaux au reculat différents. pense que celles qui apparaissent chez les gens qui ont des facteurs de risque athéroscérotiques, une maladie cardiaque athéroscérotique, etc., c'est probablement pas la même chose qui apparaît chez des gens qui sont en santé sans facteurs de risque cardiovasculaires, mais qui font des événements d'endurance puis beaucoup de sports. Donc si on parle d'activités physiques présentement, pense que ce qu'il faut retenir, c'est que l'activité physique améliore votre santé cardiovasculaire.
faut faire attention aux risques qu'on a discuté plus tôt, mais grosso modo, faire de l'activité physique de manière encoderée, puis progressée, puis s'améliorer, c'est bénéfique d'un point de vue cardiovasculaire. Maintenant, si on est jeune et qu'on fait trop d'activités physiques, ou on en fait beaucoup, est-ce que ça peut causer un risque de fibrillation oculaire augmenté? La réponse, c'est oui. Puis pour donner des chiffres, tout ce que je voulais définir, les mettes, dans une étude de Centurion et Or, qui est apparue là en...
22, si je me trompe pas, dans le journal de fibrillation, pardon en 2019, qu'est-ce qu'on voyait, c'est qu'il y avait un odds ratio de 5.6, fait que d'augmenter l'échéance de développer la fibrillation régulière avec un odds ratio de 5.6 après juste un cumulatif de 2000 heures d'activité physique sur une vie. Fait que ça, en passant pour mettre en perspective, c'est 10 mètres par semaine pour 20 ans. Fait que là, quand on regarde ça, puis on pense au graphique qu'on a discuté plus tôt, où est-ce qu'on a dit non, attends, tu sais, 30-40 mètres par semaine, il a encore des bénéfices à faire ça, on peut dire, ben attends, Mr. Steve, là, là, c'est clair que j'ai développé une fibrillation régulière. Ou
Speaker 1 (01:03:34.384)
le risque va être augmenté.
Oui, puis je pensais à l'exemple du Tour de France. sais, quand je t'ai dit tout à l'heure que ça réduit des expériences de vie parce que je veux dire, doit faire 2000 heures, là, j'exagère peut-être, 2000 heures, c'est une job à temps plein, mais en fait, non, 2000 heures, c'est une job à temps plein, donc 50 semaines x 41 semaines pour mettre les gens en contexte. Fait qu'eux autres, font ça dans une saison, probablement, sur le vélo, là.
pour dire que c'est pas tant que ça. Il y a deux réflexions ou deux choses qui viennent en tête souvent quand on voit ces chiffres-là. dire, attends peu, je veux dire, beaucoup plus de monde aurait de la fibrillation reculante. C'est pas tant d'actité physique que ça, Steve, qu'est-ce que tu me décris. Puis c'est probablement que ça nous amène à comprendre qu'il a un risque polygénétique à la développement de la fibrillation reculante. C'est-à-dire que c'est pas tout le monde qui va avoir la même exposition à cette actité physique-là qui va le développer. C'est définitivement multifactoriel au niveau de nos gènes, au niveau de nos habitudes de vie. On sait que la consommation d'alcool augmente le risque aussi. C'est dur de concilier juste en termes d'actité physique.
de recul de tout ça, pense qu'il faut se dire, bon, OK, comment qu'on voit ça? Mais je pense pas que je peux vous dire que de faire de la cité physique n'est pas associé avec un risque augmenté de fibrillation reclure. On vient de démontrer que ça l'est, mais quand on voit ça dans la balance des choses, tous les bénéfices qu'on a décrits plus tôt versus les risques, bien, les bénéfices outweigh définitivement les risques selon moi de participer à la cité physique. Sous-linier aussi, quand on a parlé de bénéfices, on parlait de choses comme mortalité, santé cardiovasculaire, santé métabolique, c'est toutes des choses très importantes puis qui sont souvent le root cause de plusieurs maladies chroniques. Quand on parle de fibrillation reclure,
c'est pas pour minimiser, mais c'est pas un arrêt de mise souvent qui est mortel. Souvent, oui, il prendre des médicaments, des anticoagulants. Encore une fois, c'est pas de minimiser les impacts que cela sur une vie, mais c'est définitivement pas un arrêt de souvent qui est mortel, comparativement au bénéfice de mortalité qu'on peut respecter avec l'activité physique.
Speaker 2 (01:05:06.382)
parce qu'on pense à problèmes cardiaques généralement. là, tu je rentre juste dans la catégorie générale de problèmes cardiaques parce que je pense que un peu ça que les gens vont faire. Mais c'est par cause que c'est un problème cardiaque que ça veut dire nécessairement mortalité. Idéalement, on veut pas avoir de problèmes cardiaques, clairement, c'est pas ça qu'on dit. Mais il pas faire une fausse adéquation ou une fausse relation, établir une fausse relation nécessairement entre les deux. Et là, si on tombe dans le volet plus des risques musculoskeletiques qui sont importants à prendre en considération parce que...
Je veux m'assurer qu'on fait le tour des trois parce que je veux que les gens, peu importe leur profession, prennent le temps d'être actifs pour différentes raisons. D'un côté, moi j'aime ça l'en faire. Deux, je pense que ça sera plus productif. Puis trois, je pense que le climat dans plein d'environnements de haute performance. Puis quand je dis un contexte de haute performance, bien moi ce que j'ai étudié en bout de ligne, c'est l'apprentissage des personnes dans des contextes de performance. Que ce soit un coach dans une équipe de performance, que ce soit...
un médecin d'urgence dans une situation de pression qui est un contexte de performance, que ce soit le directeur général de la fédération de hockey du Québec, qui est un contexte de performance aussi. Donc, on a des décisions à prendre sous pression, puis souvent les décisions sont pleines de nuances grises. Moi, j'aimerais sûr que toutes les personnes se mettent davantage à faire de l'activité physique parce que je pense que si tu en fais, tu vas être un meilleur professionnel, puis tu vas aussi être dans un état plus positif pour contribuer à ton équipe. Ça amène plein de conséquences positives qui va faire que...
Le système sportif ou les contextes dans lesquels les gens travaillent va juste être plus positif, plus adéquat, puis on va avoir des gens qui vont être un peu plus heureux aussi à travers leur carrière. Donc, long détour pour te dire que pour moi, c'est vraiment important qu'on fasse le tour des trois risques parce que je veux qu'ils en fassent, mais je veux qu'ils se mettent en en faire, mais de façon informée, si on veut. Donc, c'est quoi les grandes choses à prendre en considération quand tu me parles des risques musculoskeletiques?
Oui, c'est une bonne question. Je suis content plus tôt que de te parler de mon exemple, de mon deadlift de 800 lb et le risque de blessure. Je vais te voir rire évidemment si ça a la blague.
Speaker 2 (01:07:02.382)
Non parce que c'est neuf ça, tout le sait.
C'est la même chose avec le risque cardiovasculaire. Il y aller progressivement, faut s'entourer d'une équipe compétente pour minimiser ce risque-là, le risque de blessure qui peut se développer. On pense souvent à des blessures qui peuvent arriver. Le plus grand risque, c'est les blessures traumatiques. Par le choix d'activité, ce n'est pas dire de ne faire des activités où ce risque-là est présent, mais comprendre que ce risque-là est augmenté dans des activités où il a un risque traumatique, des spores de contact, etc. fait que beaucoup plus petit, par exemple, si on fait des activités cardiovasculaires, par exemple du vélo sur une surface plane. Mais l'autre chose aussi, c'est les blessures de
sur-entraînement qui peuvent se développer aussi. Puis encore une fois, je reviens à mon exemple de risque subjectif versus objectif parce qu'avec un plan d'entraînement qui est progressif, quand on ne lance pas trop rapidement dans des distances ou bien des événements trop intenses, on mitige vraiment ce risque-là de blessure musculoskeletique. Un dernier point que je ferais ici, Frank, c'est que souvent, l'arthrose, si on parle de l'arthrose, on dit, c'est l'usure des articulations. Puis dans mon expérience en parlant avec les gens, il y a souvent une idée que si je fais de l'acte physique comme de la courte, par exemple, ou du vélo, tu je vais...
précipiter l'arthrose parce que c'est de l'usure. Je fais plus d'espoir, ça augmente l'usure. Et puis ça, pense que c'est important de souligner qu'en termes de blessures musculoskeletiques, en fait, qu'est-ce qu'on voit, c'est que les gens qui sont actifs, qui ont une bonne musculature, qui bougent beaucoup, ils ont moins d'arthrose, ils sont moins symptomatiques de leur arthrose. Je veux juste souligner que, en fait, l'actualité physique, parle...
les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votre prochaine pratique ou votre prochain projet. Est-ce que vous voudriez recevoir une fois par mois une petite réflexion de ma part par courriel qui inclut les épisodes de temps d'arrêt ainsi que quelques petits trucs et astuces pour le coaching en partant de la science du sport? Est-ce que tu aimes ça? Challenger tes idées.
Speaker 2 (01:08:44.685)
Bien, si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lètre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle je vais te partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées que j'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités qui sont pertinentes en lien avec le coaching. Je résume tout ça dans un petit courriel qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Puis si tu veux recevoir ça, visite le site coachfrankphd.com dans un mot.
ou un de nos médias sociaux et ça va me faire plaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dans vos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de Tandac.