Avec l'accès instantané aux connaissances via Internet et l'IA, ce qui différencie vraiment nos interventions - en coaching, en enseignement, ou autres, c'est la qualité de l'expérience d'apprentissage. C'est ce qui m'est venu à l'esprit pendant ma lecture de Significant Learning Experiences (Fink, 2013).
Selon Fink (2013), la méthode traditionnel d'enseignement échoue : les cours magistraux génèrent seulement 10% de rétention après 7 ans. Mais devons-nous vraiment mesurer l'efficacité par la rétention d'informations ?
À mes yeux, la vraie valeur de l'enseignement réside dans la transformation des schèmes de pensée. Le rôle du formateur—professeur, entraîneur ou coach—devient celui d'un concepteur d'expériences d'apprentissage de qualité. L'objectif ultime de la formation de l'entraineur est d'apprendre à apprendre en temps réel. Au même titre que la formation de l'athlète doit le mener à apprendre à s'entrainer / performer.
Fink (2013) propose une analogie pour définir une expérience d'apprentissage de qualité : comme un bon restaurant combine menu invitant, plats bien préparés et service courtois, l'enseignement efficace doit unir un curriculum fluide, une pédagogie adaptée et des interactions humaines de qualité. Ce n'est pas étranger au modèle proposé par Sport 4 Life qui combine "bonnes personnes + bons programmes + bonnes installations".
Dans notre coaching, l'objectif ultime devient donc de concevoir des expériences d'apprentissages qui permettent à nos athlètes de développer leurs autonomie à s'entrainer et l'habileté de performer sans notre intervention.
Cette réflexion m'amène enfin à me poser la question suivante : comment mesurons-nous vraiment l'impact de nos interventions en coaching ?
Répondez à ce message avec vos réflexions—je lis personnellement chaque réponse.