NOTES D’ÉMISSION
- Bienvenue et introduction de Joël Guérette. (1:22)
- L’intégration de Joël dans la science du sport et la kinésiologie. (5:05)
- La question qui l’a mené à faire de la recherche. (12:22)
- Crier après les arbitres est-il une bonne stratégie ? (19:05)
- La zone de prise des arbitres dans le baseball majeur. (23:49)
- Ce que les entraîneurs doivent retenir sur le fait de crier sur les arbitres. (32:35)
- Existe-t-il d'autres stratégies que crier après les arbitres ? (39:21)
- L'intelligence artificielle remplacera-t-elle les arbitres ? (43:08)
- L’influence de l’absence des partisans sur les décisions des arbitres. (48:07)
- Le biais de négativité. (53:46)
- Les biais d’omission et de commission. (1:02:35)
- Si tu pouvais retourner en arrière et donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi ? (1:12:23)
- Si tu pouvais mettre une citation sur un jumbotron, dans un aréna ou dans un stade, ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent ? (1:13:54)
- Partant, sur le banc ou coupé ? (1:16:13)
- Mot de la fin et comment rejoindre Joël Guérette: courriel : joel.guerette@uqo.ca (1:19:12)
PERSONNES ET ORGANISATIONS MENTIONNÉES
Transcription
Francois Rodrigue (00:00.91)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt. Épisode 125. Arbitrage dans le sport professionnel, influence de la foule, théorie de l'agression verbale et biais dans la prise de décision avec Joël Guérette, PhD. Bientôt, PhD.
Bonjour tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec Temps d'arrêt, eh bien, c'est de déconstruire tout ce qui touche de près ou de loin. Alors est la science du coaching. Je fais ça parce que ma mission personnelle, eh bien, c'est de contribuer à la performance et au bien-être de tous les intervenants et intervenantes francophones en sport et en activité physique. C'est donc la mission numéro un du podcast, mais c'est aussi une mission que je tente d'accomplir en tant que professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller au développement.
des entraîneurs et des professionnels qui oeuvrent dans des contextes de performance. Si tu as une nouvelle éditrice ou un nouvel auditeur de temps d'arrêt avec Coach Frank, et bien, un, je te dis merci. Et deux, je t'invite à t'abonner et évaluer le podcast sur ta plateforme préférée. Pour les éditrices et auditeurs loyaux de temps d'arrêt, et bien, je t'invite à suivre Coach Frank PhD dans un mot sur les médias sociaux et à être un ami en partageant à un ami, comme ils disent en anglais, be a friend, tell a friend. Ça prend cinq secondes et ça va contribuer à ton développement ainsi qu'à celui du système sportif.
Pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invité est Joël Guérette. Joël est professeur adjoint à l'École interdisciplinaire de la santé de l'Université du Québec en Itaouais et directeur du programme de baccalauréat en kinésiologie appliquée aux activités physiques adaptées. Sa formation comprend un bac en kinésiologie de l'Université de Sherbrooke, un bac en psychologie de Lucot et des études doctorales en psychologie, cheminement recherche également à Lucot.
Ces intérêts de recherche combinent ces formations en kinésiologie et en psychologie, gravitant autour de l'agression et de la violence en contexte sportif. Ces travaux se penchent sur les comportements inadéquats des athlètes, des entraîneurs, des spectateurs et des personnes qui fréquentent les installations sportives. Avant de s'aventurer dans une carrière académique, Joël a travaillé comme kinésiologue pendant plus de huit ans, intervenant autant auprès de populations avec des problèmes cardiovasculaires et musculosquelettiques qu'auprès d'athlètes de haut niveau.
Francois Rodrigue (02:15.534)
et de sport études particulièrement à hockey, mais d'autres sports également. Il a également contribué significativement à la création du bac en kinésiologie appliqué aux activités physiques adaptées de Lucot en tant qu'agent de recherche qui accueillera sa première cohorte étudiante à l'automne 2024. Et là je vous le dis, quand on parle de combiner travail et plaisir, eh bien Joël est votre homme. Non seulement il a une expérience multidisciplinaire, donc autant en kin qu'en psychologie, mais une expérience pratique et aussi scientifique, un bon vieux
préacadémique comme j'aime le dire. Et donc, si vous cherchez une conversation qui va toucher à l'arbitrage dans sport professionnel, puis à mieux comprendre la perspective scientifique, mais aussi la perspective réaliste slash de terrain, et bien vous êtes à la bonne place. Ceci étant dit, cet épisode est présenté par Très Bon Point, une équipe avec les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins qui offrent à la communauté sportive de l'accompagnement individuel, des ateliers de groupe et de la recherche appliquée à leurs enjeux. Là-dessus, tout le monde?
Je vous souhaite un bon podcast et surtout, me tourne à ma droite et je dis bienvenue à notre invité, Joel, bienvenue à ton arrêt. Merci, coach Frank, merci de me recevoir. Merci à toi de prendre du temps en pleine préparation de lancement de en kin. Je suis relativement bien placé maintenant pour savoir que ce n'est pas les tâches qui manquent en ce moment. Effectivement, tout nouveau programme de bac dans un tout nouveau département et que tout est à créer. Il n'y a rien de plus intéressant que d'avoir une page blanche et de pouvoir faire ce qu'on veut avec.
Je dis ce qu'on veut. Le programme, fait très longtemps qu'on travaille dessus avec des professeurs qui sont calés dans la kinésiologie et l'activité physique adaptée. Donc, on part pas vraiment de rien. Mais on est parti de rien il a déjà plus de six ans pour arriver aujourd'hui à proposer un programme qui se démarque, qui sort de l'ordinaire, qui est différent de ce qui se fait ailleurs en kinésiologie au Québec, sans réinventer la roue. Donc, on essaie de pouvoir offrir aux étudiants, aux étudiantes quelque chose de nouveau qui se rapproche de la réalité qu'ils vont avoir à...
rencontrés sur le terrain. oui, beaucoup beaucoup de tâches à faire, mais écoute beaucoup de tâches très stimulantes avec une équipe extraordinaire. Donc je suis vraiment content de l'endroit où je suis en ce moment dans ma carrière. Super, c'est le fun d'entendre de un, deux c'est le fun d'en faire partie, puis trois il a quelque chose de le fun à bâtir des projets, que ce soit bâtir une compagnie, bâtir un programme, puis quand j'ai mon étude à la maîtrise on parlait de la création des Red Blacks, le Rouge et Noir, l'équipe de la CFL de la LCF à Ottawa.
Francois Rodrigue (04:38.798)
Et puis, sais, d'avoir cette page blanche-là avec une structure, avec bien entendu des normes à répondre, autant au niveau du gouvernement que des fédérations et ces choses-là. Mais c'est quand même le fun. Mais ceci étant dit, on n'est pas là pour parler principalement du BAC. On va peut-être y retoucher à gauche puis à droite. On avoir une question pour toi par rapport à ça à la fin. Mais là, moi, je veux parler un peu plus de tes études. Tu parlais de cheminement, recherche dans ta biographie, au niveau en psychologie. Moi, je veux parler de ça. Puis je pense qu'il plusieurs personnes qui vont être vraiment intéressées par ça. Mais avant de plonger là-dedans, comme...
Ce que j'ai compris rapidement en te rencontrant, en apprenant à te connaître, c'est que t'es vraiment un passionné de sport professionnel, mais t'es aussi un geek de la science en tant que tel. Mais l'affaire qui m'intrigue dans tout ça, c'est un peu comment t'as mis ce que t'es en arrivée à t'intéresser à la science du sport, puis à t'intéresser au sport, puis à être un passionné comme ça. Raconte-moi un peu comment t'en es venu à plonger les deux mains là-dedans, pis à te dire, moi là, je veux me rendre justement à faire un doc là-dedans après avoir fait du hockey jusqu'à un certain niveau, si ma mémoire est bonne. Écoute.
Je pense que tout le monde, quand on parle de notre cheminement, on dit qu'on a un cheminement typique. Je pense que dans mon cas, c'est très vrai, mais bon, oui, je conscient que je pas le seul. Écoute, moi, j'ai fait mon bac en kinésiologie pour travailler avec des équipes de sports professionnels. C'était mon but à l'époque. Puis je voulais juste parler de performance. Je voulais faire du terrain. Je ne voulais rien savoir de faire des études supérieures. D'ailleurs, je n'ai pas mal performé au niveau où j'étais limite pour pouvoir faire des études supérieures. J'allais m'acheter un gym avant de sortir du bac en kin et j'allais faire du terrain toute ma vie. C'était ça le plan.
Fait que oui, comment j'en suis venu à m'intéresser aux études universitaires ou aux côtés académiques. C'est un concours de circonstance. En travaillant à l'Université du Québec en Outaouais, j'ai côtoyé des profs. Je jouais au hockey avec des profs, je voyais des profs dans le gym. Puis quand on a parlé de développer le bac en kinésiologie à l'UQo, je me suis dit « j'aimerais s'enseigner, mais j'aimerais ça probablement être chargé de cours, parce que justement mon côté terrain appliqué, c'est ce que je pense qui fait que...
qui est intéressant dans mon profil, puis je pourrais enseigner. Puis je m'intéressais vraiment à la motivation au contexte de pratique d'activité physique. Qu'est-ce qui fait qu'on veut retourner faire du sport ou non? Je disais, ben, peut-être une petite maîtrise en psycho, puis je donnerai des charges de cours quand le programme arrive. C'est l'initiale. Ce qui est arrivé, c'est que j'ai rencontré mon directeur de recherche, justement, en jouant au hockey avec, puis parce qu'il venait s'entraîner au gym. Puis de fil en aiguille, j'ai réalisé que si je voulais...
Francois Rodrigue (07:02.606)
travailler avec lui, si je voulais étudier à l'UQO, il avait pas de maîtrise en psychologie. Il y avait un doctorat. Il l'avait pas tout à fait, c'était un doctorat à recherche qui s'en venait. Mais là, il dit, tant qu'à vouloir enseigner, pourquoi tu ne pas ton doc, puis pourquoi tu deviens pas prof, puis tu enseigneras ce que tu veux. À ce moment-là, moi, la recherche, ça ne me parlait pas tant que ça, puis j'étais content que quelqu'un la fasse pour que moi je l'utilise. C'est important la recherche, mais je suis d'être celui qui se l'attache. Si je ne pas obligé, ça ferait bien.
En jouant avec lui, je réalise que c'est une partie de la tâche, la recherche, puis c'est intéressant, puis il a quelque chose à faire avec ça. Mais quand je me suis lancé vers le doctorat, puis tu l'as dit au début, j'ai refait un bac en psychologie pour pouvoir y accéder. Mais quand je me suis relancé dans le bac, c'était pas nécessairement dans l'objectif de faire de la recherche. Moi, je voulais enseigner, puis faire de la recherche, ça allait faire partie du cheminement, puis je me suis dit que j'allais découvrir ça. Puis ce que mon directeur m'a dit qui m'a vraiment fait allumer au niveau de la recherche, c'est...
C'est pas le processus nécessairement où le testing est intéressant. C'est de prendre une question à laquelle personne n'a jamais répondu et trouver une réponse. Là, ça, m'a fait réfléchir longtemps. Je suis comme oui, c'est intéressant, c'est intéressant. Jusqu'à temps de moi trouver une question qui m'intéressait vraiment et à laquelle personne n'avait répondu. Là, je suis comme OK, c'est ça qui est cool dans la recherche. Puis j'ai vraiment appris un goût à la recherche que je soupçonnais pas moi-même.
Et là, autant qu'enseigner, j'ai vraiment hâte, autant que la recherche, c'est plus un passage obligé. Au contraire, j'aime ça me libérer du temps, j'aime ça... Je ne travaillerai pas le soir, les fins de semaine en recherche si ça ne me faisait pas triper. Oui, et lire des articles à des moments où ça ne tente pas, il que tu sois passionné par le sujet. ça, justement, on en parlait l'autre fois, dire que si tu passionné par ta recherche, le goût d'enfance, on faire de la bonne recherche, ça va être intéressant. Mais là, moi, je te ramène à un point super important que tu as mentionné. Comment est-ce qu'il faut commencer par une question?
Puis ça, je trouve que des fois, on se pose pas assez la question pour pas faire un mauvais jeu de mots, mais malgré que j'ai le droit de faire des jokes de papa, j'ai le à trois par épisode. Juste trois. Mais le point avec ça, c'est de commencer par une question, au lieu de commencer par une conclusion ou une hypothèse que tu as. Puis je pense que ça, on aurait tous tendance à y penser plus souvent, dire, hey, c'est quoi la question qui m'anime? Puis en fait, est-ce qu'on une question qui peut aller un petit peu à contre-courant? Puis avant de parler un peu de la question qui t'a animée, parce que clairement, ça m'intéresse, comment t'as trouvé ça comme...
Francois Rodrigue (09:21.454)
travailler comme kin en performance ou en fait, qu'est-ce qui t'a accroché à la profession de kin au départ puis de travailler dans le sport comme de haute performance? Donc, il travaille pendant huit ans à des horreurs atypiques quand même. C'est pas nécessairement facile, c'est le fun. veux dire, entre aigus d'athlètes, c'est vraiment pas un problème. Mais comme qu'est-ce qui t'a accroché un peu à ça au départ? tu moi, j'ai un petit village en Abitibi. J'ai toujours fait du sport. Puis, j'aurais jamais été un athlète professionnel, peu importe la discipline que tu choisis. j'aurais pas percé.
Mais je me dis, si quelqu'un m'avait encadré pour que je maximise quand même mes performances, puis qu'aujourd'hui, comme adulte dans mes ligues de bière puis mes sports, pour le plaisir, je sois quand même au maximum de mes capacités, j'aurais vraiment aimé ça. Je me suis dit, moi, je vais être cette personne-là qui aide les autres à devenir meilleurs. Puis c'est sûr que c'est le fun de travailler avec les meilleurs des meilleurs. Mais plus tu travailles avec des gens, plus tu réalises qu'il a pas juste avec les athlètes élites que c'est le fun, puis que n'importe qui...
que tu sors de sa zone de confort et qu'il va chercher des bénéfices, ça devient intéressant. Au départ, je te dirais, bien oui, l'élite, le sport professionnel, puis je pense que beaucoup de jeunes qui font du sport, c'est ça qui les fait triper. Tu regardes la plus haute marge. Parce que c'est ça qu'on connaît aussi. Excuse-moi, t'interrompes là-dessus. Mais c'est ce qu'on connaît. Des fois, on a tendance à être en amour justement avec ce qui nous est familier, mais on n'a pas pris la peine d'explorer les autres. Effectivement. Puis la job de kin avec des horaires atypiques, avec des populations différentes, parce que moment donné, tu rentres puis tu n'as pas des athlètes élites à l'année.
Ça dépend à haut dans leur période de compétition. Puis quand t'es un stagiaire en kinésiologie ou un jeune diplômé, c'est rare que tu travailles avec les Canadiens de Montréal. Il y a des croûtes à manger avant. Ça te force à travailler avec d'autres populations, avec d'autres gens, puis à réaliser que tu fais peut-être une plus grande différence avec des gens qui ont de la misère à se déplacer dans leur quotidien qu'avec les athlètes élites. J'aimais vraiment beaucoup le fait de pouvoir combiner les deux. Je travaillais avec des gens que j'avais l'impression que je changeais leur quotidien.
puis amener quelqu'un à ce qu'on aurait deux buts de plus par année, mais peut-être avoir un contrat. Tu ces déficits sont vraiment différents. Tu tu vas pas travailler sur les mêmes aspects, mais la vibe est différente aussi. Il y a des gens qu'il faut que tu les amènes au gym, c'est ça ton objectif. Les athlètes élites, t'as pas besoin de les amener. Tu tu travailles beaucoup plus sur le concret, sur la périodisation, sur ce que tu fais aujourd'hui, sur gauger l'effort, la récupération. Fait tu c'est le fun de pouvoir te dépasser en tant que professionnel à faire la meilleure programmation d'entraînement possible.
Francois Rodrigue (11:43.374)
Mais c'est le fun aussi de travailler sur le côté psychologique, d'amener les gens. Je dirais que la combinaison des deux m'apporte beaucoup. Ce que j'entends, c'est la valeur du coaching, l'intérêt de juste aider le monde. C'est tellement gratifiant, que t'accompagnes n'importe quel type de personnes. Moi, c'est ce que je pensais aussi un peu au départ parce que c'est un peu le même objectif que j'avais comme kin au départ, vraiment kin de performance. Quand j'ai gravité plus vers le coaching en tant que tel, c'était aussi la performance. Mais après ça, quand je me suis mis à accompagner des gens, que ce soit des professionnels de la santé, des kin, des préparateurs mentaux, des coachs,
ou des médecins, ce que je me suis rendu compte, c'est juste le fun d'aider le monde à progresser et de voir que tu as une différence. C'est là que ça rejoint un peu le côté coaching. Mais là, parle-moi justement peu de la question qui t'a animé, qui t'a drivé à dire « Hey Flamant, la recherche, tu de plus une arrière pensée, mais maintenant, c'est rendu au centre de mes pensées ou c'est rendu une de mes priorités. » C'est quoi la question qui vraiment te cherchée? Je voulais savoir si crier après les arbitres, ça pouvait aider ou nuire à ton équipe.
Tu disais,
Je veux répondre à cette question-là parce que je trouve que c'est tout à fait inacceptable de crier après les arbitres. Si je suis capable de montrer que c'est moi qui ai raison, que ça ne marche pas, je vais vous dire aux gens « hé, arrêtez de crier parce que vous vous nuisez, vous vous tirez dans le pied, blablabla ». On va en discuter, je pense, mais ce ne pas les conclusions qu'on a obtenues. Mais en tout cas, ça demeure une autre histoire. Mais la question à la base est venue d'une discussion de bandes hockey, comme ça n'a pas de bon sens d'agir de même. Puis allons voir c'est quoi les répercussions réelles de ce comportement-là.
La valeur juste d'être attentif, d'observer. Des fois, comme on cherche activement ce qu'on devrait soit rechercher ou ce qu'on devrait faire, mais des fois, juste de s'asseoir et d'observer ce qui se passe au quotidien. Des fois, l'idée te vient à toi-même juste par une conversation sur le bal à hockey. Mais là, justement, comme tu as dit, les deux ont un peu raison. Qu'est-ce que tu veux dire par là? En fait, le projet, à partir de cette question-là, je l'ai tourné vers les arbitres de baseball majeur. La Ligue de Baseball majeur, voir est-ce que les arbitres qui se font crier après, parce que c'est un sport où on se fait vraiment...
Francois Rodrigue (14:11.15)
crier après. Est-ce que ces arbitres-là, après ça être fait de crier après, ils donnent des avantages à l'équipe qui se critiquait ou au contraire, sont plus sévères envers eux? Fait que première chose que fais quand tu un travail scientifique, tu vas voir la littérature, tu sais c'est quoi les théories en arrière, puis qu'est-ce que ça dit. Là, j'ai regardé les théories de l'agression verbale. On sort du contexte sportif au départ, tu sais veut regarder globalement dans ta tête que c'est qui se passe après t'être fait de crier après. Puis il y a deux théories contradictoires.
Une qui dit, bien, si quelqu'un crie après, ça va briser ta relation avec cette personne-là, puis elle voudra pas te donner raison. Fait que si je crie après l'arbite, il va maïr, puis la prochaine fois que je vais crier après pour, maintenant, me faire coller une balle parce que je suis au bâton, puis ça m'avantage, bien, il a plus de chances qu'il me donne une prise parce qu'il m'aime plus, on a brisé notre relation, on a brisé notre contact. Fait que d'un côté, il a ça, mais de l'autre côté, il a aussi une théorie qui dit que de se faire crier après, c'est une punition sociale.
Et on voudrait éviter cette punition-là. Fait que pour pas que la même personne me recrie après, consciemment ou non, il se peut que je me dirige dans la direction de sa critique la prochaine fois que j'ai décision à prendre, parce que je veux pas que cette personne-là me crie encore après. Fait que selon juste les théories de l'agression, ça peut marcher de crier après l'arbite, ça peut nuire de crier après l'arbite. Puis il avait pas de projet dans le monde du sport spécifiquement qui regardait laquelle des deux théories semblait prendre le dessus.
Avant d'aller dans monde du sport, est-ce qu'il y a des hypothèses sur quand est-ce qu'une s'applique plus que l'autre? Parce que quand tu parlais de ça, moi je pensais aux gens autour de moi, aux collègues, plus dans le sport, on s'entend peut-être, je pense que dans les bureaux universitaires, les gens se crient moi après, bien que suis pas dans toutes les universités du Québec, à date des autres parvus encore. Mais le point avec ça, c'est que me disais probablement que les caractéristiques personnelles vont influencer quand est-ce que c'est valide ou pas, voulant dire que c'est une personne qui est orgueilleuse.
mais comme elle va vouloir se défendre puis maintenir son bout, peut-être plus que l'autre. Fait que là, la première théorie, si j'ai bien compris, serait plus applicable. Mais si t'as des personnes qui veulent plus pleins leur caractéristique personnelle, peut-être que la deuxième théorie va être applicable. Fait moi, je me disais, est-ce qu'il a comme des pistes qui nous disent, bien, dans le scénario A, y a tel type de théorie qui s'applique plus, etc.? Ben, effectivement, ça va dépendre de chaque individu. Ça va dépendre de chaque circonstance. Fait que oui, mettons la personnalité, tes exemples sont bons, mais ma personnalité, c'est peut-être, de me fermer puis de, tu pas vouloir...
Francois Rodrigue (16:36.046)
avoir tort ou tu c'est pas vrai que tu vas me dire quoi faire. C'est sûr que je m'en à l'encontre. Les chances sont bonnes que ce soit plus la théorie qui dit que tu brises la relation, mais ça marche pas. Je te confirme que mes coéquipiers au volleyball le lundi soir, ont compris que si tu me disais quelque chose de même, j'allais aller à l'encontre et j'allais répondre. La théorie 1 s'applique. Écoute, ça peut être une bonne stratégie pour te faire faire ce que tu veux, mais en te demandant l'inverse. C'est ça, il a d'autres gens qui ne veulent pas te déplaire. Justement, ça fait crier après, ça risque assurément de les amener après ça à ce...
comme être allé dans la direction de la personne. Mais malgré ces personnalités-là, dépendant dans quel contexte tu mets ces personnes-là, il se peut que ce soit pas leur trait de personnalité qu'ils prennent le dessus, mais que ce soit leur obligation ou tout cas certaines autres contraintes. Par exemple, un arbitre, il a son superviseur qui va y avoir donné des consignes avant. Si le superviseur a dit, OK, quand tu te fais crier après,
tu te donnes pas davantage assurément à la personne qui te crie après, même si c'est quelqu'un qui normalement aurait peut-être tendance naturellement à. Là, ça fait plein d'informations à traiter en même temps, puis tu sais pas nécessairement à laquelle des informations va être dominante au moment de prendre une décision ultra rapide avec plein d'informations souvent incompletes. Fait que oui, il a quand même des caractéristiques personnelles qui vont influencer, mais ça veut pas dire que chaque fois que tu cries après quelqu'un, dans une même situation ou avec une même personnalité, tu vas avoir le même résultat.
C'est ça qui va être important de démystifier aussi au niveau des arbitres. C'est que, oui, il a des tendances, puis on va parler de mes résultats éventuellement. Il y a une tendance de... y a des circonstances très précises où peut-être ça peut fonctionner de crier après l'arbitre, mais ça ne veut pas dire que tu devrais tout le temps crier après l'arbitre. Puis ça marche à chaque fois avec chaque personne. Puis si on pense, par exemple, à quelqu'un qui a tendance à applier puis aller dans la direction de... que la personne qui crie après lui demande. Mais peut-être que si ça fait 42 fois que tu cries après...
pour absolument rien. Cette personne-là va se fermer puis va devenir comme toi qui joues volet balle puis va dire «tu me diras pas quoi faire, il n'y a pas question». Fait que c'est ça, il y a quand même tout un contexte autour de ça. C'est des facteurs qui sont importants à prendre en considération, très bon point que tu as apporté. Ça veut pas dire nécessairement qu'ils vont prédire à 100 % le comportement qui va être obtenu. Ce que tu dis, c'est que, mettons, chaque fois que tu vas créer la revue, tu vas parler de façon agressive ou tu vas agresser verbalement quelqu'un, c'est pas nécessairement le même résultat. Puis là, je juste cautionner tout le monde au centre.
Francois Rodrigue (18:57.326)
t'es pas en train de recommander de crier après les gens ou de faire des agressions verbales, on en discute pour voir après ça, puis on va y arriver, tu sais, à qu'est-ce qu'on devrait retenir de ça, comment est-ce qu'on devrait l'appliquer. Puis là, justement, comme, vas-y dans le résultat, ça fait quelques fois que t'en parles, tu l'as comme sous-entendu, comme, qu'est-ce qui ressortit un peu par rapport à ça? que est-ce que ça marche ou est-ce que ça marche pas? Dans le contexte très précis dont je vais te parler, ça marche. Moi, j'essaye. C'est pas ça que t'avais en tête au départ, hein, je Moi, j'espérais que ça aille dans l'autre sens, parce que, tu sais, fondamentalement,
que je souhaite, c'est diminuer l'agression et la violence dans le contexte sportif. Fait quoi de plus facile que de dire que ça marche pas pour essayer de modifier le comportement? Puis, on va se le dire, souvent, les gens qui crient après les arbitres, c'est parce qu'ils veulent gagner. Ils sentent qu'il eu une injustice, puis là ils disent, OK, bien là, je veux que les prochaines décisions soient à mon avantage parce que j'ai été brimé, blablabla. C'est tout le temps dans l'objectif de gagner. Fait que si tu leur dis, ils crient après l'arbitre cette nuit, ils ont peut-être allumé la même lumière. Pour gagner, ils crient pas après l'arbitre.
Moi, j'aurais vraiment aimé ça, que ce soit ça les résultats. Mais bon, la science, c'est pas moi qui décide de mes résultats, c'est pas mes valeurs qui vont déterminer ce que je vais montrer comme résultat non plus. Ce qu'on a observé en fait dans mon projet de recherche avec mes directeurs, c'est que dans la Ligue de Baseball majeure, les joueurs, puis les entraîneurs, manager et coach, qui crient après les arbitres au marbre, puis qui se font éjecter de la partie. Fait qu'il faut que ce soit une agression qui est excessive.
Parce que si c'est juste que tu cries du dog out, tout monde crie toute la game et je ne pas à quel point tu as dépassé les limites. Mais si tu dépasses les limites au point de te faire éjecter de la partie pour la raison spécifique d'avoir critiqué la zone de prise, après que tu te sois fait éjecter, ton équipe va recevoir des décisions avantageuses de la part de l'arbitre au niveau de la zone de prise. Donc ton équipe, quand elle est au bâton, va recevoir moins de prise. L'équipe adverse quand elle est au bâton va recevoir plus de prise. Il y même un avantage double.
d'avoir crié après l'arbite au point de te faire éjecter. C'est fou parce que justement, j'ai regardé un peu les résultats de la méthode de l'étude. Mais si mes chiffres sont bons, si ma mémoire est bonne, ma mémoire écrite pour ceux qui écrivent la version vidéo, vous avez regardé 2010 à 2019, puis vous avez analysé 153 255 lancés. Je ne pas si la statu est en rappelant d'actelle, mais comment est-ce que vous êtes arrivé à concluer ça? Parce que là, c'est quand même fou parce que dans le fond, si tu fais juste crier du dog out,
Francois Rodrigue (21:19.502)
OK, parfait, ça n'a pas d'impact, mais si tu te mets dehors, par exemple, c'est un impact. » Et là, moi, l'affaire qui... Il a deux affaires. Un, je suis vraiment curieux de savoir comment est-ce que vous êtes arrivé à ça. Puis, en fait, je pense que tes résultats renforcent ta crédibilité comme chercheur, voulant dire que tu avais une idée, puis tu as eu les résultats contraires. Pour moi, c'est la plus belle preuve de crédibilité d'un chercheur, c'est-à-dire que comme as une idée, finalement, tu arrives au contraire, ça veut dire que tu as fait ta job comme chercheur. Mais le problème avec ça, c'est comment est-ce que tu es arrivé à ça? Puis deux...
Comme c'est quoi le message? Est-ce qu'on est en train de dire au coach de U-15 de dire OK, crie après l'arbitre, arrange-le, mais crie après l'arbitre au point de te faire mettre de hausse. Je ne pas que c'est ça le message qu'on envoie, mais il y ces deux volets-là et il commence par lui que tu veux. Soit, un, comment vous y êtes arrivé, puis deux, c'est quoi le message à retenir dans tout ça? Je vais commencer par comment il est arrivé, mais le message, passe sur du temps dessus, oui, parce que le message... important. Il a une différence entre voici ce qu'on observé, puis voici ce qu'on recommande, voici ce qu'on suggère, puis voici ce qui est éthiquement correct aussi. Mais justement, c'est un débat philosophique...
qui pourrait durer des heures et des heures, mais on va ouvrir la porte quand même tant tôt. Comment il est arrivé? Bien, je parle un petit peu, tu crier du dugout, c'est pas comme crier jusqu'à tant t'en faire éjecter. En fait, ce que j'essaie de trouver, moi, c'est un contexte où est-ce qu'on peut objectivement déterminer qu'il eu une agression verbale. Comme les joueurs n'ont pas des micros sur eux autres, puis que je peux pas les écouter dans tous les games, je peux pas savoir ce qu'ils disent du dugout. Au baseball, c'est pour ça qu'on a choisi cette discipline-là, c'est le sport de stats par excellence, on sait bien. Mais si tu te fais éjecter de la partie...
Il a la raison pour laquelle tu t'es fait éjecter qui est enregistrée. Fait que moi, les 153 000 lancés, donc tu parles, c'est juste les moments où quelqu'un a critiqué la zone de prise dans l'arbite au mâtre. Il a le double d'éjection qui a eu lieu parce que t'as, mettons, critiqué une décision de l'arbite au premier but. T'as critiqué une reprise vidéo. T'es sorti du dugout, puis tu t'es fait demander d'y retourner. Fait que si c'est argumenter les balles et les prises ou argumenter une troisième prise...
dans les statistiques de match, c'est écrit. Fait que moi, je sais qu'objectivement, l'arbitre a considéré que c'est un comportement d'agression verbale excessif. Parce que chaque arbitre a sa propre limite aussi. C'est ça qui est beau dans notre méthode. Si je te fais venir à la boratoire et je te crie après, bien, peut-être que toi, tu montes au barricade tout de suite après t'être fait de crier après deux fois. Puis moi, je suis comme, tu peux me crier après 200 fois avant que je me fâche. Là, on a trouvé le point de rupture de l'arbitre où il dit, hey, c'est trop, tu t'en bats.
Francois Rodrigue (23:40.398)
On était capable de sortir les moments où les joueurs, les coachs ont dépassé la limite. On savait qu'il y avait une agression verbale. Baseball étant sport de stats par excellence, comme je le disais tantôt, on est aussi capable de savoir l'arbitre aux marbles, est-ce qu'il y avait raison ou non dans les décisions qu'il prises, puis pour lesquelles les coachs et les joueurs ont critiqué. On est capable de savoir. Les gens qui écoutent le baseball à la maison le savent. Il a un petit rectangle qui apparaît à TV. Tu vois est-ce que la balle est rentrée dans le rectangle ou pas?
Ça a touché au rectangle sur une prise, ça ne pas touché sur une balle. Puis nous autres, on est assis bien confortablement dans les E-Boy, on regarde ça, puis on dit, ils ont bien pourri l'arbitre, il l'a manqué, il était à un demi-pouce. Lui, il n'a pas le rectangle. C'est en temps réel, la balle change de direction. C'est un travail excessivement complexe. Pour mettre les gens en contexte, dans un des travaux que j'ai fait avec Baseball Québec il y a peut-être quatre, cinq ans, je m'étais mis à uniser un livre qui est MVP Machine ou en tout cas, le travail que...
Trevor Bauer, au-delà de sa personnalité, qui est un lanceur qui lance une bonne balle glissante, si je ne m'abuse, mais la balle, peut bouger de 8 à 10 pouces. Comme, 8 à 10 pouces de mouvement sur une balle, c'est quand même incroyable. Je ne suis pas sûr que c'est en pouces, mais penser à ça comme, OK, on se dit, c'est facile de prendre cette décision-là, mais quand la balle part, puis que ça bouge autant, que... Faut que tu l'analyses où est-ce qu'elle passe. C'est un peu mal fait dans le sens où est-ce que c'est un rectangle, mais en réalité, ça devrait être comme un cube, sais. Parce que...
À un
tous les facteurs que l'arbitre doit juger dans la trajectoire de cette balle-là, ça va au-delà de sa capacité de processer l'information. C'est sûr qu'il est obligé d'inférer de l'information. là, tout ce que tu dit, c'est vrai, la balle change de direction, mais tu le captureur en arrière qui va framer la balle. Où est-ce qu'elle arrive, c'est pas où est-ce que la zone de prise allée, mais où est-ce qu'elle a l'air d'être, c'est pas là non plus. Ajoute à ça le positionnement de l'arbitre. Si c'est un frappeur droitier et un lanceur droitier, il faut qu'il se positionne en arrière.
Francois Rodrigue (26:03.694)
du receveur pour voir la balle. Mais tu mets deux gauchers, ils plus à la même place, ils plus au même endroit par-dessus la mythe. En fait, nous autres, dans nos modèles, il a fallu considérer est-ce que le lanceur est droitier ou gaucher? Est-ce que le frappeur est droitier ou gaucher? On a considéré aussi c'est quoi le type de balle? Une balle rapide justement qui bouge pas ou une balle courbe qui change vraiment de direction ou une glissante ou peu importe. Puis on a considéré aussi l'année parce que tu le dis, là on a pris des données de 2010 à 2019.
2010, les systèmes de caméra installés dans les stades qui permettaient de mesurer justement où est-ce que la balle a passe, puis l'arbitre a-tu pris une bonne décision ou pas, mais ils sont entrés dans les stades en 2008. 2008, 2009, 2010, les arbitres et leurs superviseurs ont commencé à réaliser que les arbitres ne donnaient pas les prises qui sont à le bas de la zone de prise. Puis là, ils ont fait de la formation, se sont ajustés et ont modifié leur zone de prise. Nous autres, d'une année à l'autre, il fallait considérer aussi c'est quoi la zone de prise dans la taille de l'arbitre.
C'est ce qui arrive, c'est que l'arbitre doit inférer sa zone de prise. Elle dépend de la grandeur du frappeur, elle dépend de la position qu'il y a. Chaque zone de prise est individuelle au frappeur, en plus d'ajouter tous les paramètres dont on a parlé tantôt. en tout cas, on peut se lancer dans le sujet aussi, mais tu as la réputation des joueurs qui sont impliqués, qui jouent. Le lanceur qui est là, est-ce c'est un lanceur qui est considéré comme un wild pitcher, qui lance partout?
ou c'est un Greg Maddox qui du contrôle puis quand il a mis sur le coin de la plate, c'est parce qu'il voulait la mettre sur le coin de la plate. Le même lancer au même endroit, l'arbite peut essayer, peut essayer ou en tout cas va utiliser ce qu'il pense qui est l'intention du lanceur dans sa prise de décision. Ça joue aussi au niveau de qu'est-ce qui va coller, balle ou prise, est-ce que c'est là que la balle devait vraiment être ou c'est un hasard, c'était pas en contrôle. La réputation du frappeur, c'est un gars qui est réputé pour avoir un bon oeil.
Il a laissé passer parce qu'il n'a pas touché. La relation entre le receveur et l'arbitre. Le receveur passe sa game à protéger l'arbitre. passe le temps à se jaser. Mills, en 2014, a montré que les receveurs ont un avantage quand ils au bâton par rapport aux autres joueurs au niveau de la zone de prise. En fait, les arbitres essaieraient de protéger leurs bras qui servent à lancer la balle. Bras droit parce que les receveurs sont tous droitiers. Quand un frappeur qui est gaucher, son bras droit est exposé,
Francois Rodrigue (28:27.438)
les arbitres ne donneraient pas de prise trop à l'intérieur parce qu'ils veulent protéger le receveur et qu'ils les protègent eux autres. Ils veulent protéger le bras du receveur. Oui. Intéressant. Parce que c'est son bras pour lancer la balle après. Il y a un avantage pour tous les receveurs, mais les receveurs qui frappent gaucher et que leur bras pour lancer est exposé à une balle, ça qu'ils pourraient se faire lancer sur leur bras dominant, ont un plus grand avantage que les receveurs qui frappent droitier et que c'est leur bras gauche qui est exposé.
Ce que tu dis fait un lien avec les travaux de Guillaume Dulude qui est un doctorant en neuropsychologie. Il a eu son diplôme de neuropsychologie, il a écrit des livres, il parle beaucoup de communication et il fait des formations en ligne. Il parle à un certain point dans son livre, comment est-ce que la proximité physique d'une personne a un impact sur la relation entre les deux. Je voulais dire que si tu n'as pas une bonne relation avec une personne, juste de t'asseoir à côté avec...
Ça va faire que la relation va grandir parce qu'on est plus vulnérables, parce qu'on est proches, on sent les deux autres de l'autre, on est dans la même réalité. Puis ils ont fait des études justement, pas nécessairement lui, mais des chercheurs et des chercheuses, que si tu mets deux inconnus dans une salle d'attente, t'aimes un assis à côté de l'autre, ils vont finir par se faire plus confiance puis développer un lien que plus que si t'étais assis à deux chaises. Le point avec ça, c'est que Pansy, je suis sûr que tu l'as déjà pensé, mais le receveur puis l'arbitre, Omar, il passe neuf manches à être...
Un littéralement chevauché sur l'autre. qui était à quatre pattes, l'autre des pattes dessus collées. Fait que vous pas la proximité est inévitable. Oui, puis c'est le biais de proximité en fait, ce dont tu parles. C'est inévitable. C'est comme ça que Mills est parti lui en se disant, bon, mais qui est plus proche de l'arbitre que le receveur? Absolument personne. Le frappeur est pas ben ben plus loin. Il est pas là toute la game. Oui, puis il une interférence entre les deux. C'est ça. Puis le receveur a quand même un rôle de protéger l'arbitre.
il est pas juste proche là, il est impliqué dans sa game, est impliqué dans sa sécurité. Est-ce qu'il y en a qui sont posés la question aussi sur l'œil dominant? Parce que moi tu me parlais de ça tout à l'heure, pis j'ai aucune... je sais pas c'est quoi le nom exactement, la neuropsychologie, ça doit être la neuropsychologie, mais bref, la vision, parce que je me dis, si t'es à gauche ou à droite du receveur, dépendamment du frappeur pis de la configuration au marbre pour cet électorat-là,
Francois Rodrigue (30:41.742)
Ben t'sais, on sait tous que, mettons, t'as un œil que si tu veux viser, ben tu vas fermer t'as l'œil ou fermer peut-être plus l'œil gauche que l'œil droit, t'sais, parce qu'on un œil primaire versus les deux. Est-ce qu'un œil qui se penche là-dessus, c'est quelque chose que vous avez regardé? Écoute, j'ai rien lu là-dessus, mais ça ferait un beau projet de recherche. En fait, t'sais, chaque arbitre reçoit des rapports pour dire, ben t'sais, t'as laissé plus passer ces balles-là dans les combinaisons, mettons, que je te mentionne à tantôt. Mettons, c'est un lanceur gaucher, un frappeur gaucher.
Ben toi tu te donnes pas les prises à l'intérieur ou peu importe. Chaque arbitre a sa propre zone de prise. C'est vraiment intéressant de regarder est-ce que les erreurs sont toujours au même endroit en fonction de l'œil dominant de la personne. J'ai rien lu là-dessus, mais c'est une question qui mérite d'être répondue. Je pense à mon père qui est chasseur, je pense à la famille qui chasseur si tu ne l'es pas nécessairement, mais tu je veux pas quand t'es avec le fusil, tu vas regarder à travers le télescope.
le scope en anglais, c'est sûr qu'il a un œil que tu mets plus dessus juste parce que t'es plus confortable puis ça vise mieux. Fait moi c'est la première chose qui vient dans l'esprit. Écoute, comme je t'ai dit, j'ai rien lu là-dessus, mais c'est sûr que ça a un impact. Puis je pense, il y a des travaux sur les arbitres de soccer, qu'il y a quelque chose au niveau visuel, quelque chose lag, effect. Ou, mettons qu'un défenseur est arrêté, puis un joueur est en mouvement, fait qu'un attaquant qui passe à côté.
il va y avoir un effet du système visuel qui va amener des biais dans la présidence pour les hors-jeux. Le système visuel a son rôle à jouer en fonction du mouvement d'un versus le non-mouvement de l'autre. Écoute, on ne s'en va pas en même place du tout avec ton histoire d'œil dominant, mais je pense quand même que le système visuel doit avoir un rôle à jouer.
À ce niveau, ça serait vraiment intéressant de vérifier. Et puis, écoute, mon directeur, qui est un spécialiste du système visuel, va capoter de m'entendre parler de ça, puis j'ai aucune idée. Mais lui, il aurait de très bonnes idées vers lesquelles on pourrait se tourner C'était un projet évité du podcast par rapport à ça. là, justement, allons dans les messages. Parce que, bon, le message numéro un que je retiens, c'est si t'es un receveur, comprends que ta relation avec l'arbitre va au-delà de juste essayer de feinter d'avoir pris la balle. Tu prends la balle de la zone extérieure, puis de la ramener à l'intérieur, ben c'est plus que ça.
Francois Rodrigue (32:51.278)
c'est de protéger l'arbitre, c'est d'avoir une bonne relation avec, de garder ta proximité, etc. Tout ça, ça a un impact. Donc, vois-tu, dans les différents messages que je voulais qu'on discute, c'est quoi les messages? J'avais pas prévu de parler des receveurs, mais là, on l'a fait. Mais justement, quand on s'en va, plus de peut-être parler aux entraîneurs, comme c'est quoi les messages que t'as à dire pour les entraîneurs qui entendent ça? Parce que moi, j'en entends un coach de hockey des moins de 15 ans qui est là, parfait, ma marale me va faire mettre dehors quand ça va pas bien, Mais comme c'est pas ça, là, tu sais? Bien, c'est pas ça, puis...
Ce qui est dangereux, en fait, avec mes résultats, c'est que le message soit vraiment mal interprété et que le monde dise, « Hey, crier après l'arbitre, marche! Et écoute, j'ai été cité dans quelques journaux, puis le titre, c'est « La science le dit, on devrait toujours crier après l'arbitre. » Non, non, non, non, c'est pas là qu'on est du tout. Dans un contexte très précis de baseball professionnel où, puis je pense pas que je l'ai dit explicitement, mais nous, dans notre cas, on a remarqué que les gens qui créent après l'arbitre, les joueurs-entraineurs, ils avaient raison de le faire.
On a parlé de la zone de prise qui est mesurée avec les caméras dans le stade. On peut voir que les gens qui ont critiqué, il avait raison de critiquer. L'arbitre était vraiment injuste dans ses décisions, ça les désavantageait. On a une situation où les gens ont raison de critiquer, sont des experts. Les joueurs de baseball majeur, ça se peut qu'il ait raison à propos de la zone de prise. Sinon, les entraîneurs qui sont dans le dugout avec des caméras et qui le voient probablement.
C'est des gens qui risquent d'avoir... bien, qui ont raison, on le sait, mais qui ont la crédibilité aussi pour aller critiquer. Puis on a des arbitres professionnels qui sont les meilleurs aussi dans leur discipline, puis qui sont probablement capables de réaliser qu'ils ont fait une erreur. Dans ce contexte-là, de te faire crier après, ça semble avoir un avantage. Mais, je reprends ton exemple d'un coach de 15 ans au hockey. Mais est-ce que le coach a la crédibilité nécessaire? Est-ce qu'il a raison de crier après l'arbitre?
s'il n'a pas raison, moi, il n'y a rien qui dit que mes résultats seraient répliqués si on n'a pas raison de critiquer à la base. c'est d'ailleurs la plus grande limite de notre étude. On a pris des données écologiques, on peut pas contrôler dans telles situations, on chiale pour rien dans telles situations, on chiale puis on a raison. Ça, on ne pas généraliser au fait que toutes les situations, chialer pour chialer, ça marche. que ce coach-là, s'il chiale pour rien, après un arbitre qui ne pense pas qu'il fait une erreur, puis qu'il n'a pas la crédibilité pour le faire.
Francois Rodrigue (35:17.742)
Peut-être que là, on s'en va vers la théorie de je brise ma relation avec l'arbitre, et là, l'arbitre va t'en donner plus des pénalités. Puis je sûr que les gens qui vont dans les arénas vont l'avoir vu. Tu un arbitre qui veut plus aller parler avec le coach au banc, puis qui donne que des pénalités à son équipe, même s'ils sont mérités, bien, des fois, ils vont laisser aller de l'autre côté, puis il va juste coller celle de ses équipes-là, bien, la relation est brisée. Fait que moi, mon message, clairement, c'est pas crier après tout le monde tout le temps. On a réussi à montrer que très spécifiquement, dans une situation précise, ça pourrait marcher.
Je pense que je vais passer ma carrière à essayer d'analyser les autres types de situations puis voir quand est-ce qu'on peut en ressortir des avantages. Puis tu l'as mentionné en début de discussion, la personnalité de chaque personne. Chaque arbitre, moi j'arrive puis je dis, les arbitres de la ligue de baseball majeure. Mais peut-être qu'un arbitre précis, tu crées après puis c'est sûr qu'il est moins à ton avantage. Puis l'autre tu crées après puis ça marche à tous les coups. Mais on n'a pas assez d'éjection de la part de chacun des arbitres.
pour se permettre d'isoler puis de dire lui, ça marche, lui, ça marche pas parce que je sais que les équipes paieraient très cher pour se faire dire lui, tu écrives vrai, lui, tu écrives en vrai, je pas capable de me permettre ça. Ça va dépendre aussi de la journée, du moment dans l'année, tu sais, certaines personnalités qui vont répondre différemment, tu dans les séries illuminatoires ou en saison régulière. Ce que tu mentionnais me fait penser à la grille d'observation. Des fois, quand je travaille avec des entraîneurs, j'ai une grille d'observation de 23 comportements, tu sais, peux y avoir renforcement positif, silence, questionnement, mais tu aussi la critique.
Ce que t'amène là me fait penser que faut vraiment être judicieux quand on utilise la critique slash le renforcement négatif ou la punition si on veut parce que ce que tu dis en boule link c'est qu'il faut que ce soit légitime. Puis il a rien de plus frustrant, au niveau du leadership quand tu te fais critiquer pour quelque chose qui n'est pas légitime, tu le sais, tu le sens, puis t'es comme genre non, venez on dans les fleurs là, t'sais venez on pété dans les fleurs comme la critique que tu m'as faite là comme non ça marche pas. Mais quand c'est légitime, ben là...
Puis ça vient d'une source qui est crédible. tu y tout le temps l'enjeu de crédibilité. Quand tu te fais crier après, peut-être par un parent qui a jamais été impliqué dans le hockey, dans les estrades, tu donnes arbitre, ben tu es juste comme, eh, cancel, là. Comme tu sais, honnêtement, là, ça fait pas de sens, là. Mais justement, quand t'es rendu au Baseball Major, puis tu sais que l'autre cède quoi qu'il parle, puis pensons-y, là, nécessairement. Tu si moi je viens pour décortiquer ta méthode de recherche, alors que j'ai pas d'expertise en recherche quantitative, tu vas faire comme un tapu, là. Ok, Frank? Je t'aime bien, là. C'est bien le fun de être sur le podcast, mais cancel, là, je te dis tout.
Francois Rodrigue (37:39.182)
C'est quand limiter ce que tu peux apporter. Ça, je pense qu'il faut être conscient de cette dynamique-là. Mais aussi, des fois, on a tendance à critiquer, critiquer, peut être comme arbitre ou comme entraîneur parce qu'on veut que les gens s'améliorent. Mais est-ce que c'est légitime? Dans le fond, pense qu'il faudrait appliquer le principe de se tourner la langue sept fois avant de parler pour ces éléments-là. Est-ce que t'es vraiment sûr à 100 % que là, t'as pris la personne en défaut ou que c'est quelque chose qu'il faut améliorer? Y a-tu un angle? Ça revient un peu à ce que Marguerite Langlois a mentionné dans l'épisode 118.
Est-ce qu'elle qui est entraîneur qui a gagné trois championnats du monde en patinage artistique, puis elle disait « be curious, judgemental ». Au lieu de critiquer la personne, avant ça, pose-toi davantage de questions, particulièrement si tu pas un expert, un de la discipline, puis deux du contexte. Ça, ça revient aussi à ce qu'un autre invité a mentionné. est-ce qu'il a un gros dicton en ce moment ou une tendance dans le sport de haute performance ou juste dans le sport en général qui dit « that ice king ». Plus que tu as donné, les données sont rois. Mais ce qu'il mentionné justement à Félix Croteau, c'est
Context is God. Le contexte, c'est Dieu. Je voulais en dire qu'il faut vraiment penser au contexte avant d'appliquer un type de comportement. Puis là, justement, on revient à l'arbitre dans une ligue des moins de 15 ans. Probablement que ce pas le même contexte que quelqu'un qui se fait payer des centaines de milliers de dollars par année entouré de plein de millionnaires, ça fait 20 ans qu'ils jouent au baseball, qui font que ça, regardez des vidéos là-dessus. C'est sûr que la critique, avant de justement le mettre dehors, ou la critique, tu vas la recevoir différemment.
que si toi, t'es un arbitre à temps partiel dans une ligue de personnes qui font que ça temps partiel, puis que l'entraîneur, c'est un papa de joueur ou une maman de joueur, tu sais. Ça, je pense que c'est vraiment important, puis il faut pas l'oublier. Et je pense que c'est un message clé à retenir pour, tu les critiques qu'on va faire en général dans plein de contextes, que ce soit personnels ou professionnels. Je suis 100 % d'accord avec toi, tu sais. C'est vraiment important de tenir compte du contexte, de pas généraliser ces résultats-là, puis de dire, OK, crier, marche tout le temps. Puis il faut penser que nous autres, n'a pas regardé non plus. Y a-tu une autre stratégie qui fonctionne?
Rien ne me dit que si tu vas juste dire à l'arbitre qu'il s'est trompé au lieu de l'engueuler jusqu'à tant qu'il te mette dehors que ça n'aura pas le même effet. qu'en fait, ce que tu veux, c'est lui dire qu'il eu une injustice. Une fois qu'il sait qu'il a eu une injustice, c'était-tu nécessaire de passer par la crainte d'avoir la punition sociale de me faire crier après la prochaine fois? Ou si tu fais juste, il mentionnait qu'il a fait une erreur, c'est assez pour y mettre dans la tête, puis il va essayer de rebalancer pour être juste parce qu'en fait, c'est l'arbitre.
Francois Rodrigue (40:02.35)
veut être juste le plus possible. Rien dit que c'est obligé d'être une critique qui est violente puis qui est agressive. Dans le contexte très précis, on voit que ça marche. On pourrait reprendre le contexte très précis, utiliser un autre comportement puis voir si ça marche aussi. Je suis d'accord avec toi qu'il faut se poser la question à quel point j'ai besoin de crier après personne. C'est-tu la seule option que j'ai dans ma manche? J'espère que non. Sinon, tu du travail à faire comme coach. Ça revient à la question de recherche. La question de à poser, c'est est-ce que crier ça marche ou non? Vous n'avez pas...
explorer quel est le comportement préférable pour obtenir un changement de décision des arbitres ou obtenir des décisions favorables. Est-ce qu'il des projets de recherche qui sont en cours à ce sujet-là? que je pense qu'il a plein de personnes, particulièrement une personne à qui je pense qu'il est courantateur de l'arbitrage d'un sport en particulier au Québec, qui dirait comme « je veux savoir c'est quoi les autres options » et peut-être qu'on pourrait même éduquer les entraîneurs, les parents, toutes les personnes qui sont dans l'enceinte sportive si on veut à dire « et voici le type de comportement qui semble être préférable ».
Je pense que ça va être le résultat de ma carrière de chercheur. D'essayer d'explorer toutes ces questions, ces options-là. Là, à court terme, le projet que je veux monter, puis en fait, a déjà été réfléchi puis discuté avec quelques chercheurs qui vont être collaborateurs, mais j'ai dit tantôt qu'il y avait une grosse lacune, nous autres, dans notre projet, qui était que les gens qui critiquent ont raison. Fait qu'on veut, en laboratoire, contrôler.
pour éliminer le fait que l'arbitre a déjà pris des décisions. Puis ces décisions-là ont vraiment désavantagé une des deux équipes pour voir est-ce que, en fait c'est un make-up call, que j'essaie juste de rééquilibrer mes décisions, ou est-ce que j'ai pas pris aucune décision encore, la première que je prends, je me fais crier après. Boom, parce que je me suis fait crier après, ça me modifie mon comportement. Donc on veut commencer, en fait, c'est notre projet là, on voulait isoler laquelle des deux théories.
est dominante. Est-ce que crier après l'arbitre, peut t'aventager? Maintenant, on va essayer de spécifier le contexte. Est-ce que tu enlèves l'avantage réel ou l'injustice réelle que l'arbitre a créée? Est-ce que ça marche encore? Puis on va évoluer comme ça vers, bien, OK, quel autre comportement on pourrait faire à la place? Est-ce que ça marche aussi bien, etc., etc.? En fait, que j'essaie de faire pour l'instant, c'est de décortiquer l'impact de la violence pour réussir à utiliser ces informations-là pour la diminuer, la violence.
Francois Rodrigue (42:22.382)
Si dès le premier projet on avait dit, «Hey, créer après l'arbitre, marche pas», bien, on aurait pu faire des formations pour les joueurs, les entraîneurs, les spectateurs, etc., pour leur dire, «Bon, mais regarde, c'est à nuit, arrête de créer après l'arbitre. C'est pas juste pas fin, c'est pas juste éthiquement questionnable, c'est aussi nuisible pour ton équipe. C'est pas ce qu'on a. Fait que là, qu'est-ce qu'on fait? On va-tu vers les arbitres? Puis c'est ce que je pense qui est le message à passer aux arbitres. Les arbitres, une fois qu'ils vont savoir que ce biais-là existe, qu'ils peuvent donner un avantage à quelqu'un qui leur a créé après,
bien formons-les pour qu'ils arrêtent de donner cet avantage-là. S'ils arrêtent
En tout cas, je ne pas dans les décideurs de la MLB, mais je pense que ça s'en vient. Si ce pas l'année prochaine, c'est l'autre. oui, OK. En tout cas, il a beaucoup de systèmes qui ont été testés depuis longtemps. Je parlais avec Mark Griffin il y a quelques années, qui est analyste RDS, et il disait que dans les mineurs, à ce moment-là, il y avait un projet pilote avec des vibreurs. Je pense que c'était dans le 2A, et là, je veux pas mal citer Mark, mais en tout cas, les arbitres avaient des vibreurs dans les poches.
Puis là, si c'est une balle, ça vibre à gauche, si c'est une prise, ça vibre à droite ou l'inverse. Puis ils ont testé, puis à cette époque-là, le problème, c'était la vitesse de transmission d'informations. Le match de baseball, c'est déjà interminable. Fait que si en plus, bien là, il faut que attendes le signal pour donner la prise de la balle, blablabla. Là, bien, il y a déjà beaucoup de règlements qui ont changé avec le pitch clock, etc. Les matchs ont raccourci. Les systèmes sont vraiment meilleurs. Puis tu les systèmes dans un stade de duo versus les systèmes dans la ligue de baseball majeure.
le signal va se rendre très très vite. Je pense que la technologie est là, mais c'est plus une question de est-ce qu'on remplace un être humain par une machine. Je pense que ça va dépendre du sport. Je pense que l'étude que tu as faite pour la refaire dans d'autres sports, peut-être pas au baseball, ni au tennis, ou est-ce que je pense que les caméras haute vitesse ou l'analyse de la réalité augmentée un petit peu avec le carré comme on parle, je pense que là, c'est sûr que la machine peut remplacer l'arbitre.
Francois Rodrigue (44:43.982)
au soccer, au hockey, au football américain, jusqu'à quel point. Pour exemple, au football américain, le positionnement de la balle, qu'est-ce qui se passe au niveau des essais, je pense que ça va. Mais je pense que ça va être difficile d'arriver avec quelque chose d'informatisé, puis là peut-être que je suis pas assez conscient au niveau de ce qui se passe, au niveau de l'intelligence artificielle. Mais pour les pass interference, je me rappelle c'est quoi l'expression française, les retenues, les appels de retenue, les hors-jeu, peut-être que ça pourrait se faire et tout ça. Mais je pense que
Il a des appels dans certains sports comme au hockey à la vitesse à laquelle ça se passe. Je me demande si justement, est-ce que ça va tout devenir automatique? Je pense que ça ne pas se transférer dans d'autres sports. Je pense qu'en fait, ça dépend de la pénalité, de la règle que tu essaies d'appliquer. Quand ça va être objectif, comme là la zone de prise, je te donne un très bon exemple avec le tennis. C'est une ligne, la balle touche-tu la ligne ou elle touche pas la ligne? Tu t'as pas à te poser une question plus que ça. Versus retenu...
la main est parallèle au sol, est-ce qu'à la grippe, est-ce qu'elle empêche le joueur d'avancer? que c'est ce que ça... Il y a du subjectif là-dedans. Puis on le voit dans certains projets avec les arbitres aussi que les décisions que tu as prises en début de match vont influencer les décisions que tu vas prendre après. Est-ce que le geste, mettons de retenue, qui est à la limite, je l'ai laissé passer trois fois, là je devrais continuer de le laisser passer pour être équitable avec tout le monde. Ce que tu cales en début de match, ça devient un peu ton standard pour la suite aussi.
Tu une prise, normalement, que tu sois au début ou à fin du match, elle touche la ligne, elle touche la ligne. C'est servi sur tennis, même affaire, aller hors jeu ou au hockey. Tu au hockey, l'or jeu, c'est la ligne, ton patent, tu travailles pas. Mais après ça, retenu, puis charging, puis blablabla, tu les punitions, coudes. Là, il a un côté plus subjectif. Tu sais, on voit que dans certains sports, les arbitres peuvent revoir les séquences, mais c'est normal, l'arbitre qui va prendre la décision. Ça peut pas être une machine qui va la prendre à sa place. Fait que je suis d'accord avec toi que, tu sais...
peut-être qu'il des connaissances en intelligence artificielle qui vont nous amener à quelque part plus tard, mais pour le moment, je pense que l'intégration de la technologie se fait bien pour les règles qui sont très objectives. Mais quand on tombe dans le subjectif, ça demeure le jugement de l'être humain. Puis, tantôt, je parlais que, une balle qui rentre avec de l'effet, c'est... c'est trop grand comme quantité d'information pour le système de prise de décision de l'être humain. Bien, il y a d'autres décisions que c'est peut-être pas le cas, là.
Francois Rodrigue (47:07.662)
tu sais retenu, tu vois le bâton, pis c'est sûr que ça dépend de langue que t'es pis voilà, j'ai à ouvrir une boîte de pendants. Présis, on aime ça, on aime ça. Non mais t'sais, dépendant, il y a plein de facteurs qui font que tu vas toujours inférer une partie de l'information, que ce soit une décision qui devrait être objective ou qui subjective, mais il reste qu'il quand même plusieurs prises de décision que je pense qu'il doit être subjective, que ça doit être un expert de la discipline qu'il doit apprendre, pis l'arbitre a sa place. Pis t'sais au baseball,
Si on remplace l'arbitre pour la zone de prise, ça ne veut dire qu'on peut le remplacer pour tout le reste. Il y a quand même des décisions à prendre qui sont plus subjectives. Les fausses balles, à quel point tu veux mesurer le son puis savoir que la balle a vraiment touché un petit peu au bâton. Je pense que l'arbitre garde sa place même si on arrive avec une zone de prise électronique. Il est BAC, juste par exemple, je parlais pas c'est quoi le manoeuvre illégale ou procédure illégale, que ce serait... Après ça on BAC. Après ça on BAC, juste ça, dis comme, l'intégration artificielle à quel point on va pouvoir l'appliquer, mais on n'est pas rendu...
nécessairement là. Ça m'amène, pas, à la deuxième partie de la conversation où est-ce qu'on parle beaucoup des contextes, on est toujours différents en ce moment, mais tu aussi participé à une autre étude ou un autre article de journal scientifique qui parle de l'absence des fans, l'influence de l'absence des fans sur l'avantage de la glace et les pénalités qui y sont associées.
dans la Ligue nationale de hockey. puis là, pardonnez-moi mon baragouinage parce que je traduisais le titre de l'article en temps réel, mais ça ressemblait à ça en tant tel. On va mettre le lien et la description justement de l'article dans la description de l'épisode, mais je suis curieux de savoir un petit peu l'influence du contexte parce que là, ça semble être vraiment une question de hockey. Comme, il n'y a pas de fan dans l'enceinte, dans l'aréna, c'est quoi l'impact sur le déroulement de la game et sur les arbitres dans la Ligue nationale de hockey? Qu'est-ce qu'il est ressorti de ça?
Oui, puis ça se baragouine justement parce qu'on dirait qu'on le dit à l'envers. Le contexte classique, c'est qu'il des fans. Là, on dit, l'influence de pas de fans, en fait, c'est l'influence des fans. C'est juste qu'on a eu l'opportunité d'avoir le temps zéro, le groupe contrôle en enlevant les fans pendant la pandémie. Puis ça avait déjà été montré dans la littérature que de jouer à la maison, ça a un avantage. Puis il y a eu plusieurs tentatives d'explication pour ça.
Francois Rodrigue (49:24.11)
Est-ce que je suis plus reposé parce que j'ai dormi chez nous, j'ai sauvé le travelling en avion, blablabla. Puis il y a certaines études qui avaient réussi à montrer qu'il y avait un avantage sur la prise de décision des arbitres qui donnaient moins de pénalités à l'équipe locale ou plus à l'équipe adverse quand ils sont devant leurs partisans. On savait déjà qu'il y avait un certain impact de la foule. Mais ce qu'on ne pas, c'est justement est-ce que les arbitres donnent plus de pénalités à l'équipe adverse ou en donnent moins à l'équipe locale?
On sait qu'il un écart entre les deux, mais lequel des deux biais finalement est dominant. Puis quand la pandémie est arrivée, qu'on a retiré la foule, on a pu voir c'est quoi la prise de décision dans un arena vide où il a vraiment pas de différence entre les deux équipes au niveau des pénalités qui sont accordées. Puis qu'on parait ça, puis ça s'est ressorti en séries éliminatoires, la première fois qu'il y eu des matchs de la NHL dans les ville-bules à Edmonton à Toronto.
bien, on a vu que ce que les arbitres font quand il une foule, en fait, c'est qu'ils appellent moins de pénalités à l'équipe locale. Fait qu'ils n'en trouvent pas plus à l'équipe adverse, mais ils en laissent passer plus au niveau de l'équipe locale. Puis la différence n'est pas aussi claire quand on va en saison régulière, parce que la pandémie s'est étirée, on a regardé en saison régulière dans la NHL, puis on a regardé aussi dans la Ligue junior majeure du Québec, puis dans la Ligue de l'Ouest, là, au niveau junior. Mais la tendance, en tout cas, surtout en play-off, ce serait que c'est d'avaler le sifflet.
d'en laisser aller à l'équipe locale. On a parlé tantôt de la punition sociale de se faire critiquer. Ça serait une belle explication de dire que l'arbitre ne veut pas se faire hurer par la foule versus s'il donnait plus de pénalités à l'équipe adverse, la foule va l'acclamer. C'est peut-être pas la récompense qu'il cherche. C'est vraiment d'éviter de se faire crier après, qu'il ressortirait quand on a la foule présente dans les arénaux. C'est fou comment est-ce qu'on est des animaux socials et on a tendance à l'oublier. que c'est des humains.
les humains sont socials de nature et c'est une des raisons pour laquelle on a réussi à prospérer sur la planète parce qu'on est capable de collaborer, on est capable de se parler, on est capable d'échanger des biais qui veulent absolument rien dire quand tu le prends de façon objective, mais que nous on s'est construit une signification ensemble. Même les arbitres, eux, ils sont influencés par le contexte de la foule. Ça m'amène à la deuxième partie de ce que je voulais te parler, que toi-même tu as soulevé et je trouve super intéressant, c'est les biais qui affectent la prise de décision. Tu me parlais du biais de la négativité, le biais d'omission, le biais de commission.
Francois Rodrigue (51:50.99)
Et là, le biais là, et je sais pas si c'est un biais en tant que tel, c'est qu'en bout de ligne, qu'on le veule ou non, c'est pas le fun de se faire huer. Moi, le message que j'entends, et en fait, je serais curieux de savoir ton avis là-dessus, c'est que le message que j'entends numéro un, c'est si tu veux avoir un impact comme fan, puis dans le contexte de la Ligue nationale de hockey, huer, fonctionne, ça a une influence, veut, veut pas. Mais moi, je vais demander, tu des fois, mes théories que j'aurais aimé dire à tout monde au Centre-Belle en même temps.
Parce que c'est ce que j'ai vécu comme acclète, je sais pas toi. quand je rentrais dans les stades, tu avais 10 000 personnes. Puis là tu te fais huer. Moi ça me primait là, sur un temps j'étais comme, ben bon, je vais vous montrer comment ça se passe, puis on va vous montrer comment ça se passe. Puis moi ma théorie personnelle, puis là quand j'ai une théorie personnelle, c'est y'a zéro données, j'ai zéro lu des articles là-dessus, c'est juste coach Frank qui fabule dans sa tête. C'est-à-dire, c'est bien pire se faire ignorer. Fait qu'imagine t'es l'équipe, t'es les Maple Leafs de Toronto qui arrivent au Centre Bell.
pis tout le monde t'arrête le silence total. Moi j'arrive trouver ça ben plus insultant, c'est comme non, on dit absolument rien. C'est comme, je vaux même pas la peine que tu aies eu pis en fait je me rappelle d'où est-ce que ça vient cette théorie-là, c'est Simon Sinek qui parlait dans les relations humaines que, ou je sais pas trop qui mais je pense que c'est Simon Sinek qui dit, hey, la pire affaire dans la vie, c'est de se faire ignorer. Comme dire de se faire ignorer un courriel, de se faire ignorer une question pis ces choses-là parce que tu vis même pas tes minutes de crier après quelqu'un, un peu en avec les arbitres.
Ça montre que t'existes, ça montre que t'es vivant, pis que tu vas moins la peine de me crier après. Là, on est pas en train de dire qu'il faut crier après les gens. Mais mon point avec ça, c'est que la pire affaire que tu peux faire, c'est ignorer les messages de quelqu'un, c'est ignorer les interventions. Je me dis, on devrait ignorer juste le monde. Y a-tu quelqu'un qui exploré ça? En même temps, ça se passe pas. Y a pas une foule qui est assez coordonnée pour dire, « Hé, les Maple Leafs quand ils vont embarquer sur la glace la semaine prochaine, personne, on va entendre des criquets dans la salle. » Moi, ça serait quelque chose que j'aimerais s'explorer.
Écoute, il a des arenas plus mortes que d'autres. Moi qui est un fan des Canadiens, quand je vais voir les sonateurs, je trouve que ça crie pas très fort. Mais écoute, parlez-en mal, parlez-en bien, mais parlez-en. Je suis d'accord avec toi, se faire ignorer, c'est probablement la pire chose. Puis on le voit, des études chez les enfants, à quel point le rejet, a des conséquences néfastes au niveau psychologique. Fait probablement oui que de se faire ignorer, c'est pire. Mais tu parles beaucoup du contexte depuis le début. Se faire huer quand t'es sur une patinoire adverse.
Francois Rodrigue (54:07.758)
Tu fais le lien que tu fais un bon travail, que tu es là pour déranger le peu de blague. Tu te fais ruer chez vous, là, ça doit te scier les jambes, ça doit t'assommer complètement. Quand tu dis que me prime de me faire ruer par la foule d'une autre équipe, comme oui parce que c'est ma job de me faire ailleurs ici. Les arbitres, elles autres, ils se font ailleurs partout. C'est où? Au MICE, c'est peut-être à New York, le Renaud des Highlanders, des fois, y a une foule, une section de la foule avec des gilets d'armure.
ils félicitent quand ils font des hors-jeux puis des icing. Est-ce qu'on devrait éduquer la foule à féliciter l'arbitre pour des décisions favorables envers l'équipe? Quand je me dis que c'est un renforcement positif de comportement, ils veulent pleurer. Écoute, ça pourrait fonctionner, mais tu as parlé tantôt de biais de négativité. Justement, encore une fois, je ne pas passer le message qu'il faut créer après l'arbitre, puis ça marche, on est en train d'explorer au niveau scientifique ce qui se passe dans notre tête en fonction de certains comportements ou certaines réactions.
Je reviens sur ton point sur on a des bébés de social. L'arbitre traite l'information comme on l'information sociale, comme on traite l'information dans la rue quand on a des relations avec les gens. Quand on parle du biais de négativité, en fait, c'est que bad is better than good. De l'information négative est plus saillante. Elle reste plus longtemps dans ta mémoire. va te faire plus mal que la même information positive. Tu as amené un petit peu le...
n'est pas nécessairement le contexte évolutif, mais ça prend quand même racine cette théorie-là dans la théorie de l'évolution que, bien, si par exemple tu vois un stimulus positif comme... bien, puis je dis, tu prends... on remonte à nos ancêtres il y a très longtemps qui étaient des chasseurs-cueilleurs, bien, tu vois des bleuets, puis t'es manque, bien, t'as une autre chance de revoir les bleuets puis des mangés, puis t'sais, c'est un stimulus positif. Mais tu marches dans le bois, il a une bête sauvage qui t'attaque, c'est un stimulus négatif, tu l'as pas vu, t'as pas une deuxième chance de te reprendre.
Fait que, tu ça viendrait Tu sous-estimes mes capacités de me battre contre un lion. Bien oui, je commence ce que tu veux dire. Mais si le lion gagne, tu n'as pas une deuxième chance. Si tu manques les bleuets, je confirme que quand tu reviennes sur ton chemin, tu les trouves. En tout cas, toute cette importance-là de l'information négative dans notre environnement pour notre survie, en fait, pourrait encore avoir un impact. Puis là, aujourd'hui, l'arbitre qui se fait créer après, bien, il ne pas mourir quand il va arriver dans la chambre d'arbitre. Tu sais, il va peut-être être triste, mais sa carrière, par exemple...
Francois Rodrigue (56:32.75)
Tu sais, s'il n'arrête pas, tu vas faire crier après. Son superviseur lui dit, il fait des erreurs. Est-ce que c'est un arbitre que je vais faire progresser? Pas nécessairement. La survie de sa carrière est quand même très, très influencée par la critique qu'il va recevoir. Puis tu regarderas dans les dernières années, dans l'article, on en parle, 2019, il a eu des erreurs majeures de certains arbitres en play-off. Ces arbitres-là, tu les vois pas dans la ronde suivante. Si les arbitres prennent des bonnes décisions, c'est rare qu'on dise, lui, il a vraiment pris des bonnes décisions, je vais l'amener à l'autre ronde.
il n'y a-tu pas fait d'erreur? C'est ça qui paraît le plus mal pour la ligue, c'est ça que les superviseurs vont regarder, c'est ça que les gens vont se rappeler. Pas nécessairement la critique négative de la foule, mais l'erreur comme telle, elle est très saillante et a un impact sur la carrière de l'orbite. La survie est différente dans la vie d'aujourd'hui. Vous voulez en dire que la survie, c'est une survie sociale en bout de ligne. Puis ça revient au point que, tu sais, vous voulez pas, avec la...
présence des médias sociaux, des réseaux sociaux, l'approbation sociale devient très importante pour beaucoup de personnes. Puis en bout de ligne, c'est une des raisons pour laquelle on est gravis devant les médias sociaux, qu'on va aller chercher les likes, on va aller chercher les partages, les commentaires, la popularité. Mais c'est comme la survie aujourd'hui, de dire « hey comment est-ce que tu montes la pyramide sociale un peu? » Ça l'affecte la survie, mais la survie elle a juste un autre sens à mes yeux dans la société d'aujourd'hui. ça pour les arbitres, je pense que c'est un dénommé quelque chose Hernandes justement.
de la Ligue majeure de baseball. Angel. Angel Hernandez, exactement, qui a été mis dehors récemment, ou du moins il est allé à la retraite précoce et forcé parce qu'il a tellement été exposé sur les médias sociaux à quel point c'était horrible les appels de prise ou de balle qu'il faisait, qu'il s'est fait d'appels dehors. Lui, en réalité, sa survie, a été affectée par ça. Il veut pas, le bien et la négativité, peut-être que lui ça l'a amené à paralyser, là-dedans, il était tout mêlé dans sa zone de prise en essayant de plaire à tout le monde. Mais, l'en dire que quand tu dis que ça n'affecte pas la survie,
la survie, est différente, mais certainement, ça n'affecte la survie, veut pas. Mais ce que tu dis en bout de ligne, c'est que l'information négative va nous coller plus. Mais ça, comme intervenant, tu es un kin, tu es un préparateur mental, tu es un directeur, tu es un courantur des arbitres, un directeur de fédération, une directrice de fédération, tu un coach, bien, il que tu en sois conscient à ça. Puis, tu quand on dit que des fois, tu vas avoir un ratio 3 pour 1, puis là, on peut jouer avec ça, puis j'aime pas ça, les règles sont aussi simples que ça. Mettons, quand on ratio 3 pour 1, pour mettre en contexte ces trois feedbacks positifs pour un feedback négatif, bien...
Francois Rodrigue (58:59.054)
il a une raison pour ça. Mais c'est justement le bien de négativité, probablement, ou est-ce que ça va te coller plus? Parce que la fois que je te chale après, j'ai beau te chialer après juste une fois par jour, puis je t'ai dit 12 compliments. La fois que je te chale après, tu t'en souviens beaucoup plus que les 12 compliments. Je t'ai dit, Hey, t'es beau, t'es fin, merci du partage, et bien, etc. Tu sais? Oui, puis je pense que c'est pour ça, bien, d'abord en étant conscient de l'impact de l'information négative, c'est une première étape. Mais après ça, qu'est-ce qu'on fait suivant ce feedback négatif-là? Fait je fais-tu juste dire, « t'as manqué le nôtre, t'es pas bon? » ou...
que tu devrais essayer de travailler sur ta posture. Ce n'est pas juste de relancer avec du positif, mais c'est d'amener l'athlète à comprendre que tu veux construire sur le négatif. Et non juste, as du négatif dans sa face, et tu disais, bon, on se reverra quand tu es meilleur ou quand tu réussis à aller ailleurs. Oui, ces règles-là, sans être rigide à tout prix, c'est déjà une première piste.
faut pas surcharger de l'information négative parce que le pauvre athlète quand il arrive chez eux, c'est juste de ça qu'il se souvient. Tu toi comme intervenant, probablement que tu l'as vécu aussi. Tu vas au gym, tu as huit clients en privé dans ta journée, il y en a un qui pas atteint ses objectifs, les sept autres, ils les ont atteints. À quoi tu penses quand tu arrives chez vous pour se souper? À celui qui pas réussi et puis là tu te blâmes pour ça. Puis, j'ai fait tout ce qu'il fallait. Il a le processus de dire c'est-tu de ma faute ou j'ai-tu tout fait ce que je pouvais? Puis, qu'est-ce que je peux faire de plus sans me blâmer?
L'information négative est quand même essentielle, est quand même utile. Ça dépend comment on l'utilise comme outil. Au-delà du ratio, une fois que j'ai l'information négative, que je l'ai transmise, comment j'outille mon athlète pour travailler sur cette faiblesse-là ou qualité à améliorer, Les défis, justement. défis, merci. L'importance de toujours associer ça à une solution ou une piste d'orientation, une piste d'amélioration, moi je pense que c'est très important de dire, OK, oui, par exemple,
ton sang de gravité est trop haut. Donc, une des choses que tu dois faire, c'est de descendre ton sang de gravité. La façon dont tu peux descendre ton sang de gravité, oui, tu pourrais te pencher le corps par en avant, mais tu pourrais aussi juste fléchir tes genoux, descendre tes hanches, garder tes hanches au niveau, mettons du sol, au niveau d'un banc, par exemple, au niveau d'un divan. Si tu as l'impression que tu serais sur le point de tasser sur un divan, bien comme ton niveau de sang de gravité est probablement adéquat pour jouer au hockey ou faire un plaquet au football, exemple, je pense que de ramener vers ça. Puis, je trouvais ça important, justement, de parler de l'arbitrage puis de ramener ça au biais parce que...
Francois Rodrigue (01:01:22.158)
Je pense que les biais, on doit être davantage conscient de nos biais pour prendre de bonnes décisions. Puis l'élément quand tu parles des arbitres aussi, qui je pense qu'ils sous-estimaient, c'est la gestion des émotions. Parce que, la façon dont on va être, où notre compétence à gérer nos émotions va avoir une influence sur l'impact continu de la décision initiale qu'on a prise et où le fait de se faire criant après, tu Puis ça, pense que c'est un défi. Puis je ne pas à quel point c'est présent dans la formation des arbitres, l'éducation des arbitres ou juste le discours général, de dire, « Hey, OK,
Comme, il a un commentaire qui m'a été fait. La façon dont le commentaire a été fait, c'était clairement tout croche. Ça aurait pu être fait beaucoup mieux. Si je gère mon émotion du fait que, je me sens humilié ou je suis fâché puis en colère et que cette personne-là m'a écrit après, bien après ça, pouf! Objectivement, qu'est-ce qui m'a dit? OK, parfait. Je sais que c'est pas facile à faire en dedans de trois secondes. Moi, ça me prend du temps à gérer ces choses-là. Mais tu ça, je pense que c'est important. Puis, tu le bien de négativité, ça revient à ça aussi un petit peu de dire, le commentaire que je me fais donner une fois par jour...
comment est-ce que je le gère au niveau émotionnel, versus l'information qui m'a été donnée. Dans un commentaire, tu as le ton, tu as la livraison, et là, c'est toi qui es en psychologie. Mais tu as l'information, puis le ton, puis la livraison, puis des fois, dissocier les deux, c'est pas tout le temps facile nécessairement. Et ça, ça m'amène aux deux derniers biais que je vais explorer avec toi avant de sauter dans les questions éclairs, comme le biais de mission et le biais de commission. En as-tu parlé, puis je l'ai manqué, ou c'est quoi la distinction entre les deux? On n'en a pas parlé encore. En fait, c'est que...
Il y a des biais, puis avec les arbitres, c'est quand même un bel exemple, mais si tu laisses aller une pénalité qui avait lieu, c'est un biais d'omission. Fait que tu manqué une pénalité. Biais de commission, c'est que vas coller une pénalité qui n'avait pas lieu d'avoir. Puis on va être beaucoup plus mal jugé si on se commet, parce que là, c'est coller à nous autres que c'est de notre faute. Puis je vais te donner deux exemples qui sont dans le livre Scorecasting 2011.
Moskowitz et son collaborateur, j'oublie tout temps son nom. C'est un livre excellent pour toutes les facettes cachées du jeu qui ont une influence sur les résultats des matchs. Comment les matchs sont gagnés et blablabla. Beaucoup d'exemples de football, je te le recommande fortement. Mais eux autres faisaient deux comparaisons d'un biais de mission et un biais de commission. Biais de mission, le Super Bowl entre les Giants et les Patriotes. Quand il eu la passe des Limaning, qu'il un gars attrapé sur son casque.
Francois Rodrigue (01:03:43.854)
Après ce jeu-là, il y eu des reprises un peu, là, ont questionné aussi l'arbite qui a laissé Manning jouer, même si à moment donné, sa progression a été arrêtée. Puis là, bien là, la position que j'avais, puis tu je pense que c'était la bonne décision, puis j'ai failli siffler. Puis quand tu regardes la reprise, il y a le goût de dire, bon, mais sac du corps parce que la progression est arrêtée. Finalement, elle laisse aller le jeu. C'est peut-être le plus grand jeu de l'histoire du Super Bowl.
qui suit, ben cet arbitre-là... Tu le Philly Specials, les Eagles avec Nick Fawes, là, là, prioriser les Giants, disperser les Eagles, ça. Il a des choses que je peux tolérer sur le podcast, ça, je peux pas tolérer ça. Mais on parle de biais, je pense qu'on vient d'en voir un très beau ici, Très objectif, très objectif. Pas du tout, mais bon, c'est ton podcast, tu fais ce que tu veux. Fait que, c'est ça, ce jeu-là, suite à la partie, la note de l'arbitre, parce qu'il été noté par ses superviseurs, A+.
Le gars a été félicité, il été invité sur des émissions de télé, il a été interviewé par Playboy. Parce qu'il avait pris la bonne décision, puis le football, à quel point c'est important aux États-Unis, mais il a pris la bonne décision de ne prendre de décision. Ça a été bien vu parce que là, il y a un jeu qui est sorti de là, sais, billets d'omission, ça marche. Billets de commission, US Open, demi-finale, excuse-moi, entre Serena Williams et Kim Kleister, qui était, selon la foule, la finale.
Puis, Clashter est en avance, sont au bris d'égalité si... si Rena t'aux services. Si elle perd ce point-là, elle perd le match. Puis c'est 15-30 dans la partie, je suis même pas sûr de mes termes de tennis. Sur un service, c'est Rena, mais le pied c'est à la ligne. Puis elle se fait appeler pour une faute de ligne, qui est une faute que les athlètes professionnels de tennis font une fois par mois ou pas. Puis l'arbite de ligne calle la faute.
Fait que, câble la faute, Serena pète les plombs. Crie après, perd un point d'esprit sportif puis perd le match. Mais son pied était sur la ligne. Puis c'est ça la règle, tu touches à la ligne, faute de ligne. Mais l'arbitre qui a décidé d'appeler la faute s'est fait critiquer en disant «tu devrais laisser les joueurs jouer, puis c'est pas à toi de déterminer le résultat du match». En fait, là, si elle prend pas cette décision-là, elle a des avantages, Schleichter.
Francois Rodrigue (01:06:02.318)
La décision, c'est de suivre les règles, c'est la bonne décision. Elle, c'était une orbite japonaise, elle sait faire chipper par avion chez elle, puis elle orbite comme sous le couvert de l'anonymat ou en tout cas, sans presque plus de chez eux, c'est fait de barri de partout, parce qu'elle a aussi pris la bonne décision. Fait que t'as deux exemples, un que l'orbite prend pas de décision, puis finalement tu sais, c'était-tu la bonne, c'était pas la bonne, mais il y a omis de prendre la décision puis ça a été récompensé, versus quelqu'un qui prend la décision.
puis que là, se fait critiquer. les théories en arrière de ça viennent d'une belle étude sur la vaccination. Où est-ce que... Il y avait des parents qui étaient mis devant une situation. On leur demandait s'il y a un virus qui apparaît, as 10 chances sur 10 000, ou 10 chances sur 1000, puis les chiffres sont pas importants, mais mettons 10 sur 10 000, que ton enfant attrape le virus puis en meurt. Mais il a un vaccin qui pourrait le protéger.
il y a cinq chances sur 10 000 que si tu donnes le vaccin, bien ton enfant meurt. Mathématiquement, dis, bien, vaccine-les, il a moins chance de mourir. La majorité des parents ne faisaient pas vacciner leur enfant. Parce que s'ils prennent la décision de vacciner, l'enfant meurt par leur faute. Alors que si tu prends pas de décision, bien là, c'est pas nécessairement juste de ta faute, puis il a d'autres facteurs qui pourraient expliquer ce qui s'est passé.
Et puis, ok, c'est un petit peu ça, mettons que tu laisses à Alain punition. Ben, tu sais, est-ce que ça aurait vraiment changé le match? Je le sais pas. Tant comme est une, t'arrêtes le jeu, le spot-match, c'est de ta faute. Ça, ça me sidère, que l'arbre-brite qui a appelé la faute de ligne, il y avait une faute de façon objective. Elle a mis le pied sur la ligne, le règlement noir sur blanc, c'est tu mets le pied sur la ligne, c'est une faute. Comme pourquoi elle est critiquée? Puis ça, ramène au contexte tout le temps où est-ce que là...
de Cyrina Williams, au US Open je pense qu'elle a mentionné, tu héroïne américaine qui a été élue je pense plus grande athlète des 24 premières années du nouveau millénaire. Cette année-là elle a été élue athlète de l'année quelques semaines après. Exactement, tu sais, grande athlète, tu don't get me wrong, comme grande athlète clairement, mais l'arbitre a fait sa job. Alors que de l'autre côté, probablement que l'Amérique du Nord au complet était contente que les Patriotes ne gagnent pas, pis que ce que cet arbitre-là a décidé que les Patriotes n'allaient pas gagner.
Francois Rodrigue (01:08:19.149)
Même moi je prenais pour les Giants pour ce moment-là parce que je ne voulais pas que les Patriotes gagnent. Mais t'sais, l'Amérique au complet a récompensé cet arbitre-là. C'est fou comment est-ce qu'il a plein de biais qui nous influencent. Et ça, c'est une des affaires que j'aimerais qu'on récompense davantage la prise de décision équitable. ne pas si équitable, c'est le bon mot. Mais voulant dire que le livre des règlements, c'est ça. Tu mis le pied sa ligne, il a une faute. Et au lieu de blâmer l'arbitre, regarde-toi, tu avais juste à ne mettre le pied sa ligne. En réalité, là...
C'est une alien qui pète une coche, Je veux dire, c'est de sa faute, tu comme la réaction matraque, c'est dire non, j'ai été niaiseuse de mettre le pied sur la ligne en fin de match à un moment aussi important, tu comme j'ai été fatigué puis j'ai pris de mauvaises décisions. Mais c'est difficile pour les gens d'être imputable comme ça. Puis ça va à l'encontre de toutes les théories de leadership. Mais en même temps, elle est tellement glorifiée avec son historique, tu sais. Puis ça, puis effectivement, c'est une très grande acclète, tu sais. Tu parles d'équité, puis je dirais plus de l'impartialité.
Justement, peu importe la situation, tu prends la décision qui doit être prise en fonction du livre des règlements. Puis comment être le plus juste possible autre qu'en respectant les règles? Parce que si volontairement tu respectes pas la règle, mettons que volontairement tu dis « ben c'est eux-là qui peuvent piler sa ligne », mais là t'es pas juste en vert-lècheur. Le principe d'équité de vouloir...
Équité, je dirais que c'est plus d'essayer de vouloir donner les mêmes décisions à tout le monde. C'est peut-être un peu ce qu'on voit dans mon article avec le baseball. Tu j'ai été injuste, là, je vais redevenir juste. J'essaie d'être équitable, mais c'est pas impartial. Puis quand je faisais ce projet-là, il a un blog américain, en tout cas, qui avait une belle citation, qui dit, quand tu critiques un arbitre, bien, parce que tu as pris une mauvaise décision, le coach vient de voir, puis il chiale après, bien...
Comment tu peux jeter plus de l'huile sur le feu qu'en reprenant une autre mauvaise décision volontairement pour faire faucher l'autre coach? Faut que élimines l'erreur. Tout monde s'attend à ce qu'un arbitre fasse des erreurs de temps en temps. Personne ne s'attend à ce qu'un arbitre fasse volontairement une erreur, exemple. Puis, bien, dans l'article de hockey, on le mentionne à la fin, mais il a Tim Peel, un arbitre qui a été renvoyé de la Ligue nationale finalement, au micro pendant un match, il a dit qu'il allait volontairement appeler une pénalité.
Francois Rodrigue (01:10:36.878)
Je pense que c'est un match entre Nageville et l'Arizona, mais en tout cas, peut-être que ma mémoire fait défaut. Par exemple, quand prend ces deux équipes-là, en fin de première, l'Arizona avait une pénalité douteuse un peu. Puis, il a dit au micro, bien, je vais en caller une à Nageville en début de deuxième. Mais là, il était maiqué. Puis toi, ça, c'est un billet de commission. Tu vas volontairement prendre une décision. Mais ça, ça a été tout de suite un flag. Puis il était... Il était renvoyé. Alors que... Tout le monde l'a fait. C'est la première fois qu'il va dire, m'en laisser aller une.
puis personne ne va chez OLA après. C'est mieux vu de laisser aller. Laissez aller, peux toujours dire, je ne l'ai pas vu, je regarde ailleurs. Il y a toujours d'autres explications. Versus, j'ai sifflé dans mon sifflet, 100 % de la faute retombe sur mes épaules. Mais je suis d'accord qu'il faudrait qu'on récompense les arbitres qui prennent les bonnes décisions, justement qui se rendent imputables de leurs décisions, plutôt que de les critiquer et de leur dire que ça n'a pas de bon sens. faut que laisses les jouer.
Parce que pour moi, dire, tu Serena Williams, elle devrait être imputable de ça. Tu sais, c'est comme, es en fin de troisième période, tu accroches. C'est pas l'arbitre qui décide le match, c'est toi qui as accroché qui a décidé le match. Tu l'arbitre est juste fait appliquer le livre des règlements. Puis ça, c'est comme une conception que je pense qu'il faut travailler beaucoup en sociologie avec nos collègues pour influencer cette culture-là. Mais tu vois, depuis tantôt qu'on dit, tu on veut pas passer le message que crier après les gens ça aide pas ou blabla. Serena, dans cet exemple-là, au lieu justement d'être imputable de son erreur, s'est virée de bord. Elle a crié après l'arbitre.
Puis ça a mis fin à sa partie, à s'écouter sa partie elle-même. Puis justement, ça enlève rien à son statut. Je disais qu'elle était nommée l'athlète d'année après. Elle l'a échappé, là. Mais ça reste que dans ce contexte-là, je suis content qu'il y eu une punition à la hauteur du geste qui est socialement inacceptable, est de crier après quelqu'un qui a fait son travail. Tout à fait, tout à fait. Là-dessus, pense qu'il est temps pour les questions éclaires. J'en ai quatre pour toi, une dernière qui est mise en situation. Première chose.
Si tu peux retourner en arrière et donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi? Acheter des Bitcoins. Eh, je serais plein aujourd'hui. Non, sérieusement, écoute, j'ai fait beaucoup d'erreurs dans ma vie professionnelle, dans ma vie personnelle, etc., etc., pis quand j'essaie de revenir en arrière, je me dis OK, il y a-tu des choses que je me serais dit pour que ça arrive différemment? Puis je me dis non. Les erreurs que j'ai faites m'ont amené à un endroit où j'aurais jamais pensé.
Francois Rodrigue (01:13:01.422)
Par contre, le conseil que je me donnerais, bien, c'est d'essayer justement d'apprendre de ces erreurs-là. T'sais, de profiter de l'expérience pour essayer de voir qu'est-ce que ça peut m'amener, puis où je peux aller. Puis par la force des choses, t'sais, souvent on réalise trop tard que, bien oui, c'était une bonne chose qui m'est arrivée, puis voici où c'est ça m'amène, puis... Mais de le vivre dans le moment présent, puis de dire, OK, build up là-dessus, ça, je pense que ce serait le meilleur conseil que je pourrais me donner parce que...
Je disais que j'avais un parcours atypique au début, mais je veux pas changer ce parcours-là. Ça me réunit, ça m'a emporté plein de compétences que j'aurais pas développées autrement. J'ai rencontré plein de gens que j'aurais pas rencontré autrement. Puis, tu aujourd'hui, je sens que je suis sur mon X comme jamais dans ma vie, autant au niveau professionnel qu'au niveau personnel. Fait que je comme... J'ai plein d'erreurs que je veux refaire. Mais je peux-tu grandir plus de ces erreurs-là? Assurez-même, c'est probablement une message que je me passerai. Et accepter que ça fait partie du chemin. Effectivement. Si tu peux mettre une citation sur un Jumbotron dans un arena...
Ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent? C'est pas combien, c'est comment. C'est l'expression inverse d'habitude. On dit c'est pas comment, c'est combien. Peu importe comment je suis arrivé à la victoire, c'est pas important tant que j'ai la victoire. Je joue au golf, puis je suis pourri au golf. Je dis souvent ça, c'est pas comment, c'est combien parce que j'ai chunked in balles, mais elle a roulé à côté du trou. suis comme « Ça fait! » J'ai le résultat que je voulais.
la fois d'après où je vais être dans la même situation, je vais refaire le même mauvais coup. Je ne pas toujours m'en sortir en prenant des mauvaises décisions, en faisant des mauvais mouvements, peu importe. J'aimerais que les gens passent plus de temps sur le processus parce que le processus va t'apporter beaucoup plus de victoires par la suite. Ça va t'amener beaucoup plus souvent aux combien. Je pense que dans le contexte du podcast où on parle beaucoup à des entraîneurs, les entraîneurs de jeunes athlètes qui veulent gagner un tournoi, oui.
À quel point c'est nécessaire que ton petit gars puis oui gagne son tournoi parce que quand il va être rendu un adolescent ou bien non qu'il va être rendu un adulte, il n'y aura peut-être pas passé par le chemin qui l'aurait amené au plus haut niveau où... À maximiser son propre potentiel, sais, peu importe ce niveau-là, il où. Fait que, tu j'aimerais ça que le monde réalise que, regarde, la victoire trop tôt ou bien non, les résultats trop tôt, ce n'est pas un gage de succès à long terme. Puis que de passer par le chemin qui t'amène pas nécessairement à la victoire rapidement va t'amener beaucoup plus de victoires.
Francois Rodrigue (01:15:23.598)
plus tard. Tu vas avoir beaucoup plus de combien si tu passes par le commentaire. Ça me fait penser, avant de rentrer dans le local pour enregistrer le podcast, on a rencontré une de anciennes a-clettes. On n'a pas nécessairement gagné, mais la relation et les apprentissages qu'il a faits, que j'ai fait en lui parlant, il y a bien des affaires qui ne pas publiques, où est-ce qu'on a dû travailler ensemble. Mais aujourd'hui, il rentré entrepreneur, propriétaire de deux entreprises, on n'aurait jamais dit ça il y a 10 ans. Ça me parle beaucoup ce que tu viens de et je pense que c'est un message à retenir.
Si tu y avais rentré dedans pour absolument grogner, pis que t'avais pas passé ce temps-là, il y aurait grogné peut-être cette scolégiale. Oui, scolégiale. Pis aujourd'hui, ça serait peut-être pas un meilleur être humain. Non, exactement. Pis il serait peut-être pas réussi dans la vie, pis il serait peut-être pas à l'endroit où il est, où il est probablement plus heureux qu'avec une bague de championnats. Tout à fait. À chaque fois je le vois, je vois qu'il est heureux pis il déraite sur son X aussi, un peu comme tu disais. Maintenant, dernière question. Le jeu Start Bench Cut. Parmi les trois options que je vais te donner, choisis ce qui va être classé comme partant, sur le banc ou coupé. Pis là...
Je veux que tu choisisses en fonction de la vie que tu préférais parce que je sais encore de figurer. Est-ce que tu préférais le hockey, le baseball ou la WWE? Et donc première option, partant sur le banc ou couper si tu avais à choisir entre les trois. Tu es un arrêt court tout étoile au baseball majeur pendant six ans. Puis tu as fait une carrière avec une blessure à la hanche. Tu es un arbitre pendant 15 ans dans la Ligue nationale de hockey. Fin de carrière parce que tu es rendu à l'âge de prendre ta retraite ou...
T'es un lutter avadette de la WWE pendant 20 ans, puis t'as une fin de carrière parce que la foule est plus capable de te sentir, puis t'es rendu vraiment un heel, puis là ils t'ont mis dehors parce qu'il n'y a plus rien à faire avec ton personnage. Tu m'en poses une bonne là. Arreco tout étoile, Arbitre pendant 15 ans, puis lutter avadette de la WWE. Il un arreco, il a mal à hanche, ça me fait penser à quelqu'un je crois. C'est complètement le bon oiseau. Si c'était pour vivre ma vie, je dis tout le temps que la vie d'un joueur de baseball, ça doit être...
tellement merveilleux. T'es dehors, il fait beau. C'est moins dur sur le corps d'habitude. Fait là, tu me squeezes avec ta petite spécificité de la hanche finie. Si tu m'avais pas mis la hanche finie, écoute, c'est sûr que mon parten comme je devenais... Alors, je devenais joueur de baseball, c'est sûr. Écoute, hanche finie, fais comme, tu peu importe à quel point tu as profité de ta carrière. Si tu payes pour après et t'es vraiment mal gagné, t'as pas de temps de qualité avec tes enfants.
Francois Rodrigue (01:17:46.894)
Je pense que je vais couper le joueur à récourt toute étoile. Je suis surpris. Moi aussi. Peut-être que tu me reposes la question dans cinq minutes, je m'envaille complètement. C'est vraiment la twist de la hanche maganée qui va me faire que je vais le couper. Un lutteur heal dont la foule n'est plus capable, je pense que c'est merveilleux si t'es un lutteur, et t'es un heal, et la foule taille. Ça veut dire que t'as fait le meilleur job possible. Il n'y a pas de bons à la lutte s'il a pas de méchants.
T'es bon, ressors t'autant que tes méchants sont pas fins. La lutte, c'est un sport spectacle. Si ton rôle dans le spectacle, c'est que la foule te crie après, comme ça doit être merveilleux. Quand je joue dans des stades à trousse et la foule me crie après, je suis un lutteur, je rentre quelque part, ma job, c'est de me faire raillir. Je suis même pas capable de parler dans le micro tellement le monde me crie après.
Je comme, je suis le meilleur de ma profession en ce moment. Écoute, je pense que je vais prendre la lutteur en premier. OK, parfait, intéressant. temps, sur le bench, je vais mettre l'arbitre, l'arbitre qui est une belle carrière et qui profite de la vie après ça. Intéressant, intéressant. On te requestionnera dans quelques années ou quelques mois si ton choix a changé. Ça se peut que ça change, oui, mais écoute, c'est ça la beauté du jeu, c'est qu'il a pas de réponse facile. Tout à fait, tout à fait. Donc, comme à chaque fois, les questions en classe nous permettent un peu d'apprendre à le connaître. Je pense qu'aussi, on a appris à le connaître à travers la longueur de la conversation et tout.
les anecdotes et les liens que tu été capable de faire. Merci beaucoup Joël pour toutes tes commentaires, toutes tes réponses, ta sagesse. Si les gens ont des questions justement par rapport à tout ce qu'on a discuté, comment est-ce qu'ils peuvent te rejoindre? Si ils peuvent te rejoindre? Oui, ils me rejoindre assurément par courriel joel.guerretteacommercialeuqo.ca. Par la page du programme de kinésiologie, en fait les coordonnées sont là aussi, c'est possible de nous rejoindre là. Je pense que sur le podcast tu vas pouvoir mettre mon courriel pour le lien direct. Autant des questions par rapport à ce qu'on a discuté aujourd'hui.
des questions par rapport au nouveau bac de kinésiologie qui ouvre à Luccaux à l'automne, des questions par rapport à la recherche ou des questions sur la WWE, puis ça va être quoi mon nom de lutteur, je vais devenir le plus gros « de l'histoire. Ça a été tout de même un question incliné. Non, n'importe quelle question, ça me fait plaisir. C'est le mandat qu'on s'est donné avec l'ouverture du programme de rencontrer tout le monde, de passer du temps avec eux autres. On a déjà reçu des commentaires que il a beaucoup d'universités, que tu reçois un courriel automatisé ou une réponse toute faite.
Francois Rodrigue (01:20:03.566)
Nous autres, veut prendre le temps de discuter avec les gens, être là pour eux, ça va faire partie de la couleur de notre nouveau programme. Donc, peu importe votre question, puis où est-ce que vous en allez, puis si vous voulez un contact pour quelque chose, écoutez, ça va me faire plaisir de prendre le temps. il a beaucoup de choses sur ma table de travail, mais il n'y a jamais rien qui plus prioritaire que de passer du temps avec les gens qui sont intéressés par ce qu'on fait, puis de transmettre notre passion. Je pense que c'est plus important que de publier un article de plus cette année, d'avoir fait peut-être la différence dans la vie de certaines personnes qui nous contactent.
Donc ça me fait plaisir le parcourriel puis ensuite, bien, on peut établir d'une rencontre en zoom en présentiel au téléphone ou de la modalité qui convient. Parfait. Bien, là-dessus, je confirme aussi. Je pense que comme tu une personne qui aime le social, qui aime ça aider avec les gens et collaborer, comme je dis souvent, life is about people, la vie est à propos des gens autour de nous parce que ça ne pas de sens autrement. Là-dessus tout le monde, vous dis un gros merci d'avoir été avec moi et Joel pour un autre épisode de Tent l'Arrée et je vous dis à la prochaine. Merci d'avoir été à l'écoute de ma conversation.
avec notre invité aujourd'hui lors de temps d'arrêt. Et j'ai deux petits messages pour toi avant que tu quittes. Un, je tiens à remercier l'Université du Québec en Outaouais pour rendre tout ça possible. Deuxièmement, à toutes les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votre prochaine pratique ou votre prochain projet. Est-ce que vous voudriez recevoir une fois par mois une petite réflexion de ma part par courriel qui inclut les épisodes de temps d'arrêt?
ainsi que quelques petits trucs et astuces pour le coaching en partant de la science du sport. Est-ce que tu aimes ça Challenger tes idées. Si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lettre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle je vais te partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées que j'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités qui sont pertinentes en lien avec le coaching. Je résume tout ça dans un petit courriel qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Puis si tu veux recevoir ça,
visite le site coachfrankphd.com dans un mot ou un de nos médias sociaux et ça va me faire plaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dans vos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je te dis à la prochaine.