NOTES D’ÉMISSION
- Bienvenue et introduction de Glenn Hoag. (1:25)
- Le parcours de Glenn : de joueur à entraîneur de renommée mondiale. (10:30)
- L’entraînement et la récupération. (19:20)
- L’analyse biomécanique et la prévention des blessures. (23 :55)
- Les erreurs fréquentes chez les athlètes. (26:54)
- La comparaison des systèmes sportifs internationaux. (31:57)
- L’importance de bien comprendre la dominante de ton sport. (40:45)
- Technique vs tactique dans le sport. (44:30)
- L'importance du contexte : bien comprendre les différences culturelles. (49:08)
- Si tu pouvais retourner en arrière et donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi ? (1:01:53)
- Partant, sur le banc ou coupé ? (1:03:11)
- Mot de la fin. (1:05:10)
PERSONNES ET ORGANISATIONS MENTIONNÉES
Transcription
Francois Rodrigue (00:01.006)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt. Épisode 126, volleyball professionnel, développement technique, planification de l'entraînement et vivre du coaching avec Glenn Hoag. Bonjour tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec Temps d'arrêt, eh bien, c'est de déconstruire tout ce qui touche de près ou de loin.
alors est la science du coaching. Je fais ça parce que ma mission personnelle, c'est de contribuer à la performance et au bien-être de tous les intervenants et tous les intervenants francophones en sport et en activité physique. C'est donc la mission numéro un du podcast. C'est aussi une mission que je tente d'accomplir en tant que professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller au développement des entraîneurs et des professionnels qui oeuvrent dans des contextes de performance.
Si tu as une nouvelle auditrice ou un nouvel auditeur de temps d'arrêt avec Coach Frank, bien je t'invite à t'abonner et évaluer le podcast sur ta plateforme préférée pour les auditrices et auditeurs loyaux de temps d'arrêt. Je te dis un gros merci et je t'invite à suivre Coach Frank PhD dans un mot sur les médias sociaux et à être un ami en partageant à un ami. a friend, tell a friend. Ça prend cinq secondes et ça va contribuer à ton développement professionnel ainsi que celui de notre système sportif.
Pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invité est Glenn Hoag, qui est une figure emblématique du volleyball canadien. Sa carrière a commencé en tant que joueur où il a représenté le Canada de 1981 à 1986, participant notamment aux championnats du monde en 1982 et aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles. En tant qu'entraîneur...
Glenn a véritablement marqué l'histoire. Il a pris l'éreine de l'équipe nationale masculine canadienne en 2006. Sous sa direction, le Canada a remporté la médaille d'or au championnat continental de Norseca en 2015 et a atteint une impressionnante cinquième place aux Jeux olympiques de Rio en 2016. En 2013, il a également mené l'équipe à une cinquième place en Ligue mondiale. Glenn a aussi brillé à l'international en entraînant l'équipe française de Paris-Volée qui a gagné la...
Francois Rodrigue (02:16.59)
le de France, le Championnat de France et la Coupe d'Europe des champions. Sa vision stratégique et son leadership ont transformé le volleyball canadien, inspirant de nombreuses générations de joueurs. Respecté pour sa contribution au développement du sport, Glenn Hoag continue d'influencer le volleyball mondial, laissant un héritage durable et une marque indélébile sur ce sport. En 2016, Glenn a reçu le prix Jeff Gawin de l'Association canadienne des entraîneurs en reconnaissance de sa contribution au cours de sa vie.
au développement des entraîneurs. Il a également été nommé entraîneur de l'année en sport d'équipe du Mérite Estrien et entraîneur de l'année du Gala Sport Québec. Et finalement, il a été intronisé au temple de la renommée de Volleyball Canada en reconnaissant sa carrière exceptionnelle comme acclète entraîneur et bâtisseur en 2017. Il est présentement entraîneur de l'équipe de la prochaine génération de Volleyball Canada, ainsi qu'entraîneur chef d'une équipe de volleyball professionnelle en Turquie.
Donc, si vous êtes ici pour entendre parler de coaching de haut niveau, d'un peu de toutes les choses à prendre en considération dans la planification de l'entraînement, de qu'est-ce qu'on devrait prioriser dans notre thinking comme entraîneur d'un sport d'équipe, d'un sport technique ou tactique à priori. On fait même des petits coins d'œil à des sports plus simples comme l'aclétisme et la natation. j'entends déjà les entraîneurs d'aclétisme et de natation contester un peu cet argumentaire-là. Puis c'est juste pour vous taquiner que je dis ça. Eh bien, vous êtes à la bonne place.
On aime ça du monde comme Glenn qui sont là pour nous partager leurs expériences, mais qui ont aussi mis beaucoup de réflexions derrière tout ça et je suis vraiment heureux de l'avoir avec nous. Ceci étant dit, cet épisode est présenté par Très Bon Point, une équipe avec les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins qui offre à la communauté sportive de l'accompagnement individuel, des ateliers de groupe et de la recherche appliquée à leurs enjeux. Là-dessus du monde, je vous souhaite un bon podcast et surtout, dis bienvenue à notre invité.
Glenn Hoag. Glenn, bienvenue en temps d'arrêt. Merci de prendre du temps en plein milieu de tournoi pour ça. Ça fait grand plaisir. Je pense que ça va être vraiment intéressant. Je sais déjà qu'il quelques coaches qui ont vraiment hâte d'entendre parler de ton expérience, de tout ce que tu as vécu, tout ça. Mais la première affaire, puis j'ai déjà mis un peu la table pour ça. Moi, venant de la BOS, je curieux de savoir, par mot non un peu, comment un gars de la tuc.
Francois Rodrigue (04:37.678)
finis par se ramasser être un coach de volleyball professionnel en Turquie. C'est quoi le chemin entre ces deux choses-là? que je ne pas sûr que tu aurais prédit, je ne sais pas à quel âge que tu étais parti de la Turquie, je ne suis pas sûr que tu aurais prédit que tu te ramasseras à coacher le volleyball professionnel en Turquie. Oui, non, à ce moment-là, non. Bien oui, je suis né à la Turquie en fait d'une mère francophone et d'un père anglophone. Mon père, c'est une histoire assez particulière. Mon père était dans la marine américaine. Il était en route pour la guerre de Corée.
dans son bateau, puis la guerre a arrêté, demi-tour. Puis lui, il revenu sur le Gatineau. Puis son père était dans l'industrie des portes des papiers. Et puis il a un poste qui s'entendait pas très bien avec son père. Donc je pense qu'il voulait quitter. Et mon père, toujours bougé. Il le tour du monde avec la marine américaine, il toujours été un homme. Puis c'est un petit peu pareil, j'ai la bougeotte aussi. Mais lui, décide, un moment donné, à la truc, s'ouvre un moulin à papier ou une nouvelle machine, me souviens plus. Il décide de partir avec un de ses chums, monter dans le nord.
Il l'appelait l'anglais, c'est quand tout monde parlait français à Latuc, ça au fiches. Fait que, puis là, rencontré ma mère, J'ai une famille de trois garçons. C'est ça. Fait que mes premiers, comme tout jeune Québécois, mes premiers contacts avec le sport étaient au hockey. D'abord comme spectateur des loups de Latuc. En haut, était l'équipe locale, puis on allait les voir, puis à mon dieu, c'était impressionnant.
puis petit à petit, c'est sûr. qu'on a quitté. Mon père a été transféré à l'usine de Gatineau ici, qui s'appelait CIP, Canadian International Paper. J'avais à peu près, je me souviens, j'avais neuf, dix ans. Et puis là, là, je suis rentré au secondaire. J'ai fait l'école primaire, au secondaire, c'est là que j'ai mis mes premiers contacts au Collège Saint-Alexandre avec le volleyball. Par un erreur, en fait. J'avais fait un essai avec l'équipe de basketball. Puis dans ma tête, j'ai...
ils m'ont porté demander de venir. En fait, c'est moi qui fais l'erreur de ne pas retourner. Et puis je m'en vais au volleyball puis je vais faire du sport. Une heureuse erreur! Oui, puis je me souviens, c'est Gérald Farmer qui était l'entraîneur, c'était celui qui s'occupait du volet. Personne super dynamique. Il m'a fait adorer ça. C'est super énergétique, Gérald. Puis là, tranquillement, j'ai pris de la passion pour le volet. Juste pour faire un entretien sur mon expérience à la tue, que c'était une expérience.
Francois Rodrigue (07:04.142)
où j'ai développé énormément de... Bon, mon grand-père était un homme de forêt, puis tout ça. fait que, tu c'est un homme qui avait vécu... Lui, il bûchait, puis quand il était jeune, puis tout ça, il bûchait, il partait en train pendant l'hiver, il provenait l'été, puis il a rencontré ma grand-mère, puis tout ça. que j'ai une riche mémoire de mes jeunes années, parce qu'ils nous amenaient tout le temps en forêt. Ça fait que, tu sais, puis après on a débrouillé, puis après on a...
Puis ça, j'ai encore... je suis gardé cet amour pour la pêche. Je veux toujours, tant que je peux, c'est partir dans la forêt loin pour justement voir la nature. Puis je pense qu'ils restaient avec moi. Ça, a beaucoup... Ça me reste en dedans de moi. Je veux tout le temps... Puis ça a été prenant, la carrière d'avoir les balles. Puis c'était un gros sacrifice pour moi de sacrifier. fait que... Sacrifier du temps en forêt et en nature, mais...
Mais disons que ça reste encore l'endroit. mon épouse qui est de Toronto, elle jamais été une fille de ville, mais elle adore aussi ça. Ça que on a du fond ensemble. On y va pas souvent, mais quand on y va, c'est le fond. Bien, intéressant. Puis avant d'aller plus loin pour justement se rendre en Turquie, je suis curieux de savoir, comme avec la victoire aujourd'hui de coach qui a fait l'équipe nationale, mais aussi qui coach professionnelle, tu me disais, je pense, de septembre jusqu'à avril ou quelque chose comme ça, combien de temps tu es capable de prendre pour justement aller à la pêche puis aller en forêt? Parce qu'il a bien des coachs avec qui...
de faire ça. Je suis curieux de à quel point tu es capable de prendre du temps pour ça. Comme je le faisais moi pendant les 14 ans où j'ai pris l'équipe nationale et puis je vais revenir un petit peu sur l'historique, pourquoi je suis parti. C'est-à-dire que c'est extrêmement apprenant et puis j'avais presque pas de temps. Ça veut dire que peut-être une semaine ou deux de vacances par année, un petit break à Noël. Puis c'est pour ça que je partais en forêt.
quand je pouvais parce que l'endroit où on allait, il n'y avait pas de téléphone, n'y avait rien. Je pouvais pas lire mes e-mails. Ça me prenait comme deux, trois jours pour arriver sur le rythme de la forêt, ralentir. Ça me prenait vraiment deux jours. Tu sais, tu encore un petit peu à la pêche, tu fais des activités. Puis, il m'était encore un petit peu sur l'adrénaline, dirait, sur le fait que tu étais tout temps simulé.
Francois Rodrigue (09:26.702)
Puis là, ouh, ouh, t'arrives à voir, à apprendre le stimulus que la forêt te donne, ou le lac, ou t'sais, la... ou relaxer. Puis là, je pouvais me reposer pendant quatre, cinq jours avant de revenir. Puis là, quand j'ouvrais mon téléphone, c'était dans le bord de Bécomo, j'ouvrais mon téléphone, puis là, ça s'ouvrait. Je veux dire, ouh, le niveau de simulation remonte, là, c'est débile, mais... La fois que t'arrives autour du feu, puis que tu t'assois, là, puis t'sais, comme après trois, quatre jours, puis je reviens un peu de la vacance, puis moi, j'aime bien ça, aller en forêt, justement, t'sais.
puis en camping, justement tu t'assois, puis là tu autour du feu, puis là tu te rends compte, ça fait... Oui. C'est ce moment-là, puis on le vit tout quand on presse ce troisième jour-là. moment-là, tu commences à récupérer. Exactement. Tu commences vraiment à récupérer, tu mais ça va... Ça prend ça aussi bizarre, hein, c'est parce qu'on est stimulé. Oui. En ville, même si je te dis pas que c'est pas le volet bon, mais t'es... Regarde, on est rentrés tout à l'heure, puis il y avait du bruit, là, tu sais. La machine faisait un bruit énorme, mais c'est ça, là, c'est agressant, je veux pas. Tout à fait. Tandis que quand tu t'envoies en nature, bien tu l'as pu.
Mais ça prend un bout de temps, on dirait, à se déshabituer des stimulus de la ville qui sont continuels. Puis si je retourne au secondaire justement, quand t'étais un membre de l'équipe du collège Saint-Alexandre, est-ce que tu savais déjà à ce moment-là que t'allais coacher ou c'était comme vraiment je joue après ça, je vais coacher? Parce que comme c'est pas donné à tout le monde de dire, hey, je suis un athlète là, puis je vais m'en aller coacher. Puis en fait, ce qui m'intrigue plutôt, c'est qu'est-ce qui t'a accroché justement au coaching au départ? On va y arriver. Au secondaire, non.
secondaire, c'était vraiment encore l'amour du sport. Puis d'arriver d'un endroit comme Latuque, où c'est une petite ville, il n'y avait pas énormément de choses au niveau... C'est beaucoup mieux maintenant comme communauté au niveau de l'organisation des sports. Il n'y avait pas grand-chose à l'époque. On parle des années 60. Mais arrivé à Gatineau, là, j'avais plus accès à différent... J'ai continué à jouer au hockey. Puis là, après ça, mes parents avaient l'âge de 15 ans. C'était les années du rapport néron sur la violence au hockey. C'était extrêmement...
C'est extrêmement violent. Puis mes parents ont dit, stop, là, on va faire d'autres choses avant que ça nous coûte trop cher dedans, de dentiste. Donc là, je suis passé, si tu veux, à du basket, à du volet. Mais c'était vraiment l'amour du sport. Faire du sport, j'aimais ça. C'était vraiment... C'était stimulant. Je sais pas, j'avais... J'ai vraiment eu un...
Francois Rodrigue (11:49.55)
Pour ça, quand j'étais à la truque, avoir le hockey, puis j'ai voulu faire du sport, peut-être d'autres enfants qui vont voir un musicien, qui vont vouloir faire de la musique, c'est... Donc, ce qu'on appelle, tu dans le talent coach, je si tu vu talent coach quand tu parles d'ignition, là, tu on dirait que c'est ça qui... C'est ça qui me... La flamme est montée à partir de là. Donc, à partir du secondaire, je me dirige vers ça. Puis là, j'ai Gérald comme entraîneur, qui est super stimulant, qui te donne l'envie de jouer, qui...
pendant les matchs, était très exubérant. Tu sais, il beaucoup axé sur l'esprit d'équipe, donc tu sais, la dynamique de groupe. Donc c'était le fun. C'était vraiment le fun. Donc il m'a fait accrocher. Puis à partir de là, si tu veux, j'ai... À partir de là, au niveau du cégep, là, c'est devenu un petit peu plus... pas plus sérieux. Au cégep, je faisais les deux. faisais jouer pour l'équipe du cégep au basket puis jouer pour l'équipe du cégep au volleyball. Mais tu sais, ça, c'était dur parce que les notes en ont pris une. C'était vraiment...
savoir ce que je serais maintenant si j'aurais changé de... j'en aurais fait moins pour être capable justement d'avoir un petit peu plus d'énergie pour l'académie. J'étais en sciences santé dans ce temps-là. Mais c'est ça. Donc après ça... Donc à partir... j'ai fait mes deux ans au Cégep et puis là, j'ai pas eu de stint. C'est un petit peu bizarre comment j'étais arrivé comme joueur. Donc, j'étais allé avec Sherbrooke. J'ai été recruté pour aller à Sherbrooke.
Donc j'ai adoré mon expérience là-bas, les trois ans à l'Université de Sherbrooke avec le programme. à l'époque, il y avait une personne qui s'appelait Denis Custaud qui est un homme d'affaires de la région, mais qui était entraîneur à l'époque et qui était de très grande réputation au niveau de... En 78, il avait gagné le championnat canadien, donc... Puis eux nous avaient recrutés, mais Denis avait quitté. Donc il a eu un petit peu un... un petit peu de déséquilibre là. Sur mes années, c'était de 78, 79, 80. suis né graduellement 81.
sur ces trois ans-là, c'est vraiment la dernière année qui a été la mieux structurée au niveau de... Et par contre, tous les programmes, la région aussi, elle n'avait pas un gros programme de volet. Puis à cette époque-là, c'était beaucoup les joueurs qui étaient... qui allaient sur les programmes élites du Québec, c'était les joueurs de la région de Québec, de région de Montréal, puis la région de Sherbrooke. T'avais pas trop. Puis donc, j'étais allé faire, tu sais, des camps...
Francois Rodrigue (14:13.678)
très habile, tu sais, mais j'avais envie, je voulais absolument aller vers l'élite, vers le plus haut, puis... Fait que j'étais allé, j'avais été coupé. Puis ensuite de ça, je suis parti... Donc, je suis parti à l'université, j'ai fait mes trois ans, super trois années, puis c'est là, là, j'ai pris un cours d'enseignant, donc, je avoir, éducateur. Et j'ai vraiment pris le goût à être éducateur, à développer des skills comme éducateur, tu sais.
Parallèlement à ça, ma carrière de volée, si tu veux, comme je te disais, la troisième année a été la plus stimulante. Au niveau Pierre Bélanger, qui est un ancien joueur des Olympiques de 76, est venu coacher l'équipe. Et là, on avait une belle structure, puis on a eu des bons résultats. là, on se dirige. À cette époque-là, t'avais un circuit universitaire, puis t'avais un circuit civil. Post-76, il y avait énormément de groupes. T'avais des clubs bien structurés avec des joueurs d'un certain âge.
Et à la fin de la saison, ils réunissaient les deux circuits pour un gros tournoi qui s'appelait le Championnat canadien ouvert. Et donc là, je me dirige à ce tournoi-là et il a quelqu'un de la Fédération du Québec qui n'avait jamais vu moi comme étant un potentiel dans ce moment, qui dit, il a un camp de l'équipe nationale demain, est-ce qu'il y en a de vous qui... tu sais, ben ben... qu'il en a de vous qui veulent participer. Je lève ma main. Ben oui. Le dimanche matin, c'était à 7 heures.
Donc je m'envoie là. Il y avait deux gars. Art Taylor, me souviens, et John Paulson qui étaient des anciens justement de 76, qui étaient les représentants de l'équipe nationale, mais qui avaient joué dans le tournoi. On se présente, on était deux athlètes. OK! Puis, ça fait je fais une fois ou deux heures d'entraînement. J'étais déjà brûlé du tournoi, puis ça avait été difficile, mais tu j'étais vraiment dans ma tête. Tu j'avais cette idée-là d'aller à Calgary, le centre était là-bas, puis d'aller au moins faire un essai.
Fait qu'ils me font faire ça. Fait que là, on pousse à travers la douleur. Puis les deux heures d'entraînement, c'était difficile. Deux heures d'entraînement à deux acclets. Des reps, t'en as. Taylor, c'était un dur. C'était vraiment à voir si tu voulais vraiment. En tout cas, passe le test là. Ils me disent quand est-ce tu peux venir.
Francois Rodrigue (16:33.294)
J'ai dit, je peux pas venir avant le mois d'août vraiment parce qu'on avait financé un voyage avec Sherbrooke en Scandinavie à cette époque-là à la fin de la saison. On l'a fait, je peux pas y aller tout de suite. Il m'a dit, correct, tu vas venir au mois d'août. Ce que je savais pas, c'est qu'il y avait eu eux autres des échos pendant l'année sur moi, sais. Et puis, il m'avait identifié. Le Canada, pas le Québec. Puis, suis parti au mois d'août, j'ai fait une semaine de camp.
Et puis là, c'était l'entraîneur japonais Ken Maidan. tu sais, les Japonais, c'est vraiment... C'était une époque où ils surfaient beaucoup sur leur médaille d'or. C'était une médaille d'or en 1972. Où là, ils avaient complètement innové les combinaisons tactiques, tout ça. Ils jouaient super rapide. Le Japon a gagné l'art au volleyball en 1972. Je que c'était en Amunécoim. Puis le Japon est où en ce moment au niveau du classement mondial? Ils sont quand même dans les 5-6 premiers. OK, OK. Parfait.
pas un gros développement physique, mais c'est encore au niveau de la technicité, c'est incroyable. Ça reste encore leur modèle. Sauf qu'à l'époque où moi j'étais allé, donc on parle de 1981 ou 81, il se refait encore cette idée-là, mais c'était une école vraiment axée sur travailler longtemps, longtemps, puis avoir l'esprit... Bon, c'est l'esprit très collectif, très japonais, et puis avoir l'esprit kamikaze, donc le sacrifice à tout prix.
OK. Je suis passé une semaine d'enfer. Je te jure, il a rien. Puis... Mais Paul Graton, était avec moi, qui était... ici à Ottawa, qui était un ancien joueur du groupe de 84, nous a... lui, il m'a dit... Il dit... Il dit, arrête pas. Il dit, vas-y, tu sais, puis dit... Même, dit, c'est pas le premier à rentrer dans les drills, puis il dit... Fait que là, tu sais, puis Ken était dur, tu vois. Il voulait juste voir. Il se foutait des...
des skills puis tout ça, ce qu'il voulait voir, tu avais du caractère puis tu étais prêt à tout donner. Donc, j'ai fait pendant une semaine puis j'ai fait l'équipe. Fait que là, après ça, dois te dire, l'année qui a suivi, a été pique la semaine. Ça a vraiment été... On s'entraînait extrêmement. Ça, c'est l'ancien système de pointage. Au volleyball, tu fais des points juste sur ton service. On avait des longs entraînements parce que les matchs étaient extrêmement longs. On faisait des entraînements... On faisait deux entraînements de trois heures par jour.
Francois Rodrigue (18:58.257)
De nous aux autres, tu pourrais pas faire ça, même si c'était trop. Même là, à époque-là, mais c'était de la philosophie japonaise. T'sais, d'en faire, d'en faire, d'en faire, d'en faire. Puis tu sortes d'entraînement, de gymnastique, tu sortes d'affaires. On faisait plein plein de choses. Ils nous faisaient du tumbling, ils nous faisaient faire... C'était très japonais à Donc y avait cette idée-là, eux autres. Et... Mais avant, juste avant d'aller plus loin, comme l'idée que tu parles... Puis ça, ça m'intéresse beaucoup parce que, en ce moment, il a comme un débat...
dans le sport de haut niveau, du moins dans ce que moi je vois du sport de haut niveau, où est-ce que... Tu sais, il a le côté périodisation, optimisation de la performance, slash optimisation de la récupération. Mais tu tu l'autre côté, tu des coachs comme... Là, je vais prendre des exemples de football parce que c'est mon sport priori, mais tu as des coachs un peu plus à l'ancienne comme Bill Belichick, comme Andy Reid, Andy Reid qui est le coach des Chiefs de Kansas City qui ont gagné le Super Bowl à plusieurs reprises les dernières années.
qui sont un peu de la vieille école. En anglais, on dirait « ass », un peu. Puis où est-ce que les cas d'entraînement sont encore vraiment difficiles? Les pratiques, c'est comme non, on pratique intense, puis on a du bon volume toute l'année, etc. Puis il a comme deux écoles de pensée où est-ce qu'il faut optimiser la récupération puis tout ça. Puis je pense à mes egos, qui mon équipe, qui ont comme vraiment dropé en faite saison l'année passée. C'était tout à être optimisé pour la récupération.
Mais à un moment donné, il a comme un désentraînement. Puis là, tu vois les chiefs de Kansas City qui n'ont pas fait attention à ça, qui ont poussé leur joie toute l'année. Puis c'est comme non, tu continues. Puis finalement, ils ont réussi à gagner le Super Bowl. Puis mon point avec ça, c'est... Tu sais, des fois, je... Puis moi, j'ai vécu comme un camp d'entraînement de football avec coach Denis Piché, que je respecte beaucoup et que je salue d'ailleurs, puis qu'il était un excellent mentor pour moi. Mais tu le camp d'entraînement, c'était 11 jours consécutifs de deux pratiques par jour de deux heures de football. Comme en plein mois d'août.
Fait que t'sais, on joue au consecutif de deux pratiques par jour de deux heures avec du contact. Après, un jour, t'es raqué à quelques endroits, t'es quelques bleus à quelques endroits. Puis c'était peut-être trop intense, je suis d'accord avec peu importe les gens qui peuvent penser ça. Mais je me demande toi où tu te situes par rapport à ça, parce qu'il y a quand même une valeur à faire justement, t'sais, des entraînements de trois heures deux fois par jour. Je ferais peut-être pas ça pendant un jour, mais je suis comme un peu déchiré parce que je vois les mérites...
Francois Rodrigue (21:10.83)
d'être un peu plus tough puis demandant, mais je vois aussi le mérite de la récupération étant au courant un peu des sciences du sport. Bien, c'est ça. Donc, il y les deux. Il y a une partie aussi qui... Tu l'entraîneur peut peut-être... Quand on arrive dans des périodes de forte sollicitation, tu peux aussi développer du caractère. Donc, tu peux développer certaines filières énergétiques que tu veux faire pour plus tard dans la saison. Donc, dans une PPG, période de... On n'a pas sûr de... Une période de préparation générale ou de conditionnement, tu sais.
Mais quand tu remettes l'enface là-dessus, il tu te dises que peut-être que la qualité technique va en souffrir. Mais ton point, c'est peut-être de dire, voir qui est capable de passer à travers ça. si, va peut-être trouver quelqu'un avec un cœur énorme qui n'est peut-être pas trop skilled, mais tu dis, pour le groupe, ce gars-là, on va peut-être le garder, puis peut-être continuer à le développer. Et ce gars-là, va avec les autres, le regarde, puis on dit, il bébite, là, tu sais. Puis, en fait, tu sais, il y a cet aspect-là. Donc, il y a l'aspect sélection, il a l'aspect...
développement des filières énergétiques spécifiques pour préparer la saison, de la force, tout cet aspect-là. Et puis, c'est ça, puis la sélection de joueurs. Donc, à ce moment-là, il y a un risque. y a un risque. forte sollicitation, ce qu'on appelle, moi, que j'appelle des... Par exemple, on fait des chocs de charge, des fois, on fait deux grosses semaines à haut volume, ou comme tu dis, peut-être trois semaines à haut volume ou un jour à haut volume.
a un risque à ça. Donc il faut que ailles l'œil pour dire, est-ce qu'on est à la limite, là, la prochaine fois, ça va être la fracture ou, tu on va avoir le bris chez certains joueurs, où c'est... au niveau des techniques, c'est messier, là. Puis on le voit, nous autres, avec les athlètes. On le sait quand on... Puis à un moment donné, cet été, c'est arrivé. Puis même, ayant un jeune groupe, on le sait que c'est des joueurs, des étudiants athlètes. Donc on les met...
On fait une planification pour le thé, puis souvent on fait l'erreur de peut-être trois en donner au début. Là, on les voit faire ça, on les voit caler. Puis là vient le risque de blessure. Donc là, ce qu'on a fait tout simplement, c'est qu'on a dit, OK, nous jouons au rang en musculation, on va le diviser en deux pour avoir plus d'énergie pour mettre l'accent sur la technique. Otherwise, on va passer un énormement de temps à bâtir le physique. Puis c'est quoi qui va nous faire gagner? C'est... mettons que tu prends deux corps arrière.
Francois Rodrigue (23:32.334)
Mais en un en salle de... même génétique, même gars. Mais en un en salle de musculer, mais en un sur le terrain de football avec des ballons, lequel va gagner le match de football? Celui-là sur le terrain. C'est ça. Fait qu'au bout de la ligne, c'est pareil. Donc il faut que tu... et puis on a besoin de la musculation, a besoin de se protéger, vous autres encore plus.
Et nous autres aussi, c'est un sport qui s'est extrêmement explosé, tellement dur sur le dos, sur l'épaule, sur les cheveux. C'est violent. C'est beaucoup de prévention. C'est violent sur la charnière. Moi je joue au volleyball une fois par semaine, je n'ai pas de cv impressionnel, malgré qu'on est en semifinal de Malégrée créative du lundi soir à Gatineau. Mais c'est quand même violent le volleyball parce que les coups sont à 100%, après ça le nombre de sauts que tu as à faire sur une surface dure quand même.
C'est taxant pour le corps. Nous autres dans notre planif, on a souvent ce qu'on appelle des low impact practice. Donc on essaie de ne pas les faire sauter pour laisser le système nervieux central récupérer puis justement prévenir les chocs parce que le choc est sous la descente. Puis aussi, fait de la correction. On a des joueurs qu'on sait que s'ils continuent avec la même mécanique, d'ici deux ans, avoir des problèmes de dos. J'en ai un actuellement qu'on essaie de modifier. Il est toujours arqué et il travaille avec l'épaule. Puis il a des problèmes d'épaule. La chaîne musculaire ne travaille pas ensemble.
Elle est séparée. Et là, il se trouve à... Tu sais, j'ai dit, il t'offre pas deux ans. Il va avoir des problèmes de disques puis tout ça. Comment tu observes ça? Comment tu es prêt pour arriver à ce constat-là, qui, mettons... Je donne un nom fictif, mettons, Jonathan, lui, il va avoir des problèmes de Comment tu le vois? Une des choses les plus importantes que j'ai apprises dans mon développement de coaching, puis c'est à l'époque que j'ai fait mon niveau 1, niveau 2, c'est l'analyse de la biomécanique. L'analyse biomécanique, l'analyse du mouvement est super importante. Donc, faut que les entraîneurs connaissent les mouvements...
de base de leur sport, ça, il qu'ils sachent observer ces... detection, error correction. Essayez de détecter ces erreurs-là de bonne heure, puis essayez de les corriger de bonne heure. Qu'on ne pas assez, nous autres, dans mon sport. Ils veulent aller aux résultats, Et sachant que l'athlète va peut-être... bien, ils ne savent pas, je pense, qu'ils vont peut-être s'en souffrir, ou en souffrir techniquement, ou souffrir de blessures, justement, parce que c'est un sport à répétition, comme beaucoup de sports.
Francois Rodrigue (25:45.038)
Donc, il faut savoir observer. Et ça, c'est quelque chose qui se développe. C'est super important. Et je pense que dans mon sport, c'est quelque chose qui délaissé maintenant. OK. Pourquoi? On ne pas trop. Mais je pense que... Je ne pas si c'est parce que la formation classique que j'ai eue à l'époque passait par là. C'est une formation entre les livres de niveau 1 et 2 d'entraîneurs du Québec. On parlait un petit peu de psychologie au niveau 1. On parlait un petit peu de psychologie, un peu de physiologie, un peu d'analyse du mouvement.
sais, au niveau 2, tu en avais un peu plus, un peu plus avancé. Au niveau 3, là, tu fais ton plan annuel, tout ça. Cette formation-là m'a beaucoup aidé. ma formation universitaire aussi, mais... j'ai pris pour acquis qu'il OK, il que je pense à la tête, il faut que je pense aux filières énergétiques, il que je les connaisse. L'analyse du mouvement, il faut que je développe des skills pour être capable de justement de la faire, cette analyse-là. Puis au niveau 3, ils te font une analyse, ils te font faire des analyses, ils font analyser l'attaque, tu bon.
Je ne plus si ça se fait encore. Pour moi, c'est une des parties les plus importantes pour la prévention de blessures et pour l'exécution correcte du geste moteur. C'est peut-être quoi les grandes erreurs ou les erreurs les plus communes que tu vois chez les athlètes qui arrivent avec l'équipe Next Gen dont tu en charge en ce moment?
comme t'sais, un coach de volleyball en ce moment qui est au collégial, comme je sais qu'il en a un qui va écouter, qui avait hâte, t'sais, d'être entendre parler, d'autres au secondaire, justement aussi. C'est quoi les erreurs communes que tu vois quand les athlètes arrivent au niveau, peut-être justement, biomécanique, que toi tu te dis, eh, y en a ces deux-trois-là, si au Québec on peut, ou même dans la francophonie en général, si on peut éliminer ces erreurs-là, les athlètes vont arriver pas mal dans des meilleures conditions pour performer au niveau national. Ben, je te dirais que les erreurs...
Les autres communes, c'est d'être vraiment à stabiliser le geste moteur, à stabiliser les skills, les habiletés techniques spécifiques au sport. Parce qu'il y a différents types d'erreurs, il y a l'erreur directe dans les balles, tu manques ton service, tu touches au filet, ça c'est des points directs, l'adversaire n'a pas besoin de travailler pour ça. Après ça, tu des erreurs d'exécution. Et l'erreur d'exécution est en rapport à la technique souvent. Donc même chose pour un...
Francois Rodrigue (27:56.59)
qu'il lance pas bien. C'est-à-dire qu'il n'aura pas le de frapper un spot là. Si mettons son target et son target range est peu près un mètre carré, il juste quatre mètres carrés. Si tu as quatre mètres carrés, il y a des chances que ton execution ne se fasse pas. Il va lancer là et le receveur est là. Ça que c'est un peu pareil pour nous. Donc, stabiliser cet aspect-là. on passe souvent, puis on le voit souvent avec les meilleurs athlètes, de des athlètes super, super doués. Puis...
Et puis au high school, il va te faire gagner parce qu'il est grand et bon, honnête. Ça fait que tu négliges tout le reste. Sauf qu'un jour, si cet athlète-là est doué et qu'il arrive au niveau de l'équipe nationale, il va rencontrer un mur. que je pense que tous ces aspects-là sont importants. Juste pour être sûr que je comprends bien, durant mes vacances, j'étais allé à Saint-Félicien voir de la famille. Longue histoire courte, il a un membre de la famille qui est un ancien militaire du 22e régiment qui était ça. Puis on s'amusait à tirer des canisses avec des carabines à plomb, tu
Puis c'était bien le fun puis tout ça. Puis moi ça m'a ramené des excités que je faisais avec mon père à l'époque quand j'allais en bosse. Mais lui, il parlait plus, il est rentré, autres on a commencé à tirer, moi puis mon cousin par alliance et tout ça, ma femme également. Puis là lui est comme rentré par après comme ex-militaire, puis là t'as dit attends peu là. Il dit là il faut qu'on travaille sur notre grouping. Il dit avant de comment parce que là on essayait de voir la carabine à plomb, c'était quoi la drop?
Tu sais, comme on tirait, puis après... la trajectoire, rendu, admettons, à 100 pieds, là, je sais pas si c'était 100 pieds, peut-être 50 pieds, comme... Est-ce qu'il a drop de 1 pouce, 2 pouces, 3 pouces, tu combien, puis tout ça. Puis là, il est arrivé, attends un peu, là. En premier, on va voir si on a un grouping. Donc là, il commence à tirer, puis il dit, là, le grouping, ressemble à ça, tu sais. Puis ce que tu me disais, en bout de ligne, quand tu parlais du 1 versus le 4 des nivelais, est-ce que c'est un peu ça, justement? Est-ce que c'est... Les acclets, ils n'ont pas un bon grouping. Puis quand on parle de grouping, là, pour les gens, pour mettre les personnes en contexte, c'est de dire...
tu veux diminuer la variabilité entre chacun de tes tirs ou fusils. Fait que, tu sais, si maintenant tu tires, et qu'il une bague qui est 4 pouces en haut, 4 pouces en bas, 4 pouces à gauche, 4 pouces à droite, ta première job avant de vérifier la trajectoire, c'est d'assurer que le grouping est en dedans d'un pouce. Si le grouping est en dedans d'un pouce, là, tu as une idée que ta carabine est précise. C'est un peu l'idée. Oui, exactement. C'est ça. C'est la même chose pour le corps arrière. Puis il a le travail avec le receveur. Si le receveur ne fait pas les grandes craintes qu'il faut, puis le gars lance là, il y a aussi cet aspect-là. Donc, l'erreur d'exécution vient à ce moment-là d'un...
Francois Rodrigue (30:12.43)
d'un travail collectif où moi, autres, parle de la relation passeur-attaquant. Donc, puis on fait la référence au football, c'est-à-dire que mon passeur, il qu'il lead l'attaquant. L'attaquant s'en vient sur un pattern, lui va mettre la balle là, l'autre va venir frapper. Donc, c'est un petit peu pareil. Donc, pour revenir, là, je voulais juste revenir à ce que tu me demandais. On parlait des erreurs communes que tu obsèves, toi. C'est grouping, puis tout ça. Donc, c'est pour ça. D'où l'importance technique? Ça veut dire que, tu sais, dans American Sniper, parle un moment donné des aim small.
Miss Small, essaye de frapper la... Faites la réception, essaye de l'amener là, la balle. Tu l'amèneras pas tout le temps là. Mais si tu cibles cette position spécifique-là, tu développes ton skill sur tous les types de services, la balle va aller dans cette région-là. Déjà, on est avancé. Au niveau du service, c'est pareil. C'est-à-dire qu'on a des services, a des directions des trajectoires. C'est-à-dire que tu es à mètres, que tu es à 18 mètres. Il faut que sers dans le 9 mètres de l'autre côté.
peux servir en un, en six, tu à différents aspects. Et puis tu peux servir aussi sur des distances. Tu peux servir un peu plus court, tu peux servir un peu plus loin. En plus de ça, il y a deux types de services. Ce qu'on appelle flottant, qui un effet qui prend les courants un petit peu dans le gymnase puis qui flottent. Puis on les appelle avec smashé, où là on va être plus de puissance. Ou même avec des angles un peu plus, tu un peu side spin, un peu courbé. Ça que c'est le même travail, si tu veux, je te dirais perceptuel qu'un corps arrière.
un flip, versus lancer une balle, la lancer plus loin, la lancer plus courte. Donc il a une trajectoire, il a une distance. Et les athlètes contrôlent bien ça quand il arrive avec l'équipe next-gen ou c'est quelque chose qui est amélioré? Non, c'est pas assez travaillé au niveau... C'est aussi des limites de temps, c'est-à-dire que c'est là où notre système est... Je te dirais que l'équipe se qualifie pour les Jeux olympiques, je suis bien content de ça, mais...
On est encore loin des médailles parce que les systèmes de volet actuels qui sont dominants, c'est les systèmes où les athlètes sont retirés, sont amenés dans des centres, font du travail. La France, l'Italie, avec Club Italia, la France avec le Centre national de volley ball et les pôles régionaux. La Pologne avec, par là, qui est un centre national d'entraînement pour les athlètes. Donc ils les amènent là, très jeunes, et puis ils s'assurent que ces bases-là, donc la plupart de ces jeunes-là n'auront pas de diplôme.
Francois Rodrigue (32:32.174)
universitaires n'auront pas de diplômatoires. sais comment? C'est une réalité complètement différente. Les Américains, un petit peu différents eux autres parce qu'eux autres, pardon, ils ont la population. Donc, ils ont un système qui est basé sur énormément, énormément, énormément de monde, énormément de talent. Donc, sont capables, malgré tout, de sortir des résultats parce que, tu regarde la relation, c'est simple, c'est à peu près à quoi? 360 millions des Américains? Quelque chose comme ça, Et peut-être, nous autres, 40 millions. C'est presque un ratio de 10 pour 1. Oui, exact. Fait que, nous autres, peut pas se permettre.
de n'en brûler 10 pour en sortir un. D'autres, qu'on a, il s'assurer qu'ils soient capables d'avoir une bonne exécution technique, de les développer avec la tolérance à la charge de travail, si on peut en parler aussi. Une des choses qu'on trouve, nous autres, c'est des joueurs qui sont manganés, qui sont d'université, avec des problèmes de genoux, des pôles, sais. Et l'une des choses bien, importantes, c'est ce qu'on appelle le structural tolerance, développer la tolérance structurelle.
avec nos jeunes. C'est pour que l'importance du travail de résistance, du travail de musculation, même à un jeune âge, avec poids de quart, justement, les préparer à être capables de soutenir des heures et des heures d'entraînement et augmenter en intensité. Et on se rend compte que pour l'étudiant à classe, c'est difficile. C'est pour ça que souvent, les entraîneurs vont aux résultats. Donc ils vont aller chercher les résultats parce qu'ils ont peu de temps. Et là, on églige certains aspects de ça.
Là où les joueurs européens, dans mon sport spécifique, passent beaucoup plus de temps. Donc, l'équivalence en termes d'heure d'entraînement à partir de 16, 17 ans est beaucoup plus volumineux au niveau de l'Europe qu'au niveau des... au niveau des Canadiens. On parle d'un ratio quasiment de 1 sur 3. Je te dirais qu'en termes de compétition, du volume d'entraînement, le Canadien va faire... Non, vais donner peut-être...
Quand l'Europe aille en fait 100%, l'autre est à peu près à 30 % pour le même niveau. C'est fou, hein? Ça fait que pour faire avancer l'athlète dans ces sports spécifiques-là, c'est sûr que le joueur européen est ici, le joueur canadien est là. Puis nous autres, on essaie de réduire ça à partir... les programmes next-gen. Là, on introduit beaucoup de musculation, ça, de la correction des... Et c'est toujours ce qui nous fait... ce qui fait qu'on a toujours un petit peu une gamme.
Francois Rodrigue (34:51.534)
Mais justement, en parlant des différents programmes internationaux, comme si c'est quelque chose que je n'avais pas prévu de parler, mais tu m'en as parlé un peu avant qu'on commence la conversation officielle un petit peu. Tu as passé du temps dans les dernières années à réviser les 20 meilleurs programmes au monde. Comme, qu'est-ce qui ressort d'autre que ce que tu viens de mentionner là? Comme, c'est quoi les grandes tendances, les grands choses qui ressortent? que j'ai fait, j'ai pris les 20 meilleurs équipes au monde. J'ai mis la population du pays, s'il y avait des ligues professionnelles, s'il y avait des systèmes de développement.
puis au système univers. puis là, tout simplement, ce que j'ai fait, je regardais par exemple, on regarde le Canada. Bon, pas de ligue professionnelle, système universitaire, tu système scolaire de base. C'est pas un système de club comme il en en Europe. Tu sais, puis là, j'ai pris peu près le nombre d'heures, tu sais, fait qu'on a un nombre d'heures limitées, parce que c'est des étudiants, là. Si tu prends les Américains, eux autres, c'est la population qui fait la différence, on vient de le mentionner. Donc, ils un système universitaire aussi, mais...
super développé où il a énormément d'argent dans le sport universitaire américain. Donc on a plusieurs athlètes qui quittent d'ailleurs pour y aller. Et en termes de nombre d'heures, déjà les Américains font plus que nous. Sur quatre ans, nous on fait à peu près cinq ans d'université dépendant des athlètes, mais sur quatre ans, tu peux faire un comparatif en volet bas, je te parle.
c'est à peu près l'équivalent, sinon plus, même sur quatre ans, ils vont s'entraîner plus parce que avec les règles qu'ils aux États-Unis, par exemple, à l'automne, ils vont faire beaucoup de musculation de travail en gymnase, puis leur année de compétitivité est de janvier mai. Là, ils jouent le match. Les filles, c'est le contraire. Mais ils font du travail de base. Nous autres, on en fait pas de travail de base. Donc on rentre les joueurs au niveau de septembre. En octobre, la saison de compétition commence. En décembre, c'est arrêté pour les examens. Ils recommencent en fin décembre.
En fin février, tu as fini si n'as pas fait les PLIA. Donc c'est très très court en termes de temps et il a pas de travail spécifique qui se fait. Maintenant les universités, il y en a un petit peu qui vont faire par exemple le travail de musculation, ça, mais c'est très adapté parce que tout dépend de la charge de cours de l'athlète. Donc ça c'est par exemple le Canada, les Américains. Ça tu prends la France. La France a des systèmes de pôle régionaux pour tous les sports. Pas pour rien qu'ils ont cinquante-quelques médailles.
Francois Rodrigue (37:04.174)
Donc ils vont identifier parce que mes fils, étaient quand j'étais à Paris. Donc Christopher est allé. Donc leur système scolaire est fait avec six semaines d'école, deux semaines de vacances. Six semaines d'école, deux semaines de vacances. Ça va comme ça. Donc une des semaines, pour les joueurs qui étaient identifiés dans les clubs, ils s'en allaient à Châtenay-Malabri, dans région de Paris. Ça, c'est le Krebs, le centre régional d'éducation physique et des sports. Puis ça, c'est pas juste le Val-le-Barr, là. Je te parle de tous les sports. Ils sont rassemblés là.
On fait des profils des athlètes, on nous envoie des recommandations au du club. Et là, ils retournent à l'école après ces deux semaines de vacances, ça six semaines, ils repart à Châtign-et-Malabrie. Et ils font ça jusqu'à l'âge, je pense, de 14 ans. Et là, après ça, il a une sélection régionale des athlètes qui faite, qui sont envoyés dans un sport d'études. Jusqu'à l'âge de 16 ans. Et là, je pense que les 16 ans, je ne me trompe pas. Et à 16 ans, ils vont au Centre national de volleyball qui est à Montpellier. Et là, ils sont regroupés les meilleurs. Et donc...
dans les dernières années, les Français ont eu deux médailles d'or aux derniers deux Jeux olympiques. Cette année, au championnat d'Europe, U18, ils ont été champion. U22, ils ont été champion. Puis là, au niveau U19, je pense, ils deuxièmes. Là, c'est la résultante de ce système-là. Les Italiens ont une système pareil de développement qui s'appelle Club Italia, qui est un petit peu différent, mais ils regroupent les meilleurs athlètes sur certaines périodes. Pourquoi ils ont fait ça? C'est justement pour développer les qualités. Parce que là, on vise...
éventuellement avec ces jeunes-là. Et pourquoi qu'on fait ça? C'est très bon de faire le profil psychologique, technique, tout ça, puis faire des recommandations au club. Et après ça, ils retirent un peu les jeunes. Là, sport études, là, on commence à aller faire de la correction des skills puis tout ça pour s'assurer que quand ils vont passer au CNVB, bien là, ils ont un certain niveau. Et là, au CNVB, les jeunes étudient, mais je te dirais que c'est des joueurs qui vont être des professionnels. Donc à partir de 16 ans, déjà, c'est identifié. La plupart d'eux n'ont pas des diplômes.
Contrairement à nous, a beaucoup, beaucoup plus. On a des étudiants à clètes, la plupart vont sortir avec des diplômes universitaires. Ça, c'est une réalité très européenne. La plupart des joueurs professionnels à partir de l'âge de 18 ans sont déjà plus écoles. Puis là, ils font une carrière à Tu le vois, qu'il quelque chose de charnier?
Francois Rodrigue (39:19.534)
sais pas si Cheannion, c'est le bon mot, mais peu importe, on se comprend, t'sais, pour entre l'âge de 14 à 18 ans. Puis t'sais, un des enjeux un peu de la structure québécoise, c'est que le sport-étude commence trop tôt, t'sais, comme les... Moi, à mon avis, selon toutes les travaux que j'ai faits, comme à 12-13 ans, il qu'ils choisissent un sport, puis ils mettent à choisir ce sport-là, puis à faire 15 heures par semaine. Alors que ce que les fédérations dans le monde, qui ont du succès dans le monde, puis on peut rentrer à hockey Finlande, on peut rentrer badminton Danemark, puis tout ça, comme...
ce que nous, on a pas tendance à faire parce que, toutes les bienfaits du système canadien, puis là, je sais que t'as le drapeau du Canada, puis que t'as le parti du CETRA program, mais je suis curieux d'avoir ton avis là-dessus, pour toutes les bienfaits du système canadien,
ou est-ce qu'on prend soin de l'aclète, on est à l'écoute de l'aclète, on veut pas brûler les acclètes. Puis, tu sais, compartiment à d'autres pays, on prend soin de notre monde, même si, là, je sais qu'il a du monde qui va me dire qu'on a encore des croûtes à manger sur des aspects, je veux pas rentrer là-dedans, c'est vrai, mais on est quand même avant-gardiste, parce que selon moi les conversations que j'ai avec des gens d'autres pays, on prend quand même soin de notre monde, puis on est quand même beaucoup à l'écoute. On a du progrès à faire, mais on n'est qu'à mettre à part à l'arrière de la parade à l'échelle internationale là-dessus.
Mais moi j'ai comme un point, puis ça revient un peu aux 11 pratiques de jour. Je suis pas en train de dire, je ne recommande pas à personne de faire 11 pratiques, 11 jours de suite de 2 pratiques par jour de 2 heures. C'est pas ça je dis. Mais il faut quand même pousser à m'en aller. Parce que si on veut se rendre à l'élite mondiale, bien il faut prendre les moyens pour se rendre à l'élite mondiale. Puis c'est pas en pratiquant 3 fois semaine 2 heures que tu vas te rendre à l'élite mondiale que tu le veux ou non. Il y a des façons intelligentes de dire, comme tu parlais tout à l'heure, de séparer ta musculation pour créer que ce soit plus optimal un peu comme pratique technique.
Pour les entraîneurs, si tu veux, a un truc que... Vous avez des crêpes dans les jambes. Des pancakes dans vos jambes. Donc, les botatelettes, il des pancakes. Puis, a un certain nombre de pancakes. Puis, tu peux améliorer le nombre de pancakes en améliorant sa capacité à travailler, ce qu'on parlait de tolérance structurelle tout à l'heure. Mais moi, je fais le calcul que ces pancakes-là, descendent. veut dire que quand j'arrive avec une grosse journée, oui, les pancakes sont à...
Francois Rodrigue (41:40.654)
Il en a à moitié les gens. Le lendemain, ils n'ont pas tout à fait récupéré. Ils peuvent aller manger, faire une bonne nutrition, un bon sommeil, mais c'est encore au pire dans des moments de haute sollicitation, comme tu dis, à 11 jours de pratique. Mais là, les pancakes descendent, descendent, descendent. Ils se refont un petit peu, mais ils redescendent, descendent, descendent. Ils se refont un petit peu. Ce concept-là, des pancakes, moi, je le garde dans ma tête tout le temps et j'en parle souvent avec mes préparateurs physiques, entre autres, parce qu'eux autres, voient, si t'es en forme, tu vas gagner.
pas sûr qu'il va gagner. Moi, j'ai besoin de travailler les systèmes ou j'ai besoin d'introduire quelque chose de nouveau à cet athlète-là ou de faire comprendre. il est fatigué, tout le monde... Tu peux demander à n'importe qui, quand t'es bien fatigué, essaye de produire quelque chose, que ce soit écrit, que ce soit, sais, bien difficile quand t'es fatigué. Fait que faut que je les aie en situation de récupération complète ou récupération incomplète, mais au moins certaine récupération. Donc ton nombre de pancakes lui descend. Là, on en compétition, donc on s'entraîne moins. Là, on veut piquer.
pour essayer d'arriver au meilleur. Mais je le sais, moi, parce que, on va dire, les joueurs qui jouent pas, va leur faire faire un petit peu de musculation. Mais je fais très attention parce que je factor in le stress. Le stress, mange des pancakes. Tu sais, ils sont là, les pancakes, mais tu sais, le stress vient chercher aussi un petit peu de... Tu sais, c'est complètement... Au niveau du rythme d'entraînement, le rythme de marche est beaucoup plus lent, tu sais. Mais là, t'as un autre facteur. Puis un facteur...
tactique surtout, qui rentre en ligne de compte, puis là t'as un facteur de stress aussi. Parce que là, tu es entraîné toujours contre les mêmes personnes, là tu joues contre un autre groupe, sais, les Cubains ou ça va être les Dominicains, en tout cas. Donc cet aspect-là, des pancake, quand je suis en Turquie, j'ai des baklava. Les parlent avec moi, ma préparateur physique, dit, t'sais, nos athlètes, ont tant de baklava dans les gens.
Donc, j'ai dit, là, tu fais des séances très, très longues en musculation. Alors, là, on s'assoit ensemble, puis, on met des X. Il faut que je les aille. Là, aujourd'hui, regarde, on va travailler les systèmes. C'est super important que quand on travaille avec une équipe, ce qu'on appelle... Moi, j'ai une équipe d'experts. Donc, je vais avoir des préparateurs mentaux, des préparateurs physiques, des gens médicaux. Je suis chanceux, j'ai tout ça. Donc, à ce moment-là, il que ces gens-là sachent que moi, veux, que je vais faire.
Francois Rodrigue (44:01.102)
C'est coach-led tout le temps, ces genres de choses-là, et non le contrat. laisses pas les gens... Les spécialistes sont tous très bons, mais c'est ce que je veux. Moi, l'objectif, que je fais, c'est qu'on fasse telle performance à tel endroit, voici ce que j'ai besoin de vous, et au fur et mesure qu'on va avancer, va y avoir des ajustements à faire et on va en discuter.
C'est là que je pense qu'il deux choses qui ressemblent à ce que tu viens de La première, c'est de bien connaître la dominance de son sport. Je en dire que quand je ramène à ce que tu disais par rapport à, un, les erreurs biomécaniques, deux, quand tu parlais des différents membres de l'équipe de s'intégrer ou des préparateurs physiques, en fait, qui voulaient tout le temps pousser la machine. Mais en bout de ligne, c'est pas comme l'aclétisme ou la natation. La dominante de ton sport, c'est pas un élément physique. Là, je sais, connais un coach de natation qui va m'obstiner et me dire que la natation, c'est technique.
C'est effectivement très technique, mais ultimement c'est une performance physique, c'est le facteur numéro un. Tandis qu'au volleyball ou au baseball, c'est technique au tactique, puis là même je serais curieux de savoir si c'est technique ou c'est le tactique. ça pourrait peut-être... C'est les deux, si veux. L'exécution vient du fait que si t'es bon techniquement, ça va améliorer la capacité à exécuter. Donc ton quarterback, si il capable d'être précis, ça se développe, c'est un pattern moteur.
lancer des distances, lancer des directions, sais, puis lancer sur des trajectoires plus courtes, tu sais, lancer... C'est tout un aspect technique où le cerveau va fonctionner. Et là, c'est en relation aussi à la capacité à ton receveur d'un, d'attraper le ballon, puis d'eux, d'être capable de rener les patterns qu'on veut. là, on rentre aussi dans la tactique, tant qu'il toute la partie des patterns puis des jeux avec les EXO, comme tu disais. Mais vois-tu, il a certaines positions, puis je serais curieux de faire le parallèle avec le volleyball, puis je t'encourage à aller aussi profondément que tu veux.
Il a certaines positions au football, puis dans d'autres sports aussi, que si ta technique est un peu moyenne, mais que tactiquement, t'es vraiment allumé, tu peux vraiment bien t'en tirer. Je vais te dire comme ton demi-surté ou maraudeur, si on va utiliser le terme francophone, « », une technique toujours va t'aider.
Francois Rodrigue (46:04.43)
Mais, ultimement, tactiquement, tu comprends ce qui se passe, tu devrais qu'il aura à faire des jeux en tant que tel. Puis je serais curieux de savoir au volleyball s'il a des positions qui sont un peu plus comme ça. C'est pareil. Donc c'est la prise d'information, la prise de décision. Il en a qui sont meilleurs que d'autres à ça. Donc j'avais un passeur qui était vraiment paresseux. Avec qui j'ai joué il longtemps, mais c'était un des meilleurs. Il avait un feeling pour la game, puis c'était vraiment au niveau de tactique. Il était très bon là-dessus. Puis il était relativement skilled, mais il aimait pas ça travailler.
fait que... tu il y avait ce sens du jeu-là. Tu puis il en a qui l'ont, là que ça devient inné, on dirait. tu sais pas trop pourquoi. Tu sais, c'est pour ça que c'est dur de catégoriser des athlètes. T'as l'athlète très discipliné qui va tout... T'as l'athlète un peu plus paresseux, mais très douée. Tu j'en ai vu plusieurs, ça, dans ma carrière, tu dans différents sports. Puis tu sais, il avait un joueur, un Richardson, un joueur d'handball à Athènes quand j'étais avec l'équipe de France quand j'ai joué. Puis c'était un des meilleurs joueurs au monde.
Puis lui, dormait... J'en ai parlé avec son entraîneur, dans ce temps-là, c'était Constantini qui était l'entraîneur de l'équipe de France. Puis on s'était rencontré, puis j'avais parlé de Richard Sand, puis lui, il dort la journée. Il manque les entraînements du matin, mais toujours présent. Tu tu veux que ton entraîneur, que ton joueur soit discipliné, qu'il se couche de bonne oeuvre, que... Mais lui, c'était pas ça. Par contre, la performance, c'était tout le temps, là. Donc, t'es...
entre les modèles qu'on veut voir, puis tu il a des réalités qui sont différentes, puis tu j'en ai vu plein là, sais, dans tous les sens. Donc, pour moi, si tu veux, ça s'empêche pas que tu la technicité veut pas... Tu les Français sont très joueurs, culturellement, ils sont très ludiques dans leur façon de leur approche. Mais n'empêche que leur système a fait qu'ils ont stabilisé les techniques très très tôt, et ça te prend la technique pour être capable de jouer un jeu, tu si c'est prépares de...
d'exécuter la technique, tu seras pas capable d'exécuter un jeu ou de faire... Et donc, je pense qu'eux autres, ils l'ont fait tôt, puis ces joueurs-là ont amené cet aspect ludique-là un petit peu plus tard, mais avec ces très bonnes bases-là. Quand t'as les bonnes bases, c'est plus facile d'exécuter, puis t'avances beaucoup plus vite. En tant qu'équipe, tu peux avancer plus vite si t'as des bonnes bases. Contrairement, mettons une équipe qui les a un petit peu moins bonnes, bien, tu risques d'être dominé.
Francois Rodrigue (48:19.63)
Donc, ouais, c'est super intéressant. C'est là où, si veux, le sport, pour moi, on parle, par exemple, un enjeu, oui, physique. C'est vrai qu'il a de la technique, puis il y a peut-être sa gestion aussi de l'aide de la course. Je sais pas... Je connais pas ces autres sports-là. Mais Charles Cardinal, mon mentor, m'a dit tout le temps, contexte, ton contexte. Puis le contexte, toi, c'est le football américain, ce coach-là, c'est l'annaturation. Moi, c'est le volleyball masculin. Puis à l'intérieur du volleyball, il y a d'autres contextes. y a des contextes jeunes.
des jeunes de 14, versus des seniors. Tu j'ai coaché des gars de 40 ans, sais. Le coach des pros, c'est différent que le coach des universitaires, tu Donc, déjà, dans ton sport, il a des contextes aussi auxquels il que t'adaptes et puis voir les réalités. Les contextes culturels aussi, de coach en Turquie, en Slovénie, au Canada, tu sais, en France, c'est bien... Bien, c'est intéressant que tu mentionnes ça parce que là, j'avais deux questions en tête, puis je veux aller dans l'accellerément des contextes. Puis je pense que c'est vraiment important ce que tu dis, parce que de mon côté...
comme oui, j'ai une expérience terrain de coaching, particulièrement au football, avec d'autres sports aussi un petit peu, mais dans ma recherche, une des choses qu'on parle beaucoup, c'est que, tu quand tu... La première chose que tu dois faire pour devenir un coach super compétent, innovateur, expert, c'est de bien comprendre ton contexte, de bien cerner ton contexte. Puis je trouve qu'il plusieurs coaches qui vont changer de contexte éventuellement. Ils vont partir, par exemple, de coacher les Ducks de la Naheim à venir coacher les Canadiens de Montréal, puis ils vont juste répliquer la même méthode. Puis même si dans la même ligue...
dans le même sport, coacher les docks de Anaheim versus coacher le Canadien de Montréal, c'est pas le même contexte, c'est pas les mêmes paramètres, c'est pas le même building, c'est pas le même monde, c'est pas le même gérant d'équipement. Faut bien que tu comprennes ça. Puis là, moi, de t'envoyer, tu coaches le volleyball professionnel masculin en Turquie. Quelles sont les différences que tu observes en ce contexte-là? Puis les autres contextes que tu as vécu, soit l'équipe nationale masculine, d'autres...
différentes ligues professionnelles à travers l'Europe aussi également. C'est quoi les particularités de ce contexte-là? Puis comment tu t'es adapté à ces particularités-là? Parce j'assume qu'il en a. Oui, oui, exactement. Il a énormément. Donc quand je vaux un pays comme là, j'ai fait la France, la Stovenie et la Turquie. La première chose que je fais, ou en tout cas, c'est que je fais des recherches sur leur histoire. C'est l'historique du pays. La Turquie, c'est des restants de l'Empire ottoman. Quand t'as père ottoman, c'est...
Francois Rodrigue (50:42.305)
et tombé à la fin de la première guerre mondiale, il en est resté la Turquie. À Tartour qui s'est battu pour... Parce que là, il allait se faire morceler. La France arrivait par la Syrie, l'Angleterre, parce qu'Istanbul était... Avec le passage pour aller à la Mer Noire, c'est un endroit stratégique au bout, là, tu sais. Fait que... Et là, il en est resté la Turquie, tu sais. Puis lui, a voulu... En 1923, la République a été créée. Parce que c'est une vieille population, c'est un jeune pays.
Et lui, il voulait faire évoluer son pays parce que le pays avait été géré par les religieux. Un petit peu la raison pourquoi il perd de la guerre, parce que c'est facile de contrôler les gens et de pas le... Il promouvaient pas... Il avait pas une bonne promotion de l'éducation. Et ce qui est arrivé, c'est qu'eux autres bataient encore avec des chevaux. Puis là, les Américains sont arrivés avec des tink, les premiers tink, après la Grande.
les chevaux, bien, ils ont passé ici. a été leur échec. Donc, Ataturk voulait justement que son pays passe à une autre étape de son développement. Et lui, a créé un système un petit peu comme l'Ouest, tu sais, mais le système est très... C'est encore un pays qui a petit peu... Il vit un petit peu comme la jungle, tu sais, c'est très...
Il y a une genre de culture de corruption un petit peu. C'est un vieux pays où ça se... Moi, je vais faire tout pour détruire ta réputation, pour avoir ta job. Même si tu as tout fait, tu gères cet aspect-là. L'autre chose, c'est que les gens sont peu éduqués. Ce qu'on développe beaucoup dans l'Ouest, c'est la...
Comment je dis ça? Je le dis en anglais souvent, c'est rational thinking, donc l'esprit rationnel. C'est-à-dire quand on prend une décision, quand tu viens pour prendre une décision ou tu vas créer un projet, tu vas dire, ça c'est les résultats possibles. Donc, je donnais un exemple tout à l'heure, vas voir. Donc, nous on fonctionne de même et puis on essaie de s'orienter pour avoir les résultats qu'on veut.
Francois Rodrigue (52:59.342)
Mais dans les décisions qu'on prend, il va peut-être arriver d'autres résultats. Et souvent, on est prêt à ça, surtout nous autres, les coachs, parce que c'est jamais, sais... On souhaite tel outcome, mais souvent, on n'a pas ce qu'on veut exactement. Et puis ça, c'est normal. C'est un peu la vie comme ça aussi, je te dirais. Dans tout système, est comme ça. Donc eux autres, n'ont pas ça. C'est-à-dire que si je m'en vais sur l'autoroute avec... Je suis avec un gars qui est turc, qui conduit à côté de moi, lui, il a une sortie à prendre, puis il manque la sortie.
lui, va reculer sur l'autoroute parce que c'est ça qu'il doit faire. Lui, se rend pas compte dans sa tête que si je recule sur l'autoroute, je risque de provoquer un accident. Lui, il non, c'est là qu'il que j'aille, je me tache, je recule, je rentre là. Par exemple, tu as des voies, tu une voie, il peut se ramasser trois chars, un côté de l'autre, dans cette voie-là, sur une sortie. Donc sachant que bon, ça c'est le respect. Ce qui fait que les systèmes fonctionnent, c'est le respect des lois, le respect des règles.
C'est là-bas, c'est beaucoup de travail à faire. Donc tu peux voir un peu comment les athlètes, les amener à travailler dans des systèmes, très difficile. Le manque d'éducation fait que tu gères beaucoup les choses par les émotions. eux gèrent beaucoup. Il y a beaucoup de travail à faire quand on rentre en situation stressante de compétition. Ils réagissent beaucoup émotionnellement et sont très durs à ramener.
Donc on fait énormément de travail sur le contrôle des émotions. Les émotions en sport, il en a tout le temps. Ça veut dire que dans la vie, il en a tout le temps. Kyle Pockett nous avait dit « everything triggers an emotion ». Après ça, c'est à toi de choisir l'émotion pour gérer le moment. Ça que, puis on en fait beaucoup avec les joueurs, même ici. C'est-tu le moment de gueuler après ton... On vient de prendre un point, c'est le moment de te concentrer sur ce que l'autre...
t'as coéquipier à faire ou d'y parler d'un affaire alors que l'autre point s'en vient. Donc l'émotion, faut que choisis, c'est que tu regroupes tes émotions vers ce qui s'en vient puis ce que tu sais, t'sais, entre autres. Eux autres ont beaucoup beaucoup de difficultés avec ça. En France, j'avais pas ces difficultés-là. En Slovénie, j'avais pas ces difficultés. Intéressant. Ce qui est intéressant des Slovénes, par exemple, c'est qu'ils sont... un... la Slovénie, c'est un tout petit pays de 2 millions d'habitants qui a énormément de succès en sport. Oui. Et eux autres, c'est un...
Francois Rodrigue (55:25.166)
Il faisait partie de l'Empire austro-hongois. donc, il a encore un petit peu cet aspect un peu très stoïque des Australiens, des Autrichiens, c'est-à-dire, et très travaillant, très carré. J'ai adoré mes deux ans là, puis c'était facile de travailler avec eux. Les Slovènes sont extrêmement, extrêmement industrieux.
Un peu la culture germanique un petit peu aussi. Pour les collègues allemands que j'ai ou les connaissances, c'est pas tout monde qui comme ça, mais encore là, tu le sens que des fois, c'est comme, voici la décision rationnelle, donc je vais faire A, aménacer, donc je vais faire A pour me ralasser. Moi, j'ai eu du succès. J'avais des athlètes professionnels qui sont devenus des... Il y avait tous des diplômes, des gros diplômes. J'avais plusieurs gars qui sont devenus repenteurs, qui ont parti leur propre compagnie.
Pourtant, on a gagné. On s'est rendu à des... On a fait des résultats très intéressants. l'air d'un fan au fond de la Ligue des champions avec ces groupes-là, tu sais. Là, ces groupes-là font ça. Puis il en a qui étaient au jeu cette année de ces joueurs-là que j'ai coachés. Mais c'est ça. Donc, toute cette culture-là, tu le vois quand tu veux. C'est un beau pays à visiter, souvent. Un beau petit pays, là, tu vas dans ce coin-là. C'est super beau, c'est super structuré. C'est très, très propre. Tu vois... Fait que, tu la Turquie, c'est une autre approche, tu Puis...
Mais, tu ils sont très habitués à... L'éducation est très top down. C'est encore, sais, tu as la classe, puis moi, je te dis quoi faire. Ça fait que ce qu'existe de leur entraîneur, eux autres, c'est dis-moi quoi faire. Je vais pas apprendre de responsabilité, je vais pas apprendre de décision. Si tu me le dis, tu... Ça fait que souvent, ce que je leur dis, je dis, écoutez, on va faire ça, puis si ça marche pas, c'est ma faute. Comme ça, ils se sentent à l'aise. Mais c'est bien intéressant parce que moi, j'ai vu une preuve en faisant mes recherches pour les conversations.
J'ai vu une preuve que ton leadership fonctionne là-de-bas. sais pas si tu vas t'en rappeler, mais je pense que c'est au mois de mars cette année. Il a un athlète de l'équipe adverse de ton équipe qui a smashé, puis il t'a smashé ça d'raite, d'raite sur le cabochon. Puis là, je t'ai resté debout, t'es pas bougé dans le tout, mais là, il y a une chute. C'est pas sur le cabochon, c'est dans les de famille. Dans les bijoux de famille, OK, parfait. Donc là, il smash, puis là, t'es dans les bijoux de famille du coach. Mais instantanément, t'as toutes les athlètes qui sont venues te chercher, qui ont venu ici te revoir. Puis moi, j'ai dit, ça, c'est une preuve que
Francois Rodrigue (57:43.662)
Il y a la différence entre réaction instantanée puis, une seconde plus tard, OK, le coach s'est fait trapper, on devrait aller l'aider ou les joueurs, soudain. Mais j'ai vraiment vu tous les joueurs. C'est un clip qu'on qu'on va mettre en lien dans l'écriture de l'épisode. Mais je trouvais ça super intéressant parce que, c'est là que tu vois que le leadership fonctionne. C'est pas évident d'avoir un leadership efficace dans une culture qui n'est pas la tienne nécessairement, même si as une crédibilité dans ton sport. Clairement que...
À travers le monde, en voile et balle, je pense que tu te promènes puis les gens, savent que de quoi tu parles, sais. Mais il a l'aspect expertise technique puis expertise, tu de gestion de l'équipe. Puis ça, je veux vraiment te lever mon chapeau. Là-dessus, bien, je sais pas si t'as quelque chose à enchaîrir là-dessus. Non, c'est juste que c'est extrêmement drénant, veux dire. Donc c'est drénant. Parce que, ils veulent ou pas, c'est leur culture. C'est pas moi qui vais la changer. Tu peux changer la culture autour du groupe. Puis tu peux aider les jeunes à grandir.
Mais ils reviennent... Tu sais, comment... C'est quoi l'expression? Tu sais, ils reviennent souvent à... Je que les naturels, reviendraient au galop, quelque chose comme ça. Tu le naturel revient. Fait que t'as beaucoup, beaucoup à répéter, mais on voit une évolution. Et puis juste dans l'aspect des plans de matchs. Moi, je suis présent des plans de matchs où au début, sont perdus. Et au fur et mesure, tu les sens évoluer tranquillement, mais c'est pas facile. Puis je pense que ce que tu viens de partager, c'est de dire, en bout de ligne, comprends l'histoire...
de l'équipe, du programme, de l'école, du milieu dans lequel tu t'en vas. Première affaire, tu c'est ce que tu dis avec l'Empire ottoman, veux-veux-pas. Deuxième chose, comprendre... Bon, tu as dit l'historique, après ça, la culture, puis dire, OK, comment est-ce que ça, influence ce qui va être priorisé dans le coaching? Est-ce que c'est les émotions? Est-ce que c'est ça? Puis en même temps, ça dit par où tu vas qu'elle te convainque, tes acclets. Puis ça, je pense que c'est ce qui ressort un peu de ce que dis. Puis moi, je pense que c'est très important parce que, que tu sois au niveau national entre la Slovénie...
puis la Turquie ou que tu sois entre la région de Québec ou la région de l'Outaouais ou entre la ville de Latuque puis la ville de Saint-Georges-de-Bosse. Il y a des différences culturelles puis il a des différences historiques qui influencent la culture puis la façon dont tu dois approcher ton équipe. Puis je pense que des fois, c'est quelque chose qu'on passe vite à rentrer dans les X et Zénos ou dans les techniques tactiques avant de dire OK, je vais comprendre l'historique du programme, de l'école puis de la ville. C'est tu t'en mis juste avec ta culture que tu veux sans t'adapter au contexte dans lequel tu es.
Francois Rodrigue (59:59.182)
va te buter à des meutes. vois, c'est... Garde, le contexte professionnel, c'est que c'est des joueurs... Les joueurs, eux autres, veulent une longue carrière. Là, ils gagnent leur vie. Souvent, ils ont des familles. Tu ça que ça, responsabilité-là. Je sais pas si c'est dans le film Any Given Sunday que le gars, faut qu'il... Il se fait injecter parce qu'il faut... Il faut qu'il aille chercher son dernier taco parce qu'il va avoir un million de bonus. Oui, quelque chose comme ça, oui. Bien, tu sais, on est tous là. c'est scandaleux, tu Non. Bien non. C'est la réalité professionnelle. Tu sais, c'est ça que c'est.
a un des coachs que je connais dans CFL, dit, moi, ma job, c'est... meilleure façon de convaincre les joueurs de m'écouter, c'est de leur montrer que je peux les aider à garder leur job. Parce qu'il dit, il y en des Américains qui viennent jouer dans la CFL, que s'ils jouent pas dans la CFL puis ils pas leur prochain contrat, ils se retournent flipper des burgers aux États-Unis. Puis il en a qui vont penser que c'est péjoratif. dis là, c'est pas péjoratif, c'est littéralement ce c'est. Il en a qui c'est leur gang-pain parce que s'ils ne pas jouer dans la CFL, il qu'ils retournent à une job...
je veux dire, à laquelle ils ne pas retourner nécessairement. On a joué des derniers jeux d'Anne-Louis, est parti à Poitiers cette année. Il rentre dans le milieu professionnel. Il a travaillé beaucoup avec Ils ont travaillé avec Pierre Atoudel-Pical pour développer justement son expertise en coaching. Et puis, c'est une des choses dont j'ai parlé, tu n'oublies pas, c'est des joueurs qui veulent avoir une longue carrière. Beaucoup de joueurs ne sont jamais allés l'école là-dedans.
Et ils n'ont rien que ça. Ça va durer un certain temps. Donc eux autres, s'attendent à ce que tu les fasses réussir pour qu'ils puissent justement avoir. Puis je sais que là, ils ont recruté des joueurs de dernière minute parce qu'il a un club qui s'est... Là, il m'en parlait. Il a un club qui fait faillite et là, ont recruté certains joueurs de ce club-là dans leur équipe. Et là, bien, ça se rend la place de d'autres joueurs. ils disent... Oui, mais j'ai dit c'est ça. C'est la réalité professionnelle. C'est ça.
Ça fait déjà un bon petit bout qu'on se parle. Merci beaucoup de ton temps. je vais juste enchaîner avec peut-être deux questions éclair parce que les gens aiment toujours ça, de ce que moi j'entends comme feedback parce que ça t'amène à pouvoir... t'amène à pouvoir connaître plus la personne derrière ça. Puis j'ai une question surprise à laquelle je t'ai pas préparé parce que comme tu as sûrement bien senti, j'aime ça faire mes devoirs avant qu'on se parle. Mais la première qui va être quand même plus simple, si tu fais retourner en arrière et te donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ça serait quoi? je te dirais...
Francois Rodrigue (01:02:23.534)
À 22 ans! Je dirais que... En termes d'efforts, avoir fait des efforts plus intelligents. C'est-à-dire que j'étais capable de travailler, travailler, travailler, mais je pense que j'avais travaillé plus intelligemment. Ça a avancé petit peu plus vite. Je l'ai appris avec le temps, tu sais, mais... aussi être plus patient. Tu sais, que l'apprentissage, tu sais... Puis je pense que c'est un des problèmes de tout le monde, tu sais, c'est que l'apprentissage est long. L'apprentissage est presque l'échec continuel, tu sais, surtout quand tu veux...
passe un temps, je contrôle ça, il faut que je passe à l'autre étape, là, oupp, on va échouer encore avant d'y arriver. Je pense que c'est le conseil que je me donnerais là. Travailler plus intelligemment et être plus patiente. Être patiente parce que les arômes, fait partie de la vie et dans tous les aspects de notre vie. C'est le timing, le question de ça est incroyable pour moi. Maintenant, dernière question. J'aime bien le jeu Start Bench Cut. Puis là, ça, c'est la question surprise, je vais t'expliquer ce que c'est. C'est parmi les trois options que je vais te donner.
il que choisisses ce qui va être classé comme partant, sur le banc ou tu coupes. Fait comme si tu faisais une équipe. Mes informations m'ont dit que tu aimais bien le whisky. Donc, on partage ça en commun. Je vais donner trois sortes de whisky. Il faut tu choisisses lequel qui est partant, lequel qui est sur le banc, puis lequel que tu coupes et que tu ne revois plus jamais de ta vie. Option A, un scotch whisky au banc une 14 ans. Le B, un lafreig 10 ans. Un peu plus fumé, un peu plus corsé.
Et puis c'est le Lagavulin 16 ans qui a été nommé meilleur whisky au monde en 2024. Donc au ban 14 ans, l'Afrique 10 ans ou Lagavulin 16 ans. Lequel qui est partant, lequel qui est sur le banc et lequel qui est coupé. Le premier va être le partant, juste parce que j'aime le whisky peated. Donc le Lagavulin va être sur le banc.
Ok.
Francois Rodrigue (01:04:40.462)
On est bien, il a pas longtemps. Je me souviens plus du nom, mais il était correct. Mais quand ils sont vraiment, vraiment pitotes, tu peux pas en boire beaucoup. C'est comme, t'en prends un ou deux, et des fois t'as l'impression que tu bois un cigare. Tu c'est comme si j'avais un cigare de temps en temps, mais je sais pas si je veux boire un cigare. Mais le Auban, c'est un bon choix aussi. Comme tout à fait. Mais la gaveline 16 ans, faut que j'y goûte avec le vote qu'il eu. super. Fait que si les gens, ils mettent en compte à quelque part, ils vont savoir quoi t'offrir en premier. Arrivés pas avec un lafregue, priorisez le Auban 14 ans.
Glenn, merci beaucoup. Ça a vraiment passé vite. Merci beaucoup de ton expertise, de ton expérience d'avoir partagé ça avec tout le monde. Je te laisse peut-être le mot de la fin. Si tu as quelque chose à dire à l'auditoire avant de partir. Je dirais que Charles, sur sa présentation, il m'a donné une pyramide à la fin. la dernière. Il disait toujours « it's not about the brick, it's how you put them together ». J'ai toujours aimé cette quote-là. Je vais vous laisser là-dessus. À propos de la brique, c'est comment on les met ensemble.
mon agence, tout ça. Puis l'autre chose, c'est c'est complexe, le coaching, parce qu'on travaille avec l'humain. Les systèmes, on peut les inventer. Les systèmes sur papier sont toujours beaux. Le vœu pas, c'est des humains qui vont faire opérer le système. Et là, c'est là pour que le système fonctionne à son mieux, puis il fonctionne jamais à 100 % dans n'importe quel business, puis n'importe quel sport. Mais c'est d'atteindre justement un niveau de performance qui soit...
ce le fun, ça va toujours augmenter au fur et mesure qu'on travaille. puis d'aimer ça, justement, aimer la complexité. Une des dernières choses que je voudrais dire, c'est que de prendre la responsabilité des décisions qu'on prend, puis de ne avoir peur, sais. Même si va échouer, tu sais, il a un super bon livre qui s'appelle, tu de Jocko Willing, pense que ça s'appelle... « Extreme Ownership ? « Extreme Ownership qui est un excellent livre là-dessus. C'est vraiment de prendre à ce que j'ai communiqué comme faut, tu sais.
Dans la mission, eux, parlent de mission, évidemment. Est-ce qu'on a préparé le mieux possible? Est-ce que j'ai mis l'énergie pour arriver à avoir la meilleure mission possible? Est-ce que j'ai bien communiqué? Puis de faire des débris, puis de revenir là-dessus, d'avoir des moyens. Puis ça, c'est super important parce que c'est le débrief qui vous permet d'avancer. C'est de revenir sur les résultats obtenus et puis de...
Francois Rodrigue (01:07:01.55)
puis de décider sur les marches à suivre qui vont suivre. Moi, je le fais tous les lundis parce que dans les ligues, je regarde mes stats, je regarde tout, je regarde le pourquoi aussi. Je regarde pas juste les stats comme stats, mais pourquoi on a eu ça. Puis qu'est-ce que je peux modifier dans ma planète pour continuer à progresser, faire progresser mon équipe, mes joueurs? Superbe héritage. L'imputabilité et le debrief, deux choses très importantes qu'on sous-estime souvent beaucoup dans beins les domaines.
souvent on va pointer du doigt ou on va réagir émotionnellement. nous autres, les entraîneurs, il garder les émotions sous contrôle, choisir les bonnes émotions, puis prendre des décisions qui sont adéquates. Et la seule façon, c'est d'avoir justement... d'avoir des données qui te permettent de prendre des décisions. Et pourquoi on a eu ces données-là? Pourquoi on a obtenu ça? C'est facile de dire... Moi, je me trompe tout le temps quand je suis sur le bas du terrain et je vais voir, il est arrivé ça, je suis... Puis là, je vais retourner faire la vidéo après puis faire toute mon analyse.
souvent je n'étais pas en tue-tue le piton, puis après ça t'es capable de voir pourquoi, puis de retourner. C'est du temps, hein, je veux pas, c'est de l'énergie et du temps. D'importe quoi qui vaut la peine, me demande du temps en tant que tel, puis de ne aller directement vers sa première conclusion, puis ça c'est une erreur, des fois qui nous amène dans plein de domaines, dire, hey, on voit quelque chose, on pense que c'est pour telle chose que ça s'est passé. Là-dessus tout le monde, c'était une excellente conversation avec Glenn Haug, entraîneur reconnu de volleyball. Je vous dis merci et à la prochaine pour un autre épisode de Temps d'arrêt.
Merci d'avoir été à l'écoute de ma conversation avec notre invité aujourd'hui lors de temps d'arrêt. Et j'ai deux petits messages pour toi avant que tu quittes. Un, je tiens à remercier l'Université du Québec en Outaouais pour rendre tout ça possible. Deuxièmement, à toutes les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votre prochaine pratique ou votre prochain projet.
Est-ce que vous voudriez recevoir une fois par mois une petite réflexion de ma part par courriel qui inclut les épisodes de temps d'arrêt ainsi que quelques petits trucs et astuces pour le coaching en partant de la science du sport? Est-ce que tu aimes ça, challenger tes idées? Si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lètre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle je vais partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées que j'ai explorées dans ma recherche.
Francois Rodrigue (01:09:17.518)
et les dernières actualités qui sont pertinentes en lien avec le coaching. Je résume tout ça dans un petit courriel qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Puis si tu veux recevoir ça, visite le site coachfrankphd.com dans un mot ou un de nos médias sociaux et ça va me faire plaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dans vos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je te dis à la prochaine.