NOTES D’ÉMISSION
- Bienvenue et introduction de Félix Croteau. (1:39)
- La valeur ajoutée de collaborer. (8:23)
- L’importance d’utiliser précocement le plateau d’entraînement technico tactique pour des fins de réadaptations. (15:45)
- Le retour au jeu versus le retour au niveau athlétique. (20:59)
- La 1ère présentation de Félix à la 7e conférence mondiale du Comité International Olympique sur la prévention des blessures et des maladies dans le sport. (25:07)
- Comment réduire l’écart entre la force et le taux de développement de la force ? (30:00)
- La 2e présentation de Félix à la 7e conférence mondiale du Comité International Olympique sur la prévention des blessures et des maladies dans le sport. (34:25)
- Pourquoi faire du profilage du système autonome ? (42:18)
PERSONNES ET ORGANISATIONS MENTIONNÉES
Transcription
Francois Rodrigue (00:00.91)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt.
Félix Croteau, PhD, première partie. Bonjour tout le monde, c'est coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec temps d'arrêt, c'est de déconstruire tout ce qui touche de près ou de loin à l'art et la science du coaching. Je fais ça parce que ma mission personnelle, c'est de contribuer à la performance et au bien-être de tous les intervenantes et intervenants francophones en sport et activités physiques. C'est donc la mission numéro un.
du podcast et c'est aussi une mission que je tente d'accomplir en tant que professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller au développement des entraîneurs et des professionnels qui oeuvrent dans des contextes de performance. Si tu es une nouvelle éditrice ou un nouvel auditeur de temps d'arrêt avec Coach Frank, je t'invite à t'abonner et évaluer le podcast sur ta plateforme préférée. Pour les éditrices et auditeurs loyaux de temps d'arrêt, je te dis merci et je t'invite à suivre la balado sur les médias sociaux.
à rebars, coach frank phd dans un mot et de cette façon là tu seras un ami en partageant à un ami ça prend cinq secondes et ça va contribuer à ton développement ainsi que celui de notre système sportif. Pour l'épisode d'aujourd'hui je vous partage la première partie de ma conversation avec Félix Croteau. Félix a complété ses études en physiothérapie à l'université McGill pendant ses années de formation
Il a travaillé comme entraîneur de football au secondaire et comme étudiant soigneur pour les équipes de rugby et d'aclétisme. En 2011, il a commencé à travailler en clinique privée avec un intérêt marqué pour le sport. Après des expériences avec des équipes de rugby seniors et provinciales, il a rejoint l'INS Québec en 2014. Félix a obtenu les certifications en physiothérapie du sport et un fellow en thérapie manuelle tout en travaillant avec l'équipe nationale féminine de Waterpolo. Entre 2016 et 2022, il a...
Francois Rodrigue (02:20.526)
compléter un doctorat sur la prévention des blessures à l'épaule. Aujourd'hui, Félix est physiothérapeute, chercheur en prévention des blessures et conseiller pour le programme Aventage Québec à l'INS, avec lequel j'ai eu la chance de collaborer avec lui. Il a aussi suivi les équipes nationales lors de nombreux événements internationaux, dont les Jeux Pan-Américains et les Olympiques de Tokyo, et contribue maintenant au soutien des athlètes dans les fédérations provinciales. Je vous dis, on en est pour une bonne !
On touche à plein de sujets et c'est vraiment un témoignage des connaissances transversales de Félix, une personne qui possède à mon sens un bel équilibre préacadémique, donc pratique et scientifique. Et ça pour moi, a beaucoup de valeur, comme vous le savez très bien. La conversation a été divisée en deux parties parce que dans les derniers enregistrements, je me soucie vraiment de la facilité à digérer l'information, comme vous avez pu en témoigner par certains résumés que j'ai pu faire. Et puis, je pense que la conversation était vraiment en deux temps.
Dans un premier temps, on a pris la peine de discuter de l'efficacité des collaborations interdisciplinaires dans l'accompagnement des athlètes, ainsi que les présentations de l'équipe de Félix à la septième conférence mondiale du CEO sur la prévention des blessures et des maladies dans le sport. Et je pense que juste ça, c'est déjà beaucoup d'informations et donc on vous le rassemble dans un épisode qui est l'épisode 122. Et pour l'épisode 123, eh bien, ça va être davantage de contenu qui touche à la prévention des blessures aux genoux et des blessures à l'épaule qui est dans la niche spécifique.
des études doctorales de Félix. Ceci étant dit, cet épisode est présenté par Très Bon Point, une équipe avec les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins qui offre à la communauté sportive de l'accompagnement individuel des ateliers de groupe et de la recherche appliquée à leurs enjeux. Là-dessus tout le monde, je vous souhaite un bon podcast pour la première partie de ma conversation avec Félix Croteau. Félix, bienvenue à Tendary. Merci de prendre du temps.
C'est le fun que tu puisses être avec nous. Merci beaucoup de m'inviter. C'est vraiment le fun. J'avais hâte. Moi aussi, tout à fait. Pour plonger directement dans le sujet pour les gens qui connaissent un peu moins, parce qu'il certains, il même un de tes collègues qui dit que tu es un sleeping giant de la communauté québécoise sportive, même canadienne, pas que t'es endormi au contraire, très volubile, dynamique, bien articulé, mais dans le sens que t'es une force tranquille qu'on a chez nous.
Francois Rodrigue (04:46.03)
et puis qui méritent d'être connus davantage que tu l'es déjà même si t'es invité à les présenter à Monaco ou les choses comme ça, va clarifier tout ça dans quelques instants. Mais t'es tellement reconnu que ça l'amène un congenou de pays à dire que t'es le Swiss Army Knife, le couteau suisse du Canada. Peux-tu parler un peu de où est-ce que ça vient cette affaire-là, puis pourquoi il a dit ça selon toi?
C'est drôle en fait, c'est un coach qui d'ores et n'avants travaille au Pays-Bas mais qui est grec à l'origine, c'est quelqu'un que je croisais depuis plusieurs années et qu'on s'est vu dans beaucoup de contextes différents. J'ai une grande curiosité scientifique et plus large, ce qui m'amène à m'intéresser à un paquet de thématiques qui sortent du cadre de ma profession de physiothérapeur.
Au fil des années, en collaboration avec différentes équipes sportives, j'ai souvent aidé à faire avancer différents projets comme, à un moment donné, on voulait mieux quantifier l'entraînement. J'ai été celui qui se promenait avec des centrales inertielles, mon Docte, mes affaires pour accrocher des trucs, mon laptop sur bord de la piscine avec les antennes pour être capable de collecter de l'information.
J'ai été vu et pris à faire toutes sortes de choses différentes. Je pense que pour lui, son humour venait de cette mention-là. Je te dirais aussi, tu dois connaître le livre Legacy qui est sur la thématique de Hobblax. Dans les premiers chapitres, « Everybody sweeps the shed ». Tout le monde contribue à ce qui peut aider à faire avancer l'équipe, que ce soit en préparation physique.
physiothérapie, en sciences du sport, j'ai été heureux de pouvoir prêter la main à différents projets comme ça. Je trouve ça intéressant que tu mentionnes, tu soulignes la valeur d'avoir des expériences un petit peu différentes, et là, ça, c'est mes mots, parce que je pense que c'est quelque chose qu'on dévalorise, mais on porte beaucoup d'attention aux spécialités.
Francois Rodrigue (06:48.654)
cette personne-là est un spécialiste de la physiologie moléculaire du tendon d'achille gauche, pour x raison, puis j'ai inventé quelque chose, on s'entend ici. Mais il y a quand même une belle valeur à connaître un peu ce qui se passe dans différents domaines pour son propre. Même si c'est un spécialiste de la physiothérapie, d'avoir fait plein d'expériences connectes, de collaborer avec plein de gens, ça s'amène probablement à être plus compétent puis à mieux discerner un peu les interventions. Absolument.
Souvent, te dirais, ça met en perspective tes interventions aussi. Tu sais, c'est vrai au niveau du sport. J'ai mon champ d'expertise qui apporte une certaine contribution à l'environnement qui supporte l'athlète. Mais c'est un athlète qui est exposé à un paquet d'autres stimuli dans sa journée. Ce qu'il va faire à l'entraînement, qu'il mange, le sommeil, etc. Il a un paquet d'autres éléments qui viennent vraiment influencer le développement de l'athlète.
d'avoir une sensibilité et d'essayer différentes choses, de faire réaliser aussi que oui, il a des choses particulières qui peuvent être bénéfiques de mon champ d'expertise, mais il y en a plein d'autres qui sont très importantes aussi, qui vont fluctuer aussi au fil de l'année. On est en période pré-compétition, en compétition, ou encore en entraînement en début d'année. C'est des phases où l'importance, l'influence dans chacune de ces sphères-là va fluctuer quand même beaucoup.
pense que la reconnaissance de ça et la compréhension de la place que chacun de ces éléments-là peut occuper va vraiment être bénéfique pour assurer qu'on a une équipe qui fonctionne à son plus maximum. Puis justement, là tu parles d'équipe, comme c'est quoi la plus-value de la collaboration? Tantôt tu me mentionnais que c'était justement quelque chose que tu veux qu'il ressorte, qui est important pour toi. Comme c'est quoi la plus-value de la collaboration efficace selon tes expériences, ton expertise, sur justement l'aclette? Parce qu'ultimement on ne pas juste ça parce que c'est le fun de travailler ensemble.
On l'a vécu ensemble, justement, travaillant dans le mandat d'Avantages Québec, dans la dernière année. Mais c'est quoi, pour toi ou selon toi, la plus-value de cette collaboration? Quand je pense à ça, je pense aux modèles pour aider les gens à arrêter de fumer ou à recommencer à se rendre plus enfants. Je ne sais plus du nom exact, mais c'est comme l'approche d'action en santé.
Francois Rodrigue (09:06.03)
où les gens passent par différentes phases de pré-contemplation, contemplation, etc. Je pense qu'un des premiers éléments, un des premiers à boire dans un modèle comme ça, c'est d'identifier les potentiels enjeux qui arrivent si tu restes dans l'inaction. La réalité, pense que de rester trop en silo dans son champ d'expertise fait en sorte que l'environnement de l'athlète ne pourra jamais avoir le même niveau de richesse qu'il pourrait avoir s'il a plus d'expertise.
plus de perspectives aussi disponibles dans son environnement. Ce manquement peut définitivement avoir une influence sur leur potentiel de performance à long terme. Un athlète qui a vraiment une très grande expertise dans un aspect très unique et précis de son entraînement. Un athlète qui vraiment une technique exceptionnelle mais qui n'est pas très bon ou doué à gérer sa nutrition, son sommeil, etc.
va être limité éventuellement dans sa capacité à performer. pense que cette réalisation-là, puis ensuite de ça, voir aussi, bien, est-ce que les gens se sentent équipés pour être capable de le faire. On est dans un univers maintenant où il a, écoute, c'est... T'as toutes sortes de plateformes sur lesquelles les gens peuvent communiquer. a plus personne qui s'appelle, mais tu tout ce qui est par message texte, WhatsApp, Instagram, etc.
d'avoir juste des moyens de communication qui sont efficaces, sont clairs, va être vraiment bénéfique aussi pour faciliter ça. Ça que souvent une chose sur laquelle on essaie d'insister beaucoup dans nos équipes de travail parce sinon, ça devient vraiment chaotique. C'est intéressant que tu mentionnes l'aspect de communication parce que moi, c'est un peu un de mes pètes-pies, vous voulant dire quel médium de communication sert à quoi. Si c'était quelque chose d'urgent, comme « let's go, appelle-moi » et tout ça.
Puis si c'est quelque chose qui peut attendre, quelque chose de financier, tu tu peux m'envoyer un courriel, des choses comme ça. Puis là, suis pas en train de dire que ce que je viens d'écrire là dans les deux dernières phrases, c'est ce que tout le monde devrait faire. Mais ce que tu soulignes, puis ce qui est important à mes yeux, puis qui est très important pour moi, c'est de prendre le temps de le délimiter. Parce que d'avoir de la collaboration efficace entre plusieurs spécialistes, plusieurs professionnels, tu sais, à m'en aller justement de, OK, là, une fois, tu m'as parlé sur Instagram, l'autre fois, tu m'as parlé sur WhatsApp, après ça, c'est rendu par courriel.
Francois Rodrigue (11:22.542)
Ça devient difficile de se retrouver. Puis là, on n'a pas rentré Teams, puis on n'a pas rentré le gaming avec Discord, puis là, les étudiants qui utilisent Discord, puis des choses comme ça. Fait que, on peut être vraiment éparpillé partout. Puis toi, en fait, dans les bonnes collaborations que tu as vécues dans tes différentes équipes de soutien intégré, justement, c'était quoi, un peu, les tendances communes? Je sais qu'on n'avait pas prévu de parler de ça nécessairement, mais je suis curieux, maintenant qu'on en parle, que tu ressoutes peut-être. C'est quoi un des principes du recteur que les gens devraient retenir quand vient le temps de mettre en place des bonnes stratégies de communication selon ce que tu as vécu?
Je pense que c'est partir du principe que tu te demandes quel est l'objectif de la communication que tu veux faire. Au-delà de ce que moi je veux partager comme information, c'est quoi mon souhait de sa réception au bord. Par exemple, je vois un athlète en clinique et je pense qu'il a peut-être des éléments à l'entraînement qui pourraient être affectés par l'enjeu pour lequel l'athlète vient consulter. Je me dis que j'aimerais communiquer cette information au coach. De un, il je m'assure que l'information est communiquée dans un délai raisonnable.
Si j'ai une journée qui est pleine, c'est facile en physio dire ma journée est pleine, je suis trop occupé, blablabla mais dans la vraie vie tu peux clairement prendre 30 secondes pour envoyer une communication à un coach. Parce que si je lui envoie une fois que l'entraînement est déjà commencé, c'est vraiment inutile pour l'entraîneur par la suite, à part que de démontrer qu'il aurait fallu faire autre chose et que ça n'a pas été prévu, et ils sont mis devant le fait accompli. Et la deuxième chose, c'est d'avoir suffisamment d'informations pour que ça soit quelque chose sur lequel ils peuvent agir aussi.
Je ne pas un gros fan. Je sais que ça simplifie la vie pour beaucoup d'équipes de travail. L'athlète, ils vont créer comme un système avec un dashboard. Mettons, les athlètes ont un statut feu vert, feu jaune, feu rouge. Ils sont disponibles à l'entraînement. Ils ne sont pas entièrement disponibles à l'entraînement. Ils ne sont tout simplement pas disponibles. Mais le feu jaune...
Pour beaucoup d'entraîneurs, à part que de savoir que l'athlète n'est pas à son plein potentiel, ce n'est pas si aidant que ça pour savoir mais encore qu'est-ce que je fais avec cet athlète-là aujourd'hui. C'est une question qui peut faire moins de volume, est-ce que c'est certaines tâches particulières qui sont à éviter? Je trouve que de réfléchir d'avance à qu'est-ce que je veux avoir comme influence avec mon message, je pense que c'est vraiment un élément qui crucial et que les gens doivent considérer. Donc le timing du message est de s'assurer que l'information qu'il communique va être quelque chose avec lequel la personne peut agir.
Francois Rodrigue (13:40.814)
Ce que ça signifie en bowling, c'est comme, OK, je fais un feu jaune, mais ça veut dire quoi? Puis est-ce que dans le fond, ce que tu dis, c'est qu'on devrait avoir plus d'autres teintes de couleurs? Puis là, je pars avec l'exemple que tu proposes en disant que comme OK, ça fonctionne en couleurs parce que ce que je me dis, c'est peut-être qu'est-ce qui manque, c'est une gradation, puis que la gradation permettrait de dire, si moi, je m'appelle Thomas, puis que je gère une équipe de karaté, bien, comme je sais que quand c'est rendu orange, ça veut dire OK.
peux faire du shadow, tout est dans le vide, mais il n'y aucun moment où il faut qu'il ait un impact en tant que tel. Est-ce que c'est ce genre de choses-là? Parce que moi, ce que je vois comme enjeu, c'est vraiment, il l'expliciter en bout de ligne. Qu'est-ce que ça veut dire? Parce que ce ça veut dire pour toi comme physiothérapeute, puis ce que ça veut dire pour l'entraîneur, c'est pas la même chose. Exactement. Puis tu sais, je pense que plus les physiothérapeutes ont une compréhension du sport avec lequel ils s'impliquent, plus cette information-là va être riche.
un système de couleurs multicolores, ça peut se faire, mais je pense que l'objectif d'avoir un système rouge, jaune et vert, c'est le désir de simplicité de la chose, que je comprends. Quand tu as une équipe de football avec 65 joueurs, d'avoir quelque chose qui te permet d'avoir une vue d'ensemble sur l'équipe, en début de séance, je pense qu'il a vraiment une plus value par rapport à ça. C'est juste que...
C'est plus difficile après ça de venir à les spécifier qu'est-ce que je vais faire avec les athlètes en jaune. Je pense que c'est inévitable si tu veux être capable d'avoir quelque chose qui est informatif. Ça va nécessiter une communication un peu plus soutenue. ça peut être un appel de 25 secondes. Mais plutôt que d'avoir 44 codes de couleurs, pense que t'es mieux de juste prendre le téléphone. Tout à fait. Je pense que depuis moi, on pense un peu comme ça, vouloir dire que quand on s'appelle, ça prend 1 minute 32.
Et la quantité d'informations que tu as eu, la chance d'échanger en 1 minute 32. Des fois on est surpris et je ne le faisais pas autant dans le passé. J'encourage les gens à aller dans sens de ce que tu dis. Moi je sais que je me suis mis à appeler plus récemment dans les dernières années. Des fois tu te dis qu'on a parlé pendant 4 minutes 30. Comme il me semble qu'il a beaucoup d'informations qui s'étaient changées. Mais là pour aller plus dans le concret de ce que tu fais, qu'une des choses qu'on veut parler c'est ta spécialité aussi sur la...
Francois Rodrigue (15:51.662)
révention et la récupération des blessures de l'épaule. Je sais qu'un coach de natation, quand j'ai envoyé le courriel, il dit « Hey, as-tu des questions pour un invité qui est spécialiste des blessures à l'épaule? » Il a pris 48 heures à y répondre, mais la réponse, tu avais au moins, je pense, 13 questions. C'était comme « Je veux parler à cette personne-là, fait qu'on va vraiment y arriver. » Mais là, tu me parlais de l'encadrement, tu parlais de la collaboration avec l'entraîneur, puis d'ailleurs, en explorant mes sources en préparation de la conversation.
Il a une personne qui m'a mentionné qu'elle était vraiment reconnue dans la communauté pour utiliser précocement le plateau d'entraînement technique-tactique pour des fins de réadaptation. Un, qu'est-ce ça mange en hiver? J'ai une idée, mais je veux t'entendre le dire. deux et surtout, qu'est-ce que tu fais concrètement? Puis pourquoi pour toi c'est super important? Puis en fait, je vais commencer par la dernière question. Pourquoi c'est important pour toi d'utiliser précocement le plateau d'entraînement technique-tactique pour des fins de réadaptation?
Écoute, je vais tenter d'être clair dans ma réponse le plus possible. Vas-y, je vais te ramener au pire. De façon classique, traditionnelle, le modèle médical est très étapiste. Donc, on a tendance à dire, OK, l'athlète, mettons, se fracture une jambe, elle va devoir, bon, un, aller à l'hôpital, deux, faire être mis dans une plate, par exemple. Étape trois va revoir son médecin de famille qui va dire, OK, les choses semblent rentrer dans l'ordre, tu peux commencer ta rédaptation.
va aller voir un spécialiste de rétapation, physiothérapeur du sport, qui re-etc. Puis là, souvent après ça, va dire, OK, là, tu es prêt à reprendre l'activité physique. Là, il a un kin qui va rembarquer dans l'équation. Puis au bout de quelques semaines, quelques mois, on est prêt à reprendre l'entraînement aussi. On est très, très étapiste dans cette façon de procéder comme ça. Ça, c'est la version classique des choses. Par contre, au fil des années,
J'ai développé une habitude que j'ai apprise par la suite, s'appelle l'holacracie. H-O-L-A, holacracie. Qui vient de holistique, qui est sur l'idée de dire que quand tu as un problème comme une fracture de jambe, tu vas rassembler une équipe de gens qui sont chacun spécialistes de différents éléments qui vont contribuer à un retour au sport. Là-dessus, oui, tu aurais un médecin, physio potentiellement, chiro, etc.
Francois Rodrigue (18:12.142)
préparateur physique, coach. Et en fait, ce qui arrive, c'est que toutes les personnes doivent être réunies autour de la table pour ce projet-là. Et puis en fait, ce qui arrive, c'est que d'une phase à l'autre, tu vas avoir comme une personne qui va avoir peut-être plus de leadership dans une phase particulière. c'est-à-dire que l'équipe médicale va être plus présente au niveau des choix en début de réathlétisation parce que la personne n'est plus limitée dans ce qu'elle peut faire.
et il continue d'avoir des enjeux pour s'assurer que la fracture guérisse bien et qu'il pas d'enjeux permanents par la suite. Progressivement, la personne va faire de plus en plus d'activités physiques, donc possiblement à mi-chemin, à mi-parcours, tu vas avoir vraiment une prépondérance en kin et éventuellement, c'est vraiment comme l'entraîneur qui va reprendre la majorité de l'encadrement de l'athlète pour assurer un retour complet dans les tâches du pic. Par contre, nous autres, la différence, c'est qu'en fonctionnant comme ça, tout le monde est au courant de chacun de ces choses-là du début à la fin.
Il a pas de disparition de la physio à la fin de la rédaptation, et il a d'absence du coach dans le début non plus. Ce qui fait en sorte que tu peux faire un processus d'ingénierie où tu dis « mon athlète de ski alpin par exemple, voici toutes les caractéristiques que mon athlète doit avoir pour être capable de performer. Mon athlète, c'est briser une jambe, donc là voici où j'en suis par rapport à ça, voici le gap, voici tous les éléments qu'on peut continuer de travailler.
Par exemple, l'athlète pourrait poursuivre un travail cardiovasculaire qui implique pas, mettons, les membres effrayeurs. Il a plein d'affaires que tu peux poursuivre en parallèle qui vont faire en sorte que finalement tu réduis vraiment l'écart entre la tâche optimale et leur état de blessé. Le défi, te dirais, et l'envers de la médaille de fonctionner de cette façon-là, c'est que ça ramène rapidement les athlètes dans un environnement où ils peuvent être...
contrarié de voir qu'ils ne pas en mesure de faire tout ce qu'ils voudraient être capable de faire. C'était le couteau à double tranchant et tu dois gager un petit peu. Ce pas vrai que tous les athlètes s'épanouissent dans cette façon de faire. Il en a pour qui le rappellent constant de tout ce qu'ils ne peuvent pas faire et qu'ils observent leurs collègues faire. C'est une source de frustration. À ce moment-là, tu vas vouloir t'assurer que c'est important d'avoir un check-in régulier avec les athlètes pour vraiment avoir une clarté sur ce quoi les objectifs.
Francois Rodrigue (20:27.822)
pourquoi on est là aujourd'hui. Oui, toi tu vas faire du ski tranquille aujourd'hui, n'y pas d'éléments de vitesse, pas de scie de ça. Et que l'athlète soit comme, ok, je comprends pourquoi je suis là, j'apprécie de pouvoir faire ça aujourd'hui. Et on va continuer avec d'autres éléments plus tard dans la journée. Je pense que c'est vraiment important pour avoir du succès en faisant ça, de s'assurer que tout monde a bien compris le pourquoi de la chose.
Mais on a beaucoup plus de succès, je te dirais, avec nos athlètes quand on fonctionne comme ça, on a tendance à perdre beaucoup moins de temps. Succès dans quel sens? Dans sens où t'as des athlètes qui vont reprendre le sport au même niveau d'entraînement qu'ils étaient auparavant. En passant, pour toi qui trèpes recherche, les données sur la proportion d'athlètes qui reprennent le même niveau de performance après une blessure grave est alarmant. C'est quand même très très bas. Ça s'appelle quoi? Ben ti, mettons pour les croisi... les ligaments croisés de genoux.
C'est dépendamment des sources que tu cherches. Des fois, c'est seulement comme 60 à 70 % des athlètes qui reprennent le même niveau. Des fois, tu des athlètes qui continuent le même sport, ils reviennent dans même sport, mais ils n'arrivent pas tout à fait à rester au même niveau où ils étaient avant. Vois-tu, ça, c'est un élément important sur lequel tu touches qui, moi, me chicote beaucoup. Pas parce que c'est de la recherche nécessairement, parce qu'on assume que parce que la personne est revenue au jeu, elle est au même niveau.
Mais c'est comme le succès, que tu viens de dire, c'est que le succès de la réadaptation, de la réhabilitation, je sais pas si j'utilise les mots comme du monde, mais c'est pas juste, OK, je suis capable de participer à mon sport sans que mon genou il chie. Est-ce que je suis capable de participer à mon sport, puis de faire les mêmes cuts que je faisais avant, de faire les mêmes sauts que je faisais avant, d'avoir le même niveau d'hauteur que je faisais avant? Puis c'est là que, ça c'est un événement important, puis c'est là que des fois...
De juste changer le critère de succès, ça change complètement le dialogue et comment on évalue la situation, inévitablement. Exact. On tente de plus en plus de mieux objectiver ce qu'on fait. D'avoir aussi une idée, un athlète de ski alpin, encore une fois, qu'est-ce que ça devrait avoir l'air au niveau d'un profil de force, au niveau de profil de force vitesse. Il des éléments, pour revenir à la question du spacer à mi-knife.
Francois Rodrigue (22:44.302)
Il a des éléments qui m'intéressent dans le profilage des athlètes en santé, en baseline, qui pour moi est ultra important pour comprendre, tu vers quoi on va vouloir tendre si jamais un athlète se blesse. T'sais, d'avoir vraiment une clarté sur notre objectif, là où on veut finir notre réadaptation, c'est ça. Tu il a quand même une espèce de boîte noire, je te dirais, dans l'univers de la réadaptation, tu sais, de combler le gap entre la reprise du sport pis vouloir atteindre des médailles, tu sais, il a quand même autant d'étapes là-dedans.
que dans entre l'hôpital et le retour au sport. Puis il a à peu près rien qui se publie ou qui s'intéresse à cette phase-là par la suite. tu d'avoir, je pense, les coachs présents tôt dans le processus, l'équipe d'encadrement des athlètes tôt dans le processus pour dire, regarde, on s'en va dans cette direction-là. Pour l'instant, l'athlète peut seulement faire X, Y, Z, mais on s'en va par là-bas, tu Puis d'avoir cette collaboration-là tout fait en sorte que tout le monde...
dans l'équipe de soutien intégrée, une clarté sur le fait que notre objectif final, c'est ça. On veut la même athlète qui gagne des médailles. veut pas... Elle ne se satisfira pas de juste être capable de faire une descente en ski. Oui, tout à fait. En tout cas, je trouve ça super intéressant. Il a un élément, c'est co-créer le plan d'intervention. Un élément que tu as dit, c'est co-créer le plan d'intervention. Puis ce que je veux dire par là, c'est quand tu me parlais de l'athlète qui réintégrait son plateau, là j'ai l'exemple d'une athlète de judo qui est... Ça en va sur le tatami. Là, elle sur le tatami, mais là, peut juste faire peut-être...
40 % des exercices, ça ne pas vraiment se battre avec d'autres judoka ou judokat, je ne suis pas sûr de la version féminine de judoka, mais ça doit ressembler à quelque chose comme ça. Et puis, ça va créer plus de frustration. Alors que je sais pertinemment qu'il d'autres athlètes, de réintégrer l'environnement sportif, comme ça va clairement leur faire du bien. Parce que de se sentir à l'écart, tu pris un exemple de football, de hockey, de pouvoir au moins faire quelque chose sur le terrain, sur le court ou au basketball, j'ai un exemple de basketball en tête, une athlète que...
faire partie de l'environnement pour elle au quotidien, c'était super important, puis ça l'a grandement aidé. Mais de l'autre côté, les athlètes, ça va les frustrer. Fait que prendre ça en considération, mais après ça, ce que tu viens de dire qui est super important, à mes yeux, c'est vraiment définir c'est quoi l'objectif. L'objectif, c'est pas juste de réintégrer le sport, c'est de retourner au niveau de gagner les médailles, retourner au niveau de pouvoir être un prétendant au titre au niveau des championnats nationaux universitaires, par exemple. Puis ça, pour moi, c'est crucial.
Francois Rodrigue (25:06.958)
Et là, te demanderais peut-être justement à parler un petit peu plus récemment, tu étais allé justement à Monaco, j'espère qu'il t'a fait un beau voyage. Ça devait être quand même... Ça semble quand même assez bel endroit, je n'y pas été encore. Parle-moi un peu de tes présentations justement à la septième conférence mondiale du Comité international olympique sur la prévention des blessures et maladies dans le sport. Ok, tu j'ai eu de la chance. C'est la troisième fois que je vais à cette conférence-là qui normalement lieu tous les trois ans.
Il y a eu des petits délais avec la COVID, mais c'est bien. Écoute, c'est vraiment cool. C'est la méca pour tout ce qui est la recherche vraiment sur la prévention de blessures, sur l'encadrement médico-sportif des athlètes. Toutes les grandes pointures, tous les grands chercheurs internationaux, ils sont tous présents. Fait que c'est vraiment un bel endroit pour faire de très riches conversations de corridor aussi, au-delà du contenu.
Tu peux vraiment poser des questions à des gens très établis sur « vous, avez mesuré ça comment et pourquoi? » Des fois, a vraiment des opportunités très riches autour d'un café et d'un croissant. Donc, d'un « je te confirme que Monaco, c'est vraiment un très bel endroit. » Et tu vois, cette année, on avait deux posters qui ont été acceptés. Le premier, c'est un poster qui était vraiment plus sur…
une étude qu'on a conclue, ça laquelle on rédige un article actuellement, où on voulait justement mieux mesurer les paramètres de force chez les athlètes pour une évaluation de la force au niveau des muscles autour du genou et de l'épaule. On a de mémoire 233 athlètes dans notre échantillon. On voulait voir un peu juste, comme on se disait tantôt, d'avoir un cadre de référence, c'est quoi les valeurs normatives pour ça?
Quand tu regardes dans la population générale, les barèmes, les seuils pour apporter une force adéquate, acceptable sont beaucoup plus bas que ce que ça serait pour des athlètes de haut niveau. Ce n'est pas une mauvaise chose, c'est correct. Ça ressemble à quoi? Mettons, pour un athlète de haut niveau, au niveau de la force du genou, d'être capable de pousser plus de trois fois son poids de corps en extension de genou, c'est plutôt la norme.
Francois Rodrigue (27:27.502)
À un j'en ai à une jambe, même? Tandis que chez la population générale, la mesure de deux à trois fois ton poids de corde, c'est très bien. C'est pas nécessaire. Monté, descendre, des zikaïs ne nécessitent pas autant de force. Mais si tu veux faire de la trampoline au niveau olympique, comme tu peux imaginer, la quantité de jus que tu dois sortir est pas tout à fait la même.
On a fait une étude pour venir se donner un peu plus des barèmes, des ordres de grandeur là-dessus à travers différents sports. qu'on a remarqué, nous autres, qu'on trouve intéressant, c'est que tout l'aspect de... En anglais, on a appelé ça les caractéristiques de force explosive, mais c'est plus l'élément d'avoir la capacité de produire beaucoup de force très rapidement. Puis on voulait regarder un peu comment ça, ça correlle avec la force maximale des athlètes.
On sait que chez la population générale, c'est deux choses qui sont relativement associées. Dans notre corps, elle est extraordinairement associée. Ce qui montre que clairement, chez des gens plus entraînés, plus en forme, non seulement ils ont plus de force, mais ils sont capables de la générer encore plus rapidement aussi que chez la population générale. Par hasard, ce qui était le sujet de notre poster, on a réalisé que quand on crée notre graphique avec notre nuage de point, les points sont collés sur la ligne. C'est un magnifique graphique.
on a juste quand même un petit nuage en bas qu'on comprenait pas trop. On est allé chercher cas par cas voir un petit peu ce qu'il en était. Par hasard dans notre échantillon, c'était beaucoup des personnes qui étaient en santé au moment où on a fait nos tests, mais qui avaient déjà eu des blessures dans le passé. On émet l'hypothèse que même si on met beaucoup d'accent sur regagner la force nécessaire pour leur sport.
On s'est pas assez intéressé à la capacité de produire rapidement cette force-là. On réalise que au niveau de l'entraînement, il des subtilités, il a des choses qui seraient importantes. Pour conclure là-dessus, tu me disais un exemple tantôt de blessure avec un mauvais retour au sport. Chez les croisés, les chirurges de ligaments croisés antérieurs, il a aussi un nombre alarmant de personnes qui se re-blessent par la suite.
Francois Rodrigue (29:42.51)
après leur retour au sport. Et si c'était à investiguer éventuellement, on pourrait voir aussi si ces personnes-là, même si elles ont une force adéquate au moment de revenir au sport, n'ont peut-être pas la capacité de déployer cette force-là très rapidement. dans les gestes de pivot ou changement de direction, ça se peut que ce soit un élément crucial qui a été manqué un peu dans le passé. Ça me parle tellement sur différents aspects. La première...
Quand j'étais kin, puis je vais faire un salut à mon ancien copropriétaire, Louis-Jean Tremblay, qui propriétaire de l'Optimum Performance Atlétique dans région de Gatineau, qui travaille avec l'équipe de volleyball du Canada, tout ça, on parlait beaucoup de RFD. On ne collabore plus ensemble depuis longtemps. Le RFD, c'est le Rate of Force Development. C'est Louis-Jean qui m'avait familiarisé à ça. C'est tellement important parce qu'en bout de ligne dans le sport, la raison pour laquelle je dis que ça m'interpelle beaucoup, c'est le Rate of Force Development.
C'était un de nos pet peeve justement quand on travaillait ensemble comme kin. Moi, reste... veux dire, on était fascinés par comment est-ce qu'on peut développer ça parce que quand tu penses à l'environnement sportif, ton but généralement dans les sports, il a peu de sports à part la dynamophilie, que t'sais t'as beau lever 400 lb au squat, mais on s'en fout un peu, dans ce cas-là on s'entend qu'il y a des bienfaits à lever 400 lb au squat sur plein d'autres choses, mais en réalité c'est à quel point t'es capable de prendre cette force-là et de la générer rapidement. Ça, ça va être un élément qui va donner un avantage compétitif dans le sport.
Donc ce que tu me dis, un petit peu, c'est que quand on a des blessures ou ce que vous avez vu dans les chantillons, c'est que souvent le R.F.D., le Rate of Force Development, le taux de développement de la force, j'imagine pour traduction totalement libre, ne revient pas à la même chose. Mais ça, c'est crucial. Puis là, après ça, pourquoi ça me parle encore plus? C'est que moi, j'ai eu deux opérations au genou gauche, puis là, on ne pas rentrer dans une étude de cas N.I.T.E. Galard 1 de François-Rodrigue aujourd'hui. Mais c'est toujours un enjeu aujourd'hui. Puis il a une raison pour laquelle j'ai eu deux opérations probablement.
parce que je me doute si le AfD était revenu, parce que la force était revenu au même niveau, mais le AfD était probablement pas revenu au même niveau. Et donc là, un, comme ça, ça me parle beaucoup. Est-ce que vous allez dans quelle direction un peu avec ces travaux-là? Puis c'est quoi un peu le rôle ou peut-être les choses que tu as observées ou à laquelle tu penses qui pourraient justement aider à pallier cet écart-là? Parce que là, j'entends des coachs, j'entends des physiothérapeutes, j'entends des kids entendre ce que tu viens de dire là. Tout le monde va faire comme un, je peux-tu avoir le poster, je peux-tu voir un peu vos résultats?
Francois Rodrigue (32:04.91)
Deux, je suis sûr que tu vas leur partager. Mais de trois, c'est comme, OK, comment est-ce qu'on fait pour pallier justement cet écart-là et la réduire le plus rapidement possible? De un, pour nous, c'est un trivial finding », comme ça, adonne normalement. Pour être certain que c'est exact, il faudrait mener une étude qui vise exactement à avoir ça. Pour nous, c'est comme une coïncidence dans notre échantillon.
Avant que tu le mentionnes, mais moi je peux me permettre de m'emballer parce que toi, t'es le chercheur, c'est ton étude. Moi, je m'emballe puis je pense qu'il quand même de la valeur dans les études de cas, puis dans les cas de même, les observations qui nous amènent à découvrir des pistes. Parce qu'après ça, là, ça va être la job des chercheurs justement dans ce domaine-là de dire, OK, là, est-ce qu'on peut généraliser cette trouvaille-là? Tout à fait belle nuance. Fait que, tu je te dirais, nous, on est en train de clart, tu premier dossier-là, ce qui va nous permettre de bâtir peut-être. On aimerait faire une étude subséquente où on s'intéresserait
à des athlètes blessés. Heureusement, on n'en a pas une quantité phénoménale, tu qui sont chez nous. On a plus d'athlètes en santé que d'athlètes blessés à l'INI. C'est bon, c'est bon. Faudrait probablement faire une collaboration avec le domaine hospitalier, sais, on va éventuellement voir ça, il falloir gratter plus loin dans notre réseau de contact pour être capable d'aller chercher cette population-là. Mais effectivement, moi aussi, quand je suis tombé là-dessus, ça m'a mis la piste à l'arrière que je pense ça peut être un élément important.
Concrètement, c'est dans le type de régime de contraction en entraînement. Tu parles des squats par exemple, un bon squat ne se fait pas nécessairement dans une vitesse incroyable. Tandis que si tu veux travailler les éléments de développement de vitesse, tu vas t'intéresser plus à des sauts, différents changements de direction, des box jumps, tu travailles plus en pliométrie. Le type d'entraînement, le type...
de régimes de contraction va être différent de ce que tu aurais prévu pour une séance de hypertrophie ou de gain de force max. Donc il y vraiment des conséquences réelles et concrètes dans les choix d'exercice. Si tu arrives à conclure que l'athlète a à peu près le même profil de force, mais un déficit de taux de développement de la force. C'est effectivement la variable qu'on a dans notre graphique. Et puis Félix, un élément qu'on a oublié de discuter, mais qui est super important.
Francois Rodrigue (34:25.101)
qui fait partie de la septième conférence mondiale du Comité national olympique. C'est ta deuxième présentation, si je ne m'abuse, c'était « Fast-Tracking Concussion Recovery in Elite Athletes donc accélérer la récupération des athlètes d'élite. Est-ce que tu peux me dire un peu plus par rapport à ça, puis qu'est-ce qui est ressorti, qu'est-ce qui étaient les faits saillants de ce que vous avez trouvé, de ce que vous avez discuté là-bas? Oui, bien écoutez, depuis...
Plusieurs années à l'institut, a une équipe de spécialistes qui s'intéressent à la prise en charge, au soutien et à la réadaptation des commences cérébrales. On a cumulé, depuis plusieurs années, beaucoup d'informations sur la récupération des athlètes qui ont été des sports résidents qui s'entraînaient à l'INS et qui ont été suivis pour leurs commences là-bas.
ou vraiment des athlètes qui ne pas nécessairement des sports résidents, comme le patinage artistique, a un paquet de sports dans la grande région de Montréal qui viennent régulièrement à l'INS pour leur suivi post-commotionnel. On a fait un étude qui se voulait d'abord descriptive parce qu'il pas beaucoup d'informations en ligne dans les études sur les athlètes olympiques au niveau de la prise en charge des commotions. Beaucoup d'extraordinairement bonnes études qui viennent du moment plus universitaire et scolaire aux États-Unis.
et ailleurs au niveau professionnel, c'est même des très belles choses aussi, c'était comme si la niche olympique était absente un peu. Donc on a voulu mieux documenter ça, partager ça, et notre conclusion qu'on présentait dans ce poster-là, c'était justement de voir que chez nos athlètes résidents, ce cas-là, on disait peut-être qu'il y vraiment un accès facilité, fast-tracké, gratuit, en guillemets gratuit, l'athlète ne payait pas, mais la fédération payait.
Donc vraiment faisant en sorte à des athlètes qui avaient une récupération qui se produisait plus rapidement. ça leur prenait de mémoire, j'ai de dire 26 jours. De mémoire en sortant ses papiers? Oui, j'ai écrit ça quelque part dans mes notes. 26 jours pour le groupe d'athlètes qui étaient résidents, versus 45 pour les athlètes qui avaient plus de difficultés à obtenir, faire un accès à ces choses-là.
Francois Rodrigue (36:32.014)
Donc on voyait que, d'ailleurs, on remanié l'ensemble de ces choses-là. On va réussir à publier bientôt dans un gros journal qui nous a challengé sur beaucoup de... On a fait huit rondes de révision. beaucoup quand même. Je sais pas toi, mais dans mes expériences, ça peut être après deux, trois rondes de révision, mais huit rondes de révision. Ce qui est quand même bon signe, veut dire que le sujet était pertinent et qu'il voyait vraiment l'importance de le publier parce que sinon, il aurait eu la chance de le rejeter à outrance.
Mais là, de revenir un peu à la distinction que tu as faite parce que là, ça a été mentionné rapidement. 26 jours versus 45 jours si ma mémoire est bonne. Donc c'est quoi la distinction entre les deux juste pour qu'on se comprenne c'est typé pour nous, a définit, on a défini, pardon, notre retour au sport vraiment comme le retour à la pleine capacité de compétition. Donc, c'est pas juste la reprise de l'activité physique, c'est pas juste la reprise du sport, c'est que l'athlète est clérée pour aller faire une compétition internationale de sport.
Donc, on arrivait un peu plus dans le même ordre de grandeur, c'est 34 jours en moyenne pour l'ensemble du groupe. C'est à peu près le même ordre de grandeur que ce que t'as pour les étudiants athlètes plus jeunes. Donc, on était dans ce cadre-là. Mais je pense que notre discussion dans l'étude porte beaucoup là-dessus et c'est beaucoup des questions qu'on a eues. Qu'est-ce qui distingue ce groupe-là? Qu'est-ce qui explique qu'il a un délai plus grand dans certains sports?
beaucoup des sports technique ou artistique, il a un enjeu visuospatial important, de difficulté de reconnaître l'espace. Donc, on a quand plusieurs athlètes dans certains sports de ce type-là qui ont vraiment eu des récupérations beaucoup plus longues. Ce ne pas des sports qui sont traditionnellement tellement décrits dans la littérature. De façon classique, tu vas avoir des données sur...
les commissaires cérébrales au hockey ou au football américain, mais quand tu t'intéresses à la trampoline, le plongeon, le patinage artistique, il n'y avait vraiment pas grand-chose comme information là-dessus. On constate qu'effectivement dans ces sports-là où il y a beaucoup de mouvements aériens, il beaucoup de changements de direction, spin, la capacité de tolérer le brassage de la tête est importante. On a observé, c'est ça que chez notre cohorte qui a inclus.
Francois Rodrigue (38:40.91)
qui inclut plus de sport technique-artistique que ce qui a été décrit dans le passé, on voit effectivement une tendance vers une récupération qui est un peu plus longue. Récupération plus longue. Et donc là, si je comprends bien le titre, ce tu m'as mentionné tout à l'heure, qu'est-ce qu'on doit faire? Je pense que tu l'as mentionné, encore une fois, peut-être rapidement, ou juste pour être sûr qu'on se comprend bien, qu'est-ce qu'on doit faire pour que ce soit justement une récupération moins longue pour être capable de tolérer plus rapidement un brassage de la tête significatif pour utiliser tes mots quand on est en train de sauter et dire volter littéralement dans tous les sens?
Donc, tu pense que la prise en charge du commissaire cerveau a changé quand même énormément dans les 15 à 20 dernières années. Quand nous on commençait à jouer au foot, c'était différent. Pis parmi ça, il y a de plus en plus de connaissances sur le fait qu'au-delà de la blessure initiale au cerveau, il y a souvent d'autres enjeux connectes qui peuvent arriver en même temps. Les gens peuvent aussi avoir un mécanisme de whiplash ou de coup de fouet au niveau du coup, pis d'avoir des enjeux vraiment de la colonne cervicale.
Tu peux avoir un enjeu de déplacement, vraiment au niveau de l'oreille interne, où les gens vont avoir des pertes d'équilibre et des enjeux qui sont reliés spécifiquement à ça. De plus en plus, on observe aussi qu'il a des déficits visuels après une commotion. L'équipe de spécialistes à laquelle je faisais référence tantôt, on a des gens qui s'intéressent à chacune de ces sphères. Même chose aussi, on a une évaluation assez détaillée du système nerveux autonome.
pour détecter si il des changements, un peu de profilage par rapport à ça. Le fait d'être capable d'avoir accès à un plus grand éventail de spécialistes rapidement chez des athlètes qui présentent des symptômes qui sont reliés à ces choses-là dans notre échantillon a vraiment été garante de s'assurer que ces personnes-là récupéraient plus rapidement. Il a un billet qui est quand même important dans notre étude qui est fait que nous on a de l'information sur ce qui s'est passé chez nous. Plusieurs des athlètes de l'extérieur
Ceux qui avaient été fantastiquement bien, qui n'ont jamais eu besoin d'accès à rien, ne sont jamais venus chez nous. Ceux qui ont retondi à l'INS régulièrement étaient des athlètes qui avaient soit des enjeux persistants ou qui avaient vraiment peut-être été tardivement référés pour venir voir une série de spécialistes avec un champ d'expertise qui plus large que simplement ce que moi je préfère par exemple en physiothérapie.
Francois Rodrigue (41:01.454)
Si je comprends bien, il y a un avantage significatif selon votre étude pour la récupération des a-clettes lorsqu'il a accès à des services centralisés. Pour plein de raisons qu'on ne pas nécessairement pourquoi à cause qu'on ne pas exactement ce qui se passe à l'externe, mais une hypothèse que moi je peux me permettre de faire, c'est de dire que probablement parce que c'est plus simple, puis il se fait rediriger, puis la communication est les plus rapides, on prend qu'on sauve des jours pour différentes raisons, qu'il soit sauvé des jours en différents rendez-vous.
ou de simplifier ou de clarifier la communication entre les différents spécialistes qui vont intervenir. Ça serait une portail qui est probable. Oui, exactement. C'est pas une étude randomisée. On n'a enfrié tout le monde intentionnellement avec spécifiquement les choses. C'est vraiment une étude de cas expérientiel. C'est quand même assez informatif, c'est intéressant. On est vraiment contents que c'est une information qui va pouvoir être distribuée à grand public.
pour pouvoir enfin documenter un petit peu plus aussi les enjeux spécifiques aux athlètes olympiques. Oui, puis qui va peut-être justement mener après ça à des études justement qui vont être randomisées ou est-ce qu'on va peut-être avoir accès aux corps parce que souvent ça met, tu les études, mettre la table pour d'autres études qui vont ramener encore plus d'informations pertinentes pour résoudre une certaine problématique. Puis avant de conclure là-dessus, une des questions que je veux te poser avec ce que tu viens de mentionner parce que pour moi ça pique ma curiosité, moi qui est en pleine révision,
des livres de physiologie, de l'exercice, tu me parlais du profilage du système autonome. Pourquoi c'est particulièrement important de faire le profilage du système autonome? qu'est-ce que vous... Je ne pas si c'est... Qu'est-ce que vous faites, la bonne question, mais juste le pourquoi, à la base, ça m'intéresse. Donc, on observe aussi, puis il y a de plus en plus de données probantes là-dessus, le fait que, tu chez tout monde, tu as un équilibre constant entre ton système sympathique et parasympathique, donc ton «fighter flight» versus ton...
de dos, donc un peu d'équilibre entre eux. C'est assez commun de voir chez des gens qui ont de la difficulté vraiment beaucoup à doser leur énergie post-convention. Il a des gens qui comme, sais, ils sont tous à fatigué ou au contraire, ils ont des gros piques d'énergie puis ils crashent après l'entraînement. Tu vois qu'il a une difficulté à gérer leur énergie et c'est très souvent relié à un enjeu de manque d'équilibre entre le système.
Francois Rodrigue (43:23.79)
nerveux, sympathique et parasympathique. Puis en fait, les choses comme la fréquence cardiaque, en fait l'intervalle de fréquence cardiaque au OPPO, le HIV, pas dans son analyse temporelle, mais dans son analyse spectrale, a tant serre un profilage qui est relativement fixe. Parce que comme tu le mentionnais tantôt, les montres, c'est comme quelqu'un qui check sa variabilité de fréquence cardiaque quotidiennement, peut voir que ça fluctue quand même beaucoup.
Mais d'un point de vue, tu fais une analyse Fourier inverse, tu regardes juste les fréquences là-dessus, ça rentrerait dans le détail. Tu peux créer un profil qui est même relativement fixe dans le temps pour différentes personnes. Dans certains sports avec lesquels on travaille, c'est fait en début d'année. Donc il y a vraiment comme un pré-blessure, guillemets. Donc ils ont une photo exactement de c'est quoi le type de profil type de cette personne-là.
Ils observent qu'effectivement, chez les cas de commotion qui prennent plus d'une semaine, mettons, récupérer, presque à chaque fois, a vraiment un dérèglement de cet aspect-là. Ce qui se travaille concrètement avec l'identification d'une cible et d'un cadre d'entraînement qui est bien toléré en termes de fréquence gaziaque. Et très souvent aussi chez les gens qui ont... Faudrait que tu parles à David Martin ou à Christian Soto par la passée, je suis pas l'expert de la question, mais il a une question de venir...
profiter du profil propre à chaque personne pour venir sélectionner soit des interventions ou en entraînement par intervalle où là tu vas faire exprès d'avoir vraiment plus de pause. tu sais, mettons moi comme intervenant terrain qui a utilisé ça dans ma réadaptation avec des athlètes, tu vas faire exprès, tu ton athlète dans mon cas aurait eu genre, tu sais, un cardio fréquence-mède, pis sais quand que c'est le moment de pause.
Je vais faire exprès d'attendre des fois assez longtemps pour la fréquence cardiaque redescendre. Tu vois que c'est comme si ils se sentent bien à l'entraînement, ils commencent, va, ils partent, puis ils sont rendus comme à 145 battements par minute. Puis te les assouament, puis au bout d'une minute, ça n'a toujours pas descendu tant que ça. Tu vois que c'est une difficulté à réatteindre ça. là, en le monitorant pendant la séance, tu peux faire exprès de leur donner la capacité vraiment de récupérer au moment prévu, puis de voir qu'ils capables de s'entraîner en dehors de ça.
Francois Rodrigue (45:45.806)
C'est comme si la capacité de s'autoréguler au niveau cardiaque, et je ne pas si j'enchaîne deux termes qui devraient pas être enchaînés, on se comprend, est comme déréglé des fois post-commotion cérébrale. là, nous, comme intervenants à l'entraînement, physiotérapeutes qui est un entraîneur, il faut prendre ça en considération parce que les temps de repos traditionnels ne seront pas nécessairement les mêmes et où, en fait, qu'on doit leur permettre de se donner la chance de récupérer. Exact. Et tu sais, quand moi j'utilise ça, mais tu sais...
C'est un collègue qui fait cette évaluation-là, qui fait la prescription. moi, avec cette information-là, par la suite, peux soutenir l'athlète dans l'entraînement sur le terrain. C'est quoi la spécialité de ce collègue-là? David Martin est kinésiologue à la base, mais c'est comme un neuro-kinésiologue. Il travaillait de rénavant vraiment en centre de réadaptation chez les traumas craniens.
et ça serait une bonne personne à inviter à ton podcast un jour, si tu veux parler plus en détails. On va certainement ajouter ça à la base de données, mais pour moi je trouve ça super intéressant parce que, tu sais, dans certaines fois encore les montrent certains influenceurs du domaine de la santé, là je dis influenceurs en tout respect du terme, quand je pense à Peter Attia ou Andrew Huberman et tout ça, dépendamment de où est-ce qu'on est.
vont parler de l'importance, puis il y a des documents, des livres de physiologie qui vont le faire, des livres d'entraînement qui vont le faire, puis là, je pointe à ma bibliothèque pour les gens qui sont plus en audio, qui vont dire que justement, la récupération de ta fréquence cardiaque post-entraînement, post-effort maximal, à l'intérieur d'une minute ou trois minutes, dépendamment de ce que tu vas lire, te donne quand même un indicatif de ta santé et ton niveau de récupération, si je phrase bien les choses. Et donc, pour moi, ça fait du sens de dire...
Ben, pas que fait du sens, mais je trouve ça intéressant parce que à l'entraînement, si tu fais un effort de VO2 max, puis que tu fais un effort de 4 minutes, t'es en vélo, tu montes au top d'une montagne. Après ça, dès t'es rendu au top de la montagne, mettons qu'à 4 minutes, on devrait dire une colline probablement, au top de la colline, tu t'assois sur le banc, ça te prend 8 minutes de revenir à une fréquence cardiaque respectable, comme il y a des enjeux au niveau de la récupération. Puis ce qui est intéressant, c'est que ça, c'est une variable que même pour une personne, on va dire, entre guillemets, en bon état ou pré-blessée ou qui n'a pas eu de commotion.
Francois Rodrigue (47:58.702)
Mais après ça, ça veut dire qu'il a un lien avec ce que tu me dis au niveau du retour post-commotion. Tu dire que, hey, la cible de fréquence cardiaque qu'on va chercher, il faut la prendre en considération. Des fois, c'est... Ce que tu me dis en boule, moi, ça se lève juste le flag de dire, hey, comme quand une personne est au retour d'une commotion cérébrale, ça se peut que sa récupération soit déréglée pour... Juste en raison du profilage système autonome, elle est pas capable de saisir son corps pour X raisons, saisi pas si justement elle est en fight ou elle est en fight or flight ou justement en récupération.
Parce que j'ai pas reconnu ça en fait. Non, bien. ma compréhension aussi de la question. Puis je sais qu'il des gens qui sont comme à côté aux extrêmes aussi. Il a des gens qui sont comme poignés en sympathiques au max, puis il des gens qui sont poignés en parasympathiques aussi. Ça fait que les interventions en ce moment-là sont différentes un petit peu par rapport à Parfait. Puis s'il a des gens qui sont en désaccord avec notre vulgarisation de ça, bon, hésite à nous écrire, puis peut-être qu'on les invitera sur le podcast pour corriger ça. Puis en fait...
Le but du podcast, c'est ça, c'est de lancer un sujet de conversation qui va amener les gens à réfléchir et après ça, de lancer une boule, de commencer à bâtir une boule de neige puis de faire rouler la boule. Puis quand on est, on parle de quelque chose puis on nuance les différents termes ou l'application d'un concept. Puis on va pouvoir faire ça avec ce que tu viens tout juste de mentionner. Salut tout le monde. Merci d'avoir écouté l'épisode de temps d'arrêt. C'est Coach Frank avec deux petits messages pour vous avant que vous quittiez pour votre prochain entraînement.
ou bien vos autres responsabilités. Premièrement, je tiens à remercier APOMEDIA pour la production de l'épisode, Vincent Rivet pour la coordination du podcast et l'Université du Québec en Outaouais pour la disponibilité. Deuxièmement, est-ce que vous voudriez recevoir une petite réflexion de ma part par courriel une fois par mois? Si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lettre de temps d'arrêt sur mon site web dans laquelle je partage les derniers épisodes de la balado, les dernières réflexions que j'ai explorées dans ma recherche,
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