Speaker 2 (00:00.878)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt. Salut tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Cet été, je vous propose de redécouvrir cinq conversations marquantes de Temps d'arrêt avec Coach Frank. Pour moi, c'est des épisodes qui ont touché notre communauté, des coachs, des professionnels et qui méritent d'être entendus à nouveau.
Mon intention avec Temps d'arrêt reste le même durant l'été, c'est-à-dire déconstruire l'art et la science du coaching pour créer un meilleur monde du sport pour tout le monde. Acthlètes, coachs, dirigeants et parents. Mais là, pour l'été, j'ai aussi besoin de vous. Premièrement, on veut faire grandir notre communauté parce qu'on veut rejoindre encore plus de monde qui sont impliqués dans le sport pour faire encore une plus grosse différence. Alors, si le podcast t'apporte quelque chose, ben d'un, abonne-toi. De deux, évalue
le podcast sur ta plateforme préférée et surtout partage avec tes collègues, tes athlètes et tes amis, prend 30 secondes et ça fait toute la différence et ça va faire une différence. Deuxièmement, on a besoin de tes témoignages. Quels épisodes t'ont marqué depuis le début de temps d'arrêt? Écris-nous sur les réseaux sociaux, à rebars coachfrankphd dans un mot ou abonne-toi à notre infolettre sur coachfrankphd.com pour nous le faire savoir.
tu as une anecdote, tu as un témoignage, il a un épisode qui t'a marqué, on veut le savoir. Là-dessus, te dis bonne écoute et je te souhaite surtout un excellent podcast.
Xavier, bienvenue à Temps d'arrêt!
Speaker 1 (01:44.812)
Salut Frank, merci beaucoup.
Bien merci à toi d'être là. La dernière fois qu'on s'est parlé publiquement, parce qu'on s'est parlé à plusieurs reprises entre temps, c'était lors de l'épisode 65 qui était pour... qui a été faite, qui avait été produite pour clôturer l'année 2021. Parle-moi donc un peu, pour les gens qui ont manqué un bout, parle-moi donc un peu de la vie de Xavier Roy depuis Noël 2021. Ça fait quand même un petit bout, comme qu'est-ce qui s'est passé, puis comment ça a évolué un peu ta carrière dans les trois dernières années?
Oui, mais je me souviens très bien de cet épisode-là. C'était aussi un format différent qui avait été enregistré. C'était avec ton collègue Marc-André Ducheneau aussi qui s'était joint à la conversation. Fait que depuis 2021, il s'est passé beaucoup de choses. Autant dans mon travail au quotidien comme préparateur physique. J'ai commencé à travailler avec le volleyball masculin universitaire ici à l'Université de Sherbrooke. Par la suite, ça s'est...
de Théophanie Aiguille, volleyball féminin universitaire aussi, qui débuté. J'ai continué à travailler avec des jeunes athlètes du collège Stansted dans l'entraînement hors glace pour leurs équipes de hockey. Mais j'ai en même temps aussi une, charge de cours au collège pour enseigner le cours de sciences d'activité physique aussi. C'était un nouveau cours qui devait être monté.
C'était particulier parce qu'au début, j'avais trois étudiantes. Ensuite, c'était de donner un cours à deux étudiantes. Ça fait que tu comment donner du matériel d'une manière dynamique, mais quasiment un cours privé quasiment. Ça fait que c'était particulier. Après ça, travailler avec d'autres athlètes dans différents rôles, différents sports, que ça soit...
Speaker 1 (03:38.018)
C'est encore hockey sur glace dans le hors saison, pendant l'été. Par la suite, continuer à avoir des charges de cours à l'Université de Béchoppe dans le programme d'études du sport aussi. Ça m'a tenu occupé. Puis, la naissance de deux petites filles aussi, là, ça rajoute aux tâches et responsabilités que je dois accomplir dans une journée.
C'est à peu près ça qui s'est passé dans les trois dernières années depuis notre dernière conversation officielle.
de Soudba Lado.
C'est beaucoup de projets. Je pense que des fois, quand les gens entendent parler des personnes qui sont impliquées comme consultants, comme travailleurs autonomes ou peu importe dans différents projets, ils se rendent pas compte à quel point on doit jongler avec 1000 balles. C'est moins ma réalité un petit peu depuis les derniers mois, mais de ton côté, je pense que je suis bien placé pour comprendre comment est-ce qu'il en a des projets, là, je suis dans l'équipe de volleyball, là, je dans un cours, après ça, là, je suis avec des athlètes de hockey en préparation physique.
éléments qui attirent mon attention avec ce que tu dit. Le premier élément qui attire mon attention, c'est... Tu dis qu'il fallu que adaptes un peu ton enseignement ou la structure de cours, où ça a été beaucoup de réflexions. Quand tu donnes quasiment un cours privé à deux ou trois étudiants et étudiantes, que tu mentionnais tout à l'heure, je serais curieux de savoir comment tu t'es pris pour adapter ça, puis qu'est-ce qui a été le plus gros défi ou l'affaire que tu as peut-être réalisée qu'il faut mettre davantage de l'avant quand on enseigne à des petits groupes comme ça?
Speaker 1 (05:08.982)
C'est de mettre ça assez interactif puis plus personnalisé. Quand tu présentes ou quand tu donnes un cours dans un milieu universitaire et que 60 étudiants aient inscrit dans le cours, tu sais que les heures de cours sont le lundi matin de 8h30 à 11h30. Tu peux avoir déjà mis en place une certaine séquence logique des différents termes que tu vas aborder.
enseigné à deux ou trois jeunes étudiantes, c'est dans un format de cours qui est différent. Il faut que mettes ça beaucoup plus interactif, il que tu sois beaucoup plus apte à réagir à ce qui s'est passé dans leur réalité d'étudiante dans une école privée indépendante. Comment tu jongles avec le fait que là, elles ont des examens, mais par la suite, elles partent pendant quatre jours en...
en tournoi de hockey à l'extérieur. Il y avait beaucoup de régulation des activités pédagogiques, des enseignements et tout ça. C'était beaucoup moins... Je ne veux pas dire que c'était moins structuré. J'avais un plan. On avait notre plan de cours, mais il que je sois en mesure de réagir à leur réalité au quotidien. C'était des cours qui étaient, si je veux pas la réalité universitaire versus la réalité d'une écosse hondaire, c'est...
Des cours à chaque jour, des fois c'est 30 minutes, des fois c'est 50 minutes. Tu donnes ton contenu, tu te laisses emporter, la cloche sonne. es comme, OK, bon, il faut qu'on parte puis on se voit demain.
Est-ce que je me trompe en disant qu'il faut être un peu plus malléable, un peu comme l'accompagnement individuel? Si tu travailles avec un coach de main d'une équipe de volleyball par exemple, tu vas t'adapter un peu aux défis. Le just-in-time, comme la théorie de Peter Jarvis l'a dit, on veut de l'apprentissage qui est synchronisé avec ce qu'elle a personne vie. C'est un peu ça à laquelle tu fais référence?
Speaker 1 (07:05.454)
Oui, on peut dire ça comme ça. Je te dirais que pour certains des modules, j'avais comme une idée des activités que je voulais faire, des points que je voulais qu'on aborde, mais je n'avais pas nécessairement de plan, de scripté comme on pourrait l'avoir, exemple, en étant des anciens joueurs de football, deux, comment tu pouvais scripter une pratique à chaque minute, je ne pouvais pas scripter.
J'avais une idée, exemple le module de nutrition, c'était essayer de mettre ça le plus réaliste ou de me coller un petit peu plus à leur réalité. fait qu'à un moment donné, certains des travaux qu'elles avaient à remettre, c'était OK, bien aujourd'hui, après le cours, vous devez aller à la cafétéria, puis vous devez marquer tout ce qui est au menu aujourd'hui. Puis là, on essayait de faire les parallèles avec ce qu'on avait vu en...
pendant les périodes de cours. après ça, à partir de là, OK, bien là, on a le menu à la cafétéria, on a nos grands concepts de nutrition qu'on a abordés. Par la suite, voici tes exigences du sport de hockey. Selon toi, est-ce que ce que tu manges comble tes besoins? Sinon, qu'est-ce que tu pourrais rajouter dans ton alimentation? Quels sont les petits ajustements que tu pourrais faire? C'était davantage dans cette optique-là d'être plus...
plus coller à la réalité, poser davantage de questions puis essayer de solliciter un engagement qui était beaucoup plus... solliciter un engagement, je te dirais.
C'est une belle opportunité de pouvoir parler de leur réalité, des défis qui vivent au quotidien, et de partir de là pour justement faire des apprentissages. Au lieu de partir de la théorie vers l'application, on part...
Speaker 2 (08:55.314)
l'application vers la théorie. Puis des fois, quand on parle de l'application vers la théorie, c'est des apprentissages qui sont un peu plus permanents, si on veut, même s'il en a qui me dirait que c'est un peu leonance, ce ce que je viens de faire, mais bref, on se comprend. Puis aussi, tu ramènes, mettons, au script de jeu pour mettre les gens en contexte. Quand on est football, il a plusieurs entraîneurs. qu'ils vont faire, c'est que...
Chacun des répétitions en pratique va être scripté, voulant dire que ça va être écrit, bien, premier jeu qu'on va faire, ça va être un premier essai, ça va être une couverture 2. Deuxième jeu qu'on va faire, ça va être un premier essai aussi, ça être une couverture 3. Troisième jeu qu'on va faire, ça va être un premier essai, puis après ça, on va faire une couverture 4. Puis là, il institue tout le long de la pratique. Mais, puis là...
Peut-être qu'on va partir à un trop gros débat, puis je serais curieux d'avoir ton opinion là-dessus avant qu'on rentre dans ton livre, parce que je suis sûr qu'en ayant toi comme invité qui soit là, qu'on parle de ton livre, qu'on aura quand même une petite crowd de football qui va écouter notre conversation. Est-ce que des fois au football justement on n'aurait pas avantage à enlever les scripts, puis en faire moins, puis que ce soit moins omniprésent et peut-être plus d'avantage improvisé?
te dirais que oui, te dirais que au niveau du football, il y a une certaine tradition de faire qui est très centrée sur l'entraîneur. L'entraîneur a un contrôle sur le choix des jeux, sur qui sont les joueurs qui sont habillés le week-end, qui sont réservistes.
Speaker 1 (10:22.446)
Il y aurait, selon moi, avantage à explorer une pratique qui est beaucoup plus aléatoire à un certain point où est-ce que tu dois permettre aux joueurs de football de prendre des décisions avec des contraintes de temps, des contraintes au niveau de la complexité, de la formation qui est présentée, que ce soit par l'offensive ou la défensive.
Est-ce qu'en scriptant les jeux et les joueurs en sachant que c'est un premier essai et 10, tu connais les tendances de l'adversaire, est-ce que tu fais plus dans la prédictibilité, disons ça comme ça? Tandis qu'en situation de match, ça beau être un premier et 10, tu n'as aucune idée de ce que le colonnanteur offensif va te sortir comme jeu.
Oui.
Speaker 1 (11:19.118)
Tu peux avoir une idée en ayant analysé les bandes vidéo des matchs précédents, que ça soit contre toi ou contre d'autres adversaires, mais il a tout le temps un élément d'imprévisibilité. Si tu en mesure d'ajouter cette imprévisibilité en pratique, de permettre aux athlètes de prendre des décisions, de prendre des risques, de faire des erreurs, puis d'utiliser ces erreurs-là comme des opportunités,
d'apprentissage, pense que ça pourrait être bénéfique.
Je pense qu'il quelque chose au niveau de dire, oui, il préparer à des scénarios qui sont probables, mais il faut quand même préparer les athlètes à l'imprévisibilité, l'imprédictibilité, comme tu le disais. Puis là, il se poser la question aussi, est-ce que la prévisibilité de la pratique, on le fait pour les athlètes ou on le fait pour soi-même en tant que coach?
Parce que, tu sais, à hockey, on va voir sur le premier essai, ça va être tel type de couverture. Donc nous, on va envoyer tel type de jeu. Attends un peu, c'est-tu vraiment ça qui fait se passer ou on fait ça pour se rassurer que notre plan de match va bien fonctionner?
Puis tu regardes dans la littérature, dans le coaching sportif ou dans la littérature concernant le skill acquisition, ils font la distinction entre la performance et les apprentissages. Habituellement, la performance, vas vouloir avoir, observer des comportements qui sont... Comment je pourrais dire ça pour pas m'emporter?
Speaker 1 (12:55.53)
La performance est quelque chose qui est visible, c'est surtout très temporaire. Par combien de lancers francs j'ai réussi sur dix tentatives, c'est quelque chose qui est facilement quantifiable. T'essayes de contrôler différents paramètres le plus possible comme entraîneur, mais quand tu veux favoriser des apprentissages, souvent ces apprentissages-là sont les plus...
comment je pourrais dire le terme pour mettre ça le plus simple possible, le plus durable quand l'environnement est imprévisible, quand il y a beaucoup de... quand la complexité atteint un niveau qui permet à l'athlète de juste s'étirer un tout petit peu de ses capacités, qu'il permette de sortir au-delà de sa zone de confort, mais juste un tout petit peu.
C'est ça que tu dois aller rechercher comme entraîneur, cet équilibre-là entre une situation d'apprentissage qui est trop facile, une qui est trop difficile, c'est quoi le niveau d'habileté ou de compréhension de l'apprenant, que ce soit au niveau physique, technique, tactique, psychologique.
Oui, ben t'sais, on vient à la délicieuse incertitude, t'sais. C'est juste assez difficile pour que ça soit comme incertain, puis c'est un challenge, mais pas trop que, comme tu sais qu'il a aucune chance, tu deviens trop anxieux par rapport à ça. Puis je pense qu'il y a de la valeur, t'sais, à se pencher davantage là-dessus. Puis aussi, moi, une des choses que je me suis rappelé un peu en début de semestre cette année, c'est que j'en parlais avec mes étudiants et mes étudiantes il a quelques semaines, la valeur d'un examen. Il y a peut-être des personnes qui écoutent...
le podcast, qui ont pas vu d'examen depuis 15 ans. Mais l'affaire qui reste à travers le temps, c'est que tu dis la matière, tu fais l'examen, et là tu te rends compte après l'examen.
Speaker 2 (14:54.894)
Mais ça, j'en sais plus maintenant que j'ai fait l'examen que j'en savais avant de faire l'examen. Mais parce qu'il y a un apprentissage qui se fait quand on répond à des questions, même si on se plante parce que là on fait des connexions. C'est ça que des fois, il faut pas toujours donner les réponses à l'examen à nos joueurs. Il faut les mettre face à l'examen. Puis là, on va en discuter par après. Puis les mettre dans des situations difficiles qui sont un challenge, qui sont une délicieuse incertitude. Puis ça, va amener à des apprentissages. De se faire tester, on parle pas de test physique ici, c'est une...
Bonne stratégie d'apprentissage. Bien sûr que si on fait juste ça, puis que là, ça passe sous sa casse à chaque fois qu'on a un test, là, il a d'autres enjeux au niveau de la motivation, de la pression, puis tout ça. Mais les examens, les tests, c'est une période d'apprentissage.
Puis faire du chemin sur ce qu'on vient de discuter, surtout au niveau du football, qu'il une culture où l'entraîneur est très directif ou très impliqué dans la planification et le déroulement des séances d'entraînement. Ultimement, c'est un sport d'invasion. Tu peux regarder des sports comme le rugby, le football australien, le soccer, qui vont être dans la même catégorie de sport.
qui vont être réalisés avec des profils physiques différents, disons, tactiques ou stratégies différentes. Mais le but, c'est quand même de rentrer dans l'espace de l'adversaire, d'utiliser ou d'exploiter l'espace qui est disponible pour marquer des points. Si t'es en défensée, c'est d'empêcher le joueur offensif d'utiliser cet espace-là, de le réduire pour prévenir qu'un but ou qu'un touché ou qu'un try soit...
soit compté. Mais si tu regardes dans le soccer, tu regardes en rugby, les entraîneurs sont à un certain point beaucoup moins impliqués pendant le déroulement de différentes situations à l'entraînement ou même en situation de match, comparativement à un entraîneur au football. Mais c'est le même type de sport. C'est un fielded invasion sport. Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas regarder comment certains de ces
Speaker 1 (17:06.318)
de coaching en rugby, en soccer sont réalisés, et comment on pourrait pas les transposer ou les adapter dans le football canadien ou le football américain, sans nécessairement que l'entraîneur soit la personne qui dirige et qui prend toutes les décisions, ou prend la majorité des décisions, disons.
il a une question de déléguer les décisions, comme tu viens de dire, mais puis le point de l'espace qui est amené est tellement important. Puis je pense que les bons entraîneurs de soccer, de hockey, de football, de basketball comprennent qu'il a un jeu d'espace qui va se faire. Puis des fois, je ne pas à quel point, oui, au football, pense que c'est en fait une place où beaucoup de gens pourraient gagner, je pense, à comprendre mieux le concept d'espace. Mais souvent, au soccer, au hockey, on en parle quand même beaucoup. Du moins, les bons entraîneurs en parlent beaucoup. Mais ça, c'est quelque chose qu'il faut davantage parler. Puis justement...
Dans la dernière semaine, j'ai vu un vidéo qui paraissait... Kyle Rudolph. Kyle Rudolph, c'était un ancien élire approché de la Ligue nationale de football qui a eu à jouer avec Tom Brady, je crois avec les Buccaneers de Tampa Bay, qui a changé. était le backup à Gronk si je ne m'abuse. Donc, c'était moi pas là-dessus, mais l'idée reste la bonne. Un ancien élire approché. Donc, un gros bonhomme qui faut qu'il attrape des passes de la NFL, a joué avec Tom Brady. ce qui expliquait, c'est que...
Une des particularités de Tom Brady quand il jouait avec Rob Gronkowski c'était qu'il voulait pas nécessairement que son joueur complète son tracé puis qu'il se rende au bout. Fait que si exemple tu un tracé au coin, il faut que cours 10 verges en ligne droite, tu coupes à 45° vers l'extérieur du terrain, tu recours à un autre 20 verges, puis là la passe va être lancée à tel endroit. La philosophie de Tom Brady c'était, dès que tu fais ta cote, ton changement de direction, si tu es dans l'espace et il n'y a personne au cours de toi, je te lancerai pas la balle.
d'hiver je plus loin, il m'a lancé, drette-là, revire-toi tout de suite. Puis sa philosophie, selon les dires de Karl Rudolf encore une fois, c'était, moi là, ma job c'est de savoir elle va être où l'espace, puis peu importe elle où, qu'est-ce c'est au début de ton tracé ou à la fin de ton tracé, je te l'envoie où est-ce que l'espace va être. Ça je pense que des fois, dans différents sports, dont le football, dont il y en a d'autres aussi, où est-ce qu'on est un peu trop cartésien, puis il y en a qui disent comme Frank, puis Xavier qui disent qu'il faut pas être cartésien, non mais il a des moments pour pas l'être.
Speaker 2 (19:23.15)
vouloir en dire que, ils sont trop cartésiens, c'est comme non, tu avais 10 verges à faire, tu coupes pas 45 puis on te la lance entre 16 et 18 verges. sais qu'il y a une certaine université que tu connais bien à une certaine époque, c'était, tu lances un fade, tu en 18-22 verges, 18-22 verges, tu tout le temps. Puis l'idée, c'est non, non, faut que la lances peu importe où est-ce que l'espace est produit. Et là, je reviens à ce que tu disais. Oui, tu parlais d'espace, mais d'enseigner aux athlètes de dire, idéalement, on va aller là, mais ultimement, toi, ce qu'il faut que fasses, c'est que tu trouves elle va être où, l'espace? Bien, ça se peut que si on joue
l'espace, ça va être entre 22 puis 25 verges. Mais ça se peut que si on joue contre Los Angeles, bien, l'espace, ça va être entre 16 et 18 verges. Donc, de figurer ça, ça rend les gens un peu plus réactifs, adaptables et performeils, à mon avis. Je sais pas si tu vas dans le même sens.
Puis en même temps, je l'aborde du côté défensif. sais, peut-être que toi, ton rôle comme coordinator défensif ou comme entraîneur des demi-défensifs, c'est de créer cette illusion-là que voici receveur de passe, de l'espace que je veux que tu exploites, mais on sait très bien que c'est un piège qui se referme. On fait tout, tout, tout pour te donner l'impression que l'espace disponible va être là.
Mais on t'attend tout de suite là. Il y peut-être un « games que tu peux commencer à jouer. pense que les collants à terre, offensifs et défensifs, ou même des unités spéciales dans le football, apprécient ce « mind game envers leurs collègues de l'autre côté du ballon. À un certain point, c'est plus...
Là, tu je pense à voix haute, mais tu sais, c'est plus ton rôle de juste scripter des jeux. Voici ce que tu dois faire, puis que l'athlète doit se remémorer. Genre, OK, mais pour tel jeu, voici ma responsabilité. Puis je fais juste me concentrer là-dessus. a... y a un certain dynamisme, puis dans ce qui se fait, a une créativité autant individuelle que collective aussi. Là, tu sais, tu mets à profit...
Speaker 1 (21:31.306)
des étudiants-athlètes qui vont avoir une vision différente du jeu que l'entraîneur. On pourra l'aborder un petit peu plus tard dans la discussion, mais comment les deux points de vue différents d'un joueur et d'un coach vont faire en sorte que tu dois, comme entraîneur, te mettre dans leur réalité, dans leur peau, puis tu peux pas juste dire, voici ce que tu dois faire, puis tu aurais dû faire ça parce que...
le joueur est à tel endroit sur le terrain parce que lui peut avoir une perception vraiment différente de la tienne.
Oui, tout à fait. Puis ça, tu me fais une méchante bonne passe à la palette, même si l'analogie, ça n'applique pas nécessairement au football. Parce que la raison pour laquelle tu es là aujourd'hui, principalement, là, un, c'est agréable, mais la raison principale, c'est pour discuter de ton livre que tu as terminé d'écrire, ou du moins la première version propre a été terminée d'écrire au moment qu'on partage la conversation. L'idée, c'est que ce soit disponible pour tout le monde.
Pour l'instant, le titre du livre que j'ai en avant de moi, c'est Débuter comme entraîneur, petit guide pratique pour aider au développement des jeunes athlètes. Et ça fait un lien direct avec ce que tu viens de dire. Ou est-ce que, oui, on est comme coach, mais on est là pour aider au développement des jeunes athlètes. Première chose que je veux dire, Xavier, félicitations, bravo, comme de l'avoir fait parce que écrire un livre, t'sais, de commencer l'idée d'écrire un... de commencer à...
écrire un livre c'est une chose, mais de le finir. C'est comme une thèse de doctorat, un mémoire de maîtrise, comme comment c'est facile, finir c'est très très très difficile. Mais là moi je t'envoie la question comme, un livre là, pourquoi un livre à cet temps-ci de ta vie alors que t'as les mains pleines autant au travail et à la maison?
Speaker 1 (23:14.03)
Premièrement, j'avais du temps. L'été qui vient de se terminer pour le faire, j'étais un petit peu moins impliqué sur le terrain en préparation physique. J'étais, je te dirais, entre deux sessions universitaires aussi.
C'était aussi quelque chose que ma copine m'avait dit à plusieurs reprises, tu pourquoi est-ce que tu n'écris pas un livre avec les connaissances, puis après ça, des discussions aussi que j'ai eues avec des entraîneurs, des observations sur le terrain et à gravité autour de différents terrains sportifs, que ce soit les terrains de foot, la patinoire ou le terrain de volleyball avec les dernières années.
Puis après ça, tu j'enseignais aussi, bien je continuais d'enseigner un cours à l'Université de Bishop qui s'appelle Theory of Coaching. Fait que je trouvais que le format que j'avais, le matériel que j'avais pour ce cours-là, se prêtait bien à un format de livre. Puis aussi, ça a fait suite à, il a plusieurs années, des discussions que j'ai eues avec un collègue qui agit comme coauteur dans l'ouvrage. Ce que je me souviens, là tu j'étais préparateur physique.
à l'époque avec l'équipe de football au cégep. Une fois que mon rôle de préparateur physique était fait à l'entraînement, je me promenais. Puis souvent, on avait des discussions un peu informelles sur le coaching, sur l'enseignement, quel entraîneur réussit à mettre une intention pédagogique dans les différentes situations d'apprentissage qu'il offre, que ce soit aux secondaires de ligne, aux joueurs de ligne offensives et tout ça. Ça a germé. À partir de là, puis par la suite, bien, tu on...
Je lui ai proposé, s'il était intéressé, à agir comme coauteur aussi. Lui, c'était vraiment, comme vous allez voir, le commentaire du coach. Quelqu'un qui a une expérience de terrain, dans sa pratique comme coach, qui donne des commentaires à la fin des différents chapitres, quelque chose qui est facilement applicable. Le but de l'ouvrage, en fait, c'était...
Speaker 1 (25:24.174)
Quand on s'en est parlé pour la première fois, on se disait 10 thèmes pour 10 chapitres, pas plus que 10 pages par chapitre pour vraiment permettre aux plus grands auditoires possibles d'y trouver son compte. Quelque chose de simple que les entraîneurs ou les parents entraîneurs peuvent rapidement mettre en application.
Pourquoi c'est important pour toi de mettre quelque chose de simple?
puis qui était facile de mettre en application parce que pour avoir eu plusieurs conversations avec toi puis pour avoir déjà lu le livre, regardez la liste des références que tu mis là, sais, bravo pour ton travail, tu de un de rigueur, tu sais, comme quand on écrit des livres, on n'est pas toujours obligé de prendre cette approche-là, tu puis tu l'as pris, ça, je célèbre ça d'un côté, de deux pour moi, comme tu sais, juste pour n'importe qui vouloir, tu on peut se fier à l'information qui est mise là, un par ton jugement, mais la rigueur que tu as mis dans, tu les références et tout ça. Mais je reviens à ma question comme pourquoi c'était important pour toi de
de partager un peu cette information-là dans un format simple puis facile à appliquer pour tout le monde qui est un peu impliqué dans le coaching.
La réalité du coach est complexe, dynamique. À un certain point, il va être chaotique aussi, puis il est en constante évolution. Fait que si t'étais un entraîneur, t'étais un parent, on t'a demandé de coacher l'équipe de softball de ta fille, puis s'il n'y avait pas d'entraîneur, il n'y aurait pas de saison.
Speaker 1 (26:54.142)
tu décides de t'impliquer, mais tu n'as peut-être pas nécessairement les connaissances ou les expériences pour mettre en place un environnement qui va être stimulant et enrichissant pour ces jeunes filles-là ou ces jeunes garçons-là. C'était vraiment une volonté de donner un outil supplémentaire, un guide pour que ces parents-là ou ces jeunes entraîneurs-là qui sont des novices dans la profession puissent...
utiliser puis avoir quelque chose qu'ils ou elles peuvent rapidement mettre en application. Tu regardes, on le divisé en trois grandes sections, mais qu'est-ce que tu peux faire dans la pré-saison pour t'assurer de mettre les chances de ton côté pour que ton coaching ait un effet positif sur les jeunes athlètes que tu vas entraîner.
Et puis par la suite, pendant la saison, c'est de concevoir des séances d'entraînement qui sont inspirantes ou est-ce que tu vas permettre aux jeunes athlètes de se développer, d'apprendre. Et puis par la suite, quand c'est le moment des compétitions, oui, performer, mais en même temps avoir du plaisir. Et puis par la suite, qu'est-ce que tu peux faire pour continuer d'apprendre comme entraîneur? Peut-être que tu vas avoir eu la piqûre pendant cette année-là où c'était peut-être un petit peu...
réfractaires au début, mais que tu t'es dit je vais le faire pour mon jeune garçon ou ma jeune fille ou pour leur équipe. Puis par la suite, t'as la piqûre, mais tu veux en apprendre davantage. Comment les aider dans ce processus d'apprentissage-là aussi comme entraîneur? qu'à un certain point, si tu fais tout le temps la même chose d'une année à l'autre, toi tu te tangues, tu reproduis ce que tu as peut-être vécu comme athlète.
où tu fais juste répéter une seule année d'expérience versus évoluer comme entraîneur, puis peut-être que tu vas perdre ce contact-là que tu vas avoir avec les athlètes parce qu'eux évoluent des générations différentes aussi.
Speaker 2 (29:01.812)
Oui, puis je confirme, comme en lien avec ce que tu viens de dire, c'est une excellente synthèse.
de toutes les affaires de base, puis je dis les affaires, mais les concepts, les règles, les trucs, les concepts de base qu'on devrait maîtriser. Ça fait que si t'es dans les premières années de coaching, puis même t'es expérimenté, des fois, ça peut être bon d'avoir un petit rafraîchissement parce que... Rafraîchissement parce que, tu sais, des fois, on part à travers nos années, puis là, on prend une certaine tournure, tu sais. Puis le lien que j'ai avec ça, c'est que moi, par exemple, cette année, comme j'enseigne le cours de physiologie de l'exercice à l'Université du Québec à Unitawe, puis là, je suis loin d'être un physiologiste, et quand en fait, mon bac, le volet scientifique, mon PhD,
avec ça, mais de revoir, tu l'introduction à la physiologie de l'exercice, c'est comme, oui, c'est vrai, c'était comme ça ça fonctionne. tu revises des concepts qui sont quand même fondamentaux à plein choses qu'on fait dans notre travail, tu au niveau des systèmes énergétiques, ça, c'est le côté plus préparation physique. Mais si on revient au livre, pour moi, c'est là que je pense que c'est une excellente synthèse des concepts fondamentaux du coaching qui après ça, te rejette les bases. Ça si ça fait plusieurs années que tu coaches aussi, même si ça fait 10 ans que tu coaches...
Là, t'as dit, ok, tu t'es laissé un peu... Là, tu t'es laissé aller, je pense pas que c'est le cas. T'as commencé à improviser puis à adapter beaucoup ta pratique en fonction des besoins du milieu plutôt qu'en fonction de ce qui devrait être fait. Ben, c'est peut-être une bonne opportunité de, « Hey, regarde, je vais réviser le livre avec Xavier. Après ça, je me dire, « Ah oui, c'est vrai. Tu sais, ça, en pré-saison, je le faisais peut-être pas. Ah ouais, en après-saison, ça, je le faisais peut-être pas. Ah, durant saison, je me met peut-être de côté telle chose. » Puis ça, je pense que ça peut être un bon exercice de...
Raffraichissement, mise à jour, vérifier qu'on s'en va dans la bonne direction. Puis justement, à quoi les gens devraient s'attendre en lisant ton livre?
Speaker 1 (30:40.206)
Vraiment, quelque chose qui a... Comment je pourrais dire? C'était d'une volonté de mettre ça simple, d'utiliser des mots qui étaient faciles à comprendre pour la majorité des lecteurs-électrices, en sachant très bien que le milieu du coaching sportif...
Comme je l'ai mentionné, c'est complexe, c'est dynamique, c'est évolutif.
quoi qu'ils doivent s'attendre, c'est la bonne question, puis tu viens de me donner une... Je m'attends à pas celle-là.
Est-ce qu'ils vont avoir des checklists? Ils vont-tu avoir des citations? Ils vont-tu voir des exemples de coachs qu'on connaît?
Oui, tu à quoi ils doivent s'attendre? Tu sais, c'est sûr qu'il y a certains outils qu'ils vont pouvoir utiliser. Tu justement, dans le chapitre sur la conception des séances, j'ai utilisé une référence de chercheurs à l'Université Leeds-Becquette en Angleterre, fait que, sais, qu'eux autres utilisent une certaine séquence pour mettre en place des...
Speaker 1 (32:02.154)
des séances d'entraînement dans des sports collectifs, exemple. Ça, c'est quelque chose qui peut être intéressant parce que par la suite, tu peux combiner l'aspect préparation physique, l'aspect prévention de blessures avec ton coaching technique et tactique. Au lieu de... je reviens à un exemple qu'on a vécu toi et moi en tant qu'ancien joueur de foot, mais c'est pas juste je fais mon warm-up, je fais mes individuels avec mon entraîneur de position.
Ensuite, je vais aller en opposition contre les porteurs de ballon. Ensuite, on fait une révision des concepts plus tactiques avec notre coordonnateur ou avec les unités spéciales. Puis par la suite, on fait un scrimmage. Puis c'est tout. Comment est-ce que je peux utiliser l'échauffement pour faire une révision d'aspects techniques sur le physique? Par la suite, il y peut-être un élément nouveau que je veux
Je veux aborder avec les athlètes ou que je veux consolider, réviser. Et par la suite, on le met en application dans une situation d'opposition. C'est cette opposition-là qu'on regardait à la fin d'une séance d'entraînement, en football collégial ou universitaire canadien, là, je le fais beaucoup plus tôt. Là, je les mets dans une situation où est-ce que...
dois faire du physique, dois faire du technique, je dois faire du tactique. Je peux utiliser ça comme une situation d'apprentissage, je peux faire des erreurs, il n'y a pas de problème. Puis par la suite, l'activité de cool-down, au lieu d'être un stretching, je l'utilise comme une activité d'évaluation ou de debriefing sur ce qui a été fait. Ça, c'est un des exemples dans le livre qui a été utilisé. On est deux ardents...
ou en anglais, believers, dans la pratique réflexive. Fait que, quelques exemples de cartes réflexives, comment est-ce qu'on peut l'introduire à différents moments du cycle du coaching aussi, des choses comme ça.
Speaker 2 (34:12.362)
des concepts qui sont enchaînés avec des outils pratiques, mais aussi des stratégies de pratique réflectives que vous allez pouvoir vous poser. Il a des questions justement à la fin de certains chapitres que les gens vont pouvoir se poser. Puis ça pour moi, c'est... Tu les questions, c'est un intermédiaire pour te rendre à l'action au bout de ligne. Tu viens de lire un chapitre, t'as des questions après ça, tu y réfléchis, et ça, va venir qu'à changer tes actions éventuellement.
En parlant de ton livre et de certaines sections, une citation importante entre du livre se trouve à la page 11, lorsqu'il question d'enseignement à partir du livre What the best college teachers do de Ken Bain. La citation va ainsi parce que j'ai eu la chance de lire le livre au complet dans mon voyage récent. Ça dit, le meilleur enseignement se trouve dans les enseignants qui ont confiance dans les capacités de leurs élèves à réussir, dans leur volonté de prendre leurs élèves au sérieux.
et de les laisser prendre contrôle de leur propre éducation et dans leur engagement à laisser les politiques et les pratiques découler d'objectifs d'apprentissage centraux et d'un respect mutuel et d'un accord entre étudiants et enseignants. Et dans le livre, tu nous encourage à faire un parallèle entre cette citation-là et la relation entraîneur-e et athlète. Puis tu m'en as déjà parlé un petit peu informellement de ce livre-là, mais...
Je suis vraiment curieux de savoir, tu sais, comme pourquoi ça, c'est particulièrement important à tes yeux? Puis qu'est-ce que ça signifie? Puis qu'est-ce que tu veux, en fait, que ça signifie ou que les gens comprennent dans un contexte sportif par rapport à cette citation-là?
Peu importe que tu sois dans un sport individuel ou collectif, dans un sport de force-vitesse ou d'endurance, la relation que tu vas développer en tant qu'entraîneur avec les athlètes, c'est d'avant tout une relation sociale, puis c'est aussi une relation éducative. Faut que tu sois en mesure de... de dire à...
Speaker 1 (36:11.566)
Mettons que je prends une position d'entraîneur, il faut que je sois en mesure de dire quelles sont mes attentes, quelles sont les standards que je souhaite que l'athlète suive pendant les séances d'entraînement. Mais je dois aussi être conscient que lui ou elle peut avoir des ambitions, des objectifs qui vont être différents. Il faut qu'on soit mesure d'avoir une conversation franche et honnête sur...
comment cette relation-là va se développer, va se mettre en place, comment est-ce qu'elle va prendre forme, dans quelle direction qu'elle s'en va. Ce n'est pas nécessairement en imposant des façons de faire ou en utilisant des comportements qui étaient peut-être acceptés il a plusieurs années, des comportements que ce soit...
Je ne veux pas dire des comportements abusifs ou des comportements disons où est-ce que l'entraîneur était dans une position davantage de contrôle ou est-ce que là tu dis je dois comprendre qu'est-ce qui motive à être ici aujourd'hui, où est-ce qu'il veut s'en aller et savoir
Moi aussi, comme entraîneur, j'ai une vision de ce que je veux, où est-ce que je veux m'en aller, où est-ce que je veux que cette relation s'en aille, où est-ce que l'équipe s'en va. Ça que pas nécessairement dans une vision où est-ce que tu imposes ta façon de faire. C'est vraiment en ayant une relation saine, en instaurant un environnement d'entraînement qui va être stimulant, qui va être agréable. C'est vraiment comme ça que...
cette relation-là, coach-athlète va pouvoir... va pouvoir... où est-ce que tout le monde y trouve son compte.
Speaker 2 (38:04.417)
Ouais, pis...
dans la citation en lien avec ce que tu viens de dire, c'est dans leur engagement à laisser les politiques et les pratiques découlées d'objectifs d'apprentissage centraux. Puis, tu le terme central, si j'ai bien compris, c'est central à l'élève et à l'enseignant, central à l'athlète puis au coach, ça veut dire au centre de ces deux personnes-là. Puis, je n'y avais pas pensé avant que tu fasses ta réponse-là, mais ça fait un lien direct avec l'une des... le keynote speaker, la conférencière d'honneur, j'imagine en français, de la conférence SCAPS au
auquel j'ai été, où est-ce qu'elle parle de coach-athlete relationship, donc les relations entraîneur-athlète, puis elle a soumis un point à la fin de sa présentation, on dit OK, on parle beaucoup de coach-centered coaching, donc du coaching centré sur l'entraîneur qui a été mis de l'avant pendant des décennies, peut-être même un centenaire, puis de l'autre côté, tu le athlete-centered coaching qui est un peu plus récent, plus populaire, tu on devrait tout se rentrer autour des besoins de l'athlète, puis elle a dit, bien tu sais, on devrait en réalité...
vers un coach athlete relationship centered coaching, voulant dire que la relation fondamentale à l'évolution sportive d'une équipe, d'un individu, c'est la relation entraîneur-athlète. Puis que ça devrait être ça, le centre, justement. Puis je pense que cette citation-là et ta réponse mettent l'accent là-dessus, dire que non, la chose la plus importante, c'est la relation entraîneur-athlète et puis que les objectifs doivent être centraux à ça, tout ce que tu fais...
les objectifs, les pratiques, tes politiques, tes règles d'équipe doivent partir un peu de ça. Je sais pas si tu veux un peu dans le même sens, mais pour moi, c'est ça que ça veut dire aussi.
Speaker 1 (39:42.094)
Les travaux de Sophia Joette, la présentatrice que tu mentionnes, je ne pas abordés de manière explicite dans l'ouvrage, je te dirais qu'ils sont souvent en arrière-pensée. après ça, expérience, c'est assez d'avoir des relations honnêtes et franches.
avec les athlètes, puis si tu n'es pas en mesure de savoir quelles sont leurs athlètes, qu'est-ce qu'ils attendent aussi de la relation que tu vas avoir avec eux, tu fais juste imposer une façon de faire, puis qui est peut-être pas adaptée où est-ce qu'eux veulent s'en aller. Puis là, je te donne un exemple des dernières années avec une jeune joueuse de hockey. Tu es super talentueuse, une...
vraiment une très bonne tête sur les épaules. t'sais, dans un programme NCDD Division 1, puis... chaque début d'entraînement stival, on a la discussion. Quels sont tes objectifs? Qu'est-ce que tu veux améliorer? Puis ça change. Des fois, c'est plus de l'endurance au niveau cardiovasculaire. Après la saison, elle me dit...
Là, j'étais comme, oui, j'avais développé mon endurance, mais j'avais perdu en vitesse hors glace. Est-ce que je peux faire plus de sprints pendant l'été? Mais si je n'avais pas cette discussion-là avec elle, si je n'étais pas ouvert à entendre ce qu'elle me dit, ses expériences et ses rétroactions, je pourrais juste prendre le même programme puis refaire faire la même chose l'année suivante. Ça me facilitait la tâche, mais...
Je fais pas ça pour son bénéfice, c'est pas pour son bénéfice à elle. Je veux dire, je l'aiderai pas. Fait que faut que j'aille cette discussion-là, faut que je me dise, OK, ben, discutons de quels sont tes objectifs, quelles ont été tes expériences passées, c'est quoi le contexte aussi dans lequel tu... dans lequel tu oeuvres, d'une Ivy League avec un programme qui est top 10, top 10 en NCAA.
Speaker 1 (41:56.622)
Tu étais une joueuse de première année, deuxième année. Quelles sont les attentes de tes entraîneurs? C'est quoi la philosophie aussi de ton préparateur physique? Qu'est-ce que vous faites? OK, allons-y de cette manière-là, tu Puis là, ça devient comme un peu une entente. veux pas dire un... Il en a qui vont dire un contrat, là, mais tu sais, c'est une entente. Voici la direction qu'on a. Tu connais ma façon de faire. Je connais qui tu es parce que ça fait six ans qu'on travaille ensemble, entre guillemets.
C'est ça qui est important, cette relation de confiance-là, cette honnêteté, cette volonté comme entraîneur d'être ouvert à recevoir ce feedback-là de la part de l'athlète parce que tu vas être en mesure d'utiliser ce feedback-là pour les améliorer ou l'améliorer les aspects de leur pratique sportive dans lesquels ils veulent se développer.
Puis justement, dans les propos de votre livre, vous parlez qu'un des éléments importants de la culture, c'est la communication. C'est ce que tu viens de parler, à mon avis, la communication entre un entraîneur athlète dans les dernières minutes. Qu'est-ce qu'on peut faire pour avoir une communication claire et interactive avec les athlètes? que des fois, c'est quand même... On le sait, mais on ne sait pas ce qu'il faut faire pour avoir une communication claire.
Bien, je n'œuvre pas nécessairement dans le coaching au quotidien. Quand je parle de coaching, je parle de coaching technique tactique. Je ne pas dans un environnement d'équipe comme préparateur physique. Je gravite autour en étant un membre de l'équipe de soutien intégré. J'ai peut-être une perception un petit peu différente. Mais c'est sûr que de créer un environnement
qui est sécuritaire sur le plan psychologique, être super important, de mettre en place différents moyens où est-ce que cette communication puisse avoir lieu. Est-ce que c'est dans un... Ça peut être une moyenne communication qui est formelle, que ce soit de donner des tours de parole pendant des rencontres d'équipe, que ça peut être de mettre en place un groupe de leadership qui permet de relayer le message des individus à un groupe de vétérans.
Speaker 1 (44:13.038)
et par la suite de relayer cette information-là à l'entraîneur. Puis on peut faire référence aussi à des propos de Mark Globe, dont l'article qu'il a publié avec Gordon Blount à mes guides, j'utilise dans mon cours. Ça, c'est des choses qui peuvent être intéressantes de mettre en place. C'est des petits groupes de leadership qui permettent de relayer de l'information. Puis ces groupes de leadership-là est peut-être formés d'athlètes qui sont un petit peu plus matures ou...
qui ont peut-être plus une influence positive sur le reste du groupe. Mais sinon, est-ce qu'il a une opportunité de créer des rencontres qui sont vraiment plus informelles? est-ce que comme entraîneur, tu vas développer la relation avec les athlètes? Ou est-ce qu'à un certain point, ils vont se sentir confortables de venir discuter avec toi de certaines choses qui les préoccupent?
Je reviens à des lectures, puis notamment la biographie de Steve Jobs où est-ce qu'il s'était mentionné, où est-ce que souvent il y avait des discussions, disons peut-être pas faciles à avoir avec certains individus, puis il allait juste marcher dans sa cour arrière. Est-ce que tu peux trouver des opportunités avec des athlètes d'avoir des discussions plus informelles dans un milieu autre que le vestiaire d'équipe dans le bureau de l'entraîneur?
Moi, souvent avec les étudiants à Bishop, on me demande en début de session, est-ce que tu veux un bureau partagé avec un autre part-time faculty? suis comme, non, je n'en ai pas besoin parce que, dépendamment de la situation qui doit être abordée, est-ce que je peux rencontrer l'athlète au centre sportif ou est-ce qu'il a des divans en haut dans le student lounge? Fait que dépendamment du niveau de confidentialité...
je peux adapter ou est-ce que j'ai cette rencontre-là? Est-ce que c'est dans le laboratoire de sport studies? Si c'est quelque chose qui demande d'être plus confidentiel ou sinon si c'est juste une question sur le contenu qu'on voit en classe, bien, on se rend compte avant ou après le cours, on a cette discussion-là, puis par la suite off we go.
Speaker 2 (46:29.292)
Oui, aussi, mettons, la rencontre avec des athlètes dans le bureau du coach ou du coach.
Ça peut être très formel puis ça peut rappeler les moments où il y avait des coupures ou des sélections d'équipe. ce que tu viens de me parler, me fait penser des fois, walking meetings, des rencontres à la marche. Il a moyen de marcher sur le campus. Tu disais qu'il y avait un endroit plus informel, un peu plus dans le student lounge à Béchamel. De trouver des créatives. en même temps, je n'ai pas la citation ou la référence proche de moi. Mais si je me trompe pas,
Il y a des bénéfices pour la santé, numéro un, mais aussi à l'éveil cognitif des participants quand on fait des réunions à la marche. Il n'y a rien qui t'empêche de dire, « Hey, regarde, on a un beau petit campus à Béchamp, on a un beau petit campus au Collège de Valleyfield, j'ai des exemples X. » Comme « Hey, partons, faisons un petit tour à la marche, puis tout ça. » Je vous recommanderais pour les entraîneurs, restez toujours dans des endroits publics où c'est quand même passant pour ne pas avoir l'air d'amener quelqu'un à un endroit inapproprié, même si vos intentions sont super bonnes. Si vous amenez les gens dans une forêt perdue, ça peut avoir l'air un petit peu étrange.
Fait que juste toujours prendre ça en considération. Mais si tu fais une marche dans un milieu public comme sur le campus, il n'y a vraiment pas de problème avec ça. Puis moi, avec certains de mes amis intellectuels, on aime ça. Des fois, on part à la marche, puis comme on va être capable de parler. C'est comme si ça nous engageait physiquement, puis ça libérait de l'espace mental, tu je ne veux pas, ou même un petit éveil. Fait que ça, pour vrai, j'encourage fortement à faire. Puis dans le livre aussi, vous parlez de la culture. Vous commencez le chapitre 3 en citant Steve Kerr.
Là, je vais baragouiner sa phrase en français, ce qu'il voulait dire, la traduire librement. Vous ne pas juste créer une culture en la disant c'est quoi, puis en l'écrivant. Oui, c'est un bon point de départ, mais il faut faire suite à ça en mettant de l'avant des pratiques qui donnent vie aux valeurs. pouvez pas juste arriver... Là, je suis encore en train de citer, vous sentez la tournée québécoise. Vous pouvez pas juste arriver, commencer à crier à vos joueurs, puis...
Speaker 2 (48:29.038)
que la culture va se développer. Puis moi, l'autre affaire qui me parle beaucoup, c'est comme, pas en prenant des mots puis en les foutant sur un mur qu'on va créer une culture, tu sais. Puis ça, c'est tellement vrai. Puis comme, je serais curieux de t'entendre là-dessus, comme, c'est quoi le message que vous essayez de passer là-dedans puis qu'est-ce que les gens devraient retenir, en fait?
la culture d'équipe, c'est probablement pour un entraîneur sportif qui soit professionnel ou amateur. Amateur, c'est pour dire qui est dans un milieu, disons, plus récréatif, axé sur le plaisir, les liens sociaux qui doivent être tissés entre les jeunes athlètes. fait d'aller au parc puis jouer au soccer dans un milieu oui structuré, mais pour se faire des amis, des choses-là.
Le plus important au niveau de la culture, c'est que ça va être un chantier très exigeant. C'est un chantier, même pour des entraîneurs, tout au long de leur carrière, tellement il y a de in-and-out. Des joueurs qui vont se greffer à un groupe, il y en a d'autres qui partent, il va y avoir des conflits de personnalité, des conflits d'idées.
les objectifs ou les ambitions de chacun des participants à l'intérieur d'une équipe ne pas être les mêmes. Il faut être très in tune à la culture d'équipe pour s'assurer que celle-ci soit saine.
Ça va nous permettre par la suite de mettre en place nos idées, notre système d'entraînement, les concevoirs des séances d'entraînement qui vont être inspirantes, qui vont être stimulantes. Si ta culture d'équipe n'est pas là ou si elle est néfaste ou négative, à un certain point, tu ne pas mesure d'atteindre tes objectifs, il n'y aura pas de plaisir.
Speaker 1 (50:36.238)
Cette culture-là est difficile à mettre en place. C'est pas en ayant des valeurs sur les murs que ça va faire résonner aussi les athlètes. C'est peut-être quelque chose qui te fait résonner toi comme entraîneur, mais ça veut pas dire que le gap générationnel entre toi et les athlètes qui composent ton équipe, ça les fait vibrer aussi. Si tu te dis qu'on veut créer une culture...
Tu peux avoir une idée, mais il que tu impliques les athlètes dans la formulation de c'est quoi leur idée d'une culture ou de la culture qu'ils souhaitent avoir. Est-ce que c'est une culture ou est-ce que oui, une culture de performance, mais est-ce qu'on veut aussi avoir une culture d'accès sur le plaisir, sur le dépassement de soi? Puis après ça, quels sont les valeurs que nous, on recherche? Ça devient vraiment un travail collaboratif, quasiment.
co-création de cette culture-là. peux pas juste leur imposer parce que si tu leur imposes puis que ça leur convienne pas, bien, ils vont se rebeller un petit peu, tu ou ils vont faire à leur tête. C'est quelque chose qui peut être imposé. C'est pour reprendre les propos de Stevenson et All Blacks. C'est quelque chose qui est imposé du haut vers le bas, mais elle prend vie du bas vers le haut. C'est un travail de co-création, fait.
Donc ce travail de co-création-là, n'est pas quelque chose qui est figé dans le temps, c'est quelque chose qui est évolutif.
Puis on revient à ce qu'on dit de talent, tu qui est centré sur la relation entraîneur-aclète. Puis la co-création d'un environnement de qualité, je pense que ça, il faut l'avoir davantage en tête quand on soit au ministère de l'Éducation, qu'on soit directeur athlétique dans une université, qu'on soit directeur général d'une fédération sportive, qu'on soit coach, qu'on soit spécialiste en préparation mentale, préparation physique, nez-mythe, comme...
Speaker 2 (52:37.928)
de voir l'importance de la co-création, de dire OK, spécialiste à cleft, spécialiste à cleft coach, coach, cleft directeur, directrice et tout ça, parce qu'on va mettre de l'avant toutes ces personnes-là vont éventuellement contribuer à la culture de notre environnement qu'on met de l'avant où la culture fait partie de l'environnement, on se comprend.
Et puis, il y a des exemples qui peuvent être très intéressants pour illustrer cette culture-là. Tu c'est le concept d'autobus. Je sais pas si t'as lu l'article des All Blacks. C'était... Je disais que moi... J'oublie qui est l'auteur principal. C'est un spécialiste de psychologie sportive néo-zélandais.
Non? Éducue-moi mon Xavier!
Speaker 1 (53:24.334)
Mais tu les coauteurs de cet article-là sont Graham Henry, des All Blacks, puis Wayne Smith. Deux entraîneurs de renom dans le milieu du rugby, ils ont un... Je ne pas dire le mot rituel, parce que je ne suis pas certain que c'est ça, mais il y a les rites, les rituels. Bref...
Une des activités qu'ils ont, c'est le backseat of the bus. Les joueurs vétérans ou les joueurs qui ont beaucoup plus de leadership ou qui ont une ascendance sur les façons de faire de l'équipe s'assoient en arrière de l'autobus. C'est pas les troubles à faire qui s'assoient en arrière de l'autobus, c'est les gens qui sont respectés. Puis les nouveaux sont assis en avant.
À tour de rôle, ils sont convoqués par ce groupe de leadership-là pour discuter des comportements qui sont acceptés. De savoir que quand tu fais partie des All Blacks, c'est un privilège. Tu un certain point, tu représentes une histoire, représentes une tradition, tu représentes une culture.
Tu parles de la culture de rugby avec les All Blacks et tout ça. On s'attend à ce que tu aies des comportements appropriés. Ça fait aussi partie du même message que les entraîneurs peuvent relier à ce groupe de leadership qui peut être relié par la suite aux joueurs qui sont nouveaux dans cette organisation-là. Je pense que c'est quelque chose qui se...
se transpose vraiment dans différents milieux aussi, que ce soit un milieu d'affaires ou des choses comme ça. Mais tu sais, ce backseat of the bus et cette image de l'autobus, si la personne que tu vas identifier a un grand potentiel au niveau sportif, ne fit pas dans les comportements que tu t'attends, cette personne-là doit débarquer de l'autobus. Tu trouve les bonnes personnes.
Speaker 2 (55:33.678)
Merci.
pour embarquer dans ton projet. as ta mission, ta vision comme entraîneur et comme groupe. Qui sont les personnes que tu vas accueillir à l'intérieur de ton autobus? Si elles ne pas l'affaire, avec respect, tu leur demandes de sortir. Après ça, quand tu es rendu à destination, voici comment ça va se comporter. C'est un projet évolutif. L'autobus s'en va à différents endroits tout au long de la...
de la carrière du groupe ou des choses comme ça.
Ouais pis...
C'est vraiment la courroie de transmission des connaissances. que t'sais, t'as des personnes en avant qui s'en vont à l'arrière, qui vont récolter un peu les connaissances, les croyances, les moeurs, c'est des personnes qui sont plus expérimentées, qui est juste en fonction du programme. Ils vont revenir à l'avant, puis à travers les années, ils vont se rendre en arrière de l'autobus parce que là, ça va être rendu peut-être un des personnes vétéranes dans le programme qui donnent vie justement aux cultures, aux valeurs, à la culture et aux valeurs. Donc t'sais, on a cette courroie-là de transmission qui devient comme
Speaker 2 (56:39.12)
pour propager un peu l'esprit du programme. Puis ça, c'est des choses qu'il faut pas oublier. Puis d'ailleurs, tu sais, j'inviterais les gens... Puis ça m'a surpris un petit peu en lisant le livre. Ça m'a surpris positivement qu'il ait autant de place qui soit accordée justement, tu à la culture, à la communication, puis qu'il a vraiment une bonne recension des éléments fondamentaux qu'on doit comprendre par rapport à la culture d'une équipe sportive ou à la culture sportive en général, puis aussi à la communication. Puis j'invite toutes les gens à lire le livre par rapport juste... Si c'est juste pour ça, c'est déjà...
un élément clé. Ça fait déjà un bon bout Xavier qu'on se parle avant qu'on rentre davantage dans les questions éclaires. Est-ce que tu peux m'en dire un peu plus sur la façon dont on va pouvoir se procurer le livre si c'est déjà déterminé?
En fait, ça va être un livre qui est autopublié. C'est sûr que je vais avoir des copies physiques du livre. Je pense qu'avec le processus ou avec l'entreprise, c'était une 25 copies, mais il va y avoir une version PDF aussi. Par la suite, comment est-ce qu'on se procure? À quel prix? Sur quelle plateforme? Ça n'a pas encore été déterminé, mais ça va être de l'information qui va être partagée sur les médias sociaux dans un...
dans un cours d'élève, je te dirais.
Donc on va mettre ton courriel en description de l'épisode pour être sûr que les gens puissent te rejoindre par rapport à ça. Mais on va aussi nous-mêmes, avec Tendarré, la publication ou la... On va partager le fait que le livre va être sorti, donc je vous reste à rester à la fuite soit des médias sociaux de Xavier ou des médias sociaux de Tendarré. Et puis on va partager cette information-là quand elle va être disponible.
Speaker 2 (58:14.382)
Là-dessus, comme à chaque fois à la fin de l'épisode, de la conversation, j'aime ça poser des questions éclair pour voir un peu les gens sont où dans leurs réflexions, puis qu'est-ce qui les préoccupe. Et là, ce qui est particulier, c'est que la troisième fois que tu viens sur le podcast, il y a quelques questions que je te repose, il y en a une nouvelle, mais je te les repose quand même, parce que je savoir si ça l'a évolué, justement, depuis la dernière fois. À tes yeux, trois ans plus tard, qu'est-ce qui va devenir un avantage compétitif dans le monde du sport dans dix ans?
Speaker 1 (58:47.822)
écoute, je me suis préparé à tes autres questions éclair, sauf celle-là.
compétitif.
que j'ai bien fait de mon travail ou j'ai mal fait de mon travail, ça n'avait pas de ta philosophie par rapport à
Je pense que c'est une bonne chose parce que je peux l'aborder de différentes manières. Une partie de mon travail au quotidien, c'est en préparation physique. Puis pour être le plus honnête possible avec toi puis avec l'auditoire, c'est en préparation physique. pense qu'on a atteint un point où est-ce qu'au niveau de la recherche, on a une bonne idée de ce qui peut.
ce qui peut aider, que ce soit un individu ou une équipe à performer dans différents contextes sportifs, que ce soit en optimisant le mouvement, en utilisant différents types de technologies où on est en mesure de mieux comprendre ce qui détermine la performance sportive dans un sport en athlétisme, un sport collectif ou un sport individuel, physiologique, biomécanique et autres.
Speaker 1 (59:56.11)
La recherche est quand même assez poussée à ce niveau-là. L'application se fait bien aussi. Mais je pense pas que ça va être quelque chose. Je pense pas que la technologie devait être un avantage compétitif dans le futur. Je ne pas qu'on va découvrir de nouvelles méthodes d'entraînement hyper innovatrices, que ça va changer nos façons de faire. Je pense que c'est vraiment dans...
la manière de communiquer nos intentions, de faire en sorte que les athlètes vont avoir un buy-in dans ce que tu fais comme préparateur physique ou comme entraîneur. Comment est-ce que tu es en mesure de faire évoluer ta pratique en ayant des expériences sur le terrain qui sont formatrices? Que ça soit d'être accompagné par...
un mentor, que ça soit au contact de différentes communautés de pratique, je pense que c'est là un avantage compétitif de pouvoir voir ce que tu as fait dans le passé, comment tu es en mesure de l'adapter en fonction des individus qui sont devant toi, en fonction de ton contexte qui est particulier à chacun. Moi, ma réalité au niveau...
volleyball universitaire avec les gars et les filles, ce n'est pas la même chose. Comment est-ce que je m'adapte là-dedans? C'est encore un travail en développement. La réalité du coach au niveau secondaire versus universitaire dans différents sports, là en ce moment, il des défis. J'ai accepté un mandat d'encadrer la préparation physique d'une jeune athlète de 14 ans.
en tennis de table, tu J'ai jamais joué au tennis de table de ma vie. Fait que, comment est-ce que tu... comment est-ce que tu mets à profit tes connaissances, mais de t'ancrer ou t'aligner avec tes besoins à elle, à ce stade-là de sa vie, tu d'une jeune fille de 14 ans, là, versus dans d'autres sports, tu Puis là, on ne l'a pas abordé, mais tu les...
Speaker 2 (01:02:10.19)
Mhmm.
Speaker 1 (01:02:16.142)
les connaissances à un knowledge about, puis le knowledge of, les perceptions de tes connaissances comme coach versus celle de l'athlète avec qui tu travailles. L'année dernière, j'avais commencé une relation professionnelle avec une jeune femme, une jeune joueuse de basketball en fauteuil roulant. Je veux dire, j'ai des connaissances à un knowledge about, mais j'ai aucune idée du knowledge of d'être une jeune femme.
basket-ball en fauteuil roulant. J'avais besoin de développer cette relation-là, j'avais besoin de son feedback, j'avais besoin de ses connaissances à elle, ses propres connaissances personnelles, puis ses expériences antérieures d'avoir joué au niveau international, par olympique, d'avoir été dans une grosse université de sport. Elle avait étudié à l'université de...
Université de l'Alabama. Je pense que ça devient un avantage compétitif pour les professionnels. On a parlé de cette relation entre entraîneur-athlète, mais pour mettre à profit par la suite le développement de la performance et le développement de l'individu.
Ok, oui, je te suis. Puis, brièvement, knowledge of vs knowledge about.
Knowledge About, c'est toutes des connaissances que tu peux avoir au niveau biomécanique, physiologie, l'aspect pédagogique, des connaissances au niveau de l'enseignement, mais c'est vu d'une perspective, comment je pourrais dire, c'est de troisième personne. Tout ce que tu mets, mettons, comme connaissances ou quand tu traces des jeux sur un tableau blanc,
Speaker 1 (01:04:12.718)
Ce que les auteurs mentionnent en Skill Acquisition, c'est que ce sont des connaissances knowledge about. Tu des connaissances à propos de ton sport, mais c'est très différent des connaissances. Là, le mot en anglais, c'est embedded. Des expériences, je dirais peut-être intériorisées des athlètes quand ils réalisent leur performance sur le terrain.
Tu peux être sur le sideline, leur dire, t'étais supposé être à tel endroit où c'était le jeu qu'on avait appelé, mais celui-là de ta perception des lignes de côté, l'athlète a peut-être vu autre chose. Peut-être que lui, à l'intérieur de sa tête, tout le processus de prise de décision, les clés qu'il a observées étaient vraiment différentes. Puis sa réflexion ou sa prise de décision l'a amené à choisir une action précise.
Mais toi, n'as pas accès à cette information-là. C'est là que par la suite, des techniques d'incidents critiques, des choses que tu peux voir en pratique réflexive, que tu peux implanter dans ton coaching peuvent être super intéressantes. Je t'enverrai l'article. C'était « Techniques des incidents critiques de Luc Nadeau à l'Université Laval qui combine cette pratique réflexive-là, mais un petit peu plus dans l'action.
Je te suis super intéressant Xavier, puis merci de faire la distinction. Et là je te mènerai à ma dernière question. Le jeu StarC bench cut que j'adore de plus en plus à chaque fois je le fais. J'ai été moins osé un petit peu avec toi, que j'ai peut-être été avec d'autres invités du podcast, mais je pense que c'est quand même un choix difficile. Parmi les trois secteurs de ton livre, donc pré-saison, la saison, la pré-saison, je t'inviterai à choisir...
Je n'ose pas dire que dois choisir ce qui sera classé entre partant, sur le banc ou coupé. Dans ce qui est le plus valable, ce qui est prioritaire en tant qu'entraînant. On est tous des coachs qui ont autant à limiter. Si on avait des heures à mettre dans une de ces parties-là, ce serait laquelle entre la pré-saison, la saison, la pré-saison, partant, sur le banc ou coupé?
Speaker 1 (01:06:31.214)
C'était la question difficile sur laquelle je me suis penché un petit peu plus. Mon parten serait pendant la saison. Parce que pour moi, si tu es un entraîneur, tu dois être en mesure de proposer un contenu d'entraînement qui permet aux athlètes d'apprendre, de se développer, d'avoir du plaisir, qui est stimulant et est inspirant. Ça va faire en sorte que tu vas...
les accrocher puis leur donner une volonté de revenir le lendemain ou la semaine suivante ou de rester engagé pendant tout l'été par exemple. Par la suite, j'enverrai la pré-saison au Rocket de Laval. l'enverrai dans les minutes. OK! Non, attends, attends, attends. Le deuxième, ce serait... Non, sur le banc, ce serait la pré-saison.
Parlez
C'est difficile.
Speaker 1 (01:07:30.686)
celle que j'enverrai au Rocket de Laval dans les mineurs, serait l'après-saison. Donc, in-season en premier, mon parten, par la suite, sur le banc, personne ou la section que j'embarque si jamais il quelque chose, c'est ma pré-saison. Simplement parce que les concepts de philosophie d'entraîneur, les valeurs, la culture d'équipe,
de mettre en place un environnement sécuritaire où est-ce qu'il a une excellente communication, puis qui va te permettre par la suite au courant de toutes les semaines suivantes, au courant de la durée de la saison, aux groupes de se développer. Je mettrai ça en deuxième. On n'a pas parlé des stades du développement d'un groupe, mais les cinq stades sont...
Forming, Storming, Norming, Performing, Adjoining. La présaison pour moi est super importante, mais pour un coach qui n'a pas beaucoup de temps, il que je mette en place une séance d'entraînement inspirante et stimulante. Après ça, sur le banc, ma présaison. Mon après-saison, je l'envoie dans les mineurs. Parce que...
Je me dis que c'est quelque chose que je peux faire un petit peu plus tard, réfléchir sur mes expériences, considérer le développement des athlètes à long terme, c'est quelque chose qui se fait sur un horizon plus large et plus long. Par la suite, apprendre comme coach, c'est quelque chose aussi qui se fait sur le plus long terme.
C'est principalement pour cette région-là, c'est quelque chose qui peut attendre un petit peu, qui est important à faire, mais tu peux donner le temps de vivre tes expériences au quotidien sur une base, je dirais, un petit peu plus court terme avant de t'engager dans la pratique réflexive. OK, quelles sont les gaps que j'ai comme coach? Est-ce que c'est au niveau de mes connaissances professionnelles, mes compétents, mes connaissances interpersonnelles ou intrapersonnelles? Ça peut attendre un tout petit peu.
Speaker 2 (01:09:53.553)
Je suis. Merci beaucoup pour tes réponses exhaustives, Xavier. J'apprécie beaucoup toute la réflexion. Puis ça, c'est une des choses qui, tu à toutes les fois qu'on a eu des conversations ensemble et dont les conversations officielles sur le podcast, comment est-ce que ta profondeur de tes réflexions est super intéressante? Je sûr que l'auditoire en a bénéficié dans les dernières minutes pour pas dire la dernière heure. Ceci étant dit, je te laisserai peut-être le mot de la fin et je t'inviterai d'ailleurs à préciser comment est-ce que les gens peuvent te rejoindre si jamais ils des questions ou des suites ou...
Ils veulent surtout en savoir plus à propos du livre que tu vas publier très bientôt.
Bien, c'est sûr que je vais être très actif sur les médias sociaux, ou du moins un petit peu plus actif que je l'ai été dans le passé sur les médias sociaux au courant des prochaines semaines. Fait que ça soit sur les plateformes comme Facebook, sur Instagram, sur TwitterX ou...
sur Threads, je vais mettre des choses sur une base un petit peu plus régulière, c'est facile de me contacter. Ça peut être sur mon adresse courriel professionnelle avec mon entreprise ou à la limite à l'université, l'université B-Shop aussi, c'est tout à fait possible.
Parfait. Donc on va mettre ça dans la description de l'épisode. Xavier, merci d'avoir participé pour une troisième fois à Tendre à rire.
Speaker 1 (01:11:11.726)
de prendre le temps de discuter avec moi. C'est toujours super apprécié. Puis je te remercie aussi de toujours, après les nombreuses années que tu as, de faire ton balado, d'être en mesure de toujours mettre en place un contenu de qualité, puis d'être en mesure de aussi trouver des intervenants aussi nichés, passionnés que tu peux l'être pour leur domaine d'expertise.
Bien merci et puis ça c'est l'enjeu numéro un en ce moment. Il y a trop de personnes que je veux éviter sur le podcast pour le nombre de fois qu'on en publie. Fait qu'il va peut-être falloir trouver des moyens pour augmenter le nombre d'épisodes mais ça, ça sera pour une autre conversation. Là-dessus, merci tout le monde d'avoir été avec nous pour un autre épisode de Tent d'arrêt et je vous dis à la prochaine. Merci d'avoir été à l'écoute de ma conversation.
avec notre invité aujourd'hui lors de temps d'arrêt. À tous les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votre prochaine pratique ou votre prochain projet. Est-ce que vous voudriez recevoir une fois par mois une petite réflexion de ma part par courriel qui inclut les épisodes de temps d'arrêt ainsi que quelques petits trucs et astuces pour le coaching en partant de la science du sport? Est-ce que tu aimes ça? Challenger tes idées.
Bien, si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lettre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle je vais partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées que j'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités qui sont pertinentes en lien avec le coaching. Je résume tout ça dans un petit courriel qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Puis si tu veux recevoir ça, visite le site coachfrankphd.com dans un mot.
ou un de nos médias sociaux et ça va me faire plaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dans vos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je te dis à la prochaine.