#116 : Déficiences intellectuelles, troubles du spectre de l’autisme, interventions psychosociales, psycho-éducation, et gamification avec Stéphanie Turgeon, Ph. D.

Baladodiffusion
November 26, 2024

Durant cet épisode, Coach Frank discute de déficiences intellectuelles, des troubles du spectre de l’autisme, d'interventions psychosociales, de la psycho-éducation, et de la gamification avec Stéphanie Turgeon, Ph. D.

À propos de Stéphanie:

Stéphanie Turgeon, est psychoéducatrice membre de l'Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec. Elle a effectuée des études au baccalauréat en psychoéducation à l'Université du Québec en Outaouais et à ensuite poursuivi ses études à la maîtrise et au doctorat en psychoéducation à l'Université de Montréal. Stéphanie est passionnée par le sport, ayant marié sport et études depuis qu'elle a 5 ans. Entre autres, elle était au sport-études gymnastique pendant ses études au secondaire et cégépiennes et a ensuite effectué 5 ans d'athlétisme et de cross-country sur le circuit Universitaire USports. Pendant ses études universitaire, elle a travaillé comme éducatrice auprès des personnes autistes ou présentant une déficience intellectuelle dans des milieux résidentiels ou dans des centres d'activité de jour. Cette expérience de travail lui a permis de reconnaître les barrières personnelles et environnementales à la pratique du sport ou de l'activité physique pour ces personnes.

Stéphanie a obtenu un poste de professeure au département de psychoéducation et de psychologie à l'Université du Québec en Outaouais en 2020. L'activité physique, l'exercice et le sport sont au coeur de sa programmation de recherche. Plus spécifiquement elle étudie leurs effets sur le bien-être psychologique, sociale et physique de différents groupes de la population, dont les étudiants-athlètes, les athlètes élites et les personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. Membre de l'axe sur les étudiants-athlètes de l'observation sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur et de l'Institut universitaire en déficience intellectuelle elle a réalisé plusieurs études entourant l'activité physique, l'exercice et le sport. Une des questions qui guident ses études plus particulièrement auprès des personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle est: "comment diminuer la sédentarité de ces personnes et accroître leur participation à de l'activité physique".

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Notes & sources

NOTES D’ÉMISSION

  • Bienvenue et introduction de Stéphanie Turgeon. (2:00)
  • Quelles sont les implications de ta thèse, et plus particulièrement au niveau du jugement clinique des professionnels? (8:14)
  • Exemples qui rendent cette clientèle accessible qui n’était pas auparavant. (13:23)
  • Qu’est-ce que tu veux dire par des clients qui ont des difficultés d’adaptation? (15:29)
  • C’est quoi les limites de ces enjeux avec la recherche de ces clients? (23:00)
  • Statistique et détail de l’étude qui est au cœur de l’article « Making Physical Activity Fun and Accessible to Adults with Intellectual Disabilities » (30:00)
  • Est-ce que la charge d’entraînement affecte plus rapidement l’humeur des personnes ayant une déficience intellectuelle et c’est quoi les modifications? (37:56)
  • Gamification et intervention. (41:33)
  • C’est quoi l’impact et les prochaines étapes? (47:00)
  • Un enjeu de littératie physique. (55:18)
  • Comment est-ce que tu suggères faire l’intégration dans un club sportif avec ces personnes et un exemple? (1:03:00)
  • Comment clarifier les limites avec les parents de cette clientèle qui abonde le club sportif? (1:11:20)
  • Est-ce qui existe des subventions et des formations accessibles? (1:14:02)
  • Pour une personne qui s’intéresse aux statistiques et qui suit des influenceurs qui utilisent régulièrement des statistiques pour soutenir leurs points, qu’est-ce que tu leur dirais de regarder en premier? (1:18:15)
  • Si tu pouvais mettre une citation sur un jumbotron dans un aréna ou un stade de football, ça serait laquelle et qu’est-ce que tu aimerais que les gens comprennent? (1:25:15)
  • Jeu “Start, bench, cut”: Parmi les trois disciplines suivantes, laquelle des options est “partante”, “réserviste”, ou “coupé” si tu pouvais voir tes enfants devenir dans les meilleurs au monde?
    • Gymnastique
    • Cross-country
    • Athlétisme (1:27:00)
  • Mot de la fin et comment rejoindre Stéphanie Turgeon: turgeon@uqo.ca

ResearchGate https://www.researchgate.net/profile/Stephanie-Turgeon et la page de l'UQO https://uqo.ca/profil/turgst01 (1:32:14)

PERSONNES ET ORGANISATIONS MENTIONNÉES

Transcription

Francois Rodrigue (00:00.654)

On parle en particulier de clientèles qui ont des difficultés au niveau de l'adaptation puis de leur fonctionnement, puis qui ont besoin d'un certain soutien pour réaliser certaines tâches au quotidien. On ne pas juste penser que la technologie va être une solution magique, mais ça peut les soutenir. Mais il quand même former les gens qui vont pouvoir assurer que ça soit fait de manière sécuritaire, encadré.

amener la personne à être motivée de manière intrinsèque et pas juste forcer les personnes à faire de l'activité physique.

gamification avec Stéphanie Turgeon, PhD. Bonjour tout le monde, c'est coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec Temps d'arrêt, eh bien, c'est de déconstruire tout ce qui touche de près ou de loin à l'art et la science du coaching parce que ma mission personnelle est de contribuer au développement et au bien-être de tous les entraîneurs et entraîneureux francophones à travers le monde. Je pense que j'accomplis ça d'un côté à travers le balado.

mais aussi au quotidien à travers mon travail de conseiller auprès d'entraîneurs et d'organisations sportives, mon poste de professeur universitaire et ma contribution à les études dans le domaine du développement des professionnels de la santé. Si tu as une nouvelle auditeur ou une nouvelle éditrice de Tendarré, bien je t'invite à t'abonner, évaluer et commenter le podcast sur ta plateforme préférée. Pour les auditeurs loyaux de Tendarré, eh bien je vous dis un gros merci et je vous invite à être un ami en partageant à un ami. Be a friend.

Ça prend 5 secondes et ça va contribuer au développement positif du système sportif ainsi que ton propre développement positif, ton propre développement professionnel en faisant aller ton réseautage. L'épisode d'aujourd'hui va être particulièrement intéressant pour les personnes qui interviennent auprès de clientèle ayant des besoins particuliers comme les déficiences intellectuelles ou les troubles du spectre de l'autisme. Même si on fait, à travers la conversation avec Stéphanie,

Francois Rodrigue (02:21.966)

quelques tangentes sur le sport en général et la gamification. Au début de la conversation, on parle du doctorat de Stéphanie qui parle éventuellement du développement du jugement professionnel. Par la suite, on touche davantage aux besoins et aux limites des interventions auprès de clientèle ayant des besoins particuliers. Et à la fin, on parle des difficultés d'adaptation et un peu la mentalité autour du sport en général. Et vous allez voir

la rigueur de sa compréhension de la démarche scientifique vers la fin de la conversation. Vous allez voir ça. Et si vous êtes un entraîneur ou une entraîneure qui fait affaire avec des personnes ayant ce genre de besoin particulier, on passe un bon 20-30 minutes à fin à discuter un peu de toutes les nuances à prendre en considération. Et comme je l'ai dit dans le passé, quand une personne vient sur le podcast et qu'on pose une question et que la réponse est « dépend », généralement, veut dire qu'on devrait probablement se fier

à son jugement professionnel parce que plus souvent qu'autrement, particulièrement en lien avec ce sujet-là, les réponses ne sont pas noires ou blanches, elles sont plutôt pleines de nuances de gris pour pas faire un jeu de mots avec un des vieux films que tout le monde connaît. Alors, mon invité aujourd'hui, eh bien, c'est Stéphanie Turgeon. Stéphanie Turgeon est psychoéducatrice, membre de l'Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec.

Elle a effectué des études au baccalauréat en psychoéducation à l'Université du Québec en Outaouais et a ensuite poursuivi ses études à la maîtrise et au doctorat en psychoéducation à l'Université de Montréal. Stéphanie est passionnée par le sport et ça, je vous le dis parce que c'est une collègue à distance de bras, mais aussi une amie. Elle est capable d'en courir sur un temps, en plus d'avoir beaucoup d'énergie.

Elle est passionnée par le sport parce qu'elle a évolué en gymnastique pendant ses études pour ensuite effectuer cinq ans d'aclétisme et de cross-country sur le circuit universitaire. Pendant ses études universitaires, Stéphanie a travaillé comme éducatrice auprès de personnes autistes ou présentant une déficience intellectuelle dans des milieux résidentiels ou dans des centres d'activité. Cette expérience de travail lui a permis de reconnaître les barrières personnelles et environnementales à la pratique du sport ou de l'activité physique pour ces personnes.

Francois Rodrigue (04:33.166)

Stéphanie a obtenu un poste de professeur au département de psychoéducation et de psychologie à l'Université du Québec en Métawais en 2020. Plus spécifiquement, dans son rôle de professeur, elle utilise leurs effets sur le bien-être psychologique, social et physique de différents groupes de population, dont les étudiants-aclettes, les acclètes élites et les personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. Une des questions qui guide ces études, plus particulièrement auprès de ces personnes-là, c'est...

Comment diminuer la sédentarité de ces personnes et accroître leur participation à de l'activité physique? Et c'était le sujet central d'une de ces études dont on discute principalement lors de la conversation que vous allez entendre dans quelques instants. Et puis, dans mes conversations, pourquoi on parle de ça aujourd'hui? Parce qu'on change quand même des vitesses à un certain point. Parce que je pense que c'est nécessaire. Parce que ça m'intéresse. de trois, parce que dans mes conversations récentes avec quelques entraîneurs et un collègue, je me suis rendu compte que nous n'avons pas...

On n'avait pas encore assez parlé du coaching en lien avec les Olympiques spéciaux et les clientèles ayant des besoins particuliers. Alors aujourd'hui, on change un peu de voie pour toucher à différents groupes de population qui requièrent certainement un jugement professionnel aiguisé de la part des entraîneurs et ou des intervenants. Et vous allez voir que Stéphanie, c'était définitivement la personne à qui jaser pour développer son jugement professionnel autour de ça. Alors tout le monde, je vous dis encore une fois, merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je vous souhaite

Bon, tu t'attends d'une clientèle, on va dire particulière, qui des besoins particuliers. Pourquoi, comme ça t'interpelle justement de travailler avec cette clientèle-là, comme c'est quand même un choix que tu as dû faire à quelque part dans ton parcours? Oui, bien c'est quand même intéressant parce que quand j'ai… Moi j'ai fait mes études en psychoéducation, donc la psychoéducation reste quand même peu connue, mais dans fond on travaille avec…

toutes sortes de personnes qui ont des difficultés d'adaptation ou qui sont à risque d'avoir des difficultés d'adaptation. Initialement, la psychoéducation, ça touchait les personnes adolescentes qui avaient des comportements de délinquance, mais ça s'est vraiment élargi. Puis aujourd'hui, on peut travailler avec des personnes aînées, des personnes avec une déficience affectuelle, des personnes autistes, des familles. On peut travailler dans plein de contextes, dans les milieux scolaires, etc. Donc, je faisais mes études là-dedans.

Francois Rodrigue (06:56.27)

à l'Université du Québec en Outaouais. C'est là que j'ai fait mon bac. Par la suite, j'étais allée à l'UDM, puis dans le cadre de ma maîtrise. En psychoéducation, dans le fond, on a un ordre professionnel. Puis pour être dans l'ordre professionnel, il faut avoir fait une maîtrise avec un stage clinique. Donc, y comme trois... Techniquement, il y a trois branches de maîtrise qui se présentent à toi. La maîtrise avec stage, donne accès à l'ordre. La maîtrise stage et mémoire.

Donc, tu as une combinaison, tu as une portion recherche puis une portion intervention. donne aussi accès à l'ordre. il a une maîtrise, mais qui est vraiment rarement sollicité par les étudiants. C'est maîtrise juste avec le mémoire. Ça, c'est vraiment des gens qui savent que la pratique clinique les intéresse pas puis ils veulent s'en aller dans des postes, éventuellement, de chercheurs pour faire des PhD. Donc, moi, j'ai fait celle stage d'intervention.

Donc, pendant mes études, j'ai été appelée à travailler dans différents milieux cliniques avec des personnes qui avaient des difficultés d'adaptation. Donc, j'avais fait un premier stage auprès d'une population qui avait des problèmes de santé mentale graves et persistants, qui étaient dans des milieux résidentiels soutenus avec du soutien tout au long de la journée. Ça fait c'était du 24 heures sur 24.

Puis à l'intérieur de ce milieu d'intervention-là, il y avait un des milieux résidentiels que c'était pour des personnes qui avaient une déficience actuelle avec une co-commitance de difficulté au niveau de la santé mentale. Puis c'est là où j'ai eu comme mon premier goût d'intervention auprès de personnes qui avaient une déficience actuelle. Puis ça a vraiment cliqué. J'ai vraiment apprécié mon expérience avec cette...

Puis en telle l'offre avec mon deuxième stage, je l'ai faite avec des personnes qui avaient une déficience affectuelle. Je travaillais dans le fond pour le CISO dans les milieux résidentiels, puis les centres d'activité de jour pour les personnes qui avaient soit une déficience affectuelle ou un trône du spéc de l'autisme, un diagnostic de trône du spéc de l'autisme. Et puis, ça m'a apporté à solliciter Marc Lannvas.

Francois Rodrigue (09:22.734)

qui était un chercheur à l'IDM, qui se spécialisait en autiste. Et ayant mon parcours de sportif, depuis que je suis toute jeune, le sport a toujours été comme une place centrale dans ma vie. Alors quand j'ai contacté Marc pour savoir s'il accepterait de me diriger dans cadre de mes études de maîtrise, initialement le plan c'était de faire une étude sur l'activité physique et

le trouble du sprectre de l'autisme. Puis finalement, pour des contraintes au niveau du recrutement, cette étude-là jamais eu lieu. s'est rendu jusqu'à la phase de recrutement, on a tenté plusieurs options, puis finalement, ça fonctionnait pas. Puis je me suis rendue finalement à mon PhD. Je n'ai pas fait mon projet de maîtrise, j'ai fait comme un passage accéléré au PhD.

Et là, je me suis retrouvée face à une situation où je me disais, est-ce que Marc Lanvas, qui une expertise en déficience affectuelle, entre autres du spectre de hôtesse, aujourd'hui en intelligence artificielle, est-ce qu'un projet sur l'activité physique, c'est réaliste pour un PhD dans le cadre de l'encadrement que je pouvais obtenir? Étant donné que je voulais finir dans un délai raisonnable.

Donc finalement après discussion avec le professeur Lanovas, je me suis retrouvée à travailler sur un projet qui n'avait aucun lien avec le sport, mais qui était sur la formation des parents pour intervenir auprès de leurs enfants qui avaient un diagnostic de trop-dé-spectre de dysp, qui présentaient des comportements qui peuvent être qualifiés de problématiques ou difficiles.

par exemple de l'agressivité, de l'automutilation, des comportements aussi stéréotypés qui vraiment nuit à leur fonctionnement au quotidien. Donc mon PhD a porté sur ce sujet-là. Alors j'ai vraiment dans le cadre de mon PhD pas travaillé sur l'activité physique et le sport, mais sachant que je voulais y revenir éventuellement comme professeur. Donc je travaillais en parallèle avec...

Francois Rodrigue (11:43.598)

d'autres chercheurs qui s'intéressaient au sport et à l'activité physique. Donc j'avais comme mes deux branches, une vraiment sport-activité physique, pas en lien avec la clientèle, une déficience intellectuelle ou la clientèle autiste. Puis une autre branche en lien avec vraiment la déficience intellectuelle, le trop-dispect de l'autisme. C'est ça, quand je suis arrivée chercheure, je me suis dit « j'aimerais donc ça marier les deux

revenir à mon intérêt initial à la maîtrise. Donc c'est vraiment ça qui m'a apporté à m'intéresser à cette clientèle-là. C'est par mes expériences cliniques aussi, puis mes lectures, bien sûr, au niveau des articles scientifiques, des lignes directrices aussi, tout ce qui est aussi documents gouvernementaux qui sont publiés, qui a pu vraiment un réel besoin en termes de...

d'opportunités, d'activités physiques, de sport, d'exercices pour ces populations-là. Fait que c'est vraiment ça qui m'a fait un intérêt personnel pour cette clientèle-là, puis un intérêt personnel pour le sport, l'activité physique. Puis moi, je vois qu'est-ce que ça m'a apporté, tout ça, les chances de participer à plein d'activités organisées, structurées quand j'étais...

quand j'ai grandi. longue réponse, mais c'est vraiment... Par hasard, un premier stage qui m'a donné vraiment une piqueur pour la clientèle, puis on réservait mes intérêts personnels de sport. Ça, ça a marré. Dans les derniers mois, j'ai mis des diagrammes de veines partout dans ma vie pour représenter différents problèmes. Ça rentre dans le détail de ça. quand tu me parles de ton parcours, plus de tes intérêts personnels...

Je vois vraiment le diagramme de Venn, les deux cercles qui se chevauchent, puis qu'au centre, c'est comme OK, activité physique, on s'entend sport, coaching, ton background, mais de l'autre côté, cette clientèle-là, il y a des besoins particuliers, puis là, on combine les deux ensemble. Mais avant, aller un plus dans les enjeux, parce que je sais que pour toi, c'est important de parler des enjeux de la recherche avec cette clientèle-là, les limites, puis même, j'ai parlé à un entraîneur qui a eu beaucoup d'enjeux avec ce type de clientèle-là dans le passé.

Francois Rodrigue (14:03.246)

Mais si on part là, on viendra jamais à ce que tu viens de soulever qui est ton doctorat. Puis j'ai révisé brièvement, j'ai pas lu ta thèse au complet en préparation pour le podcast, pense que tu vas me pardonner au moins pour ça. Mais t'sais, le résumé de ta thèse au doctorat, il mentionné que, si je peux le lire, les études effectuées dans le cadre de ma thèse doctorale mettent en évidence les bienfaits de la technologie pour l'intervention psychosociale, tant au niveau de l'évaluation que de l'intervention et du transfert de connaissances.

Et là, continue. Et vers la fin, on dit, on peut utiliser les outils pour... Non, on ne pas remplacer les interventions, mais on veut soutenir les cliniciens et les chercheurs dans le développement de leur jugement clinique. Là, j'ai paraphrasez un peu la fin. Je ne pense pas avoir dénaturé les propos. Mais moi, c'est une préoccupation qui est centrale. là, si j'ai des étudiants de mon dernier cours qui écoutent ce cours-là, ils vont dire, OK, encore une fois, ils nous reviennent avec ça. Puis est-ce que j'ai parlé beaucoup de l'importance de développer son jugement professionnel?

jugement clinique, est dans le même style de concept parce que la vie n'est pas noire ou blanche. C'est plein de nuances de gris et ce pas tout le temps clair ce que tu dois faire. Et moi, question qui est égoïste, mais je pense qu'il peut servir à plein de monde qui ont à intervenir au quotidien, c'est quoi les implications de ta thèse, plus particulièrement au niveau du jugement clinique professionnel quand tu touches ça. Je sais que ça fait quand même peut-être quatre ans, même cinq.

Mais est-ce qu'il a quand même un petit takeaway principal qu'on pourrait ressortir en lien avec ça? Oui, bien, absolument. C'est sûr qu'on peut faire des parallèles. L'étude qu'on discutera le plus tard dans laquelle j'ai utilisé de la gamification, je pense que ça se rattache quand même. Comment est-ce qu'on peut marier ou combiner technologie et

Intervention, formation du personnel, organisation environnementale pour donner des conditions optimales aux personnes qui vont leur permettre de, puis dans le cas de certains mieux projets de recherche, de faire de l'activité physique, donc réduire le temps de s'identifier, augmenter le temps d'activité physique, augmenter les opportunités de participer à des activités sportives organisées.

Francois Rodrigue (16:24.494)

Donc, je pense vraiment que c'est ça. La technologie peut avoir une composante, peut être une composante ou un ajout qui est super pertinent puis intéressant, qui peut agir comme façon de motiver aussi les gens à faire de l'activité physique, mais faciliter l'accès à de l'activité physique. Je pense juste que quand on avait, quand ils ont sorti, par exemple, les ouï, il y avait des jeux qui étaient de l'activité physique, donc...

Pour des gens qui n'étaient pas actifs, facilement ils pouvaient avoir accès à ce type d'activité physique au quotidien sans avoir à sortir de leur maison. Donc, je vois la pertinence de ce côté-là. Mais d'un autre côté, quand on parle en particulier de clientèles qui ont des difficultés au niveau de l'adaptation et de leur fonctionnement, puis qui ont besoin d'un certain soutien pour réaliser certaines tâches au quotidien, on ne pas juste penser que la technologie va être une solution magique.

Mais ça peut soutenir, mais il quand même former les gens qui vont pouvoir assurer que ça soit fait de manière sécuritaire, encadré, emmener la personne à être motivée de manière intrinsèque et pas juste forcer les personnes à faire l'activité physique. Je peux donner un exemple. Si on parle de la clientèle autiste,

Au niveau des habiletés sociales, il y a des lacunes qui sont généralement présentes ou du moins la façon dont ils socialisent ou comprennent certains contextes sociaux est différente qu'une population qui n'a pas de diagnostic d'autisme. Il y a moyen d'utiliser, par exemple, la réalité virtuelle pour travailler à ce qu'une personne devienne à l'aise ou confortable à être dans des...

situation sociale comme un sport d'équipe. Mais ce pas parce que la personne a utilisé cette réalité virtuelle-là que nécessairement la prochaine étape, c'est de se plonger directement dans une activité sportive organisée comme une équipe de soccer. Il y a quand même d'autres étapes à faire entre ça, mais je pense que c'est C'est infini les possibilités avec la technologie.

Francois Rodrigue (18:48.782)

faut juste savoir les utiliser puis faut que son utilisation soit encadrée. ne faut pas non plus juste penser que c'est une solution magique, technologie-là, mais bien sûr que ça a plein de potentiel pour plein de choses, pas juste le sport dans plein de domaines de vie. Je pense avec les clientèles qui ont une déficience actuelle, il y des appartements intelligents aujourd'hui qui existent, qui font en sorte qu'on est capable d'avoir des personnes qui...

On ne pensait pas qu'ils pu habiter de manière autonome, mais réussissent à le faire à cause qu'on a cette technologie-là qui est présente. Est-ce que tu des exemples pour les gens comme moi qui ne pas très familiers avec cette clientèle-là, qui en fait sont peut-être même juste que je devrais probablement plus m'informer? C'est quoi un exemple de de choses de l'appartement intelligent qui rend ça accessible, qui n'était pas possible auparavant? Oui, donc je donne un exemple. Ils vont installer

j'ai pas le mot en français, mais des sensors sur les électroménagers. Par exemple, si tu ne passes pas devant ton four ou si pas à proximité de ton four pour une certaine période, disons cinq minutes, le four va s'éteindre automatiquement. Ensuite, peut avoir des... Ça peut être aussi banal qu'un iPad avec une liste de choses à faire ou un... On pourrait programmer aussi, par exemple...

une application comme un Google Home où la personne peut le matin demander, OK, c'est quoi mon horaire? Qu'est-ce que je dois faire aujourd'hui? Qu'est-ce que j'ai comme rendez-vous? Est-ce que tu peux me trouver une recette facile pour faire telle chose? Il y a vraiment plein de choses. C'est illimité, mais au niveau sécurité, c'est vraiment... Ça touchait beaucoup les électroménagers puis l'organisation environnementale.

Je peux comprendre parce que quand tu parles de cette clientèle-là, puis des différents troubles qu'il peut avoir, ou les différents handicaps, je me dis en bout de ligne, il une danger de sécurité, c'est souvent la première chose pour dire, OK, est-ce que tu peux vivre par tout seul, par toi-même? Puis en même temps, qui va te décharger puis aussi amener à ce que les gens autour d'eux, leur famille, aient la conscience tranquille, tu par rapport à ça. Oui, puis là, dans ce cas-ci, je te donne l'exemple avec des personnes qui ont une déficience affectuelle, mais on peut voir la pertinence pour les personnes aînées aussi.

Francois Rodrigue (21:09.358)

ou des personnes qui sont en perte d'autonomie ou des personnes qui ont vécu, je ne pas moi, un AVC et qui ont arrêt à prendre des choses. Donc, ça s'étale, ça s'applique bien avec la clientèle qui une déficience affectuelle, mais ça s'applique aussi à plein d'autres clientèles. Parfait. Puis justement, brèvement, avant de plonger dans l'étude, quand tu parles de clientèle qui a des difficultés d'adaptation, je sens dans ce que tu as décrit que c'est beaucoup plus large que les deux à qui tu t'intéresses principalement à ce moment. Mais qu'est-ce que tu veux dire par

de la adaptation parce que j'ai l'impression que probablement des entraîneurs et des intervenants dans le sport à plein de niveaux, en activités physiques à plein de niveaux, qui font probablement plus affaire au quotidien qu'ils pensent avec des gens qui ont des troubles d'adaptation. Je pense que si on est capable de le définir, ça peut être un comme, cette personne a un trouble d'adaptation, sais que c'est probablement pas leur rôle de diagnostiquer ça, mais peut-être que les principes...

les suggestions ou l'information qu'on a entendue aujourd'hui, va m'aider justement à mieux négocier, à mieux gérer une personne qui a peut-être un trouble d'adaptation. Oui, c'est sûr, juste pour être clair, le psychodicateur fait pas d'évaluation de diagnostic. On travaille avec des personnes qui n'ont pas nécessairement un diagnostic qui est en lien avec un trouble d'adaptation. Ça peut être une difficulté d'adaptation. Une difficulté d'adaptation, dans fond, où une personne qui...

présente des difficultés d'adaptation, c'est une personne qui n'arrive pas à fonctionner au niveau qu'elle souhaiterait fonctionner dans un certain contexte. Je pourrais te donner l'exemple de l'anxiété. Si tu as une anxiété sociale, ça fait en sorte que dans certains contextes sociaux, la personne n'arrive pas à réaliser les tâches ou les activités qu'elle devrait être en mesure de réaliser ou qu'elle souhaiterait être en mesure de réaliser.

Je pense aussi que c'est intéressant comme débat, mais la question du devrais versus souhaitrais réalisé, mais allons-y avec souhaitrais réalisé. Donc, c'est ça, ça touche, ça peut être tant au niveau de problèmes qui sont davantage intériorisés ou de difficultés qui sont intériorisées comme des symptômes dépressifs, de l'anxiété, du stress, ou ça peut...

Francois Rodrigue (23:23.566)

aussi des éléments qui sont davantage extériorisés comme des comportements agressifs, de la violence, des comportements de consommation. Tout ce qui peut faire en sorte qu'une personne ne fonctionne pas au niveau qu'elle pourrait ou devrait être en mesure de fonctionner, on peut considérer ça comme des difficultés d'adaptation. Ce qui est intéressant, c'est quand on regarde, par exemple,

tout ce qui est dans le manuel diagnostique, le DSM. Pour chacun des diagnostics, il a un élément qui se rattache au fonctionnement adaptatif de la personne. En plus d'avoir, par exemple, tant de semaines avec un état dépressif ou tant d'épisodes de panique dans un certain délai, donc en plus des critères qui se rappellent pas vraiment à la...

à la difficulté de la personne, il y toujours un item qui dit que ça doit nuire au fonctionnement quotidien de la personne. Ça doit comme significativement nuire à son fonctionnement parce que tu peux avoir des crises de panique, mais si ça ne nuit pas à ton quotidien, ça n'a pas besoin d'être dans l'ensemble de tes sphères de fonctionnement. Ça peut être juste à l'école ou ça peut être à l'école, à la maison, au travail. Ça peut être plus généralisé.

Ça, c'est intéressant parce que quand on regarde tous les diagnostics, techniquement, quand t'as un diagnostic du DSM, c'est parce qu'il y a cette question ou ce concept ou ce principe de difficulté d'adaptation. C'est super intéressant. Merci de la clarification parce que je pense qu'on pense pas assez justement au fonctionnement souhaité. Le côté avec devrait souhaité, c'est que d'un côté, si on parle de devrait, c'est qu'on s'impose des choses.

qui vient plus externe, puis souhaiter de ce que moi je comprends, puis tu me corriges, puis je pense pas qu'on va aller en profondément là-dedans, mais souhaiter, c'est-à-dire, à mon avis, c'est qu'est-ce que toi tu veux, au lieu de dire le faire par obligation, puis il a tout un peu un impact sociétal. Des fois, on se fait, on devrait faire ça, on devrait faire ça, mais toi, qu'est-ce que tu souhaites à l'intérieur de toi? Exactement. Puis je pense que le débat est particulièrement présent pour les personnes autistes, où...

Francois Rodrigue (25:43.982)

On considère que par exemple au niveau social, on est en adaptation, mais là on est en train de... Puis je dis, on, il y a des chercheurs, vraiment deux écoles de pensée. Mais je te donne un exemple banal. Une des choses qui est assez typique chez les personnes, c'est que le contact visuel est pas naturel. Donc quand la personne va parler, pas tendance à te regarder dans les yeux.

Mais là, il se poser la question, c'est quoi ça l'apporte de plus d'emmener cette personne-là à regarder dans les yeux si finalement ça cause un inconfort chez elle? Est-ce que ça nu vraiment à son fonctionnement adaptatif de ne regarder dans les yeux? De même façon qu'on se dit, OK, mais les personnes devraient être capables de participer à des contextes sociaux qu'il d'autres gens, mais s'ils ne souhaitent pas participer à ces contextes-là, c'est là qu'il faut se poser la question.

à savoir si l'intervention est pertinente ou non. Ce que tu dis là pour moi, est-ce que tu le fais pour toi ou pour l'autre, dans ce sens-là? Parce que l'exemple que tu as donné, ça transfère à plein de contextes que je vois dans ma vie. là, justement, tu nous as ramené, puis merci de faire ma job à ma place. Tu m'as ramené un petit peu à trouver du spectre de la tisse, les différents handicaps. En début de conversation, tu me disais comme...

J'aimerais que les gens soient conscients des limites et des enjeux de la recherche avec cette clientèle-là. pense que ça a envie de mettre la table pour qu'on parle un peu plus de ton étude, « Making physical activity fun and accessible to adults with intellectual disabilities, a pilot study of a gamification intervention », donc une étude pilote sur la gamification des interventions, si ma traduction est bonne. bref, je pense que juste de cadrer des fois, pourquoi on s'attarde à ça, je pense c'est important qu'on le sache avant qu'on en parle.

Et selon moi, j'assume, à toi de me corriger si ce n'est pas le cas, que pourquoi tu t'attendais à ça, c'est parce qu'il a sûrement des limites et des enjeux au niveau de la recherche avec cette clientèle-là. C'est quoi un petit peu les limites et les enjeux pour les gens qui n'ont aucune idée de ce qui se passe dans la recherche à ce niveau-là? Oui. Donc, je pense qu'il y a toutes les limites et les enjeux au recherche. C'est une chose, mais pour moi, ce qui me motive à faire la recherche avec ce groupe-là de personnes,

Francois Rodrigue (28:03.15)

c'est vraiment les limites puis les enjeux sur le terrain. c'est sûr que si on retourne en arrière, puis on compare à quand il y avait l'institut de normalisation, puis qu'on envoyait les gens qui avaient un diagnostic d'autisme ou de déficience autoactuelle en institut, en institution, c'est sûr que si on compare à ce moment-là, les opportunités de participer

à la vie sociale comme que nous on la connaît sont plus grandes. Les soins qui sont offerts, l'accès aux services sociaux, l'accès à l'éducation, même l'accès au milieu d'emploi, on a vu des grandes améliorations à ces niveaux-là. Mais quand on regarde spécifiquement le sport, on va y aller avec le sport, les opportunités de participation sont encore très restreintes.

sont restreintes, oui, pour l'ensemble des personnes qui ont une déficience autoactuelle ou un diagnostic d'autisme, de trop petite suspecte d'autisme, mais ce qui est le plus inquiétant, c'est vraiment pour ceux qui ont des difficultés qui sont plus importantes. Un diagnostic avec, par exemple, une déficience autoactuelle qui plus sévère. C'est là où, en soi-même, ce qui est disponible dans la collectivité comme opportunité de participer.

est encore plus restreinte. Par exemple, Olympique spéciaux, ce n'est pas adapté à toute cette clientèle-là de pouvoir y participer. Ce pas toujours possible d'avoir dû un à un pendant ce type d'activité-là et s'enlever rien aux Olympiques spéciaux parce que je pense que c'est une organisation merveilleuse que j'adore et que j'espère éventuellement pouvoir travailler vraiment.

avec eux dans différents projets. Il reste que, un peu comme le sport récréatif et même compétitif au Canada, beaucoup des entraîneurs, ce ne pas des entraîneurs qui sont nécessairement formés. Donc, c'est encore plus vrai quand on parle des Olympics spéciaux, c'est souvent des parents qui vont être les entraîneurs. il a en plus...

Francois Rodrigue (30:27.534)

cet élément-là qui vient rendre difficile la participation de certaines personnes. Ça, c'est des contraintes comme vraiment au niveau des activités qui sont disponibles dans l'environnement des personnes. Puis après ça, il y a quand même un plus grand nombre d'études pour les enfants parce qu'il a des programmes qui sont implantés dans les écoles au niveau de l'activité physique, du sport. Donc, ils ont comme une plateforme pour rendre accessible ce type d'activité-là.

Mais quand on s'en va dans les groupes de personnes qui ont une déficience affectuelle, les personnes autistes qui sont plus vieilles, il en a beaucoup qui vont se retrouver à vivre dans des milieux résidentiels, que ce soit des milieux familial privés, que ce soit des milieux comme qui sont gérés par le gouvernement. C'est là que ça ajoute beaucoup de barrières supplémentaires des gens qui sont

qui interviennent, mais qui ne pas formés ou sensibilisés à l'importance de l'activité physique ou comment l'implanter ou au sport. Les problèmes aussi au niveau organisationnel de... si tu habites avec cinq autres, six autres, sept autres, huit autres personnes qui ont des besoins puis qui ont deux intervenants, c'est impossible que tu aies accès au transport nécessaire. Ce n'est pas toujours possible d'avoir accès au transport nécessaire.

pour te rendre à tes activités. Et bien, c'est sûr que, comme je le mentionnais, au niveau de la sensibilisation à l'importance de l'activité physique, vient souvent des parents ou des intervenants d'emmener les gens à être actifs parce que c'est quand même documenté qu'il a une moins grande motivation intrinsèque pour l'activité physique et le sport chez ces clientèles-là. Donc, des fois, il faut les pousser un petit peu plus.

Mais une fois qu'ils commencent, habituellement, c'est vraiment des activités qui sont appréciées. Donc, il y a toutes ces variables-là, si on veut, personnelles puis environnementales qui rendent difficile la participation au sport. C'est particulièrement inquiétant. Puis on le voit dans la population générale, qu'il des augmentations au niveau des taux d'obésité, des taux inquiétants de temps de s'identacter, que ce soit chez les adolescents.

Francois Rodrigue (32:50.766)

les enfants, les adultes. On le voit dans la population générale, mais c'est encore plus vrai chez les personnes qui ont une déficience sexuelle ou un trou de spectre autiste. Le temps de s'éloigner est tellement élevé et le temps d'activité physique est très bas. Puis les études, il a des variations. Si tu regardes dans les études, au niveau de combien ils atteignent les lignes directrices en termes d'activité physique quotidienne.

puis encore une fois, les lignes directrices peuvent varier en fonction de quelles sources t'utilises. Mais de façon générale, ce qu'on observe, c'est vraiment très peu de personnes avec une déficience autoactuelle qui atteignent les recommandations. Si on regarde, par exemple, celle du World Health Organization ou l'Organisation Mondiale de Santé, d'à peu près 150 minutes par semaine d'intensité modérée à intense, à élevé.

On parle, les études généralement, ça va être entre 9 % et 30 % de cette population-là qui atteint ce 150 minutes-là. Puis quand tu le décortes, ces 150 minutes dans une semaine, c'est pas tant que ça. Si on parle pas de sport, on parle d'activité physique. Donc, c'est vraiment inquiétant. Et puis, bien, avec ce manque d'activité physique-là, on connaît les conséquences qui peuvent en découler.

au niveau de la santé, pas juste physique, mais de plus en plus on comprend les impacts au niveau de la santé mentale. Donc, c'est vraiment ces éléments-là. Puis pour avoir travaillé pendant à peu près, je dirais, cinq, six ans dans les milieux résidentiels avec ces clientèles-là et dans les centres d'activité de jour, c'est vraiment difficile. Puis moi, j'arrivais hyper motivée pour faire de l'activité physique, puis j'allais à la piscine avec eux. Puis même là, c'était...

super difficile pour moi de pouvoir partir avec une personne ou deux personnes puis aller faire une activité parce que j'en laissais six autres avec une autre intervenante. Puis si je peux me permettre de t'interrompre ici pour mettre les gens en contexte parce qu'on se connaît au-delà du travail, tu étais ma voisine pendant un certain temps, sais, comme...

Francois Rodrigue (35:09.262)

Pour mettre les gens en contexte, Stéphanie, c'est le genre de personne ou t'es le genre de personne qui décide le samedi matin, OK, on va partir faire une ride de vélo, tu vas traîner tes deux enfants en arrière, tu vas les déposer, tu vas faire 46 000 affaires, puis tu vas retourner faire une course de 10 km. Et tout ça, j'ai oublié de vous dire pendant qu'elle est 24 semaines enceinte. Puis le point, c'est un peu ça qui te représente. Puis c'est pour ça que moi, trouve ça super intéressant parce que, tu je me dis, pour toi, c'est un enjeu, pour toi, c'est un défi de faire ça. Tu as de l'énergie.

Tu es clairement super actif. Tu cadrupes plus probablement l'objectif de minutes d'activité physique par semaine, 4 x 150 pour ceux-là qui ne pas suivi parce que mes mathématiques ne pas claires. a personne qui va être choqué par cette révélation-là. Mais le point avec ça, c'est quand même, tu sais, demandant et tout ça. Moi, je pense que, en fait, quand j'ai lu l'étude en préparation pour notre conversation...

Une des statistiques qui m'a frappé, c'est que la moyenne de l'indice de masse corporelle de l'échantillon, et je me rappelle pas combien qu'il y avait de personnes dans l'échantillon, je pense 18, si m'en mets moins. Et puis c'était 30.6. Donc on est au-dessus du seuil de bisté. Là, je comprends, il a des gens qui vont écrire dans les commentaires entre eux. Et là, l'IMC, c'est pas bon. On rentre pas dans le débat de l'IMC. Ça reste quand même que c'est un indicateur, on peut le relativiser.

Mais c'est quand un indicateur qui dit que le poids n'est pas santé et on connaît toutes les ramifications que ça a justement auxquelles tu faisais référence tout à l'heure. Puis pour moi ça, justifie justement comment est-ce que ça c'est un enjeu de le rendre, de rendre l'activité physique accessible et faisable. Et c'est là que tu on a un rôle à jouer en tant qu'entraîneur, intervenant et tout ça. Fait que parle-moi un petit peu de l'étude parce que je pense qu'il y des éléments intéressants là-dedans.

Parle-moi un petit peu de l'étude parce que je pense qu'il a quelques éléments intéressants à retirer et ça fait un bon lien avec certains des défis et pense que des réflexions que les gens qui sont sur le terrain devraient avoir au quotidien, qui ont à faire justement avec ce type de clientèle-là. Absolument. Dans le fond, quand on a planifié cette étude-là, parce qu'on était quelques chercheurs, il y avait moi et Charles Sibillu-Pacho de l'Université Laval également qui étaient impliqués, quand on a pensé à mettre en place cette étude-là,

Francois Rodrigue (37:20.238)

Il a fallu qu'on prenne des décisions à savoir, est-ce qu'on fait une étude au niveau scientifique qui est hyper rigoureuse ou est-ce qu'on fait quelque chose d'un petit peu moins rigoureux au niveau scientifique, mais qui est réalisable après que l'étude soit finie? C'est là où ça devient difficile en recherche avec ces populations-là parce qu'au niveau méthodologique, si on regarde l'étude comme telle, probablement mon étude

qui est une des moins bonnes au niveau méthodologique. On a mis en place des choses pour augmenter la qualité et notre assurance dans les résultats. Pour nous, qui était vraiment important, c'était de on pouvait essayer une intervention qui va être réalisable, facile à implanter et qui ne nécessiterait pas tant d'efforts. Elle va prendre en considération les contraintes environnementales.

puis un des facteurs les plus importants pour moi qu'on devait considérer, c'était le transport. On voulait assurer que c'était une intervention qui pouvait se faire directement dans le milieu des personnes pour pas qu'il ait cette barrière-là de transport qui vienne nuire dans fond à la participation. On se disait, OK, on s'est demandé qu'est-ce qu'on peut mettre en place qui va être intéressant, plaisant?

et facile à mettre en place, mais à un coût qui est quand même pas trop élevé parce qu'ils n'ont pas une somme infinie, les milieux qui desservent ces populations-là. Souvent, c'est au public aussi. ça notre mission. Et quand tu regardes la littérature scientifique, vraiment là,

au niveau des études qui sont faites avec des interventions similaires, il y en a très peu qui regardent l'effet sur l'activité physique. C'est beaucoup des études de « est-ce que c'est réalisable? Est-ce c'est faisable? Est-ce que c'est apprécié? » Mais après ça, on n'a pas beaucoup de données sur « OK, mais si tu mets en place une intervention pour augmenter la participation à l'activité physique, est-ce que réellement une augmentation de l'activité physique? » Ça, il en a vraiment peu là pour te donner une idée.

Francois Rodrigue (39:39.086)

Je suis en train de faire une revue systématique, puis on regarde les interventions en milieu naturel qui visent à augmenter l'activité physique chez les personnes de 40 ans et plus qui ont une déficience autoactuelle, mais il que ça soit fait en milieu naturel. Un des critères, c'est qu'il faut qu'il ait une mesure d'activité physique. Puis on a huit études seulement qu'on a été capable d'identifier. Donc, huit études, c'est quand même...

très peu d'études, mais il y en a plein d'études qui ont porté sur l'activité physique, la clientèle qui une déficience sexuelle, il en a pas beaucoup qui sont faites en milieu naturel, puis il en a pas beaucoup non plus pour lesquels ils mesurent des indicateurs d'activité physique. Fait que c'est ça qui nous a apporté à faire cette étude-là. Et on a eu la chance d'avoir un beau partenariat avec un organisme communautaire qui était

tout aussi motivé que nous. ça, a été vraiment un facteur qui est mentionné dans la discussion. Pour moi, au-delà de l'intervention, la motivation du personnel était probablement un des éléments les plus importants dans la réussite de l'implantation. Pas nécessairement des effets, mais la réussite de l'implantation de De la co-création à son meilleur. C'est ça que c'est.

La concréation, c'est-à-dire comment est-ce que ça prend plusieurs personnes pour créer quelque chose qui va ajouter de la valeur au milieu, puis dans ce cas-là, ajouter de la valeur au milieu de personnes qui sont atteintes de ces troubles-là. Puis, si je peux ajouter, l'idée du Tour de France, c'est une des personnes qui fréquentaient le centre d'activité de jour, qui a dit « hey, pourquoi qu'on ne pas le Tour de France en vélo? » Fait que c'est vraiment parti d'une idée d'une des personnes qui avait une déficience affectuelle.

qui a dit, on a de l'argent pour acheter un vélo stationnaire, pourquoi on fait pas le tour de France? Fait que c'est vraiment parti de eux. Puis, on aurait fini bien sûr, mais... Fait que oui, effectivement, puis je pense que c'est ça qui est important quand tu veux mettre en place ce type d'intervention-là. Si veux que ça soit efficace, il que ça soit adapté au milieu. Il faut que ça soit adapté, puis il faut qu'il ait un travail aussi.

Francois Rodrigue (41:52.334)

Dans le cadre de cette étude-là, étant donné que le milieu c'était eux qui nous approchaient pour faire une intervention, on n'avait pas autant à travailler la motivation ou la compréhension de l'importance de l'activité physique avec les intervenants du milieu, avec la direction. Mais je pense que ça, c'est comme un travail en amont qu'on doit absolument faire. Puis j'ai fait une étude, ça sort du cadre de cette étude-là, mais j'ai fait une étude en psychoéducation parce que en psychoéducation,

vraiment à ses débuts, le sport était comme une intervention centrale à vraiment la couleur de l'intervention psychoéducative. C'était quelque chose qui était utilisé au quotidien, le sport. Puis on a comme un peu perdu ou délaissé, dans fond, le sport. Et dans une étude récente, je regardais combien de psychoéducateurs, qui sont membres de l'Ordre, ont eu de la formation. Un cours.

un travail à faire dans un de leurs cours pendant leur bac puis leur maîtrise parce que généralement ils ont un bac puis une maîtrise pour être dans l'ordre. Et puis là c'était comme, c'était minime là, c'était même pas 10%, c'était, je pense même pas c'était 5%, là je me rappelle plus des chiffres exacts là, qui avaient entendu parler d'activité physique comme outil d'intervention psychosocial dans le cadre de leur formation. Mais d'un autre côté quand je vois des programmes comme Trails socials en sport, comme

Puis la psychologie du sport, me donne la motivation que si on n'oublie pas l'activité physique, le sport, l'exercice comme outil d'intervention psychosociale, mais très peu de gens qui travaillent, qui finissent par travailler avec ces clientèles-là sont formés ou sensibilisés dans le cadre de leur formation à l'activité physique, comment le mettre en place, pourquoi c'est important, etc.

En lien avec ce que tu viens de dire, bien un, ce que j'entends, c'est que ça te rassure un petit peu le fait qu'on en parle pas juste en psychoéducation. Mais deux, justement, en lisant l'article, une des questions qui est venue à l'esprit, et ça c'est plus une perspective de kinésiologie, c'est... Là, je vais le dire dans les mots que j'ai mis sur l'écran, mais je me rends compte que c'est peut-être un peu trop kinésiologie, là. Mais je me demandais, est-ce que la charge d'entraînement affecte plus rapidement l'humeur des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l'autisme?

Francois Rodrigue (44:14.222)

J'ai fait quelques commentaires, et je me rappelle plus si c'était positif ou négatif. Pour ne dire des fausses choses, vais te laisser clarifier ça. Mais il semblait avoir un impact qui provenait du fait que les individus, les personnes, faisaient plus ou moins d'activités physiques. Ça avait un impact sur l'humeur. Je me demandais justement, parce que, des enjeux qu'on a avec les autres populations,

C'est-à-dire que, ok, jusqu'à un certain point, la charge d'entraînement, donc plus tu fais d'activité physique jusqu'à un certain point, ça peut avoir un impact négatif sur ton humeur parce que ça va développer l'irritabilité et ces choses-là si tu pousses ça vraiment loin. Dans ton cas, on aurait dit que plus que tu en fais, mieux c'est, mais ça c'est une autre conversation. Mais si on se concentre plus sur ce type de population-là, c'est quoi les modifications que vous avez vues par rapport à ça? Oui, bien nous, malheureusement, on n'a pas de mesure d'intensité de l'activité physique dans cette étude-là.

Mais j'ai parlé avec... Récemment, j'étais sur un comité avec Genevieve Forêt, qui quelqu'un qui est passé à ton podcast, qui est également chercheur à Luko. Puis, elle me faisait réaliser à quel point, des fois, j'étudiais le concept de santé mentale comme, tu sais, prétestes, postestes et bien-être. Mais elle disait, c'est vraiment important, comme, il a des effets à plus long terme.

Tu peux avoir lieu sur, par exemple, la participation à l'activité physique, mais il des effets physiologiques à court terme aussi de cette participation-là. Fait que d'avoir, par exemple, un pré-test puis un post-test au niveau de la santé mentale, peut-être que tu détecteras pas les effets, par exemple, sur le stress, mais si tu mesures vraiment comme dans les minutes qui suivent l'activité physique, dans les heures qui suivent l'activité physique qui été réalisée,

à cause qu'il des hormones puis des neurotransmetteurs qui sont sécrétés, là, tu pourrais détecter davantage un effet. Il y a des effets à court terme puis il y a des effets à long terme. Je le vois même personnellement, je sais pas si c'est la même chose pour toi, mais à plusieurs athlètes avec qui je parle, notre humeur est tellement influencé par est-ce qu'on a fait notre entraînement dans la journée.

Francois Rodrigue (46:30.03)

Il faudrait démêler effet physiologique puis effet mental de déception ou frustration contre nous-mêmes. Mais il reste que généralement, as comme ce « après un entraînement d'une certaine intensité. Je pense que la littérature du moins soutient qu'une activité physique avec une plus grande intensité va avoir tendance à avoir des effets plus importants au niveau

par exemple du stress, de l'humeur, etc. Mais c'est fort probablement en raison des neurotransmetteurs qui sont sécrétés. Ça, c'est particulièrement important, je crois, avec ce type de clientèle-là, parce que si tu étais un intervenant ou une intervenante dans ces milieux-là, tu sais, si ça peut avoir un impact sur l'humeur pendant une ou deux ou trois heures, bien, ça peut quand même être important parce que ça va changer la dynamique, ça va changer la manifestation.

certains comportements stéréotypés si j'utilise les bonnes expressions là-dedans. Mais là, justement, en parlant d'intervenants et d'intervenantes, ça me ramène au fait de... OK, quand vous parlez de gamification de l'intervention ou gamification de l'activité physique, c'est quoi l'intervention? Tandis que tu as fait référence au tour de France, mais juste pour mettre en contexte, parce que je me doute qu'ils n'ont pas fait 350 000 km, puis là, je sais que c'est pas ça la distance tour de France réelle, mais on se comprend. Donc, c'est un peu quoi l'intervention pour donner peut-être des idées à des gens, à quel point, puis en fait, moi, je dirais à quel point, des fois, il pas trop se casser le bécic.

pas faire un mauvais jeu de mots, je suis un papa, j'ai le droit, mais faut pas trop se casser le bécic quand on veut faire une intervention de gamification. Ça peut être simple puis avoir quand des effets positifs. Absolument. La gamification, ça peut être très large. Tu peux aller dans le super techno de jeux en réalité virtuelle. Un exemple de gamification, c'était les gens qui avaient la cible à l'heure puis qui se promenaient en ville pour aller trouver des jetons qui étaient comme cachés.

ou des pokémons. Exactement. Ça, c'est un exemple de gamification où c'est un jeu, mais qui nécessite une activité physique pour réussir ce jeu-là. Ça, c'est un jeu de gamification en activité physique. Dans le cadre de notre étude, ce qu'on a fait, c'est... Le jeu s'appelait Le Tour de France, mais il y avait une salle avec des vélos stationnaires.

Francois Rodrigue (48:53.87)

Puis juste à noter dans cette étude-là, ce que j'ai trouvé vraiment intéressant, c'est que le vélo stationnaire était particulièrement intéressant. On pouvait l'adapter en fonction des difficultés au niveau de la motricité globale des personnes. On avait des gens qui avaient des vélos stationnaires où on était davantage assis, d'autres qui avaient des vélos stationnaires qui ressemblaient davantage à des vélos comme de route, puis d'autres qui avaient des pédaliers à main. Donc, c'était quand même adaptable à différentes caractéristiques chez les personnes qui voulaient partir.

Et dans cette salle-là, on avait mis un écran sur lequel on faisait jouer des vidéos de cyclistes qui se promenaient sur la route. Donc ça donnait l'impression quand les gens roulaient, qu'ils avançaient dans le fond sur une route plutôt qu'à juste regarder un mur. On avait aussi de la musique qui jouait pendant l'activité, mais le jeu comme tel...

c'était de travailler en équipe, les gens étaient placés en équipe et de naviguer le plus possible à travers le Tour de France. Pendant... C'était supposé être 8 semaines, mais y a eu des éclosions de COVID dans le milieu. Pour certains, c'était 6 semaines, d'autres, 7 semaines, d'autres, 8 semaines. Mais il fallait qu'ils travaillent en équipe pour accumuler le plus de kilomètres afin d'avancer.

dans le parcours du Tour de France. Et puis, c'est certain que dans le cadre de cette intervention-là, sur 6 à 8 semaines, chaque kilomètre, pour nous, donnait comme 10 kilomètres. Donc là, ils voyaient leur pion avancer. Si l'équipe avait fait 10 kilomètres dans la journée, ensemble, là, on avançait le pion de 100 kilomètres sur le parcours du Tour de France. Donc, ils pouvaient voir le progrès des différentes équipes. Ça fait qu'il avait comme un peu un aspect compétitif.

Mais à l'intérieur des équipes, il y avait vraiment un aspect de motivation, de qu'il faut faire plus que les autres, ou on essaie d'avancer le plus qu'on peut aujourd'hui. Donc c'est vraiment ça, c'est de travailler en équipe pour avancer le plus possible dans le circuit du Tour de France. C'est certain que dans le cadre de cette étude-là, étant donné les difficultés au niveau de la motricité qui étaient présentes chez quand même plusieurs participants, on avait besoin des vélos qui étaient adaptés et sécuritaires.

Francois Rodrigue (51:16.526)

pour leur participation. Donc, une des limites importantes, c'était que... c'est les vélos qui mesuraient le kilométrage et qui mesuraient également le temps qui était fait. Il fallait le transcrire manuellement par la suite sur le jeu. Mais il a des applications aujourd'hui qui existent, qui permettraient de tout automatiser ça. C'est juste qu'avec les vélos stationnaires qu'on avait, c'était impossible. On a essayé de des capteurs de vitesse.

des capteurs d'intensité, puis c'était juste pas possible. a des vélos qui avaient même pas de roue arrière. ça, par exemple, ça pourrait être une adaptation qui coûterait encore une fois pas cher, puis qui facilitait l'implantation par les intervenants parce que c'était quand même demandant chaque fois qu'une personne débarquait d'aller rapidement voir le nombre de kilomètres, le nombre de temps que la personne était sur le vélo stationnaire.

ensuite de toutes les noter, puis à la fin de la journée faire la somme pour les participants de l'équipe, puis là bouger le jeton. Donc il a moyen que ça soit automatisé, avec une application, peut avoir même le parcours, on peut avoir les équipes, puis tout se fait automatiquement pour les intervenants. Mais en bref, c'était ça, mais pas vraiment en bref, mais c'est ça le jeu du Tour de France, c'est une activité de cyclisme.

avec un objectif commun qui était d'avancer le plus qu'on pouvait pendant le temps qu'on avait. Et une fois qu'on a arrêté l'implantation de l'intervention, donc une fois que l'intervention comme l'étude a pris fin, ce qui est intéressant, c'est que tout restait dans le milieu et ils ont poursuivi par la suite ce jeu-là. Puis même que...

Une fois qu'ils étaient tannés d'être dans le Tour de France, ils ont décidé qu'ils faisaient le Tour de la Gaspésie, le Tour du Lac. Ils font différents tours, c'est super intéressant. Ils ont bien aimé cette activité. Tu m'as parlé en bref ou en détail de l'intervention, peu importe la version qu'on veut, pour ça. moi, ce qui m'intrigue, et ce qui est mal sûr, intègre pas mal du monde, c'est de dire quel a été l'impact de ça? Est-ce qu'on a vu une augmentation d'activité physique?

Francois Rodrigue (53:33.23)

Après ça, quelles seraient peut-être les prochaines étapes? Je pense que c'est important pour moi de parler brièvement de la méthodologie parce que ça va permettre de nuancer un peu les résultats étant donné que comme j'ai mentionné, il y avait quand même des limites au niveau de la méthodologie. Donc, on avait 18 participants et ici, a pas de randomisation ou de groupe de comparaison ou de groupe contrôle. On a donné accès à l'intervention à tout le monde.

Et donc, il n'y a pas de comparaison qui est possible. On peut comparer les gens avant puis après l'intervention. Dans le cadre de l'étude, ce qu'on voit, c'est qu'on s'est intéressé à quelques variables. Des variables d'activité physique, combien de temps, combien de distance qu'ils parcouraient en vélo. Des variables psychosociales, on avait par exemple l'humeur des personnes, qu'ils rapportaient eux-mêmes.

avec une échelle de 1 à 5 sur comment ils se sentaient dans la journée. On avait des mesures aussi au niveau des comportements qu'on peut décrire de problématiques. C'est certain que problématique, c'est un mot qui est généralement utilisé pour catégoriser les comportements, mais n'est pas tout monde qui s'entend pour dire que des comportements, par exemple, stéréotypés, c'est des comportements problématiques. Mais allons-y avec des comportements qui ont été identifiés comme pouvant nuire au fonctionnement quotidien de la personne.

Et ensuite, on avait plus des variables qualitatives au niveau de l'appréciation, l'expérience des personnes, qu'est-ce qui était des facilitateurs, des barrières. Quand on regarde vraiment la variable qui était selon nous la plus importante, l'activité physique, on voit qu'il y a une petite augmentation entre avant et après l'intervention. Quand on compare les moyennes,

au niveau du temps, était d'utilisation des vélos stationnaires par les participants et de la distance parcourue par jour. Mais ces augmentations-là sont assez minimes. Puis je tiens juste à expliquer ici qu'on avait des données. Pendant trois semaines, les gens avaient accès à tout le matériel. Puis il y avait une séance dans la salle avec les vélos stationnaires.

Francois Rodrigue (55:57.742)

qui se faisait avant qu'on implante l'intervention. Donc les gens pouvaient utiliser le matériel déjà. Donc c'est ces données-là qu'on a pour avant l'intervention. Puis ensuite pendant l'intervention, c'est là qu'on a ajouté la composante du jeu. Donc la différence entre avant l'intervention et après l'intervention, c'est le jeu du Tour de France, les vidéos, la musique qui est affichée, le...

le parcours avec les kilomètres et les pions qu'on avançait dans le parcours du Tour de France. Donc, on voit une petite augmentation, mais c'est de l'ordre, si je me rappelle bien, de 2,5 kilomètres en moyenne par jour pour les participants en termes de distance parcourue. Et au niveau du temps, je pense que comme un 4 minutes et demi, plus ou moins. C'est une augmentation qui est même petite, ce n'est pas une grosse taille d'effet.

Sauf que, il se poser la question, est-ce qu'une augmentation, c'est mieux que pas d'augmentation? Il y a tous les concepts de cliniquement significatif et statiquement significatif. Je pense que c'est un pas dans la bonne direction. Est-ce que ce jeu-là a été une solution miracle pour atteindre les lignes directrices? Pas du tout, mais je pense que déjà, c'est un pas dans la bonne direction pour l'activité physique.

Quand on regarde vraiment les données à chaque jour pour les participants, on voit qu'il y en a à peu près la moitié qu'on est capable de voir qu'il eu une augmentation pendant la portion intervention. Mais encore une fois, ce n'est pas une immense augmentation, c'est une petite augmentation. Le résultat pour moi qui était le plus important à faire sortir dans cet étude-là, c'est que dès qu'on a organisé des séances de jeux libres dans la salle avec les vélos stationnaires,

Quand ça a été intégré à l'horaire quotidien des personnes, on est allé à presque personne qui utilisait les vélos stationnaires, à une augmentation. Précemment tout le monde utilisait les vélos stationnaires au quotidien. Fait que oui, le jeu de gamification a peut-être une petite taille d'effet, mais il semble que juste le fait d'organiser puis de structurer puis planifier de l'activité physique dans l'horaire des gens...

Francois Rodrigue (58:21.774)

Juste ça, a été une composante qui était vraiment importante. Je pense que les deux sont à dissocier et à considérer séparément dans le cadre de cette étude-là. Autre que ça, pour les autres variables qu'on a mesurées au niveau vraiment de l'humeur, les gens étaient constamment de bonne humeur. Il y avait comme un défi plafond dès le départ. Les gens auto-rapportaient leur...

leur propre humeur. la majorité des gens répondait qu'ils étaient contents 5 sur 5 sur l'échelle dès la phase pré-intervention. Alors, c'est difficile d'aller observer une augmentation pour cette variable-là. Alors, il n'y a pas eu d'augmentation détectée. Et puis, ensuite de ça, pour les comportements problématiques, ici, encore une fois, je juste...

l'utilisation du mot problématique, les comportements qui pouvaient nuire, les intervenants devaient cibler un comportement qui était considéré comme le comportement le plus dérangeant au niveau du fonctionnement de la personne dans son quotidien. quand on prend en considération ces comportements-là, on semble voir que pour les comportements qui peuvent être qualifiés comme de stéréotypés ou sensoriels, qu'il une diminution des comportements.

lorsqu'ils font l'activité de vélo. Et sur la même chose, on avait une donnée qui était vraiment sur une échelle de 1 10, l'intensité et la sévérité pour le comportement ciblé pour la personne. Puis on avait aussi le BPI, qui le Behavior Problem Inventory, où là, c'est comme un ensemble d'items qui mesurent les comportements problématiques. Puis on voit la même tendance.

Donc une diminution pour les comportements qui sont qualifiés de stéréotypés, mais pas pour les comportements agressifs ou d'automutilisation. Ça peut probablement s'expliquer par, encore une fois, comme on parlait tantôt, probablement qu'il une stimulation sensorielle par l'activité physique qui est produite, qui fait en sorte qu'il ait moins cette recherche de stimulation sensorielle par l'utilisation de comportements stéréotypés, comme par exemple du flapping des bras.

Francois Rodrigue (01:00:40.11)

Puis on avait d'autres indicateurs aussi plus morphologiques comme l'indice de masse corporelle et puis la force musculaire du bas du corps, donc des jambes. avait utilisé le test. C'est un test dans lequel les gens doivent s'asseoir et se lever cinq fois de suite. Si je me trompe pas, c'est cette version-là qu'on a utilisé du test dans l'étude et on comptabilise le temps que ça prend pour effectuer ces cinq répétitions-là.

Pour ces deux indicateurs-là, on compare les moyennes de avant puis après l'intervention, on voit qu'il une petite augmentation, mais ce pas significatif, c'est très minime. Puis même pour l'indice de masse corporelle, pense que c'est resté stable ou du moins à un dixième de différentes santé 2, même que ça a peut-être augmenté une petite affaire. Ça, c'est les indicateurs.

Si je peux juste me permettre de faire un parallèle, pense qu'un des points importants que tu mentionné, c'est le fait que bon, a 50%, selon un peu ton estimé, a près de 50 % des participants qui ont juste augmenté significativement leur temps d'activité physique, comme tu sais, de grande à lavergure. Puis pour moi, point avec ça, puis quand tu mentionnais, tu qu'ils continuent à le réutiliser, puis ça fait comme partie de leur quotidien, où tu vois, on est parti quasiment personne à tout le monde qui l'utilisait au moins un petit peu. Ça m'a fait penser à un enjeu de littératie physique. Voulant dire que...

pourquoi ces participants-là, ces personnes-là n'utilisaient pas le vélo? C'est peut-être parce qu'ils ne sentaient pas à l'aise, ils se sentaient pas stimulants, puis qu'ils connaissaient pas les choses. Comme en littératie physique, on va dire, bien, pour que les gens pratiquent du sport à l'âge adulte, puis pour le reste de leur vie, il les exposer à faire du vélo, à courir, à lancer, à sauter, puis à bâtir toutes ces habiletés-là. Je me demande si aussi, une des grandes trouvailles ou un des grands résultats de l'étude, c'est pas justement ça, de dire, « Hey, on a fait une intervention, ou est-ce qu'on est parti de 0 personnes qui utilisent le vélo?

à 100 % des gens qui utilisent le vélo. Et sur le 100 % des gens qui utilisent le vélo, bien au moins ils sont actifs. Puis on sait, puis là j'ai pas les références en banque, mais si je me base sur mes connaissances, ou du moins les croyances que j'ai maintenant qui ont peut-être été bâties sur des connaissances il a 10 ans, c'est qu'on est mieux d'être un petit peu en surpoids, mais d'être actifs, que d'avoir un poids santé, puis de pas être actifs. Fait que juste ça pour moi, c'est une victoire ensemble. l'autre lien avec ça, c'est de dire, tu dans la recherche, l'expression « on shoulder of giants »,

Francois Rodrigue (01:03:05.102)

Par Mouling, ça veut dire qu'il un géant qui a fait une trouvaille, nous on fait une autre trouvaille, puis on est sur les épaules de cette personne-là. Bien ça, c'est aussi un bloc qu'on met, après ça, bien ça permet de bâtir d'autres blocs pour les gens qui ont des interventions à faire, pour les gens comme toi qui vont faire plein de recherches là-dessus dans les prochaines années. Absolument. Puis je pense que c'est quelque chose qui est ressorti de la portion plus d'avantages qualitatives. Là, on a fait des entrevues avec les participants, pas l'ensemble des participants, parce que ce n'est pas tous les...

qui avaient des habiletés communicationnelles nécessaires pour participer aux entrevues, mais tous ceux qui étaient capables, même si ce n'était pas des conversations approfondies, on leur a fait participer aux entrevues ou au focus group. Puis ça ressort cette appréciation-là pour l'activité en soi. Il y a des facteurs qui étaient motivants pour eux, oui, comme l'utilisation de la technologie, le fait de pouvoir le faire en équipe, c'est un autre élément qui était

considérer plaisant. Puis il y a une revue systématique récemment, en 2023, a été publiée. là, je pense que le nom de l'auteur m'échappe. Si ça me revient, je vous laisserai savoir. Mais dans laquelle il parlait de qu'est-ce qui est important pour maintenir et rendre accessible l'activité physique. Puis ce qui ressortait dans leurs données de cette revue systématique, je pense que ça incluait 15 études.

C'est super intéressant. Les gens veulent des opportunités. Ils veulent, ils sont motivés à, comme ils ont le goût d'en faire de l'activité physique une fois qu'ils en ont fait ou de tester différentes sports. Ça touche vraiment ce que tu dis. Puis je pense que c'est ça. Une fois qu'on a des expériences qui sont positives, puis c'est là que c'est vraiment important de former les gens. que ces expériences-là puissent être positives. faut qu'on offre un encadrement.

réaliste. Puis dans le cadre de l'activité, l'intervention qu'on a proposée, je pense que l'expérience aurait été beaucoup moins plaisante si on les avait forcés à faire 30 minutes de vélo stationnaire par jour versus là, on leur donnait le choix. Les vélos sont là, c'est ça que tente, fais-en. Si ça ne tente pas, fais autre chose. Il y a du dessin, il y a de la lecture, tu peux faire l'activité que tu veux. Je pense que ça aussi...

Francois Rodrigue (01:05:24.814)

Il faut que ça advienne des gens parce que si on les force, ils ne le maintiendront pas dans le temps. Ça retourne à un des points que tu as dit en début de conversation où tu parlais que dans ces populations-là, un des gros enjeux, et je regarde mes notes si jamais tu te poses la question, c'est de dire qu'il a un manque de motivation intrinsèque. Ce qui semble avoir été généré, c'est que ce n'était pas forcé, ce n'était pas coercitif, tu vas faire du vélo. C'est comme non, le vélo est là, on a créé une intervention, mais si ça t'intéresse, vas-y.

Avant de se rendre dans les questions éclair, dans la préparation de notre conversation, comme je le fais régulièrement, j'ai contacté une personne dans mon réseau, une entraîneur, qui a déjà fait affaire avec des gens qui ont des déficiences intellectuelles.

en fait, elle était très polie envers toi. Elle comment suggérer vous? Fait je vais le mettre un petit peu plus à la deuxième personne, comme on se connaît plus, mais on va comprendre le ton. Puis cette personne-là, a vécu des défis, puis je la connais, là. Cette personne-là, elle est dévouée à la cause, puis pour qu'elle arrête de faire quelque chose, parce qu'elle a vraiment essayé pendant longtemps, puis ça fonctionnait pas. Puis elle a eu beaucoup de défis dans l'intégration de personnes avec des déficiences détectuelles, justement, dans son milieu d'entraînement. Puis une des questions qu'elle avait, c'est un...

Comment est-ce que tu suggères de faire l'intégration dans un club sportif de ces personnes-là? Puis un exemple aussi banal, puis c'est peut-être pas banal en fait, mais c'est, est-ce que tu on fait un groupe à part, est-ce qu'on les intègre avec tout le monde, est-ce que c'est tout ensemble? Parce que tu sais, dans ce programme-là, c'est des acclets de maître, fait que c'est des personnes avec déficience intellectuelle qui sont au-delà de 35 ans si je ne m'abuse, bref en ligne directement avec ton étude future si je ne m'abuse.

Comment est-ce que tu suggères d'intégrer ces personnes-là? Parce que ce n'est pas évident des fois quand tu roules 40 minutes autre affaire, que ce soit en attaération, que ce soit en athlétisme. Ça peut être quand même un gros défi pour les entraîneurs. Je pense qu'il n'y a pas de réponse. C'est vraiment plate. Il n'y a pas de réponse. faut y aller avec ce que les gens veulent. Fait que si les gens, veulent être inclus, là, il trouver des manières de les inclure. Si les gens ne veulent pas être inclus, puis faire, par exemple, un sport individuel ou...

Francois Rodrigue (01:07:32.782)

individuelle sans que ça soit nécessairement intégré dans le cadre de notre équipe. Je pense qu'il respecter ça aussi. Je pense que ça apporte beaucoup de la formation des gens. C'est pas nécessairement complexe ou impossible d'inclure des personnes avec des besoins particuliers dans un sport d'équipe ou dans un sport individuel dans les séances, mais ça...

ça prend des connaissances sur les besoins de ces personnes-là, juste au niveau de comment on donne des instructions à quelqu'un qui a un diagnostic de trou du suspect autiste, versus à une personne qui n'en a pas, versus à une personne qui a un TDAH. Donc, dépendamment avec qui on travaille, faut adapter notre style de coaching, la façon qu'on va présenter les instructions, la façon qu'on va encadrer la pratique.

J'aimerais ça pouvoir te dire, il faut faire abaisser puis ça fonctionne. Mais malheureusement, c'est pas ça. Fait qu'il faut offrir un encadrement pour les intervenants. Puis pour que ça soit vraiment réaliste, je pense que c'est dans certains contextes, c'est nécessaire d'avoir du soutien d'une autre personne. peut pas juste être un entraîneur puis avoir 20 personnes devant nous. Donc, cinq ou six qui ont des besoins différents ou plus importants au niveau du soutien.

un peu comme dans une salle de classe. En ce moment, on le voit, c'est pas réaliste pour les enseignants de soutenir puis de répondre aux besoins de l'ensemble des personnes parce que les besoins varient tellement d'une personne à l'autre. Donc, il y a des études qui ont montré que créer des « buddies », donc de paier les gens avec une autre personne, ça peut être une intervention qui peut être facile tantôt, rendre possible la part

patients.

Francois Rodrigue (01:09:32.078)

Puis d'un autre côté, je suis toujours déchirée avec ce type de question-là ou du problématique-là parce que, je pense que ça transparaît aussi dans cœur de mes études, je vois la pertinence des études qui visent la performance sportive. Mais d'un autre côté, je suis comme déchirée parce que je ne pas que la performance soit la seule chose qui est importante dans le sport. Je pense qu'il faut respecter qu'il peut y des objectifs de performance.

Mais il qu'il ait une valeur psychosociale aussi, une valeur au niveau du développement des habiletés de cette personne-là qui vont lui servir au-delà du sport, dans sa vie générale à l'extérieur du contexte sportif. Mais comment tu balances ces deux-là? C'est là que ça devient complexe. Est-ce que tu peux forcer des gens qui sont là avec un objectif de performance, qui a une déficience intellectuelle ou non, à être dans une équipe avec des personnes qui partagent pas les mêmes objectifs?

qui veulent participer par exemple. Ça aussi, c'est des questions auxquelles il se poser. Mais j'inviterai cette personne-là à regarder, c'est ça. Regarder un peu si jamais il a des personnes avec qui s'intéressent à participer dans les clubs sportifs avec lesquelles elle travaille. C'est des clientèles spécifiques, d'aller lire un peu sur c'est quoi les besoins et les interventions qui sont efficaces auprès de cette personne-là.

Ça, peut se faire là. On peut le chercher sur Internet pour un chercheur et leur envoyer une situation puis dire écoute, est-ce que tu accepterais de me partager un petit peu ton expertise? J'ai telle situation. Donc ça, ça m'est arrivé de le faire une couple de fois. Vraiment de manière informelle, juste aider la personne. Et puis d'un autre côté, c'est de se poser la question, est-ce qu'au niveau environnemental, est-ce qu'au niveau avec les structures qui sont mises en place, est-ce que c'est possible pour moi de le faire seul?

ou est-ce que j'ai besoin qu'il y ait d'autres ressources. Puis là, tu peux aller voir les options dans la littérature. Il peut soit avoir un ami de cette personne-là, un parent de cette personne-là qui s'implique dans le groupe. Ça peut être encore une fois le pérage avec d'autres personnes. j'aimerais, c'est ça, malheureusement, j'aimerais ça que tu donnes une réponse. en fonction, sais, c'est pas juste déficience affectuelle ou pas de déficience intellectuelle. Le TDAH, l'anxiété, l'espèce de performance.

Francois Rodrigue (01:12:01.198)

l'isolement social, le trop du spectatisme, les difficultés au niveau de la motricité. Chaque personne a ses propres besoins et je pense qu'il faut vraiment s'adapter en fonction de ceux-là. C'est là que ta réponse pour moi a de la valeur. Je l'ai dit la première fois dans l'épisode de Martin Descarreaux, était l'épisode 42, où dans ce coin-là, je perds le fil avec le temps. Il y a un bon bout et quand une personne nous répond, ça dépend.

c'est généralement un signe qu'on devrait pouvoir se fier à cette personne-là. Parce que des fois, il a un petit peu trop de comme, tu la situation A, tu fais B. Puis en plus, ce que moi, je comprends pour le peu que je comprends par rapport à ces types de populations-là, c'est que, tu des fois, on les met dans une catégorie parce que les catégories, nous aide à gérer les situations. Puis à un moment donné, ça fait que le cerveau est capable de gérer l'information. Mais qu'à l'intérieur même d'une catégorie, l'intervention avec une personne qui est à un endroit du suspect de l'autisme puis une personne qui est à l'autre endroit du suspect de l'autisme, ce ne pas la même intervention.

il y a des éléments intéressants à parler. Je te dirais peut-être brièvement, pense qu'un des enjeux de cette personne-là, c'est que tu as parlé tout à l'heure de ce que les personnes veulent. Mais des fois, un des défis qu'ils ont, c'est ce que la personne atteinte du trouble de l'autisme veut et ce que le parent veut par rapport à ça. Parce qu'un des enjeux aussi que cette personne-là a rencontré, c'est que des fois, ils se servent un peu du sport comme les services de garde. Ou est-ce que c'est comme on le dépose très tôt,

Puis on va chercher très tard. C'est du répit pour les parents. Puis, don't get me wrong, je peux voir comme moi on n'est pas dans cette situation dans la maison, mais je peux voir comment est-ce que la charge est des vraiment lourdes, même si tu aimes probablement ces personnes-là plus que tout au monde. comme, est-ce que c'est ce que les parents veulent ou ce que les personnes veulent? Je me doute la réponse à peu près ça. Comme, qu'est-ce que tu pourrais peut-être nous dire par rapport à dire comment est-ce qu'on peut...

peut-être clarifier les limites avec justement les parents qui utilisent abondamment le club sportif? Oui. Je ne pas que c'est un problème qui généralise nécessairement ou qui est unique à cette clientèle-là. C'est sûr qu'il a des besoins de répit pour ces familles-là, puis parfois, ça peut être une source de répit pour eux, les actifs s'organiser.

Francois Rodrigue (01:14:22.094)

Ils peuvent aussi avoir la volonté que leur enfant vive quelque chose de «normal», puis qu'il ait accès aux mêmes opportunités que les autres. Puis peut-être qu'ils pensent vraiment que pour eux, c'est plaisant, vous allez le voir dans le comportement de la personne, si la personne semble complètement désintéressée par l'activité. Mais c'est vrai, on pourrait parler de la même situation, complètement à l' S.A.E., de la clientèle avec une déficience affectuelle.

les objectifs des parents versus les objectifs puis les intérêts des enfants ou des adolescents. Mais je pense que c'est important d'être capable d'établir un discours avec les parents. Puis là, c'est sûr que dans certains contextes, on n'a pas un contact direct avec la famille, mais de tenter du moins d'établir un contact, puis au pire, de nommer les besoins ou les attentes.

avec les parents, pense que ça peut être déjà un bon point de départ. Puis en créant ce lien-là, puis en étant vraiment dans un espace de non-jugement, je pense qu'il peut avoir quand même ouverture à la conversation. Mais oui, je l'ai déjà vu où des gens déposent leurs enfants, merci, je reviens trente minutes après la fin de l'entraînement. Fait que je serais pas exactement, je pense que vraiment du cas pour cas, puis dépendamment de la relation que t'as avec le parent.

Deux dernières questions en lien avec ça. Puis maintenant que tu le dis, j'étais comme, c'est bien trop évident. J'ai vécu comme coach, puis c'est vrai que maintenant que tu dis ça, je suis comme, ça arrive, mais bon, c'est ça que c'est. Deux peut-être questions justement en lien avec la session d'entraîneur-là. Est-ce qu'il existe des subventions justement pour offrir ce type de programme-là? Parce que pour les clubs sportifs qui veulent, mettons, on prend l'exemple de la natation, on prend l'exemple de l'athlétisme, que tu connais bien l'athlétisme, tu veux ajuster un corridor ou est-ce que tu as des personnes qui vont travailler justement?

qui ont ce type de population-là, qui vont pouvoir venir s'entraîner, ça demande des fois des ressources, des fois ça demande quasiment un entraîneur de plus, un intervenant de plus, un soutien de plus. Est-ce qu'il des subventions et est-ce qu'il des formations accessibles pour les personnes qui voudraient justement développer l'encadrement? fait attention à ces personnes-là. Oui, donc au niveau des subventions, j'en connais pas qui sont spécifiques pour le sport. Je sais qu'il des subventions pour faciliter l'intégration en emploi, mais pour le sport,

Francois Rodrigue (01:16:48.27)

comme telle, un peu comme, si j'ai une de mes bonnes amies, enfant, un handicap sévère, et puis c'est elle qui doit débourser les frais pour tous les services qui sont obtenus. Fait que si elle veut par exemple avoir dans son milieu de garde, dans son service de garde, une physiothérapeute qui va t'offrir du soutien, une ergothérapeute, c'est déboursé de ses poches. C'est certain qu'elle a des services avec le...

le gouvernement, le réseau de la santé, mais il reste que tout ce qui sort de cette offre de services-là, c'est assez frais. La meilleure personne à qui poser cette question-là, ce serait probablement un travailleur social, parce que c'est eux qui connaissent davantage les opportunités de financement, les ressources disponibles, les organisations. Je sais qu'il y a des organismes

qui vont comme... Je ne me rappelle plus comment ça s'appelle exactement, mais c'est comme des amitiés qui se forment. que c'est des personnes, par exemple, qui n'ont pas de diagnostic nécessairement de déficience affectuelle, qui deviennent comme l'ami d'une personne avec une déficience affectuelle. Ça devient une relation réciproque. Ça fait que par l'entremise d'organisations comme ça, tu peux trouver des gens qui auraient un intérêt pour le sport et qui voudraient s'intéresser à...

à cette cause-là, mais c'est certain que dans un monde, dans un monde de licorne, j'aimerais ça qu'il ait des opportunités d'étage, par exemple, pour des gens en psychoéducation, des gens en travail social, dans des milieux sportifs, pour faciliter l'intégration de ces personnes-là. Mais pour le moment, ça... du moins, à ma connaissance, ça se fait pas en psychoéducation.

On va envoyer l'épisode au ministère puis au gouvernement pour s'assurer qu'il des choses. Merci beaucoup. la formation, j'essaie qu'Olympics spéciaux a des formations différentes sur intervenir auprès des personnes qui ont une déficience affectuelle, un trouble suspect de l'autisme. Et si je me trompe pas, le CAC a aussi une formation.

Francois Rodrigue (01:19:09.565)

qui touchent la clientèle avec des besoins particuliers, là, si je me trompe pas, la déficience affectuelle. Mais ça se fait à revoir, mais sinon, par l'entremise des Olympiques spéciaux, il a différentes formations qui existent. Parfait. Et pour le parles ici, on voulait dire l'Association canadienne des entraîneurs, pour ceux qui sont plus habitués à l'acronyme français. Merci. Stéphanie, je regarde le temps, ça fait déjà un bon bout qu'on se parle. Je veux quand même qu'on prenne le temps. Je sais que ça m'a dit qu'il y avait de la flexibilité là-dessus, mais je ne quand même pas abuser.

Et y a quelques questions éclair que je veux absolument te poser. D'ailleurs, il une des collègues qui en préparation du podcast, dit que Stéphanie m'a apporté une aide précieuse dans l'analyse quantitative de mes études doctorales. Elle excelle définitivement en statistique et ça, fait trois personnes qui me le disent, trois personnes que je respecte beaucoup dans le milieu de la recherche. On parle un peu, je ne pas dire Madame Stat, je ne veux pas te brander nécessairement, je vais te laisser choisir si ça te colle ou pas. Mais je pense que tant qu'à t'avoir là,

l'expertise avec cette clientèle-là. Mais je ne pouvais pas passer à côté de dire, OK, on a Stéphanie sur le podcast, il faut au moins faire une question sur les stats parce que il des enfants qui me gossent dans la vie de tous les jours par rapport aux stats et comme de quoi on part avec les chiffres. J'aime les chiffres, je ne pas un expert de stats, mais je suis quand même assez éveillé, peut-être même woke, je sais pas à quel point je suis extrêmement là-dessus pour être conscient un peu des enjeux par rapport à ça.

pour une personne justement qui s'intéresse aux statistiques puis qui suit des influenceurs ou influenceuses, qui suit les risqués vraiment des statistiques pour soutenir leurs points. Qu'est-ce tu dirais au monde, à ces personnes-là qui suivent ces influenceurs-là, ces influenceuses-là, de regarder en premier pour dire « je suis-tu dans le champ, je pas dans le champ, je suis fiable, je ne pas fiable ». On regarde quoi en premier? Écoute, j'enseignais trois cours de méthodes de recherche. La session passée, me donne déjà un avan-gou de mon intérêt pour la méthodologie de recherche.

Moi, pense qu'il faut vraiment, en tant que chercheur, être capable de garder en tête qu'il a pas une bonne méthodologie. La bonne méthodologie, c'est celle qui permet de répondre à ta question. Dans certains contextes, une approche qualitative est beaucoup plus enrichissante au niveau des questions qu'on a et des réponses qu'on va aller chercher qu'une approche quantitative. Puis, je pense que ce que je voulais faire ressortir de l'étude de laquelle on a discuté,

Francois Rodrigue (01:21:33.806)

C'est que, oui, mythologiquement, ce n'est pas la plus rigoureuse. Des statisticiens, clairement, ils détruiraient ce qui a été fait dans cet étude-là. Mais il y a tout le concept d'efficacité et d'effectivité. Pour moi, des gros échantillons avec des mesures de contrôle et des contextes qui sont quasi impossibles à reproduire dans la réalité, c'est beau au niveau statistique.

Mais d'un autre côté, il faut être capable de nuancer. on fait de la recherche. Puis nous, on est en intervention psychosociale. On fait de la recherche pour les gens qui ont des difficultés d'adaptation. J'adore les statistiques. J'adore utiliser des modèles qui sont complexes. Mais d'un autre côté, je pense qu'il faut toujours se poser la question, pourquoi on fait cette étude-là? C'est quoi qui va nous permettre de répondre aux questions qu'on a?

Donc, dans certaines études, puis encore une fois, écoute, je pourrais parler de ça pendant des heures. Trois cours de 45 heures, je doute pas tu capable de parler pendant des heures. Je pense aussi que, puis j'avais eu la chance d'être bien formé pour ça par mon directeur de recherche à la maîtrise puis au doctorat, Marc Lanovas, de comprendre le principe d'erreur de type 1 puis d'erreur de type 2.

Fait qu'erreur de type 1, tu trouves un effet, mais il a pas vraiment un effet dans la réalité. Ou erreur de type 2, tu trouves pas d'effet, mais en théorie, tu aurais dû en trouver un. Ça, souvent, on va voir ça quand, par exemple, tu n'as pas assez de puissance statique, tu as des petits échantillons, etc. Faut que te poses la question, quel type d'erreur est-ce que tu es prêt à vivre avec dans le cadre de ton projet de recherche? Fait que, est-ce que tu es prêt à trouver quelque chose

est significatif au niveau statistique, mais dans la réalité, c'est pas vraiment efficace? Ou est-ce que tu préfères utiliser une approche ou tu préfères être super sévère puis trouver quelque chose, dire que quelque chose n'est pas efficace, mais dans la réalité, ce l'est? Par exemple, en médecine, si on est dans une situation où aujourd'hui, les traitements pour le cancer, il en existe plusieurs et sont assez efficaces, le dépendement des cancers, probablement qu'ils sont

Francois Rodrigue (01:23:57.646)

beaucoup plus sévères puis qui veulent des effets qui sont beaucoup plus grands. Ils préfèrent au pire que ce soit considéré non efficace, même si c'est la lait, parce qu'ils veulent vraiment, vraiment éviter l'erreur de type 1. De dire mon traitement est efficace, mais dans la réalité, l'est pas. Je pense que choisissez vos analyses statistiques aussi en fonction de quel type d'erreur, la méthodologie en fonction de quel type d'erreur. Tout part de ta question de recherche. Tu dis pas, je veux faire

un latent class profile, là choisir ta question de recherche en fonction de ça. Part de ta question de recherche, de là, pour la question, c'est quoi la meilleure analyse? Est-ce que c'est qualitatif, c'est quantitatif? C'est-tu mixte? C'est quoi l'approche qui va nous permettre de mieux répondre à ma question? Puis là, on peut voir juste dans la réponse que tu vas me donner là, on voit l'étendue un peu de ta compréhension des statistiques et des métallurgies de recherche. Puis moi, ce que je retiens, je retiens un.

C'est les deux différents types d'erreurs, de toujours en être conscient, deux, de te poser la question, qu'est-ce que ça va changer en bout de ligne? Puis j'ai fait exprès de prendre l'expression, qu'est-ce que ça va changer? Parce que ça, le côté intervention, je sais que mon superviseur de maîtrise me disait tout le temps en anglais, disait, Adi-di-di-di, so what? Qu'est-ce ça va changer en bout de Puis c'était pertinent, je me rappelle une conférence à un moment donné, le président des Red Blacks, le qui l'a fait à CFL à Ottawa, il dit...

Il y avait le congrès nord-américain de la recherche en administration du sport qui était là. Il a dit à tout le monde dans la salle, tous les chercheurs, a dit, la recherche en anglais bien entendu, il la recherche, c'est bien le fun, mais des fois je me dis, à qui notre idée, qu'est-ce ça change? J'ai paraphrose un petit peu ce qu'il dit en mélangant l'anglais et le français, mais on se comprend là-dessus. Et le lien avec ça qui est le plus important dans ce que tu as dit, c'est la question que tu te poses, les données que tu as récoltées, puis j'ai écrit le claim,

l'assomption que tu fais ou la conclusion que tu vas en retirer. Des fois, ce que je trouve problématique sur les Internet, comme on dirait, c'est de qu'on part d'une donnée et on dit ça veut dire ça ». Attends un peu. Tu peux pas juste partir de ce chiffre-là et après ça dire que telle personne ou tel effet ou telle intervention ou tel type de protéines ou tel type d'alimentation, la diététiégénique, fait telle affaire. Je pense qu'il faut vraiment faire attention à ça. Là-dessus, vas-y. Je veux que tu rentres. En fait, je vais juste dire que je pense que c'est ça, une étude

Francois Rodrigue (01:26:22.638)

même l'étude la plus rigoureuse, le RCT, l'étude randomisée contrôlée avec le moins de biais possibles, une étude à elle seule ne donne pas une réponse. C'est vraiment quand on regarde l'ensemble des études, c'est pour ça que les réussites thématiques, les méta-analyses, là avec le nombre de méta-analyses puis les réussites thématiques sont sorties, on a même des méta-analyses, deux méta-analyses. Donc ça commence à être...

fort au niveau de la puissance statistique, il faut vraiment être capable de nuancer puis de regarder l'ensemble des données, puis qu'est-ce que ça nous donne comme portée. Puis pas juste, on a lu une étude, l'effet est significatif, ça qu'on considère automatiquement que l'intervention est efficace. C'est une variable qui peut venir influencer. Mais oui, puis je pense que le plus gros problème avec la recherche, c'est qu'on travaille pas assez avec le terrain. C'est sûr qu'il a des chercheurs qui sont incroyables,

ont vraiment des efforts et qui ont des partenariats incroyables. Ça fait en sorte que leurs données sont assez facilement ou rapidement implantées dans le milieu. Mais la réalité veut qu'ils disent que le terrain ou l'intervention du moins, si on prend l'intervention psychosociale, est comme 10 à 15 ans en arrière des connaissances scientifiques. Donc ça aussi, je pense qu'il faut le considérer.

Est-ce que c'est pertinent encore une fois de toujours vouloir contrôler, contrôler, contrôler, avoir les données les plus rigoureuses possible ou est-ce qu'on devrait aussi prioriser les études qui sont peut-être un petit peu moins rigoureuses, mais pour lesquelles on peut avoir un impact plus rapidement sur le terrain? C'est vraiment bien dit. Si je peux enchaîner avec l'avant dernière de mes questions éclairs pour aujourd'hui, si tu peux mettre une citation sur un Jumbotron ou dans un arena ou un stade,

Ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent? Je suis à droite de t'en donner deux. Oui, bien certainement. D'abord, ça sort un petit peu du cadre des projets de recherche qu'on a discuté, mais vraiment pour ma passion du sport dans ma vie personnelle, puis aussi dans ma recherche, mais pas nécessairement l'activité physique. Là, on parle vraiment de sport. Il y avait Nelson Mandela qui disait que

Francois Rodrigue (01:28:48.078)

Il le pouvoir d'inspiration, il a le pouvoir d'unir les gens dans une manière que peu d'autre fait. Vraiment, le sport, ça peut être un outil tellement puissant. C'est là où tantôt je te disais, oui, c'est intéressant toute la portion performance sportive, mais ça a tellement de valeur au-delà de ça, le sport. Pour moi, aujourd'hui, en tant que chercheur, si je considère que je suis capable de bien faire ma job, c'est fort probablement à cause de

de tous les apprentissages que j'ai fait par l'entremise du sport, la carapace que j'ai développée en tant que sportive. Donc, cette citation-là, j'aimerais tellement ça qu'on puisse la mettre sur ce Jumbotron-là, comme tu dis, parce qu'avec tout ce qui est sorti comme bêtises dans les dernières années sur le sport, toutes les situations déplorables, que ce soit en gymnastique, que ce soit en hockey, que ce soit en âge synchronisé, en fathéritique,

Il y a tellement de médiatisation négative autour du sport, puis avec raison, les situations méritent de discuter. Mais je ne pas que la population perde leur... La foi. La foi dans le sport. Le nombre de personnes que j'ai entendues me dire « Jamais je vais inscrire mes enfants dans le hockey ». C'est tellement un beau sport si on est capable d'améliorer le contexte dans lequel c'est fait. Donc, je ne veux pas que les gens...

cesse de voir la pertinence du support dans la vie de leurs enfants, dans leur propre vie. Parce que quand c'est fait dans des conditions qui sont positives, ça peut tellement avoir des bienfaits, dans le niveau personnel, qu'interpersonnel, environnemental, social, oui, ça peut être support plus large. Ça, c'est la première. Puis la deuxième se rattache un petit peu plus à mes études.

C'est une citation par Scott Hamilton qui était un patineur artistique. Si je me trompe pas, a gagné la médaille d'or aux Olympiques en 1984, dans ce coin-là. Il faudrait voir si je suis dans les bonnes années. Dans la bonne année, mais dans ces environs-là. avait gagné aussi, je pense qu'il avait gagné au moins quatre coupes du monde en patinage artistique. Puis lui, avait dit «The only disability in life is a bad attitude».

Francois Rodrigue (01:31:15.086)

Je trouve que c'est intéressant et c'est fort parce que ça touche un peu les mouvements sociaux qui sont faits en lien avec, bien c'est quoi une inadaptation psychosociale? C'est basé sur nos normes d'adaptation. Est-ce que les gens sont vraiment inadaptés ou est-ce que l'environnement n'est pas adapté à eux? Toutes ces questions-là se posent. la raison que je choisis cette citation-là,

Il faut que les gens comprennent que toute personne a des compétences puis des capacités. on doit être capable de le reconnaître. Ce n'est pas parce qu'une personne a un diagnostic de déficience affectuelle qu'elle n'est pas capable de participer. Mais si l'attitude des personnes autour de eux est négative et on voit pas sa capacité à y participer à cette activité sportive-là,

C'est là où on est dans une situation d'adaptation. Puis je sais pas si t'as vu récemment passer les publications, les annonces, je sais pas exactement comment on les qualifierait. Il avait une jeune fille qui était trisomique, puis elle disait, «If you think I can't, I won't». En tout cas, vous irez voir. C'est super intéressant, super inspirant, puis c'est comme...

bien si tu penses que je peux pas, si tu prétends que je peux pas boire de l'alcool, probablement que je veux pas en boire. Si tu prétends que je peux pas avoir une relation amoureuse, probablement que je veux pas en avoir. À la fin, ce qu'elle dit, c'est « think I can, so I will ». Ça s'aligne un petit peu avec ça. c'est ça. La mauvaise attitude, être négative, ne pas penser que c'est possible, ne pas être capable de voir les compétences des personnes.

C'est ça qui est une adaptation. Et ça fait penser un peu à l'effet ping-mallion, que tu dit, ce que tu perçois de la personne, c'est vraiment ce qui va se réaliser en bout de ligne. Dernière question, toi qui es mère de deux jeunes enfants, bientôt potentiellement trois, parmi les trois disciplines suivantes, laquelle des options est partante, réserviste ou coupée? Si tu veux voir tes enfants devenir dans les meilleures au monde, toi qui a fait de l'aclétisme,

Francois Rodrigue (01:33:38.286)

qui a fait du cross country puis qui a fait de la gymnastique, laquelle des disciplines, c'est vraiment comme ça, c'est la partante, c'est la plus belle, réserviste, sais comme, ben tu sais, c'est mon deuxième choix, pis l'autre, ben si il a une que je voudrais retrouver, c'est celle-là, pis j'ai attentionnellement fait trois que tu as vécu toi-même comme athlète, comment tu classerais ça? La question qui te suit. Fait là, t'as mis gymnastique, athlétisme et cross country. Ouais, partante, réserviste ou coupée, laquelle des disciplines tu à quel endroit?

Moi j'ai tellement aimé la course à pied, mais j'ai tellement aimé la gymnastique aussi. Ok, je vais y aller avec. Gymnastique, pardon. Ceci étant dit, j'inscriverai probablement jamais mes enfants en gymnastique parce que ça m'a détruit le Détruit le corps. Dit-elle qu'il va accoucher de trois enfants bientôt et est capable de courir encore des 42 km à...

27 ans, je crois. Oui, mais ça me prend un clavier adapté pour taper à l'ordinateur. Pour vrai? OK. Oui, il y a des problèmes, des fois au niveau des douleurs, niveau du dos. Bref, pour mon âge, quand même, un corps est un petit peu magnifique, surtout au niveau de mes poignets. Mais j'ai eu comme huit plantes là. C'est pas ma carrière de gymnastique au niveau des poignets, que... des chirurgies. J'ai adoré ce que la gymnastique m'a apporté au niveau des life skills.

J'ai trouvé que ça m'a tellement forgé comme personne. la gymnastique, puis le fait qu'il a quatre disciplines à l'intérieur du même sport aussi, nécessite vraiment une discipline. Puis une capacité à être très... à s'adapter dans différents contextes. Puis je trouve aussi que ce sport-là t'apporte à être capable de faire plein d'autres sports par la suite. Parce que t'as juste des bonnes habiletés physiques.

Donc, partante gymnastique réserve Cross Country. Et tu coupes l'athlétisme? Oui, mais il y a quelque chose de courir dehors. Il y a quelque chose de courir dehors à l'automne. Encore aujourd'hui, puis ça fait quelques années que j'ai fini de compétitionner sur le circuit universitaire en athlétisme et en Cross Country. Si je sors dehors puis je fais...

Francois Rodrigue (01:36:02.702)

10 degrés, belle journée d'automne, je sors dehors et je dis tout le temps à mon conjoint, ça sent le cross comme chose. Donc il n'y a rien comme courir dehors avec une brise fraîche en shorts puis en camisoles. Je ne pas tant de camisoles, mais je te dirais que si mon genou me le permettait, c'est pour ça que j'ai switché au gravel bike justement, si mon genou me le permettait,

permettez. Bref, parce qu'on vous allait pardonner, ne pas première erreur de Francis sur le podcast. Le cross country, c'est tellement le fun, juste de courir, puis même les descendre dans le bois, ces choses-là, c'est superbe. Puis notre cross country est vraiment différent qu'aux États-Unis, parce qu'aux États-Unis, ça va souvent être comme dans des champs, dans des espaces plus sur de la gravel.

En tout cas, de 0 à 3 quarts. Mais non, Mathieu Blanchard qui finit deuxième, je pense, du UTMB, du ultra trail du Mont-Blanc, comme il dit, on a dans les pistes les plus techniques, les plus belles pistes au monde et les pistes les plus techniques au monde. Donc, si vous êtes capable de faire du cross country au Québec, vous êtes capable d'en faire partout dans le monde. Exact. Mais Maxime, mon congé, il dirait que cross country, c'est le pire sport parce que souvent, on compétite sur des terrains de golf.

Puis là, on dommage les Lui, il un sport où tu frappes un coup, tu en bagues dans ta voiture, tu t'en vas aux prochains trous. Là, c'est pas le même effort physique. Il marche toujours. On ne comprend pas. Je le t'inquiète. le t'inquiète. Puis le dernier, je mettrais atlétisme. Mais ici, je pense que je devrais séparer atlétisme intérieur. Ça serait définitivement le dernier, le plus loin. Parce que courir autour d'une piste de 200 mètres.

C'est vraiment long. Je me rappelle le fin des 3000 mètres à l'intérieur. Même quand je faisais des 800 mètres, j'étais comme, il me reste-tu un tour ou m'en reste deux? Il m'en reste-tu un ou deux puis t'en as juste quatre à compter. Ça quatre de quinze tours à compter. Tu te perds éventuellement dans ton compte. Ça que je mettrais atlétisme extérieur puis à l'intérieur.

Francois Rodrigue (01:38:12.27)

Moi, ce que je comprends de ton analogie avec les tours, c'est, invitez pas Stéphanie à une course de NASCAR parce qu'elle va s'emmerder rapidement. Ceci étant dit, merci beaucoup pour ton temps, pour la belle conversation et toutes les nuances qu'il t'a apportées dans comment est-ce qu'il faut considérer à nouveau de ces clientèles-là avant de dire salut à tout le monde. Je te donnerais peut-être le micro pour, un, le mot de la fin et puis comment est-ce que les gens peuvent te rejoindre si jamais ils des questions. Oui, donc, bien merci.

Merci à toi. C'est super le fun comme expérience. Comme tu mentionné tantôt, c'est mon premier podcast. ça me donne le goût d'en refaire d'autres, un peu comme quand on disait, si on donne des opportunités d'activité physique, peut-être qu'ils vont avoir le goût d'en refaire d'autres. Donc oui, super belle expérience, super belle plateforme avec plein de beaux chercheurs qui ont été invités à ton podcast. Ce je dirais, c'est aux gens, la recherche avec les clientèles,

qui sont des personnes qui ont une déficience actuelle, un trouble sur le bâtis, c'est vraiment pas facile. Le recrutement est difficile. L'éthique, les demandes d'éthique, c'est complexe parce qu'on parle des gens qui sont vulnérables. Puis après ça, quand ajoute la composante activité physique, sport, a une composante sécurité aussi qui vient s'ajouter à ça qu'on doit considérer. vraiment...

Ça prend beaucoup d'efforts et de motivation, mais c'est tellement important. Et ces gens-là peuvent tellement bénéficier des mêmes choses que nous. Donc, je dirais de ne se décourager, même si c'est difficile, et si les études ne fonctionnent pas tel que prévu. Je pense que l'exemple de l'étude que j'ai faite en est un bon. n'est pas au niveau méthodologique l'étude la plus solide, mais les reviewers, gens...

l'équipe d'édition de la revue ont vu la pertinence sociale. Je pense que tu es capable de trouver aussi un fit pour publier ce type d'étude-là. Donc, de continuer à foncer pour faire cette recherche-là qui est si importante et apprécier aussi les gens du milieu. Pour me rejoindre, je dirais que mon Research Gate, y a toutes mes informations qui sont à jour à

Francois Rodrigue (01:40:34.798)

sur cette plateforme-là, donc Stéphanie de Surgent sur ResearchGate, allez me trouver. Sinon, si vous tapez dans Google, Stéphanie de Surgent, UQO, Université Québec-Outaouais, ça va vous apporter également à ma page de recherche sur laquelle il a mes coordonnées. Mais comme ça, je peux vous donner mon courriel, c'est pas super compliqué.

J'imagine, Franck, que tu vas le faire avec va tout mettre ça dans la description de l'épisode, pas besoin de le dénumérer. Ça va être accessible. Fait qu'on comprend les gens, peuvent te rejoindre sur ResearchGate, peuvent te rejoindre par courriel. Puis comme tu l'as dit tout à l'heure, ça te fait plaisir de répondre à des questions de façon plus informelle, tu sais, pour t'avoir connu en dehors du milieu académique, du milieu scolaire, comme clairement que la volonté d'aider, est toujours présente. Et puis ça, c'est notre belle qualité. Je te remercie d'avoir partagé tout le contenu avec nous aujourd'hui.

Et puis là-dessus tout le monde, vous dis un gros merci pour avoir s'inthoniser, écouter un autre épisode de temps d'arrêt. un gros merci à Stéphanie à toi d'être venu avec nous. À la prochaine tout le monde! Salut tout le monde, c'est Coach Frank avec un petit rappel pour vous avant que vous partiez pour vos autres projets de la journée, que ce soit une pratique ou un entraînement. Est-ce que vous voudriez recevoir une petite réflexion de ma part par courriel?

Est-ce que vous aimeriez ça vous faire challenger dans votre travail? Si oui, la réflexion du coach est pour vous. C'est quoi ça? C'est un petit courriel textuel qui partage les idées, concepts et débats qui anime mon esprit dans les dernières semaines. C'est très court, 250 à 500 mots. Et donc, si vous voulez recevoir ce genre de courriel qui va susciter de la réflexion, visitez le DrCoachFrank.com dans la section contact et inscrivez-vous. Sinon, je vous dis à la prochaine.

et merci d'être avec moi dans l'aventure TEMPS D'ARRÊT.

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