Francois Rodrigue (00:00.254)
épisode 131, Impact du rythme circadien sur la prise de décision, Impact du décalage horaire sur la prise de décision des entraîneurs au football et les habitudes de sommeil avec Vincent Bourgon, candidat au PhD. Bonjour tout le monde, c'est coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec Temps d'Arrêt, eh bien, c'est de déconstruire tout ce qui touch à l'art et la science du coaching? Je défini le coaching comme l'accompagnement d'une personne ou d'un groupe dans le but de développer pleinement leur potentiel. Ma mission, eh bien, c'est de créer une expérience sportive positive pour toutes les personnes francophones en maximisant les bienfaits du coaching. Avec temps d'arrêt, je contribue à cette mission en questionnant le statu quo, en discutant avec des personnes expertes du sport et de l'activité physique et en partageant les dernières avancées scientifiques. Au quotidien, je contribue à cette mission comme professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller
pour des entraîneurs et des professionnels de la santé. Si tu viens de découvrir temps d'arrêt avec Coach Frank, je te dis un merci et deux abonne-toi et évalue le podcast sur ta plateforme préférée pour nos fidèles auditeurs et auditrices. Suivez-nous sur les médias sociaux à rebord à ce coach frank phd dans un mot et partagez avec vos amis. Ça prend cinq secondes et ça va contribuer à ton développement ainsi qu'à celui de notre système sportif et notre système de la santé.
Pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invité, comme je l'ai dit tout à l'heure, est Vincent Bourgon. Vincent est en cinquième année du doctorat en psychologie dans le cheminement recherche de l'Université du Québec en Outaouais. Ancien joueur et entraîneur de football, sa thèse doctorale porte sur le sommeil d'athlètes professionnels de la Ligue canadienne de football en collaboration avec des équipes de cette ligue. Ses intérêts de recherche au laboratoire de sommeil de l'UQO portent sur les liens les effets du sommeil et des rythmes circadiens.
sur le bien-être et la performance des athlètes élites et professionnels. Récemment, Vincent a publié des recherches sur les effets du voyagement des équipes sportives sur la performance de ses équipes, mais aussi sur certains aspects cognitifs des entraîneurs. À mes yeux, l'épisode d'aujourd'hui est important pour toutes les personnes qui prennent des décisions relatives à l'horaire des équipes, des athlètes, puis comment est-ce que ça a un impact sur leurs performances et leur développement.
Francois Rodrigue (02:22.91)
La discussion va aussi être intéressante pour les personnes qui ont des horaires de travail atypiques, le shift work si on veut, et qui ont des décisions importantes à prendre justement durant ces quarts de travail-là. Parce que l'on discute à un certain point de l'horaire de travail, du rythme circadien, des stratégies du sommeil, en lien avec la prise de décision des personnes qui travaillent dans des métiers d'urgence comme ambulanciers, policiers ou médecins par exemple. Ceci étant dit, cet épisode est présenté par Très Bon Point.
une équipe avec les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins qui offrent à la communauté sportive de l'accompagnement individuel, des ateliers de groupe et de la recherche appliquée à leurs enjeux. Là-dessus tout le monde, je vous dis un gros merci d'être avec moi dans l'aventure de Temps d'arrêt et je vous souhaite surtout un bon podcast.
Francois Rodrigue (03:20.782)
Bienvenue à Temps d'Arrêt. Merci de Merci à toi d'être là. Merci de prendre du temps en plein début de semestre. Je sais que avais ton premier cours ce matin. Mais au-delà de tes prouesses comme chargée de cours, parce que oui, a une de mes amies qui m'a parlé de tes prouesses comme chargée de cours. Ton profil LinkedIn parle de toi comme un papa, chercheur au doctorat, spécialiste de la neurosciences, du sommeil et du rythme circadien des athlètes professionnelles.
Qu'est-ce qui te fascine le plus par rapport à ton champ d'études? Puis quand je parle de ton champ d'études, je parle pas d'être papa, je parle comme de la dernière partie. Comme qu'est-ce qui t'a amené, t'es un spécialiste, comme tout ça ensemble? Bien, ce qui me fascine le plus là-dedans, c'est à quel point c'est oublié, à quel point ça a beaucoup d'impact. C'est vraiment ça que j'aime quand je travaille avec le sommet, les rédits acadiens, c'est à quel point c'est puissant avec un athlète d'avoir quelque chose de si simple, mais de si important et avec autant d'impact sur la performance.
autant des athlètes que même des personnes qui peuvent les entourer. Puis qu'est-ce que tu veux dire que c'est oublier? Ben, le sommeil en général, mais en plus les rétis acadiens, les rétis biologiques sont encore moins connus de la population générale, si peux dire. Mais le sommeil, c'est souvent laissé de côté, c'est souvent laissé comme moins important, comme il a même des gens qui peuvent considérer ça du temps perdu. C'est des choses des fois qu'on entend dans la population générale.
Je vais mourir quand je vais être mort. Je vais dormir quand je vais être mort. Tu vas effectivement mourir quand tu vas être mort, tu vas dormir quand tu vas être mort. Mais c'est ça. Donc, c'est toutes des choses qu'on entend souvent. On voit souvent des vidéos de motivation, surtout chez les athlètes qui ont des fois cette mentalité-là de, il que je me lève à 3 heures du matin pour faire mes entraînements, même si c'est dans le sommeil que les muscles vont justement grossir et qu'ils vont se régénérer, qu'on va avoir toute la croissance musculaire.
Donc, même si tu t'entraines toute la journée et tu dors pas, ça sert pas à grand-chose. Donc, c'est d'essayer de rentrer ça dans la tête des athlètes que le sommeil, c'est quelque chose qu'il faut prioriser, c'est quelque chose d'important, puis il faut pas l'oublier. Mais là, le rythme circadien, c'est plus que juste le sommeil, tu Puis, tu sais, comme c'est quelque chose de simple, bon, quand on entend l'expression, je suis pas... je serais curieux de savoir c'est quoi le pourcentage de population qui est capable de bien définir c'est quoi le rythme circadien. Tu sais, même moi, dans mon rôle de podcaster, animateur, tu j'ai une idée de tout ça.
Francois Rodrigue (05:27.212)
Mais je serais curieux que tu nous étend un peu la définition parce que comme je le dis souvent, je pense que c'est important quand on a une conversation, un débat, pas que je pense qu'il va y avoir un débat nécessairement aujourd'hui, de juste s'entendre sur de quoi qu'on parle. Quand on parle de rythme circadien, comme un distinction avec le sommeil, a un lien quand même étroit avec ça, mais comment tu définis le rythme circadien? C'est vraiment tous les rythmes qui durent environ 24 heures. Parce que ce n'est pas exactement 24 heures. On est des humains, on est biologiques, on n'est pas des horloges.
Donc, on a toutes des choses qui peuvent être décalées un tout petit peu, mais c'est toutes les rites d'environ 24 heures. Donc, c'est sûr que l'humain a des rites de plus que 24 heures. Par exemple, pense aussi que menstrual chez la femme, il y a des rites de moins de 24 heures, comme par exemple la respiration. Mais il y a plusieurs choses qui vont suivre un rite d'environ 24 heures. Je pense, par exemple, à la température corporelle. On pense souvent que la température corporelle est toujours environ autour de 37 chez l'humain, mais c'est pas exactement ça. Il y a toujours environ un demi-degré à un degré de variation à tous les jours qui se fait.
Et puis les sommets et les valises, je peux dire, de cette température corporelle-là vont toujours être environ aux mêmes heures. Puis ça, c'est associé aussi avec plusieurs aspects de performance. Par exemple, la performance musculaire qui dépend beaucoup de la température corporelle. Et puis on a même, tu par exemple, un aspect plus cognitif. On a l'attention, vigilance et tout ça qui va varier au cours de la journée. Donc c'est normal, par exemple, de parler que si 11 heures le soir, bien j'ai beaucoup moins d'attention, beaucoup moins de vigilance. J'ai plus de difficultés à rester concentré sur des choses.
que au milieu de la journée ou en fin d'après-midi, par exemple, ou qu'il va y avoir des moments plus adéquats pour ce genre de situation. Ce que tu me dis, c'est qu'il a plusieurs choses dans ton corps qui vont varier, qui vont moduler, qui vont pas être linéaires ou stables, justement, pendant la journée. Est-ce que ça suit à un certain pattern? Est-ce que ça suit comme... Est-ce que c'est tous un peu les mêmes genres de variations dans la journée? Il y a plusieurs rythmes circadiennes, plusieurs rythmes biologiques. C'est ça qui devient la complexité de la chose. Justement, par exemple, parle de celui de la température corporelle.
Puis c'est sûr que ça varie d'une personne à l'autre, mais en moyenne, ça va augmenter en début de journée, baisser en début d'après-midi. Donc on a quelque chose qu'on appelle le post-lunch dip en anglais. Donc on a une petite baisse d'énergie qui est associée aussi avec une baisse de vigilance en après-midi. arrive des fois, je sûr, à des gens quand ils sont en classe, par exemple, l'après-midi, coller des clous. Ça, c'est normal. Après ça, ça remonte. Et pour le récent de la soirée, ça va baisser très rapidement en fin de soirée. Ou que justement, la température corporelle va baisser le plus rapidement. C'est d'ailleurs la température corporelle qui va même...
Francois Rodrigue (07:50.798)
la baisse de température corporelle qui va engendrer le sommeil. Mais il a d'autres rites circadiennes, par exemple, je pense au cortisol, que celui-là justement va être à son plus haut le matin et il va descendre au courant de la journée. Cortisol qui est très lié à l'anxiété. y a d'autres rites circadiennes, par exemple, d'autres hormones comme la mélatonine, son propre rite circadienne. y a plusieurs rites circadiennes complètement différentes. Mais là, quand on parle, par exemple, de performance avec les athlètes, ce qui est intéressant et ce qui est plus difficile pour nous, c'est d'essayer de déterminer...
par exemple, tel type de performance est rattaché à quel type de réticent cadier surtout. des fois, c'est plus comme ça. Donc, je pense par exemple à la vigilance, on sait que c'est très, très, rattaché à la température corporelle. Donc, vigilance, temps de réaction, par exemple. Donc, chez des athlètes, on peut parler au tennis ou en formula 1. Donc, ces gens-là vont avoir beaucoup plus de liens avec la température corporelle. Et par exemple, d'autres choses pourraient être associées aussi un petit peu avec le cortisol.
ça va dépendre un petit peu des deux versus d'autres choses ont été un petit peu, d'autres aspects de la performance vont être plus associés à un. Donc, ça devient assez complexe d'essayer de justement filtrer tout ça. C'est d'ailleurs encore en train de se faire. Ben oui. Puis l'exemple que tu viens de donner là, tu quand tu parles de la vigilance, moi, pense, mettons au gardien de but. Parce que certains travaux que j'avais faits, un entraîneur junior majeur qui lui est un passionné de statistiques, tu on avait réfléchi ensemble parce que lui, tardait, par exemple, au pourcentage d'arrêt des gardiens à 5 contre 5. Puis une des choses qu'on avait observé à travers le temps, c'est quand la
la récupération du gardien de but a un gros impact sur son pourcentage d'arrêt. Parce que, évidemment, le gardien de but, d'avoir un système nerveux frais et dispo, ben, ça va te faciliter à avoir des réactions, de l'anticipation qui va être un peu plus élevée, qui va être meilleure, fait que tu vas avoir un meilleur pourcentage. Puis que c'est une des positions au hockey qui est le plus affectée par la fatigue neuro-musculaire, là, si on veut. Le point avec ça, c'est que je me dis, dans chacun des sports, même interposition ou entre les positions, il pourrait y avoir des variations entre le type. Parce que...
On pourrait argumenter que oui, c'est sûr qu'un attaquant a besoin de son système nerveux pour faire des bons tirs, mais c'est probablement moins taxant. le temps de réaction, que le temps de réaction ralentisse de 10 millisecondes, c'est moins grave pour un attaquant que pour un gardien de but, par exemple. Fait que là, pourrait découvrir les différences des systèmes ou des éléments qui sont prioritaires sur les positions pour adapter en fonction de ça. Mais là, avant de plonger là-dedans, parce que là, on pourrait rentrer loin. Moi, je veux quand même savoir pour mettre la table aussi pour les gens qui nous écoutent, qu'est-ce qui t'a amené à t'intéresser à ça? Parce que là, comme...
Francois Rodrigue (10:14.766)
tu j'ai découvert ton profil, je te disais un petit peu en introduction, tu as fait un parcours en génie mécanique, là tu te tramosse en psychologie, neuropsychologie, réture cadien, comme qu'est-ce qui t'a accroché là-dessus au-delà du fait que c'est un sujet pertinent pour faire des études? Oui, bien mon parcours a été vraiment à gauche et à droite dans tous les sens, puis une des raisons c'est que je ne savais pas ce que je voulais faire initialement, donc quand j'allais en ingénierie, je sortais du bac, j'ai fait mes sciences pures dans le temps que ça s'appelait encore comme ça.
Et puis Science Puré appliqué pour, ne sachant pas ce que je voulais faire, c'était l'aspect du cégep qui regardait le plus de portes ouvertes. Donc c'est pour ça justement que je suis allé là-dedans. Là, quand j'ai fini mes Science Puré, je ne savais pas trop où aller non plus. savais pas dans quel bac je voulais me lancer. Puis la logique de Science Puré appliqué, c'est l'ingénierie. Puis je connais des ingénieurs aujourd'hui qui travaillent comme comptables. Donc c'est quelque chose que c'est vraiment large comme sujet et que mon objectif, c'était vraiment de garder le plus de portes ouvertes.
J'ai commencé mon bac en ingénierie à Concordia et finalement je réalisais que c'était pas pour moi du tout. y a plusieurs aspects que j'ai complètement aimés, mais il d'autres aspects que c'était vraiment pas pour moi. Je parle surtout de l'aspect mathématique qui est rendu dans la septième, huitième dimension. Je peux pas visualiser ça dans ma tête. Fait que rendu là, c'était trop pour moi. Moins concret un petit peu. C'est ça justement. Puis les maths abstraites, c'était rendu trop loin pour moi. Et puis après ça, justement, je me cherchais. Je savais pas trop ce que je voulais faire. Bizarrement, ce qui m'amenait à la psychologie, c'est le profilage.
Donc, j'avais des intérêts vers le profilage, le behavioral science, donc tout ce qui est plus le lecture de comportement, tout ça. C'est la raison pourquoi je me suis lancé plus en psychologie. J'avais commencé des applications, par exemple, pour aller dans travail dans la GRC, des choses comme ça. Il y a 10 étapes pour rentrer. J'avais commencé les étapes quand que finalement, durant mon bac, c'est mes cours de neurosciences qui ont vraiment fait non. Ça, j'aime vraiment ça comme sujet. Puis, j'avais enfin trouvé quelque chose que j'étais comme non, ça, c'est vraiment plus une passion pour moi.
Quand j'ai commencé mes cours de neurosciences, je regardais les laboratoires de recherche en neurosciences dans mon école. J'en trouve un sur le sommeil. J'en avais quelques-uns qui m'intéressaient. J'ai participé à leurs études juste pour voir ces coins un petit peu, l'essence du laboratoire. Puis quand j'ai fait les études du laboratoire du sommeil, je suis comme non, j'aime vraiment l'ambiance ici. J'aime vraiment la façon que ça se passe. Puis après ça, quand je suis rentré plus dans mes études à moi, que c'était mes propres projets, j'ai essayé de jumeler des choses que j'aime bien, donc les sports que j'ai fait toute ma jeunesse.
Francois Rodrigue (12:34.094)
le sommeil qui était mon nouveau sujet auquel je commençais à apprendre. Puis plus que j'en apprenais, plus que je voulais en manger. C'était un sujet qui a vraiment... C'était plus que je regarde, plus que j'en apprends, plus que j'aime ça. Puis qu'est-ce qui a piqué ta curiosité au départ justement? C'est-à-dire comme, OK, j'étais dans mes cours de neurosciences, puis là comme ça a vraiment piqué ma curiosité, ça a tiré mon attention pour justement que tu commences à vouloir gratter, puis on le sent plus. Comme qu'est-ce qui t'a attiré là-dedans? C'est vraiment à quel point c'est puissant le cerveau. À quel point il a des choses qu'on peut même pas réaliser, à quel point il y a des...
Il a des troubles, il a des choses qu'une personne peut avoir que leur cerveau fonctionne de façon complètement différente d'une personne à l'autre pour certains aspects. Je vais donner un exemple qui plus concret, qui est plus facile à comprendre. Mais par exemple, il a des gens avec quelque chose qu'on appelle l'imnégligeance, qui... Il y a dans le fond une partie du cerveau avec une lésion ou qui font en qu'il a une partie de leur champ de vision, mais pas juste de leur champ de vision, leur champ perceptuel, qu'ils réalisent même pas qu'ils existent.
Donc, si par exemple je regarde un papier puis je mets une image, bien, ils vont juste voir un côté du papier, mais ils sont même pas capables de percevoir l'autre moitié. C'est comme... C'est étatiste. Et puis ça, c'était un des cas justement que je regardais ça, parce j'étais comme à quel point le cerveau est puissant d'être capable de faire des situations comme ça. Puis quand la partie du cerveau fonctionne, là, ton cerveau est capable de faire les deux côtés de ton corps, les deux côtés de l'image devant toi, de ton environnement, d'être juste...
capable de percevoir tout ce que tu as autour de toi, c'est toutes des choses qu'on réalise pas qui se passent à tous les secondes dans le cerveau, mais qui sont tellement infiniment puissantes, parce que si, au moins, on enlève un petit détail, là-dedans, ça peut complètement tout changer chez quelqu'un. Puis, ce que tu dis, me fait penser à un de mes amis qui dit comment est-ce que le cerveau va combler les trous? Parce que, justement, en médecine, je ne pas si tu es au courant ou le titre est au courant, mais...
À l'époque, on ne voulait pas, mettons que les parents, s'il avait un enfant qui décédait ou un adolescent, on souhaitait ça à personne, bien entendu. On voulait pas que les parents soient là pour qu'ils voient comment ça se passe et qu'ils se fassent raconter par après. Mais aujourd'hui, on laisse les gens suivre dans certains endroits, je me jure, c'est pas ça partout, pour que justement la personne comble le trou, parce que comble le vide. Parce que si tu ne sais pas ce qui s'est passé, ton cerveau...
Francois Rodrigue (14:47.374)
va remplir les trous. Et ça, c'est un exemple drastique pour qu'on se comprenne bien de quoi qu'on parle. Mais c'est ça dans plein plein plein plein de choses. Si ton cerveau n'a pas une réponse pour qu'il y ait deux choses, il va faire la collection même si c'est quelque chose d'inventé un petit peu. Si je comprends bien, là, corrige-moi un peu en lien avec l'exemple que je viens de donner et ce que tu dit. En fait, ce qui te fascinait, c'est que comment est-ce que ton fonctionnement interne qui fait complètement abstraction de l'environnement va avoir un impact sur tes comportements, ta perception de l'environnement et ces choses-là. Oui, exactement.
Ok, intéressant. Puis t'as rentré par où un petit peu? C'est quoi la porte d'entrée que t'as suivie? Donc c'est le sommeil? Mais là, j'imagine que c'est pas juste, ok, dormir à 8 heures par jour, c'est une bonne chose parce que je sais, on a déjà eu des conversations, vous en doutez déjà probablement, c'est pas notre première conversation. C'est pas juste dormir à 8 heures par jour pour le sommeil, mais comme j'imagine que c'est plus que ça. Oui, c'est beaucoup plus que ça. Puis là, si je peux rentrer plus dans les recommandations, si je peux en parler pendant vraiment longtemps. ma porte d'entrée, de rentrer vraiment dans le laboratoire du sommeil, c'est là que j'ai commencé chaman à prendre.
des choses comme par exemple que c'est, plutôt c'est mieux de dire 7 à 9 heures. Mais 7 à 9 heures, c'est une moyenne pour la population. La majorité des gens se retrouvent entre 7 et 9 heures. Mais ça veut pas dire que dès que tu 7 heures, t'es correct. Ça veut dire qu'il des gens qui ont besoin de 7, il a des gens qui ont besoin de 9. Puis si j'ai besoin de 9 puis je me retiens à 7, je suis en privation de 2 heures par nuit. Donc c'est juste de dire la moyenne des gens ont besoin, un besoin de sommeil qui se retrouve entre 7 et 9 heures. Donc ça, c'est complètement différent.
Donc, c'est des choses comme ça dans le laboratoire qu'on apprend, c'est sûr, dès le départ, quand on commence à rentrer là-dedans, mais qui font en sorte que quand on réalise après ça pour les athlètes, je pense au rite biologique, comme j'expliquais tantôt, que ça monte à certains moments, ça baisse à certains moments, mais là, je réalise que, OK, bien, ça va être moins performant à certains moments qu'à d'autres. Puis là, moi, je commençais toujours avec ma lunette un petit peu d'athlète et d'ancien athlète, si peux dire, mais avec toujours la vision d'un athlète de penser qu'est-ce qui se passerait chez les athlètes avec tout ça.
Et c'est là que je regarde justement la littérature et que maintenant j'ai mes propres projets là-dessus de réaliser à quel point il y a beaucoup de liens qui sont... C'est un des piliers de la santé, pas pour rien, le sommeil. Puis c'est même si je peux dire probablement le piliers de la santé, je suis un petit peu biaisant le diable, mais de penser que je pense à quelqu'un qui veut être en forme physique parfaite, il va penser à la nutrition en premier ou à l'activité physique, à l'entraînement en premier. Mais le sommeil, si tu manges...
Francois Rodrigue (17:13.929)
parfaitement si tu t'entraînes parfaitement, mais tu dors pas, ça sert essentiellement, je veux pas dire à rien, mais c'est beaucoup moins bon pour toi, tout l'effort que tu as mis dans ton entraînement et tout l'effort que as mis dans ta nutrition. Parce que la majorité de ces éléments-là, c'est durant le sommeil que ça va se consolider et que ça va se traduire dans nos muscles ou se traduire dans notre santé.
Mais en fait, je pense qu'il a un invité du Palka, Dr. Steve Truong, qui dirait que c'est un des six piliers de la santé. Parce que lui, son modèle d'intervention en médecine basé sur le style de vie, eh bien, c'est comme, vois, mettons les substances, tu l'activité physique, tu la nutrition, tu vas avoir aussi le sommeil. Puis là, en a deux autres qui m'échappent en temps. Je pense que c'est santé mentale. Et puis l'autre, il m'échappe en ce moment, mais on réinvite trusté pour qu'il nous spécifie. Mais l'idée là-dedans, c'est que c'est un des piliers fondamentaux. Puis clairement que si on n'investit pas là-dedans...
bien ça va interférer. Et puis parlant d'interférence, une des raisons pour laquelle bon t'es là aujourd'hui et qu'on va publier l'épisode à un certain moment, c'est parce qu'on est dans les séries résidantoires au football dans la NFL. Et puis récemment, t'as publié un article qui s'intitule « Securitization in Coaches' Decision Making in the National Football League's Evening Games ». Puis ça a été court rédigé avec Félix-Gabriel Duval et Geneviève Forêt, invité de l'épisode 90 de Tendaré qui a été très populaire d'ailleurs, je vous invite à le réécouter.
Et dans cet article-là, qu'on pourrait traduire librement en variation circadienne des entraîneurs de la Ligue nationale de football pour les games en soirée, pour les matchs en soirée et l'impact sur leur prise de décision. Traduction libre de coach Frank. enough, close enough comme on dirait. Donc vous parlez de la prise de décision des entraîneurs de la NFL. Pourquoi vous êtes intéressé à ça? On a commencé des études qui sont un peu plus sur la performance initialement.
Donc, il a un petit peu de littérature qui commence à se faire. C'est un sujet quand même nouveau, donc c'est quand même en exploration. Mais la littérature commençait justement en montrant que les équipes qui voyagent, par exemple, vers l'Ouest dans les matchs en soirée vont perdre plus souvent. Donc ça, a commencé comme ça, la littérature, dans plusieurs sports professionnels, pas juste dans le football, pas juste ils ont montré aussi le hockey, le basket, le baseball. en a beaucoup auxquels il été montré que quand on voyage vers l'Ouest, les matchs en soirée, on a plus tendance à perdre. La raison, c'est si je prends par exemple une équipe qui est à Montréal...
Francois Rodrigue (19:26.606)
qui jouent contre Vancouver, à 8 heures le soir à Vancouver, mais l'équipe de Montréal, dans l'heure rétobiologique, il est 11 heures. Puis 11 heures, le match va peut-être finir à peu près à 2 heures du matin dans l'heure rétobiologique. 2 heures du matin, on joue pas mal moins bien qu'à 8 heures le soir. Donc, l'équipe de Vancouver aurait un avantage dans ce temps-là. Et puis là, la question a commencé à aller un peu plus loin. Justement, des chercheurs ont montré un peu plus des aspects de performance.
Donc, on sait qu'ils perdent plus souvent, mais là pourquoi? Donc, là, des chercheurs qui ont commencé à regarder un peu, par exemple, dans le football. OK, mais les pourcentages de completion des passes sont plus affectés. La défensive est beaucoup affectée, surtout parce que c'est très réactif et non productif. OK. On ne pas trop encore. C'est des hypothèses qu'on lance. Mais on réalise que la défensive est attends un petit peu. La défensive serait plus affectée quand tu d'une équipe de la côtesse, puis que tu t'en vas jouer dans l'Ouest. Vers l'Ouest, oui. Fait que tu d'une de la côtesse, tu t'en vas jouer à l'Ouest.
Un décalage entre les deux équipes. Un décalage entre les deux équipes. L'équipe qui est à l'ouest va être souvent plus avantagée. Ça, intéressant parce que dans mes pools de football, pour ceux qui ont eu des conversations plus informales avec moi, j'en suis dans un, deux, trois, six et pas huit pour le football. Mais ceci étant dit, une des choses que moi je vais regarder souvent, c'est le voyagement justement. Une des choses qui est intéressante, c'est quand on regarde les débuts de match pour une équipe qui part de l'ouest à l'est. Imaginez les Seahawks de Seattle ou les Canucks de Vancouver.
qui sont à l'Ouest, qui viennent jouer un match à 1h de l'après-midi sur la côte Est. Pour eux, si on a des athlètes qui sont habitués de pratiquer en soirée, qui sont habitués de jouer des matchs en soirée, ou peu importe. Il est 10h le matin quand le match commence. Comme pour des jeunes de 8-9 ans, un match à 10h le matin, c'est quand même assez tard, je ne sais pas toi ce que tu vis au quotidien, mais généralement, à 7-8 ans, la journée commence un petit peu plus tôt que quand on est un athlète professionnel de 25 ans. Et là, je généralise en mot adine, comme on dirait. Mais ceci étant dit, comme c'est fou comment est-ce que...
On parle pas de la même chose, ou en fait, on parle de la même chose, mais on compétitionne pas sur un pied d'égalité. Non, c'est ça. Mais justement, à heures le matin, on est quand même dans un des deux pics de performance que je parlais tantôt. Donc celui de l'avant-midi dans la première bus. Donc le désavantage se fait surtout, surtout très largement pour les équipes qui voyagent vers l'Ouest. Les équipes qui voyagent vers l'Est sont même parfois avantagées par leur voyage. Donc, tu sais, par exemple, je parle dans la NFL, les matchs de soirée sont souvent à 8h20 hors de l'Est.
Francois Rodrigue (21:41.196)
Mais 8h et 20h de l'Est, l'équipe de l'Ouest joue à 5h. Donc ils sont encore avantagés. Parce qu'à 8h, ça peut finir à 11h le soir, versus eux, ça finit à peu près à 8h le soir. Donc le décalage entre les deux équipes fait en sorte que les équipes de l'Ouest sont très souvent avantagées. Le fait que le match soit tellement tôt pour que ça soit justement un désavantage, ça arrive presque jamais dans les sports professionnels. D'avoir un match tellement tôt que pour eux c'est...
c'est désavantageux. Puis quand tu parles des deux boss justement dans le rythme circadien, est-ce que tu peux un, juste détailler un petit peu ce que tu veux dire par ça comme pour les deux boss parce que la raison pour laquelle on en parle puis pourquoi moi je pense que c'est super important c'est un, ça peut nous aider à mieux encadrer nos acclétes si on le prend en considération toutes les connaissances que tu as puis qu'on va parler dans les prochaines minutes mais l'autre côté puis ça ça touche justement à un de mes collègues qui était comme hey c'est super intéressant que tu une personne avec l'expertise que tu as justement toi Vincent sur le podcast c'est que je pense qu'on sous-estime à quel point ça peut
avoir un impact sur notre propre productivité personnelle ou en professionnelle comme professionnelle. Puis quand je parle de productivité, c'est un d'être efficace, efficient, donc output ou quantité de choses qu'on produit par heure de travail, mais aussi sur la qualité des décisions. C'est pas juste une question de quantité, dire si je travaille à 11 heures le matin ou si je travaille à 1 heure et demie l'après-midi, j'aurais peut-être pas la même quantité de production, mais aussi un aspect de qualité. que des fois, la productivité, c'est pas juste un aspect de quantité, oui, des fois, il faut juste pondre des mots.
sortir des choses, mais des fois c'est aussi la qualité des liens qu'on va faire. Juste revenir sur peut-être, est-ce que tu peux détailler un peu la modulation du retour qui à ti à travers le jour, puis après ça, revenir un peu, comment ça peut affecter justement notre prise de décision. Oui, ok pour la prise de décision. Dans le fond, en début de journée, comme je le disais tantôt, surtout la température corporelle, il a beaucoup d'aspects de performance qui vont suivre la température corporelle. Ce qui veut dire qu'en début de journée,
disons en moyenne pour la population parce qu'il en a qui ont des rétics acadiens un peu plus tôt, d'autres un peu plus tard, des oiseaux de nuit puis des oiseaux du matin. Donc, habituellement, ça va monter en début de journée vers disons en moyenne environ 8 heures. Et après ça, on a un petit sommet qui se trouve, disons de 8 et demi à 10, 11 heures, midi, dépendamment un peu de la personne. Après ça, tout suite après le midi, on a un creux.
Francois Rodrigue (23:52.266)
de température corporelle, ça baisse un petit peu. La raison évolutive qu'on pense, c'est parce que c'est les moments les plus chauds de la journée, donc on veut pas que le corps surchauffe et la température interne va baisser pour pas qu'on surchauffe dans les moments les plus chauds de la journée, donc en milieu d'après-midi, d'une heure à trois heures à peu près. Et à ces moments-là, on va avoir un petit peu une fatigue, petit peu une petite somnolence qui se fait dans la journée. Pour la majorité de la population, il en a qui ont un peu moins de post-lunch dip que d'autres, mais après ça, ça va remonter et l'après-midi, va justement encore une fois avoir un sommet.
D'une personne à l'autre, varie. a des gens que c'est plus en fin d'après-midi, il des gens que c'est plus en fin de soirée, carrément. Et après ça, on a vraiment un creux de température. Ça va vraiment baisser d'une chute assez rapide. Puis on sait justement que cette chute-là, est causalement liée avec l'endormissement. Et plus que la chute est rapide, plus que la personne va s'endormir dans un sommeil profond. OK, intéressant. Puis plus qu'elle est rapide. Oui, qu'elle est rapide. Puis qu'est-ce qui a un impact sur le fait que ce soit rapide ou non?
Il y a plusieurs choses. a des aspects même comportemental et cognitifs là-dedans. l'effet d'avoir des routines et tout ça, ça peut avoir un bon impact sur est-ce qu'on prépare le corps à réaliser que cette chute-là est exposée, s'en tenir. Donc, si on est au bon moment, de façon circadienne, il y a des... comment je peux dire, je pas en anglais, mais ce sera des triggers qui vont justement... Des éléments déclencheurs? Des éléments déclencheurs, même comportementalement. Si on fait une routine avant de se coucher à tous les jours, juste de faire cette routine-là, ça va déclencher.
Le corps va réaliser ce qui s'en vient et il va déclencher cette baisse de température-là. Sinon, c'est sûr que s'il fait des choses qui vont être à l'inverse, qui vont l'affecter négativement. Si je fais de l'activité physique trop tard, on peut repousser un peu notre endormissement parce qu'on va avoir la température corporelle trop chaude et on a de la misère justement à s'endormir. La littérature est un peu mitigée là-dessus justement parce qu'elle montre quand même une bonne qualité du sommeil même si on s'entraîne trop tard, mais ça peut justement avoir un petit peu plus de difficultés d'endormissement.
Sinon, juste l'anxiété, le stress, ça peut activer le système sympathique. Ça va faire en sorte que la température corporale ne va pas chuter. Il y a plusieurs éléments qui peuvent faire en sorte que ça va chuter moins vite. Puis quand tu parles de stress, là, la recommandation que je fais à tout le monde, ne lisez pas vos courriels avant de vous coucher le soir. J'ai une de mes amies qui fait ces réalisations-là, il a peut-être un an à peu près, puis elle comment est-ce que c'est une mauvaise idée. Si tu te couches à 10 heures, ta boîte de courriels, ferme-la à 8h30, 8-9h, comme tout, je passe, ça tout au moins une heure de lousse parce que...
Francois Rodrigue (26:12.424)
De l'ouvrir avant de te coucher, c'est jamais une bonne idée, tu même si des fois on le fait parce qu'on a le souci du travail et puis ces choses-là. Je peux te 80 éléments pourquoi ce n'est pas une bonne idée de juste avoir un téléphone avant de se coucher. Donc pas juste l'aspect corréel, mais parce que c'est sûr que ça engendre non seulement la lumière bleue, non seulement le fait d'avoir de la lumière en soirée. En plus, va activer justement, dans la cognition, ça va justement activer la personne de réaliser, j'ai tellement de choses à faire, j'ai tout ça à faire.
ça va faire un peu de rumination. il y a plusieurs éléments. Pourquoi? c'est pas une bonne idée juste d'avoir un appareil électronique dans la chambre. C'est une très mauvaise idée. Et puis, si je reviens justement au rythme circadien, tu notais ou tu soulignais un petit peu qu'il a une modulation individuelle. Donc, c'est pas tout le monde qui a les mêmes patterns, qui les mêmes tendances dans une journée. Qu'est-ce qui va avoir un impact là-dessus? Et puis comment est-ce qu'on fait pour le déceler? Si je réponds un peu à la question, puis dis-moi si je suis dans le champ, comme un...
Si tu
Donc, y a... largement, c'est pas sous-estimé. Donc, si je parle justement de quelqu'un qui met son allumé à 5h30 ou à 7h30, mais ça peut être juste par des raisons sociales. C'est qu'il n'y a pas besoin... Il est obligé de se lever à 5h30 pour aller au travail, par exemple. Mais à longue, on ne pas le changer? Ça va... C'est mitigé. Oui, on peut décaler notre état de circadier d'un côté ou de l'autre, mais il va quand même pas être au bon endroit.
Donc, il y a quand même des aspects négatifs à bouger notre rét circadien un peu plus tôt ou bouger un peu plus tard. Même si c'est à notre avantage social, bien, ça peut être à notre désavantage physiologique. Donc, c'est vraiment, il prendre en considération notre rét biologique naturel, c'est quoi, puis autant que possible de garder ce rét biologique naturel-là. Et si et seulement si, si je peux dire ça comme ça, que socialement, on ne peut pas répondre à notre rét circadien de cette façon-là, si je suis obligé de me lever trop tôt ou peu importe pour le travail.
Francois Rodrigue (28:29.678)
bien là, de bouger notre écercadien, c'est une... ça peut être quelque chose qui vient justement faire un avantage un petit peu à cette personne-là. Mais c'est sûr que c'est pas la meilleure solution. La meilleure solution, c'est toujours de suivre son rite biologique. Mais c'est intéressant parce que je sais plus trop avec quel invité, parce qu'après cent trente-quelques épisodes, des fois, la mémoire me fait... moire. Il en a qui vont dire que c'est après 10, peut-être que vous avez raison aussi. Mais ceci étant dit, tu sais, je pense juste à mes trois filles, par exemple. Comme déjà aujourd'hui, je peux te dire que j'en ai une là.
Peu importe à l'heure où elle se couche le soir, c'est clair qu'à 6 heures elle est réveillée. Puis elle se réveille à 6 heures parce qu'on met une alarme dans sa chambre pour dire comme, lève-toi pas avant de voir le soleil, il a un soleil sur l'alarme. Puis elle va attendre ça. Tandis que j'en ai eu une autre de mes filles, qu'elle, si elle peut dormir jusqu'à 7h30 le matin, elle va le faire. Mais c'est déjà en bas âge, puis vont les deux se coucher à la même heure. Puis là, y a plein d'autres choses qui ont un impact aussi là-dessus. Puis ça me fait un lien un peu avec mon identité personnelle, ou est-ce que moi justement, comme le matin, c'est pas une corvée là.
Entre 5h30, 6h30, si il un bruit dans la maison, c'est sûr que je me réveille, puis après ça, c'est parti. Ça sert à rien que je combattre le sommeil, que j'essaie de me réendormir, à moins que ce soit la veille du jour de l'an ou le jour de l'an, parce que la veille du jour de l'an, ça a été très arrosé ou des choses comme ça. Le point avec ça, c'est de dire comment est-ce qu'après ça, on pourrait mieux orienter les enfants, les jeunes ou les athlètes dans le type de sport. Parce que par exemple, on a un enfant, on a un jeune athlète qui aille ça se lever le matin.
mais qui s'inscrit à la natation. On s'entend, t'es fait, là. veux dire, t'es fait comme... Oui, potentiellement, peut-être que l'aclette ou le jeune va bien participer ou comme va finir par avoir des résultats respectables. Mais on n'est clairement pas dans un sport qui a les paramètres puis les mœurs qui sont propices à la performance de l'enfant en tant que tel. Puis si c'est la performance de notre critère, on s'entend, là, il a un autre débat à voir sur c'est quoi le but du sport pour les jeunes enfants, puis si on invitera d'autres personnes pour en parler. Mais...
Il y a quand même un aspect important à découvrir ça chez un, les jeunes athlètes, puis chez nos athlètes. Puis la dernière chose que je dirais sur mon monologue, c'est aussi de l'accepter. Parce que, tu sais, on grandit dans des mœurs, on grandit dans des mœurs, c'est-à-dire notre famille fait les choses d'une certaine façon, nos collègues autour font les choses d'une certaine façon, notre équipe de football a peut-être le mœur parce que je que tu joué au football, tu as coaché au football, pour les gens qui ne savent pas.
Francois Rodrigue (30:40.718)
peut-être que les mœurs, c'est comme, OK, on a des entraînements matinales de courses à 6 heures le matin. Puis Dieu sait qu'il y en a dans le milieu du football, des courses matinales. Mais il a beaucoup d'athlètes probablement qui n'ont peut-être pas la génétique qui les prédispose à des entraînements matinales. Mais ça, c'est quelque chose de gros. Tu mets le point dessus. C'est justement, encore une fois, un petit peu de façon sociétale qu'on ne met pas encore d'importance au sommeil ou on ne réalise pas que le sommeil de chaque personne est unique et qu'il en a qui ont des besoins biologiques de dormir à certaines heures.
et qui fait en sorte qu'on pense, par exemple, que les oiseaux de nuit, c'est des gens paresseux. Mais c'est pas vrai, c'est juste leur besoin biologique. Et tu amènes justement un très bon sujet quand tu parles de les gens qui veulent faire de la natation. Il a des études là-dessus. Et puis si je pense, par exemple, aux gens qui sont des types très du matin ou les gens qui sont des types du soir, c'est Michel Lastella, est un chercheur australien, qui a fait des études justement sur quel type de sport les gens vont faire selon leur chronotype. Leur chronotype étant leur...
leur désir d'être plus des types du matin ou des types du soir. Et puis il a montré justement qu'il va y un filtrage qui se fait carrément. Il y a des gens qui par leur... Bon, ben on sait pas, c'est l'hypothétique, mais lui, justement, il montre que les gens qui sont des types du matin, c'est plus des gens qui vont faire des sports comme la natation, par exemple. Donc si je regarde le sport de natation, ça va être des types du matin parce qu'ils s'entraînent le matin. Si je regarde le football, ils s'entraînent souvent le soir, ben ça va être plus des types du soir. Puis ça, dans leur biologie, dans leur génétique.
Donc, c'est ce que Michel Lassela a montré justement, qu'il a un choix qui se fait, un filtrage qui se fait parce que justement, probablement que les gens qui ont un type soir, mais qui aiment la natation, ben ils vont juste pas se lever. pas... Ils se disent, c'est à 5 heures le matin avant d'aller à l'école, oublie ça, je dirais pas. Et oui, ils vont se faire sortir du club parce qu'ils vont avoir trop de retard parce que... Autant que ça peut être un choix délibéré, autant que ça peut être une conséquence de choix qui ont été comme un peu involontaires, qu'ils vont faire, qu'ils vont se faire mettre dehors.
Mais ceci t'en dis, ça je pense que c'est important juste d'en être conscient un par rapport à soi-même, mais les gens qui nous entourent, puis aussi si on a un athlète d'un bon potentiel dans un groupe, mettons qu'on dans un club de tennis, on a cinq athlètes, on peut peut-être se permettre aussi de moduler ou de changer les heures des entraînements en fonction de rendre ça plus propice pour les athlètes qu'on a devant nous. C'est ça, de mettre un peu plus de priorité au sommeil puis un peu plus de respecter le sommeil de l'autre. De réaliser que si cette personne-là a besoin d'un peu plus de sommeil, parce qu'il a dit un peu plus que 8 heures ou...
Francois Rodrigue (32:57.614)
un 9 heures, même des fois il y a des rares cas que c'est plus qu'un 9 heures encore, puis il a des rares cas que c'est moins que 7 heures, mais ça c'est extrêmement rare. Et puis si ces gens-là, bien on réalise que, OK, bien il y a des besoins différents que moi, puis de respecter que, OK, bien regarde, on fera la pratique à 9 heures à place. Ou, tu on va le faire en soirée, tu tu as un autre moment, puis de ne faire en sorte que, ah, c'est clairement quelqu'un de paresseux parce qu'il ne veut pas se lever à 4 heures du matin pour aller s'entraîner. Non, c'est pas ça. Lui, pour lui, le 4 heures du matin, contrairement à certaines autres personnes pour qui c'est l'heure d'éveil, lui c'est peut-être le milieu de sa nuit.
Donc, de réaliser que là, tu demandes à quelqu'un de se réveiller au milieu de sa nuit, à toutes les jours ou à tous les jours d'entraînement. Donc, ça fait en sorte que c'est juste... c'est de respecter ça puis de réaliser ça, disons, dans la société. C'est quelque chose qu'on aimerait, en tant que chercheur en semelle, de voir si on est capable de se rendre à un point où les gens sont informés au point qu'ils réalisent que le semel, un, c'est important, que les rates biologiques aussi, mais que tout le monde est un peu différent et que c'est correct d'avoir ces différences-là, en fait. Encore une fois, c'est un aspect un peu révolutif. C'est justement... on sait que...
l'hypothèse évolutive, c'est que les gens, il y aurait toujours quelqu'un de réveillé dans le village. C'est de faire en sorte qu'il ait des gens qui sont un plus types du matin, des gens qui sont un plus types du soir pour qu'il y ait un entrecoupage qui se fait, puis qu'il a toujours quelqu'un de réveillé pour protéger le village ou quoi que ce soit. Donc, c'est un peu un avantage évolutif à l'être humain, mais là aujourd'hui, dans des horaires fixes, c'est très difficile à avoir tout le monde dans le même...
le même rythme biologique. Eh bien, c'est intéressant parce que d'avoir une variété du rythme circadien était protecteur en fait pour un groupe. C'est l'hypothèse évolutive. C'est quand même intéressant parce qu'en bout ligne, est-ce que... parce que les choses ne nous aident pas nécessairement à survivre et nous empêchent de mourir. Mais ça clairement, si quelqu'un est plus réveillé et qu'il sur 12 personnes, ça nous empêche de mourir d'avoir tout le temps quelqu'un réveillé. Puis là justement, en restant sur l'aspect de groupe...
Comment tu sais que tu connais le hockey, le football, si on s'attarde principalement, mettons au hockey, on a 23 athlètes. Comment tu suggérais à un coach ou un directeur général ou un gestionnaire d'une équipe d'adapter l'horaire d'entraînement en fonction de ça, sachant que sur les 23 athlètes, il y a peut-être trois, quatre, cinq dispositions ou modulations du rythme circadien si on faisait des petits groupes parmi notre équipe en tant que tel? C'est sûr que si tu parles d'un niveau professionnel ou si tu parles d'un niveau amateur, c'est...
Francois Rodrigue (35:10.194)
complètement différent dans le sens que si je parle du niveau professionnel, il y a des moments de la journée où presque tout le monde est à un sommet. Donc, si pense par exemple à l'après-midi, si je pense au... Tu sais, le sommet du matin, il est quand même un bon deux heures où pas mal tout le monde va être assez élevé. Le sommet d'après-midi, la fin d'après-midi, disons, pas mal tout le monde aussi va avoir un moment assez élevé à ce moment-là. C'est vraiment les extrémités qu'il va y des différences.
que si je fais quelque chose très tôt, il va y des gens pour qui ça dérangerait pas, des gens pour qui ça va déranger. Si fais quelque chose de très tard, même chose, mais au milieu de la journée, c'est un peu moins pire. Fait que pour quelqu'un de professionnel, par exemple, dans ces moments-là où leur horaire est un peu plus facile à moduler parce que c'est ça leur travail...
bien là, ça devient une situation où là, c'est question plus de quasiment une question de pas syndical, mais de le syndicat des athlètes qui... Conventions collectives ou de l'association des joueurs. L'association des joueurs, exactement. Donc, ça devient un peu plus une question juste de l'association des joueurs, décider entre eux, versus, si je pense au sport amateur, bien là, il y a beaucoup d'autres enjeux comme est-ce que l'aréna est libre? Est-ce que... C'est quand même un enjeu qui est non négligeable.
Et puis, si elle n'est pas libre, faut absolument juste trouver un autre moment qui va justement affecter certaines personnes. Mais c'est sûr que si l'aréna est libre à plusieurs moments, c'est sûr de prioriser un moment où on sait que la majorité de la population est correcte dans cette situation-là. Donc là, je parle, tu sais, la fin d'avant-midi puis la fin d'après-midi. Intéressant. Et là, si je te ramène justement, parce qu'on a divergé, puis je pense pas qu'il personne qui va s'en plaindre, de l'article que vous avez publié qui traite la variation des répliques circadiers.
et de la prise de décision des entraîneurs de la Ligue nationale de football pour les parties en soirée qui était probablement une meilleure traduction que la première tout à l'heure. Donc, qu'est-ce que vous avez fait et qu'est-ce que vous avez trouvé? Oui, bonne question. C'est ça, dans le fond, la performance était déjà démontrée dans la littérature. Dans la littérature aussi, y avait d'autres choses qui montraient qu'il a plus de blessures aussi dans ces situations-là. Puis, il commençait à voir l'aspect...
Francois Rodrigue (37:08.494)
disons l'oreille qui se soulève, que même le personnel médical pourrait avoir des différences dans le sens qu'il pourrait prendre des moins bonnes décisions. Il a une étude qui pointait vers cette direction-là. Puis nous, on a pensé justement, bien, quoi d'autre qui se passe là-dedans? Là, on pensait au football, qui est un sport que je connais très bien. Et puis justement, je me disais, il y a-t-il autre chose que les joueurs? Parce qu'on sait qu'ils perdent plus. Là, pourquoi? Bien, ils sont moins performants. OK, est-ce que c'est la seule chose?
On se disait, qu'est-ce qui a un impact sur le sport du football? Les coaches, c'est un des sports où le coach a le plus d'impact. C'est le coach qui va prendre les décisions, va faire les stratégies, qui va choisir les jeux, qui va décider si on prend un risque ou pas. C'est vraiment l'entraîneur qui va prendre ces décisions-là. Donc, on s'est demandé, considérant que la littérature montre déjà qu'il a des rétas acadiennes de la vigilance, de la somnolence, de...
Et aussi, de même la prise de décision, y a un petit peu de littérature qui commence à montrer ça, de jugement et etc. Il a de la littérature qui commence à montrer ça. On s'est dit, est-ce que le coach va être dans la même situation que les joueurs? Si je prends un coach de, Montréal, qui va jouer à Vancouver, à 8 heures le soir hors de Vancouver, donc 11 heures, heure de Montréal, dans son rythme biologique qui est à 11 heures, est-ce que ce coach-là va prendre les mêmes décisions qu'il aurait prises s'il était 8 heures?
Donc, on s'est posé la question avec toutes ces informations-là, puis on est allé voir dans la NFL. Dans la NFL où le quatrième essai, qui est le dernier essai pour ceux qui ne le savent pas, où on doit prendre quand même une décision importante de est-ce que je fais un buté, soit un buté entre les poteaux ou un buté, punt, ou est-ce que j'essaie encore un autre jeu offensif?
Et si j'essaie à un autre jeu offensif, c'est largement considéré une décision un peu plus risquée. Puis si je fais un jeu qui est un buté, habituellement dans la majorité des cas, c'est considéré moins risqué. Mais disons, c'est une prise de décision qui est différente. Et là, on voulait voir, est-ce qu'il y a une prise de décision différente quand on a un gros contraste entre les rites saccadiennes des deux équipes? Donc, est-ce quand il y a une équipe qui est plus tard que l'autre dans son rythme biologique, comme justement l'équipe de Montréal versus Vancouver?
Francois Rodrigue (39:16.482)
Et ce qu'on a montré, c'est quand nos résultats ont montré que quand les équipes voyagent vers l'ouest, les coachs prennent plus de risques. il que je reformule ma phrase. Quand les équipes voyagent vers l'ouest, les coachs vont y aller plus souvent au quatrième essai. Donc ils ont une prise de décision qui est différente. Puis là, pourquoi? On peut lancer des hypothèses. Ça pourrait être parce qu'ils prennent plus de risques.
Quand les coachs vont voyager vers l'ouest, on sait qu'au quatrième essai, ils vont aller... Habituellement, disons, quand ils restent dans le même fusée horaire, c'est 12 % du temps. Quand ils voyagent vers l'est, c'est un peu plus que 11 % du temps. Et quand ils voyagent vers l'ouest, ça va être autour de 14 % du temps qu'ils vont aller pour un jeu offensif au quatrième essai. Donc, il a une augmentation de 2 % de la décision en faveur d'aller pour un jeu au quatrième essai plutôt que de faire un boté de dégagement. Exactement. Puis, comme les mœurs, puis là, moi, je peux me permettre de le dire,
justement que les meurs, c'est que si tu vas au quatrième essai généralement, c'est une décision qui est plus risquée qu'un bâté d'égagement. Le bâté d'égagement qui est couramment reconnu comme la décision la plus sécuritaire ou la plus safe ou la plus... je vais dire... tu t'en fâches pas l'inflat du tapis en faisant ça, là, tu vas, OK, là du coup, on donne la chance à la défensive de faire le travail. C'est ça. T'es dire, t'espères que ta défensive va arrêter l'autre équipe avant de revenir au même endroit, fait qu'au final, c'est un gain positif. Puis qu'est-ce qu'on devrait déduire puis adapter? Moi, je suis un entraîneur.
de football, dans l'Ligue canadienne de football, dans l'Ligue nationale de football, dans la Ligue américaine de hockey, dans la Ligue nationale de hockey, j'entends ce que tu dis là. Puis je me dis, OK, bien qu'est-ce que je dois changer à ma pratique en fonction de ça? Bon, un bon point, c'est qu'il faut prioriser le sommeil même pour l'entraîneur. C'est que les aspects de sommeil et de rétier acadien, parce que le rétier acadien, c'est une représentation du sommeil de la personne. Ce que je veux dire par là, c'est...
Les aspects circadiens en fin de soirée qui commencent à apparaître, qui sont liés beaucoup à la fatigue, au rythme biologique, etc., ça va juste mettre en évidence le sommeil de la personne ou le manque de sommeil de la personne. C'est un peu comme un micro manque de sommeil en fin de journée, le rythme circadien qui baisse. Donc, c'est très relié, ça se ressemble assez beaucoup.
Francois Rodrigue (41:28.046)
mais c'est de réaliser que ces aspects-là, justement, de sommeil et de réticence acadienne, ça peut affecter non seulement le joueur, mais aussi l'entraîneur. Et si eux, premièrement, sont au courant de ça, ça peut déjà avoir un impact. juste de réaliser en tant qu'entraîneur que, OK, là, j'ai voyagé vers l'Ouest, ça se peut que je veuille prendre plus de risques. Est-ce que c'est une bonne chose ou pas? On n'a pas regardé ça de toute façon. Ça, c'est à de déterminer. Mais est-ce que c'est une bonne chose d'y aller pour plus de risques? C'est à eux de prendre cette décision-là. Mais au moins d'être conscient...
que j'ai voyagé vers l'Ouest, on joue en soirée, je vais probablement être un petit peu plus intense dans mes décisions puis je vais probablement aller pour un jeu offensif au quatrième essai. Donc, parce que là, si je comprends bien, puis là, tu me vois probablement travailler pour dire, OK, qu'est-ce qu'on change? Et maintenant qu'on est avec des entraîneurs, qu'est-ce qu'on fait de différent? La première chose faire, c'est qu'il en être conscient que dès que je fais un voyage, quand même, d'aller vers l'Ouest ou que je... peut-être que j'opère plus tard dans les deux...
boss un peu du rythme circadien, je vais avoir tendance à, moi ça je peux le dire, prendre des décisions plus risquées. Parce que le quatrième essai, moi j'appelle ça une décision quand même risquée. Il y a plein de facteurs situationnels qui vont avoir un impact de savoir si c'est une décision risquée ou pas. Mais là après ça, tu dis, ok, il faut qu'on fasse plus attention au sommeil. Donc ce que tu veux dire par là, c'est que la façon de combattre ça, au-delà de juste se dire, de se mettre un rappel sur sa feuille de match, puis de se dire, ok,
fais attention, tu à l'ouest, comme prends des décisions plus sécuritaires si on veut ou moins risquées, bien tu pourrais dire, OK, je vais peut-être me prévoir une sieste de plus. Parce que dans le fond, si je comprends bien le sous-texte de ce que tu me disais, c'est le seul médicament que tu as, puis là c'est peut-être pas le médicament qu'on aurait dit, le seul remède que tu as, le seul alternative que tu as comme entraîneur, c'est de dire OK, parfait, je vais m'assurer de prioriser mon sommeil dans les jours précédents et ou de mettre peut-être des périodes de sommeil supplémentaires comme des siestes.
Et ça, va faire que je vais probablement être moins fatigué en fin de soirée. Et si je suis moins fatigué en fin de soirée, je devrais prendre des décisions moins risquées. Dans le cas de votre étude, j'irais moins souvent sur un quatrième essai. Je respecterais plus la norme. Pas nécessairement. Il a plusieurs raisons. Les siestes, c'est très mitigé dans la littérature, dans sens qu'il a des aspects positifs, mais il a des situations où il faut enlever les siestes. Puis en fait, je dirais dans la majorité des cas, individuellement parlant, c'est probablement mieux de ne en mettre que d'en mettre.
Francois Rodrigue (43:46.254)
Puis là, je peux en parler assez longtemps, mais tout ça pour dire que c'est pas juste est-ce que j'ai dormi récemment, donc en soirée, je vais être probablement moins fatigué parce que là, on parle d'un des deux processus de sommeil, que c'est en fait un processus d'adénosine où plus que je dors, moins j'ai d'adénosine, plus que je suis éveillé, plus que j'en ai. Caffeine qui vient interagir là-dedans, qui fait en sorte qu'on se sent un peu moins fatigué. Donc là, quand on parle justement, est-ce que j'ai fait une sieste, ça va-tu m'aider?
Ça va aider à ce processus-là, mais le processus circadien, non. Donc, le processus circadien est vraiment relativement figé aux 24 heures. Si je fais une sieste ou quoi que ce soit, peu importe, dans ma journée, à cette heure-là, je vais quand même être au même moment dans mon rythme biologique. Donc, pour un entraîneur qui se dit, par exemple, est-ce que je devrais faire une sieste, la sieste ne va pas nécessairement affecter l'impact circadien, il va affecter peut-être plus l'impact de fatigue. Ça oui, c'est deux aspects un peu différents.
Mais l'aspect circadien de somnolence, plus qu'on utilise le mot versus fatigue, celui-là va rester au même endroit et ce qu'on pourrait prioriser à la place pour ces entraîneurs-là, puis surtout pour les équipes, puis pour les joueurs de ces équipes-là, ce serait potentiellement de bouger le rythme biologique, le rythme circadien un peu plus tard. Il y a des façons de faire ça, puis c'est sûr qu'il faut faire attention parce que quand je bouge un rythme biologique, mais là, ça cause ce qu'on appelle un jet lag, donc un décalage horaire.
Et c'est pas nécessairement mieux non plus. Donc, il faire attention parce qu'il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu en même temps. Puis là, c'est bien lequel va être le plus important. C'est là la question. C'est de savoir si suis mieux de bouger mon rétocadien, avoir un petit peu un décalage, mais de dormir mieux et d'avoir un rétibialogique qui va être à un moment plus opportun à l'heure du match. Ou je suis mieux de juste bien dormir à l'heure que je habitué, de pas avoir de décalage et être un moment moins opportun.
au moment du match dans le rite circadien. là, on jongle avec plusieurs balles en même temps, puis c'est là la question de savoir si je suis une équipe sportive, qu'est-ce que je peux faire pour bouger un peu plus tard sans trop avoir de décalage mon rite biologique pour que quand j'arrive au match en soirée, en plus que j'ai voyagé vers l'Est, que je suis moins creux dans mon rite biologique que si j'avais juste rien fait durant la semaine. Il a quelques petites choses qu'on peut faire.
Francois Rodrigue (46:05.002)
On sait que les plus grands facteurs qui vont contrôler le rythme biologique, c'est la mélatonine, la lumière et la température. C'est les trois aspects, les trois grands piliers, disons, du rythme biologique. Et on sait, par exemple, que souvent, les équipes professionnelles de football, ils vont pratiquer très tôt le matin. Donc, ils se lèvent tôt, ils pratiquent tôt, ils figent leur rythme biologique relativement tôt et puis socialement par leur propre lumière et tout ça. Et là, on leur demande de jouer plus tard qu'à leur habitude. Ben justement, ça pourrait le juste de leur dire, ben cette semaine-là.
à place de commencer à 8 heures le matin, commencer à 9 heures, commencer peut-être même à 10 heures. Puis laisser les joueurs dormir le matin. Puis ceux qui sont des types du soir surtout, qui veulent dormir plus tard, vont dormir plus tard, vont probablement se décaler un tout petit peu vers plus tard que d'habitude. Et par le temps que le match arrive, ils vont être à un moment un peu plus opportun. C'est vraiment intéressant ce que tu dis là parce que ça me fait, ça me ramène à mes années de joueur. Puis où est-ce que j'étais peut-être plus proche de des entraîneurs dans la Ligue canadienne de football, puis même dans d'autres sports professionnels, c'est que...
C'est tellement routinier un peu le sport professionnel, où est-ce que, pour vous mettre les gens en contexte, un certain point quand t'es un coach ou t'es un joueur, puis j'imagine que c'est une joueuse, c'est la même affaire dans la PWHL par exemple, tu sais même plus quel jour de la journée que t'es, tu sais juste que c'est des zéros, jour zéro, jour un, jour deux, jour trois, puis tu sais que jour quatre, c'est jour de match. Puis tu vas te réveiller et tu dire, OK, aujourd'hui, c'est jour zéro, mais t'es un jeudi. Puis ce que ça veut dire jour zéro généralement, c'est qu'il a une routine de jour zéro, c'est on se lève.
Après ça, on va aller faire un entraînement à flotches qu'on appelle, donc un entraînement de récupération avec le personnel d'entraînement de l'équipe. Après ça, on va avoir des vidéos où est-ce qu'on va réviser le match parce que la match était la veille. Après ça, va y avoir plein d'autres choses qui vont se faire. Il va peut-être avoir un walkthrough ou l'insertion du game plan. Un walkthrough, c'est un entraînement où est-ce qu'on va marcher. Le lien avec ça, c'est que ce serait quand même facile pour un entraînant de dire, OK, parfait, aujourd'hui on est jour zéro, heure zéro. Fait qu'en vous l'en disant, c'est les mêmes heures que d'habitude.
Mais quand on arrive avec un match et on sait qu'on va aller jouer dans l'Ouest, bien là on est jour zéro, plus trois heures. Fait que tous les horaires habituels, bien c'est plus trois heures. Puis ça, je pense que ça serait une modification de comportement facile à faire pour un entraîneur. Dans le contexte professionnel, on s'entend, ou du moins, parce que des fois dans le contexte universitaire, c'est le cas aussi, où est-ce que tu as main mise sur l'horaire, puis tu as priorité clairement sur tes installations d'entraînement, ça prend clairement ça. Bien, je pense que ça peut être vraiment facile à faire, puis ça peut avoir un gros impact.
Francois Rodrigue (48:28.498)
Justement, tu mets le doigt dessus, c'est quelque chose qui est relativement facile à faire pour une équipe, surtout universitaire, parce que c'est justement l'entraînant qui va faire prendre ces décisions-là. Professionnel, il a un aspect peu de... de la convention collective des joueurs. Donc, il que les joueurs acceptent. Je connais pas trop leur convention collective et le fonctionnement, mais je crois que ça être unanime et plein de détails comme ça.
Mais il que ça passe par quand même plusieurs étapes avant de pouvoir être aussi simple que, dire, on fait ça plus grand que d'habitude. Ça va dépendre de la ligue, par exemple, dans les Canadiens de football. Je que je pense qu'ils peuvent mettre la fenêtre d'entraînement un peu partout durant la journée, mais ils ont une fenêtre de 4,5 heures. Fait qu'il faut que tout se passe en temps de 4,5 heures. Mais t'sais, on pourrait faire jour 0 plus 3 heures. L'autre, à 9 heures le matin, bien, on commence justement à midi. Exactement. sais pas si midi, c'est le meilleur choix, mais on s'entend qu'il y a quand même quelque chose à faire par rapport à ça. Puis ça, je trouve ça super intéressant. Fait que ça va être quoi, les prochaines étapes?
après justement avoir fait cette étude-là et avoir publié ça, parce que l'article, si je me mabeuse, attiré quand même beaucoup d'attention. Je suis sûr qu'il y a des entraîneurs de la NÉNATIONAIRE de football qui ont déjà, ou sont déjà faits, conscientisés par rapport aux résultats. Mais ça va être quoi un peu les prochaines étapes suite à ça? Bien, prochaines étapes en tant que chercheur, de mon côté, c'est de regarder justement plusieurs éléments, mais un, pourquoi. Donc c'est quoi les éléments plus physiologiques qui font en sorte que quelqu'un peut justement avoir des différences de prise de décision, etc.
Mais après ça, c'est d'aller voir, il a-t-il d'autres choses qui peuvent avoir des impacts circadients à cause d'un rythme biologique qui est, justement, désynchronisé entre deux équipes. Donc là, je peux penser justement à le personnel médical, se prendre les moins bonnes décisions. Est-ce qu'ils vont retourner un joueur sur le terrain quand il ne devrait pas? Puis justement, dire, il devrait être correct, je vais le laisser aller.
plein de petits aspects comme ça auxquels on ne pas souvent, auxquels ça vaut la peine d'aller explorer à savoir est-ce qu'il a d'autres éléments, puis là on pense à d'autres sports aussi, puis je ne veux pas tout vendre ma salade suite, mais il y a d'autres sports justement et d'autres éléments où on regarde bien c'est quoi les prises de décision qui se font durant le sport et est-ce qu'il y a des variations qui se font dans ces prises de décision-là aussi dans les matchs en soirée. Puis ça on le sait dans le milieu médical il y a au moins une étude là, je ne pourrais pas vous la citer en direct comme ça.
Francois Rodrigue (50:39.342)
mais y a au moins une étude qui démontre qu'il a plus d'erreurs dans le milieu de la santé en fin d'après-midi. Donc si tu veux être sûr de ne avoir d'erreurs, prends ton rendez-vous le matin. Si tu y vas un peu plus en après-midi, généralement, il a un peu plus d'erreurs de ce que moi j'ai lu le C'est littéral, habituellement, le post-lunch dip. Donc c'est plus en début d'après-midi, mais aussi en soirée ou durant la nuit. Donc quand les médecins travaillent de nuit. Les chirurgiens qui font des chiffres de 36 heures, c'est sûr qu'il y un fait de 36 heures, bien sûr qu'ils ont plein de mécanismes et ils ont tellement des routines.
détaillé que ça prévient justement les erreurs, mais quand même, ça peut arriver. Justement, j'aime ça que tu dises ça, justement, les mécanismes et les routines, parce que justement, c'est une des hypothèses, parce qu'encore une fois, ce ne sont que des hypothèses, parce qu'on n'a pas encore mesuré ça exactement sur le pourquoi, par exemple, qu'on regarde, par exemple, une équipe offensive, la partie offensive ou la partie défensive, qui aurait des différences, parce que justement, il y en un qui sont tellement habitués de le faire, comme par exemple l'offensive, ils sont tellement habitués de le faire, c'est de la production, eux, justement, c'est des mécanismes qui vont venir faire en sorte qu'il y ait moins d'impact circadien.
chez ces personnes-là, versus la défensive qui est vraiment juste la réaction. Où là, t'as carrément l'impact direct du temps de réaction et de toutes les aspects de vigilance. Bien, puis c'est là que ça me ramène un peu à ce qu'on parlait au départ, de dire que, dépendamment de la position que tu joues et du sport dans lequel tu performances, et ou de la profession que tu as, tu sais, je dire, moi personnellement, comme professeur universitaire, animateur de podcast, peut-être que pour animateur de podcast, on pourrait argumenter que mon temps de réaction est important.
Mais je suis loin d'avoir besoin des temps de réaction de Max Verstappen, tu pour faire mon travail au quotidien. Donc, que mon temps de réaction soit affecté, on s'en fout un peu. Mais par exemple, que je connais pas tous les autres paramètres, peut-être que je t'inviterai à les enumérer. Ça devient important d'être au conscient de tout ça quand on va encadrer notre sport, planifier l'horaire, planifier la saison. C'est là que des fois, je pense qu'on sous-estime le rôle des administrateurs dans la...
performance d'un programme. Parce que oui, on va dire, OK, c'est l'entraîneur, oui, c'est les athlètes, mais le directeur général, la directrice générale, l'administrateur, l'administratrice qui détermine la disponibilité de l'aréna ou qui va juste gérer tout ça. D'être capable de travailler en collaboration avec son personnel sportif, des spécialistes en lien avec le sommet, en lien avec la santé, pour justement être capable de faire une planification qui fait du sens, puis qui va prendre en considération des choses comme ça, c'est vraiment important. Puis moi, si vous êtes...
Francois Rodrigue (52:58.222)
dans le conseil d'administration d'un club, puis que vous supervisez un administrateur ou d'une fédération, puis que vous supposez un administrateur, comme ça, il a un gros manque à combler à ce niveau-là. Oui, les administrateurs et administratrices font... dans le sport, du moins, l'activité physique, ont beaucoup de pain sur la planche. Clairement, ils ont trop de travail par rapport à ce que leur charge de temps leur permet de faire, ça s'est établi, mais on doit être plus conscient comment est-ce que nos décisions administratives ont ultimement un impact sur la performance et le développement des jeunes.
qui participent dans nos sports et même des moins jeunes en tant que tel. Je suis entièrement d'accord. Là-dessus, on parlait du personnel médical. Il a un de mes amis qui m'en voudrait pour pas dire à la mort. Si je te posais pas la question, on dirait OK, je sais que votre étude justement ne concerne pas la population médicale ou même les services d'urgence. Dans mon réseau personnel, plusieurs personnes en milieu médical, plusieurs ambulanciers, plusieurs policiers.
qu'est-ce qu'on pourrait déduire ou quelles sont les hypothèses que tu as ou que tu peux te permettre de partager en lien avec ces professions-là? Puis comment est-ce que ces personnes-là qui travaillent comme ambulancières, policiers, policières ou même médecins qui travaillent à des heures à tout casser, je ne sais si c'est la bonne expression, mais bref, on se comprend, comme qu'est-ce qu'ils devraient prendre en considération? Puis à quoi ils devraient faire attention justement dans leur pratique quotidienne? que, tu sais, puis la personne que j'ai en tête en ce moment, ça fait quand même huit ans qu'elle pratique cette profession-là.
Et elle a encore de la misère un peu avec l'idée des shifts. Elle est capable de le gérer clairement parce que je pense qu'elle sauve plus de personnes qu'elle en en échappe dans son travail. Mais c'est encore un défi au quotidien de gérer ça. Mon éditation ici cache beaucoup de respect parce que je pense que des fois, on réalise pas à quel point justement des policiers et des policières. C'est chaotique leur horeur de vie. Au-delà d'avoir des situations qui sont très stressantes.
Un, juste le fait d'avoir des situations où tu vas avoir une personne avec une arme blanche qui va te confronter en plein milieu de la rue, comme juste ça là. Mettons que tu dans le pic de ton rythme circadien là. C'est pas une situation facile à gérer. s'entend là. On est loin de recevoir une page blanche, une page 8 et demi par 11 qui te dit excuse mais t'as le dernier rapport que t'as produit, il est pas très bon». On est loin de ça là. Niveau d'urgence, puis d'importance, puis le significatif pour ta sécurité personnelle.
Francois Rodrigue (55:13.374)
grandement supérieurs au niveau du policier de la policière qui confronte une personne avec une arme blanche dans la rue. Puis en plus de ça, il que tu rajoutes le travail sur des shifts. Fait que sais, matin, soir, à toutes les heures, puis ça change à toutes les semaines. Qu'est-ce qu'on peut faire pour dealer avec ça, puis confronter ça, puis adapter ou améliorer notre vie par rapport à ça? Ben, c'est une excellente question parce que justement le shift work, donc les gens qui travaillent des heures complètement aléatoires et complètement, tu des fois complètement la nuit, là.
Il y a de la littérature là-dessus, il y a beaucoup de littérature là-dessus, puis c'est une question d'intérêt pour beaucoup de gens. Il existe beaucoup de ressources pour ces gens-là d'essayer de mieux comprendre qu'est-ce qu'on devrait faire parce qu'un aspect quand même important du sommeil et du rythme biologique, c'est que les stades de sommeil qu'on va avoir, donc le sommeil profond par exemple, en début de nuit, après ça on a une apparition plus du sommeil paradoxal, sommeil REM, c'est assez déterminé par le rythme biologique.
Et puis la raison que j'ai fait une petite parenthèse, c'est c'est seulement à ces moments-là du début de nuit, si je dors à ce moment-là, que je suis capable d'aller chercher mon sommeil profond, d'aller chercher le sommeil profond qui est surtout très régulateur des hormones et du physiologique du corps. Et si je dors en dehors de ces heures-là à cause de mon travail, à cause que je travaille par exemple la nuit et je dois dormir le jour, c'est largement affecter nos stades de sommeil, donc la qualité du sommeil.
Ça, c'est un point quand même très important que le moment où on dort est tout aussi important que quand et que combien on dort. Je comprends. Donc, ces gens-là vont être quand même très affectés par leur sommeil. Et on sait que dans la majorité de la population qui travaille de nuit et purement de nuit, pas juste des gens qui font des semaines, tu comme par exemple, les pompiers font des fois une semaine, une semaine, une semaine. Donc, les gens qui travaillent purement de nuit, même ces gens-là, il y a plus de 90 %, je me souviens plus du pourcentage exact, mais je sais que c'est plus que 90.
pour cent de ces gens-là qui sont encore biologiquement synchronisés au jour. ils carrément encore en train de se battre à tous les jours avec à dormir à des moments circadiens qui ne pas adéquats pour eux. Et il existe des ressources pour ça. Je prône beaucoup ces gens-là d'aller justement, juste de chercher en ligne. Il en a plusieurs différentes. Je pense, par exemple, à mieuxdormir.ca.
Francois Rodrigue (57:28.282)
Il a plusieurs autres ressources qui existent, ressources canadiennes, ressources même provinciales, québécoises, qui vont justement bien expliquer quand même les choses qu'on peut faire. en a plus que je pourrais juste dire dans le podcast aujourd'hui. tous les conseils qui existent pour cette population-là, de comment faire en sorte qu'on dort à des moments qui sont avantageux. Et justement pour eux, les siestes peuvent être très, très, très avantageux quand ils sont utilisés au bon moment. Donc si... Puis ici, il a une chose que je peux extraire peut-être de ce que tu viens de dire, c'est que...
Si par exemple, tu as l'habitude de te coucher à 10h30, puis là bien entendu, je travaille de nuit et peut-être de minuit à 8h, ça peut être de 11h 7h, dépendamment des mœurs et des endroits. Mais ce que tu me dis, c'est que cette fenêtre-là, même si tu ne peux pas dormir la nuit au complet, elle est très importante d'aller la frapper quand même. Est-ce que c'est ça? Pour la majorité de la population, oui. OK. Quand que l'heure est biologique, entre ces heures-là. Donc si moi, la recommandation que je peux me permettre de faire dans mon rôle, ça serait de dire que...
Si votre aura de travail vous permet de frapper cette snide-là, même si ce ne pas nuit complète, peut-être d'aller la chercher quand même. Ça peut être d'aller la chercher quand même, mais il faut faire quand même un petit peu attention parce qu'il aussi l'aspect où il que je me réveille. là, il y a l'inertie du sommeil qui quelque chose qui fait en sorte que quand je suis réveillé, je veux rester réveillé. je suis réveillé, je veux rester réveillé. Et quand je suis endormi, c'est ça, même chose, je rester endormi. Donc, ces gens-là...
qui sont au milieu de leur nuit, puis qu'on leur demande littéralement de se réveiller à peu près, si ils s'endorent habituellement à 10 heures, puis là, on leur demande de se réveiller à midi-nuit ou à 1 heure du matin, ça peut être extrêmement difficile. Puis c'est sûr que c'est pas psychologiquement le fun de faire ça. Donc il a l'aspect un petit peu de, tu motivation de vouloir s'élever à ces heures-là. Donc, il y a plusieurs éléments sur la planche en même temps. je comprends. Puis donc, les ressources que t'as partagées, bon, là, t'en as partagé une, donc mieuxutridiniondormir.ca.
Si t'en as d'autres, je te recommande de me les envoyer par courriel et puis on les mettre dans la description de l'épisode pour toutes les personnes qui seraient intéressées puis qui ont besoin de combattre ça justement parce que ça peut avoir un impact sur la prise de décision. Vincent, ça fait déjà un bon petit bout qu'on se parle. J'enchaînerai avec les questions éclans si tu me le permets. Donc ma première question éclans, serait quel livre est-ce que tu as lu et que tu recommanderais le plus en ce moment? Livre de sommeil. Livre de ce que tu veux.
Francois Rodrigue (59:43.598)
Je vais y aller avec un livre de sommeil. Le premier livre de sommeil qui me vient en tête, c'est Why We Sleep de Matthew Walker, un chercheur britannique qui est maintenant à l'Université de California-Berkeley. Un très grand nom en sommeil qui a fait un livre qui vraiment pour la population générale de comprendre juste l'utilité du sommeil, l'impact du sommeil.
Il y a un peu moins de conseils parce que, encore une fois, le sommeil, c'est tellement du cas par cas, puis tout monde est un peu différent que ça devient... Un conseil pour un peut être carrément l'inverse du conseil pour quelqu'un d'autre. Donc, c'est beaucoup de cas par cas. Donc, il peu moins de conseils, mais au moins, c'est un livre qui fait vraiment réaliser, ouvrir les yeux à quel point le sommeil, c'est quelque chose qui est puissant, important et qui est... En plus d'avoir quelques conseils, surtout à la fin. Il y a une traduction francophone, « Pourquoi nous dormons? » de Matthew Walker. Un livre assez facile à trouver. C'est un best-seller.
Et puis, même s'il a pas de conseil dans le livre, puis ça, j'aurais peut-être pas dit la même chose il a deux ans, mais je pense que c'est une bonne chose parce que, toute la conversation qu'on a eue ensemble, là, en boule ligne, c'est, il a pas de solution X qui fit pour tout le monde. Il a pas une solution précise qui fit pour tout le monde. faut que trouves la propre solution qui fit pour toi. Puis, l'affaire qui est problématique avec ça, c'est que c'est beaucoup plus facile en tant qu'auditeur, lecteur, auditrice, lectrice.
de dire, « Hey, je me fais dire, faut que dorme 8,3 8 h par nuit. Donc, je vais m'arranger pour mettre mon cadran et dormir 8,3 8 h par nuit. Parce que c'est ça, la solution Mirac, qui va m'amener à avoir l'éveil optimal. Puis 8,3 h, h, à ces heures-là. Ouais, mettons. C'est pas juste n'importe quand. C'est ce qu'on va entendre. C'est une chose qu'on entend souvent, Je peux me coucher trois heures plus tard, mais je jamais me lever trois heures plus tard. » Non, c'est pas du tout pareil. Bien, exact. Puis la fin, c'est que sur les Internet...
comme on pourrait dire, c'est qu'on va avoir plein de recommandations comme ça qui vont être pitchées, des recommandations précises. en réalité... Coïnés complètement fortes, des fois. Bien, tout à fait. – Beaucoup, beaucoup de gens qui disent des choses complètement fortes sur l'internet. – Bien, exactement. Fait que, puis ce que tu viens de nous dire, c'est, je pense que de lire un livre comme celui-là de Matthew Walker, même s'il n'y a pas beaucoup de recommandations précises, ça va te forcer à réfléchir sur le sujet. Puis si tu réfléchis sur le sujet, tu vas être conscient un peu de ton fonctionnement personnel. Puis à force d'être conscient de ton fonctionnement personnel...
Francois Rodrigue (01:01:52.756)
tu vas être en mesure après ça de dire, OK, ben moi, sais-tu quoi? Quand je m'entraîne pas, puis là, c'est un cas réel avec moi-même, le feeling que j'ai par observation de ma vie personnelle, c'est de dire, quand je m'entraîne pas, 7h20, 7h30, là, probablement que ça fait du sens, quand je m'entraîne, j'ai eu une période intense, puis mettons que j'ai fait un entraînement de VO2 max, j'ai monté la côte pink dans le coin de Gatineau, trois, quatre fois cette journée-là, ça se peut que j'ai besoin d'un 8h à 8h15, puis des fois entre 7h50, 8h10. Ça, c'est normal. Quelqu'un qui fait de l'activité physique a un plus grand besoin de ça.
C'est question de récupération. Mon point avec ça, c'est d'encourager les gens à lire un livre et d'écouter la conversation aujourd'hui. Et pas se dire que j'aurais aimé ça qu'ils me disent exactement, quand je fais un shift de nuit, je devrais faire une sieste de 45 minutes, 3 à 2 heures 38. Puis après ça, me coucher exactement quand j'arrive. C'est pas ça la réalité. Il faut le découvrir, je pense. Et ça, c'est frustrant. Parler d'une personne, moi-même, coach Frank, était une personne qui a besoin...
de dire d'avoir une routine, puis c'est voici qu'est-ce qu'on fait, puis voici des étapes, et ce qu'on fait pour se rendre à son but, parce que c'est comme ça que je fonctionne, j'ai besoin de me rendre à tel objectif, voici des étapes, mais c'est pas aussi simple que ça. Puis potentiellement, puis là je finis mon monologue avec ça, c'est de que de le trouver par observation de sa vie privée, sa vie personnelle, en réfléchissant à des conversations comme celle-là qu'on a, ou en lisant un livre qui pas de conseils très précis comme celui de Matthew Walker, ça va être aussi plus durable.
Puis ça, moi, c'est un enjeu, ouais, avec les entraîneurs que je travaille en ce moment, c'est dire, OK, comment est-ce que tu peux fonctionner toi individuellement, le fonctionnement individuel, c'est pas tellement mon dada, mais plus comment tu peux encadrer ton équipe de façon à ce que oui, tu vas avoir du succès, mais ça va être durable. Puis des fois, oui, on peut avoir un succès à court terme, puis oui, en mettant ton alarme à 5h38 le matin, puis en faisant telle routine pendant trois semaines, ça va fonctionner, mais dans six mois, tu vas être encore capable de le faire.
puis ça va-tu faire que tu sois vraiment cohérent avec ton rythme circadien? Alors que si t'es éveillé par rapport à ton rythme circadien, que t'es conscient, puis là tu dis OK, c'était le jour de l'an, puis je l'ai échappé un petit peu plus aujourd'hui pour le jour de l'an, bien ça se peut que dans les deux prochains jours, je sois encore plus fatigué en décision, fait que c'est pas le temps d'écrire telle affaire ou de faire tel type de conférence ou ces choses-là, puis je module, puis ça c'est beaucoup plus durant. Mais j'aime beaucoup ce que tu dis justement sur le fait que, considérant que chaque personne est complètement différente, puis que c'est du cas par cas, qu'on peut...
Francois Rodrigue (01:04:10.574)
pas nécessairement trouver des solutions simples à tout le monde. veux pas juste lancer des choses comme ça. C'est une chose que nous autres, en qu'on travaille en sommeil, la première question que tout le monde va tout le temps me demander, mais oui, mais moi, comment je fais pour savoir si c'est mon sommeil? Tout le monde me demande. C'est solution simple et la solution qu'on donne à tout le monde, c'est essentiellement la même. C'est quand est-ce que tu commences à coigner des clous? Puis si tu réussis à t'endormir à ce moment-là, puis quand t'as pas d'insomnie à ce moment-là.
puis tu dors par toi-même de façon pas dérangée toute la nuit, à quel moment est-ce que tu te lèves puis tu te sens bien. Si tu te sens bien le jour puis que tu ne sens pas fatigué, il n'y a pas grand-chose qu'on devrait changer. Donc ça, c'est autre chose justement que... d'essayer de lancer aux gens le mémo de... il a des gens qui sont très perfectionnistes, veulent dire, « Comment je peux améliorer mon sommeil? Il est déjà correct ton sommeil, tu dors très bien puis tu te sens bien dans le jour, tu te sens pas fatigué, il est déjà correct. Donc juste enlever cette petite anxiété-là peut-être pour les gens. Puis j'ajouterais que si tu...
tu dors, puis que tu te réveilles, tu dors justement, puis que tu te laisses un peu aller, bien pas laisser aller, mais dans sens que tu te mets pas nécessairement à l'alarme, que tu te sens frais 10 pour le matin, mais que tu as de la fatigue, puis tu dors une quatrième heure qui semble raisonnable, puis que tu es encore fatigué en plein milieu de journée, bien peut-être que ça vaut la peine d'investiguer ailleurs. Parce que là, ça peut être des causes nutritionnelles, ça peut être des causes d'actifs physiques, ça peut être l'avenir du sommeil, il a plein d'autres facteurs qui peuvent avoir un impact là-dessus. Oui, l'avenir qu'on voit beaucoup au football, justement.
Qu'est-ce tu veux dire par là? L'apnée obstructive du sommeil qui est très largement liée avec la prise de poids ou avec la masse corporelle du cou surtout, surtout chez l'homme. Donc l'apnée obstructive du sommeil qui les joueurs de ligne au football, ça va être très commun, ça va être même plus commun que dans la population générale. Donc c'est une situation où on n'y pense des fois pas, mais les joueurs de ligne sont assez corpulents. Autant de masse musculaire que de masse grasse, souvent même beaucoup plus de masse musculaire, c'est impressionnant.
Donc ces joueurs-là vont avoir souvent beaucoup de masse corporelle dans le cou qui font en sorte que quand ils dorment sur le dos spécifiquement, bien la gravité va faire en sorte que ça va fermer les voies aériennes et ça va faire un ronflement. Et le ronflement, c'est pas normal. Donc si quelqu'un ronfle, c'est un début d'apnée. C'est un départ de... Est-ce que toutes les personnes qui ronflent font nécessairement de l'apnée? Non, C'est pas... Ronfler, c'est pas nécessairement égal à l'apnée, mais c'est un début.
Francois Rodrigue (01:06:28.31)
Donc, la voie aérienne supérieure est ouverte complètement, il n'y aura pas de bruit. Et comme un sifflet, si on commence à la fermer, l'air passe par un plus petit endroit et ça fait siffler, c'est la même chose, ça va faire un ronflement. Donc, le ronflement dans la gorge, c'est parce que la gorge commence à s'effondrer, à collapse, comme tu le en anglais. Et quand elle ferme complètement, on arrête de respirer, on manque d'oxygène pendant la nuit. Et là, quand on manque d'oxygène pendant la nuit, ça devient de l'apnée du sommeil. Intéressant, intéressant.
Deuxième question est claire parce que oui, on revient, on était toujours la personne claire, même si la première n'était pas très claire. Qu'est-ce qui va devenir un avantage compétitif dans le monde du sport dans 10 ans? Selon ton expérience, c'est pas obligé d'être limité au sommeil, selon ton expérience comme athlète, ton expérience comme entraîneur, puis juste ton expérience générale peut être en science. Je vais y aller avec mon biais, j'ai pas le choix si ça va être le sommeil. De réaliser que c'est les gens qui réussissent à utiliser le sommeil à leur avantage.
les athlètes professionnels qui utilisent ça à avantage. C'est ceux qui vont avoir non seulement le meilleur performance immédiate, mais la plus de durée de vie d'athlète. Je pense par exemple des athlètes qui durent longtemps, qui ont joué longtemps, je pense à Tom Brady. Par exemple, lui a mis beaucoup, beaucoup de son argent personnel dans le sommeil. Il a travaillé avec des compagnies de pyjama qui font en sorte que son pyjama va être plus confortable et aider la...
Je ne pas trop exactement c'est quoi. La respiration. Il a rien qui nous surprend avec ton bradley par rapport à Il y a beaucoup d'argent dans le sommeil, ça c'est quelque chose qu'on sait déjà. y a d'autres athlètes, je sais quelques athlètes qui ont travaillé avec des chercheurs de sommeil avec qui, de mon entourage. Et puis c'est sûr que ça donne qu'ils vont justement avoir des carrières les plus longues et les plus fructueuses. Et ceux qui vont sortir tous les soirs, aller clubber, se foutre un peu de leur sommeil, c'est souvent ceux qui...
malgré leurs talents intenses au début de carrière, bon, pas nécessairement durer très longtemps. C'est des feux de paille ou ça pourrait être potentiellement un élément qui explique, tu on parle souvent du sufferer's slump, la mauvaise année de la deuxième année ou comme la mauvaise saison de la clé de deuxième année, tu puis ça peut être une raison parce que, OK, tu as eu plus de revenus comme joueur en première année, tu as un salaire intéressant, tu peux payer plus de sorties, ça fait après ça que peut-être t'as des habitudes de vie qui sont un peu moins propices justement à la performance dans ta deuxième année.
Francois Rodrigue (01:08:39.084)
Et puis dernière question, classe, peut mettre une citation sur un Jumbo-Trun dans un stade de football, ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent? Ouf, d'en mettre une seule, c'est ça qui va être le le challenge le plus difficile. Je dirais prioriser le sommeil, mais c'est un petit peu trop plate comme citation, je pense comme ça, fait que ça serait, je dirais, le moment où je dors, donc quand je dors est tout aussi important que combien je dors. Ça, je dirais que ça serait une citation assez importante à mettre là-dessus. Ou sinon...
j'irais avec tout le monde a un sommeil différent, il faut respecter le sommeil de l'autre. C'est vrai. Puis ça, c'est difficile à faire des fois dans les environnements d'équipe parce qu'on veut mettre un cadre qui va être propice à ce que tout le monde performe. Comment est-ce qu'on peut respecter les différences individuelles tout en maximisant la synergie de l'équipe? C'est pas toujours facile à faire. Puis ça, c'est un dilemme qui va au-delà un débat ou une conversation qui va au-delà de juste l'aspect de sommeil. Vincent, merci.
Pour moi, ce que je retiens vraiment de la conversation, puis ce que je dirais qui est le très bon point de la conversation, c'est comment est-ce qu'on doit accepter le fait que toutes les personnes ont un rythme circadien qui est propre à elles-mêmes. Puis là, nous, tant qu'entraîneurs, administrateurs, entraîneureux, administratrices, voir comment est-ce qu'on peut moduler ça pour faire que tout le monde, tout le monde est où.
les athlètes qui font partie de notre club puissent justement rayonner dans la structure qu'on met de l'avant. Puis de se rendre compte que justement la structure... Est-ce que notre structure prévient certains athlètes ou certaines personnes de performer à leur niveau optimal? Je pense que c'est le cas dans plusieurs sports en ce moment, comme l'exemple qu'on a donné en natation. Puis là, le sais, il a certains clubs au Québec, et je le de sur ce sur que...
Il y a certains clubs qui ont banni justement les entraînements masonnals puis finissent quand même par produire des athlètes de l'Ouniu. Fait que comment est-ce qu'on peut être créatif? Comment est-ce qu'on peut mettre une structure qui permet à plusieurs personnes de réunir dans notre programme? les adolescents ont un délai de naturel que je pense que Geneviève a déjà couvert dans son épisode. Épisode 90, l'épisode le plus populaire de l'histoire de temps d'arrêt et de loin. Je vous invite à aller consulter puis oui, effectivement. C'est encore pire pour les adolescents de penser qu'eux autres non seulement doivent se lever tôt, mais...
Francois Rodrigue (01:10:51.52)
sont adolescents en plus et voudraient naturellement biologiquement se lever encore plus tard, qu'on voit encore même chez les animaux. C'est biologique, on le voit chez les animaux, cet aspect-là de vouloir se lever plus tard. Donc, on demande à ces adolescents d'aller faire un entraînement de natation à 5 heures du matin. C'est très, très, très difficile. Puis il y a des lois, justement, qui commencent à se faire, mais il a des États aux États-Unis qui mettent des lois maintenant. Par exemple, je que la Californie a mis que les heures de début de cours d'école et les heures de début de tout ce qui est en lien avec l'école, le parasculaire, peuvent pas commencer avant 8h30.
C'est déjà bon. Le fait d'avoir fait ce changement-là, bien, ils ont fait des études, de voir l'avant après, et ça n'a que des bénéfices chez les adolescents. Intéressant. Et là, on est loin du, je pense, 10 ans qui avait été recommandé par Geneviève et tout ça, mais huit heures et demie, au moins, c'est un départ. C'est mieux que justement en Floride. Quand je vais en Floride à peu près une fois par année, je pense que si je ne m'abuse, les autos font la file en avant de l'école à 7 heures le matin. Puis ça, c'est, je pense que c'est une middle high school. Ça que c'est probablement, on va dire l'équivalent secondaire 1, 2, peut-être seulement 3.
Et puis pour eux, c'est des raisons de température parce qu'ils payent pas la climatisation dans l'école. Donc en faisant l'école de 7 heures, je pense jusqu'à 2 heures, c'est un peu moins chaud que l'après-midi. Ou c'est peut-être même plus tôt que 2 heures à l'école, elle a fini assez tôt quand je suis là. Mais ça, c'est le parent qui est devant l'école à 7 heures le matin. Mais l'heure, est-ce qu'il s'est levé avant le voyagement, le fait de s'habiller, avant le... Tout à fait, tout à fait. Puis là, l'adolescent là-dedans, le parent, à la limite, peut-être que c'est un matinal selon son vrit circadier, puis il est correct avec ça.
Moi, je pense que ça ne me dérangerait pas, mais je suis pas mal sûr que les adolescents, les adolescents de ce monde, ça leur dérange un petit peu. Ceci t'as dit Vincent, merci beaucoup. Merci d'invitation. Qu'est-ce que serait ton mot de la fin et comment est-ce que les gens peuvent te rejoindre? Pour me rejoindre, c'est mon courriel vincent.bourgon.com.ca Et puis, mon mot de la fin, c'est de vraiment prioriser le sommeil. Ça a beaucoup plus d'impact qu'on le pense. Super. Donc, merci beaucoup tout le monde d'avoir été là avec nous pour un autre épisode de Tent à l'arrêt et je vous dis à la prochaine.
Merci d'avoir été à l'écoute de ma conversation avec notre invité aujourd'hui lors de temps d'arrêt. Et j'ai deux petits messages pour toi avant que tu quittes. Un, je tiens à remercier l'Université du Québec en Outaouais pour rendre tout ça possible. Deuxièmement, à toutes les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votre prochaine pratique ou votre prochain projet. Est-ce que vous voudriez recevoir une fois par mois une
Francois Rodrigue (01:13:09.28)
petite réflexion de ma part par courriel qui inclut les épisodes de temps d'arrêt ainsi que quelques petits trucs et astuces pour le coaching en partant de la science du sport. Est-ce que tu aimes ça? Challenger tes idées. Si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lètre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle je vais partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées que j'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités qui sont pertinentes en lien avec le coaching.
Je résume tout ça dans un petit courriel qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Puis si tu veux recevoir ça, visite le site coachfrankphd.com dans un mot ou un de nos médias sociaux et ça va me faire plaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dans vos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je te dis à la prochaine.