NOTES D’ÉMISSION
- Bienvenue et introduction de Milena Parent. (1:23)
- Le parcours de Milena Parent : du patinage artistique au doctorat. (4:21)
- D’où vient l’intérêt de Milena pour la recherche sur la gestion des événements sportifs ? (11:26)
- Écrire pour avoir un impact. (18:11)
- Les clés pour devenir un bon écrivain. (25:32)
- Le niveau d’écriture ne doit pas être trop élevé pour que ce soit accessible. (34:09)
- Qu’est-ce que le Master exécutif en management des organisations sportives (MEMOS) ? (37:20)
- La diplomatie sportive. (42:40)
- Les prochains défis du MEMOS. (47:21)
- La gouvernance des organisations sportives à but non lucratif. (55:26)
- Le concept de gouvernance de marque. (1:08:55)
- Si tu pouvais retourner en arrière et donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi ? (1:13:36)
- Quel livre est-ce que tu as lu et que tu recommanderais le plus en ce moment ? (1:14:26)
- Si tu pouvais mettre une citation sur un jumbotron, dans un aréna ou dans un stade, ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent ? (1:16:11)
- Mot de la fin et comment rejoindre Milena Parent : courriel : milena.parent@telfer.uottawa.ca (1:17:11)
PERSONNES ET ORGANISATIONS MENTIONNÉES
RESSOURCES SUPPLÉMENTAIRES
Transcription
Francois Rodrigue (00:00.91)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt. Épisode 124, gouvernance des organisations sportives à but non lucratif, master exécutif en management des organisations sportives et écriture de tous genres avec Milena, Parent, PhD. Bonjour tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec Temps d'arrêt, eh bien, c'est de déconstruire tout ce qui touche.
de près ou de loin à l'art et la science du coaching. Je fais ça parce que ma mission personnelle, eh bien, c'est de contribuer à la performance et au bien-être de tous les intervenantes et intervenants francophones dans le monde du sport et de l'activité physique. C'est donc la mission numéro un du podcast, mais c'est aussi une mission que je tente d'accomplir en tant que professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller au développement des entraîneurs et des professionnels qui oeuvrent dans des contextes de performance.
Si tu as une nouvelle auditrice ou un nouvel auditeur de temps d'arrêt avec Coach Frank, je t'invite à t'abonner et évaluer le podcast sur ta plateforme préférée. Pour les auditrices et auditeurs loyaux de temps d'arrêt, je vous dis un gros merci. Je vous invite à partager à vos amis et aussi à suivre Coach Frank PhD sur toutes les plateformes de médias sociaux. Ça prend cinq secondes et ça va contribuer à ton développement et ainsi qu'au développement du système sportif. Pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invité est Milena Parent, PhD.
Milena a un parcours quand même impressionnant, je vous dirais. J'ai appris moi-même des choses, même si ça fait plusieurs années que je la connais, on pourrait dire même une décennie et demi, peut-être même deux. Milena a entamé sa carrière professionnelle à l'âge de 16 ans en devenant entraîneur certifié en patinage artistique, ce qui lui a permis de travailler comme entrepreneuse individuelle pendant une dizaine d'années. Bien qu'elle a obtenu un baccalauréat en physiologie de l'Université d'Ottawa, ce que j'ai appris d'ailleurs en lisant la biographie, elle a décidé de se réorienter
vers la gestion du sport et des événements sportifs. Elle a ainsi obtenu son doctorat à l'Université d'Alberta, au cours duquel elle a développé une expertise en gouvernance du sport et des événements sportifs. Cette expertise lui a permis de travailler aux Jeux de la francophonie 2001 et aux Jeux olympiques d'hiver de 2010, ainsi que d'étudier diverses organisations et événements sportifs. Ses recherches se concentrent principalement sur la gouvernance, la gestion des participantes et les stratégies de ces organisations, la qualité de ses travaux de recherche,
Francois Rodrigue (02:24.526)
a été reconnue par plusieurs prix, tant au niveau universitaire qu'international, comme le NASA Research Fellow, le prix de jeune chercheuse de l'Université d'Ottawa, et le Early Research Award du gouvernement de l'Ontario. En plus, l'ancienne de la stratégie de la gestion du sport à l'Université d'Ottawa, où elle est professeure depuis 2005, elle est actuellement directrice et la première femme à occuper ce poste du Master exécutif en management des organisations sportives, le MEMOS, qui est en lien avec le Comité international olympique. On va en reparler un petit peu tout à l'heure.
Elle est également présidente d'une société de conseils spécialisée sport copywriters grâce à son expertise et sa certification en rédaction. non seulement c'est un plaisir de recevoir Milena aujourd'hui parce qu'elle a été un modèle influent lors de ma maîtrise en administration, et ça elle m'a pas courante, je le dis pour la première fois publiquement, mais c'est aussi un privilège de recevoir une personne qui a accompli autant dans le domaine de la gestion du sport. Pour moi, Milena est une all-star préacadémique.
Alors, si vous cherchez une conversation préacadémique sur la gestion des organisations sportives, vous êtes à la bonne place. Ceci étant dit, l'épisode a lieu et on doit remercier des gens pour ça. Et l'épisode est présenté par Très Bon Point, une équipe avec les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins qui offre à la communauté sportive de l'accompagnement individuel des ateliers de groupe et de la recherche appliquée à leurs enjeux. Là-dessus tout le monde, je vous souhaite un bon podcast et surtout, dis finalement, bienvenue à notre invité, Milena Parand.
Bienvenue. Merci. Merci à toi d'être là. Donc, j'apprends des choses. Moi qui connais depuis, comme je te disais tantôt, une décennie et demi. Je suis vraiment joyé. Je suis vraiment content de t'avoir avec nous. Je pensais partir le bal. Tu as publié des nombreux articles. Je sais que tu as contribué à des white papers, des papiers blancs si on fait la traduction. Mais là, j'ai aussi appris que tu faisais de l'écriture de romans sous un pseudonyme. Je ne pense pas que tu vas révéler le pseudonyme aujourd'hui. Je peux le révéler, c'est correct. peux le révéler. Mais avant d'aller là, vas-y si tu veux.
Parles-moi un peu de ce qui t'a mené à écrire autant. que tu du passage artistique à un bac en physiologie, on est loin d'une spécialité en écriture, à un PhD en organisation du sport, et là on écrit dans plusieurs domaines, on fait de l'écriture de tous genres. Parles-moi un peu de ce t'a mené à écrire autant. C'est une bonne question. Je pense que ça relie un peu à ce que tu as dit quand j'ai fait mon bac en physiologie, qui semble un peu loin pour certaines de ce que je fais maintenant.
Francois Rodrigue (04:51.214)
Mais je voulais être fan de la médecine sportive quand j'étais jeune, parce qu'en patinage artistique. Et évidemment, j'ai eu une expérience assez approfondie avec toutes les sciences de la santé. Et c'est ce que je pensais je voulais faire. Mais j'ai réalisé un vendredi soir à 7 heures le soir quand je faisais une expérience en médecine cellulaire et moléculaire, ma première maîtrise, que c'est pas ça je voulais faire tout le reste de ma vie. Puis dans le temps, j'étais chef entraînant pour mon club de patins. Et donc, je siégeais sur le C.A.
du club. Et j'ai eu des expériences comme tout le monde qui a du siéger sur des clubs locaux comme parents, le dysfonctionnement, les guerres de terrain, le favoritisme pour son enfant et tout. Et à ce moment-là, j'ai vu... Je suis complètement tombée par accident sur un programme qui s'appelait la maîtrise en administration du sport à l'Université d'Ottawa. Ça faisait cinq ans que à l'université, puis je savais pas que ça existait comme programme.
Et je suis allée voir le directeur et puis j'ai dit, est-ce que je pourrais faire ça? J'ai jamais fait de... d'histoire, de gestion, de socio, de psychologie. J'ai rien fait. j'ai six différentes chimies, cinq physiques, pis je sais pas combien de biologie. Est-ce que je pourrais? Puis là, j'ai expliqué ce que je faisais. J'étais chef entraîneur et tout. dit, utilise ton expérience, oui, tu vas pouvoir. OK! Et j'ai fait un changement au milieu de ma maîtrise. Je suis arrivée à mon premier cours.
théorie des organisations, une heure du soir, à 7 heures le soir. Et le prof aurait pu parler dans une autre langue, il aurait pu parler mandarin, j'avais aucune idée de ce que le prof avait dit pendant trois heures. Là, j'ai fait, misère, je viens de faire la pire erreur de ma vie. Mais je me suis donné, je disais, OK, je suis quand même un peu têtue. Et donc, je me donne quand même, je viens dire à tout monde que j'ai changé, que fasse quelque chose. Je peux pas juste lâcher ça après trois heures.
Et je me suis donné à moi. Je me suis rappelé ce que le directeur avait dit. Et puis, j'ai commencé à voir. J'ai dû lire puis m'éduquer. Et ça a été vraiment un pattern dans ma vie. L'auto-éducation. Et puis, j'ai commencé à réaliser, à voir les liens entre ce que j'apprenais à l'école puis les appliquer dans mon travail comme chef-entraîneur et membre avec des responsabilités fiducières que je savais pas c'était ça à ce moment-là.
Francois Rodrigue (07:16.814)
d'un conseil d'administration d'une organisation sportive locale. Et c'est ça qui m'a vraiment poussé. J'ai fait mon internat avec les Jeux de la francophonie qui ont eu lieu ici en 2001. J'ai adoré. J'ai fait évidemment comme athlète, comme entraîneur, on a fait des événements, mais c'est complètement différent de le voir en arrière. Le back of house comme qu'on pourrait dire. Par le temps de l'événement, j'étais en charge.
Je ne savais ce qu'était un officiel technique. On va s'entendre. ne savais pas ce qu'était un manuel pour les officiels techniques. Mais à la fin, j'ai appris ce qu'était quoi. Je l'ai créé pour les jeux de la francophonie. J'étais chef de la nourriture pour les officiels. J'ai développé leurs habits. J'ai trouvé des valises perdues à l'aéroport. J'ai fait le service de taxi. Je pense que j'ai tout fait.
Je dormais peut-être, si j'étais chanceuse, quatre heures la nuit, rendue le temps de l'événement. Je suis déjà pâle pour commencer, disons. Mais j'étais blanche comme un drap, j'avais des bleus tout partout à la fin de l'événement, puis j'ai dit à mes parents, I want to do this again. » J'ai adoré mon expérience, je veux refaire ça. J'ai eu, comme on dit, le « » des événements. Et c'est là où la « geek que je suis est fille d'une bibliothécaire.
Pendant l'événement, je... C'est quoi un manuel technique? Tu manges quoi en hiver, ça? C'est quoi? Comment est-ce que tu fais pour organiser la nourriture pour tous ces gens-là? Quand tu as trois différents sites, sept différents sports, ont tous... Les fédérations internationales ont tous des différents critères. Tu avais soccer, puis la boxe, puis l'athlétisme, le volley et tout. Donc, je allée chercher de l'information dans le temps avec les fameuses fiches à la bibliothèque. Il n'y avait même pas l'Internet à ce moment-là pour ça.
pouvais pas trouver l'information. Je ne pas qu'il avait un événement sportif au monde. Ça fait depuis 1886 que les Olympiques modernes existent quand il faut qu'il quelque chose. C'est ridicule. Ça m'a tricotée dans la tête pendant que je faisais l'événement. J'ai envoyé un de mes premiers courriels. J'ai envoyé ça à un professeur, Trevor Slack, qui était l'auteur du livre qu'on avait utilisé pour ce fameux cours que j'ai eu vraiment la frousse au début.
Francois Rodrigue (09:43.758)
Et le message était tout court, c'était je suis intéressée par les événements sportifs, mais ça voudrait dire quoi faire un doctorat? Parce que moi, dans ma tête, un doctorat, ça a un saro, ça a un livre de laboratoire, ça a des épouvettes. Comment tu fais un doctorat en sport management ou en événement sportif? Ça a l'air de quoi? Le lendemain matin, ma seule journée de vacances, quand je pensais pouvoir dormir finalement,
Le téléphone, sonne à 7 heures le matin avec une voix homme de l'Angleterre et ça m'a pris à ma tête quelques minutes à comprendre que c'était Prof. Travers-Lacq qui m'appelait de l'Angleterre. Il m'a dit une question. Est-ce que tu veux travailler avec moi ou est-ce que tu veux travailler à De Montfort à l'université où il était? C'est comme, c'est-tu une question truquée? C'est quoi la différence?
Avec toi? Comme j'avais aucune idée de la réponse. J'ai dit avec vous, monsieur, professeur. Dans ce cas-là, je retourne au Canada, à l'Université d'Alberta, avec la chaire canadienne de recherche en sport management. La raison que tu n'es pas capable de trouver l'information, c'est parce qu'elle n'existe pas. Est-ce que tu veux développer la littérature en événement sportif avec moi? Un mois plus tard, je me suis retrouvée en Alberta à commencer un doctorat.
quand même, c'est fou comment le timing des fois il fait les choses. J'en parlais avec un de mes collègues, ça c'est comme, tu on n'a aucune idée, mais le synchronisme, comme c'est avant, voyez ce courriel-là, comme trois mois plus tard, il aurait peut-être trouvé quelqu'un. Puis là lui, il revenait au Canada, il a une personne canadienne qui était intéressée par ce sujet-là, qui n'existe pas en tant que tel. Comme ça devait quand même particulier. Mais puis là, ça m'intéresse juste un peu la découverte parce que là, je viens juste moi-même de réaliser à quel point tu as contribué à bâtir la littérature sur la gestion des événements sportifs, si j'ai bien compris les choses.
Mais qu'est-ce qui t'a accroché, tu quand tu que j'ai eu le bug, comme qu'est-ce qui a fait que tu as eu ce bug-là, justement? Moi, ça pique ma curiosité de dire, hey, comme on parle de quelque chose qui est très concis, qui est très précis, la médecine moléculaire ou peu importe le domaine psychotutiel vendredi soir à 7h, puis là, on tombe dans quelque chose de vraiment vague, de vraiment général, de très abstrait, de construit socialement, tu on pourrait rentrer dans les épistémologies et tout ça. Mais comme qu'est-ce qui fait que tu as eu le bug, justement, de ça? C'est une communauté de choses. Je dirais que...
Francois Rodrigue (12:08.654)
Une chose, c'était le côté international, rencontrer des gens de tout partout, de faire des connexions. Donc, l'officiel technique pour un des sports, c'est le chef, en fait, le doyen de médecine de l'Université de Montréal. L'ironie, parce que j'avais appliqué deux, trois ans avant et puis j'avais pas rentré. Donc, on parle de la chance ou le fait de tout s'aligner au bon moment dans l'univers.
Donc, si j'avais rentré en médecine, je n'aurais pas fait ce que je fais maintenant et je ne pas ici non plus. Mais il y avait la connexion avec les gens. C'est vraiment différent tous les jours. Et quelque chose que j'ai réalisé quand j'étais entraîneur et en ce moment, j'ai eu un travail d'un été pour aider un collègue de ma mère qui faisait une... Je pas. C'était une bibliographie sur les écritures de Churchill, le premier ministre.
OK, whatever. Il y quelque chose comme 43 Allee, là, si je le comprends puis c'est tellement plus, là. Oui, puis il y avait un groupe à qui il y a évidemment beaucoup de gens qui ont écrit sur lui aussi. Donc c'était de rentrer ça dans un système de bibliographie, toutes les références. Puis ça a eu de 9 à 5, puis il me demandait, OK, fallait que j'arrive à 9 heures. Ça va être le fun. C'est... Puis il dit, OK, là, tu je pouvais prendre mon break de midi à 1 heure, puis j'ai vraiment pas aimé d'avoir quelqu'un par-dessus mon épaule ou d'être vraiment prise par un horaire. Parce que toute ma vie comme...
Comme athlète, je patinais le soir, le matin, l'été, comme l'horaire et tout partout. Au moment où j'en faisais le plus, j'avais trois clubs de patins. Je faisais 35 heures de patins en plus de l'école. Puis pour moi, c'est normal. Je trouve que je ne pas capable de m'asseoir sur une plage puis rien faire. Pour moi, c'est une perte d'attente à chaque fois que je fais quelque chose. Qu'est-ce que je peux faire? Je suis en train de perdre mon temps. C'est que ma tête, elle vire. Et donc...
Avec l'événement, il a l'adrénaline, il a rencontrer un gars au paquet de gens, y a... c'est jamais... tu peux planifier autant que tu veux, ça va jamais être pareil d'une journée à l'autre. L'horaire est fin de semaine, soir, etc. Comme, ça l'alignait beaucoup avec... qu'est-ce que j'aime faire ou qu'est-ce que... dans quoi je suis confortable, disons. Et puis, en fait, tu devoir...
Francois Rodrigue (14:28.558)
deux pays qui sont potentiellement en guerre, que les athlètes peuvent se parler, que les officiels se parlent, pour moi c'est comme « ». Puis ça relie aussi à ce que je fais avec le programme Mémos en ce moment. On a littéralement cette année deux étudiants qui rentrent de pays en guerre, un contre l'autre. Particulier quand même. Et le mouvement olympique est basé en partie, puis oui il y a beaucoup de problèmes avec le mouvement olympique, je suis la première à le dire.
Mais c'est une des belles choses des Jeux olympiques et du mouvement olympique, c'est qu'on peut se parler comme humain, un à un, et respecter l'autre. Pour moi, le respect, c'est beaucoup. Le protocole, tout ce qui est les relations. Il y a plusieurs des valeurs et des processus en événementiel qui viennent me chercher, essentiellement. Ce que j'entends, c'est que d'un côté, il a le côté stimulant.
qu'on a dans le médecin entraîneur parce que tu toi et moi, on a ça en commun d'avoir commencé puis... Faites nos premières armes si on veut pour recevoir sur le thème un petit peu. sais, faites nos premières armes en coaching. Ce qui le fun du coaching, c'est que oui, tu des pratiques qui sont tout le temps de 4 à 6 ou de 6 à 8, peu importe, mais il a pas une pratique qui pareille. Il y a tout le temps des rebondissements, a tout le temps des feux qui ressortent, qu'il faut que tu arroses, puis tout ça. Puis ça, c'est le fun. Puis des fois, quand on sort du coaching, c'est de retrouver cette adrenaline-là, cette stimulation-là. Puis c'est ce que j'entends dans sens que les événements sportifs...
C'est un gros « high ». Des fois, récemment, je parlais avec une personne qui organisait un événement. Je pense que c'était le premier événement qu'elle organisait. Elle se rendait pas compte à quel point c'était un crescendo. Je me rappelle d'avoir déjà entendu en parler comment est-ce qu'il a un gros crescendo qui nous amène éventuellement. Ça va juste augmenter justement toutes les tâches que tu as à faire. Il faut que sois prêt « on call » si on veut pendant l'événement pour t'adapter en cours de route. Oui, absolument. C'est vraiment comme tu parlais du coaching. Comme coach, tu as aussi beaucoup de rôle.
Tu as différents... Tu es vraiment un enseignant. Essentiellement, tu vas enseigner une technique. Tu vas être psychologue. Tu vas gérer la mentalité des athlètes. Tu vas être un réparateur de relations sociales entre les athlètes ou athlètes-parents ou peu importe. Tu vas être un gestionnaire financier. Il a tellement de chapeaux que tu portes comme entraîneur. Et c'est plusieurs des chapeaux que j'ai remarqués en événementiel aussi. Et donc, toutes ces différentes touches-là.
Francois Rodrigue (16:53.39)
Pour moi, dès le départ, avec l'entraînement, c'est ça qui m'a... que j'avais jamais, jamais pensé que j'aurais été pas seulement prof d'université, mais enseignante. Comme être en avant d'une classe puis parler, c'est comme un de mes oraires complètes. Ça me prend beaucoup à... Pour moi, c'est une performance. Il faut que je me prépare pour enseigner. Mais c'est tout le côté éducation. Et donc, pour revenir à ta question avec l'écriture...
Toutes les écritures que je fais ont une composante d'éducation. Que ce soit l'éducation traditionnelle, si on veut, académique. Là, problème, la conséquence en écriture académique, c'est qu'il a très peu de gens, habituellement, qui vont le lire. Si t'en as 12 qui lis ton article, c'est déjà quelque chose. Alors qu'une chose que je voyais, j'ai remarqué ça dans plusieurs domaines et surtout aussi en gestion pure.
il y a des articles, des profs, sont pas capables d'écrire. Tu lis une phrase, tu la relis, tu la relis encore, tu es comme, OK, je comprends pas, là, je suis pas une niéseuse, là, je suis capable de lire, puis je comprends pas ce qu'il dit. Et c'est quelque chose qui aussi, c'est des choses qui me tricotent dans la tête. Et à moment donné, dis, bon, OK, on va faire quelque chose parce que je veux pas être une de ces personnes-là, je vais m'éduquer. Et donc, j'ai pris des cours de rédaction. Donc, je me suis devenue certifiée en papier blanc et en ce qu'on appelle l'étude de code, success stories, case studies.
mais aussi en web et d'autres... surtout B2B, business to business. Mais une des choses, c'est d'avoir un impact, que ce soit un impact en événementiel sur les athlètes, sur les pays. Donc d'avoir un environnement, par exemple, aux Jeux de Vancouver avec mes bénévoles, on faisait le hockey féminin, un des sites que j'avais, et on avait créé une atmosphère chez soi. Donc on disait...
que ce soit le roi de la Grèce, que ce soit son altesse royale de l'Angleterre ou de Monaco, le prince Albert, que ce soit Dick Pound, que ce soit René Fazel, n'importe qui, ils vont venir, ils vont penser comme ils sont chez eux. Et puis c'est quelque chose qu'on a créé, donc vraiment un respect.
Francois Rodrigue (19:13.262)
de respecter l'autre et d'enseigner. Et donc quand je faisais mon papy blanc, je sais que ça fait comme un gros loop, les papy blancs, c'est aussi pour avoir un impact puis éduquer. Et donc, un exemple, un qu'on... mon mari et moi, avait fait ensemble, c'était pour ma belle-fille qui avait eu un problème de santé et l'organisation qui était bénévole, qui supportait les enfants avec cette condition-là. Donc les enfants, comme on se... n'importe qui, en fait, avoir des radiographies, c'est...
pas bon à avoir souvent. Et surtout pour des enfants, ça peut avoir un effet vraiment néfaste sur le corps si tu dois en faire plusieurs fois. Et quand tu une condition médicale qui demande des radiographies, là, ça devrait être un sérieux problème parce que tu as des organes qui sont encore en développement et donc on peut vraiment les affecter. Et à travers le monde, dans les meilleurs hôpitaux pour enfants, il y avait une machine de radiographie ultra-low dose.
Il y avait déjà eu des affaires à Chio pour essayer de l'avoir, mais il toujours des excuses. Non, non, non, on n'a pas d'argent, on en peut. Mais pourtant, à chaque année, on voit le téléton, on voit tout l'argent qui est... Il y a quelque chose qui fonctionne pas. Et j'ai réalisé, un, c'est la persuasion, et deux, c'est une éducation. Et donc, avec mon mari, on a écrit un papier blanc pour convaincre Chio d'acheter la machine qu'ils ont faite et que Chio a maintenant la machine. Ultra low dose pour...
que les enfants qui doivent avoir une radiographie n'ont pas les FNFS, une radiographie normale. Surtout quand il faut que le fasses à tous les trois mois, les six mois. C'est vraiment intéressant. Il y a plein de perches, plein de directions dans lesquelles je veux aller par rapport à ça. Peut-être la plus rapide et tout ça. Mais en fait, je serais curieux de tu dis d'avoir un impact sur les gens, mais ça situe où l'écriture des romans là-dedans? Est-ce que tu veux avoir un impact également? Oui, donc tous les les romans, l'histoire qu'on crée,
C'est moi et mon mari. C'est quelque chose qu'on a fait de la danse tango ensemble. On essaie de faire des actions ensemble pour le couple, pour nous. Et puis tous les deux, je pense qu'on est assez parés qu'on ne peut pas s'asseoir sur la plage pendant plus de 20 minutes. Donc, qu'est-ce qu'on fait? Et dans son cas, exemple, pendant son doctorat, il a décidé qu'il n'y avait pas assez à faire, donc il a appris le français.
Francois Rodrigue (21:32.718)
C'est bonne chose. C'est une bonne chose, c'est super, mais mon Dieu! C'est déjà que le doctorat, c'est pas facile à faire, puis là tu décides en plus d'aller à Chicoutimi puis d'apprendre le français et tout. Et donc, on a commencé à écrire ensemble des histoires. La première histoire, c'est vraiment juste pour nous. Elle avait commencé avec lui, il m'avait envoyé un courriel avec le premier voyage qu'on avait fait ensemble en France. C'est un voyage de 20 que j'étais supposée faire avec ma meilleure amie, mais qui... essaie de désister à la dernière minute pour une raison X.
Et donc je ne voulais pas faire un voyage de vin tout seul. Et je me suis retrouvée avec mon nouveau chum. lui dit « Tu veux-tu venir avec moi? » Et le lendemain, j'ai dit « Qu'est-ce je viens de faire? » Mais bon, donc ça va être le fameux make or break. Il y a tout le temps un moment comme ça. y a tout le temps un moment comme ça. Tu sais, trois mois de relation, c'est comme Mon Dieu, pourquoi tu as fait ça, fille? » Mais bon. Ça a pas mal viré. Ça a pas mal viré. Ça n'aurait pu. On a appris beaucoup de choses.
Mais lui, il connaissait pas le vin autre que de dire blanc et rouge. Lui, il ne disait rien. Moi, ça faisait... Quand j'étais revenu d'Alberta, mon oncle, le meilleur ami de mon père, avait dit, bien, tu ne pas de bière. Il falloir que bois du vin parce que tu vas être en réception et il faut peut-être quelque chose dans ta main. Je dis, OK, moi, ne pas de vin non plus. Il m'écoute pas. Donc, il a commencé à m'introduire au Vigneron de l'Ontario à différents places et m'éduquer.
à savoir comment goûter un vin. Et avec ça, j'ai eu une appréciation du vin. Je suis rentrée dedans et c'est pour ça que j'ai voulu faire le voyage. Et puis, on a fait le voyage. Il y avait une scène à Saint-Émilion. C'était une terrasse dehors. Donc, il deux terrasses à Saint-Émilion. On était sur une des terrasses.
Et puis on avait, donc y avait moi et mon chum à ce moment-là. Et il y avait un chat. En tout cas, il me regardait et il me faisait des beaux petits yeux. Je suis comme, OK, c'est quoi, qu'est-ce qu'il fait? Et puis après ça, il se penche et il y avait un chat en dessous. dis, il a un chat, c'est bien cute. Là, je l'amène, je le pète. Le chat avait une physionomie particulière. On va le laisser comme ça. Et on est parti à rire.
Francois Rodrigue (23:55.662)
Et le couple à côté de disait, mais qu'est-ce qu'ils font? Puis c'est un couple de Californais. Puis là, on riait tellement fort, les lames aux yeux, qu'on pouvait juste pointer. Puis eux autres ont vu le chat avec sa particularité. C'était pas mauvais, là, tu Ils sont partis rire. On riait, on riait. On a eu vraiment une soirée incroyable. Et une heure plus tard, ton aris sonne, l'orage commence et on entend un cri de mort.
Et c'était une autre table, c'était des Japonais, ironiques, avec le stéréotype complet des caméras et tout. Et il a une femme qui est tombée sans connaissance parce qu'il avait un chat, le chat, qui était monté sur la table, s'exposé, disons. Comme les chats peuvent faire. Comme les chats peuvent faire. Et elle a perdu connaissance et ça l'a fait la soirée. On a ri toute la nuit. On a couru parce qu'il commencé à pleuvoir. Puis dans le temps, mon chum m'avait envoyé un courriel quand on est revenu, écrivant
La scène est devenue un roman qui a été en fait métaphorsé en vrai roman, pas juste un journal de voyage, mais vraiment une histoire complète. la scène est encore dans le roman, on l'a gardé dans le roman. puis, oui, donc on l'a publié sous notre nom de plume, Emily Ryan, parce qu'on voulait un nom qui était francophone et anglophone.
Ryan, c'est très populaire au Québec. Emily, c'est... Emily Ryan. Et notre chat s'appelle Emily. Ok, intéressant. Ben on va regarder ça. Puis justement, là ça m'amène, moi, une des choses que je trouve qui est un défi, puis que je pense que il a des dirigeants des organisations sportives qui ont besoin de savoir au mieux comprendre. Puis ça, ça m'a intéressé parce que ça fait quand même plusieurs années que tu t'intéresses à ça, le copywriting, l'écriture, la rédaction et tout ça. Puis là, bon, réussir à écrire un roman, c'est un complissement. Réussir à écrire pour publier des articles scientifiques.
faut le faire. Après ça, écrire des papiers blancs, des white papers qui amènent à un hôpital à se doter d'équipements dont ils ne se dotaient pas dans le passé. Bon, c'est assez compliquant. Donc, il a de la réussite dans les trois domaines. Mais moi, je curieux de savoir qu'est-ce qui fait un bon écrivain, que tu as appris selon tes cours, selon ton expérience. Parce que je pense qu'il a beaucoup d'organisations, il beaucoup de coachs, il beaucoup de professionnels qui ont à convaincre les gens à persuader, à éduquer. Des fois, on confond...
Francois Rodrigue (26:20.846)
On essaie de persuader, mais en réalité, on devrait juste éduquer. Et moi, tant qu'à t'avoir là, je me dirais, c'est quoi les secrets peut-être d'une bonne écriture qui aide justement à éduquer les gens sans trop tomber dans la persuasion, puis qui peut aider à changer les choses? Oui. Donc, si je prends l'exemple du roman, on éduque surtout sur le vin. Donc, c'est une histoire qui est toujours basée autour du vin. Donc, on a la première soirée qui était en France, et là, on en a une qu'on est en train de terminer en ce moment en Italie. C'est une femme vigneronne et tout. Mais il a toujours des composants d'éducation de vin.
Mais c'est essentiellement, c'est comment faire avaler la pilule. On veut pas forcer. Puis aussi, c'est le langage. On a ta question de comment être persuasif, comment bien écrire. Il faut dire qu'il des distinctions en français puis en anglais. Donc on sait qu'en français, la longueur du texte est environ 30 % de plus qu'en français. Je me rappelle au secondaire, si t'es capable d'écrire une phrase qui fait tout un paragraphe avec des points virgule puis des mots de liaison.
Parfait. C'est à l'inverse complet en anglais. Par contre, ce qu'on remarque en français, et ça vient toucher ton auditoire, avec tout ce qui est rendu en ligne, avec l'attention qui est rendue moins qu'un poisson orange, moins que... on est vraiment à point une seconde, c'est ridicule. C'est fou. Il faut vraiment capter l'attention vite. Puis c'est, comme on dit, des bites, des petits sites bouchés.
Donc, plus court que tu peux le faire, le mieux. Il y a des techniques. Donc, une technique au niveau de l'écriture. Par exemple, si on écrit sur un texte dans Word, pas plus que six lignes dans un paragraphe. Pas une page. Six lignes. Six lignes. Sur un site web, c'est trois lignes maximum. Une phrase. Et je me rappelle, les professeurs au secondaire, une phrase ne fait pas un paragraphe. Bien oui. Mais aujourd'hui, oui. Mais une phrase qui peut durer trois lignes.
Parce que là, j'ai la misère à réconcilier le fait qu'il faut que ce soit le plus court possible. là, une phrase de trois lignes. Alors que moi, j'aime bien les phrases comme sujet, verbe, complément. comme, même là, complément, est très court. C'est plus mon style. Mais dans le fond, est-ce qu'on veut... c'est moins de phrases, puis on les sépare plus? C'est Oui, moins de phrases, on sépare plus. Et c'est là aussi la distinction entre français et anglais. Donc, en français, les phrases sont plus longues. Les sont plus raffinés. Il faut aller chercher les mots plus pointus. Donc, la phrase, va être...
Francois Rodrigue (28:43.022)
jusqu'à trois lignes, alors qu'en anglais, oui, sujet, verbe, complément, date, titre, puis sujet, verbe, probablement, c'est encore mieux. Pas de mot de liaison. C'est vraiment pas de point et virgule. Pas de mot de liaison, hein? Oui, on évite les mots, parce que c'est un mot d'extra. Quand on parle, par exemple, dans le temps avec Twitter, maintenant, X, 140 characters, ben, un de liaison, ça prend beaucoup de characters. Mais tu te fais autrement, là. Autrement. Cependant, malheureusement, tu sais, mais...
Là, tu te rends compte que moi, j'en mets partout. Mais tu es en anglais «that». C'est des mots de liaison qui sont pas... Il y a toute une liste qu'on apprend, qui sont pas nécessaires. On peut les dire quand on parle. Mais en écriture, pour aller chercher des gens, le plus court le mieux. Et il a la structure aussi. Donc, par exemple, en rédaction, il a une formule que tu peux utiliser pour ton sujet de courriel pour augmenter les chances que la personne va cliquer dessus. Et ensuite, le titre.
de ton courriel. Donc, il tous des paramètres uniques, urgences, il y en a d'eux autres aussi, que tu peux apprendre pour augmenter les chances que la personne va ouvrir ton courriel. Et ensuite, si tu parles de persuasion, une chose que moi j'ai transférée, en fait, j'ai appris ça, c'est pas moi qui créé l'affaire, ça vient d'un bonhomme qui est un des meilleurs écrivains pour les films au monde.
Il a fait Godfather, a fait Star Wars et tout. Donc il a vraiment, il fait des cours et tout. Et ça a été emprunté par un autre podcast, Businesses Storytelling. Et ça s'appelle ABT, And But Therefore. Mais, Et Donc. Et donc ce que tu fais, c'est que tout film, si on regarde la description d'un film ou d'une émission de télévision, c'est quoi? Trois lignes, mais c'est très, très court. C'est exactement ça. Quelque chose et quelque chose, mais oups!
Et donc, qu'est-ce qui va arriver? Et c'est comme ça que tu peux créer tout article d'académique, livre, film, peuvent tout être développé en ABT. Et c'est ce que je vais faire mes étudiants aussi maintenant, c'est que pour toute la proposition de thèse qu'ils vont faire chaque article, je commence avec donne-moi ton ABT. Intéressant. Puis ça, ça peut être utile, tu parce que...
Francois Rodrigue (31:00.974)
pense que des fois, on réalise pas à quel point que dans tous les rôles professionnels, on a un peu de persuasion à faire. C'est sûr qu'elle est tendue. Puis la prévalence de l'écriture comme moyen de persuasion ou slash d'éducation. si, je pense pas qu'on parle de persuasion dans sens que je veux de vendre un char, c'est pas besoin d'un char. C'est pas de ça qu'on parle. C'est de convaincre les gens de l'importance de la direction dans laquelle on va aller, comme par exemple la machine de radiographie à faible densité. Bref, chose. ultra-low dose. Ultra-low dose.
On y va comme ça, mais je pense que c'est vraiment important. Puis justement, une des stratégies que j'utilise, c'est le Pixar pitch. C'est once upon a time. Donc il était une fois à tous les jours, un jour en raison de ça, en raison de ça, puis jusqu'à ce que finalement. Est-ce qu'il un lien un peu avec le ABT puis le Pixar Donc ce que tu viens de dire, le « c'est le contexte. Il était une fois, show, était une fois, Frank qui marchait dans la rue. Ou tu dire un ogre dans un marécage. on passe à Shrek, par exemple. Moi, c'est l'exemple que je dis souvent.
Et il a une belle fille qui se promène et qui la rencontre. Mais elle a peur. Donc, qu'est-ce qu'elle fait? Elle court, elle reste, elle rencontre. Et c'est là ce qu'on appelle l'incident, l'élément déclencheur. Et c'est ça qui part toute histoire. Mais il faut que tu mets le contexte en place pour que la personne puisse comprendre où on est et la problématique dès le départ.
Et donc en film, par exemple, je me rappelle au cégep, j'avais pris un cours d'étude de l'oeuvre d'art, mais le prof avait fait beaucoup plus de cinéma que d'oeuvre d'art. C'était son choix, j'imagine. Et on avait pris le timing pour tout film. Si on compte entre 20 et 30 minutes, c'est l'élément déclencheur qui part. Sur une histoire de deux heures, c'est exactement à 20-30 minutes. C'est à 50 pages dans un roman, habituellement. Donc la 50e page, tu devrais voir en principe qu'il a quelque chose qui se passe qui va changer la vie.
du personnage qui va rentrer dans un nouveau monde. ce soit littéralement, Hercule qui s'en va dans, tu sais, faire quelque chose, ou ça peut être une différente situation. Ton partenaire, meurt. Donc, c'est un nouveau monde pour toi, tu te retrouves tout seul. Et donc, t'as des... T'apprends des choses dans la deuxième tiers du livre, deuxième tiers du film. Et ensuite, le méchant va...
Francois Rodrigue (33:23.054)
voir comme s'il a quelque chose qui arrive et le point le plus haut dans la tension de l'histoire, il va avoir une mort. La mort peut être littérale, ton ami meurt, ton chien meurt, peu importe, ou tu es gravement malade comme les misérables, par exemple, Jean-Libert qui saute du pont. Ça, c'est exactement le point. Et tu as ensuite la résolution après quand le héros est capable de...
surmonter ses défis en utilisant les nouveaux outils qu'il a appris pendant la deuxième tiède. Ça fait. tu quand tu parlais de la mort, j'entendais... je pensais aussi à la mort d'une relation. Des fois, il y un événement qui c'est comme, lien entre ces deux personnages-là est juste terminé, puis ça, c'est une forme de mort, mais qui est au moins plus au sens figuré en tant que Puis, peut-être dernière chose sur l'écriture, parce que c'est super intéressant. Moi, personnellement, je pourrais en parler pendant des heures, bien, en tout cas, parce que je pense que c'est quelque chose sur lequel on ne pas assez attention, parce que...
Il y a comme un paradoxe, ou est-ce qu'on pense que l'écriture est moins importante? Puis certains parents qui le disent des fois aux enseignants au secondaire, qui vont dire, «Hey, pourquoi on passe autant temps à écrire? Ils n'ont plus besoin d'écrire!» Alors qu'au contraire, ils écrivent beaucoup plus qu'avant, que ce soit par chat, par textos, sur les publications, sur les médias sociaux, ces choses-là. L'écriture est beaucoup plus prévalente ou accessible pour tout le monde. Il a une des choses qui avait été discutée, puis je pense que c'est Adam Grant qui en parle. Puis j'imagine qu'il prend pas soin de lui en tant que tel, parce que des fois, il aime ça citer d'autres personnes, puis c'est un compliment dans façon dont il fait.
Mais on parle souvent que des fois, pour que l'écriture soit accessible et intéressante, le niveau d'écriture ne doit pas être trop élevé. Puis pas, par exemple, péjorativement, dire que les gens ne pas capables de comprendre, mais pour que ça reste accessible puis facile à digérer, c'est qu'en anglais, on dit que l'écriture devrait être au niveau de la huitième année. Est-ce que c'est un peu les mêmes choses que tu as trouvées? Puis qu'est-ce qui fait que l'écriture devient à niveau équivalent à la huitième année, ce qui serait peut-être secondaire 2, secondaire 1, là, si on transfère ça dans la réalité québécoise? C'est au niveau de la compréhension.
Parce que ça revient un peu à mon commentaire avec les professeurs. Des fois, tu lis un texte et tu n'as aucune idée de quoi qu'il parle. Ça peut être super important, mais si comme auteur, écrivain, académique peu importe, tu pas capable de transmettre le message, ça donne quoi? Et c'est vraiment la transmission du message qui est important et adapté à l'audience. Et donc, ce qu'on remarque, les meilleurs livres et ce n'est pas juste
Francois Rodrigue (35:45.102)
Ça a une image péjorative, une connotation péjorative si on dit huitième année ou seconde d'ère de deux, mettons. En fait, si on regarde les meilleurs livres du monde, «It was the best of times, it was the worst of times», tous les meilleurs écrivains, quand on les passe à travers l'analyse readability statistic dans Word qui nous donne justement le pourcentage, ce sont
des niveaux, vite, ou moins, encore moins. C'est fou, hein? Et une partie, c'est surtout à cause des dialogues, parce que les dialogues, c'est une phrase. Puis ensuite, on change de paragraphe. Plus il a d'espace sur un texte, plus c'est facile à lire. C'est là qu'on voit les listes. Le top 5, le top 3, le top 10, peu importe. Les points, les alinéas. Donc, il y a des manières, les en-têtes, les sous-titres. Tout ça forme... C'est pas juste écrire ce...
On met le mot sur papier ou sur notre écran. Le look. vraiment... C'est ça qui aide à communiquer ton message pour que la personne puisse, que tu puisses l'éduquer, qu'elle puisse acheter ton produit ou peu importe, ou devenir membre de ton club. Si tu as un gros texte d'une page, puis c'est tout du noir, qui est-ce qui va vouloir lire ça? Puis la compréhension qu'il va dans les faits, puis trouver l'information, puis...
le concept d'encombrement, on pourrait saluer Benoît qui parle d'encombrement de la marque, mais l'encombrement, c'est que si t'as plein d'informations, t'as beaucoup de chiffres, etc., ça devient difficile de retrouver l'information dont t'as besoin. Puis là, dans un des sujets dont on voulait discuter, puis je veux absolument qu'on plonge dedans à deux mains, bon, il a la gouvernance d'organisation sportive, mais il aussi le Memos. Comme tu as touché un petit peu tout à l'heure, comme le Memos...
qu'est-ce que ça mange en hiver? que moi, j'en ai entendu parler un petit peu par Benoît Séguin, qui était mon spurseur à la maîtrise, qu'on invitera probablement un jour sur le paletier à ce temps d'arrêt. Mais parle-moi-nous un peu de ce qui rend le programme Memos unique, puis en fait, qu'est-ce que ça mange en hiver? Pour ceux qui n'ont aucune idée. Donc le Memos, c'est le mâseur exécutif en management des organisations sportives. Et oui, c'est des mots, ça a l'air anglophone, mais c'est français d'Europe. OK. Et donc, c'est executive masters in sport organization management. Mais Memos a été commencé par un groupe de professeurs français en Europe.
Francois Rodrigue (38:01.774)
pour aider à éduquer les exécutifs du monde olympique. Et on est chanceux au Canada qu'on a des universités, qu'on a des collèges, des cégeps. Et donc les gens, c'est sous-entendu ou t'as une attente que tu vas aller au moins au cégep, sinon à l'université ou un collège ou peu importe. Il y a des pays où c'est très difficile d'aller l'université, ils n'ont pas des chances d'avoir une éducation poussée.
Même, par exemple, j'ai encore des étudiants qui sont, j'appelle des étudiants, mais c'est des exécutifs, ils ont accès à l'internet une heure par semaine au bureau. Juste pensez, si vous essayez de faire votre travail avec une heure seulement à l'internet par semaine, c'est pas évident. Donc, comment est-ce qu'on les éduque? Les universités sont difficiles, les ressources sont...
non existantes pour plusieurs places, quand on parle de tous les pays du monde. donc, puisque c'est des gens qui vont avoir un impact dans les plus autres instances du monde international, il y a eu un désir de commencer à les éduquer ou leur donner une chance de raffiner par faire leurs habiletés, leur connaissance avec ce qui se passe en ce moment. Parce que peut-être qu'il une université, mais les livres ont peut-être 20, 30, 40 ans.
Ils n'ont peut-être pas justement accès à toutes les bases de données qu'on a en ligne aujourd'hui, qui se coûtent honnêtement très cher, même à nos universités. C'est difficile d'avoir accès aux bases de données si tu passes pas par une université qui a des moyens qui prend la peine de s'assurer que tu as accès à la Même nos universités coupent sur le nombre de bases de données qu'ils ont parce qu'en ce moment, ça coûte trop cher. Et donc, le programme a commencé et moi je suis arrivée en 2012 avec Benoît. Donc il y a eu...
des efforts pour que le programme, c'était vraiment un concept de Erasmus, donc c'était un support du gouvernement européen avec le mouvement olympique et c'était, quand on parle de, on a parlé de relations, le MEMOS a été commencé par et continue à être un programme de relations. Donc c'était une relation que les anciens profs, Jean-Camille et certains autres professeurs avaient avec le président du moment, Sam Arrange, du CIO pour
Francois Rodrigue (40:19.118)
avoir un support pour dire on aimerait éduquer certains de vos membres. donc oui, absolument. Donc depuis ce temps-là, c'est toujours une relation qu'on a avec le CIO. La commission éducative, donc on revient à l'éducation, du CIO qui est Solidarité olympique, est celle qui donne des bourses à la plupart des participants. Donc pour la plupart des participants, c'est subventionné par le CIO, leur participation au programme.
C'est un programme maintenant qui a un an, ou 13 mois en fait. Donc ils commencent, ils font un cours de gouvernance stratégique. Ils ont ressources humanes et leadership, ils ont finance, ils ont marketing, ils ont événement et ils font, on parle encore d'impact, donc ça vient me chercher aussi, c'est l'impact. Ils doivent faire un projet de recherche appliqué à leur organisation qui va résoudre un problème de leur organisation. Ça peut être n'importe quoi. Des fois ça peut être un plan stratégique.
la création de politiques de ressources humaines sur la diversité, un plan de communication des médias sociaux. c'est vraiment... Le participant va résoudre un problème de son organisation à travers l'année, supporté par un professeur. Donc, on est 16 professeurs internationaux. C'est exceptionnel que Benoît et moi, tous les deux, on venait de l'Université d'Ottawa. La plupart, c'est toutes des différentes universités, différents pays. Et puis... Oui, c'est un...
participants par pays seulement qui peut être nominé et choisi. Donc on a 38 à 40 étudiants, c'est 38 à 40 pays. Égalité des genres. On est quand même dans le mouvement olympique, donc la terminologie n'est pas ce qu'on aimerait au Canada. On parle d'équité de plusieurs genres, mais bon. On a 50 à 50 hommes femmes. On a aussi parité au niveau de distribution géographique. Donc le moment quand ça a créé, c'était tout en Europe.
Mais c'est pas juste l'Europe qui fait le sport maintenant, même qu'on voit un shift, un mouvement de politique et de pouvoir qui se tourne vers l'Asie et le Moyen-Orient. Parce que si on regarde l'Arabie Saoudite, le Kuwait, les États émirés, ils tiennent la plupart des gros événements maintenant. C'est plus... Comme le Abu Dhabi World Championship pour le judo, exemple, les champions du monde sont là parce que...
Francois Rodrigue (42:44.078)
Le sport est un véhicule ou est-ce qu'ils se rendent compte que ça a une influence sur la direction, les associations en lien avec ta marque de pays, si je peux utiliser un petit peu ça? La diplomatie sportive. C'est complètement la diplomatie sportive et ça revient au ce qu'on appelle le ping-pong diplomacy des années 70 avec les États-Unis qui étaient allés jouer. C'est à travers le ping-pong que les États-Unis ont parlé à la Chine pour la première fois depuis la révolution. ouin! Et même chose avec ce qui est donc Dennis Rodman, basketball qui est allé en Corée du Nord.
pour ouvrir les discussions qui a permis éventuellement à les deux Corées de se réunir pour les Jeux olympiques de 2018. Le sport devient comme un intermédiaire pour créer un premier contact. Ça vient un peu, là je sais que ce pas nécessairement dans le même sens, mais quand tu disais c'est un programme de relations, c'est que le sport devient un agent de relations entre deux entités qui ne parlent pas autrement et là après ça, ça peut déboucher sur d'autres choses. Ça c'est quand même intéressant parce que...
Ça fait un lien avec le commandant que tu as fait tout à l'heure, de dire qu'il y a des positifs des négatifs avec le mouvement olympique ou les Jeux olympiques, puis etc. Mais le sport slash les olympiques a quand même ça de bon, ou est-ce que ça l'amène des gens à se parler qui ne se parleraient peut-être pas autrement? Ça, ça fait... Pour moi, ça reflète une réalité qu'on peut vivre dans la société, de dire que si j'ai à parler à Milena, si j'ai à parler à Thomas, si j'ai à parler à Isabelle, bien le fait que je leur parle...
Ça fait probablement que je vais être un peu plus clément envers eux, un peu plus les respecter, comprendre leurs perspectives. Puis le sport fait ça, t'sais, d'amener les gens à la même place puis dire « Hey, tu te parles plus ? » finalement, t'sais, il pas si fou que ça, hein, t'sais, Thomas ? Puis « ben, Isabelle, elle fait du sens quand même, t'sais. Mais alors que quand on est loin puis on est distancé, ben, on va avoir plus de jugement, on va moins se respecter, on va moins chercher à collaborer un petit peu. Ça personifie les problèmes, les tensions et ça humanise et dont...
Donc, ça nous permet d'arriver à un niveau où on peut avoir une conversation. Pour moi, c'est ça qui est beau. Il en a qui appellent ça la diplomatie sportive, les relations, peu importe. C'est quelque chose que le sport international facilite. donc, ce qu'on a, on a plus que 1 100 anciens qu'on appelle les mémoziens, donc le réseau. Et à chaque événement, donc Paris va arriver très bientôt.
Francois Rodrigue (45:00.462)
Et les bémosiens, on a des chefs de mission, on a des présidents de comités olympiques nationaux qui sont chefs, on a des membres du CEO. Et donc à chaque événement, que ce soit les Jeux de l'Asie, que ce soit les Jeux olympiques, que ce soit les Jeux panaméricains, s'il a des gens, des bémosiens qui sont là, ils vont se rencontrer pour savoir de toutes les... Puis on a... Moi, je suis directrice en anglais, qui est le programme initial et le programme principal, le plus gros. Mais on a aussi un programme en français et un programme en espagnol.
Et donc, l'espagnol et le français s'alternent d'une année à l'autre. Cette année, c'est l'espagnol qui va... le français termine, l'espagnol va commencer, l'anglais continue. Et tout le monde, que ce soit même en français, même en espagnol, même en anglais, on se réunit puis on est une communauté. Et donc, les anciens se réunissent, ils ont un groupe WhatsApp, on a un newsletter, on a le site Web, il y a des messages qui se passent pour dire,
Et puis des fois, ça va être tout simplement, je me suis fait demander de faire X. Il a-tu quelqu'un qui l'a déjà fait? Il a-tu quelqu'un qui peut m'aider? Et absolument, oui, j'ai ça. Tu veux-tu avoir un exemple, etc. Donc, on parle d'éducation, on parle de relations, on parle d'aider les différents pays. Puis ultimement, c'est qu'on aide. Par exemple, avec l'Odysse-Ottois, qui sont directeurs de fédération nationale, on est tous là pour aider nos athlètes, ceux qui participent à la base dans les clubs.
Et donc, si moi, le Canada, j'ai un plan stratégique qui pourrait aider la fédération de patins dans un pays en développement, pourquoi est-ce que je ne voudrais pas le partager pour les aider pour que leur patineur puisse se développer? Parce que c'est pour le sport, c'est pour le mieux-être de la personne aussi. Bien, tout à fait. Puis c'est vraiment intéressant parce que ça fait un lien avec l'apprentissage social. Diane Culver est venue sur le podcast justement parler de l'apprentissage social. Puis il a une belle valeur à ça.
d'avoir une communauté de personnes avec lesquelles tu peux échanger des pratiques, des principes, des stratégies, des outils, ça accélère le développement de tout le monde. puis, ultimement, dans un cas par exemple qu'au hockey féminin, c'est super important si on veut que le sport continue à se développer et à se promouvoir. que plus il pays dans le monde qui vont vivre un essor, plus ça va être bénéfique pour la longévité du sport en tant que tel.
Francois Rodrigue (47:19.598)
Super intéressant. là, donc moi, je me demande c'est quoi les prochains défis de Mémos? Comme, tu la direction là, tu viens de prendre la présidence de Mémos. C'est quoi les prochains défis? Ça s'en va vers où? Un des gros défis sur lequel je travaille en ce moment, c'est de moderniser le programme. Donc tout était sur papier avant. Vieux jeu si on veut. Donc c'est vraiment d'utiliser les outils qu'on a. D'utiliser les plateformes. Donc puisque l'Université d'Ottawa est à travers moi l'université qui décède le diplôme.
on a accès à la plateforme Brightspace. Donc, on peut utiliser les ressources de l'université, que ce soit la bibliothèque, que ce soit la ressource d'enseignement Brightspace. Et donc, c'est vraiment de moderniser le programme d'un côté et aussi d'assurer sa durabilité parce qu'il y a... on est vraiment un programme... il y a d'autres programmes qui existent, ça, je vais le dire tout de suite, comme avec la FIFA, l'UFA, mais eux autres, mettent beaucoup... c'est vraiment un programme professionnel, ils mettent beaucoup d'argent. Donc, pour nous,
On regarde dans les 6000 quelque euros d'un frais de l'école éthique, et tu plus ou moins équivalent à ce que quelqu'un à l'Université d'Ottawa paierait pour un programme. Oui. 8 000, quelque chose de canadien. On parle de 20, 30 000 euros pour les autres programmes. C'est ça. Donc, le niveau de ressources qu'eux autres ont accès est nettement différent de ce que moi j'ai accès comme directrice avec nos professeurs. Donc, on opère à un différent niveau et donc pour moi, un groupe travail va être
la pérennité du programme tout en assurant la qualité et de continuer les principes directeurs de respect, de réseau, d'amitié qu'on a. Et qui s'est en lien avec le mouvement olympique justement parce que quand tu mets des frais d'inscription de l'ordre de 30 000 $ canadiens puis tu arrives dans certains pays dans le monde, ça devient très difficile d'accéder à ce genre-là. Je pense juste à nos collègues brésiliens, à nos collègues dans d'autres pays en Afrique justement, où est-ce que comme ça peut être très difficile d'accéder à ça.
De dire à monnaie, c'est normal qu'il un certain montant qui soit payé pour, parce qu'il y a de l'expertise à laquelle tu accèdes, des ressources à laquelle tu as accès, mais quand on tombe dans l'ordre de 30 000, 40 000. Puis ça, c'est un des enjeux des fois avec les sports. Je ne sais des sports de haut niveau, ce n'est pas le bon terme. Des sports un peu plus avec un profil économique similaire au soccer, si on veut, ou est-ce que... Je sais pas si c'est optimal pour le développement, la créativité, les solutions qui sont proposées par les professionnels dans le milieu quand la barrière à l'entrée est de cet ordre-là.
Francois Rodrigue (49:46.222)
comme même nous qui sont dans une bonne situation, je pense, dans nos vies respectives, de ratinscrire un programme qui coûte 30 000 $, tu vas faire « c'est un pensée-ci-bien quand même tu sais. Fait que là, c'est quel genre de personnes qui arrivent, puis là, qu'est-ce que ça amène comme conséquence dans la pérennité du sport, tu sais. Oui. Et donc nous, le principe est plutôt qu'on veut diminuer les barrières à l'accès. Donc, Solidarité paye beaucoup des frais d'inscription et pour venir un peu au concept de un par pays. Donc, on a… il y a un…
Il y sont pas mis de l'avant par le comité olympique national. Tout le monde va passer par le comité olympique national.
Mais tu as quand des options en français, en anglais, en espagnol, dépendamment de ta capacité en espagnol. Mais il a des fédérations qui peuvent aussi. Donc, la Fédération du sport universitaire, par exemple, a eu des membres. Weightlifting, World Weightlifting, Ice-Stock Sports. a un certain nombre qu'on peut se permettre d'indépendants. Donc, si par exemple, le Canada va avoir un membre, mais tu veux vraiment faire partie,
ton organisation te supporte, tu peux te présenter comme indépendant, mais là, les frais de sécurité vont être à tes frais, plus le voyage et tout. Memos avec les frais qu'on reçoit, on paye les salles de réunion, les postes café, un souper, mais il y a quand même des frais auxiliaires de transport et d'hébergement que tu dois prendre en charge. Et la valeur du réseau que tu te crées, par exemple ça, des fois, je sais que notre collègue André Lachance en parlait beaucoup, la valeur des contacts et du réseau que tu te bâtis, mais ça vaut le long, puis juste pour contextualiser les gens.
comme les cours sont en Grèce si je ne m'abuse. Le premier est en Grèce, donc on traverse le monde. donc le premier, il y a quatre sessions en anglais. Le premier et le dernier alternent entre la Grèce et les Anciens Olympiques, donc à Olympie littéralement, sur le site des Anciens Olympiques qui est vraiment spécial. C'est toute une expérience. Tout n'importe qui dans le sport olympique doit avoir cette expérience au moins une fois dans leur vie. Et l'autre, c'est à Lausanne, donc le mouvement olympique moderne.
Francois Rodrigue (52:06.67)
Et ensuite, on va quelque part dans le monde et ensuite en Europe, juste parce que l'Europe est plus centrale pour la plupart des pays, c'est plus facile d'accès. Et donc, par exemple, cette année, on va au Maroc. Donc, on commence en Grèce, à Olympie, on va au Maroc ensuite. Ensuite, c'est la Chypre pour l'Europe et on finit à Lausanne. Et donc, on se promène pour que...
C'est aussi, on parle de relations, c'est pour intégrer les comités olympiques nationales pour démontrer et qu'eux autres puissent en bénéficier aussi, démontrer leur appartenance au mouvement et leur remerciement et aider même leurs membres. Et donc, c'est aussi d'éduquer localement. Donc, par exemple, on a été au Brésil, on a été en Argentine, on va aller au Sri Lanka, je crois. On va vraiment, vraiment tout partout pour que Memos soit connu.
que le mouvement olympique aussi, l'éducation et les pratiques de meilleure gouvernance, de diversité. Donc, qu'est-ce qu'on enseigne dans les classes, qu'on puisse promouvoir ces valeurs-là et cette éducation-là. Super intéressant. Fait que si il y des gens, justement, qui sont intéressés par l'opposition, nous, va mettre les liens dans la télévision de l'épisode, on va probablement mettre les informations aussi. Les gens, vont pouvoir y avoir accès. Avant qu'on tombe dans les questions éclair, comme je veux revenir un peu à ton sujet clé du départ.
Justement, comme... c'est super intéressant, on a touché comme à l'écriture, on touche à Memos, mais je m'en voudrais de pas toucher à la gouvernance d'organisations sportives sans but lucratif, qui est quand même ton expertise, quelque chose qui t'intéresse beaucoup. Puis je te ramènerais justement, tu quand tu as commencé ton doctorat, à aujourd'hui. Des fois, moi j'aime ça, je sais que quand on parle de l'histoire de champs de recherche, c'est pas tout à ce qui est le plus sexy puis que les gens veulent entendre parler, mais je pense que ça nous donne une idée de où est-ce qu'on était, puis où est-ce qu'on s'en va. Parce que pour...
bien comprendre où on s'en va, il savoir un peu par où est-ce qu'on a commencé. Fait que, brièvement, si on repart un peu de ton arrivée dans l'étude des théories des organisations dont tu me parlais tout à l'heure, à l'Université d'Alberta jusqu'à aujourd'hui, comme qu'est-ce que le plus évolué à ton sens? Parle-moi des éléments clés ou des moments clés ou des points tournants, justement, d'évolution de la littérature. Parce que, puis là, si je peux terminer mon monologue avec ça, tu moi, un élément que je trouve super intéressant quand j'étais entendu parler de gestion du sport pour la première fois,
Francois Rodrigue (54:31.534)
C'est le concept de knowledge management. comme tu parlais que tout était sur papier par rapport à Memos, quand tu parlais de, eh, il a des fiches techniques ou des manuels techniques tout à l'heure avec l'organisation des jeux de la francophonie, bien, c'est important, tu de... Ce que j'ai retenu en bout de ligne, c'est, eh, c'est important de documenter ça pour que quand il a quelqu'un qui va repartir les jeux de la francophonie, qu'ils vont réarriver, qu'on le veut ou non...
bien ce serait le fun qu'ils ne partent pas avec rien, tu Puis moi j'en ai parlé beaucoup aux entraîneurs quand même, puis même aux dirigeants de fédération, ils disent « Hey, comme c'est quoi le legacy que tu laisses en arrière de toi? » Comme il le legacy qu'on va laisser dans notre carrière ou comme humain avec notre famille, mais il aussi « OK, c'est quand tu pars, est-ce qu'il a un reste en arrière de toi qui fait que la personne peut reprendre la balle au bon? Parce que si tu quittes, puis là on fait un lien avec le leadership en tant que tel, si tu quittes puis que ça s'écroule, tu n'as pas fait ta job de leader. Puis ça pour moi, c'est ça l'affaire. Donc,
Bref, il plusieurs éléments, knowledge management, théorie des organisations, gestion des événements sportifs, évolution de l'histoire. Mais c'est quoi un peu les points tournants, un peu de l'évolution de la théorie des organisations à travers les dernières années? Je vais juste commencer avec un point. Tu peux me corriger aussi si j'ai du déniézri, c'est bien correct. En fait, c'est vraiment intéressant, la manière dont as posé la question, parce que tu as parlé de l'histoire. Tu sais quoi l'histoire, le fil. Et si on revient à la conversation au niveau d'écriture persuasive et comment écrire aujourd'hui, c'est tout des histoires.
Et c'est ce que les gens veulent, c'est du qualitatif, c'est des histoires « on the bones comme qu'on dit, c'est pas juste le chiffre. Maintenant, c'est rendu... Si on remonte 30 ans, 40 ans, tu te présentais une fiche de statistique, oui, c'est ça, c'est de la vraie science, ça doit être vrai. Mais on sait aujourd'hui qu'on peut faire... Tu me donnes un tableau avec des chiffres, je peux te faire dire... Le tableau avec les chiffres, peux te dire n'importe quoi, selon quelle analyse que je vais faire. les chiffres, c'est pas vrai.
Et donc, ce qu'on voit, c'est vraiment une histoire. Et pour mon histoire, si on veut, donc, message aux autres histoires, écrivez vos courriels et n'importe quoi en pensant à une histoire, à une personne que vous allez transmettre une histoire. Pour moi, quand j'ai commencé, je regardais les événements sportifs, mais on ne savait pas. Le manuel technique, c'est quelque chose de très spécifique, mais c'est quoi un comité organisateur? Qu'est-ce que ça fait? Qu'est-ce que ça mange en hiver?
Francois Rodrigue (56:49.294)
On n'avait pas ces informations-là. C'est très basique aujourd'hui. C'est comme écrire les mots dans un langage, t'sais, écrire un dictionnaire. On n'avait pas le dictionnaire dans ce temps-là. Et donc, je regarde mon doctorat aujourd'hui, ça a l'air pas mal de base, mais il fallait commencer quelque part. Et donc, c'est vraiment, j'ai vraiment analysé, c'est là la théorie des organisations, tout ce qui est théorie des organisations et stratégie. C'est quoi un comité organisateur? C'est quoi leur défi? Qui sont les participants?
qu'est-ce qu'elles veulent et comment on gère les relations pour gérer, pour satisfaire les participants, parce que toutes les participants, puis la même chose pour une fédération, on a les gouvernements, on a les athlètes, on a les parents, on a les médias, on va avoir les commanditaires, on a nos instances supérieures, Fédération nationale, Fédération internationale, CIO, peu importe, gouvernement local, provincial, puis au Québec, les demandes...
du gouvernement québécois sont beaucoup plus étoffés que plusieurs autres provinces. les expériences ou les attentes des fédérations québécoises sont beaucoup plus élevées souvent que plusieurs autres fédérations des autres provinces. Qu'est-ce que tu veux dire par là? Parce que je pense que c'est important qu'on le sache. Parce que des fois, on vit dans un système et on s'en pas compte, mais c'est important de savoir si c'est positif ou si c'est négatif. C'est positif si on parle d'essai d'améliorer la gouvernance des fédérations de manière générale. Donc, on parle de...
d'imputabilité ou responsabilité, on parle de transparence, on parle de performance. Performance, peut être efficacité, atteindre ses objectifs. Efficience, comment on atteint nos objectifs avec nos ressources. Et je vais dire que dans le mouvement canadien en général, on a tellement peu de ressources, on est hyper efficient. Les gestionnaires des fédérations provinciales et nationales font
probablement quatre fois plus que ce qu'ils ont. On surperforme comparé au niveau de ressources qu'on reçoit des instances publiques. est vraiment, c'est impressionnant quand on regarde qu'est-ce qu'on est capable de faire. Mais il a quand même une limite à ça parce qu'on a, la plupart, c'est des bénévoles. Il a très peu de staff d'employés payés. Dans la plupart des fédérations, encore moins dans les clubs locaux. Mais on demande une professionnalisation.
Francois Rodrigue (59:09.422)
de toutes ces instances-là et le gouvernement québécois est beaucoup plus à l'avant de ce mouvement-là. Donc, ça fait quand même quelques années, ils demandent beaucoup plus que ce que d'autres provinces demandent au de plan stratégique, de démontrer leur plan financier, leur budget, etc. Donc, à ce niveau-là, vraiment... suit beaucoup, mais ça demande beaucoup au niveau des gestionnaires puis des bénévoles et les CA.
qui ont, et c'est là où ça devient tout ce qu'on parle de gouvernance et l'évolution. Donc moi, je suis partie de savoir c'est quoi une organisation, c'est quoi les parties prenantes. Maintenant, avec tous les problèmes qu'on voit, c'est comment est-ce qu'on gère la responsabilité fiduciaire qu'on a comme membre de CA? Parce que là, si tu es un parent sur ton club local, tu n'es pas supposé d'être le parent de François. Tu es le membre du conseil d'administration du club de foot.
et ta responsabilité et ça peut revenir sur toi personnellement si le club faisait faillite, tu es responsable. C'est une grosse responsabilité. Puis je connais des histoires. Pour vous donner un exemple concret de ça, puis je vais essayer de garder les détails le plus vague possible. Vous allez comprendre pourquoi dans quelques secondes. C'est qu'il y a un club dont je connais la structure qui en ce moment était dans le trou de 17 000 $ à la fin de l'année fiscale l'année dernière. Puis les personnes, la réaction du conseil, puis la réaction des employés, c'est comme ben, c'est correct, c'est juste comme ça. T'as peu, là?
comme il y a des responsabilités qui peuvent te revenir par rapport à ça. Un, c'est comme pourquoi on tombe dans la non-chalance par rapport à une situation comme ça? Là, il en a qui pourraient nous dire que le gouvernement fait... que nos gouvernements proposent tout temps des budgets déficitaires et on accepte ça, mais ça, c'est une autre histoire. Mais comme on peut pas faire ça. ça, je pense que... – on peut pas – Bien, tout à fait. Donc là, comme c'est quoi un peu les conseils ou les stratégies que aurais pour les personnes ou les choses dont ces personnes-là doivent être conscientes quand on parle de responsabilités fiduciaires, justement?
Et on peut envoyer des informations, peut mettre le lien dans les notes. Ça va être plus facile. Mais c'est vraiment, c'est un changement de mentalité. donc, c'est vraiment, c'est pas juste, oui, je vais le faire. Il faut vraiment être conscient de qu'est-ce que ça veut dire d'être membre du CA. Parce que plus, moins au local, mais ça s'en vient. Au national, absolument. Au provincial, territoriale, ça s'en vient aussi bientôt. Il va y des formations qui doivent être faites pour les membres de CA. C'est quoi?
Francois Rodrigue (01:01:32.91)
Donc, tu dois être capable de lire un budget. Je sais, ça fait « budget, parce que, ultimement, tu es responsable. Donc, exemple, les championnats des maîtres aquatiques à Montréal de 2014, il y a eu plusieurs problèmes. Et même de 2005, avant, il y a eu beaucoup de problèmes financiers et de management, de gestion en général. Mais 2014, les membres du CA, du comité organisateur de 2014,
étaient sur le point de devoir payer de leur poche les factures qui n'avaient pas été payées aux fournisseurs, etc. Il y a eu finalement des négociations, le gouvernement et tout, donc ça s'est réglé, mais il aurait très pu possiblement avoir que les 10 x nombre de membres soient responsables financièrement pour des dizaines et des centaines de milliers.
C'est incroyable. c'est là que je pense que, si des fois on se fait envoyer, puis je suis sûr ça va être la chose pour toi, des « ok, je me tite sur le CA, je me tite sur ce CA-là mais comme avant d'embarquer dans un CA, pensez-y bien, puis réalisez la responsabilité. Moi, c'est la première recommandation. Mais si on flipe un peu la perspective, dans ce que tu as appris, dans ce que tu réalises, dans ce que tu connais, on a un directeur de fédération, une directrice de fédération qui traite avec un CA dans un côté qui réalise peut-être pas sa responsabilité fiduciaire ou qui n'a pas le sentiment d'urgence. C'est quoi, Lélie?
les règles générales ou les stratégies ou les conseils que tu aurais pour cette personne-là parce que c'est une relation quand même importante dans une fédération sportive où est-ce que le directeur général ou la directrice générale emmène l'âge puis on sait selon des études, selon des ouvrages que plus souvent qu'autrement, l'efficacité d'une fédération passe par le directeur général ou la directrice générale. Peu importe le CA en place, c'est que le CA peut être facilitant jusqu'à un certain point, mais ça passe par là.
je connais, sur ce, je connais des directeurs et des directeurs fédération qui, des fois, sont comme, OK, on a un bon CA, mais suis pas sûr qu'ils réalisent tel aspect ou, CA qu'on a, comme, ce sont plus là parce qu'ils connaissent du monde que parce qu'ils ont les compétences en tant que telles. Fait que, comme, qu'est-ce qu'on fait par rapport à ça? Parce que c'est un enjeu très important pour plusieurs personnes dans des hauts postes de direction dans le système sportif canadien. Et on a justement, ça a été un problème qui, on le pousse à l'extrême, on s'est retrouvé avec les problèmes de gymnastique de Hockey Canada et tout. Par exemple, oui, il des sports où
Francois Rodrigue (01:03:54.766)
c'est comme une récompense. Tu as œuvré comme officiel ou comme entraîneur pendant 30 ans, bien tiens, tu peux être membre du CA maintenant, puis on va te monter jusqu'au niveau national ou international, puis tu vas te faire entrer dans des restaurants puis tout le reste. Malheureusement, c'est ça, que les personnes, oui, c'est l'ancienne manière de le faire, mais c'est pas nécessairement les bonnes compétences. Et donc, je suis complètement d'accord, le directeur général ou la directrice générale,
La relation entre le DG et le président ou la présidente du conseil, c'est la relation la plus importante dans une organisation. Parce que oui, absolument, le DG, en ce cas, c'est le point où tout va passer à travers. Les communications, les directions, parce que le CA, en principe, ne devrait pas être opérationnel. Oui, au niveau des clubs, par exemple, j'ai vécu, aussi, on n'a pas d'employés.
On n'a pas de DG, il faut quelqu'un qui le travail. Ça, peut-être que faire le tri des gilets. C'est ça, tu n'as pas le choix à moment donné, mais dans un monde idéal, tu un DG, as une personne employée qui fait le côté administratif, le jour à jour. Le CA est supposé être pensé à long terme, stratégiquement. Mais si on est en train de trier les gilets, on n'a pas le temps de penser stratégiquement parce qu'on est sur place en train de bouger des gilets d'une place à l'autre. Donc pour le DG, les DG qui sont
dans ces situations-là, c'est vraiment, on revient à l'éducation. Donc, il a des outils en ligne au niveau de commencer puis d'avoir des conversations. Puis ça commence encore avec le président ou la présidente. C'est cette personne-là qui est vraiment le leader du CA, qui doit être le modèle essentiellement. Écoute, moi j'ai eu des expériences où le président disait, on n'aura pas de réunion parce que je peux prendre les décisions moi-même.
C'est pas... Ça fonctionne pas comme ça. J'ai eu ces expériences-là moi aussi. Et donc, il faut vraiment être très conscient des personnes qu'on choisit sur le CA avec les habiletés. Et c'est vraiment la panoplie finance, légal, gestion de risque. Le côté technique, c'est pas la responsabilité du CA. Ça, c'est administratif. C'est le directeur technique même, CNR. Encore là, on devient... C'est combien de ressources qu'on a?
Francois Rodrigue (01:06:18.51)
Bien oui, puis ça c'est ironique pour moi que tu parles de ça parce que souvent quand tu regardes un conseil d'administration d'une fédération sportive, puis on n'aimerait pas de sport pour pas que certains se sentent tout concernés, mais parce qu'on peut faire le des sites web puis on va en trouver quelques-unes que c'est comme ça, on va souvent retrouver des anciens athlètes ou des anciens coaches dans le sport. Dans le fond, que j'entends, puis corrige-moi si j'ai mal refrasé un peu ce que tu me dis, mais c'est qu'on ne devrait pas sélectionner les membres en fonction de leur expertise technique, mais en fonction d'avoir une complémentarité de compétences en lien avec la gestion.
dont tu vas parler au tout début d'une conversation, dont tu parlais avec le mémo, tu sais, qu'on parle de finances, qu'on parle de gestion d'événements, qu'on parle de prise de risque, etc. C'est un peu ça. Oui, et puis c'est certain qu'on a maintenant une poussée d'avoir les voix des parties prenantes dans les prises de décision. Donc si on parle, par exemple, des athlètes, on veut... une meilleure pratique, c'est quand même d'avoir un membre des athlètes, un ou deux membres des athlètes, aide sur le CA. On parle aussi de diversité.
diversité, c'est pas juste homme-femme dans le genre, c'est la race, l'ethnicité, mais aussi l'expérience, l'âge. Le milieu socio-économique? Le milieu socio-économique. Quelqu'un qui est nouveau, qui a plus des idées, qui est peut-être plus au courant des médias sociaux, versus quelqu'un qui a fait 30 ans, qui là, qui connaît les relations, qui connaît comment ça fonctionne, le pouvoir informel, comment toutes les relations entre les fédérations fonctionnent, le gouvernement aussi. Donc, il y a tout un mélange de...
d'habiletés, de capacités, de compétences qu'on doit avoir sur un CA, puis ça prend du temps à bien sélectionner les gens. Et donc, c'est pour ça que l'idéal, c'est d'avoir un comité de nomination, de ressources humaines, où le type peut changer, mais qui va aller chercher les compétences qu'on a besoin. Puis le CA doit faire son travail aussi, de s'auto-évaluer, évaluer le DG, mais le DG aussi. Et donc, c'est là où on parle de relations encore entre...
Le CA et les DG, mais les CA, c'est surtout le président ou la présidente. On en parlait justement avec Guylaine Demers, parce que Guylaine Demers qui étudie la place des femmes dans le sport ou l'équité diversité et inclusion, mais c'est aussi que d'avoir une plus grande diversité dans ton conseil, ça va aussi te permettre d'avoir une plus grande divergence d'idées. Ça, c'est important.
Francois Rodrigue (01:08:33.71)
Et on voit la performance. Plus on a de diversité, plus on est performant comme organisation. On a les statistiques pour ça. Si vous ne le faites pas pour les bonnes raisons, faites-le au moins pour la performance. Faites-le pour les bonnes raisons idéalement. bon, des fois, il faut commencer par ça. C'est comme la motivation extrinsèque. Des fois, ça commence par la motivation extrinsèque, après ça devient extrinsèque. Dernière question avant de rentrer dans les questions éclairs. Tu as étudié le concept de gouvernance de marque.
Et son importance pour les organisations sportives, c'est un but lucratif. Moi qui est moins connaissant en administration du sport, en recherche de l'administration du sport, qu'est-ce qu'on veut dire par gouvernance de marque? Puis comment est-ce c'est important, par exemple, pour un directeur de fédération, une directrice ou un conseil d'administration? Donc, on connaît c'est quoi la marque, le logo, l'image de la compagnie ou l'organisation. Ce qu'on remarque, et chapeau aussi de Benoît, notre collègue Benoît Séguin, qui a vraiment parti ça. Quand on parle d'un CA,
qui est en charge de la direction stratégique et à long terme de l'organisation, on remarque que la marque peut être un avantage compétitif et être stratégique, utilisée de manière stratégique. Parce qu'une marque, si on regarde, bien je sais qu'Apple, n'importe quel, ou Samsung, peu importe, j'ai confiance dans cette marque-là, je vais continuer à acheter ce produit-là. J'ai confiance dans telle organisation, je vais continuer, même s'il y a des pépins ici et là, je vais continuer à...
avoir une relation et entrer en affaires avec eux. Et donc, la marque comme telle est... Malheureusement, on remarque que la plupart des organisations sportives au Canada ne sont pas à ce niveau-là encore. C'est encore marque au niveau marketing, communication, logo, site web et tout. Il faut que la conversation soit menée. Ça, c'est juste le jour à jour, les outils. Il faut vraiment intégrer
la conversation de la marque dans nos discussions, nos décisions stratégiques au niveau du CA. intéressant. Oui. Parce que la marque va bâtir la confiance, va bâtir aussi si on a des problèmes, les relations avec nos parties prenantes, peut nous sauver. Donc ça fait gestion de risque. Ça fait aussi évidemment financier quand on parle d'attirer des consommateurs ou des clients ou des membres. Ça fait que c'est un peu, si j'ai bien compris, de penser stratégiquement
Francois Rodrigue (01:10:57.838)
à l'alliance entre la réputation et la direction de l'entreprise? Parce que la marque, c'est en bout de ligne l'élément qui rassemble tous les éléments de la réputation de la compagnie, de la fédération, puis le voir et dire, ok, non, intentionnellement, ça, puis où est-ce qu'on veut s'en aller avec fédération? On doit le faire en parallèle parce qu'un va influencer l'autre en bout de ligne. Je vais donner un exemple. par exemple, on est dans un sport fédération québécoise ou ontarienne ou peu importe. On a souvent tendance à juste penser à notre organisation.
notre sport. OK, on va créer notre site web, notre logo. On va tous faire nos affaires à nous. Puis là, l'Ontario va faire la même chose. Puis, Colombie-Britannique puis l'Alberta vont faire la même chose. Puis là, le National va faire la même chose. Mais là, on se retrouve avec 13 différents logos, 13 différents looks de site web, 13 différentes visions de c'est quoi le sport. Donc, un, on est en train de dupliquer les ressources qu'on n'a pas beaucoup en partant. Deux, on est en train d'affecter notre marque
du sport parce qu'un Canadien, peu importe il est où dans le pays, il s'en fout. C'est le foot, c'est le soccer, c'est le patinage artistique. OK, je suis juste affiliée à tel club, mais je fais du patinage artistique. Je pas patinage artistique de Fédération X. Et donc, si les fédérations se rassemblent, les CA, les présidents et les DG et des fédérations
de ce sport-là, on peut avoir des conversations pour aligner le look, les marques. Là, on a une conversation qui est gouvernance de marque parce que là, on peut l'utiliser pour justement rassembler tout monde, avoir la confiance qu'on n'est pas fragmenté comme sport. On peut aller chercher ensemble des partenaires, des commanditaires. Les gouvernements vont voir oui, on travaille ensemble. Les gouvernements aiment ça. Donc, c'est là...
comme de manière concrète, c'est ça. Et là, on boucle la boucle, on ramène ça à ma maîtrise, où est-ce qu'on parle de co-création de valeur. C'est qu'on co-créé la marque, on co-créé de la valeur et 1 plus 1 est égal à 3. C'est quand vous l'ignorez, en mettant nos ressources comme ça, 1, on utilise mieux nos ressources, ça que ça nous coûte moins cher, puis on est capable de amplifier l'impact qu'on va avoir et la valeur qu'on va générer à partir de ça. Super intéressant, puis je pense que ça met bien la table pour une conversation avec Benoît. Puis là, s'il écoute ça aujourd'hui, j'aurais pas le choix de l'éviter. Fait que maintenant, c'est on the record officiellement.
Francois Rodrigue (01:13:23.662)
Brievement, Milena, parce que tu as été très généreuse de ton temps, trois questions éclaire pour toi parce que j'aime ça que les gens apprennent à connaître les invités. Je pense qu'on l'a appris à te connaître beaucoup à travers l'écriture, mais je pense qu'on va le faire aussi dans les trois prochaines questions. Si tu peux retourner en arrière et te donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi? Oui, ça va revenir justement à la fameuse image ou l'histoire de sept heures le vendredi soir. Fais confiance à ton instinct. Donc, je suis très rationnelle.
Je suis très dans ma tête souvent et je travaille, c'est quelque chose que je travaille dessus, c'est de « trust your gut » essentiellement, de vraiment faire confiance à mon instinct que « oui c'est une bonne chose » ou « j'ai pesé le piton, le famille piton, est-ce que c'était une bonne chose ou non ? » Ben, fais confiance. Et effectivement, où je suis maintenant, c'est parce que j'avais vraiment la la... j'avais peur de ce que j'avais fait, j'avais vraiment questionné ma décision de changer de maîtrise, changer complètement de domaine.
Oui, c'est... Super, je pense que ça va parler à beaucoup de personnes. Quels livres as-tu lu et que tu recommanderais le plus en ce moment? Les livres... Bien, je lis des livres pour me détendre. C'est une des choses pour occuper ma tête et pour apprendre. Donc, j'ai choisi des livres qui vont m'apprendre sur un contexte ou sur une période de l'histoire. Un des livres que j'ai vraiment aimé, c'est un livre espagnol qui a été traduit en français de José Rodriguez de Santa, c'est La Formule de Dieu.
Et c'est un livre qui mérite... c'est un roman historique et scientifique. Donc, il a un manuscrit de Einstein qui est découvert, qui parle de le fameux Big Bang et de tout le concept qu'on a de l'univers. l'histoire... c'est une histoire, mais ça l'explique les théories physiques. Donc, c'est super intéressant comme livre.
On mélange l'art et la science un petit peu. On se laisse embarquer dans une histoire, mais il a de l'informatif aussi. même temps, il des éducations. voit qu'il a un thème par rapport à haute-sufférence. Je vais en ajouter un deuxième juste parce qu'on est ici. Je aussi, j'aime bien, j'ai grandi à Irmaud, puis j'ai vécu à Hall, puis maintenant à Gatineau, mais à Hall dans le temps. J'aime beaucoup les histoires qu'on a eues, comment la région s'est développée il y a des centaines d'années. Et Paul-Ole avait écrit un couple de romans sur Joe Monferrand.
Francois Rodrigue (01:15:43.662)
intéressant. donc j'ai bien aimé, ça c'est quelque chose que... c'est quelqu'un qui voudrait connaître un peu plus, J'ai bien aimé... Et d'ailleurs, j'inviterais les gens, puis je t'inviterais à écouter l'épisode des... un épisode des Pires moments de l'histoire par Charles Beauchene, qui est un humoriste québécois qui parle de... allumetières, qui étaient les madames qui travaillaient dans les usines d'allumettes et tous les impacts que ça a eu. C'est un peu... elle a coupé le souffle par moment. Dernière question.
Si tu peux mettre une citation sur un Jumbotron dans un arena ou dans un stand, serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent? Je ne pas que ça sonne noir ou négatif, mais la phrase, et je l'ai lue quand j'avais 15-16 ans dans un journal à quelque part, ça m'avait toujours frappé. C'est quelque chose que je garde avec moi, c'est la journée que j'apprends rien, c'est la journée que je meurs. Donc, ce n'est pas pour dire que je vais mourir, mais c'est...
toujours apprendre quelque chose. Donc ma curiosité, mon apprentissage, si je connais pas, avant de une décision, prononcer une opinion, je veux m'éduquer. La nécessité d'être curieux. Des fois quand on entend une opinion, quand on entend un jugement, quand on entend un commentaire, on « hey, qu'est-ce qui amené à ce commentaire-là ou pourquoi tu dis ça, t'sais, d'avoir un peu de curiosité? questionner, oui, et juste questionner qu'est-ce qu'on suppose être vrai ou tendance.
actuelle, disons. Tout à fait. Ça fait déjà un bon bout de temps qu'on se parle. Premièrement, je te remercie. Je te remercie de ta générosité avec ton temps. Si le diton a des questions, comment peuvent-ils te rejoindre si il y a lieu? Mon courriel, ça va être le plus facile. Donc, on peut mettre ça dans les notes. Milena.Parent.Commercial. Telfer.UOttawa.Sera. Parce que je viens de changer le Et là, si vous entendez une hésitation, c'est parce que ça vient toujours de changer après 17 ans. Probablement que l'ancien courriel, c'était plus facile. On va le mettre dans la description de l'épisode.
Là-dessus, merci Milena. Merci tout le monde d'avoir été là pour un autre épisode de Temps d'arrêt et je vous dis à la prochaine. Merci d'avoir été à l'écoute de ma conversation avec notre invité aujourd'hui lors de Temps d'arrêt. Et j'ai deux petits messages pour toi avant que tu quittes. Un, je tiens à remercier l'Université du Québec en Outaouais pour rendre tout ça possible.
Francois Rodrigue (01:18:03.086)
Deuxièmement, à toutes les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votre prochaine pratique ou votre prochain projet. Est-ce que vous voudriez recevoir une fois par mois une petite réflexion de ma part par courriel qui inclut les épisodes de temps d'arrêt ainsi que quelques petits trucs et astuces pour le coaching en partant de la science du sport? Est-ce que tu aimes ça? Challenger tes idées.
Bien, si oui, je t'invite à t'inscrire à l'info-lettre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle je vais te partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées que j'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités qui sont pertinentes en lien avec le coaching. Je résume tout ça dans un petit courriel qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Puis si tu veux recevoir ça, visite le site coachfrankphd.com dans un mot.
ou un de nos médias sociaux et ça va me faire plaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dans vos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je te dis à la prochaine.